MITRA PRODUCTIONS présente en association avec PORTRAIT DE COMEDIENS un film de BRICE MOUSCOVALI & MANUEL SORROCHE « DANS LES REMOUS DE MON ARBRE» Aurélien TOURTE – aurelien.tourte@gmail.com Site : aurelientourte.book.fr/
Ce commentaire a été modifié le 03/07/2018 à 07:47
Le capharnaüm indispensable à mon cerveau abrite un vespertilion il s’active chaque soir quand les lumières en veille ne sont que lueurs incertaines alors il s’envole dans les méandres insondables de la nuit pour y chasser psoques et termites affairés à avaler les phrases les mots et les lettres qui s’égarent par ci par là que je ne retrouverai jamais dont je me demanderai toujours s’ils ne disaient pas mieux que tout ce que je suis incapable d’écrire maintenant
Il y avait une pomme A la cime d'un pommier ; Un grand coup de vent d'automne La fit tomber sur le pré ! Pomme, pomme, T'es-tu fait mal ? J'ai le menton en marmelade Le nez fendu Et l'œil poché ! Elle tomba, quel dommage, Sur un petit escargot Qui s'en allait au village Sa demeure sur le dos A ! Stupide créature Gémit l'animal cornu T'as défoncé ma toiture Et me voici faible et nu. Dans la pomme à demi blette L’escargot, comme un gros ver Rongea, creusa sa chambrette Afin d'y passer l'hiver. Ah ! mange-moi, dit la pomme, puisque c'est là mon destin ; par testament je te nomme héritier de mes pépins. Tu les mettras dans la terre Vers le mois de février, Il en sortira, j’espère, De jolis petits pommiers.
En ce pays de rêve le soleil parfois joue avec les ombres des nuages clairs les vents les ont dérobés à l’écume des mers occupées à ronger la falaise à polir des grains de sable pour créer les dunes où ondoient les oyats la pénéplaine y arrête ses cortèges de haies bruissantes de passereaux ses entrelacs de ruisseaux les collines alanguies prennent le frais entre les bosquets ou les hampes fleuries de houblonnières les terrils inexploités s’accordent aux monts pour pointiller le paysage où briques et tuiles abritent des regards accueillants et malicieux lorsqu’il pluvine quelquefois
Loin des grands rochers noirs que baise la marée, La mer calme, la mer au murmure endormeur, Au large, tout là-bas, lente s’est retirée, Et son sanglot d’amour dans l’air du soir se meurt. La mer fauve, la mer vierge, la mer sauvage, Au profond de son lit de nacre inviolé Redescend, pour dormir, loin, bien loin du rivage, Sous le seul regard pur du doux ciel étoilé. La mer aime le ciel : c’est pour mieux lui redire, À l’écart, en secret, son immense tourment, Que la fauve amoureuse, au large se retire, Dans son lit de corail, d’ambre et de diamant. Et la brise n’apporte à la terre jalouse, Qu’un souffle chuchoteur, vague, délicieux : L’âme des océans frémit comme une épouse Sous le chaste baiser des impassibles cieux.
La poésie s’éveille, Par des sentiments Qui naissent de la Profondeur de l’âme ; Quand l’homme Touche au divin, L’antre des muses Tant bien bien-aimés. La plume est un bien Maigre témoin qui Lui rend hommage. N’est-ce pas là La tristesse de notre Imperfection qui Jette un voile obscure Sur la beauté du Ciel ? Le poète a cette grâce De raviver ses couleurs, De toucher du bout Des doigts, ce Paradis Perdu et oublié !
Patrick Etienne
Le cœur d’un poète Est comme celui De n’importe qui ; Il bat tout simplement Plus vite ; aux rythmes Des mots, des vers. Ne me demandais pas Pourquoi ; il le fait !
L'Arbre...
Perdu au milieu de la ville
L'arbre tout seul, à quoi sert-il ?
Les parkings, c'est pour stationner,
Les camions pour embouteiller,
Les motos pour pétarader,
Les vélos pour se faufiler.
L'arbre tout seul, à quoi sert-il ?
Les télés, c'est pour regarder,
Les transistors pour écouter,
les murs pour la publicité,
les magasins pour acheter.
L'arbre tout seul, à quoi sert-il ?
Les maisons, c'est pour habiter
Les bétons pour embétonner
Les néons pour illuminer,
Les feux rouges pour traverser.
L'arbre tout seul, à quoi sert-il ?
Les ascenseurs, c'est pour grimper
Les présidents pour présider,
Les montres pour se dépêcher,
Les mercredi pour s'amuser.
L'arbre tout seul, à quoi sert-il ?
Il suffit de le demander
A l'oiseau qui chante à la cime.
(auteur : Jacques Charpentreau)
L’escalier du ciel.
Bientôt se sera mon tour
de prendre cet escalier
Je quitterai sans retour
comme un brave chevalier.
Demain semblable à hier
j’attendrai ce temps qui passe
ce temps qui me semble cher
pour oublier cette impasse.
Il viendra si tôt ce jour , ce jour
du dernier voyage
vers un milieu rempli d’amour
mon âme en sera bagage.
Seulement pour une nuit
sans que ce soit officiel
pourrais-je monter sans bruit
dans cet escalier du ciel ?
(Orpailleur)
À une amie
Va ! Le combat sera rude
L’amitié sera ton gilet pare-balles
Et aussi ton arme secrète
Elle est ta base de repli
Tu y reprendras des forces
Elle est inépuisable
Tu t’en nourriras
Tu boiras son vin
Pour chasser l’amertume
Elle sera présence
Dans le silence
De la solitude
Elle sera ton chant de guerre
Et s’il faut mourir
L’amitié mourra
Avec toi
Pour toi
Malices
L'Arbre...
Perdu au milieu de la ville
L'arbre tout seul, à quoi sert-il ?
Les parkings, c'est pour stationner,
Les camions pour embouteiller,
Les motos pour pétarader,
Les vélos pour se faufiler.
L'arbre tout seul, à quoi sert-il ?
Les télés, c'est pour regarder,
Les transistors pour écouter,
les murs pour la publicité,
les magasins pour acheter.
L'arbre tout seul, à quoi sert-il ?
Les maisons, c'est pour habiter
Les bétons pour embétonner
Les néons pour illuminer,
Les feux rouges pour traverser.
L'arbre tout seul, à quoi sert-il ?
Les ascenseurs, c'est pour grimper
Les présidents pour présider,
Les montres pour se dépêcher,
Les mercredi pour s'amuser.
L'arbre tout seul, à quoi sert-il ?
Il suffit de le demander
A l'oiseau qui chante à la cime.
Auteur...Jacques Charpentreau
CLIC...................Dans les remous de mon arbre from Portrait de Comédiens on Vimeo.
MITRA PRODUCTIONS présente en association avec PORTRAIT DE COMEDIENS un film de BRICE MOUSCOVALI & MANUEL SORROCHE « DANS LES REMOUS DE MON ARBRE»
Aurélien TOURTE – aurelien.tourte@gmail.com
Site : aurelientourte.book.fr/
Le capharnaüm
indispensable à mon cerveau
abrite un vespertilion
il s’active chaque soir
quand les lumières en veille
ne sont que lueurs incertaines
alors il s’envole dans les méandres
insondables de la nuit
pour y chasser psoques et termites
affairés à avaler
les phrases les mots et les lettres
qui s’égarent par ci par là
que je ne retrouverai jamais
dont je me demanderai toujours
s’ils ne disaient pas mieux que tout
ce que je suis incapable d’écrire
maintenant
(Malices)
Le gris de ses prunelles
Soudain dans la gare a éclaté
Ainsi qu’une merveille
Indifférente s’égarerait
Une sorte d’ivresse lumineuse
Dans l’atmosphère fluait
Fragrance capiteuse
On eût dit une légère clarté
Ce bref regard inattendu
Ne fut qu’éclair passager
C’est hasard si je le perçus
En clin d’œil s’est évaporé
Et la gare alors s’éteignit
Pressée d’atteindre les quais
Ignorant ce partage béni
La foule impassible s’étiolait
(Malices)
Il y avait une pomme
A la cime d'un pommier ;
Un grand coup de vent d'automne
La fit tomber sur le pré !
Pomme, pomme,
T'es-tu fait mal ?
J'ai le menton en marmelade
Le nez fendu
Et l'œil poché !
Elle tomba, quel dommage,
Sur un petit escargot
Qui s'en allait au village
Sa demeure sur le dos
A ! Stupide créature
Gémit l'animal cornu
T'as défoncé ma toiture
Et me voici faible et nu.
Dans la pomme à demi blette
L’escargot, comme un gros ver
Rongea, creusa sa chambrette
Afin d'y passer l'hiver.
Ah ! mange-moi, dit la pomme,
puisque c'est là mon destin ;
par testament je te nomme
héritier de mes pépins.
Tu les mettras dans la terre
Vers le mois de février,
Il en sortira, j’espère,
De jolis petits pommiers.
Charles Vildrac
En ce pays de rêve
le soleil parfois joue
avec les ombres des nuages clairs
les vents les ont dérobés
à l’écume des mers
occupées à ronger la falaise
à polir des grains de sable
pour créer les dunes
où ondoient les oyats
la pénéplaine y arrête
ses cortèges de haies
bruissantes de passereaux
ses entrelacs de ruisseaux
les collines alanguies
prennent le frais entre les bosquets
ou les hampes fleuries de houblonnières
les terrils inexploités
s’accordent aux monts
pour pointiller le paysage
où briques et tuiles
abritent des regards
accueillants et malicieux
lorsqu’il pluvine quelquefois
(Malices)
23/02/2018
Loin des grands rochers noirs que baise la marée,
La mer calme, la mer au murmure endormeur,
Au large, tout là-bas, lente s’est retirée,
Et son sanglot d’amour dans l’air du soir se meurt.
La mer fauve, la mer vierge, la mer sauvage,
Au profond de son lit de nacre inviolé
Redescend, pour dormir, loin, bien loin du rivage,
Sous le seul regard pur du doux ciel étoilé.
La mer aime le ciel : c’est pour mieux lui redire,
À l’écart, en secret, son immense tourment,
Que la fauve amoureuse, au large se retire,
Dans son lit de corail, d’ambre et de diamant.
Et la brise n’apporte à la terre jalouse,
Qu’un souffle chuchoteur, vague, délicieux :
L’âme des océans frémit comme une épouse
Sous le chaste baiser des impassibles cieux.
Nérée Beauchemin
La poésie s’exprime
La poésie s’éveille,
Par des sentiments
Qui naissent de la
Profondeur de l’âme ;
Quand l’homme
Touche au divin,
L’antre des muses
Tant bien bien-aimés.
La plume est un bien
Maigre témoin qui
Lui rend hommage.
N’est-ce pas là
La tristesse de notre
Imperfection qui
Jette un voile obscure
Sur la beauté du Ciel ?
Le poète a cette grâce
De raviver ses couleurs,
De toucher du bout
Des doigts, ce Paradis
Perdu et oublié !
Patrick Etienne
Le cœur d’un poète
Est comme celui
De n’importe qui ;
Il bat tout simplement
Plus vite ; aux rythmes
Des mots, des vers.
Ne me demandais pas
Pourquoi ; il le fait !
Patrick Etienne