Autrefois, le Grand Esprit veillait à ce que toutes ses créatures vivent dans un monde heureux. Nul ne connaissait la faim, la soif ou le froid. Tous vivaient en paix.
Ce bonheur dura des lunes et des lunes jusqu’à ce qu’un jour, l’une des bêtes, Rat musqué, fasse une étrange proposition. Rat musqué suggéra d’organiser un concours pour voir quel oiseau volait le plus vite et quel animal de la forêt courait le plus rapidement.
Les autres bêtes acceptèrent, voyant là une occasion de s’amuser.
Les oiseaux commencèrent. Chacun d’eux s’envola vers le ciel, sous les yeux attentifs de Faucon, qu’on avait nommé juge. Sans grande surprise, Aigle remporta la victoire.
Vint ensuite le tour des autres animaux. Plusieurs prirent place sur la ligne de départ : Cerf, Caribou, Loup, Lièvre, Élan et bien d’autres. Ours tenait le rôle du juge. Le signal du départ fut donné. Tous s’élancèrent dans le sentier traversant la forêt.
À la surprise générale, cette fois, le gagnant de la course fut … Lièvre ! Ce que les autres concurrents ne savaient pas, c’est que Lièvre gagna grâce à une ruse que Renard lui avait conseillée …
Grand joueur de tours s’il en est un, Renard avait suggéré aux autres lièvres de se placer partout le long du parcours.
Les lièvres se relayèrent tout au long de la course, et quand Cerf apparut au bout du sentier, s’approchant de la ligne d’arrivée, le dernier lièvre surgit sur le chemin et traversa la ligne d’arrivée en quelques bonds, pas même essoufflé.
Ours, qui n’avait pas une très bonne vue, ne remarqua pas que le lièvre vainqueur n’était pas celui qui avait pris place parmi les coureurs au départ. Il déclara donc Lièvre grand gagnant du concours !
Ce qui avait commencé comme un simple jeu n’était à présent plus drôle du tout…
Les esprits s’échauffèrent rapidement. Les animaux de la forêt protestaient, critiquaient. Cerf était vraiment furieux. Il s’éloigna du groupe sans tenter de dissimuler sa colère.
Ours, mécontent de l’attitude de son compagnon, voulut le rattraper et lui demander de s’expliquer. Mais, dans un brusque élan de rage, Cerf fonça sur lui, tête baissée.
Il frappa Ours de ses bois. Ours subit plusieurs blessures qui se mirent à saigner abondamment. Si Loup n’était pas intervenu, Ours serait peut-être mort, ce jour-là …
Pourchassé par Loup, Cerf s’enfuit rapidement dans la forêt. Mais le sang d’Ours s’était répandu sur ses bois, et tout au long de sa fuite, le sang s’éparpilla sur les feuilles des érables environnants, qui prirent une teinte rouge vif.
C’est depuis ce jour que Cerf perd ses bois quand les arbres perdent leurs feuilles. Il se retrouve sans défense devant Loup, puni d’avoir fait couler le sang sur la Terre.
C’est aussi depuis ce jour que les érables rougissent chaque automne avant que leurs feuilles tombent. Le Grand Esprit rappelle aux animaux et aux hommes la paix perdue.
Une Douce Folie...Isabelle Cassou... La femme a naturellement l’instant du Mystère.. (Chateaubriand)
Isabelle CASSOU Vit à...WISSOUS, France Né en... 1960 (57 ans)
Ma vie aujourd'hui... DescriptionCe serait amusant de reprendre contact avec ce qui semble n'être qu'un passé pas si lointain...
Profession...Chef d'entreprise
Situation Familiale...Célibataire...
Je me veux fraîche et innocente Dans une immaculée blancheur Je suis son indolente servante En toute sincérité et candeurJe suis tantôt sa douce muse, Ou tantôt une espiègle buse Je veux qu’il sente soudain ma ruse Qu’il sache que j’en use et j’en abuseJe suis parfois son esclave A loisir j’aime qu’il m’entrave Et me voilà telle une épave Echouée aux rives de son cœur braveJ’aime plus que tout être sienne Que fermement il me tienne Pendant que dans mes yeux il se baigne Et que soudain ses frayeurs s’éteignentJ’aimerais chanter sa gloire Etancher mon cœur en son abreuvoir Passer mes jours à y croire Bercer mes nuits en son prétoireJe me voudrais son égérie Moi qui admire son effigie Afin qu’à jamais l’on dise ci-gît Des amoureux à la folie, le logis.
Trois ondines, dit-on, habitaient le lac. Elles attirèrent un berger au fond des eaux. Son amie accepta pour le revoir d'offrir le bleu de ses yeux, sa jeunesse et de ne plus parler à son amoureux. Sorti de l'eau, le berger chercha partout sa bien-aimée qu'il ne pouvait reconnaître dans la vieille femme assise au bord du lac. Il chercha tout l'été puis revint au lac, entendit la vieille jouer sur une flûte de roseau l'air qu'ils aimaient. Il devina, la prit doucement dans ses bras, et les ondines, émues par sa fidélité lui rendirent sa jeunesse et sa beauté. Depuis les eaux du lac sont de nouveau ternes et il n'a plus de bleu que le nom. Masevaux
Enfant du voyage ton lit c'est la mer Ton toit les nuages Eté comme hiver Ta maison c'est l'océan Tes amis sont les étoiles Tu n'as qu'une fleur au cœur Et c'est la rose des vents Ton amour est un bateau Qui te berce dans ses voiles Mais n'oublie pas pour autant Que l'on t'attend
Enfant du voyage Ton cœur s'est offert Au vent, aux nuages Là-bas sur la mer Mais tu sais que dans un port Tremblant à chaque sirène Une fille aux cheveux d'or Perdue dans le vent nord Une fille aux cheveux d'or Compte les jours et les semaines Et te garde son amour Pour ton retour
Ce commentaire a été modifié le 23/05/2018 à 14:06
Amie ... par-delà la frontière J'entends ce doux violon Vibrant jusqu'à ma chaumière Portant ses notes à l'unisson.
Ton écriture devient ballet ... Ta plume écrit en arpèges ... Sa lecture passe par l'archet Jouant la mélodie des solfèges.
Ton grand coeur écrit ce livre Jacqueline, sans jamais s'arrêter, Sans perdre haleine, tu es ivre De tes mots ... du verbe Aimer.
Tu as tant et tant de choses à me dire ... Que ton livre d'or n'est pas assez grand Pour recevoir tout ce que tu as à écrire En dialecte Acadien ou patois Normand.
Grande pour moi ..., est ta tendresse ... Dans un même élan, nos deux coeurs Vibrent et nous portent jusqu'à l'ivresse Par la richesse de tes mots salvateurs.
Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ; Ainsi qu’une beauté, sur de nombreux coussins, Qui d’une main distraite et légère caresse Avant de s’endormir le contour de ses seins, Sur le dos satiné des molles avalanches, Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons, Et promène ses yeux sur les visions blanches Qui montent dans l’azur comme des floraisons. Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive, Elle laisse filer une larme furtive, Un poète pieux, ennemi du sommeil, Dans le creux de sa main prend cette larme pâle, Aux reflets irisés comme un fragment d’opale, Et la met dans son cœur loin des yeux du soleil.
LA LÉGENDE DE LA FÉE MORGANE La Légende de la Fée Morgane ...
Soeur ou demi-soeur du roi Arthur, Morgane est un personnage complexe que l'on retrouve dans la littérature et les légendes de Grande- Bretagne, d'Italie et de France.
Qu'elle choisisse d'apparaître sous les traits d'une déesse, d'une sorcière, d'une harpie, d'une guérisseuse ou d'une fée, sa forte personnalité et ses talents surnaturels en font une figure "incontournable" de l'univers magique.
Morgane fait ses débuts dans le cycle arthurien au XIIIème siècle, lorsque Geoffroy de Monmouth évoque une certaine " Morgan le Fay" (la fée), femme belle et instruite, dotée de pouvoirs de guérison, sachant en outre voler et changer d'apparence.
Elle vit avec ses huit soeurs sur l'île d'Avalon. Lorsque Arthur est blessé au cours de son ultime bataille, Morgane le transporte dans son île, le couche sur un lit d'or et lui rend la santé.
Dans des récits ultérieurs, on raconte que c'est Merlin qui lui aurait enseigné tout ce qu'elle sait.
A la fin du Moyen-Age, lorsque la sorcellerie devint hautement suspecte en Europe, une femme puissante aux nombreux pouvoirs de magicienne ne pouvait qu'attirer sur elle le soupçon, même si elle n'opérait que dans la fiction.
Il en résultat de nouvelles variantes de la légende arthurienne, qui présentaient de la fée Morgane un portrait beaucoup moins flatteur.
Dans "la mort d'Arthur" de Sir Thomas Malory, Morgane est devenue un personnage profondément malfaisant, qui utilise ses pouvoirs pour détruire son frère, la reine et sa cour.
Sachant Arthur vulnérable sans son épée magique Excalibur, elle la lui vole et la remet à l'ennemi juré du roi, dans l'espoir qu'il s'en servira pour le tuer.
Une autre fois, Morgane donne à son frère, qui ne se doute de rien, une cape enchantée en gage de paix. Au moment de s'en couvrir, il évite de justesse d'être réduit en cendres. Prise en chasse par les hommes d'Arthur, Morgane leur échappe en se transformant en pierre.
Au-delà de l'imagerie arthurienne, Morgane apparaît dans le folklore irlandais comme une fée malveillante aimant faire peur aux humains et, dans le folklore écossais, comme la maîtresse d'un château habité par une bande de créatures maléfiques.
Dans le poème épique italien Orlando furioso, Morgane est une enchanteresse vivant au fond d'un lac et distribuant des trésors à ceux qu'elle apprécie.
Elle est également apparentée aux Morganes - des sirènes dont on dit qu'elles vivent au large des côtés françaises.
Conformes à la double image de Morgane, il n'est pas étonnant que, au fil de certains récits.Ces sirènes entraînent les marins vers une mort effroyable, alors que dans d'autres, elles les conduisent à un sublime paradis sous-marin.
Ça fait longtemps déjà qu’on ne dort plus ensemble, Les plaisirs de la chair ont quitté notre lit, Mais plus le temps s’écoule et plus on se ressemble, Si ta santé fléchit c’est mon cœur qui frémit.
Nous avons fait tous deux un merveilleux voyage, Sans avions ni bateaux et sans aller bien loin, Mais que de souvenirs emplissent nos bagages, Beaucoup furent heureux et d’autres un peu moins.
La vie nous a porté d’un océan à l’autre, Et les cieux étaient bleus ou parfois ombragés, Mais le vent de l’amour rapprochait l’un de l’autre, Et nos petits chagrins n’étaient pas prolongés. Bien sûr avec le temps j’ai pris des tempes grises, Mon pas s’est fait plus lent au rythme de ton pas, Oui mais je sais toujours raconter les bêtises Qui provoquent ton rire et te poussent vers moi.
Tu es malgré les ans restée tellement belle, Les rides sous tes yeux soulignent ton regard, Et dans son rouge écrin ton sourire étincelle, Tout comme au premier jour dans ce matin blafard. Nous sommes là pourtant ta main tenant la mienne, Tremblants à la pensée de nous quitter un jour, Profitons de nous deux avant que ce jour vienne, Une vie c’est trop court pour qui s’aime d’amour.
La légende des érables rouges ...
Autrefois, le Grand Esprit veillait à ce que toutes ses créatures vivent dans un
monde heureux. Nul ne connaissait la faim, la soif ou le froid. Tous
vivaient en paix.
Ce bonheur dura des lunes et des lunes jusqu’à ce qu’un jour, l’une des
bêtes, Rat musqué, fasse une étrange proposition. Rat musqué suggéra
d’organiser un concours pour voir quel oiseau volait le plus vite et
quel animal de la forêt courait le plus rapidement.
Les autres bêtes acceptèrent, voyant là une occasion de s’amuser.
Les oiseaux commencèrent. Chacun d’eux s’envola vers le ciel, sous les yeux
attentifs de Faucon, qu’on avait nommé juge. Sans grande surprise,
Aigle remporta la victoire.
Vint ensuite le tour des autres animaux. Plusieurs prirent place sur la
ligne de départ : Cerf, Caribou, Loup, Lièvre, Élan et bien d’autres.
Ours tenait le rôle du juge. Le signal du départ fut donné. Tous
s’élancèrent dans le sentier traversant la forêt.
À la surprise générale, cette fois, le gagnant de la course fut …
Lièvre ! Ce que les autres concurrents ne savaient pas, c’est que
Lièvre gagna grâce à une ruse que Renard lui avait conseillée …
Grand joueur de tours s’il en est un, Renard avait suggéré aux autres lièvres de se placer partout le long du parcours.
Les lièvres se relayèrent tout au long de la course, et quand Cerf apparut
au bout du sentier, s’approchant de la ligne d’arrivée, le dernier
lièvre surgit sur le chemin et traversa la ligne d’arrivée en quelques
bonds, pas même essoufflé.
Ours, qui n’avait pas une très bonne vue, ne remarqua pas que le lièvre
vainqueur n’était pas celui qui avait pris place parmi les coureurs au
départ. Il déclara donc Lièvre grand gagnant du concours !
Ce qui avait commencé comme un simple jeu n’était à présent plus drôle du tout…
Les esprits s’échauffèrent rapidement. Les animaux de la forêt
protestaient, critiquaient. Cerf était vraiment furieux. Il s’éloigna du
groupe sans tenter de dissimuler sa colère.
Ours, mécontent de l’attitude de son compagnon, voulut le rattraper et lui
demander de s’expliquer. Mais, dans un brusque élan de rage, Cerf fonça
sur lui, tête baissée.
Il frappa Ours de ses bois. Ours subit plusieurs blessures qui se mirent à
saigner abondamment. Si Loup n’était pas intervenu, Ours serait
peut-être mort, ce jour-là …
Pourchassé par Loup, Cerf s’enfuit rapidement dans la forêt. Mais le sang d’Ours
s’était répandu sur ses bois, et tout au long de sa fuite, le sang
s’éparpilla sur les feuilles des érables environnants, qui prirent une
teinte rouge vif.
C’est depuis ce jour que Cerf perd ses bois quand les arbres perdent leurs
feuilles. Il se retrouve sans défense devant Loup, puni d’avoir fait
couler le sang sur la Terre.
C’est aussi depuis ce jour que les érables rougissent chaque automne avant
que leurs feuilles tombent. Le Grand Esprit rappelle aux animaux et aux
hommes la paix perdue.
La femme a naturellement l’instant du Mystère..
(Chateaubriand)
Isabelle CASSOU
Vit à...WISSOUS, France
Né en...
1960 (57 ans)
Ma vie aujourd'hui...
Description Ce serait amusant de reprendre contact avec ce qui semble n'être qu'un passé pas si lointain...
Profession...Chef d'entreprise
Situation Familiale...Célibataire...
Je me veux fraîche et innocente
Dans une immaculée blancheur
Je suis son indolente servante
En toute sincérité et candeur Je suis tantôt sa douce muse,
Ou tantôt une espiègle buse
Je veux qu’il sente soudain ma ruse
Qu’il sache que j’en use et j’en abuse Je suis parfois son esclave
A loisir j’aime qu’il m’entrave
Et me voilà telle une épave
Echouée aux rives de son cœur brave J’aime plus que tout être sienne
Que fermement il me tienne
Pendant que dans mes yeux il se baigne
Et que soudain ses frayeurs s’éteignent J’aimerais chanter sa gloire
Etancher mon cœur en son abreuvoir
Passer mes jours à y croire
Bercer mes nuits en son prétoire Je me voudrais son égérie
Moi qui admire son effigie
Afin qu’à jamais l’on dise ci-gît
Des amoureux à la folie, le logis.
Isabelle CASSOU
Cette tendresse qui vogue en brouillard bleu sur un miroir éteint et se perd
dans un reflet d’or perdu transpercé d’une crête arborée sombre
Cette tendresse qui flotte entre les airs diaprés du vent effacé par la
lumière fébrile où naissent les montagnes émergeant de l’aube du monde
Cette tendresse qui caresse les cimes désertes égarées parmi les récifs
carmins où se heurtent les ciels perdus dans leur propre immensité
Cette tendresse qui rudoie les arêtes aigües surgissant de nuées improbables
et froides dans la splendeur ignorée du soir au bord d’un lac
Cette tendresse éclatera lorsqu’elle aura cru et débordé à la tiédeur de tes
entrailles pour envahir ton cœur qui n’y croyait plus
(Malices)
22/05/2018
© Lumoid
SOURIRE !
Les lèvres s'étirent
Sourire !
Il s'agrandit
Plaisir !
Et vous fondez conquis
Dans un silence désir !
Deux petits creux
Secret de jeunesse !
Signe d'un chanceux
D'une beauté tendresse !
Qui a sous ses miroirs
Une belle histoire !
Se laissant pénétrer du regard
Sous les formes éternelles du hasard !
Avec la volonté d'aimer
De caresser l'être de bonté !
Sous l'empreinte délicatesse
Du doigt de Dieu !
@ Copyright Onoma Gaïa
Trois ondines, dit-on, habitaient le lac. Elles attirèrent un berger au fond
des eaux. Son amie accepta pour le revoir d'offrir le bleu de ses yeux,
sa jeunesse et de ne plus parler à son amoureux. Sorti de l'eau, le
berger chercha partout sa bien-aimée qu'il ne pouvait reconnaître dans
la vieille femme assise au bord du lac. Il chercha tout l'été puis
revint au lac, entendit la vieille jouer sur une flûte de roseau l'air
qu'ils aimaient. Il devina, la prit doucement dans ses bras, et les
ondines, émues par sa fidélité lui rendirent sa jeunesse et sa beauté.
Depuis les eaux du lac sont de nouveau ternes et il n'a plus de bleu que
le nom. Masevaux
Le lac bleu
Enfant du voyage
ton lit c'est la mer
Ton toit les nuages
Eté comme hiver
Ta maison c'est l'océan
Tes amis sont les étoiles
Tu n'as qu'une fleur au cœur
Et c'est la rose des vents
Ton amour est un bateau
Qui te berce dans ses voiles
Mais n'oublie pas pour autant
Que l'on t'attend
Enfant du voyage
Ton cœur s'est offert
Au vent, aux nuages
Là-bas sur la mer
Mais tu sais que dans un port
Tremblant à chaque sirène
Une fille aux cheveux d'or
Perdue dans le vent nord
Une fille aux cheveux d'or
Compte les jours et les semaines
Et te garde son amour
Pour ton retour
" Amie à Amie "
Amie ... par-delà la frontière
J'entends ce doux violon
Vibrant jusqu'à ma chaumière
Portant ses notes à l'unisson.
Ton écriture devient ballet ...
Ta plume écrit en arpèges ...
Sa lecture passe par l'archet
Jouant la mélodie des solfèges.
Ton grand coeur écrit ce livre
Jacqueline, sans jamais s'arrêter,
Sans perdre haleine, tu es ivre
De tes mots ... du verbe Aimer.
Tu as tant et tant de choses à me dire ...
Que ton livre d'or n'est pas assez grand
Pour recevoir tout ce que tu as à écrire
En dialecte Acadien ou patois Normand.
Grande pour moi ..., est ta tendresse ...
Dans un même élan, nos deux coeurs
Vibrent et nous portent jusqu'à l'ivresse
Par la richesse de tes mots salvateurs.
Ecrit le 06 Juin 2014
par MARYLAURFABI
Maryvonne.
Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;
Ainsi qu’une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d’une main distraite et légère caresse
Avant de s’endormir le contour de ses seins,
Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l’azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,
Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d’opale,
Et la met dans son cœur loin des yeux du soleil.
Charles Baudelaire
La Légende de la Fée Morgane ...
Soeur ou demi-soeur du roi Arthur, Morgane est un personnage complexe que
l'on retrouve dans la littérature et les légendes de Grande- Bretagne,
d'Italie et de France.
Qu'elle choisisse d'apparaître sous les
traits d'une déesse, d'une sorcière, d'une harpie, d'une guérisseuse ou
d'une fée, sa forte personnalité et ses talents surnaturels en font une
figure "incontournable" de l'univers magique.
Morgane fait ses débuts dans le cycle
arthurien au XIIIème siècle, lorsque Geoffroy de Monmouth évoque une
certaine " Morgan le Fay" (la fée), femme belle et instruite, dotée de
pouvoirs de guérison, sachant en outre voler et changer d'apparence.
Elle vit avec ses huit soeurs sur l'île d'Avalon. Lorsque Arthur est blessé
au cours de son ultime bataille, Morgane le transporte dans son île, le
couche sur un lit d'or et lui rend la santé.
Dans des récits ultérieurs, on raconte que c'est
Merlin qui lui aurait enseigné tout ce qu'elle sait.
A la fin du Moyen-Age, lorsque la
sorcellerie devint hautement suspecte en Europe, une femme puissante aux
nombreux pouvoirs de magicienne ne pouvait qu'attirer sur elle le
soupçon, même si elle n'opérait que dans la fiction.
Il en résultat de nouvelles variantes de la
légende arthurienne, qui présentaient de la fée Morgane un portrait
beaucoup moins flatteur.
Dans "la mort d'Arthur" de Sir Thomas
Malory, Morgane est devenue un personnage profondément malfaisant, qui
utilise ses pouvoirs pour détruire son frère, la reine et sa cour.
Sachant Arthur vulnérable sans son épée magique
Excalibur, elle la lui vole et la remet à l'ennemi juré du roi, dans
l'espoir qu'il s'en servira pour le tuer.
Une autre fois, Morgane donne à son frère, qui
ne se doute de rien, une cape enchantée en gage de paix. Au moment de
s'en couvrir, il évite de justesse d'être réduit en cendres. Prise en
chasse par les hommes d'Arthur, Morgane leur échappe en se transformant
en pierre.
Au-delà de l'imagerie arthurienne, Morgane
apparaît dans le folklore irlandais comme une fée malveillante aimant
faire peur aux humains et, dans le folklore écossais, comme la maîtresse
d'un château habité par une bande de créatures maléfiques.
Dans le poème épique italien Orlando furioso,
Morgane est une enchanteresse vivant au fond d'un lac et distribuant des
trésors à ceux qu'elle apprécie.
Elle est également apparentée aux Morganes - des
sirènes dont on dit qu'elles vivent au large des côtés françaises.
Conformes à la double image de Morgane, il n'est pas
étonnant que, au fil de certains récits.Ces sirènes entraînent les marins vers une mort effroyable, alors que dans
d'autres, elles les conduisent à un sublime paradis sous-marin.
Ça fait longtemps déjà qu’on ne dort plus ensemble,
Les plaisirs de la chair ont quitté notre lit,
Mais plus le temps s’écoule et plus on se ressemble,
Si ta santé fléchit c’est mon cœur qui frémit.
Nous avons fait tous deux un merveilleux voyage,
Sans avions ni bateaux et sans aller bien loin,
Mais que de souvenirs emplissent nos bagages,
Beaucoup furent heureux et d’autres un peu moins.
La vie nous a porté d’un océan à l’autre,
Et les cieux étaient bleus ou parfois ombragés,
Mais le vent de l’amour rapprochait l’un de l’autre,
Et nos petits chagrins n’étaient pas prolongés.
Bien sûr avec le temps j’ai pris des tempes grises,
Mon pas s’est fait plus lent au rythme de ton pas,
Oui mais je sais toujours raconter les bêtises
Qui provoquent ton rire et te poussent vers moi.
Tu es malgré les ans restée tellement belle,
Les rides sous tes yeux soulignent ton regard,
Et dans son rouge écrin ton sourire étincelle,
Tout comme au premier jour dans ce matin blafard.
Nous sommes là pourtant ta main tenant la mienne,
Tremblants à la pensée de nous quitter un jour,
Profitons de nous deux avant que ce jour vienne,
Une vie c’est trop court pour qui s’aime d’amour.
René Demonget
-Tous-Droits-Réservés-
CLIC..........................La chanson des vieux amants from Roberto Guerra on Vimeo.