A si j'avais du temps pour écrire d'avantage Je n’arrêterais jamais le rouage des heures J'étalerais de ma plume comme la vague son écume Comme la mer qui dépose ses coquillages Pour en faire le tableau de toute mon âme
Et en ce bel ouvrage je donnerais du cœur Si bien que les anges en deviendraient lecteurs Sur les sommets j'incanterais les Dieux J'éditerais par la pensé pour les faire voyager Il y aurait des écrits par milliers investis
En suspensions dans l'air envahit De moi de mon esprit une lumière Au vent du printemps il viendrait fleurir Le jardin des étoiles de la voie lactée Imaginaire caractère police antique
Les Loups Nous n'avions pour eux aucune haine. Ils faisaient métier de loups Comme nous faisions métier d'hommes. Ils étaient créatures de Dieu. Comme nous. Ils étaient nés prédateurs. Comme l'homme. Mais ils étaient restés prédateurs, Alors que l'homme était devenu destructeur. Paul-Emile Victor.
Tu es mon papa, ma vie Mon exemple, mon ami Quand je suis loin de toi Je me sens si seule Je me sens désempérée Ma consolation en entrant chez moi Comme toujours tu m'attends Comme tu es gentil , mon petit papa chéri Et dans un mouvement de tendresse Tu me prends dans tes bras Et moi je te dis tout l'amour que j'ai pour toi Que serais-je sans toi papa Tu as toujours été là pour moi Que j'ai de la chance d'avoir un papa comme toi Un papa toujours présent Un papa toujours consolant Dans les bons et mauvais moments Toi mon papa, mon ami Je tiens à te dire un gros merci D'être un jour entré dans ma vie Merci pour tout ce que tu me permets de vivre Moi je te dis, que je t'aime pour la vie Merci à toi, mon petit papa chéri De m'aimer , comme je suis Ton enfant qui t'aime Bonne fête des pères
POÊME DE GEORGES SAND La nature est tout ce que l’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime, Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit, Tout ce que l’on sent en soi-même, Elle est belle pour qui la voit, Elle est bonne à celui qui l’aime, Elle est juste quand on y croit, Et qu’on la respecte en soi-même. Regarde le ciel, il te voit, Embrasse la terre elle t’aime, La vérité c’est ce qu’on croit, En la nature , c’est toi-même !
CET ÉTRANGE QUI À CHANGER NOS VIES Cet étranger qui a changé nos vies ... Quelques années avant ma naissance, mon père connut un étranger récemment arrivé dans notre village. Depuis le début, mon père fut subjugué par ce personnage, si bien que nous en arrivâmes à l’inviter à demeurer chez nous. L’étranger accepta, et depuis lors il fit partie de la famille. Moi je grandissais, je n’ai jamais demandé d’où il venait, tout me paraissait évident. Mes parents étaient enseignants : ma maman m’apprit ce qu'était le bien et ce qu'était le mal, et mon père m’apprit l’obéissance. Mais l’étranger était un vrai conteur, un véritable enjôleur. Il nous maintenait pendant des heures fascinés par ses histoires mystérieuses ou rigolotes. Il avait la réponse à tout ce qui concernait la politique, l’histoire ou les sciences. Il connaissait tout du passé, du présent, il aurait presque pu parler de l'avenir ! Il fit même assister ma famille à une partie de football pour la première fois. Il me faisait rire, et il me faisait pleurer. L’étranger n’arrêtait jamais de parler, mais ça ne dérangeait pas ma Maman. Parfois elle se levait, sans prévenir, pendant que nous continuions à boire les paroles de l'étranger. Je pense qu’en réalité, elle était partie à la cuisine pour avoir un peu de tranquillité. (Maintenant je me demande si elle n’espérait pas avec impatience qu’il s’en aille.) Mon père avait ses convictions morales, mais l’étranger ne semblait en tenir aucun compte. Les blasphèmes, les mauvaises paroles, par exemple, personne chez nous, ni voisins, ni amis, ne s’y serait permis. Ce n’était pas le cas de l’étranger, qui se permettait tout, offusquant mon père et faisant rougir ma maman. Mon père nous avait totalement interdit l’alcool. Lui, l’étranger il nous incitait à en boire souvent. Il nous affirmait que les cigarettes étaient fraîches et inoffensives, et que pipes et cigares faisaient distingué. Il parlait librement (peut-être trop) du sexe. Ses commentaires étaient suggestifs, souvent vulgaires et dévergondés. Maintenant je sais que mes relations ont été grandement influencées par cet étranger pendant mon adolescence. Nous le critiquions, mais il ne faisait aucun cas de la présence de mes parents. Malgré cela, il était toujours là ! Cinquante ans sont passés depuis notre départ du foyer paternel. Et depuis lors beaucoup de choses ont changé : nous n’avons plus cette fascination. Il n’empêche que, si vous pouviez pénétrer chez mes parents,vous les retrouveriez quand même dans un coin, attendant que quelqu’un vienne écouter ses parlotes ou lui consacrer son temps libre.... Voulez-vous connaître son nom ? Nous, nous l’appelons ... ... Téléviseur !
Pire... Maintenant, il a une épouse qui s’appelle Ordinateur !
Ils ont eu un fils qui s’appelle Portable ! Une nièce qui s'appelle Tablette ! Et un neveu pire que tous ! C’est le Smart Phone !
Depuis l'invasion de cette famille d'étrangers, qui prennent toute la place ...Nous oublions trop souvent de nous parler !!!
L'être de rosée Voilé de sa lumière Sommeillait apaisé D'une joie éphémère... L'être de rosée L'esprit vaporeux Se mourrait en filet d'eau Dans un fracas fluide de bulles Faisant encore le beau Sous l'éclat amoureux De flammes mouillées irisées En gouttes tatoueés sur ma peau Tout en liberté de cadeau D'une farandole funambule D'éclairs d'étoiles déchirées Aux imprimés de senteurs évaporées...
La légende raconte qu’un géant irlandais du nom de Finn MacCool voulait se battre contre Benandonner, un géant habitant l’Écosse. Mais aucun bateau n’était assez grand pour les transporter l’un et l’autre. D’après la légende, Finn MacCool mit fin au dilemme en construisant... À l’aide de colonnes de pierre, une chaussée reliant les deux pays. Benandonner releva le défi et emprunta cette chaussée pour traverser la mer jusqu’en Irlande. Il était plus grand et plus fort que Finn MacCool. A peine la femme de Finn MacCool s’en aperçut qu’elle décida de ruser et de déguiser son géant de mari en bébé. Quand Benandonner arriva à leur maison et vit le « bébé », il prit peur. Il se dit que si l’enfant était de cette taille, il préférait ne pas rencontrer le père. Il regagna l’Écosse et pour être sûr que Finn MacCool ne pourrait pas le suivre, il détruisit la chaussée derrière lui. En Irlande, il ne reste donc de cette chaussée que les pierres qui construisent aujourd’hui la Chaussée des Géants. Depuis plus de trois cents ans, cette histoire amusante est racontée aux enfants irlandais afin d’expliquer l’origine de la Chaussée des Géants. Guide Irlande.com > Sites touristiques > Irlande du Nord > Comté d'Antrim >
La Chaussée des Géants (en anglais : Giant's Causeway ; en irlandais : Clochán na bhFómharach, ce qui signifie « Le petit tas de pierre des Fomoires ») est une formation volcanique située sur la côte d'Irlande du Nord. Située à 3 km au nord de la ville de Bushmills. Dans le Comté d'Antrim, à l'extrémité septentrionale du plateau d'Antrim, elle se caractérise par environ 40 000 colonnes hexagonales verticales juxtaposées (colonnes ou orgues basaltiques). L'ensemble, érodé par l'action de la mer, évoque un pavage qui débute de la base de la falaise et disparait dans la mer. Les colonnes sont visibles sur l'estran mais aussi dans la falaise haute de 28 mètres, qui constitue labordure du plateau d'Antrim. Le site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1986. Classé réserve naturelle nationale en 1987 par le Département de l'Environnement d'Irlande du Nord, le site et sa côte ont également intégré le réseau Area of Outstanding Natural Beauty en 1989. Le site appartient et est entretenu par le National Trust Catégorie. Licence YouTube standard
Dans le train dans le train Il y a de drôles de choses Il y a de drôles de gens Il y a ceux qui s'observent Ceux qui ont l'air absent Et moi je les regarde J'imagine leur vie Je définis leur âge Leur caractère aussi Ont-ils quelques bagages Et qu'y-a-t'il dedans Y-a des enfants qui jouent Y-a des enfants qui rient Ou mangent des bonbons Les vieux avec leur rides Sont si attendrissants J'entends la mélopée Du train si monotone Qui traverse les champs Les forêts les montagnes Et le ciel qui les suit Les couleurs se mélangent Du bleu du vert de l'ocre Changeant au gré du temps Qu'il fait dans chaque ailleurs Dans l'air et dans l'espace Comme dans un long film Défilant dans ma tête Tant d'images vivantes Me vont tout droit au coeur Chère nature immense Si belle et envoûtante Qui toujours me fascine Et qui jamais ne meurt A la fin du voyage Mon rêve prendra fin Alors repartira Mon train-train quotidien Bonjour les souvenirs Les pensées nostalgiques D'adieux faits sur un quai De tant de bras tendus De ces regards croisés Dans le train dans le train Pour se perdre à jamais
@copyright Marie-Hélène Illustration Google Dessin "Albert Dubout "
Ma poesie crop circles
A si j'avais du temps pour écrire d'avantage
Je n’arrêterais jamais le rouage des heures
J'étalerais de ma plume comme la vague son écume
Comme la mer qui dépose ses coquillages
Pour en faire le tableau de toute mon âme
Et en ce bel ouvrage je donnerais du cœur
Si bien que les anges en deviendraient lecteurs
Sur les sommets j'incanterais les Dieux
J'éditerais par la pensé pour les faire voyager
Il y aurait des écrits par milliers investis
En suspensions dans l'air envahit
De moi de mon esprit une lumière
Au vent du printemps il viendrait fleurir
Le jardin des étoiles de la voie lactée
Imaginaire caractère police antique
didicool
Les Loups
Nous n'avions pour eux aucune haine.
Ils faisaient métier de loups
Comme nous faisions métier d'hommes.
Ils étaient créatures de Dieu.
Comme nous.
Ils étaient nés prédateurs.
Comme l'homme.
Mais ils étaient restés prédateurs,
Alors que l'homme était devenu destructeur.
Paul-Emile Victor.
MON PAPA À MOI
Tu es mon papa, ma vie
Mon exemple, mon ami
Quand je suis loin de toi
Je me sens si seule
Je me sens désempérée
Ma consolation en entrant chez moi
Comme toujours tu m'attends
Comme tu es gentil , mon petit papa chéri
Et dans un mouvement de tendresse
Tu me prends dans tes bras
Et moi je te dis tout l'amour que j'ai pour toi
Que serais-je sans toi papa
Tu as toujours été là pour moi
Que j'ai de la chance d'avoir un papa comme toi
Un papa toujours présent
Un papa toujours consolant
Dans les bons et mauvais moments
Toi mon papa, mon ami
Je tiens à te dire un gros merci
D'être un jour entré dans ma vie
Merci pour tout ce que tu me permets de vivre
Moi je te dis, que je t'aime pour la vie
Merci à toi, mon petit papa chéri
De m'aimer , comme je suis
Ton enfant qui t'aime
Bonne fête des pères
@copyright Théma
Douce Pluie
Une légère bruine
Caresse mon visage
Je lui offre avec délice
L'eau glisse et s'en empare
Délicatement
Comme un geste d’amour
Sensation de bien-être
Douce et rafraîchissante
Très délicate ondée
Coulant sur ma peau
Marcher le nez en l'air
Et s'imprégner
De l'odeur de la terre
Quelle douceur
Je t'aime douce pluie
Fraîcheur bénie
Coule encore sur mon visage.
La nature est tout ce que l’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime,
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même,
Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit,
Et qu’on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre elle t’aime,
La vérité c’est ce qu’on croit,
En la nature , c’est toi-même !
Cet étranger qui a changé nos vies ...
Quelques années avant ma naissance, mon père connut un étranger récemment arrivé dans notre village.
Depuis le début, mon père fut subjugué par ce personnage, si bien que nous en arrivâmes à l’inviter à demeurer chez nous.
L’étranger accepta, et depuis lors il fit partie de la famille.
Moi je grandissais, je n’ai jamais demandé d’où il venait, tout me paraissait évident.
Mes parents étaient enseignants : ma maman m’apprit ce qu'était le bien et
ce qu'était le mal, et mon père m’apprit l’obéissance.
Mais l’étranger était un vrai conteur, un véritable enjôleur.
Il nous maintenait pendant des heures fascinés par ses histoires mystérieuses ou rigolotes.
Il avait la réponse à tout ce qui concernait la politique, l’histoire ou les sciences.
Il connaissait tout du passé, du présent, il aurait presque pu parler de l'avenir !
Il fit même assister ma famille à une partie de football pour la première fois.
Il me faisait rire, et il me faisait pleurer.
L’étranger n’arrêtait jamais de parler, mais ça ne dérangeait pas ma Maman.
Parfois elle se levait, sans prévenir, pendant que nous continuions à boire les paroles de l'étranger.
Je pense qu’en réalité, elle était partie à la cuisine pour avoir un peu de tranquillité.
(Maintenant je me demande si elle n’espérait pas avec impatience qu’il s’en aille.)
Mon père avait ses convictions morales, mais l’étranger ne semblait en tenir aucun compte.
Les blasphèmes, les mauvaises paroles, par exemple, personne chez nous, ni voisins, ni amis, ne s’y serait permis.
Ce n’était pas le cas de l’étranger, qui se permettait tout, offusquant mon père et faisant rougir ma maman.
Mon père nous avait totalement interdit l’alcool.
Lui, l’étranger il nous incitait à en boire souvent.
Il nous affirmait que les cigarettes étaient fraîches et inoffensives, et que pipes et cigares faisaient distingué.
Il parlait librement (peut-être trop) du sexe.
Ses commentaires étaient suggestifs, souvent vulgaires et dévergondés.
Maintenant je sais que mes relations ont été grandement influencées par cet étranger pendant mon adolescence.
Nous le critiquions, mais il ne faisait aucun cas de la présence de mes parents. Malgré cela, il était toujours là !
Cinquante ans sont passés depuis notre départ du foyer paternel.
Et depuis lors beaucoup de choses ont changé : nous n’avons plus cette fascination.
Il n’empêche que, si vous pouviez pénétrer chez mes parents,vous les
retrouveriez quand même dans un coin, attendant que quelqu’un vienne
écouter ses parlotes ou lui consacrer son temps libre....
Voulez-vous connaître son nom ?
Nous, nous l’appelons ... ... Téléviseur !
Pire...
Maintenant, il a une épouse qui s’appelle Ordinateur !
Ils ont eu un fils qui s’appelle Portable !
Une nièce qui s'appelle Tablette !
Et un neveu pire que tous ! C’est le Smart Phone !
Depuis l'invasion de cette famille d'étrangers, qui prennent toute la place ...Nous oublions trop souvent de nous parler !!!
L'ÊTRE DE ROSEE.
L'être de rosée
Voilé de sa lumière
Sommeillait apaisé
D'une joie éphémère...
L'être de rosée
L'esprit vaporeux
Se mourrait en filet d'eau
Dans un fracas fluide de bulles
Faisant encore le beau
Sous l'éclat amoureux
De flammes mouillées irisées
En gouttes tatoueés sur ma peau
Tout en liberté de cadeau
D'une farandole funambule
D'éclairs d'étoiles déchirées
Aux imprimés de senteurs évaporées...
@ Copyright Onoma Gaïa
La Bataille De 2 Géants… À L’origine De La Chaussée Des Géants...
Source : Chaussée des Géants © Guide Irlande.com
La légende raconte qu’un géant irlandais du nom de Finn MacCool voulait se battre contre Benandonner, un géant habitant l’Écosse.
Mais aucun bateau n’était assez grand pour les transporter l’un et l’autre.
D’après la légende, Finn MacCool mit fin au dilemme en construisant... À l’aide de colonnes de pierre, une chaussée reliant les deux pays.
Benandonner releva le défi et emprunta cette chaussée pour traverser la mer jusqu’en Irlande. Il était plus grand et plus fort que Finn MacCool. A peine la femme de Finn MacCool s’en aperçut qu’elle décida de ruser et de déguiser son géant de mari en bébé.
Quand Benandonner arriva à leur maison et vit le « bébé », il prit peur. Il se dit que si l’enfant était de cette taille, il préférait ne pas rencontrer le père.
Il regagna l’Écosse et pour être sûr que Finn MacCool ne pourrait pas le suivre, il détruisit la chaussée derrière lui.
En Irlande, il ne reste donc de cette chaussée que les pierres qui construisent aujourd’hui la Chaussée des Géants.
Depuis plus de trois cents ans, cette histoire amusante est racontée aux enfants irlandais afin d’expliquer l’origine de la Chaussée des Géants.
Guide Irlande.com > Sites touristiques > Irlande du Nord
> Comté d'Antrim >
La Chaussée des Géants (en anglais : Giant's Causeway ; en irlandais : Clochán na bhFómharach, ce qui signifie « Le petit tas de pierre des Fomoires ») est une formation volcanique située sur la côte d'Irlande du Nord. Située à 3 km au nord de la ville de Bushmills. Dans le Comté d'Antrim, à l'extrémité septentrionale du plateau d'Antrim, elle se caractérise par environ 40 000 colonnes hexagonales verticales juxtaposées (colonnes ou orgues basaltiques).
L'ensemble, érodé par l'action de la mer, évoque un pavage qui débute de la base de la falaise et disparait dans la mer. Les colonnes sont visibles sur l'estran mais aussi dans la falaise haute de 28 mètres, qui constitue labordure du plateau d'Antrim.
Le site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1986.
Classé réserve naturelle nationale en 1987 par le Département de l'Environnement d'Irlande du Nord, le site et sa côte ont également intégré le réseau Area of Outstanding Natural Beauty en 1989.
Le site appartient et est entretenu par le National Trust Catégorie.
Licence YouTube standard
Dans le train dans le train
Il y a de drôles de choses
Il y a de drôles de gens
Il y a ceux qui s'observent
Ceux qui ont l'air absent
Et moi je les regarde
J'imagine leur vie
Je définis leur âge
Leur caractère aussi
Ont-ils quelques bagages
Et qu'y-a-t'il dedans
Y-a des enfants qui jouent
Y-a des enfants qui rient
Ou mangent des bonbons
Les vieux avec leur rides
Sont si attendrissants
J'entends la mélopée
Du train si monotone
Qui traverse les champs
Les forêts les montagnes
Et le ciel qui les suit
Les couleurs se mélangent
Du bleu du vert de l'ocre
Changeant au gré du temps
Qu'il fait dans chaque ailleurs
Dans l'air et dans l'espace
Comme dans un long film
Défilant dans ma tête
Tant d'images vivantes
Me vont tout droit au coeur
Chère nature immense
Si belle et envoûtante
Qui toujours me fascine
Et qui jamais ne meurt
A la fin du voyage
Mon rêve prendra fin
Alors repartira
Mon train-train quotidien
Bonjour les souvenirs
Les pensées nostalgiques
D'adieux faits sur un quai
De tant de bras tendus
De ces regards croisés
Dans le train dans le train
Pour se perdre à jamais
@copyright Marie-Hélène
Illustration Google Dessin "Albert Dubout "