J’ai traversé des mers lointaines, Volé au-dessus de cimes enneigées, Parcouru la terre de long en large, Parmi des peuples, des nations.
J’ai goûté, croqué chaque instant, Contemplé ce qu’il y a de meilleur, Tous ce que le monde peut m’offrir, Pour remplir mon âme affamée.
J’ai bu le calice, la coupe du désir, Jusqu’à en devenir saoul, vide et repu. Le soir venu, allongé sur ma couche, J’ai pleuré pour un instant de paix.
J’ai connu l’amour ardent des femmes, Leurs parfums, l’enivrante romance, Le baiser qui dure une nuit entière ; Hélas, je me sens plus seul que jamais.
Oh, ce cœur qui tape, qui tape… Ce cœur qui crie, qui crie toute la nuit… Ces plaisirs éphémères, ne sont-ils pas De simples mirages ici-bas ?
Je retournerais au Jardin divin, Au berceau de la vie qui enchante, Là où l’amour est Roi enfin ; là où, Tout recommence de nouveau !
John Milton
Le fameux poète et essayiste anglais, John Milton, a dit tristement : « J’ai bu toutes les coupes du plaisir, pourtant, je meurs de soif ! » Mais il a aussi dit dans son fameux poème « Le Paradis perdu » : « Sans amour il n’y a point de bonheur »
Poème De Jean De La Fontaine... Un Jour La Folie Décida d'Inviter Ses Amis...
La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle. Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa.. On joue à cache-cache Cache-cache ? C'est quoi, ça ? - demanda la Curiosité Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez. Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter Tous acceptèrent, sauf la Per et la Paresse. 1, 2, 3,... - La Folie commença à compter. L'Empressement se cacha le premier, n'importe où. La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre. La Joie courut au milieu du jardin. La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher. L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher. La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient. Le Désespoir étaient désespéré en voyant que la Folie était déjà à nonante-neuf.* Cent ! cria la Folie. Je vais commencer à chercher... La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert. En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché. Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité... Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda... *Où est l'Amour ? Personne ne l'avait vu. La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers. Mais elle ne trouvait pas l'Amour. Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, pris un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri. C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un oeil. La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours. L'Amour accepta les excuses. Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours.
Poème De Jean De La Fontaine.
Ce commentaire a été modifié le 13/06/2018 à 07:38
Soeur ou demi-soeur du roi Arthur, Morgane est un personnage complexe que l'on retrouve dans la littérature et les légendes de Grande- Bretagne, d'Italie et de France. Qu'elle choisisse d'apparaître sous les traits d'une déesse, d'une sorcière, d'une harpie, d'une guérisseuse ou d'une fée, sa forte personnalité et ses talents surnaturels en font une figure "incontournable" de l'univers magique. Morgane fait ses débuts dans le cycle arthurien au XIIIe siècle, lorsque Geoffroy de Monmouth évoque une certaine " Morgan le Fay" (la fée), femme belle et instruite, dotée de pouvoirs de guérison, sachant en outre voler et changer d'apparence. Elle vit avec ses huit soeurs sur l'île d'Avalon. Lorsque Arthur est blessé au cours de son ultime bataille, Morgane le transporte dans son île, le couche sur un lit d'or et lui rend la santé. Dans des récits ultérieurs, on raconte que c'est Merlin qui lui aurait enseigné tout ce qu'elle sait. A la fin du Moyen Age, lorsque la sorcelerie devint hautement suspecte en Europe, une femme puissante aux nombreux pouvoirs de magicienne ne pouvait qu'attirer sur elle le soupçon, même si elle n'opérait que dans la fiction. Il en résultat de nouvelles variantes de la légende arthurienne, qui présentaient de la fée Morgane un portrait beaucoup moins flatteur. Dans "la mort d'Arthur" de Sir Thomas Malory, Morgane est devenue un personnage profondément malfaisant, qui utilise ses pouvoirs pour détruire son frère, la reine et sa cour. Sachant Arthur vulnérable sans son épée magique Excalibur, elle la lui vole et la remet à l'ennemi juré du roi, dans l'espoir qu'il s'en servira pour le tuer. Une autre fois, Morgane donne à son frère, qui ne se doute de rien, une cape enchantée en gage de paix. Au moment de s'en couvrir, il évite de justesse d'être réduit en cendres. Prise en chasse par les hommes d'Arthur, Morgane leur échappe en se transformant en pierre. Au-delà de l'imagerie arthurienne, Morgane apparaît dans le folklore irlandais comme une fée malveillante aimant faire peur aux humains et, dans le folklore écossais, comme la maîtresse d'un château habité par une bande de créatures maléfiques. Dans le poème épique italien Orlando furioso, Morgane est une enchanteresse vivant au fond d'un lac et distribuant des trésors à ceux qu'elle apprécie. Elle est également apparentée aux Morganes - des sirènes dont on dit qu'elles vivent au large des côtés françaises. Conformes à la double image de Morgane, il n'est pas étonnant que, au fil de certains récits....Ces sirènes entraînent les marins vers une mort effroyable, alors que dans d'autres, elles les conduisent à un sublime paradis sous-marin.
La nature est tout ce qu’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime, Tout ce qu’on sait , tout ce qu’on croit, Tout ce que l’on sent en soi-même. Elle est belle pour qui la voit, Elle est bonne à celui qui l’aime, Elle est juste quand on y croit Et qu’on la respecte en soi-même. Regarde le ciel,il te voit, Embrasse la terre, elle t’aime. La vérité c’est ce qu’on croit En la nature c’est toi-même. ( Georges Sand)
Fées, lutins, elfes : entre légende et réalité. Les esprits de la nature sont souvent relégués aux rangs des légendes populaires. Pourtant, nos ancêtres prétendaient les voir, et interagir avec eux. Et si, nichés au cœur de notre nature, s’activait tout un petit monde invisible? Qui sont-ils, quel est leur rôle, et comment les rencontrer ? « La nature est un temple ou de vivants piliers, laissent parfois sortir de confuses paroles, l’homme y passe à travers des forêts de symboles, qui l’observent avec des regards familiers », écrivait Charles Baudelaire. Si la nature abritait des êtres conscients, l’homme pourrait-il tout comme le mage autrefois, interagir avec ce monde sensible ? On les appelle fées, djinns, dévas, esprits de la forêt ou lèprechaunes… Pléthore de noms, pour une même réalité ?… Pour Vincent Lauvergne, chercheur indépendant, conférencier et alchimiste, nous vivons sur un plan matériel, dense, mais il existe une infinité de plans subtils.
« nous pouvons passer d’un univers à l’autre en fonction de notre réceptivité. Je suis convaincu qu’il y a mille ans les gens qui vivaientà la campagne avaient une connaissance intuitive de la nature et donc une perception plus vaste que nous. C’est pour cela qu’on retrouve dans beaucoup d’écrits anciens des interactions entre des esprits de la nature, des êtres liés à l’eau, au feu, à l’air… »
Des recherches récentes ont montré que le monde végétal est doté de caractéristiques surprenantes : capacité à communiquer, mémoire, solidarité au sein de leurs « familles »… Lire l'article suivant..... (Les plantes ont-elles des superpouvoirs ?) Pourtant si l’on en croit les classifications naturalistes, il existe toujours un abîme entre le monde animal, et végétal. Toutefois, tout le monde ne partage pas cette cosmogonie. De nombreux peuples hier et aujourd’hui interagissent en effet avec le monde naturel. Dans l’antiquité, on a personnifié et divinisé les éléments. Les orientaux représentaient généralement le vent sous la forme de génies fantastiques. Les grecs en faisaient des génies ailés..........Les Celtes et les Gaulois sacralisaient bois, rivières, montagnes, et autres éléments de la nature. Les arbres, notamment le chêne, étaient l’objet de récits mythologiques, lieu d’offrandes et de rituels sacrés… Certaines de ces croyances ont très largement survécu en Europe. En Islande par exemple, 62% des habitants croient en l’existence d’un «peuple invisible». Le sujet est pris très au sérieux, si bien que récemment la construction d’une voie rapide a été suspendue par des défenseurs des elfes, qui, pour ce faire, s’étaient alliés aux écologistes afin de demander une interdiction de construire pour préserver l’environnement de leurs protégés. On trouve partout dans le monde d’autres exemples d’animisme, cette croyance en une force vitale, qui anime les êtres vivants et les éléments naturels. Pour les Indiens Achuar de l’Amazonie équatorienne, les plantes sont dotées d’une âme. La forêt et les cultures constituent ainsi les théâtres d’échanges sociaux avec ces êtres avec lesquels il convient de nourrir de bons rapports pour maintenir l’équilibre naturel. Dans de nombreuses traditions d’Afrique, les esprits de la nature sont les gardiens des territoires : l’esprit du tonnerre, du vent, de la tempête,de la pluie… Au Kenya, pour le peuple Luo, l’un des plus actifs est Mumbo, l’esprit du Lac. Au Mali chez les Dogons, l’Esprit de l’eau est considéré comme le père de l’humanité…Il existerait une infinité de plans, et de types d’esprits qui s’activeraient pour prendre soin du vivant, tels de petits jardiniers del’invisible. La diversité des peuples de la nature a été classifiée pour la première fois par le docteur, astrologue et mystique suisse Paracelse au 16ème siècle. Il avait identifie 4 populations distinctes d’Etres, les « élémentaux ».Les Gnomes, lutin,trolls dépendaient ainside la terre ; les fées, elfes, sylphes de l’air ; les sirènes, nymphes,vouivres de l’eau ; les salamandres du feu… D’après Anne Givaudan, auteure célèbre pour ses incursions dans les mondes invisibles par des sorties hors du corps, ces êtres évolueraient dans l’Ether, un cinquième élément moins dense que les autres. « Aujourd’hui notre monde est en train de s’éthériser, ce qui signifie aussi que les êtres qui peuplent le monde éthérique deviennent de plus en plus tangibles et visibles à nos yeux d’humains », relate-t-elle dans son livre, Rencontre avec les êtres de la nature (Ed. Sois). Pourrait-on bientôt rencontrer des fées ailées, ou des petits gnomes trapus? Peut-être, mais ces apparences seraient trompeuses, puisque la forme sous laquelle nous les voyons serait le fruit de notre culture, comme le précise Vincent Lauvergne :
« ce que nous percevons correspond à nos propres croyances, dessiné par notre mental. Mais en réalité nous sommes face à une énergie qui n’a pas de forme, puisque le plan de la forme est le nôtre. » En plus des élémentaux, il existerait aussi des « Esprits groupes », que l’on retrouve dans le chamanisme amérindien. « Toutes les verveines, par exemple, sont liées à une entité que l’on appelle dryade. Les hamadryades sont quant à elles des esprits individuels, ceux des arbres maîtres par exemple. Généralement rien ne pousse autour d’eux, ils sont extrêmement impressionnants », partage Vincent Lauvergne. Pour Anne Givaudan, « Ces arbres ont une conscience individualisée et se passent des informations de génération en génération (…) Leur énergie est guérissante, et bien souvent le peuple animal qui en a conscience se roule dans la terre qui l’entoure ».
Quel type de partage ou de collaboration est à envisager avec ces êtres ? Pourrait-on un jour imaginer cultiver un jardin généreux, avec en lieu et place de pesticides, les mains aidantes des petits esprits? Étonnamment, il existe à ce sujet un cas d’école ! Cela s’est passé dans les années 60, dans la communauté de Findhorn, en Ecosse. Installés sur une terre infertile, les habitants auraient pris contact avec des êtresnaturels et demandé de l’aide pour leur potager. Le succès fut prodigieux : des légumes et fruits impressionnants ont poussé, au grand étonnement des agriculteurs environnant. On trouve une autre référence notable à ce sujet. Rudolf Steiner, le père de l’anthroposophie, un courant spirituel et scientifique, aurait communiqué dès l’enfance avec ces êtres. Par la suite, il a inventé le concept très répandu aujourd’hui de biodynamie, qui considère l’exploitation agricole comme un organisme indépendant. Dans son système, les esprits rattachés aux plantes auraient ainsi un rôle majeur à jouer. Enfin, comment, alors que beaucoup d’entre nous paraissent coupés de la nature, renouer avec les esprits qui l’animent ? S’il n’existe pas de solution toute faite, créer une relation avec le monde naturel implique une reconnexion au sacré qui nous entoure. Pour Vincent Lauvergne, il faut commencer par fuir les hauts lieux du tourisme spirituel et se mettre à l’écoute:
« la base c’est de passer du temps dans la nature, trouver des endroits sacrés encore un peu sauvages, et il y en a beaucoup en France. C’est là que vous pourrez méditer et percevoir des choses. Marcher en pleine nature est aussi une initiation. Quand il n’y a rien ni personne, avec de la patience vous finirez par croiser autre chose… »
Ce commentaire a été modifié le 08/06/2018 à 12:00
Les coccinelles sont appelées familièrement «les bêtes à bon Dieu». Ce surnom est tiré d’une légende remontant au Xe siècle.L’histoire raconte qu’au Moyen-Age, un homme a été accusé d’un crime qu’il n’avait pas commis. Condamné à mort pour ce meurtre commis à Paris, cet homme, qui clamait son innocence, a dû son salut à la présence du petit insecte. En effet, le jour de son exécution publique, le condamné devait avoir la tête tranchée. Mais une coccinelle se posa sur son cou. Aussi le bourreau enleva la coccinelle très délicatement et releva sa hache afin de trancher le cou du jeune homme. Quelle ne fut pas alors sa surprise lorsqu'il constata que la coccinelle était de retour sur le cou du pauvre jeune homme ! Le bourreau eut beau insister, mais la coccinelle était obstinée, à tel point que le roi d’alors (Robert le Pieux) intervint, considérant que l’événement était un miracle et que la coccinelle accomplissait là une mission divine. Le roi Robert II (972-1031) décida de gracier l’homme. Quelques jours plus tard, le vrai meurtrier fut retrouvé. Les spectateurs persuadés que le Tout-Puissant avait envoyé la coccinelle pour sauver cet innocent, lui donnèrent le nom de «Bête à Bon Dieu». Dès lors les gens de Paris parlaient de la «bête du bon Dieu» et plus personne n’aurait écrasé ce petit insecte au risque de commettre un sacrilège.
Aujourd’hui, la coccinelle est connue pour porter chance et est la meilleure amie des jardiniers ! Cette histoire s’est très vite répandue et la coccinelle fut dès lors considérée comme un porte-bonheur.
La poésie s’éveille, Par des sentiments Qui naissent de la Profondeur de l’âme ; Quand l’homme Touche au divin, L’antre des muses Tant bien bien-aimés. La plume est un bien Maigre témoin qui Lui rend hommage. N’est-ce pas là La tristesse de notre Imperfection qui Jette un voile obscure Sur la beauté du Ciel ? Le poète a cette grâce De raviver ses couleurs, De toucher du bout Des doigts, ce Paradis Perdu et oublié !
Patrick Etienne
Le cœur d’un poète Est comme celui De n’importe qui ; Il bat tout simplement Plus vite ; aux rythmes Des mots, des vers. Ne me demandais pas Pourquoi ; il le fait !
Paradis ou poison
J’ai traversé des mers lointaines,
Volé au-dessus de cimes enneigées,
Parcouru la terre de long en large,
Parmi des peuples, des nations.
J’ai goûté, croqué chaque instant,
Contemplé ce qu’il y a de meilleur,
Tous ce que le monde peut m’offrir,
Pour remplir mon âme affamée.
J’ai bu le calice, la coupe du désir,
Jusqu’à en devenir saoul, vide et repu.
Le soir venu, allongé sur ma couche,
J’ai pleuré pour un instant de paix.
J’ai connu l’amour ardent des femmes,
Leurs parfums, l’enivrante romance,
Le baiser qui dure une nuit entière ;
Hélas, je me sens plus seul que jamais.
Oh, ce cœur qui tape, qui tape…
Ce cœur qui crie, qui crie toute la nuit…
Ces plaisirs éphémères, ne sont-ils pas
De simples mirages ici-bas ?
Je retournerais au Jardin divin,
Au berceau de la vie qui enchante,
Là où l’amour est Roi enfin ; là où,
Tout recommence de nouveau !
John Milton
Le fameux poète et essayiste anglais,
John Milton, a dit tristement :
« J’ai bu toutes les coupes du plaisir,
pourtant, je meurs de soif ! »
Mais il a aussi dit dans son fameux
poème « Le Paradis perdu » :
« Sans amour il n’y a point de bonheur »
Patrick Etienne
Un Jour La Folie Décida d'Inviter Ses Amis...
La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa..
On joue à cache-cache
Cache-cache ? C'est quoi, ça ? - demanda la Curiosité
Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.
Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve
sera le prochain à compter
Tous acceptèrent, sauf la Per et la Paresse. 1, 2, 3,... -
La Folie commença à compter.
L'Empressement se cacha le premier, n'importe où.
La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre. La Joie courut au milieu du jardin.
La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher.
L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.
La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.
Le Désespoir étaient désespéré en voyant que la Folie était déjà à nonante-neuf. * Cent ! cria la Folie. Je vais commencer à chercher...
La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert.
En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché.
Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité...
Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda...
*Où est l'Amour ?
Personne ne l'avait vu. La Folie commença à le chercher.
Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers. Mais elle ne trouvait pas l'Amour.
Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, pris un bout de bois et commença à chercher parmi les branches,
lorsque soudain elle entendit un cri.
C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un oeil.
La Folie ne savait pas quoi faire.
Elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours.
L'Amour accepta les excuses.
Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours.
Poème De Jean De La Fontaine.
Soeur ou demi-soeur du roi Arthur, Morgane est un personnage complexe que l'on retrouve dans la littérature et les légendes de Grande- Bretagne, d'Italie et de France.
Qu'elle choisisse d'apparaître sous les traits d'une déesse, d'une sorcière, d'une harpie, d'une guérisseuse ou d'une fée, sa forte personnalité et ses talents surnaturels en font une figure "incontournable" de l'univers magique.
Morgane fait ses débuts dans le cycle arthurien au XIIIe siècle, lorsque Geoffroy de Monmouth évoque une certaine " Morgan le Fay" (la fée), femme belle et instruite, dotée de pouvoirs de guérison, sachant en outre voler et changer d'apparence.
Elle vit avec ses huit soeurs sur l'île d'Avalon. Lorsque Arthur est blessé au cours de son ultime bataille, Morgane le transporte dans son île, le couche sur un lit d'or et lui rend la santé.
Dans des récits ultérieurs, on raconte que c'est Merlin qui lui aurait enseigné tout ce qu'elle sait.
A la fin du Moyen Age, lorsque la sorcelerie devint hautement suspecte en Europe, une femme puissante aux nombreux pouvoirs de magicienne ne pouvait qu'attirer sur elle le soupçon, même si elle n'opérait que dans la fiction.
Il en résultat de nouvelles variantes de la légende arthurienne, qui présentaient de la fée Morgane un portrait beaucoup moins flatteur.
Dans "la mort d'Arthur" de Sir Thomas Malory, Morgane est devenue un personnage profondément malfaisant, qui utilise ses pouvoirs pour détruire son frère, la reine et sa cour.
Sachant Arthur vulnérable sans son épée magique Excalibur, elle la lui vole et la remet à l'ennemi juré du roi, dans l'espoir qu'il s'en servira pour le tuer.
Une autre fois, Morgane donne à son frère, qui ne se doute de rien, une cape enchantée en gage de paix. Au moment de s'en couvrir, il évite de justesse d'être réduit en cendres. Prise en chasse par les hommes d'Arthur, Morgane leur échappe en se transformant en pierre.
Au-delà de l'imagerie arthurienne, Morgane apparaît dans le folklore irlandais comme une fée malveillante aimant faire peur aux humains et, dans le folklore écossais, comme la maîtresse d'un château habité par une bande de créatures maléfiques.
Dans le poème épique italien Orlando furioso, Morgane est une enchanteresse vivant au fond d'un lac et distribuant des trésors à ceux qu'elle apprécie.
Elle est également apparentée aux Morganes - des sirènes dont on dit qu'elles vivent au large des côtés françaises.
Conformes à la double image de Morgane, il n'est pas étonnant que, au fil de certains récits....Ces sirènes entraînent les marins vers une mort effroyable, alors que dans d'autres, elles les conduisent à un sublime paradis sous-marin.
Lever De Soleil Sur La Brume.
La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime,
Tout ce qu’on sait , tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.
Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel,il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.
( Georges Sand)
Les esprits de la nature sont souvent relégués aux rangs des légendes populaires. Pourtant, nos ancêtres prétendaient les voir, et interagir avec eux. Et si, nichés au cœur de notre nature, s’activait tout un petit monde invisible? Qui sont-ils, quel est leur rôle, et comment les rencontrer ?
« La nature est un temple ou de vivants piliers, laissent parfois sortir de confuses paroles, l’homme y passe à travers des forêts de symboles, qui l’observent avec des regards familiers », écrivait
Charles Baudelaire. Si la nature abritait des êtres conscients, l’homme pourrait-il tout comme le mage autrefois, interagir avec ce monde sensible ?
On les appelle fées, djinns, dévas, esprits de la forêt ou lèprechaunes… Pléthore de noms, pour une même réalité ?…
Pour Vincent Lauvergne, chercheur indépendant, conférencier et alchimiste, nous vivons sur un plan matériel, dense, mais il existe une infinité de plans subtils.
Des recherches récentes ont montré que le monde végétal est doté de caractéristiques surprenantes : capacité à communiquer, mémoire, solidarité au sein de leurs « familles »… Lire l'article suivant.....
(Les plantes ont-elles des superpouvoirs ?) Pourtant si l’on en croit les classifications naturalistes, il existe toujours un abîme entre le monde animal, et végétal. Toutefois, tout le monde ne partage pas cette cosmogonie. De nombreux peuples hier et aujourd’hui interagissent en effet avec le monde naturel.
Dans l’antiquité, on a personnifié et divinisé les éléments. Les orientaux représentaient généralement le vent sous la forme de génies fantastiques.
Les grecs en faisaient des génies ailés..........Les Celtes et les Gaulois sacralisaient bois, rivières, montagnes, et autres éléments de la nature. Les arbres, notamment le chêne, étaient l’objet de récits
mythologiques, lieu d’offrandes et de rituels sacrés… Certaines de ces croyances ont très largement survécu en Europe.
En Islande par exemple, 62% des habitants croient en l’existence d’un «peuple invisible». Le sujet est
pris très au sérieux, si bien que récemment la construction d’une voie rapide a été suspendue par des défenseurs des elfes, qui, pour ce faire, s’étaient alliés aux écologistes afin de demander une interdiction de construire pour préserver l’environnement de leurs protégés.
On trouve partout dans le monde d’autres exemples d’animisme, cette croyance en une force vitale, qui anime les êtres vivants et les éléments naturels. Pour les Indiens Achuar de l’Amazonie équatorienne, les plantes sont dotées d’une âme. La forêt et les cultures constituent ainsi les théâtres d’échanges sociaux avec ces êtres avec lesquels il convient de nourrir de bons rapports pour maintenir l’équilibre naturel.
Dans de nombreuses traditions d’Afrique, les esprits de la nature sont les gardiens des territoires : l’esprit du tonnerre, du vent, de la tempête,de la pluie… Au Kenya, pour le peuple Luo, l’un des plus actifs est Mumbo, l’esprit du Lac. Au Mali chez les Dogons, l’Esprit de l’eau est considéré comme le père de l’humanité…Il existerait une infinité de plans, et de types d’esprits qui s’activeraient pour prendre soin du vivant, tels de petits jardiniers del’invisible. La diversité des peuples de la nature a été classifiée pour la première fois par le docteur, astrologue et mystique suisse Paracelse au 16ème siècle. Il avait identifie 4 populations distinctes d’Etres, les « élémentaux ».Les Gnomes, lutin,trolls dépendaient ainside la terre ; les fées, elfes, sylphes de l’air ; les sirènes, nymphes,vouivres de l’eau ; les salamandres du feu…
D’après Anne Givaudan, auteure célèbre pour ses incursions dans les mondes invisibles par des sorties hors du corps, ces êtres évolueraient dans l’Ether, un cinquième élément moins dense que les autres. « Aujourd’hui notre monde est en train de s’éthériser, ce qui signifie aussi que les êtres qui peuplent le monde éthérique deviennent de plus en plus tangibles et visibles à nos yeux d’humains », relate-t-elle dans son livre, Rencontre avec les êtres de la nature (Ed. Sois).
Pourrait-on bientôt rencontrer des fées ailées, ou des petits gnomes trapus?
Peut-être, mais ces apparences seraient trompeuses, puisque la forme sous laquelle nous les voyons serait le fruit de notre culture, comme le précise Vincent Lauvergne :
Quel type de partage ou de collaboration est à envisager avec ces êtres ?
Pourrait-on un jour imaginer cultiver un jardin généreux, avec en lieu et place de pesticides, les mains aidantes des petits esprits?
Étonnamment, il existe à ce sujet un cas d’école ! Cela s’est passé dans les années 60, dans la communauté de Findhorn, en Ecosse. Installés sur une terre infertile, les habitants auraient pris contact avec des êtresnaturels et demandé de l’aide pour leur potager. Le succès fut prodigieux : des légumes et fruits impressionnants ont poussé, au grand étonnement des agriculteurs environnant.
On trouve une autre référence notable à ce sujet. Rudolf Steiner, le père de l’anthroposophie, un courant spirituel et scientifique, aurait communiqué dès l’enfance avec ces êtres. Par la suite, il a inventé le concept très répandu aujourd’hui de biodynamie, qui considère l’exploitation agricole comme un organisme indépendant. Dans son système, les esprits rattachés aux plantes auraient ainsi un rôle majeur à jouer.
Enfin, comment, alors que beaucoup d’entre nous paraissent coupés de la nature, renouer avec les esprits qui l’animent ? S’il n’existe pas de solution toute faite, créer une relation avec le monde naturel implique une reconnexion au sacré qui nous entoure. Pour Vincent Lauvergne, il faut commencer par fuir les hauts lieux du tourisme spirituel et se mettre à l’écoute:
Légende de la coccinelle.
Les coccinelles sont appelées familièrement «les bêtes à bon Dieu».
Ce surnom est tiré d’une légende remontant au Xe siècle.L’histoire raconte qu’au Moyen-Age, un homme a été accusé d’un crime qu’il n’avait pas commis.
Condamné à mort pour ce meurtre commis à Paris, cet homme, qui clamait son innocence, a dû son salut à la présence du petit insecte.
En effet, le jour de son exécution publique, le condamné devait avoir la tête tranchée.
Mais une coccinelle se posa sur son cou.
Aussi le bourreau enleva la coccinelle très délicatement et releva sa hache afin de trancher le cou du jeune homme.
Quelle ne fut pas alors sa surprise lorsqu'il constata que la coccinelle était de retour sur le cou du pauvre jeune homme !
Le bourreau eut beau insister, mais la coccinelle était obstinée, à tel point que le roi d’alors (Robert le Pieux) intervint, considérant que l’événement était un miracle et que la coccinelle accomplissait là une mission divine.
Le roi Robert II (972-1031) décida de gracier l’homme.
Quelques jours plus tard, le vrai meurtrier fut retrouvé.
Les spectateurs persuadés que le Tout-Puissant avait envoyé la coccinelle pour sauver cet innocent, lui donnèrent le nom de «Bête à Bon Dieu».
Dès lors les gens de Paris parlaient de la «bête du bon Dieu» et plus personne n’aurait écrasé ce petit insecte au risque de commettre un sacrilège.
Aujourd’hui, la coccinelle est connue pour porter chance et est la meilleure amie des jardiniers !
Cette histoire s’est très vite répandue et la coccinelle fut dès lors considérée comme un porte-bonheur.
Les moutons.
Là-bas, noirs ou blancs,
Ferment la porte,
Vont à l’amble,
Ne s’assemblent.
Ici, noirs et blancs,
Peu importe,
Vivent ensemble.
Ils se ressemblent.
Thierry Petibon
« Sur les routes de mon pays »
La poésie s’exprime
La poésie s’éveille,
Par des sentiments
Qui naissent de la
Profondeur de l’âme ;
Quand l’homme
Touche au divin,
L’antre des muses
Tant bien bien-aimés.
La plume est un bien
Maigre témoin qui
Lui rend hommage.
N’est-ce pas là
La tristesse de notre
Imperfection qui
Jette un voile obscure
Sur la beauté du Ciel ?
Le poète a cette grâce
De raviver ses couleurs,
De toucher du bout
Des doigts, ce Paradis
Perdu et oublié !
Patrick Etienne
Le cœur d’un poète
Est comme celui
De n’importe qui ;
Il bat tout simplement
Plus vite ; aux rythmes
Des mots, des vers.
Ne me demandais pas
Pourquoi ; il le fait !
Patrick Etienne