De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
29/12/2020 - 14:57
Le 1er de l'an n'est pas toujours tombé le 1er janvier.

Pourquoi fêtons la nouvelle année le 1er janvier ?
En a-t-il toujours été ainsi ?
L'historien Didier le Fur nous explique que cette tradition a souvent été bouleversée au gré des vents de l'histoire.




Si nous fêtons aujourd’hui la nouvelle année le 1er janvier à minuit, il n'en a pas toujours été ainsi dans l'histoire de France. L'historien Didier Le Fur nous apprend donc que cette date de passage à la nouvelle année a été très variable.

Chez les Mérovingiens par exemple, pas de cotillons et de langues de belle-mère. Le premier jour de l’année se déroulait le 1er mars, jour de la revue militaire.

Les Carolingiens, eux, ont préféré la date du 25 décembre qui correspondait d’une part à la naissance du Christ mais aussi au jour de la commémoration du sacre de l’empereur Charlemagne. L'ambiance reste donc assez sobre là encore.

Quand ce fut au tour des Capétiens de prendre en main du royaume, la date du 1er de l’année changea à nouveau. C’est le samedi Saint, précédant le jour de la Pâques qui fut choisi. Cette date du jour de l’an était donc variable entre le 22 mars et 24 avril. Elle imposait quelques difficultés de calculs et de probables oublis chez certains...

Enfin, Charles IX, en 1564, a décidé de choisir la date du 1er janvier. Cette date était liée à l’imaginaire que nous a laissé Rome. La France est en pleine construction et elle se rêve elle aussi comme un Empire, nouvelle force de la Chrétienté. 

Au temps de la République romaine, le premier janvier était le jour de la fête du dieu Janus. Ce dieu avait deux visages : l’un tourné vers le passé, l’autre vers l’avenir. Cette fête correspondait donc à une sorte de tournant symbolique qui pouvait s'appliquer au changement d'année. D’autre part, cette date du 1er janvier avait été adoptée par le Vatican comme celle de la nouvelle année.

Tout comme l’Empereur des romains et roi d'Espagne, Charles Quint en 1540. La France avait donc un peu de retard, et pour assumer ses ambitions impériales, elle harmonisa son calendrier avec les autres grandes puissances. Ce jour du 1er janvier se généralisa ensuite dans toute l’Europe. 


Et qui sait, peut-être qu’à l’avenir, nous fêterons le premier de l’an à une autre date ?
Ce commentaire a été modifié le 29/12/2020 à 14:58
28/12/2020 - 15:27
Les Hard Sltzer.




Très répandues aux Etats-Unis, ces eaux pétillantes alcoolisées arrivent sur le marché hexagonal. Aux côtés des grandes marques américaines, des produits made in France, écolos et faibles en calories, pourraient tirer leur épingle du jeu
  A première vue, on dirait de l’eau pétillante. D’ailleurs, c’est exactement ce que c’est. A ceci près qu’elle possède un goût particulier et contient… 5 degrés d’alcool.

Ces eaux gazeuses alcoolisées connaissent un franc succès depuis plusieurs années aux Etats-Unis sous l’appellation « hard seltzer » : « hard » par opposition aux boissons « soft » et « seltzer » en référence à l’« eau de Seltz », c’est-à-dire del’eau pure gazéifiée par l’ajout d’acide carbonique à forte pression.

Cette boisson entend conquérir le marché français. La firme américaine Snowmelt, leader mondial du secteur, vient de conclure un partenariat avec la Grande Epicerie du Bon Marché, où ses produits seront disponibles en exclusivité. Issue d’un mélange d’eau des montagnes Rocheuses, de sucre de canne fermenté et d’arômes naturels, la boisson se décline en trois recettes :
- citron vert/genévrier,
- mandarine/houblon
- et grenade/açaï.

Mais bien que la marque se défende d’y ajouter du sucre, notre palais n’est pas franchement habitué à ces saveurs très acidulées, évoquant le goût un peu chimique des sodas américains.
Ce commentaire a été modifié le 28/12/2020 à 15:29
28/12/2020 - 14:37
Réussir un beau plateau de fromages.

Tous nos conseils pour proposer un beau choix de fromages à vos convives, accords mets vins, idéals compris !



Réussir un beau plateau de fromages - fromage, Ossau-iraty, roquefort, fromage de chèvre, camembert, comté, mimolette, brillat-savarin, brie, fêtes

Le fromage aime les fêtes
Qui aime le fromage s’attend à se faire plaisir lors des repas de fête. Si vous vous apprêtez à recevoir des convives amateurs, vous pouvez marquer des points et faire des heureux en soignant le fromage et le vin, blanc ou rouge, que vous servirez avec.

Mais si vous avez soigné votre menu de fête , si vous vous êtes surpassé en cuisine sur les apéros, l’entrée et le plat principal, pensez que les invités n’attaqueront probablement pas le plateau de fromages avec un appétit vorace. Inutile alors de surcharger. Un seul bon fromage, acheté chez un fromager affineur suffira et sera apprécié. Il aura, en plus, la vertu de s’assortir facilement à un seul vin. En effet, trouver un seul vin pour accompagner un plateau de fromage varié est un pari risqué voir impossible à tenir.

Choisir les fromages d’un beau plateau
La voie de raison est bien de choisir un seul fromage pour le plateau de fête, ou trois variantes d’un même fromage (régions de production ou degré d’affinage différent par exemple). Toutefois, si vous voulez conférer au fromage une place de star au cœur de votre menu, gardez à l’esprit ces quelques conseils au moment de vos achats.

Pour les fêtes de fin d'année, votre plateau de fromage ne devrait pas comporter de fromage de chèvre, sauf si c’est une tomme. En effet, l’hiver n’est pas la meilleure saison pour les chèvres. A moins d’être réalisés avec du lait congelé, il seront de piètre saveur… Les chèvre ne sont jamais meilleurs que lorsqu’ils sont élaborés avec du lait de printemps ou d’été.

Votre plateau de fromage de fêtes devrait comporter au moins :
- Un fromage à triple crème, de type Chaource ou Brillat Savarin.
- Un fromage à croûte fleurie, de type Brie, Coulommiers, Camembert...
- Un fromage à croûte lavée, de type Munster, Vieux Lille, Epoisses, Maroilles ou Amis du Chambertin.
- Une tomme, d’un des trois laits (brebis, chèvre ou vache).
- Un fromage à pâte persillée, de type Roquefort, Bleu des Causses, Gex, Termignon ou Fourme d’Ambert.
- Une mimolette.

Le plateau de fromage idéal ?
Si vous voulez combler un amateur qui ne mangerait qu'un plateau de fromage de fêtes et rien d’autre, vous lui feriez plaisir en alignant à table :
- 1 Tomme de Salers
- 1 Castillonais (une tomme brebis – chèvre savoureuse)
- 1 Vieux-Lille
- 1 Brillat Savarin
- 1 Ossau-iraty
- 1 Mimolette vieille
- 1 Roquefort
- 1 Comté
- 1 Camembert
- 1 Brie aux truffes (de préférence celui élaboré par La Maison Marty, fromager à la Halle du marché de Cahors, inégalable…).
A vous de choisir !

Bluffer les convives avec un accord fromage et vin parfait !
Vous avez décidément tout à gagner à ne choisir qu'un seul très bon fromage avec un seul et bon vin plutôt qu'une profusion de fromages avec des vins forcément consensuels et inadaptés... Et vous pouvez aussi vous laisser tenter par une belle bière !
A vous de jouer donc. Voici un exercice de style sur un plateau idéal.
Avec le Salers, un Arbois Vin jaune.
Avec le Castillonais, un Sancerre.
Avec le Vieux Lille, on se laisse tenter par une bière Stout audoise ?
Avec le Brillat-savarin, on déguste un vin rouge de Beaune.
Avec l'Ossau-iraty, on joue la carte terroir avec un Irouleguy roug ou blanc.
Avec la Mimolette Vieille, direction l'Alsace pour un beau Pinot Gris bien vif !
Avec le Roquefort, on appréciera un rancio du Roussillon.
Avec le Comté, un Gewurztraminer du Languedoc !
Avec le Camembert, on cherche la fraîcheur d'un Brouilly.
Avec le Brie aux truffes, on se fait plaisir avec un Puligny-Montrachet.
A vous aussi d'explorer les accords fromages et vins qui vous plairont !

Des fromages bien accompagnés



Et les fruits frais, raisins, figues et autres chutneys qui sont souvent servis en accompagnement des
assiettes de fromages ?
Les puristes diront que les fromages se suffisent à eux-mêmes. Mais il sera tout de même difficile de ne pas succomber à un accord entre un Ossau-iraty et une belle confitures de cerises noires d'Itxassou . Terroir oblige ! Comme pour les vins, les accords traditionnels avec des petits à-côtés mentent rarement.

Et le pain alors ?



Surtout, faites simple ! Epargnez-vous les pains aux fruits secs ou, pire, les pains aux noix dont l’astringence est une plaie sur le vin.Choisissez des pains blancs, au levain, des pains de campagne, et même pourquoi pas, quelques tranches grillées !
Ce commentaire a été modifié le 28/12/2020 à 14:38
27/12/2020 - 15:38
Quelle alimentation pour optimiser son sommeil ?



Un bon sommeil est indissociable d’une bonne santé. Le manque de sommeil peut ainsi augmenter les risques de maladies cardiovasculaires, de prise de poids, de diabète, ou encore de dépression.

Or, notre alimentation a une influence directe sur la qualité de notre sommeil. Ainsi, avoir des apports alimentaires adaptés au cours de la journée contribue à bénéficier d’une nuit réparatrice.

Nous sommes synchronisés sur 24 heures
Presque toutes les fonctions biologiques de notre organisme sont régulées par des cycles d’une durée de 24h : c’est ce que l’on appelle le rythme circadien. Notre horloge interne va être le chef d’orchestre qui va réguler le rythme circadien des différentes fonctions. Ainsi, elle va contrôler la production de l’hormone du sommeil (mélatonine) en fin de journée et de l’hormone de l’éveil (dopamine) le matin, elle va s’occuper de faire descendre notre température corporelle et notre rythme cardiaque la nuit, ou encore piloter la consolidation de la mémoire pendant notre sommeil.

Un élément important va aider l’horloge biologique à se synchroniser sur un rythme de 24 heures : la lumière.Ainsi, la rétine va capter les variations de lumière, ce qui va avoir pour effet d’indiquer à notre cerveau de sécréter les hormones adéquates le jour et la nuit, pour favoriser soit l’éveil soit le sommeil.

Le cycle du sommeil
Notre sommeil est constitué d’une succession de cycles de sommeil d’environ 90 minutes chacun, soit 4 à 6 cycles par nuit. Chaque cycle comporte différentes phases :

Le sommeil léger, qui dure une vingtaine de minutes
Le sommeil profond, qui est très récupérateur
Le sommeil paradoxal, qui est la période pendant laquelle nous rêvons.

Afin d’optimiser son sommeil, il est important que le moment de l’endormissement soit le plus proche possible du moment auquel nous initions naturellement notre premier cycle. À l’inverse, plus L'endormissement débute à distance du premier cycle, plus vous aurez la sensation que votre sommeil n’est pas réparateur.

Afin d’identifier le début de notre cycle de sommeil, l’organisme nous envoie différents signes : bâillements, yeux qui piquent, assoupissement, difficultés de concentration… Il est donc essentiel de se coucher dès les premiers signes de fatigue afin de ne pas rater le “train du sommeil”.

Quelle alimentation pour quel repas ?
Les neuromédiateurs sont indispensables à la régulation de notre rythme circadien :
Le matin, nous avons essentiellement besoin de dopamine et de la noradrénaline, qui vont être à l’origine de l’éveil et de la motivation

Le soir
, nous avons essentiellement besoin de sérotonine et de la mélatonine, qui sont responsables de l’apaisement et de la régulation du sommeil.C’est pourquoi il est nécessaire de privilégier une alimentation favorisant la production de ces neuromédiateurs au bon moment de la journée.

1) Le petit-déjeuner

Au petit-déjeuner, il est recommandé de consommer une source de protéines animales. Celles-ci vont en effet favoriser la production de dopamine, qui va stimuler notre éveil et notre motivation. Au-delà de booster notre motivation et notre vigilance, la production de dopamine va optimiser la régulation de notre rythme circadien. Ainsi, le sommeil se prépare dès le petit-déjeuner !

Vous pouvez par exemple opter pour :
1 ou 2 oeufs
ou 1 yaourt (chèvre ou brebis)
ou 30g de fromage
ou 1 tranche de jambon de qualité

Il existe également des alternatives végétales, notamment les oléagineux (amandes, noix, noix de cajou, etc.). Les graines de chia sont également une alternative végétale, même si elles apportent moins de protéines par portion.

2) Le déjeuner
Le midi, il est également conseillé de consommer des protéines – animales ou végétales – pour avoir de l’énergie jusqu’en fin de journée.

Vous pouvez par exemple opter au choix pour :
120g de poisson ou volaille
ou 2 oeufs
ou 120g de tofu
ou 150 g de légumineuses cuites (lentilles, fèves, pois chiches, etc.)
même si ce n’est pas l’option idéale à cause de la teneur en glucides ,ces protéines doivent être accompagnées de légumes, qui vont favoriser le sentiment de satiété grâce à leur teneur en fibres, et permettre une diffusion progressive de l’énergie dans l’organisme grâce à leur indice glycémique faible.
 
3) Le goûter
Au goûter, vous pouvez opter pour un fruit ou deux carrés de chocolat noir. Ils vont en effet permettre un apport en glucides : via la sécrétion d’insuline, ces glucides vont favoriser la production de sérotonine, le neuromédiateur responsable de l’apaisement et du bien-être. Ainsi, ils vont nous préparer doucement au sommeil sans pour autant diminuer notre niveau d’énergie.

Accompagnez cet apport en glucides d’une petite poignée d’oléagineux (idéalement noix et amandes), qui vont permettre d’apporter du Tryptophane, un acide aminé à partir duquel est synthétisée la sérotonine.
 
4) Le dîner
Le soir, privilégiez un dîner végétarien sans viande ni poisson ni oeufs !
En effet, la tyrosine – contenue notamment dans les protéines animales –favorise la production de dopamine, un neurotransmetteur qui est à l’origine de l’éveil et de la motivation. Si c’est idéal le matin pour booster la forme, notre organisme a plutôt besoin le soir de produire de la sérotonine, un neurotransmetteur responsable de l’apaisement et de la régulation du sommeil.

Or, cette sérotonine est synthétisée à partir du Tryptophane, un acide aminé que l’on trouve dans les protéines d’origine végétale : légumineuses, soja, riz complet, graines de tournesol, chocolat…Par ailleurs, les protéines animales contiennent des acides aminés qui entrent en compétition avec le Tryptophane. Ces acides aminés vont ainsi ralentir le chemin du Tryptophane jusqu’au cerveau : il est alors moins bien assimilé, ce qui nuit à la fabrication de sérotonine et donc au sommeil.

Enfin, les protéines animales (et en particulier les graisses cuites) sollicitent trop notre organisme le soir car leur temps de digestion est plus long. L’organisme va devoir ainsi produire plus d’énergie, et donc un léger surplus de chaleur, pour permettre cette digestion. Or, il est nécessaire que notre température s’abaisse le soir pour favoriser le sommeil.

Optez donc plutôt pour une portion de protéines végétales, ainsi que pour des aliments favorisant la production de sérotonine :
Noix et amandes
Yaourts et fromage
Glucides (céréales complètes ou fruits)

Les perturbateurs de sommeil
Différents éléments peuvent venir perturber notre sommeil et empêcher un repos réparateur.
Les perturbateurs alimentaires :
1) Le café
De par sa teneur en caféine, le café stimule le système nerveux jusqu’à 6 heures après sa consommation. Dans une moindre mesure, le thé contribue aussi à stimuler notre cerveau .

2) L'alcool

S’il favorise l’endormissement, l’alcool entraîne en revanche une sécrétion d’adrénaline au cours de la nuit et fait chuter le taux de mélatonine.

3) L’excès de protéines animales au dîner
Comme nous l’avons vu, il est préférable d’opter pour des protéines végétales le soir, qui contiennent des glucides et du tryptophane qui vont permettre la synthèse de la sérotonine.
4) Les choux et aliments fermentés
Les choux et aliments fermentés comme la choucroute peuvent entraîner des ballonnements et ainsi altérer la qualité du sommeil.

5) Les épices

Les épices - comme le poivre, le paprika ou le piment - sont à éviter le soir chez les personnes sensibles au niveau intestinal.
6) Les graisses cuites
Les graisses cuites - et en particulier les fritures - augmentent le temps de digestion et peuvent donc perturber le sommeil.

Optimisez votre apport en Magnésium !
Les déficits en Magnésium sont fréquents : près de 75% de la population française aurait des apports insuffisants en Magnésium.
Ces déficits peuvent se traduire par différents signes pouvant perturber le sommeil : susceptibilité au stress, irritabilité, angoisse,nervosité, crampes nocturnes…

Les aliments les plus riches en Magnésium sont les suivants :

Chocolat noir (min. 70% de cacao)
Oléagineux (noix, amandes, noix de cajou, cacahuètes, noisettes…)
Légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots blancs…)
Céréales complètes (sarrasin, avoine, seigle, riz brun…)
Sardines à l’huile
Fruits de mer
Épinards
Figues

Les autres perturbateurs :

1) Le stress et l'anxiété
Le stress et l’anxiété nuisent à la qualité du sommeil : ils engendrent des difficultés à l’endormissement et peuvent provoquer des insomnies. La méditation de pleine conscience ou encore l’auto-hypnose sont des pratiques qui peuvent aider à diminuer son niveau de stress avant d’aller dormir.

2) La lumière bleue

L’utilisation d’écrans (ordinateur, télévision, téléphone) le soir est à bannir. Ces écrans produisent en effet une lumière bleue activant jusqu’à 100 fois plus les récepteurs photosensibles de la lumière que la lumière blanche. Ils viennent ainsi perturber notre rythme circadien naturel et diminuer notre temps de sommeil.

Évitez donc les écrans au maximum avant d’aller dormir. L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) recommande ainsi de limiter l’usage des dispositifs à LED, qui sont les plus riches en lumière bleue. Il est par ailleurs nécessaire de s’endormir dans l’obscurité afin de favoriser la sécrétion de mélatonine.

3) La chaleur

Le soir, notre corps a besoin d’abaisser sa température pour un sommeil de qualité. Évitez donc les douches et bains trop chauds avant d’aller dormir, et pensez à rafraîchir votre chambre le soir idéalement à 17°C.

En espérant que ces éléments vous aideront à passer une très bonne nuit .
Ce commentaire a été modifié le 27/12/2020 à 15:41
27/12/2020 - 15:17
Quel plat préférez-vous ?

La tartiflette :
La tartiflette est un plat typiquement savoyard, à base de pommes de terre, lardons, oignons et crème recouvert par un reblochon coupé en deux, aspergé de vin blanc et gratiné au four.
Son nom vient du savoyard tartifla qui signifie pomme de terre.
Depuis 2014, la tartiflette au reblochon de Savoie est certifiée label rouge.
Elle doit être faite uniquement avec du reblochon de Savoie AOP, et ce fromage doit constituer au minimum 20% du plat.


 
La raclette :
La raclette est née dans les Alpes, de l’autre côté de nos frontières : en Suisse dans le Valais. C’est dans ce canton qu’était produit, dès le XIIe siècle selon la tradition, le fromage Raclette, au lait de vache et à la pâte pressée non cuite.Les bergers coupaient les meules en deux, les plaçaient dans la cheminée et raclaient le fromage fondu sur une tranche de pain ou leurs pommes-de-terre.

Aujourd’hui, lorsque vous dégustez ce plat en Suisse, c’est encore un racleur professionnel qui remplit votre assiette.En France ce plat est devenu populaire avec le développement des sports d’hiver dans les années 1960. Elle est aujourd’hui le plus gros producteur de ce fromage avec plus de 50 000 tonnes par an.


 
La fondue savoyarde :
La fondue savoyarde est composée de Beaufort et de gruyère ou emmental de Savoie fondus avec du vin blanc.La fondue de fromage est connue depuis l’Antiquité, Homère évoque déjà un plat de fromage de chèvre fondu dans l’Iliade. En France des recettes évoquent ce met aux XVIIe et XVIIIe siècles.

En Suisse ce plat est vu comme l’un de ses emblèmes culinaires. Selon la tradition, d’abord met des bergers, il se serait démocratisé lorsque l’armée l’a intégré dans ses livres de cuisine.
Aujourd’hui, chaque région, voire chaque vallée de nos de deux pays préparent cuisinent la fondue avec leurs fromages locaux, jusqu’en Normandie et sa fondue au camembert et calvados !

 
27/12/2020 - 14:52

 
René Bazin est un romancier et académicien français né le 26 décembre 1853 à Angers, mort le 19 juillet 1932 à Paris.Après avoir suivi des études à Paris et à Angers, René François Nicolas Marie Bazin devient professeur de droit à l'Université catholique d'Angers.

Tout au long de sa vie, il a su rester proche des gens de sa campagne et des activités rurales. Ses œuvres de jeunesse décrivent la vie paysanne sous un jour extrêmement idéaliste. Ses voyages en Espagne et en Italie, commencés en 1893, lui ouvrent de nouveaux horizons, et il acquiert un sens de l'universalité des thèmes paysans qui donne davantage de force à ses romans plus tardifs.
 


La Terre qui meurt (1899) traite ainsi de façon poignante du thème de l'abandon de la terre et de l'émigration, à travers une famille dont les jeunes fuient l'un après l'autre la misère de leur Vendée natale pour tenter leur chance à la ville ou même en Amérique.
 


Les Oberlé (1901) aborde l'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne en peignant les conflits de loyauté qui divisent la famille .Oberlé. Le livre est un succès, et vaut à René Bazin d'être élu à l'Académie française en 1903.
 


Donatienne (1903) raconte les pérégrinations d'un jeune couple de Bretons. Pour subvenir aux besoins de sa famille, la jeune maman, Donatienne, va travailler à la ville, et sera happée par la débauche de la vie urbaine. Après avoir perdu sa ferme, le mari en est réduit à la vie misérable d'un travailleur itinérant, qui va de ferme en ferme en traînant ses enfants derrière lui. Des années plus tard, une Donatienne souillée retrouve sa famille et reprend comme si de rien n'était son rôle d'épouse de fermier.
 



 
Le Blé qui lève (1907) décrit la corruption de bûcherons sous l'influence du syndicalisme.
 

 
René Bazin dépeint ainsi dans ses romans la vie rurale de la France profonde et exprime dans une langue simple mais élégante son amour de la nature et des valeurs authentiques, comme le travail, surtout celui de la terre. Même si son œuvre est aujourd'hui tombée en désuétude, il demeure au nombre des grands auteurs traditionalistes de son époque.

Ce commentaire a été modifié le 27/12/2020 à 14:53
26/12/2020 - 14:46
Les échassiers landais.

Les échassiers landais étaient principalement des bergers, les seuls à être "tchanqués" (équipés d'échasses en gascon) avec les facteurs et "coureurs de nouvelles". L'usage des échasses remonterait au XVIIIe siècle et prend fin au XIXe siècle, avec la disparition du système agro-pastoral, dont elles sont le symbole. 

 

Les témoignages les plus anciens de l'usage des échasses dans les Landes de Gascogne datent du XVIIIe siècle. Le manque de documents historiques fiables ne permet pas de déterminer avec exactitude leur origine : elles proviennent ainsi soit de l'Europe du Nord ( Namur organise en particulier des combats d'échasses depuis 1411), soit elles sont en usage dans la région depuis une époque antérieure. 

 

Elles se composent de deux pièces de bois : l'escasse (du gascon escaça) pièce principale....Le paousse pè (en gascon pose-pied) fixé à l'escasse à environ un mètre du sol et la fixation autour de la jambe est assurée par une lanière de cuir. Les échasses leur servaient à surveiller les troupeaux de brebis landaises, à marcher rapidement sur les terrains humides et à protéger leurs pieds du froid et des piqures d'ajoncs.
Généralement célibataire, l'échassier garde les bêtes que lui confie le Landais propriétaire. 



Le loi du 19 juin 1857 imposant aux communes des Landes de Gascogne d'assainir et de boiser leurs territoire, réduit de plus en plus les grands espaces dont les pasteurs se servaient jusque-là pour faire paître leurs troupeaux, ce qui donna lieu à de nombreux affrontements entre bergers et forestiers. 



Les pasteurs avaient l'habitude d'incendier des parties de la lande au printemps pour le débroussaillage. Ces foyers se propageaient parfois volontairement, à la forêt naissante, comme par exemple à la fin de la Seconde guerre Mondiale près d'Audenge, où 6300 ha de pins plantés furent anéantis. 

 

 La disparition des vastes pacages entraîna la disparition des troupeaux et la sylviculture pris le pas, non seulement sur la lande pastorale, mais aussi sur les terres cultivées. Presque tous les échassiers landais avaient disparu après la Grande Guerre. 

 

Alors que le système agro-pastoral dans les Landes de Gascogne disparaît peu à peu, un arcachonnais (1858-1900) invente une nouvelle spécialité landaise : la danse sur échasses, espérant que leur usage soit préservé et qu'elles deviennent un sport et un jeu. De nos jours des groupes d'échassiers animent des férias (fêtes de la Madeleine) par des spectacles folkloriques.



 Ce récit raconte comment a vécu et comment est mort l'un des derniers représentants d'une civilisation nomade. Ce berger landais qu'était Jean Chalosse accomplissait au fil des saisons les trajets de la transhumance entre les Landes de Gascogne et la montagne.

L'auteur intègre dans son texte toute une série de références à ce mode de vie désormais disparu, mais qu'il parvient à faire revivre avec une acuité particulière. Mais ce qui frappe surtout dans ce livre toujours très accessible, c'est la chronologie complexe de la narration, laquelle commence par l'étonnement du narrateur face à un vieillard qui gît sur les marches de la Faculté de Médecine de Bordeaux. Ce n'est qu'au fil de la lecture qu'on comprend pourquoi cet homme rabougri et usé finit ses jours aux portes de la Faculté.
26/12/2020 - 14:28
Saint :   

En Alsace-Moselle, le 26 décembre est un jour férié.

Le lendemain de Noël on se retrouve donc en famille et entre amis, pas plus de six cette année et jusqu’à 20h couvre feu oblige,  pour continuer de fêter, on organise des repas et on mange bien sûr les derniers bredeles !

Saint-Etienne, qui porte un nom grec (stephanos, le couronné), fut le premier martyr de l’ère de la Chrétienté, il est donc logiquement célébré après la naissance du Christ.

bredeles



Le 26 décembre est férié depuis 1892 en Alsace et en Moselle, date à laquelle les 2 départements alsaciens et la Moselle étaient sous contrôle de l’Empire allemand.Voici quelques dictons que l’on entend chez nos anciens :

« À la saint Étienne, les jours croissent d’une aiguillée de laine. »
« Si l’on veut que le raisin vienne, faut du chaud à la saint Étienne »
« À la saint Étienne, chacun trouve la sienne. »
Ce commentaire a été modifié le 26/12/2020 à 14:29
24/12/2020 - 17:47




Joyeux Noël à tous les ordissinautes .

Une pensée spéciale - pour M. Jeanne ,nous n'avons plus de nouvelles.
                                      - pour Clodisa bon courage.




23/12/2020 - 16:08
Décoration de Noël : Tour de France des traditions.



Des santons en Provence, des boules de verre et des étoffes en Alsace, et des lumignons à Lyon. Chaque région de France garde jalousement ses traditions de Noël et ses coutumes de décoration pour les fêtes. Découvrez celles qui persistent, dans notre tour de France de la déco de Noël !

Découvrez les traditions de décoration de Noël de Provence, d'Alsace, de Bretagne ou de Catalogne en pages suivantes.

Les santons d'Aix-en-Provence et Marseille



Si les crèches de Noël se retrouvent partout en France, c'est en Provence que la tradition est la plus profondément ancrée. Et pour cause : le santon et la crèche moderne ont fait leur apparition à Marseille, au XVIème siècle. "Les premières figurines étaient fabriquées en liège, bois, cire, carton-pâte ou fil de fer" nous explique l'Office du tourisme des Bouches-du-Rhône. Dès 1797, un
certain Jean-Louis Lagnel façonne le premier santon en argile.

Le succès des crèches de Noël est aujourd'hui mondial. En France, et plus spécifiquement en Provence, la tradition est un véritable sacerdoce. On ramasse mousse et brindilles en famille, pour créer l'ambiance générale de la crèche, et on choisit ensemble les santons qui trôneront à l'intérieur et autour.

Des figurines traditionnelles... et d'autres moins !
Outre les figurines de Marie, Joseph, l'âne et le bœuf - qui ne seront rejoints par le petit Jésus que le 24 décembre, au douzième coup de minuit - on trouve aujourd'hui toutes sortes de santons. Animaux de toutes tailles, villageois et visiteurs, et bien sûr, les trois rois mages.
Certains santons sont typiques de la Provence, et bien peu contemporains de l'étable de Bethléem, comme Marius, personnage de l'œuvre d'Alphonse Daudet. On trouve aussi parfois le père Noël ou d'autres figures célèbres, comme l'Abbé Pierre. Plusieurs artisans, des "maîtres santonniers", fabriquent et peignent encore les santons à la main. La foire aux santons d'Aix-en-Provence
est d'ailleurs l'occasion de découvrir ce savoir-faire traditionnel, et de s'offrir de nouvelles figurines !

 Le blé germé de la Sainte-Barbe en Provence



En Provence, les festivités de Noël commencent le 4 décembre, jour de la Sainte-Barbe. C'est la date à laquelle l'on met le blé à germer, symbole de fertilité et d'abondance, suivant une tradition qui remonte à l'époque romaine.Dans trois soucoupes, qui représentent la Trinité, on dépose des grains de blé ou les lentilles sur du coton humide, et on l'arrose tous les jours. S'il a germé avant le soir de Noël, et que les germes poussent droits et bien verts, la récolte de l'année à venir sera excellente. Si, trop arrosés, les grains ont pourri, les paysans se préparent à une mauvaise moisson.

Le dicton provençal le dit bien : "Quand lou blad vèn bèn, tout vèn bèn", quand le blé va bien, tout va bien ! "Une fois la bonne taille atteinte, on égalise le blé, on l'entoure d'un ruban rouge et on le place dans la crèche" explique l'Office du tourisme des Bouches-du-Rhône. Le soir du réveillon, les trois coupelles sont placées sur la table habillée de trois nappes blanches, avec trois chandelles blanches.
Les blés germés de la Sainte-Barbe sont arrosés jusqu'à la fin de la "Calendale" (la période de Noël), le 2 février, jour de la Chandeleur.

 La Fête des Lumières à Lyon



En décembre, Lyon vole le titre de "ville lumière" à Paris, pour au moins quelques jours. A partir du 8 décembre se tient la Fête des Lumières, tradition centenaire qui mobilise aujourd'hui toute la ville, et accueille près de trois millions de visiteurs français et étrangers les dernières années.

L'origine de la Fête des Lumières remonte au XIXème siècle, et n'est pas directement liée aux festivités de Noël. Le 8 décembre 1852, une statue de la Vierge Marie, protectrice de Lyon depuis 1643, est installée sur la colline de Fourvière. Pour fêter l'événement, "les Lyonnais ont illuminé leurs fenêtres et leurs balcons avec des bougies, et sont descendus dans la rue" raconte l'Office du tourisme de la ville. Lumignons et illuminations.Depuis, tous les 8 décembre, les habitants commémorent cette nuit. Ils ressortent les lumignons, des photophores en verre épais, dans lesquels on place une bougie courte et large aux bords cannelés, et les déposent sur les bords des fenêtres. Cette tradition s'est doucement mêlée à celle de Noël, et fait maintenant partie des illuminations des fêtes de fin d'année.

Aujourd'hui, la Fête des Lumières est très attendue à Lyon. Elle est devenue un tremplin pour de jeunes artistes, éclairagistes, architectes, plasticiens, vidéastes, qui présentent leurs œuvres lumineuses et artistiques dans les rues de Lyon pendant quatre nuits de spectacle.

Les boules de Noël en verre de Meisenthal, en Moselle



Tous les sapins du monde sont décorés avec des boules de Noël. Mais quelle est l'origine de cette coutume ?
Comment les boules décoratives ont-elles remplacé les pommes qui ornaient traditionnellement les conifères  ? Pour le découvrir, il faut se rendre en Moselle, plus précisément à Meisenthal.
La légende veut que l'année 1858 ait été particulièrement dure. "La grande sécheresse priva les Vosges du Nord de fruits, et le sapin de Noël n'eut donc parure qui vaille. Un souffleur de verre de Goetzenbruck inspiré tenta de compenser cette injustice en soufflant quelques boules en verre" raconte le Centre international d'art verrier de Meisenthal. L'artisan créa ainsi une tradition qui a traversé les mers et perdure aujourd'hui encore.

Les villages lorrains de Goetzenbruck et Meisenthal développent ensuite un véritable artisanat du verre soufflé et de la boule décorative réalisée entièrement à la main.Aujourd'hui encore, le Centre international d'art verrier transmet ce savoir-faire aux jeunes artisans, et lance chaque année une boule de Noël spéciale.

 Les étoffes de la région de Mulhouse, en Alsace



L'Alsace, le pays de Noël... ou plutôt les pays de Noël ! Le département se découpe en effet en sept contrées*, ayant chacune leur propre spécialité liée aux fêtes de la nativité. Au sud, se trouvent Mulhouse et sa région, connue pour ses chants et pour sa culture ancestrale du textile.
"Les premières industries textiles sont apparues en 1746 à Mulhouse à l'initiative de quatre jeunes mulhousiens. Commença alors un fabuleux mouvement de développement de la ville" raconte l'Office du tourisme de Mulhouse et sa région. La tradition textile perdure aujourd'hui encore, avec notamment un Musée de l'impression sur étoffes, et un Ecomusé textile.Un tissu différent est désigné chaque année.

A l'occasion de Noël, ce savoir-faire unique est mis en avant jusque dans les rues de Mulhouse ! Les artisans textiles fabriquent une étoffe différente chaque année, auxcouleurs des fêtes. "Des milliers de mètres de tissus viennent décorer les marchés de Noël et les monuments, se déclinant en une multitude d'objets et cadeaux" explique l'Office du tourisme de la ville. Dans les maisons aussi, le tissu a son heure de gloire à Noël. Nappes, serviette, et même décorations des sapins, tout se décline en textile à Mulhouse !

* Du nord au sud :
Haguenal, pays des mystères ;
Saverne, pays des lumières ;
Strasbourg, pays des saveurs ;
Sélestat, pays du sapin  ;
Colmar, pays des étoiles ;
la région de l'Ecomusé, pays des veillées de Noël ;
Mulhouse,pays des chants et des étoffes.

 Le sapin de Noël de la région de Sélestat, en Alsace



Le sapin, roi des forêts et des festivités de Noël, serait né à Sélestat, dans le centre de l'Alsace. C'est en tout cas à la Bibliothèque humaniste de la ville que l'on trouve la toute première mention de vente de sapins, datant de 1521 !
Dès le Moyen-âge, un beau conifère était placé dans le chœur des églises le 24 décembre. "Il représentait l'arbre du Paradis garni de pommes, rappelant le fruit de la tentation" explique le Comité régional du tourisme d'Alsace. Les paroissiens transposent l'idée au sein de leurs foyers : le sapin est suspendu au plafond avec une pomme à sa base, et décoré de pommes rouges appelées "Christkindle".

Les pommes sont bientôt rejointes par des fleurs en papier, des rubans, des feuilles dorées, des noix argentées, des confiseries en pâte d'amande et des pains d'anis. A partir du XVIIème siècle, quelques bougies illuminent le sapin, et à la fin du XIXème, des sujets en cire, des boules décorées et des guirlandes sont spécialement créés pour Noël.

 La bûche enrubannée en Bretagne




De nombreuses traditions et croyances entourent la bûche de bois mise dans l'âtre le soir de Noël . Quelle que soit la région de France, la bûche doit être la plus grosse possible, et brûler le plus longtemps possible, en signe de prospérité et de longévité pour les habitants du foyer.

En Bretagne, la bûche de Noël, appelée "Kef Nedeleg", est consciencieusement choisie, parfois plusieurs mois avant le réveillon. Enrubannée, décorée de guirlandes, defleurs et de branchages vivaces, elle est enfin aspergée d'eau bénite et de sel.Allumée le soir de Noël, avant le départ pour la messe, la bûche doit brûler pendant trois à quinze jours selon les régions (jusqu'au nouvel an, à la fête des rois, etc.).
Celles qui étaient trop énormes pour se consumer entièrement étaient conservées pour l'année suivante. Enfin, on attribuait au tison de la bûche de Noël et à ses cendres des vertus diverses, comme la protection de la maison ou la purification de l'eau de pluie.

Le Caga Tiò de Catalogne




En Catalogne aussi, la bûche joue un rôle central dans les traditions de Noël. Peut-être plus qu'ailleurs, puisqu'elle y est un personnage quasi mythologique ! Une coutume surprenante célèbre la nature et l'arbre dans la région.

Le Tiò de Nadal (bûche de Noël, en catalan) est un tronc creux, de taille variable. Choisi le jour de la Sainte Lucie, le 13 décembre, il est affublé de deux ou quatre morceaux de bois qui lui servent de "pattes". Les enfants lui dessinent un sourire et des yeux, et le déguisent avec une couverture et une "barretina" (bonnet rouge traditionnel). Chaque jour, jusqu'au soir de Noël, la famille nourrit symboliquement le tronc.

Mais le sort qui l'attend est bien moins sympathique ! Le 25 décembre, le Tiò est sauvagement battu à coups de bâton par les enfants, qui chantonnent "Caga tiò !". Ils ordonnent littéralement à cette pauvre bûche de déféquer...Les parents ont caché discrètement, la veille, des friandises, du touròn et des fruits secs dans le creux de la bûche. A tour de rôle, les enfants passent la main sous la couverture, et récupèrent les cadeaux sucrés que le Tiò est censé avoir déféqué...

 D'autres traditions de Noël autour de la maison



D'autres régions ont, elles aussi, leurs traditions de Noël spécifiques, qui tournent souvent autour des mêmes thèmes : la bûche, la lumière, et les symboles de prospérité pour l'année à venir. Certaines sont encore pratiquées, d'autres sont tombées en désuétude.

Une tradition germanique, importée dans l'Est de la France, reprend, comme en Provence, le mythe de Sainte-Barbe. Ce jour du 4 décembre, une branche de cerisier fraichement coupée est placée dans un vase. Si les bourgeons éclosent le soir du réveillon, l'année sera féconde.

Dans plusieurs régions, notamment le Nord - Pas-de-Calais, des processions sont formées dans les rues, avec lampions et lumignons.

En Normandie, des feux sont allumés en extérieur, sur les plages par exemple.

En Savoie, la bûche, choisie aussi grosse que possible, est parfois arrosée de vin ou d'eau de vie.

En Corse, c'est le nombre de bûches qui compte, et non la taille : on doit placer dans la cheminée autant de bûches que de membres du foyer - sans quoi, l'année suivante, la famille se verrait endeuillée d'autant de personnes que de bûches manquantes.

Au Pays Basque, le 24 décembre, l'Olentzero passe de maison en maison pour proposer du bois de chauffage aux foyers les moins aisés. Ce charbonnier est aujourd'hui assimilé à la figure du père Noël et chargé de distribuer les cadeaux aux enfants. Les cendres tirées de la bûche de l'Olentzero sont répandues sur le pas de la porte de la maison, pour la protéger elle et ses habitants pendant l'année suivante.

Enfin, la Bourgogne possède une tradition proche de celle du Tiò de Nadal catalan. Les enfants prient une souche de bois de leur offrir des confiseries, et vont ensuite récupérer les bonbons que la bûche a accepté de leur donner.
Ce commentaire a été modifié le 23/12/2020 à 16:11