De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
11/12/2020 - 14:48
Journée Internationale de la montagne le 11 décembre



En 2003, l’ONU a déclaré le 11 décembre Journée internationale de la montagne. Cette journée a contribué à sensibiliser la population et les gouvernements sur l’importance des montagnes.

Les montagnes jouent un rôle très important dans l'alimentation en eau douce de la moitié de la population mondiale. Elles abritent environ12 % de la population mondiale et un nombre impressionnant d’espèces d’animaux et de végétaux. Elles jouent un rôle essentiel dans les équilibres écologiques de la planète.

Pourtant, que la montagne est belle*
Même si les montagnes semblent fortes et indestructibles, elles sont très vulnérables et, par exemple, le réchauffement planétaire est actuellement une cause de la fonte des glaciers. Les conflits armés qui se déroulent en zone montagneuse perturbent également l'environnement et la population montagnarde.

Enfin, le tourisme non réglementé, l’exploitation abusive des ressources naturelles et beaucoup d’autres activités humaines nuisent plus ou moins directement aux montagnes.
Ce commentaire a été modifié le 11/12/2020 à 14:48
10/12/2020 - 14:03
Ils protègent...Les dés à coudre...

Un dé à coudre est un petit objet souvent cylindrique dans lequel on insère le bout du doigt pour le protéger de l'aiguille à coudre, généralement le majeur ou l'annulaire.



En couture, il sert d'étui afin de protéger les doigts lors de l'utilisation d'une aiguille à coudre. Il permet ainsi de "pousser" l'aiguille dans les tissus épais et de recevoir l'aiguille lors d'une couture à la main. Il permet surtout de millimétrer sa couture.

Les dés à coudre sont généralement en métal et piquetés sur la face extérieure. Mais il existe diverses sortes de dés à coudre dans divers métaux, en cuir, en céramique, en porcelaine, en caoutchouc, en bois, en verre ou en plastique et silicone.



Les dés à coudre peuvent être plus ou moins travaillés, peints, gravés ou ciselés. Ils peuvent couvrir complètement le doigt avec une forme tronconique ou cylindrique ou n'être pas plus larges qu'une bague et se porter comme un anneau sur le bout du doigt. Du fait de cette diversité, ils sont parfois collectionnés ; les collectionneurs s'appellent des digitabuphiles, digitabuphilistes.



Le dé à coudre le plus ancien a été retrouvé à Pompéi, il était en bronze. Les dés à coudre les plus anciens étaient en os, corne ou ivoire. C'est au XIVe siècle qu'ils commencent à être décorés.

Si les dés à coudre étaient originellement utilisés pour la couture, ils eurent par la suite d'autres usages : dansles années 1800, ils furent utilisés comme mesure pour les spiritueux et il subsiste nombre d'expressions héritées de cet usage « juste un doigt », « un dé à coudre de... », « qui veut un dé à coudre à un dé à coudre ! » « Offre un dé à coudre à ton voisin et il te tendra la main », ou encore « se noyer dans un dé à coudre ».



Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, les fossettes sur le côté extérieur étaient façonnées à la main avec des poinçons. La mécanisation a aussi supprimé l'aspect bombé du dessus.

Les dés à coudre les plus anciens sont remarquables par trois éléments : l'épaisseur irrégulière du métal, l'aspect bombé du dessus et l'irrégularité des fossettes du côté extérieur.
Ce commentaire a été modifié le 10/12/2020 à 14:04
09/12/2020 - 14:35
Une couronne d’étoiles pour les fêtes de fin d'année.



La période de Noël est le moment idéal pour orner votre porte ou votre table d’une jolie couronne faite main, tendance nature et délicieusement parfumée.

1/ Déco: une couronne d’étoiles pour les fêtes• 
Ce qu’il vous faut :

- Une base de couronne en polystyrène (en vente dans les boutiques de loisirs créatifs).

- Du fil de jardinage gainé de fer que vous trouverez en jardinerie.

- Une pince coupante pour le sectionner proprement.

- De la mousse naturelle disponible en jardinerie, chez certains fleuristes et sur internet. Il existe également de la mousse artificielle, moins périssable et tout aussi esthétique. Ainsi, vous pourrez garder votre couronne d’une année sur l’autre.

- De l’anis étoilé, aussi appelé badiane, acheté en pharmacie ou au rayon épicerie d’un supermarché.

- Du fil transparent (en mercerie) de calibre fin pour fixer l’anis sur la mousse et une aiguille à broder assez longue.


2/ La réalisation

1) Disposez la mousse sur toute la surface de la couronne. Afin de la maintenir en place à mesure que vous la positionnez, entourez autour le fil de jardinage à mémoire de forme.

2 ): fixez les étoiles d’anis étoilé

La badiane étant trop dure, il est impossible de piquer les étoiles dans le polystyrène avec une épingle. Il faut donc les coudre. Piquez la mousse avec votre aiguille et le fil transparent, puis entourez simplement les étoiles avec le fil avant de repiquer la mousse pour assurer la fixation. Avec la même méthode, vous pourrez fixer des perles, des plumes…

Autre option: si vous utilisez de la mousse synthétique ou bien très sèche, vous pouvez fixer les étoiles avec un pistolet à colle. Mais cette opération est à proscrire sur de la mousse humide.
Ce commentaire a été modifié le 09/12/2020 à 14:38
09/12/2020 - 14:03
Meisenthal : “Magma” la nouvelle boule de Noël du Centre international d'art verrier.



Magma, la boule de Noël en verre soufflé fabriquée à Meisenthal a été dévoilée dimanche 15 novembre. La création emblématique du Centre international d’art verrier est à nouveau signée par un duo de jeunes designers. Coronavirus oblige, elle sera vendue uniquement via Internet.



C’est une tradition incontournable, tous les ans le Centre international d’art verrier de Meisenthal ( Moselle) réalise une boule en verre soufflée pour Noël. Le 15 novembre 2020, “Magma” est sortie des fours de la manufacture, elle est signée Emma Pflieger et Antoine Foeglé, deux jeunes créateurs originaires du Grand Est. 



Entre les mains de ses deux créateurs “Magma”, la boule-vaisseau imaginaire produite à 50.000 exemplaires.
Ce commentaire a été modifié le 09/12/2020 à 14:07
08/12/2020 - 15:15
Sapin, gui, houx...: d'où viennent ces symboles de Noël?


Le 25 décembre, le monde végétal occupe une place de choix. Mais quelle est l'origine de ces symboles ?

1/ Sapin, gui, houx...:
six symboles de Noël à la loupe La tradition du sapin s’est répandue progressivement au XVe siècle chez les protestants d’Allemagne et de Scandinavie. Les catholiques, eux, représentaient déjà la Nativité par une crèche. Avec son feuillage toujours vert, le conifère marque le triomphe du soleil sur l’hiver. Ses rameaux protégeaient la maison de la foudre et le bétail, des maladies. Les premières traces de vente de sapins à Noël ont été retrouvées en 1521, à Sélestat en Alsace. 

Il faudra attendre 1738 pour qu’il trône à Versailles, sous l’impulsion de la Polonaise Marie Leszczynska. À partir de 1870, les émigrés d’Alsace-Lorraine transmettent leur tradition aux Français et, après 1945, il est offert en gage de paix entre États. Dès 1960, il fait son entrée dans la plupart des foyers. En 2014, 5,7 millions de sapins naturels ont été achetés par les ménages. 



Dès le XIe siècle, on accrochait des pommes rouges et brillantes aux branches du sapin.
 
Une façon toute naturelle de le métamorphoser en arbre du jardin d’Éden. Plus tard, pour le rendre encore plus attractif, il est chargé de noix, sucreries, petits gâteaux et de personnages en chiffon.
 Au XVIIIe, il est paré de mille feux, avec des chandelles ou des coquilles de noix remplies d’huile. En 1858, la pénurie de pommes en Moselle donne l’idée à un verrier d’en souffler. Le succès de la boule de Noël ne s’est pas démenti depuis! 

• La bûche, source de lumière 



En hêtre, chêne ou même olivier…
 Une grosse bûche était traditionnellement brûlée dans l’âtre durant la veillée de Noël. 
La coutume remonte au XIIe siècle et change selon les régions. On priait pour qu’elle dure au moins le temps de la messe de Minuit. Sous peine de malheur.

Les Lorrains profitaient de sa lumière pendant trois jours, tandis que les Ardéchois espéraient la voir se consumer jusqu’à l’Épiphanie. Ses cendres, précieusement conservées, auraient le pouvoir de protéger la maison. La disparition des foyers ouverts a remplacé la grosse bûche par sa représentation en miniature.

 Posée sur la table de fête, elle a d’abord été habillée de feuillage ou de mousse et piquée de bougies. C’était avant l’arrivée de sa version plus gourmande: l’incontournable pâtisserie roulée ou glacée, servie traditionnellement à la table du réveillon.
 
2/ Le gui, porte-bonheur



Vénéré et rituellement cueilli à la serpe d’or par les Druides, il était coupé au solstice d’hiver, six jours après la nouvelle lune, en prononçant la formule "O ghel an heu" qui signifie en celte "Que le blé germe". Le Moyen Âge l’a déformée en "Au gui, l’an neuf".
La plante, toujours verte, symbolise la vigueur et l’éternité. Mais, à l’instar du muguet du 1er mai, c’est aussi un porte-bonheur… à condition de respecter un certain rituel! Il faut le récolter avant Noël, s’embrasser dessous et, dit-on, le brûler la nuit du 6 janvier! Comme ses baies sont toxiques, il est plus prudent de ne pas les laisser à la portée des enfants.



Planter du blé à la Sainte Barbe, soit vingt jours avant Noël, est une très ancienne tradition provençale qui date de l’époque romaine. 

Le 4 décembre, début des fêtes calendales, on a coutume de semer des grains de blés dans trois coupelles, représentant La Trinité. S’ils germent bien à Noël, les moissons de l’année seront bonnes. Les enfants raffolent de cette coutume qui leur permet de patienter en attendant l’arrivée du Père Noël…

• Le houx, plante de l’immortalité 


La légende veut que, sur le point d’être découverts par les soldats d’Hérode, qui voulaient assassiner Jésus, la Sainte Famille fut dissimulée par un houx.
Marie bénit l’arbre qui avait étendu ses branches en déclarant qu’il resterait éternellement vert. Si certaines familles continuent d'en récolter pour décorer la maison, c’est surtout sur la traditionnelle bûche du repas de Noël qu’on le retrouve, en pâte d’amandes ou en plastique. C’est aussi sage, car les baies de cette plante sont toxiques.
Ce commentaire a été modifié le 08/12/2020 à 15:16
07/12/2020 - 14:58
Les calendriers, c'est la période.

Si la création d’un service des postes en France remonte à la fin du XVIe siècle, il a fallu attendre le XVIIIe siècle pour voir apparaître l’ancêtre de notre calendrier de la Poste.



C’est en effet à partir du XVIIIe siècle que les facteurs ont offert en échange des étrennes du Nouvel An des almanachs ou de petits calendriers muraux. Après avoir porté des noms aussi variés que "Etrennes du facteur", "Almanach de cabinet" ou "Calendrier de bureau", ce calendrier prend le nom d’Almanach des Postes" en 1810.



C’est l’imprimeur François-Charles Oberthur qui a donné au calendrier de la Poste sa forme moderne. Alors que les premiers modèles présentaient des informations sur les services postaux, les dates des marchés et des foires, ou même des notions d’astronomie, Oberthur a eu l’idée de créer un almanach départemental.



En 1857, il achète le monopole de diffusion de cet almanach pour une durée de douze ans. Son imprimerie devient ainsi la grande spécialiste des calendriers en France. 
A partir de cette période, le contenu des calendriers est réglementé par l'administration des Postes. Ils doivent notamment contenir les noms des saints et des renseignements généraux et locaux sur le service postal.



Evolutions du calendrier des Postes

Les facteurs sont autorisés à diffuser le calendrier de la Poste, baptisé "carton" en jargon postal, pour leur propre compte depuis 1849.



Ce calendrier a connu différentes dénominations. L'almanach des postes est devenu Almanach des Postes et des Télégraphes en 1880, Almanach des PTT en 1945 puis Almanach du facteur en 1989.



Les illustrations de ce calendrier ont aussi beaucoup évolué et apportent un témoignage précieux sur l’esprit du temps. Elles représentent des événements marquants de l'année passée, des scènes de la vie quotidienne ou même une véritable propagande politique. Les photographies d’animaux et de paysages ont remplacé les dessins à partir de 1945.
Ce commentaire a été modifié le 07/12/2020 à 15:00
07/12/2020 - 14:28
Quatorze,
Merci pour votre petit mot,moi aussi ,j'adore le patinage artistique,nous avons eu la chance de voir Surya Bonali lors d'un gala,une "grande dame"sur la glace.
Ce mois-ci ,les sujets seront consacrés à 90% : décembre , Noël,1er de l'an etc...

06/12/2020 - 20:56
merci margo pour tous ces reportages j'ai surtout appreciee delui de st nicolas (raisons personnelles), celui du patinage artistique (dont je raffolle) derriere ma tele et dans un bon fauteuil je me souviens tres bien de suryna bonaly.
merci a toutes pour vos reportages varies aussi interessants les uns et les autres chacun dans son genre et pour tous les gouts
06/12/2020 - 15:29
Qui est Saint-Nicolas, le distributeur des friandises ?



Célébré dans l’Est et le Nord de la France, mais également dans de nombreux pays européens, Saint-Nicolas a l’image d’un homme bienveillant distribuant des friandises aux enfants sages. Malgré l’omniprésence du Père Noël, la tradition de la Saint-Nicolas tient bon dans nos régions. Dès lors que je mentionne le personnage, on me demande “mais qui est Saint-Nicolas ?”
Pour celles et ceux qui ne sont pas familiers avec le Saint, vous trouverez dans cet article quelques informations pour apprendre à mieux le connaître.

Qui est Saint-Nicolas ?

Si vous voulez une réponse toute simple et rapide : c’est l’ancêtre du Père Noël !

Pour celles et ceux qui ne se contentent pas d’une réponse aussi simpliste, il faut remonter très loin… aux 3e et 4e siècles après Jésus-Christ.



La vie de Saint-Nicolas est entourée de légendes. Le vrai personnage s’appelle Nicolas de Myre. Il naquit dans une famille chrétienne aisée vers 260 après Jésus-Christ à Patare en Lycie (aujourd’hui en Turquie).
Nicolas était l’héritier d’une grande fortune. Quand il était jeune, il ne montrait pas d’intérêt à jouer avec les autres enfants. Il préférait assister aux réunions chrétiennes de sa localité.

Depuis son jeune âge, Nicolas avait gagné une réputation d’homme généreux. Les traits de sa personnalité furent à l’origine de plusieurs légendes. Il aurait ainsi :

- évité à trois jeunes filles pauvres le recours à la prostitution,
- aidé à innocenter trois soldats officiers condamnés à morts,
- sauvé des matelots d’une mort certaine lors d’une tempête.



En 303, à son retour d’un pèlerinage en Terre Sainte, son oncle, l’évêque de Myre, mourut. Alors que l’assemblée d’évêques priait pour désigner le successeur, une voix divine leur recommanda d’élire le premier homme qui franchirait le seuil de l’église. Et ce fut Nicolas qui entra le premier…



Basilique de Saint-Nicolas-de-Port

Une fois nommé évêque, Nicolas de Myre gagna le respect de son entourage. Il plaidait les causes perdues en de nombreuses occasions, notamment pour faire baisser les taxes auxquels étaient soumis les fidèles. On le voyait sur le terrain en train de donner à manger aux plus pauvres.

Sous le règne de l’empereur Dioclétien (284-305), une vague de persécution contre les chrétiens gagna l’empire. Saint-Nicolas fut aussi soumis à des persécutions pour sa foi. Saint-Nicolas mourut le 6 décembre 345 au grand âge de 75 ans dans la ville de Myre.

Quand célèbre-t-on la St Nicolas ?

Les célébrations de la Saint Nicolas ont généralement lieu le 6 décembre, date de la mort du saint. C’est l’occasion de grandes réjouissances, un peu comme si l’on fêtait Noël par anticipation ! Des parades et des événements culturels ont lieu dans plusieurs villes du Nord et de l’Est.



La plus célèbre de ces réjouissances est sans conteste la Saint-Nicolas à Nancy. Chaque année, elle attire des centaines de milliers de visiteurs. Au programme : une grande parade dans les rues de la Ville-Vieille et de nombreux événements. Le point de convergence des festivités est la place Stanislas que l’on peut découvrir de la grande roue dressée de l’autre côté de l’arc de triomphe sur la place de la Carrière.
Ce commentaire a été modifié le 06/12/2020 à 15:30
05/12/2020 - 15:24
Sonja Henie, Andrée Joly, Madge Syers, Lily Kronberger et SuryaBonaly : 5 femmes qui ont marqué le patinage artistique.




On ne reste pas de glace devant ces cinq sportives qui ont tracé leur sillon dans le patinage artistique.

Madge Syers, l’éclaireuse britannique

Ce que Madge veut, Madge l’a. Profitant d’une faille dans le règlement du championnat du monde, qui ne stipule pas que la compétition est strictement masculine, cette Britannique participe à l’édition de 1902 et arrive… deuxième. Impressionné, le vainqueur Ulrich Salchow lui propose sa médaille. Elle se rattrape en 1903 aux championnats mixtes de Grande-Bretagne, et conserve son titre l’année suivante aux dépens de son mari, le patineur Edgar Syers.




Madge Syers avec Edgar Syers aux Jeux olympiques de 1908

En 1906, l’Anglaise survole les premiers championnats du monde féminins, la fédération ayant pris soin de créer une épreuve dédiée à ces dames. Elle subjugue encore les juges aux Jeux Olympiques de 1908. Sa santé fragile l’éloigne ensuite des patinoires. L’athlète s’éteint en 1917, à 35 ans.


Sonja Henie, une étoile est née

C’est une fillette de 11 ans qui concourt au Jeux de Chamonix en 1924. La championne de Norvège finit dernière. Pour la dernière fois. Championne du monde en 1927, elle décroche l’or aux Jeux de 1928. Les médias se passionnent pour cette « fée de la glace » qui révolutionne la discipline en chorégraphiant et en interprétant ses programmes telle une actrice.




Sonja Henie aux Jeux olympiques d'hiver de 1936 à Garmisch-Partenkirchen, en Allemagne.

Elle conserve l'or en 1932 et 1936, juste avant d’être sacrée championne du monde pour la dixième fois - un record inégalé. La jeune femme se reconvertit alors dans les shows aux Etats-Unis et devient la vedette d’une dizaine de films. Mariée en 1956 à un Norvégien, elle repart vivre dans son pays. Le couple, collectionneur d’art, fonde un musée en 1968,un an avant la mort de la sportive.


Surya Bonaly, le feu sur la glace

Le salto arrière porte son nom. Aux Jeux olympiques de Nagano en 1998, la Française chute d’entrée. Elle n’a plus rien à perdre et tente ce saut réceptionné sur un pied, qu’elle est la seule à maîtriser. Interdit poursa dangerosité, il la relègue à la dixième place. Peu importe, elle a montré aux juges, sévères envers cette athlète au corps puissant, ce dont elle est capable.




Surya Bonaly en 2007.

Repérée à 6 ans, la surdouée est neuf fois championne d’Europe, cinq de France.Battue sur le fil par la Japonaise Yuka Sato au championnat du monde de1994, elle refuse de se contenter de la deuxième place. Ce tempérament plaît aux Français : elle figure parmi leurs sportives préférées et a été décorée de la Légion d’honneur cette année.


Andrée Joly, la fine lame

Lorsqu'en 1923, Andrée Joly, championne de France, rencontre Pierre Brunet, son homologue masculin, c’est l’étincelle. Le duo décroche le bronze aux Jeux de Chamonix puis domine les championnats du monde de 1926 avec son « saut de l’ange ». Les inventeurs de ce porté à une main sont aussi les experts du « patinage en miroir », effet de symétrie accentué par les patins noirs d’Andrée, habituellement réservés aux hommes.




M. et Mme Brunet-Joly à Chamonix en 1933.

En 1928, ils offrent sa première médaille d’or hivernale à l’Hexagone. Un exploit réitéré en 1932 par le couple Brunet-Brunet, marié entre temps !
Installée ensuite aux Etats-Unis, la championne y formera ses dignes successeuses.
Lily Kronberger, musique, maestro ! Née en 1890 à Budapest, Lily s’illustre dès la première édition des championnats du monde
féminins de patinage, en 1906, en décrochant une médaille de bronze. Un an plus tard, elle monte à nouveau sur la troisième marche du podium. Mais en 1908, elle saute la deuxième pour se hisser directement au sommet : couronnée d’or quatre fois de suite, elle est la première sportive hongroise championne du monde.




Lors de sa dernière participation, en 1911, elle laisse sa marque dans l’histoire de la discipline en effectuant son programme accompagnée de musique. Une innovation promise à un bel avenir !