Avez-vous déjà vu le Bonhomme dans la Lune ? En fait, tout dépend de votre sensibilité à la paréidolie, cette tendance du cerveau humain à mettre un ordre familier dans le chaos du hasard. La riche surface lunaire offre de nombreux exemples de ces figures familières, et pas seulement dans la culture occidentale contemporaine. Il y a par exemple la Femme ou encore le Lapin, bien que chacune de ces interprétations soit fortement dépendante de l'orientation de la Lune. Pour voir apparaître les traits du Bonhomme dans la Lune, commencez par imaginer que ses yeux sont les deux mers lunaires sombres et juxtaposées visibles à la base du premier tiers du disque lunaire en partant du haut, et vous devriez à partir de là retrouver son nez et sa bouche. De fait, sur cette image, il semble bien qu'il y ait un deuxième bonhomme sur la Lune se détachant en silhouette, équipé d'un télescope qui plus est. Cette image a été prise à la mi-janvier 2016 depuis Cadalso de los Vidrios, municipalité de la communauté autonome de Madrid, en Espagne. Et vous, que voyez-vous dans la Lune ?
LUMINEUX LE JAUNE VOUS NE TROUVEZ PAS ? Yeux Parler Derrière une fleur jaune La beauté de l' automne Lumineux photographie de soleil Peinture Portrait Masque jaune Portrait Kid avec le tournesol Penchée à la fenêtre de la voiture Beautiful Blue Yellow Attractive Fille Ludique Yeux marrons Beautiful Autumn Caramel Fille Emotion Sunflower Portrait incroyable Orchid Yellow Garçon jouant à l' automne Honey I écrasé votre voiture Forêt Fille
Des archéologues chinois découvrent d'anciennes lampes absorbant la fumée.
Il y a des millénaires, certaines lampes chinoises étaient conçues pour réduire la pollution de l'air d'après une récente découverte.
Des archéologues chinois ont fait des fouilles dans un cimetière de la Dynastie des Han de l'Ouest (206 avant JC-24 après JC); il y ont mis au jour deux lampes en bronze vieilles de 2000 ans et qui peuvent "avaler" la fumée.
Les lampes ont toutes deux la forme d'une oie tenant un poisson dans son bec. La lumière est en dessous- du poisson. La fumée émise lors de la combustion de la cire entre dans le corps de l'oiseau par une ouverture dans le poisson, passe dans le cou avant d'être dissoute par l'eau stockée dans son ventre creux, a rapporté Xin Kixiang, chef de l'équipe de fouilles. "C'est à la fois une œuvre d'art et un exemple d'ancienne innovation" ajoute-t-il.
Photo prise le 6 novembre 2015, montrant les deux lampes en bronze mises au jour lors des fouilles de la tombe royale du Marquis de l'état de Haihun sous la Dynastie des Han de l'Ouest (206 avant JC - 25 après Jc) à Nanchang. [Photo/Xinhua]
Ces lampes peuvent aussi être démontées pour être nettoyées et elles ont des abats-jours pour régler la luminosité.
La Dynastie Han était à son apogée pour les lampes en bronze chinoises, mais de tels exemplaires pouvant absorber la fumée ne devaient être accessibles qu'à des nobles de haut rang.
Les deux lampes ont été trouvées en septembre 2015 dans le tombeau de Haihunhou (Marquis de Haihun). Situé près de la capitale provinciale Nanchang, le cimetière de Haihunhou est le cimetière plus complet de la Dynastie des Han de l'Ouest jamais découvert en Chine. Il recouvre environ 40000m² et contient huit tombes ainsi qu'un site funéraire pour les chevaux qui ont tiré les chariots.
On pense que la tombe principale appartient à Liu He, petit-fils de l'Empereur Wu, dont le règne a marqué le début d'une période très prospère dans l'histoire de la Chine. Liu a reçu le tire de "Haihunhou" après avoir été déposé de son titre d'empereur au bout de seulement 27 jours. Haihun est l'ancien nom d'un très petit royaume dans le nord de Jiangxi. Les fouilles sur le site ont commencé en 2011 et sont toujours en cours.
Les artéfacts découverts jusqu'ici comprennent environ 3000 tablettes en bois et feuillets de bambou et un grand nombre d'objets en jade, or et bronze.
TRÈS BELLE PEINTURE DE RUE spéciale d'artiste les créations les plus récentes Edgar Mueller Super artiste Great Crevase Edgar Mueller. Dur labeur : avec jusqu'à cinq assistants, Mueller peint tout au long de la journée du lever au coucher du soleil.
Grand Edgar Mueller Crevase. Dur labeur : avec jusqu'à cinq assistants, Mueller peint tout au long de la journée du lever au coucher du soleil. L'image est apparu sur le quai est à Dun Laoghaire, en Irlande, dans le cadre du Festival de cultures la ville du monde.
Il a passé cinq jours, 12 heures par jour de travail, pour créer la 250, il semble que l'image de mètre carré de la crevasse, ce qui, vu de l'angle correct, être 3D. Il persuada puis les passants pour compléter l'illusion en prétendant le trou béant était réel.
« Je voulais jouer avec positifs et négatifs pour encourager les gens à réfléchir deux fois à tout ce qu'ils voient », a-t-il dit. « C'était une scène très peur, mais lorsque les personnes y ont vu qu'ils avaient très amusant jouant sur elle et prétendant à tomber dans la terre. « Je pense que plus tard, lors de leur retour, ils pourraient refléter plus sur ce qu'un scénario effrayant c'était et dire: « Formidable, qui était en fait assez épeurant. »
Mueller, qui a déjà peint une cascade géante au Canada, a déclaré qu'il a été inspiré par la Colombie-Britannique « Pavement Picasso » Julian Beever, dont les images 3D rue dramatique mais plus douces ont été présentées dans le Daily Mail. Ce gars est incroyable n'importe comment vous l'observez.
Ce que Sarah Marquis, aventurière de 42 ans, a appris de ses 23 ans de marche dans le monde en solitaire..
RÉUSSIR AUTREMENT - Solitaire et bavarde. Pour Sarah Marquis, ce n'est pas une contradiction. Cette quadragénaire est en fait une pro de l'adaptation en milieu hostile. Le milieu hostile pour elle, en ce mois de mars 2015, ce n'est pas la Cordillère des Andes ou l'Australie, mais plutôt la jungle parisienne dans laquelle elle doit survivre le temps de quelques interviews et passages télé pour la promotion de son dernier livre, Déserts d'altitude. Alors, Sarah parle sans s'arrêter, de ses petits gestes du quotidien, de sa fascination pour la nature aussi et de son plaisir à marcher seule au milieu de nulle part. Une expérience rafraîchissante qui tranche avec notre quotidien souvent très éloigné de la nature. Depuis plus de 23 ans, Sarah Marquis parcourt seule le monde à pied. Pendant trois ans, elle a marché jusqu'en Australie en passant par la Russie. Avant ce grand périple, elle avait marché en 2006 sur la Cordillère des Andes pendant 8 mois. Une femme qui parcourt en solitaire le monde d'expédition en expédition, cela fait lever plus d'un sourcil. Sarah Marquis s'amuse de ceux qui la considèrent "folle", une critique qu'elle entend depuis son enfance. "Je suis née aventurière, affirme-t-elle. À 8 ans, je partais visiter des grottes toute seule." "La marche est une excellente technique de relaxation" C'est même à se demander si ce n'est pas plutôt nous qui serions les fous dans l'histoire. "Quand j'entends qu'il y a tant de personnes qui souffrent de dépression, de burn-out, je me dis qu'on s'éloigne de notre harmonie, qu'on se déconnecte de ce que nous sommes. Il faut arrêter de se dire qu'on profitera de la vie à la retraite", déplore-t-elle. C'est l'une des leçons qu'a tirée Sarah de son expérience sur la Cordillère des Andes : "les personnes que j'ai rencontrées, explique-t-elle, dansent, chantent et rient. On sent que la vie est éphémère là-bas, c'est comme s'ils mangeaient un gâteau qui allait bientôt se terminer." Facile à dire? La marcheuse ne prétend pas que tout le monde devrait suivre son exemple, ni celui des habitants qui ont croisé son chemin. Mais, elle est convaincue que la clé de notre bonheur, ou au moins de notre bien-être, se trouve sous nos yeux. "Le simple fait de me mettre pieds nus et de marcher sur le sol, sur l'herbe, m'apaise. La nature offre beaucoup de sérénité". Dans ce processus de recherche, il ne s'agit pas de courir, d'aller vite mais de trouver sa vitesse. En ce sens, marcher représente "une excellente technique de relaxation et de méditation, c'est la vitesse parfaite pour le corps". "La mort fait partie du quotidien" Dans quelques semaines, Sarah Marquis repartira en Australie, dans le nord ouest de l'île, sans eau ni nourriture. Pour l'expédition dans la Cordillère des Andes, l'altitude l'avait soumise à des conditions très rudes, "j'avais développé beaucoup plus de sensibilité", se souvient-elle. Des sensations qu'elle espère retrouver lors de son prochain périple. "Ma démarche est simple je veux savoir jusqu'où vont les capacités de notre corps pour nous adapter. Je suis convaincue que nos limites sont mentales, pas physiques", martèle-t-elle. "La mort fait partie du quotidien", répète-t-elle aussi. En s'isolant sur de si longues périodes, sans ravitaillement assuré, Sarah Marquis le garde en tête. Mais malgré les conditions climatiques difficiles, les mauvaises rencontres et les ennuis du quotidien, Sarah a aussi sa petite astuce pour réussir à lâcher prise, se faire un thé au milieu de nulle part. Sortir son réchaud, faire bouillir de l'eau et boire le liquide fumant. Finalement le bonheur ne tient pas à grand chose. Une dernière chose, Sarah? "On a tous des rêves. Dans les moments difficiles, il faut aller les chercher".
Les confessions de Sarah.. Quelle était votre vie avant celle d’aventurière ? Je suis née aventurière ! Le feu de l’aventure qui a toujours brulé en moi est devenu ma passion, mon travail, ma vie. Je fais ce métier depuis 23 ans, il n’y pas eu d’avant.
Quel fut le déclic pour le premier voyage ? A 8 ans, je suis partie en "expédition" avec mon chien. J’ai passé la nuit dans une grotte remplie de chauves-souris. Tout le monde a eu peur, mes parents ont appelé la police. Mais moi j’ai adoré ça ! Combien de temps nécessite la préparation d’un voyage ? Tout dépend de l’expédition. Celle entre la Sibérie et l’Australie pour laquelle j’ai marché 1 000 jours et nuits m’a pris deux ans de préparation. La prochaine, plus courte mais très technique, m’a pris un an.
Est-ce que vous avez des petits rituels avant de partir ? Oui, je prends 10 kilos ! Je fais des réserves avant de partir pour que mon corps tienne.
Vivez-vous de vos expéditions ou continuez-vous à travailler ? A côté de mes voyages, je donne des conférences pour le milieu entrepreneurial (tous types de secteurs, des banques…), je voyage dans le monde entier pour tenir ces meetings aussi bien en français qu’en anglais.
Qu’est-ce qui vous manque le plus quand vous êtes en expédition ? Me laver les cheveux ! Quoiqu’au bout de trois semaines, les cheveux s’auto-nettoient et évacuent eux-mêmes le sébum pour redevenir propres. Combien d’heures marchez-vous en moyenne ? Je marche du lever au coucher du soleil, toujours (cela varie donc selon les saisons mais en moyenne 12 heures). Ma marche est rythmée par le rituel du thé. Quelques arrêts où je fais chauffer de l’eau, je bois ma tasse et j’oublie tout.
Qu’est-ce qui vous passe par la tête pendant toutes ces heures de marche ? Je ne pense plus à rien quand je marche. C’est une démarche instinctive, ancrée dans l’instant. L’intellect se retrouve au repos, c’est le corps qui fonctionne.
Communiquez-vous avec vos proches pendant le voyage ? Non, je ne le fais pas. En revanche, je suis munie d’un téléphone satellite en cas d’urgence.
La plus belle chose qui vous soit arrivée en route ? Le plus beau moment c’est lorsque l’harmonie totale avec la nature apparait durant la marche. Lorsque soudain vous avez l’impression que les animaux vous acceptent.
Le plus mauvais souvenir de voyage ? J’ai frôlé deux fois la mort. Je l’ai touchée du doigt. Une fois en 2000, prise dans une avalanche. Une autre dans la jungle au Laos en 2010, des trafiquants de drogue ont encerclé mon campement pendant la nuit, me mettant en joue avec des mitraillettes. J’ai cru que c’était la fin.
Combien de kilos portez-vous sur le dos ? Pour la prochaine expédition, j’aurai entre 12 et 15 kilos sur le dos !
Votre playlist idéale ? Pas de musique, juste les bruits de la nature.
Un livre à ne pas oublier ? C’est beaucoup trop lourd ! Chaque gramme est compté dans mon sac. Même si chez moi, en Suisse, j’aime beaucoup lire.
Votre plat lyophilisé préféré ? Jamais jamais de nourriture lyophilisée ! C’est une alimentation sans énergie. Quand je marche, je mange du blé ou du sarrasin ou tout autre aliment avec une courbe glycémique basse. Quand je ne peux pas apporter de nourriture et que je passe en mode survie (comme pour ma prochaine expédition), je mange du poisson que je pêche, des insectes, du miel sauvage, des fruits de baobab, des plantes, tout ce que la pharmacopée peut m’offrir.
Les trois conseils que vous donneriez à une jeune femme qui voudrait faire la même chose ? Déjà, prendre son temps pour apprendre à marcher. Les choses se font les unes après les autres. Ensuite, il faut être certaine d’avoir une vraie curiosité pour la nature et son fonctionnement. Et enfin ma devise : "let’s your soul touch the earth, go walking !" ("laisse ton âme toucher la terre, part marcher !")
Marcher à plusieurs, c’est envisageable ? Me concernant je dirais non. Mais en réfléchissant, quelques éléments masculins pourraient convenir à ma recherche d’harmonie avec Dame Nature ! Votre prochain voyage ? Départ dans 48 jours. Quatre mois dans les Kimberley en Australie, seule, en mode survie. Si vous voulez avoir de mes nouvelles, rendez-vous sur mon site !
Imaginé par les architectes suisses Herzog & De Meuron. Destiné à accueillir des concerts de musique classique, le bâtiment est resté près de 10 ans en travaux, pour cause notamment du coût élevé qui s’est longtemps accru.
L’artiste Haejin Lee voulant symboliser le temps qui passe et la vieillesse, elle représente des visages déconstruits, bandés comme des momies, qui se décomposent et se dédoublent complètement.
Son pinceau dans la main pour que la magie opère ; en douceur, avec délicatesse et humilité, il esquisse en couleur ces magnifiques compositions florales, et ces intérieurs décorés de plantes. Partout où il nous emmène à travers ses oeuvres, semble régner l’apaisement.
Nicolas Hulot, Sophie Marceau, Julia Roberts, Harrison Ford, Kevin Spacey, Edward Norton, Penélope Cruz, Robert Redford, Ian Somerhalder et Lupita Nyong’o ont rassemblé leurs forces pour donner une voix à la nature.
Le bourlingueur : Les Pieds Brûlants Au Sri Lanka... Difficile d'absorber le caractère du Sri Maha Bodhi, le plus vieil arbre authentifié dans le monde, quand nos pieds brûlants refusent de nous porter. La Tribune, Jonathan Custeau
La première chose qui frappe en passant la porte de l'avion pour découvrir le Sri Lanka, c'est la chaleur qui nous enveloppe déjà dans la passerelle qui nous permet d'entrer dans l'aéroport. Colombo a beau être baigné d'une obscurité d'ébène, la chaleur est suffocante. Plusieurs vols vers cette île du sous-continent indien arrivent en plein milieu de la nuit. Le jean beaucoup trop lourd et le t-shirt qui nous colle déjà à la peau laissent présager des heures ensoleillées encore plus chaudes. Quand la nuit refuse de s'abaisser sous les 25 degrés Celsius, le jour promet de bien faire sentir sa présence.
Il est impossible de grimper sur ce rocher sans grimacer devant la douleur que provoque la pierre chaude. La Tribune, Jonathan Custeau
Plusieurs vols vers cette île du sous-continent indien arrivent en plein milieu de la nuit. Comme beaucoup de touristes, j'ai boudé la capitale dès mon arrivée et me suis enfermé dans un wagon à l'air conditionné vers le nord de l'île avant même que le soleil ne se lève. N'étant pas incommodé par la chaleur, je me suis laissé bercer par le train en laissant défiler les champs, les palmiers et les maisonnettes rudimentaires par la lucarne sur ma droite. Nouveau coup de chaleur en sortant du convoi à Anuradhapura, ville historique reconnue pour ses nombreuses ruines. Là, alors que la matinée était encore fraîche, le soleil brillait bien haut et le mercure dépassait certainement les 35 degrés. Résister aux chauffeurs de tuk-tuk qui nous harcèlent pour nous emmener jusqu'à notre hôtel est une très mauvaise idée. C'est aussi une très mauvaise idée, une fois déshydraté en arrivant à l'hôtel, parce qu'on a fait à notre tête et qu'on a marché, de nous débarrasser de chaussures et chaussettes en pensant profiter du beau temps. Au premier temple où je me suis présenté, fier d'avoir enfilé mes sandales pour la première fois cette année, j'ai déchanté. La directive est claire : par respect pour ce lieu sacré, il faut retirer toute forme de chaussure J'étais là, pieds nus sous le petit toit de l'entrée qui donnait accès au complexe, et je me disais déjà que j'étais dans la merde. Devant moi s'étendait une trentaine de mètres de sable, sous le soleil brûlant, avant que ne s'élèvent des escaliers de pierre menant à une grotte où une statue de Bouddha attendait les croyants. Des touristes français qui en avaient vu d'autres se promenaient avec leurs chaussettes, de la pierre au sable et du sable à la pierre. Ils criaient à la torture malgré tout. Une grande respiration plus tard, je traversais le sable au pas de course pour entrer dans la grotte du Bouddha. Pas si pire, que je me disais. Mais il fallait encore redescendre et contourner le rocher, saluer les quelques centaines de chauves-souris qui piaillaient la tête en bas dans une anfractuosité et grimper jusqu'au sommet du caillou pour une vue magnifique sur la région. Anuradhapura est magnifique, mais elle l'est un peu moins quand la plante des pieds nous cuit sur un rocher bien chauffé par le soleil de midi. Après, il n'y a rien de mieux que de retrouver ses sandales... qu'on avait justement oublié d'abandonner à l'ombre pour les garder bien au frais. À Anuradhapura, le plus beau moment vient toutefois du Sri Maha Bodhi, un arbre sacré situé au milieu de la ville, qui serait le plus vieil arbre authentifié dans le monde. On dit que sa protection est assurée depuis plus de 2000 ans. Là, un temple a été construit autour de l'arbre, protégé par une plateforme. Tout autour : du sable. Que du sable bien chaud. Et bien sûr, l'interdiction de porter ses chaussures. Le complexe était magnifiquement décoré de fanions colorés, lors de mon passage, pour souligner le Nouvel An cinghalais. Les Sri-Lankais dévots priaient avec un respect remarquable. On pouvait s'approcher de l'arbre un peu vers l'arrière de la plate-forme. J'utilisais donc la stratégie du «Ouch! Ouch! Ouch! Assis!» pour progresser en supportant la douleur. Trois pas et un petit repos pour les pieds. Pendant que les Sri-lankais riaient de me voir claudiquer, comme les autres touristes, j'avais mis de côté toute mon admiration pour le vieil arbre en me demandant comment je regagnerais la sortie. J'ai marché plus lentement pour le reste de la journée et je n'ai mis mes pieds à l'épreuve que pour de longues marches dans des chaussures confortables jusqu'à la fin du voyage. Source : Vous pensez à votre prochain voyage au Sri Lanka. Oui mais voilà : il n'est pas aisé d'avoir des informations sur ce pays méconnu… Le Sri Lanka offre d'ailleurs des occasions incroyables pour des randonnées magnifiques au rocher de Sigiriya, au bout du monde dans le parc national de Horton Plains ou jusqu'au sommet du pic d'Adam.
Avez-vous déjà vu le Bonhomme dans la Lune ?
En fait, tout dépend de votre sensibilité à la paréidolie, cette tendance
du cerveau humain à mettre un ordre familier dans le chaos du hasard.
La riche surface lunaire offre de nombreux exemples de ces figures
familières, et pas seulement dans la culture occidentale contemporaine.
Il y a par exemple la Femme ou encore le Lapin, bien que chacune de ces
interprétations soit fortement dépendante de l'orientation de la Lune.
Pour voir apparaître les traits du Bonhomme dans la Lune, commencez par
imaginer que ses yeux sont les deux mers lunaires sombres et juxtaposées
visibles à la base du premier tiers du disque lunaire en partant du
haut, et vous devriez à partir de là retrouver son nez et sa bouche.
De fait, sur cette image, il semble bien qu'il y ait un deuxième bonhomme
sur la Lune se détachant en silhouette, équipé d'un télescope qui plus
est.
Cette image a été prise à la mi-janvier 2016 depuis Cadalso de los Vidrios,
municipalité de la communauté autonome de Madrid, en Espagne.
Et vous, que voyez-vous dans la Lune ?
Yeux Parler
Derrière une fleur jaune
La beauté de l' automne
Lumineux photographie de soleil
Peinture Portrait
Masque jaune
Portrait Kid avec le tournesol
Penchée à la fenêtre de la voiture
Beautiful Blue Yellow
Attractive
Fille Ludique
Yeux marrons
Beautiful Autumn
Caramel Fille
Emotion
Sunflower
Portrait incroyable
Orchid Yellow
Garçon jouant à l' automne
Honey I écrasé votre voiture
Forêt Fille
absorbant la fumée.
Il y a des millénaires, certaines lampes chinoises étaient conçues pour
réduire la pollution de l'air d'après une récente découverte.
Des archéologues chinois ont fait des fouilles dans un cimetière de la Dynastie des Han de l'Ouest
(206 avant JC-24 après JC); il y ont mis au jour deux lampes en bronze vieilles de 2000 ans et qui peuvent
"avaler" la fumée.
Les lampes ont toutes deux la forme d'une oie tenant un poisson dans son
bec. La lumière est en dessous- du poisson. La fumée émise lors de la
combustion de la cire entre dans le corps de l'oiseau par une ouverture
dans le poisson, passe dans le cou avant d'être dissoute par l'eau
stockée dans son ventre creux, a rapporté Xin Kixiang, chef de l'équipe de fouilles.
"C'est à la fois une œuvre d'art et un exemple d'ancienne innovation" ajoute-t-il.
Photo prise le 6 novembre 2015, montrant les deux lampes en bronze mises au
jour lors des fouilles de la tombe royale du Marquis de l'état de Haihun
sous la Dynastie des Han de l'Ouest (206 avant JC - 25 après Jc) à
Nanchang. [Photo/Xinhua]
Ces lampes peuvent aussi être démontées pour être nettoyées et elles ont des abats-jours pour régler la luminosité.
La Dynastie Han était à son apogée pour les lampes en bronze chinoises, mais de tels
exemplaires pouvant absorber la fumée ne devaient être accessibles qu'à
des nobles de haut rang.
Les deux lampes ont été trouvées en septembre 2015 dans le tombeau de Haihunhou (Marquis de Haihun).
Situé près de la capitale provinciale Nanchang, le cimetière de Haihunhou est le cimetière plus complet de la
Dynastie des Han de l'Ouest jamais découvert en Chine. Il recouvre environ 40000m² et contient huit tombes
ainsi qu'un site funéraire pour les chevaux qui ont tiré les chariots.
On pense que la tombe principale appartient à Liu He, petit-fils de l'Empereur Wu, dont le règne a marqué
le début d'une période très prospère dans l'histoire de la Chine.
Liu a reçu le tire de "Haihunhou" après avoir été déposé de son titre
d'empereur au bout de seulement 27 jours. Haihun est l'ancien nom d'un
très petit royaume dans le nord de Jiangxi. Les fouilles sur le site ont
commencé en 2011 et sont toujours en cours.
Les artéfacts découverts jusqu'ici comprennent environ 3000 tablettes en bois et
feuillets de bambou et un grand nombre d'objets en jade, or et bronze.
spéciale d'artiste
les créations les
plus récentes
Edgar Mueller Super
artiste Great Crevase
Edgar Mueller. Dur
labeur : avec jusqu'à
cinq assistants, Mueller
peint tout au long de la
journée du lever au
coucher du soleil.
Grand Edgar Mueller Crevase.
Dur labeur : avec jusqu'à cinq
assistants, Mueller peint tout
au long de la journée du lever
au coucher du soleil.
L'image est apparu sur le quai
est à Dun Laoghaire, en Irlande,
dans le cadre du Festival de
cultures la ville du monde.
Il a passé cinq jours, 12 heures
par jour de travail, pour créer
la 250, il semble que l'image de
mètre carré de la crevasse, ce
qui, vu de l'angle correct, être
3D.
Il persuada puis les passants
pour compléter l'illusion en
prétendant le trou béant était
réel.
« Je voulais jouer avec positifs
et négatifs pour encourager les
gens à réfléchir deux fois à
tout ce qu'ils voient », a-t-il
dit. « C'était une scène très
peur, mais lorsque les personnes
y ont vu qu'ils avaient très
amusant jouant sur elle et
prétendant à tomber dans la
terre.
« Je pense que plus tard, lors
de leur retour, ils pourraient
refléter plus sur ce qu'un
scénario effrayant c'était et
dire: « Formidable, qui était en
fait assez épeurant. »
Mueller, qui a déjà peint une
cascade géante au Canada, a
déclaré qu'il a été inspiré par
la Colombie-Britannique «
Pavement Picasso » Julian Beever,
dont les images 3D rue
dramatique mais plus douces ont
été présentées dans le Daily
Mail.
Ce gars est incroyable n'importe
comment vous l'observez.
a appris de ses 23 ans de marche dans le monde en solitaire..
RÉUSSIR AUTREMENT - Solitaire et bavarde. Pour Sarah Marquis, ce n'est pas une
contradiction. Cette quadragénaire est en fait une pro de l'adaptation
en milieu hostile. Le milieu hostile pour elle, en ce mois de mars 2015,
ce n'est pas la Cordillère des Andes ou l'Australie, mais plutôt la
jungle parisienne dans laquelle elle doit survivre le temps de quelques
interviews et passages télé pour la promotion de son dernier livre, Déserts d'altitude.
Alors, Sarah parle sans s'arrêter, de ses petits gestes du quotidien,
de sa fascination pour la nature aussi et de son plaisir à marcher seule
au milieu de nulle part. Une expérience rafraîchissante qui tranche
avec notre quotidien souvent très éloigné de la nature.
Depuis plus de 23 ans, Sarah Marquis parcourt seule le monde à pied. Pendant
trois ans, elle a marché jusqu'en Australie en passant par la Russie.
Avant ce grand périple, elle avait marché en 2006 sur la Cordillère des
Andes pendant 8 mois. Une femme qui parcourt en solitaire le monde
d'expédition en expédition, cela fait lever plus d'un sourcil. Sarah
Marquis s'amuse de ceux qui la considèrent "folle", une critique qu'elle
entend depuis son enfance. "Je suis née aventurière, affirme-t-elle. À 8
ans, je partais visiter des grottes toute seule."
"La marche est une excellente technique de relaxation"
C'est même à se demander si ce n'est pas plutôt nous qui serions les fous
dans l'histoire. "Quand j'entends qu'il y a tant de personnes qui
souffrent de dépression, de burn-out, je me dis qu'on s'éloigne de notre
harmonie, qu'on se déconnecte de ce que nous sommes. Il faut arrêter de
se dire qu'on profitera de la vie à la retraite", déplore-t-elle. C'est
l'une des leçons qu'a tirée Sarah de son expérience sur la Cordillère
des Andes : "les personnes que j'ai rencontrées, explique-t-elle,
dansent, chantent et rient. On sent que la vie est éphémère là-bas,
c'est comme s'ils mangeaient un gâteau qui allait bientôt se terminer."
Facile à dire? La marcheuse ne prétend pas que tout le monde devrait suivre
son exemple, ni celui des habitants qui ont croisé son chemin. Mais,
elle est convaincue que la clé de notre bonheur, ou au moins de notre
bien-être, se trouve sous nos yeux. "Le simple fait de me mettre pieds
nus et de marcher sur le sol, sur l'herbe, m'apaise. La nature offre
beaucoup de sérénité". Dans ce processus de recherche, il ne s'agit pas
de courir, d'aller vite mais de trouver sa vitesse. En ce sens, marcher
représente "une excellente technique de relaxation et de méditation,
c'est la vitesse parfaite pour le corps".
"La mort fait partie du quotidien"
Dans quelques semaines, Sarah Marquis repartira en Australie, dans le nord
ouest de l'île, sans eau ni nourriture. Pour l'expédition dans la
Cordillère des Andes, l'altitude l'avait soumise à des conditions très
rudes, "j'avais développé beaucoup plus de sensibilité", se
souvient-elle. Des sensations qu'elle espère retrouver lors de son
prochain périple. "Ma démarche est simple je veux savoir jusqu'où vont
les capacités de notre corps pour nous adapter. Je suis convaincue que
nos limites sont mentales, pas physiques", martèle-t-elle.
"La mort fait partie du quotidien", répète-t-elle aussi. En s'isolant sur de
si longues périodes, sans ravitaillement assuré, Sarah Marquis le garde
en tête. Mais malgré les conditions climatiques difficiles, les
mauvaises rencontres et les ennuis du quotidien, Sarah a aussi sa petite
astuce pour réussir à lâcher prise, se faire un thé au milieu de nulle
part. Sortir son réchaud, faire bouillir de l'eau et boire le liquide
fumant. Finalement le bonheur ne tient pas à grand chose.
Une dernière chose, Sarah? "On a tous des rêves. Dans les moments difficiles, il faut aller les chercher".
Les confessions de Sarah..
Quelle était votre vie avant celle d’aventurière ?
Je suis née aventurière ! Le feu de l’aventure qui a toujours brulé en moi
est devenu ma passion, mon travail, ma vie. Je fais ce métier depuis 23
ans, il n’y pas eu d’avant.
Quel fut le déclic pour le premier voyage ?
A 8 ans, je suis partie en "expédition" avec mon chien. J’ai passé la
nuit dans une grotte remplie de chauves-souris. Tout le monde a eu peur,
mes parents ont appelé la police. Mais moi j’ai adoré ça !
Combien de temps nécessite la préparation d’un voyage ?
Tout dépend de l’expédition. Celle entre la Sibérie et l’Australie pour
laquelle j’ai marché 1 000 jours et nuits m’a pris deux ans de
préparation. La prochaine, plus courte mais très technique, m’a pris un an.
Est-ce que vous avez des petits rituels avant de partir ?
Oui, je prends 10 kilos ! Je fais des réserves avant de partir pour que mon corps tienne.
Vivez-vous de vos expéditions ou continuez-vous à travailler ?
A côté de mes voyages, je donne des conférences pour le milieu
entrepreneurial (tous types de secteurs, des banques…), je voyage dans
le monde entier pour tenir ces meetings aussi bien en français qu’en
anglais.
Qu’est-ce qui vous manque le plus quand vous êtes en expédition ?
Me laver les cheveux ! Quoiqu’au bout de trois semaines, les cheveux
s’auto-nettoient et évacuent eux-mêmes le sébum pour redevenir propres.
Combien d’heures marchez-vous en moyenne ?
Je marche du lever au coucher du soleil, toujours (cela varie donc selon
les saisons mais en moyenne 12 heures). Ma marche est rythmée par le
rituel du thé. Quelques arrêts où je fais chauffer de l’eau, je bois ma
tasse et j’oublie tout.
Qu’est-ce qui vous passe par la tête pendant toutes ces heures de marche ?
Je ne pense plus à rien quand je marche. C’est une démarche instinctive,
ancrée dans l’instant. L’intellect se retrouve au repos, c’est le corps
qui fonctionne.
Communiquez-vous avec vos proches pendant le voyage ?
Non, je ne le fais pas. En revanche, je suis munie d’un téléphone satellite en cas d’urgence.
La plus belle chose qui vous soit arrivée en route ?
Le plus beau moment c’est lorsque l’harmonie totale avec la nature
apparait durant la marche. Lorsque soudain vous avez l’impression que
les animaux vous acceptent.
Le plus mauvais souvenir de voyage ?
J’ai frôlé deux fois la mort. Je l’ai touchée du doigt. Une fois en 2000,
prise dans une avalanche. Une autre dans la jungle au Laos en 2010, des
trafiquants de drogue ont encerclé mon campement pendant la nuit, me
mettant en joue avec des mitraillettes. J’ai cru que c’était la fin.
Combien de kilos portez-vous sur le dos ?
Pour la prochaine expédition, j’aurai entre 12 et 15 kilos sur le dos !
Votre playlist idéale ?
Pas de musique, juste les bruits de la nature.
Un livre à ne pas oublier ?
C’est beaucoup trop lourd ! Chaque gramme est compté dans mon sac. Même si chez moi, en Suisse, j’aime beaucoup lire.
Votre plat lyophilisé préféré ?
Jamais jamais de nourriture lyophilisée ! C’est une alimentation sans énergie.
Quand je marche, je mange du blé ou du sarrasin ou tout autre aliment
avec une courbe glycémique basse. Quand je ne peux pas apporter de
nourriture et que je passe en mode survie (comme pour ma prochaine
expédition), je mange du poisson que je pêche, des insectes, du miel
sauvage, des fruits de baobab, des plantes, tout ce que la pharmacopée
peut m’offrir.
Les trois conseils que vous donneriez à une jeune femme qui voudrait faire la même chose ?
Déjà, prendre son temps pour apprendre à marcher. Les choses se font les unes
après les autres. Ensuite, il faut être certaine d’avoir une vraie
curiosité pour la nature et son fonctionnement. Et enfin ma devise :
"let’s your soul touch the earth, go walking !" ("laisse ton âme toucher
la terre, part marcher !")
Marcher à plusieurs, c’est envisageable ?
Me concernant je dirais non. Mais en réfléchissant, quelques éléments
masculins pourraient convenir à ma recherche d’harmonie avec Dame Nature
!
Votre prochain voyage ?
Départ dans 48 jours. Quatre mois dans les Kimberley en Australie, seule, en
mode survie. Si vous voulez avoir de mes nouvelles, rendez-vous sur mon site !
Imaginé par les architectes suisses Herzog & De Meuron. Destiné à accueillir des concerts de musique classique,
le bâtiment est resté près de 10 ans en travaux, pour cause notamment du coût élevé qui s’est longtemps accru.
L’artiste Haejin Lee voulant symboliser le temps qui passe et la vieillesse, elle représente
des visages déconstruits, bandés comme des momies, qui se décomposent
et se dédoublent complètement.
Son pinceau dans la main pour que la magie opère ; en douceur, avec
délicatesse et humilité, il esquisse en couleur ces magnifiques
compositions florales, et ces intérieurs décorés de plantes. Partout où
il nous emmène à travers ses oeuvres, semble régner l’apaisement.
Nicolas Hulot, Sophie Marceau, Julia Roberts, Harrison Ford, Kevin Spacey,
Edward Norton, Penélope Cruz, Robert Redford, Ian Somerhalder et Lupita
Nyong’o ont rassemblé leurs forces pour donner une voix à la nature.
Difficile d'absorber le caractère du Sri Maha Bodhi, le plus vieil arbre authentifié dans le monde,
quand nos pieds brûlants refusent de nous porter.
La Tribune, Jonathan Custeau
La première chose qui frappe en passant la porte de l'avion pour découvrir
le Sri Lanka, c'est la chaleur qui nous enveloppe déjà dans la
passerelle qui nous permet d'entrer dans l'aéroport. Colombo a beau être
baigné d'une obscurité d'ébène, la chaleur est suffocante.
Plusieurs vols vers cette île du sous-continent indien arrivent en plein milieu
de la nuit. Le jean beaucoup trop lourd et le t-shirt qui nous colle
déjà à la peau laissent présager des heures ensoleillées encore plus
chaudes. Quand la nuit refuse de s'abaisser sous les 25 degrés Celsius,
le jour promet de bien faire sentir sa présence.
Il est impossible de grimper sur ce rocher sans grimacer devant la douleur que provoque la pierre chaude.
La Tribune, Jonathan Custeau
Plusieurs vols vers cette île du sous-continent indien arrivent en plein milieu
de la nuit.
Comme beaucoup de touristes, j'ai boudé la capitale dès mon arrivée et me
suis enfermé dans un wagon à l'air conditionné vers le nord de l'île
avant même que le soleil ne se lève. N'étant pas incommodé par la
chaleur, je me suis laissé bercer par le train en laissant défiler les
champs, les palmiers et les maisonnettes rudimentaires par la lucarne
sur ma droite.
Nouveau coup de chaleur en sortant du convoi à Anuradhapura, ville historique
reconnue pour ses nombreuses ruines. Là, alors que la matinée était
encore fraîche, le soleil brillait bien haut et le mercure dépassait
certainement les 35 degrés. Résister aux chauffeurs de tuk-tuk qui nous
harcèlent pour nous emmener jusqu'à notre hôtel est une très mauvaise
idée.
C'est aussi une très mauvaise idée, une fois déshydraté en arrivant à
l'hôtel, parce qu'on a fait à notre tête et qu'on a marché, de nous
débarrasser de chaussures et chaussettes en pensant profiter du beau
temps.
Au premier temple où je me suis présenté, fier d'avoir enfilé mes sandales
pour la première fois cette année, j'ai déchanté. La directive est
claire : par respect pour ce lieu sacré, il faut retirer toute forme de
chaussure
J'étais là, pieds nus sous le petit toit de l'entrée qui donnait accès au
complexe, et je me disais déjà que j'étais dans la merde. Devant moi
s'étendait une trentaine de mètres de sable, sous le soleil brûlant,
avant que ne s'élèvent des escaliers de pierre menant à une grotte où
une statue de Bouddha attendait les croyants.
Des touristes français qui en avaient vu d'autres se promenaient avec leurs
chaussettes, de la pierre au sable et du sable à la pierre. Ils
criaient à la torture malgré tout. Une grande respiration plus tard, je
traversais le sable au pas de course pour entrer dans la grotte du
Bouddha. Pas si pire, que je me disais.
Mais il fallait encore redescendre et contourner le rocher, saluer les
quelques centaines de chauves-souris qui piaillaient la tête en bas dans
une anfractuosité et grimper jusqu'au sommet du caillou pour une vue
magnifique sur la région. Anuradhapura est magnifique, mais elle l'est
un peu moins quand la plante des pieds nous cuit sur un rocher bien
chauffé par le soleil de midi.
Après, il n'y a rien de mieux que de retrouver ses sandales... qu'on avait
justement oublié d'abandonner à l'ombre pour les garder bien au frais.
À Anuradhapura, le plus beau moment vient toutefois du Sri Maha Bodhi, un
arbre sacré situé au milieu de la ville, qui serait le plus vieil arbre
authentifié dans le monde. On dit que sa protection est assurée depuis
plus de 2000 ans.
Là, un temple a été construit autour de l'arbre, protégé par une
plateforme. Tout autour : du sable. Que du sable bien chaud. Et bien
sûr, l'interdiction de porter ses chaussures.
Le complexe était magnifiquement décoré de fanions colorés, lors de mon
passage, pour souligner le Nouvel An cinghalais. Les Sri-Lankais dévots
priaient avec un respect remarquable. On pouvait s'approcher de l'arbre
un peu vers l'arrière de la plate-forme.
J'utilisais donc la stratégie du «Ouch! Ouch! Ouch! Assis!» pour progresser en
supportant la douleur. Trois pas et un petit repos pour les pieds.
Pendant que les Sri-lankais riaient de me voir claudiquer, comme les
autres touristes, j'avais mis de côté toute mon admiration pour le vieil
arbre en me demandant comment je regagnerais la sortie.
J'ai marché plus lentement pour le reste de la journée et je n'ai mis mes
pieds à l'épreuve que pour de longues marches dans des chaussures
confortables jusqu'à la fin du voyage.
Source : Vous pensez à votre prochain voyage au Sri Lanka.
Oui mais voilà : il n'est pas aisé d'avoir des informations sur ce pays méconnu…
Le Sri Lanka offre d'ailleurs des occasions incroyables pour des
randonnées magnifiques au rocher de Sigiriya, au bout du monde dans le
parc national de Horton Plains ou jusqu'au sommet du pic d'Adam.