Ce lac artificiel chinois submerge une véritable merveille :
une cité engloutie vieille de 2 000 ans
Son surnom fait rêver. Le lac aux mille îles, de son vrai nom lac Qiandao, situé en Chine, est une immense étendue d’eau artificielle qui existe depuis 1959. Sa particularité ? Les centaines d’îles qui s’y côtoient, mais surtout, le lac recouvre une cité ancestrale. SooCurious vous laisse découvrir ce lac à l’histoire peu commune. Le lac Qiandao se trouve dans la province du Zhejiang, dans l’ouest de la Chine. Il sert de stockage pour une entreprise chinoise produisant de l’eau minérale, depuis qu’un barrage hydroélectrique y a été construit en 1959. L’étendue d’eau possède une superficie de 573 kilomètres carrés.
On y trouve une multitude d’îles de dimensions différentes. Sans compter celles de petite taille, il n’y en a pas moins de 1 078 ! Le lac est devenu une véritable attraction pour les touristes de la région, de nombreux hôtels ont ainsi été construits sur ses abords. Malheureusement, le lac Qiandao cache une bien triste histoire. Il recouvre en effet une ancienne cité vieille d’environ 2 000 ans : Shi Cheng, ou la Cité des Lions. Elle fut construite par la dynastie Han, et reste aujourd’hui engloutie à environ 30 mètres de profondeur.
Shi Cheng est devenue un site prisée par les plongeurs qui peuvent y découvrir une architecture flamboyante, emblématique d’une Chine ancestrale :
Le lac Qiandao, et surtout la Cité des Lions, montrent à quel point la Chine recèle d’innombrables merveilles. Le site révèle aussi une réalité plus attristante : la course à la richesse au détriment de vestiges historiques.
Les sucettes Chupa Chups.( Nostalgie ) Plus d'un demi-siècle ! Eh oui, cette fameuse petite sucette à la tête ronde qui nous régalait quand nous étions enfant et qui continue de réjouir les amateurs de petites douceurs de 7 à 77 ans a dépassé les 50 ans ! Son créateur, Enric Bernat Fontlladosa (décédé en 2003), était fils et petit-fils de confiseurs catalans. Son grand père avait mis au point le premier bonbon culte en Espagne, une boule de sucre caramélisé. En 1958,Enric Bernat reprend l’idée de la boule, la plante au bout d’un bâton et donne naissance à cette nouvelle gourmandise. Le succès est tout de suite au rendez-vous auprès des enfants comme de leurs parents : leur progéniture n’allait enfin plus se salir les mains avec des confiseries qui laissaient les petits doigts poisseux et collants ! Enric Bernat ne s’arrête pas là, il mise ensuite sur une stratégie marketing astucieuse, à grands renforts de campagnes publicitaires et d’idées novatrices, comme le présentoir Chupa Chups placé juste à côté des caisses enregistreuses. La sucette était également proposée au prix de 1 peseta facilitant ainsi le rendu de monnaie pour le commerçant. Si à l'origine, ces sucettes sont baptisées Gol, en référence au ballon de football -la bouche jouant le rôle de la cage de but- elles prennent vite le nom de Chups, dérivé du verbe "chupar" qui signifie "sucer" en espagnol. Quant au nom définitif de la marque, il vient des enfants qui reprenaient le slogan publicitaire pour réclamer leurs sucettes chez les marchands : "chupa chupa chupa un chups" (en français "suce suce suce une chups"). Le nom fut choisi par le fondateur de la marque après le succès du disque imaginé par les publicitaires pour promouvoir la marque.
En 1969, Enric Bernat demande à un artiste mondialement reconnu, Salvador Dali, de créer son logo, celui-ci ne sera presque jamais plus modifié depuis. Dali fit ce dessin sur un coin de nappe à la fin d'un repas, une simple marguerite qui entoure le nom de la marque. Les premiers bâtonnets des sucettes étaient en bois. Dans les années 60 il sont devenus en plastique creux. Depuis 2002, ils contiennent un mécanisme "anti-fourmis". Une variété australienne particulièrement vorace de cet insecte avait en effet pris l'habitude de grignoter le sucre en passant par ce petit canal intérieur. La boule de sucre fait 12 grammes, ce qui représente une durée moyenne de succion de 16 minutes, marrant que ça ait été mesuré précisément ça ! Voici l'évolution du logo depuis 1958 : En France Les sucettes Chupa Chups sont arrivées chez nous en 1964 et aux Etats-Unis en 1967. Pendant les années 80, les sucettes partent à la conquête du monde et connaissent de francs succès. En 1993, elle s’offre même le luxe d’un voyage dans l’espace et devient la première sucette à connaître l’impesanteur à bord de la station MIR. Voici quelques pubs magazines. Celle-ci de 1979 :
1980 :
Et une dernière de 1981 qui annonce un futur spot télé : Aux 7 parfums d’origine, 120 ont été ajoutés au fil du temps ! Parmi les plus étonnants : nougat, yaourt à l'ananas, orangina, pomme cuite, daiquiri ou pop-corn... L’entreprise : La marque, qui a gardé sa recette d’antan, est désormais un des atouts du groupe italo-néerlandais Perfetti Van Melle. Aujourd’hui, 90% des ventes se font à l'étranger. En 2007, il s'en est vendu 54 milliards dans le monde et 170 millions en France ! La compagnie possède des usines dans 5 pays, la marque est vendue dans plus de 160 pays et emploie environ 1.700 personnes. Pour ses 50 ans, en 2008, Chupa Chups a sorti une boîte métallique bleu vif collector qui contient 150 sucettes (1,8 kg), et a ressorti ses 7 parfums originaux (fraise, fraise-lait, citron, vanille, chocolat, orange et cola) emballés dans une papillote vintage dorée. Il y a quelques années, en allant chercher mon pain à la boulangerie du coin, je suis restée baba devant un petit présentoir Chupa Chups où il ne restait qu'une sucette, j'ai fait tout un petit speech sur l'histoire de la célèbre sucette à la boulangère (puisque j'en connaissais un rayon avec mes recherches !) et je lui ai demandé si ça se vendait, on ne sait jamais. Elle m'a répondu que non, mais elle a ajouté "vous le voulez ?"... ben un peu que je le veux ! Je suis donc repartie avec ce couvercle en la remerciant chaudement, pour un peu je l'embrassais la dame ! J'étais vraiment heureuse, d'autant que celui-là est comme l'original, pas de fioritures modernes comme sur certains autres présentoirs au niveau du logo.
Népal : les photographies imprenable des chasseurs de miel, le peuple des abeilles.
Au Népal, la chasse au miel est une ancienne et dangereuse tradition qui consiste à récolter deux fois par an, et au péril de leur vie, le miel sauvage des grandes ruches nichées en haut des falaises de l'Himalaya. Un photographe anglais (et primé) s'est aventuré en haut de ces falaises en compagnie des membres de la tribu Gurung, au centre du Népal, pour capturer des images impressionnantes de cette ancienne tradition en voie de disparition.
Deux fois par an, les chasseurs grimpent au pied des falaises pour y recueillir le miel, en utilisant les mêmes outils que leurs ancêtres : échelles et tangos, corde tissées à la main. Ils utilisent également de longues perches de bambou pointus pour détacher les ruches remplies de miel et ensuite les déposer dans des paniers. En plaçant ainsi leurs nids sur les parois des falaises, les abeilles sont censées éviter les prédateurs et augmenter leur exposition au soleil.
Cette chasse au miel est l'une des plus ancienne traditions humaines connues, mais également l'une des plus risquées. Pendant des centaines d'années les compétences requises pour effectuer ces tâches dangereuses ont été transmises à travers les générations, mais les abeilles et leurs chasseurs étant aujourd'hui en nombre insuffisant, c'est toute une tradition qui est sur le point de disparaître. Pour marquer le coup, je vous propose de visualiser ces images imprenables et rares de la récolte de miel d'automne de l'année dernière : Au préalable, les chasseurs allument des feux pour enfumer les abeilles. Ils grimpent ensuite aux échelles et coupent les ruches remplies de miel à l'aide de bambou pointus. Il faut savoir que l'abeille de l'Himalaya est l'une des plus grandes abeilles du monde (jusqu'à 3 cm de long), et la récolte de son miel est très prisée en raison des grayanotoxines des rhododendrons blancs dont elle se nourrit au printemps. Un cocktail qui rend son précieux miel enivrant, et qui atteint des prix élevés au Japon, en Corée et en Chine.
Le Carnaval de Québec. . Le Carnaval de Québec est un des carnavals les plus connus au monde et assurément la star des carnavals d'hiver. Quel plus bel endroit au monde, en effet, pour fêter l'hiver, que Québec, ville de la neige ? Cette année le carnaval a lieu du 29 janvier au 14 février 2016 et vous proposera des activités variées : concerts, défilés, feux d'artifice... Petit historique du carnaval de Québec Le carnaval de Québec est une véritable institution qui puise ses traditions dans l'habitude ancestrale de faire la fête avant le carême. Les colons de la Nouvelle-France, déjà, organisaient un petit carnaval à la fin janvier, tout comme en Europe on fêtait le mardi gras avant le début du carême. Ces festivités traditionnelles prirent une plus grande ampleur au début du XXème siècle, avec des interruptions dues aux deux guerres et à la crise économique de 1929. Puis le carnaval d'hiver retrouva un nouveau souffle à partir de 1954 où son essor alla de pair avec le développement économique de la ville.
Les activités du Carnaval Désormais, le carnaval d'hiver ravit la population de Québec et surtout attire de nombreux touristes. Les activités proposées sont variées : animations en rapport avec le folklore québécois ou la neige, comme les courses de traineaux, les sculptures de glace... Si les sports d'hiver y sont à l'honneur, le carnaval ne serait rien sans la présence incontournable de Bonhomme, la mascotte du carnaval. De quoi réchauffer les cœurs et permettre à tous d'affronter les rigueurs hivernales dans la joie et les chants !
De grands classiques Le Carnaval de Québec enchante annuellement nos hivers depuis 1955. On ne saurait passer sous silence les activités plus traditionnelles du Carnaval : L'international de sculpture sur neige Chaque année, des sculpteurs provenant du Canada et d’ailleurs relèvent le défi de créer une œuvre dans un immense bloc de neige. Ces sculptures transforment les plaines d’Abraham en un véritable musée à ciel ouvert.
Les défilés de nuit Petits et grands se rassemblent le long des rues enneigées pour assister à la parade des colorés chars allégoriques et des personnages loufoques au son de musiques entraînantes. C’est Bonhomme lui-même qui ferme la marche lors de ces deux soirées fortes du Carnaval.
Le bain de neige En compagnie de Bonhomme Carnaval, de courageux participants bravent le froid et la neige vêtus d’un simple maillot de bain!
Courses en canot à glace Le canot à glace est un sport de compétition extrême où les équipes doivent traverser plusieurs fois les eaux glacées du fleuve St-Laurent.
Des sites à découvrir
Les plaines d'Abraham : un immense terrain de jeux pour toute la familleVoyez les plaines d'Abraham se transformer en un immense terrain de jeux! Les carnavaleux de tous les âges peuvent assister à des spectacles et participer à de nombreuses activités : glissade sur neige et sur glace, promenades en traîneau à chiens, sculptures sur neige, grande roue, cabane à sucre, etc.
Place de l’Assemblée-Nationale : le Palais de Bonhomme Carnaval! Bonhomme Carnaval est le symbole de la joie de vivre associée à cette grande fête de l’hiver. Chaque année, on lui construit un Palais qu'il est possible de visiter. Les Québécois sont toujours très excités lorsque débute la construction du domicile de Bonhomme! C’est d’ailleurs à cet endroit que vous aurez le plus de chances de le rencontrer et de contempler sa réplique artistique qui se transforme sous les yeux des passants à mesure que leur point de vue change.
Rues carnavalesques : des célébrations dans toute la ville Sept rues et artères commerciales de Québec présenteront une panoplie d’activités carnavalesques. Les commerçants des rues participantes se pareront de leurs plus beaux atours et transporteront le Monde de Bonhomme bien au-delà des limites des plaines d’Abraham.
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Si on a été gâté à bien des égards dans les années 80, que ça soit en mode, musique, jouet, pub ou cinéma, on peut dire qu’au niveau chewing-gums on a été sacrément verni aussi ! On en a vu de toutes les couleurs et de toutes les formes pour notre plus grand bonheur. Revoyons ensemble toutes ces bonnes petites choses que nous mâchouillons avec tant de plaisir dans notre enfance et notre adolescence.
Hollywood
La marque indémodable a été lancée en 1952 en France par Courtland E. Parret, un ancien G.I. revenu chez nous après la guerre, profitant ainsi de l’engouement des français pour l’Amérique. Donc contrairement à ce qu’on pourrait penser, Hollywood est une marque française et elle est inconnue aux Etats-Unis ! Ça m'a vraiment sonnée quand j'ai appris ça, j'ai toujours été persuadée que cette marque était américaine ; comme quoi le marketing a très bien fonctionné !
Autrefois les plaquettes de chewing-gum étaient emballées 2 fois : dans un papier argenté puis dans un papier aux couleurs de la marque, cela a changé depuis avec un seul papier d'emballage. Nos années 80 ont surtout été marquées par le fameux slogan « Fraîcheur de vivre ». On a ainsi eu droit à toute une longue ribambelle de spots où des groupes de jeunes insouciants s‘éclataient dans la nature en faisant tout un tas d’activités réjouissantes, du vélo au cheval en passant par le surf, deltaplane et le ski sur herbe, prônant ainsi la liberté, l’évasion et la fraîcheur, les valeurs sûres de la marque. C’est l’agence Bélier qui inventa le concept et le slogan en 1972.
La mélodie qui accompagne les spots depuis 1983 et que nous connaissons tous par cœur vient d’une chanson signée Anarchic System, elle s’appelle«Movie Star ». A titre personnel, j’ai surtout été marquée par l’arrivée du Hollywood au cola, je n’arrive pas bien à la dater, 1984-1985 peut-être... Impossible de trouver un visuel ou des infos, j’ai même contacté la firme directement sans succès.
Il n’y a pas grand monde autour de moi pour s’en souvenir alors dites-moi si vous ça vous parle. Le paquet était de couleur grenat-marron. Je me souviens à l’époque que ça avait été une petite révolution mais que le goût n’était pas hyper réussi. D’ailleurs le Hollywood au cola n’a pas été vendu très longtemps. Il y a pas mal de produits dérivés siglés à l'époque, des trousses, sacs etc…
Malabar Le roi des chewing-gums ! Le petit rectangle de 6,8 grammes formé de 2 boudins roses qu'on peut partager a été lancé par Kréma en France en 1958, le seul et unique parfum était tutti frutti, les autres sont arrivés beaucoup plus tard. Les fameuses vignettes sont apparues dès 1959, c'étaient juste des petites histoires et des devinettes sans image au départ.
Les vignettes furent illustrées à partir de 1965 et sont devenues des décalcomanies en 1966, ceci jusqu’en 1990. Je ne sais pas si vous vous souvenez mais à l’époque, il fallait mouiller le papier ou la peau et appuyer fort pour que le motif apparaisse. Le grand retour des décalcos Malabar date de 2004.
Le personnage au t-shirt jaune avec un grand "M" que nous connaissons tous est apparuen 1969. On peut dire qu’il a beaucoup marqué notre enfance au même titre que certains héros de dessins animés ou de séries télé, d’ailleurs grâce à son succès auprès des enfants, ses aventures sont devenues de véritables petites bande-dessinées dans les magazines de l’époque (Pif, Mickey, Picsou, Spirou etc...).
Il a subi de nombreuses évolutions au fil du temps : de Monsieur Muscles en 1969, on est passé à un jeune-homme svelte et dynamique commevous pourrez le voir sur ce petit montage que j’ai fait ci-dessous :
Les vignettes ont eu un tel succès que des albums collecteurs ont vu le jour pour les y coller, il y a eu ainsi "Les voyages de Malabar", "Malabar sportif", "Malabar farceur", "S.O.S. Malabar" et "les métiers de Malabar".
Le blondinet maousse costaud a même envahi notre petit écran avec ses exploits dans les spots TV. On y voyait notre héros sauver des tas de personnages différents grâce à ses méga-bulles roses. La première pub où il apparait date de 1978 (souvenez vous, ça faisait : « il rapplique dare-dare.... »). En 1981-1982, pour les spots du fleuve et du train, la musique et les paroles étaient même signées Richard Gotainer.
En 1988, la marque change un peu de stratégie en proposant des spots avec de vrais acteurs, exit le blondinet en dessin animé. On peut y entendre ce slogan dont on se souvient tous : "quand y’en a marre, y’a Malabar".
En 1984, un Malabar parfum noix de coco est sorti, je ne l’ai jamais goûté, ça devait être un peu étrange comme goût. Cette année-là, Astérixet Obélix sont venus prêter main forte au costaud de service et il y a eu des tatouages des célèbres gaulois avec les chewing-gums.
Malabar a toujours été le champion toute catégorie de la bulle, il était imbattable à ce niveau-là et c’est ce qui a fait son succès. C'est le bonbon le plus vendu (à la pièce) derrière Carambar et Chupa-Chups, une vraie star des cours de récré. Il y a eu énormément de produits dérivés Malabar, des cartables,porte-clefs, gommes, T-shirts et jouets en tout genre. Il existe actuellement prés d'une trentaine de goût différents !
Depuis 2011, le bonhomme Malabar a été malheurement remplacé par Mabulle, un chat au look frimeur que je trouve laid. "Monsieur Malabar vit maintenant sur une île paradisiaque" apprend-t'on sur le site officiel Malabar (ça rappelle furieusement le destin tragique de notre bien-aimé Groquick !). Selon la marque, les enfants ne l'aiment plus. Ils le trouvent donneur de leçons, pas drôle et ne le voient pas comme un complice. Du grand n'importe quoi !
Spring-gum
Les "Chewing-gum qui schwing" ont été produits par Hollywood Chewing-gum à partir de 1979 et jusqu'en 1990. Ils étaient très tendres à mâcher et existaient en parfum fraise, fruit exotique, chlorophylle et menthol. Ils emballés individuellement et il y en avait 5 dans un paquet.
Tubble gum
ou Bubble Gum (autre nom du produit à ses débuts) a été créé par Lamy Lutti en 1982. Ce petit tube contenait un chewing-gum plus liquide que les autres. Sur le tube on pouvait voir Léo, le petit personnage à casquette rouge et t-shirt jaune emblème de la marque (au passage le petit personnage créé en 1975 a disparu en 2000). Une fois le bouchon dévissé, il suffisait d'appuyer sur le tube en plastique et la délicieuse pâte rose goût tutti-frutti sortait comme du dentifrice, c’était vraiment révolutionnaire ! Ce système était fait pour pouvoir doser soi-même la quantité de chewing-gum qu’on désirait. Alors autant dire que le tube ne durait pas long feu !
Voici un emballage de 3 tubes de Tubble Gum d'époque qu'on m'a gentiment offerte :
Qui n’a pas essayé de tout mettre dans sa bouche en une seule fois pour voir ce que ça faisait ? Et je pense qu’on a tous aussi éventré le tube à coup de ciseaux ou de cutter une fois terminé pour tenter de récupérer tout ce qui était resté collé aux parois ! J'aimais bien la pub télé, on y voyait Leo en présentateur de JT disant "la situation est grave, les gens ne savent pas buller". Il y a même eu une chanson (distribuée par le label Carrére) en 1984, le refrain faisait : "Bubble Gum ! Mets la gomme ! T'as la bulle , t'es crack, waouh. Et que ça claque !". Regardez sur la pochette du disque, il y a écrit « Bubble gum » et non "ubble gum"comme sur le tube, les 2 noms ont été utilisés pour le produit.
Sur le même modèle que Tubble-Gum, un chewing-gum en tube était offert dans le journal de Pif en janvier 1984. L'opération fut renouvelée en février 1989 puis en juillet 1990, dans un packaging légèrement différent avec un tube de "Tubble Flash".
Ci-dessous une pub trouvée dans un magazine Pif pour Tubble-Gum au goût Cola, elle date de 1986 :
Tubble-Gum existe toujours de nos jours, on en trouve dans certains magasins de bonbons en version tutti-frutti ou cerise mais le visuel du petit Léo a disparu sur les tubes. Dommage je trouvais ce personnage très attachant.
Bazooka
Ce chewing-gum à l’emballage bleu-blanc-rouge a été créé par The Topps Company à Brooklyn (New York) après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Avec son nom distinctif, son goût et son look très reconnaissable, il a eu beaucoup de succès auprès du public américain et il est donc tout naturellement arrivé chez nous par la suite. Bazooka est également célèbre pour ces séries de bandes dessinées sous forme de vignettes avec le personnage Bazooka Joe (apparu pour la première fois en 1953), un gamin blond affublé d’un bandeau de pirate. Je me souviens que le chewing-gum était blanc et avait un bon goût de bubble-gum. En France, nous n’avons d’ailleurs eu que ce goût-là alors qu’au Etats-Unis, il a été décliné en version fraise, cerise, melon etc... Il faut dire que là-bas, la marque et son personnage sont très connus, c'est même une vraie institution. A tel point que les histoires de Bazooka Joe et de sa bande devaient être adaptées dans un film hollywoodien en 2009. Le chewing-gum existe toujours là-bas mais a disparu chez nous.
Frizzy Pazzy "Le chewing-gum qui craque et qui claque" ! Ces petits sachets rouges contenaient des granulés qui une fois dans la bouche crépitaient et chatouillaient la langue avec des petits bruits rigolos. Il fallait les mâcher un peu et ils se transformaient ensuite en chewing-gum. Enfin ça c’était l’argumentaire parce qu’en vrai je ne trouvais pas ça très performant comme chewing-gum, on finissait souvent par l’avaler sous forme de bouillie. Le paquet coûtait un franc.
Sur le même principe, il y avait les Fresquito, une petite sucette en formede doigt qu’on trempait dans de la poudre qui crépitait ensuite dans la bouche. Les Frizzi Pazzy existent toujours, on en trouve chez certains marchands debonbons, j’en ai acheté à mes enfants dernièrement, ils adorent ! Là aussi le visuel sur packaging a évolué mais la recette demeure inchangée.
Les Veinards
Ce chewing-gum était vendu à la pièce en boulangerie dans des petites papillotes dorées et colorées style bonbons. Il n’avait rien de particulier au niveau du goût mais ce qui le rendait particulièrement intéressant c’était la couleur de la pâte du chewing-gum. Si on ouvrait l’emballage et qu’on tombait sur un chewing-gum blanc, il ne se passait rien. Si on tombait sur un vert alors on gagnait un autre chewing-gum gratuitement, d’où son nom : les Veinards !
C’était un peu ce principe-là déjà avec les fameux Mistrals Gagnants de la si jolie chanson de Renaud, certains sachets étaient gagnants et permettaient d'en avoir un autre gratuitement.
Je connais un petit malin dont je tairai le nom qui trichait régulièrement avec les Veinards quand il était petit : une fois qu’il en avait trouvé un vert, il le gardait précieusement et au moment d’ouvrir le papier dans le magasin devant la boulangère, il sortait le fameux vert comme par magie et avait donc droit à un chewing-gum gratuit à chaque fois ! L'histoire ne dit pas si la boulangère a fini par découvrir le subterfuge ! Ces chewing-gums bien sympathiques ont disparu malheureusement.
Stimorol Au départ, il s´agissait d´une pastille pour la gorge, lancée par une firme danoise. C’est en 1956 que la décision fut prise de la commercialiser sous forme de chewing-gum. Le nom Stimorol est une contraction des mots "stimulant" et "oral". Dès l´origine, le nom du produit illustrait son concept : une haleine fraîche. Ces chewing-gums étaient au menthol, fort en goût et les campagnes de pubs communiquaient en mettant en avant ce côté "claque fraicheur".
La pub télé pour Fluogum était sympa, en dessin animé, souvenez-vous du slogan chanté à la fin "Et le Fluor, c'est bon pour les dents...".
le chewing-gum Dentyne (une marque américaine de gomme à mâcher qui date de 1899) me rappelle beaucoup de souvenirs car ma maman en achetait toujours quand j'étais petite, ils étaient parfumés à la menthe et à la cannelle mais ça je ne le savais pas à l'époque.
Ce n'est qu'une fois ado en cuisinant un dessert à la cannelle que je me suis rendue compte que ce fameux chewing-gum avait ce goût-là. Et j'ai eu une révélation il y a quelques mois avec un paquet de "Hollywood Style". La dame à la caisse me donne un échantillon d'un nouveau "Style", je le mets dans mon sac et puis je l'oublie. Je l'ai retrouvé par hasard quelques jours après, je l'ai mis dans ma bouche sans regarder le goût en me disant que ça me ferait une surprise. Je n’ai pas été déçue, pour une surprise c’en était une : il avait le goût des Dentyne de mon enfance, menthe-cannelle (mint cinnamnon fever), c’était la première fois que j'avais ce parfum dans la bouche depuis 30 ans, une sensation vraiment curieuse et délicieuse, un moment suspendu dans le temps, pendant une fraction de seconde, j'avais de nouveau 8 ans ! Ces chewing-gums n'ont pas dû plaire car ils n'existent déjà plus malheureusement pour moi.
Roll'Up est apparu à la toute fin des années 80, il s’agissait d’un chewing-gum en bande de 1 mètre enroulée dans une boite ronde distributrice sur laquelle le petit Leo apparaissait. Le journal de Pif en a offert comme gadget à plusieurs reprises. Il existe toujours et a toujours autant de succès auprès des enfants.
Les boules magiques de Toverbol datent également de la toute fin des 80’s-début des 90’s, elles étaient constituées de 5 couches successives de bonbons de différents parfums avec un cœur en chewing-gum. Chaque couche teintait la langue avec une couleur différente, c’était marrant à manger bien qu’un peu long avant d’atteindre le fameux chewing-gum. Les boules magiques étaient vendues par paquet de deux.
Une publicité magazine avec un jeu pour gagner un spectacle de magie :
Leaf, le fabricant, distribuait également toutes sortes d'autres chewing-gums :
Suite à des plaintes (certains enfants auraient eu des problèmes d’étouffement), elles furent retirées de la vente en 1991. On peut trouver de nos jours sur le même principe les Jaw-Breaker ("casseurs de mâchoire"), ils sont beaucoup plus gros que les boules magiques.
Bubble Yum cette marque américaine date de 1975, comme Bazooka elle a connu un très gros succès outre atlantique et on l’a vu arrivée sur le marché français. Je ne me souviens pas d’en avoir goûté un jour, par contre je me souviens très bien de la campagne de pub dans mes magazines favoris, Pif et Mickey, par l’intermédiaire de ce grand bonhomme élastique au costume rose et au brushing très stylé à la Superman ! La marque n’existe plus.
Hubba Bubba est également une marque américaine, elle était produite par la Wm. Wrigley Jr. Company (1979). Les chewing-gums de cette époque ressemblaient beaucoup aux Spring-Gum, de gros chewing-gums souples. La marque existe toujours et propose maintenant de nombreuses sortes de chewing-gums : fourrés avec un coeur liquide, en bande etc... Il y avait aussi bien entendu les chewing-gums en forme de boules colorées creuses qu’on obtenait pour 20 centimes de francs dans les distributeurs rouges des grandes surfaces (une seule grosse ou un lot de plusieurs petites). Ils perdaient leur goût et devenaient durs très rapidement.
Je me souviens aussi de chewing-gums en forme de cigarettes vendus dans des paquets de la même manière et des sucettes chewing-gums.
En 1982, Pif avait offert comme gadget le plus grand chewing-gum du monde. C’était une page de couverture de Pif constituée d'une plaque de chewing-gum imprimée (avec de l’encre alimentaire). Il y avait marqué : "mâche cette page c'est du chewing-gum !" Cela représentait l'équivalent de 33 tablettes !!! Je ne me souviens pas l’avoir eu celui-là, dommage...
Pif nous a tout de même bien régalé en confiseries et chewing-gums en tout genre, en plus du Tubble-gum (1984) et du Roll’up (1991), il offrait en 1987 un sachet de "spaghett' Gum", des chewing-gums qui se présentaient sous la forme de spaghettis, également de la marque Léo.
Vous vous souvenez des chewing-gums fourrés avec un coeur liquide ? ça s'appelait les Freshen-up : "le nouveau chewing-gum qui gicle !"
Julien Lepers déjà de retour dans un nouveau projet et c'est très surprenant! Il revient ... Fini le chômage pour Julien Lepers. L’animateur a retrouvé du travail, mais pas où l’on pense…
Julien Lepers a très vite rebondi. Viré de la présentation de Questions pour un champion par la direction de France 3, l’animateur fait le tour des médias pour exprimer sa colère et crier à l'injustice. Si l’on pouvait penser qu’il aurait donc pris son temps avant de faire son come-back, le présentateur est déjà de retour. Et comme le rapporte ce journal, ce dernier a été choisi pour intégrer un nouveau projet bien surprenant.
Non, Julien Lepers n’a pas encore concrétisé son rêve de lancer son propre late show. L’animateur a décidé de faire une pause à la télé pour pousser la chansonnette. Il va en effet revenir sur scène… dans un opéra-rock créé par Alec mansion, le directeur musical de la première saison de The Voice Belgique, qui est également un ami du présentateur depuis 25 ans.
« Une personne manquait dans Hopes. Ces jeunes chantent bien, dansent bien. Mais il manquait trois choses réunies en une seule personne : un animateur, un comédien et un fabuleux musicien », a confié Alec Mansion, qui a concocté un vrai rôle de composition pour l’ex-animateur de Questions pour un champion. Le Figaro révèle ainsi que l’opéra-rock suivra deux candidats d’un télécrochet, en l’occurrence deux anciens candidats de The Voice Belgique (Julie Compagnon et Christophe Gilla). Mais ces derniers devront faire face à « un terrible et horrible maître chanteur », qui sera interprété par Julien Lepers en personne, qui a également composé un titre du spectacle.
Un projet étonnant, mais pas pour Julien Lepers, qui n’est pas un novice dans le milieu de la musique puisqu’il est notamment connu pour avoir composé Pour le plaisir, le tube d’Herbert Léonard. « J'ai accepté car il se trouve que j'avais du temps en ce moment. J'avais envie de travailler avec des gens qui n'ont aucune hostilité. Et l'hostilité, j'ai bien connu?! », a expliqué l’animateur, qui montera sur scène dès le 12 avril, au Cirque Royal de Bruxelles.
Les endroits insolites du Canada que vous ignoriez surement ?.
Notre belle planète n'a pas fini de nous étonner. Partons au Canada, dans les endroits reculés ou la Nature suit tranquillement son cours. Le Canada et ses étendues sans fin cache en effet des lacs, montagnes et cratères dont vous ignoriez surement l'existence. Alors on met son plus bel anorak, on enfile des bonnes chaussures de marche, on ouvre ses yeux en grand et on profite de ces paysages spectaculaires.
Le Mont ThorLe Mont Thor se trouve dans le parc national d'Auyuittuq sur l'île de Baffin dans le territoire canadien du Nunavut. C'est l'une des parois rocheuses verticales les plus pures avec 1 250 mètres de rempart avec un angle moyen de 105 degrés. (via) (via) Le lac Abraham en Alberta(via) (via) Voici à quoi il ressemble en hiver.
Le cratère ManicouaganLe réservoir Manicouagan, ou lac Manicouagan, est formé par un énorme cratère météoritique d’une superficie totale de 1942 kilomètres, inondé suite à l’édification du barrage Daniel-Johnson sur la rivière Manicouagan. C'est un des plus vieux cratères d'impact connus. Formé lors d'un incroyable impact il y a 200 millions d'années de cela, il n'en reste aujourd'hui qu'un lac en forme de couronne
Le barrage Daniel-Johnson
Le cratère des Pingualuit au QuébecLa formation du cratère des Pingualuit résulte de l'impact d’une météorite survenu il y a environ 1,4 million d'années. À son sommet, il a un diamètre de 3,4 kilomètres, alors qu’au niveau du lac, il mesure 2,7 kilomètres.
Les Pingos dans les Territoire du Nord-OuestLes pingos sont des collines au noyau de glace. Les pingos dominent la toundra et forment une toile de fond impressionnante pour la collectivité de Tuktoyaktuk, dans les Territoires du Nord-Ouest.
Voici à quoi ressemble un pingo quand il fond.
Le "sleeping giant" en ontario
La baie de FundyLa baie de Fundy se situe entre les provinces du Nouveau-Brunswick et de Nouvelle-Écosse. Elle mesure 270 km de long, pour une moyenne de 80 km de large. La baie a l'amplitude de marées la plus forte avec plus de 16 mètres soit la hauteur d'un immeuble de 5 étages !
Le superbe parc national du Nahanni
Le Spotted Lake en colombie britanniqueSpotted Lake est richement concentré avec divers minéraux. La plupart de l'eau du lac s'évapore pendant l'été, révélant les dépôts minéraux colorés. Les grands «spots» sur le lac apparaissent et sont colorés en fonction de la composition minérale et la quantité saisonnière des précipitations. On lui prête également des vertus de guérison.
Le ciel de la province de Saskatchewan : la terre des cieux vivants
une cité engloutie vieille de 2 000 ans
Son surnom fait rêver. Le lac aux mille îles, de son vrai nom lac Qiandao,
situé en Chine, est une immense étendue d’eau artificielle qui existe
depuis 1959. Sa particularité ? Les centaines d’îles qui s’y côtoient,
mais surtout, le lac recouvre une cité ancestrale. SooCurious vous
laisse découvrir ce lac à l’histoire peu commune.
Le lac Qiandao se trouve dans la province du Zhejiang, dans l’ouest de la
Chine. Il sert de stockage pour une entreprise chinoise produisant de
l’eau minérale, depuis qu’un barrage hydroélectrique y a été construit
en 1959. L’étendue d’eau possède une superficie de 573 kilomètres carrés.
On y trouve une multitude d’îles de dimensions différentes. Sans compter
celles de petite taille, il n’y en a pas moins de 1 078 ! Le lac est
devenu une véritable attraction pour les touristes de la région, de
nombreux hôtels ont ainsi été construits sur ses abords.
Malheureusement, le lac Qiandao cache une bien triste histoire. Il recouvre en effet une
ancienne cité vieille d’environ 2 000 ans : Shi Cheng, ou la Cité des
Lions. Elle fut construite par la dynastie Han, et reste aujourd’hui
engloutie à environ 30 mètres de profondeur.
Shi Cheng est devenue un site prisée par les plongeurs qui peuvent y
découvrir une architecture flamboyante, emblématique d’une Chine
ancestrale :
Le lac Qiandao, et surtout la Cité des Lions, montrent à quel point la
Chine recèle d’innombrables merveilles. Le site révèle aussi une réalité
plus attristante : la course à la richesse au détriment de vestiges historiques.
La réglisse, c’est une plante aux racines aromatiques. Mais c’est aussi et
surtout un univers à part entière. On la connaît depuis si longtemps et
elle plaît à des palais si différents qu’elle existe sous des formes
incroyablement variées. Rien qu’en restant sur le continent européen, la
diversité du goût de la réglisse donne le vertige. Nous allons voyager
dans l’espace et le temps, des Grecs enrhumés à Napoléon et son bidon en
passant par l’étrange réglisse salée des Scandinaves. Hop, on y va.
Ne soyez pas déçus, mais la réglisse ne vient pas de loin. Pour une fois, je ne vais pas parler d’explorateurs
du XVIème siècle, non. On connaît la réglisse depuis toujours, enfin, au
moins depuis l’Antiquité. La plante est originaire du bassin
méditerranéen et du sud de l’Asie. Les Grecs et les Chinois l’ont tout
de suite adoptée. Il paraît même que les Pharaons l’aimaient bien.
Les Grecs l’utilisaient principalement pour s’éclaircir la voix, on ne se refait pas, et pour ses bienfaits
pour l’estomac. On mâchonnait directement la racine, ou en faisait des
décoctions. Pour les Chinois, c’était un élixir de longue vie, également
bon pour stimuler les facultés cérébrales. Depuis on a trouvé de
nombreuses autres vertus à la racine de cette plante. Et aussi plein
d’effets secondaires. Mais parlons de ça plus tard. Là, ce qui
m’intéresse, c’est la diversité impressionnante des bonbons à la
réglisse.
Parce qu’un jour, la réglisse a cessé d’être un remède pour devenir une confiserie. Ca a pris du temps pour
une simple raison : le concept même de sucrerie est très récent. En
Europe, le sucre date d’hier. Déjà, le sucre a commencé avec la canne à
sucre. Avant le XIIIème siècle, il était marginal dans nos contrées.
Durant l’Antiquité, l’Europe y avait déjà goûté, puis l’a plus ou moins
oublié jusqu’aux Croisades. En effet la canne venait d’Asie et le
commerce du sucre n’était pas une mince affaire. Les Français ont
développé la culture de ces tiges sucrées à grande échelle dans leurs
colonies bien plus tard, au XVIIème siècle.
Et puis sous Napoléon 1er, la marine britannique a exercé un blocus sur l’Empire français, bloquant les
arrivages de canne à sucre des Antilles. Napoléon, pas content du tout, a
donc eu l’idée de lancer la R&D en sucre alternatif, avec beaucoup
d’espoir placé dans la betterave. On a pu extraire ce sucre à partir de
1747, mais ce n’est qu’avec le révolution industrielle qu’on a
réellement pu en produire des quantités significatives.
La boisson à la mode à Paris
Bon, alors si on n’avait pas de sucre, la réglisse, on en faisait quoi ? On la mâchonnait simplement ? Eh bien
non. Comme la réglisse pousse sur le pourtour méditerranéen, on l’a très
tôt associée à d’autres produits locaux, notamment le miel. A la fin du
Moyen-Âge, au XIIIème siècle, les apothicaires montpelliérains ont
commencé à produire des grisettes, des bonbons de la taille d’un petit
pois, à base de réglisse et de miel. C’est donc un début de bonbon, mais
encore considéré comme un remède, les ingrédients ayant été tirés des
médecines antique et arabe.
Deux siècles plus tard, Jacques Coeur a fait ramener d’Orient la gomme arabique dans la région de Montpellier.
On a pu donc commencer à faire des gommes, grâce aux propriétés
émulsifiantes de la gomme d’acacia. Jusque là, on reste proche de la
pharmacie. La réglisse, c’est bon contre l’asthme, la toux, les ulcères,
c’est tellement bien qu’un peu plus tard, on a fini par s’éloigner du
bassin méditerranéen. Et la, c’est la mode du coco qui apparaît, la
boisson super tendance à Paris à la fin du XVIIIème siècle.
Le coco s’appelait aussi tisane, c’était du bois de réglisse macéré dans de l’eau citronnée. Des types se
baladaient avec leur fontaine à coco sur le dos (il y en a une très
chouette au rez-de-chaussée du musée Carnavalet à Paris pour les
amateurs de vieux trucs curieux), et vendaient la boisson
rafraîchissante dans les rues et sur toute la ligne des boulevards. Elle
coûtait d’abord un liard, puis deux liards, puis un sou, tout le monde
en voulait. On en donnait aux malades dans les hôpitaux, aux enfants, à
quiconque avait soif, bref, impossible de passer à côté.
Napoléon le shooté
A la même époque, on vendait aussi des cachous, qui parfumaient l’haleine des fumeurs ou des gens un peu
cracras, donc plus ou moins tout le monde. Le cachou c’est amusant,
c’est un mélange de réglisse et de noix de palmier à bétel. Cette noix, appelée noix d’arec, c’est un dopant. Elle contient de
l’arécaïne et de l’arécoline, comparables à la nicotine pour leurs
effets stimulants. Elle coupe la faim, et elle a des effets légèrement
grisants sur le cerveau. Bref, on appelle ça aussi de la drogue. La
cachou Lajaunie n’est qu’une marque de cachou, plus récente. Elle date
de 1880. Et s’est imposée grâce à ses boîtes géniales qui n’ont pas
changé depuis.
Et puis est venu le temps de Napoléon Bonaparte, qui avait un sérieux problème d’addiction à la réglisse.
Comme on le sait tous, Napoléon avait un estomac capricieux, voire
ulcéré, d’où sa marque de fabrique, le fameux « salut je me touche le
ventre ». En vérité, c’est historiquement faux : il avait bien mal au
ventre, aimait bien poser dans cette position qui vient de la Grèce
antique, mais ces deux choses n’ont aucun lien.
Napoléon savait que la réglisse pouvait l’aider. Alors il en faisait apporter des caisses lors de ses campagnes,
il mâchait les racines, mangeait les graines, suçait les cachous, bref,
la consommait sous toutes les formes trouvables. Tant et si bien que
ses contemporains ont fini par croire qu’il avait les dents complètement
pourries. Parce qu’à force, elles ont noirci. Il en prenait soin, de
ses quenottes, elles étaient saines, mais teintes, de manière
irrémédiable, par la couleur sombre de l’extrait de la racine.
Avec la révolution industrielle, les choses ont bien changé. On s’est mis à produire nettement plus de
sucreries, sous des formes plus variées, et surtout on a commencé à
assumer pleinement le bonbon, sans autre vertu que d’être bon. C’est là
que la diversité des formes de la réglisse a pu enfin entièrement
s’exprimer. En France, on a fait du zan, et toutes sortes d’autres
bonbons cuits à la réglisse.
Plus tard, il y a eu le règne du bonbon Haribo. Ils ont beau être allemands, ces bonbons sont des bestsellers en
France. Et plus étrangement, nous avons des formes de réglisses Haribo
qui n’existent que chez nous. Prenez le Car-en-sac par exemple. Qui
voudrait manger un bonbon qui ressemble à un médicament ? Personne, à
part nous. C’est fini, le temps des apothicaires. Il ne se trouve nulle
part ailleurs.
Haribo ou la polémique du bonbon raciste
Au passage, il me paraît important de parler rapidement d’un gros succès Haribo, les Têtes de nègres.
Franchement, bravo. Le nom est resté très longtemps, il faut croire
qu’il ne choquait personne. Et puis un jour, Haribo s’est mis à avoir un
peu honte, il y a quelques années. « Hummm, se sont-ils dit, elles sont
super chouettes quand même ces têtes horribles de caricatures
d’Africains, c’est bête mais on va devoir les changer. » On fait quoi, à
la place ? « J’ai une idée ! On va faire des têtes horribles de
caricatures d’Indiens d’Amérique, d’Egyptiens et surtout, mes préférés,
de méchants Chinois ! » Oh la grande idée. C’est vrai, ce n’est plus
raciste du tout, on sent qu’on a évolué, c’est chouette. Maintenant, on
les appelle Melting Potes, oui, ce n’est pas parce que tu as une tête
horrible qu’on ne peut pas être amis. Ah, la Frrrrance.
Bon, à part ça, en France, on aime des associations d’arômes précises. La réglisse, selon nous, se marie très
bien à la vanille, à la menthe, à l’eucalyptus, au miel, à l’amande
notamment. Notez au passage que malgré les idées reçues, il n’y a plus
aucune trace d’amande dans les Cocobat et Haribat Haribo, vous savez ces
petits carrés verts et roses fourrés de réglisse, et ces tubes de
réglisse fourrés de vert et de rose. Rien, pas un gramme, j’ai vérifié.
C’est simplement du fondant, bref, du sucre coloré. Ils entretiennent
bien le mythe, encore bravo.
Et pour la petite histoire, on a même longtemps fait des pâtes de réglisse au lichen d’Islande. Ca existe
encore, mais il n’y a plus du tout de lichen dedans. Dommage. Ils en ont
pourtant encore plein, les Islandais. On se met également à trouver des
caramels à la réglisse en France, mais ils nous viennent d’Angleterre,
le pays du fudge. L’association fonctionne à merveille.
Les Anglais ont d’ailleurs une spécificité nationale. Pour eux, si on doit associer quelque chose à la
réglisse, c’est de la noix de coco. Dans les assortiments anglais
Bassett’s, (sur qui nous avons copié pour faire les Haribat et les
Cocobat, mais nous avons opté pour la pâte d’amande, puis la pâte de
sucre), il y a 2% de noix de coco. Le vert et le rose sont, chez eux,
plutôt blanc, rose et orange. Cette partie du bonbon, c’est du coconut
ice, une préparation assez friable à base de sucre glace, de lait et de
noix de coco. Ils aiment aussi aromatiser la réglisse au chocolat.
Toujours dans les mêmes assortiments, certains bonbons sont ornés de
coconut ice de couleur marron. Ceux-ci sont parfumés au cacao.
Au chocolat, aux graines de tournesol, au… sel d’ammoniac
Réglisse et chocolat, dit comme ça, ça ne paraît pas génial. Mais en Europe du Nord, on a développé des
friandises fantastiques avec ces deux produits. En Islande notamment, il
y a le Djupur. C’est une petite boule blanche (un enrobage de sucre)
fourrée de chocolat au lait, avec au centre, un morceau de gomme à la
réglisse. C’est probablement le bonbon le plus addictif au monde. J’en
avais rapporté des cargaisons d’Islande, que j’avais entreposées chez ma
mère. Tous les membres de la famille se sont surpris à venir piller mon
stock, un peu comme des somnambules éveillés, poussés par un besoin
pulsionnel d’en manger des tonnes, tout le temps.
Et puis il y a la réglisse salée. Et ça, c’est véritablement autre chose. Ce n’est pas du goût de tout le monde.
Seuls les Germaniques en produisent et en consomment. Avec des petites
singularités selon les pays. Commençons par faire honneur aux
Néerlandais, qui sont des psychopathes de la réglisse, vraiment,
puisqu’ils en consomment en moyenne 2 kilos par personne chaque année.
La réglisse salée hollandaise contient du sel, mais n’en est
généralement pas recouverte. Et pas de panique, elle est également
sucrée. Ce sont des petits bonbons, les dropje, en forme de pastilles ou
parfois de têtes de chats, de pipes ou de tête de morts, et même de
n’importe quoi d’autre. Elle est assez résistante sous la dent, y colle
aussi beaucoup, et assez forte.
Quand on va un peu plus au Nord, on arrive chez les Vikings, qui n’ont peur de rien et font de la réglisse
extra forte. Elle est très souvent salée, on appelle ça le salmiak, ou
salmiakki, enfin, ça dépend des pays. Quand je parle de sel, attention,
il ne s’agit pas de sel de table, le chlorure de sodium. C’est du
chlorure d’ammonium qui est utilisé. Celui-ci a un effet particulier sur
le corps humain. Vraiment, il faut tenter l’expérience chimique, c’est
très amusant. A la seconde où le sel touche votre langue (car les
Scandinaves rajoutent une couche de sel sur le bonbon, après en avoir
mis dedans), vous allez vous mettre à saliver, intensément, sans pouvoir
vous arrêter. Au tout début, la réglisse salée fait un drôle d’effet.
Les saveurs paraissent peu harmonieuses, la salivation extrême est un
peu perturbante. Mais en un rien de temps, on est accro.
Enfin, parlons un peu des Italiens, qui aiment une réglisse assez douce et tendre, et surtout qui aiment les
mélanges curieux. Ce qui les a poussés à mettre au point la glace à la
réglisse, et on les en remercie, mais aussi la liqueur de réglisse, les
pâtes à la réglisse… Et sûrement plein d’autres choses rigolotes.
Quant aux Chinois, ils aiment surtout la réglisse pour ses vertus médicinales. On vend l’écorce telle quelle
pour les infusions et la cuisine, et elle enrobe parfois d’autres
aliments : j’ai vu de l’écorce de mandarine à la réglisse, ou des
graines de tournesol à la réglisse, à manger en snack, en Chine et à
Taïwan. Dans le reste de l’Extrême-Orient, la réglisse n’a pas bien
pris. Aux Philippines, au Japon, elle est inconnue au bataillon. Autant
nous avons été inspirés, autant eux n’y ont trouvé aucun intérêt. Si
vous avez des copains Asiatiques, faîtes l’expérience, torturez-les un
peu et donnez-leur des bonbons forts en réglisse, comme les cachous. En
général, ils n’aiment pas du tout.
Les Japonais, quand on leur en propose, acceptent gentiment, trouvent cela bien trop nouveau pour apprécier, et
disent poliment (évidemment), qu’ils aiment bien, avec une grimace. Les
Philippins m’ont étonnée. Ils s’en faisaient une montagne, et lorsqu’ils
ont goûté, ils ont haussé les épaules et dit : « Ben, ça a un goût de
bonbon. »
Quoi qu’il en soit, en parcourant l’Europe, il y a de quoi s’amuser. Tout en restant sérieux un minimum,
parce que la réglisse, si vous vous prenez pour un Hollandais zélé, elle
vous tue. Une dame légèrement excessive a ainsi trouvé la mort en 2004, après avoir consommé environ 200 grammes par jour de
Pontefract Cakes, les bonbons à la réglisse les plus célèbres
d’Angleterre. La réglisse à l’excès a en effet une quantité d’effets
secondaires dangereux : elle provoque des fuites de potassium, de
l’hypertension, et les deux combinés mènent à l’arrêt cardiaque. Alors,
vous pouvez courir le monde à recherche de réglisses folichons, mais
allez-y doucement.
Plus d'un demi-siècle ! Eh oui, cette fameuse petite sucette à la tête ronde qui nous régalait quand nous étions enfant et qui continue
de réjouir les amateurs de petites douceurs de 7 à 77 ans a dépassé les 50 ans !
Son créateur, Enric Bernat Fontlladosa (décédé en 2003), était fils et petit-fils de confiseurs catalans. Son grand père avait mis au point le premier bonbon culte en Espagne, une boule de sucre caramélisé. En 1958,Enric Bernat reprend l’idée de la boule, la plante au bout d’un bâton et donne naissance à cette nouvelle gourmandise.
leurs parents : leur progéniture n’allait enfin plus se salir les mains avec des confiseries qui laissaient les petits doigts poisseux et
collants !
Enric Bernat ne s’arrête pas là, il mise ensuite sur une stratégie marketing astucieuse, à grands renforts de campagnes publicitaires et
d’idées novatrices, comme le présentoir Chupa Chups placé juste à côté des caisses enregistreuses. La sucette était également proposée au prix de 1 peseta facilitant ainsi le rendu de monnaie pour le commerçant.
football -la bouche jouant le rôle de la cage de but- elles prennent vite le nom de Chups, dérivé du verbe "chupar" qui signifie "sucer" en espagnol. Quant au nom définitif de la marque, il vient des enfants qui reprenaient le slogan publicitaire pour réclamer leurs sucettes chez les marchands : "chupa chupa chupa un chups" (en français "suce suce suce une chups"). Le nom fut choisi par le fondateur de la marque après le succès du disque imaginé par les publicitaires pour promouvoir la marque.
En 1969, Enric Bernat demande à un artiste mondialement reconnu, Salvador Dali, de créer son logo, celui-ci ne sera presque jamais plus modifié depuis. Dali fit ce dessin sur un coin de nappe à la fin d'un repas, une simple marguerite qui entoure le nom de la marque.
Les premiers bâtonnets des sucettes étaient en bois. Dans les années 60 il sont devenus en plastique creux. Depuis 2002, ils contiennent un mécanisme "anti-fourmis". Une variété australienne particulièrement vorace de cet insecte avait en effet pris l'habitude de grignoter le sucre en passant par ce petit canal intérieur.
La boule de sucre fait 12 grammes, ce qui représente une durée moyenne de succion de 16 minutes, marrant que ça ait été mesuré précisément ça !
Voici l'évolution du logo depuis 1958 :
En France
Les sucettes Chupa Chups sont arrivées chez nous en 1964 et aux Etats-Unis en 1967. Pendant les années 80, les sucettes partent à la conquête du monde et connaissent de francs succès. En 1993, elle s’offre même le luxe d’un voyage dans l’espace et devient la première sucette à connaître l’impesanteur à bord de la station MIR.
Voici quelques pubs magazines. Celle-ci de 1979 :
1980 :
Et une dernière de 1981 qui annonce un futur spot télé :
Aux 7 parfums d’origine, 120 ont été ajoutés au fil du temps ! Parmi les plus étonnants : nougat, yaourt à l'ananas, orangina, pomme cuite, daiquiri ou pop-corn...
La marque, qui a gardé sa recette d’antan, est désormais un des atouts du groupe italo-néerlandais Perfetti Van Melle. Aujourd’hui, 90% des ventes se font à l'étranger. En 2007, il s'en est vendu 54 milliards dans le monde et 170 millions en France !
La compagnie possède des usines dans 5 pays, la marque est vendue dans plus de 160 pays et emploie environ 1.700 personnes.
Pour ses 50 ans, en 2008, Chupa Chups a sorti une boîte métallique bleu vif collector qui contient 150 sucettes (1,8 kg), et a ressorti ses 7 parfums originaux
(fraise, fraise-lait, citron, vanille, chocolat, orange et cola) emballés dans une papillote vintage dorée.
Il y a quelques années, en allant chercher mon pain à la boulangerie du coin, je suis restée baba devant un petit présentoir Chupa Chups où il ne restait qu'une sucette, j'ai fait tout un petit speech sur l'histoire de la célèbre sucette à la boulangère (puisque
j'en connaissais un rayon avec mes recherches !) et je lui ai demandé si ça se vendait, on ne sait jamais. Elle m'a répondu que non, mais elle a ajouté "vous le voulez ?"... ben un peu que je le veux ! Je suis donc repartie avec ce couvercle en la remerciant chaudement, pour un peu je l'embrassais la dame ! J'étais vraiment heureuse, d'autant que celui-là est comme l'original, pas de fioritures modernes comme sur certains autres présentoirs au niveau du logo.
des abeilles.
Au Népal, la chasse au miel est une ancienne et dangereuse tradition qui consiste à récolter deux fois par an, et au péril de leur vie, le miel sauvage des grandes ruches nichées en haut des falaises de l'Himalaya. Un photographe anglais (et primé) s'est aventuré en haut de ces falaises en compagnie des membres de la tribu Gurung, au centre du Népal, pour capturer des images impressionnantes de cette ancienne tradition en voie de disparition.
Deux fois par an, les chasseurs grimpent au pied des falaises pour y recueillir le miel, en utilisant les mêmes
outils que leurs ancêtres : échelles et tangos, corde tissées à la main.
Ils utilisent également de longues perches de bambou pointus pour détacher les ruches remplies de miel et ensuite les déposer dans des paniers. En plaçant ainsi leurs nids sur les parois des falaises, les abeilles sont censées éviter les prédateurs et augmenter leur exposition au soleil.
Cette chasse au miel est l'une des plus ancienne traditions humaines connues, mais également l'une des plus risquées. Pendant des
centaines d'années les compétences requises pour effectuer ces tâches dangereuses ont été transmises à travers les générations, mais les abeilles et leurs chasseurs étant aujourd'hui en nombre insuffisant,
c'est toute une tradition qui est sur le point de disparaître. Pour marquer le coup, je vous propose de visualiser ces images
imprenables et rares de la récolte de miel d'automne de l'année dernière
:
Au préalable, les chasseurs allument des feux pour enfumer les abeilles. Ils grimpent ensuite aux échelles et
coupent les ruches remplies de miel à l'aide de bambou pointus.
Il faut savoir que l'abeille de l'Himalaya est l'une des plus grandes abeilles du monde (jusqu'à 3 cm de
long), et la récolte de son miel est très prisée en raison des grayanotoxines des rhododendrons blancs dont elle se nourrit au
printemps. Un cocktail qui rend son précieux miel enivrant, et qui atteint des prix élevés au Japon, en Corée et en Chine.
Tous les ans en septembre-octobre, la Thaïlande célèbre Tesagan Gin Je, le
festival végétarien. On se réunit, on prie, on fait des processions, des
offrandes et autres rituels, mais surtout, on mange. Des stands de
street food se montent tout autour de certains temples et dans des
quartiers entiers, regorgeant de plats et en-cas végétariens. Oui mais
voilà, c’est une fête assez étrange, où la définition même du
végétarisme n’est pas toujours très claire. Je vais vous expliquer tout
ça.
Malgré son nom, Tesagan Gin Je / ???????????, littéralement « festival végétarien », est un peu plus
qu’une fête dédiée aux plats sans viande. C’est avant tout une fête
d’origine chinoise, présente dans le folklore ancien et reprise par le
Taoïsme. En Chine, on l’appelle ??? / Jiu Huang Ye en mandarin et Kow
Wong Yeh en cantonais. Et cela ne veut pas du tout dire « festival
végétarien », mais « festival des neuf dieux empereurs ». Enfin, c’est
du moins ce qu’il faut comprendre, car littéralement ça donne plutôt
quelque chose comme « neuf empereurs grands-pères ».
Neuf dieux, neuf jours et plein de Chinois
Pour la faire courte – ça pourrait être vraiment très long et pas forcément très clair – les neufs dieux
empereurs sont tous frères, ce sont les enfants de Dou Mu Yuan Jun /
????, la déesse de l’Étoile polaire. Ils correspondent aux étoiles de la
Grande Casserole – enfin, sept d’entre eux – et les deux autres sont
des étoiles invisibles. Ce sont des nonuplés nés le premier jour de la
neuvième lune. En fait, le premier jour du festival végétarien marque
leur anniversaire. Comme ces dieux contrôlent le destin des hommes, on
évite de les froisser et on leur offre une célébration digne de ce nom
tous les ans.
Vous l’aurez compris, le chiffre 9 est à l’honneur. On invoque ces 9 dieux le premier soir du 9ème mois du
calendrier chinois – le jour de leur anniversaire, donc – on chante pour
eux pendant 9 jours, on procède à des rituels de purification, on mange
végétarien, puis on renvoie les dieux chez eux. Ça, c’est à peu près la
célébration telle qu’elle existe en Chine.
Ce festival existe aussi dans d’autres pays qui ont une grande communauté chinoise et une culture très
influencée par la Chine : Taïwan, Singapour, la Malaisie, la Birmanie et
la Thaïlande. Mais les Chinois de Chine vous diront que la fête des
neuf dieux empereurs a été complètement dévoyée hors de son pays
d’origine. En Thaïlande, il faut l’avouer, ce festival est assez récent
et a pris une étrange tournure. Mais nous verrons ça plus tard.
Le festival végétarien aurait été introduit au XIXème siècle à Phuket par une troupe d’opéra chinois qui
avait attrapé le paludisme. Après neuf jours de prières adressées aux
neuf dieux empereurs, de rituels de purification et de régime
végétarien, ils étaient guéris, et le festival est resté. Cette version
est celle que l’on donne habituellement à Phuket, mais il est difficile
de vérifier si elle est vraie.
Le festival végétarien, où et quand
Si ce festival est célébré aujourd’hui partout en Thaïlande, c’est à Phuket qu’il est le plus important, pas
forcément à cause des acteurs malades. Phuket est en effet simplement la
province thaïlandaise qui compte aujourd’hui le plus de Thaïs d’origine
chinoise. Mais il suffit de se rendre dans le quartier chinois de
Bangkok ou autour des temples chinois – à ne pas confondre avec les
temples bouddhistes – pour y assister.
Chaque année, la date est la même si l’on suit le calendrier lunaire, et elle change forcément selon notre
calendrier occidental. En 2014, le festival s’est tenu du 24 septembre
au 2 octobre. Mais les Thaïs trichent un peu : souvent, ils le
rallongent légèrement, ce qui ne donne plus neuf jours au final mais
plutôt dix, voire onze.
Et attention, 2014 est une année un peu spéciale. Elle comporte un mois intercalaire, comme nos années
bissextiles qui ont droit à un jour de plus. Sauf que là, c’est
carrément un mois lunaire de plus, qui peut être ajouté après n’importe
quel mois normal. Cette année, il sera ajouté à la fin du neuvième mois
lunaire en cours. On considère que c’est un doublé, donc on repart pour
un nouveau festival végétarien au début du mois prochain, c’est-à-dire
du 24 octobre au 1er novembre 2014.
Végétarien, végétalien, sacré et profane
Comme le veut la tradition taoïste, durant le festival végétarien, on s’abstient de tout un tas de choses :
on ne boit pas d’alcool, on n’a pas de relations sexuelles et on mange
végétarien, c’est-à-dire qu’on supprime la viande, le poisson et les
fruits de mer. Enfin, en théorie. C’est une question compliquée car les
Thaïs ne sont habituellement pas végétariens. Une minorité de la
population ne mange pas de viande pour des raisons religieuses, mais
pour ce qui est des produits de la mer, ce n’est pas toujours très
clair.
La sauce de poisson / nam pla / ?????? – l’équivalent du n??c m?m – et la sauce d’huître / nam man hoi /
????????? sont omniprésentes, tout comme la pâte de crevettes fermentées
/ kapi / ???? . Les gens vous disent qu’ils sont végétariens mais vous
les voyez manger du crabe, ou des boulettes de poisson, voire du poulet.
Et même chez les moines bouddhistes, qu’on suppose végétariens a
priori, le végétarisme n’a rien d’obligatoire. D’ailleurs, même s’ils
décident d’être végétariens, ils n’ont pas le droit de refuser une
offrande, or les gens leur offrent souvent de la viande.
Bref, dans ce contexte, il est difficile de savoir si le festival végétarien est exactement végétarien. En fait,
seule la nourriture préparée dans la cuisine sacrée des temples chinois
est considérée végétarienne au sens strict ou je / ??. Comme « halal » ou « kasher », ce terme a une signification religieuse. C’est
la seule nourriture « officielle » du festival.
Toutefois, dans l’enceinte des temples et tout autour, il y a des dizaines, des centaines de stands de street
food qui font dans le végétarien, certes, mais pas dans le sacré. De
plus, certains d’entre eux font un peu comme ils veulent et ne sont pas
toujours absolument fidèles à la tradition. En plus de cela, il arrive
que des stands qui ne sont ouvertement pas végétariens se mêlent aux
autres, et on peut vite ne plus savoir qui fait quoi.
La confusion est accentuée par la tendance, très chinoise, à imiter la viande à l’aide de substituts
végétaux parfois très ressemblants, comme les protéines de soja. Durant
le festival végétarien, on retrouve les grands classiques thaïs (ou
chinois, lao, cambodgiens etc, puisqu’une immense partie de la cuisine
thaïe est inspirée des voisins), mais sans protéines animales, comme ce
homok / ?????? aux pousses de bambou.
Un drapeau jaune comme signe distinctif (ou trompeur)
Heureusement, on reconnaît les stands végétariens à un signe distinctif, un petit drapeau jaune qui dit ?? /
je, ou ??????? / ahan je, « végétarien » ou « nourriture végétarienne ».
Alors oui, ils trichent, ils disent qu’ils sont je alors que seul le temple fait du vrai je, mais vous avez été prévenus, toutes ces questions sont très compliquées.
D’ailleurs, histoire d’être sûrs de semer la confusion, beaucoup de vendeurs récupèrent des drapeaux jaunes
très ressemblants, mais avec des choses différentes inscrites dessus. La
marque de sauce soja Healthy Boy par exemple utilise un drapeau jaune avec un enfant-bébé bizarre qui tient une bouteille. Sur ce drapeau, il est écrit je / ?? en gros, en rouge. Ce qu’il faut comprendre, c’est simplement que
cette sauce soja est faite avec des ingrédients végétariens.
Seulement voilà, ce drapeau est utilisé par certains vendeurs de nourriture végétarienne qui n’ont pas le drapeau officiel je sous la main. D’autres l’utilisent pour signaler qu’ils emploient cette
sauce alors qu’ils cuisinent de la viande ou du poisson, et d’autres
encore l’accrochent à leur stand simplement pour faire joli, sans
cuisiner végétarien et sans même se servir de cette marque de sauce
soja. Vous êtes perdus ? C’est normal. Poursuivons donc.
La cuisine je est en réalité végétalienne plus que végétarienne. Les oeufs et les laitages sont interdits, mais cela va encore plus loin : comme chez les végétariens taïwanais, les oignons, l’ail et le piment sont bannis car considérés comme des
excitants. C’est un principe que beaucoup de vendeurs de street food
respectent durant le festival, et c’est très reposant pour les papilles.
Bon, mon homok de tout à l’heure, il était vendu sur un stand
soit-disant je, mais, on le voit à la couleur, il était méchamment pimenté.
Tour d’horizon des spécialités végétariennes
Officielles ou pas, ce qui est certain, c’est qu’on trouve de bonnes choses pendant le festival végétarien. Il y
a tant de stands que cela peut donner le vertige. Dans certaines rues,
ils sont bien rangés côte à côte ; dans d’autres, c’est plus
labyrinthique. Seule une partie de la population prend part aux rituels
et aux prières, mais tous les Thaïs se précipitent autour des stands et
profitent des mille et une occasions de manger, manger encore, manger
toujours.
On trouve toutes sortes de plats à base de riz, de nouilles, de tofu, de protéines de soja, de champignons, de
légumes, de noix et de fruits. Je ne vais pas tout vous montrer car ce
serait impossible, mais voici quelques exemples de ce que l’on peut
trouver durant le festival végétarien.
Côté riz, il existe pas mal de variantes je du khao phat / ??????? ou riz sauté. Les champignons sont importants dans
la cuisine végétarienne, et le neuvième mois tombe en pleine saison ; on
trouve donc différentes sortes de riz sauté aux champignons, avec de la
tomate, du tofu, du maïs et de la ciboule ici (tricheurs, la ciboule
c’est pas je), qu’on arrosera d’un peu de jus de citron vert.
On se sert également du riz pour farcir des feuilles de lotus. Ce plat chinois cuit à la vapeur est appelé lo
mai gai / ??? et il contient généralement du riz gluant et de la viande
de porc ou de poulet. C’est un dim sum classique. Pour le festival
végétarien, on trouvera souvent une version au riz thaï non gluant avec
des champignons, des noix de gingko, des graines de lotus et d’autres
choses réjouissantes.
On trouve peut-être encore plus de variantes de nouilles que de plats à base de riz. Des nouilles à la farine de blé ou à la farine de riz,
des toutes fines, des très larges, d’autres en forme d’oreilles de chat,
des cylindriques, des plates, etc. On les sert généralement en soupe ou
sautées dans le wok, vous avez un stand bien garni sur la photo en tête
d’article.
Côté légumes, il y a l’embarras du choix. L’option chinoise ultra-classique, c’est le liseron d’eau sauté ou phak kana fai daeng /
????????????. Habituellement, ce plat est plein d’ail et de piment en
Thaïlande, ainsi que de sauce de poisson, de sauce d’huître et de
bouillon de volaille. Mais pour le festival végétarien, on y va tout
doux et on sert une version je aux champignons, à la sauce soja et à la pâte de soja fermentée.
Le terme fai daeng est employé pour désigner les aliments sautés à feu très vif ; de très nombreux
légumes s’y prêtent, comme par exemple le brocoli chinois ci-dessus,
aussi connu sous le nom de kai-lan. On l’appelle phak khana
/ ???????? en Thaïlande.
Vous trouverez aussi un nombre incroyable de plats aux protéines de soja. On s’en sert généralement comme d’un substitut à la viande, ce qui
permet de préparer des plats thaïs classiques en remplaçant la protéine
animale par une protéine végétale.
En parlant de protéines végétales, les recettes à base de tofu sont très variées. On le fait frire, sauter,
cuire à la vapeur et j’en passe. Là, le monsieur le fait simplement
sauter sur une plaque avec des pousses de soja et de la sauce soja, je
suis revenue manger à cet endroit plusieurs fois, c’était très bon.
Côté friture, c’est la folie. Ma recette préférée, c’étaient les tod mun khao pod / ?????????????, des beignets
de maïs hyper croustillants dehors et moelleux dedans. Normalement, on
met volontiers de la viande dedans, mais pas pour le festival
végétarien. En revanche, je crois bien que la pâte à à beignets était à
base d’oeuf, ce qui ne respecte pas vraiment le principe vegan des plats
je.
Pour le dessert, vous avez de nombreux stands de fruits fermentés – là aussi, un classique chinois qui s’est
exporté dans de nombreux pays d’Asie. Enfin, ce n’est pas un dessert à
proprement parler, car ces fruits sont plutôt salés, et parfois
extrêmement aigres.
Si vous voulez des vrais fruits nature, il y en a partout – c’est la base en Thaïlande, toute l’année – et vous
pouvez également en trouver des faux. Des miniatures trop jolies qui
rappellent étrangement nos fruits en pâte d’amande, mais en plus flashy
et plus brillants. Ils sont moins sucrés que la pâte d’amande, plus
tendres et fondants, c’est de la pâte de soja vert. On appelle ces
jolies petites choses look choop / ??????.
Enfin, la grande spécialité sucrée du festival végétarien, c’est le khanom tup tap / ???????????, un nougat
feuilleté aux cacahuètes. Son nom thaï est une onomatopée faisant
référence à la manière spectaculaire dont la confiserie est préparée. On
commence par faire un sirop de sucre de canne dans wok, puis on ajoute
les cacahuètes et on verse le mélange bouillant sur un plateau pour le
faire tiédir quelques instants.
On dépose ensuite le nougat sur un billot, on prend des gros maillets et on tape sur le nougat – d’où le
« tup tap » – pour mélanger intimement le caramel et les cacahuètes
instantanément pulvérisées. On forme enfin un boudin avec ce nougat
encore tiède, on le découpe en tronçons et voilà, on obtient une
confiserie aérienne, d’une belle couleur dorée, qui font dans la bouche.
Si vous avez déjà goûté la barre chocolatée Butterfinger aux
États-Unis, sachez que c’est exactement la même chose, le chocolat en
moins, et c’est délicieux.
Rituels et traditions
On pourrait continuer encore longtemps, mais on ne va pas y passer la nuit. Pour finir, il faut préciser
quelques petites choses sur les rituels du festival végétarien. Certains
sont parfaitement charmants, voire amusants pour un oeil extérieur. On
croisera par exemple dans les rues les fameux neuf dieux empereurs – pas
les vrais évidemment, des versions sur roulettes plus ou moins destroy
ou des hommes en costumes à la limite du Disneyland.
Dans l’enceinte des temples, des scènes sont montées ; on y joue gratuitement des pièces d’opéra chinois – on
est plus ou moins censé faire des dons en espèces au temple de toutes
façons. Il y a des jeunes rebelles parmi les spectateurs, personne n’a
l’air de suivre, même pas les vieux, les gens se lèvent en plein milieu,
vont et viennent, les acteurs jouent pendant des heures et n’ont pas
l’air particulièrement convaincus, mais ils sont très bien habillés.
On fait brûler plein de choses aussi : des bougies, de l’encens, et des bateaux construits et décorés
spécialement pour l’occasion. On est au XXIème siècle, les pompiers sont
donc là pour éteindre le feu.
Les corps percés des mah song
Après avoir envoyé les dieux chez eux en grande pompe, la fête n’est pas tout à fait finie : on entend des
chants très doux dans les temples, et les hommes puis les femmes forment
une procession avec fleurs et bougies. On décrochera ensuite les
lanternes et on les laissera briller au sol, puis de grands plats de
viande seront partagés par les fidèles pour marquer la fin du jeûne –
ils ont beaucoup mangé, mais pas de viande, donc on parle de jeûne comme
pour le Carême.
Jusque là, on reste sur des choses assez classiques. Alors pourquoi les Chinois de Chine reprochent-ils aux
Thaïs – entre autres – d’avoir détourné ce festival ?
On voit rapidement que les Thaïlandais ont poussé certains éléments de la célébration d’origine à l’extrême. Un
rituel en particulier a quelque chose d’assez dérangeant. Des hommes
appelés mah song / ?????? entrent en transe ; mah, ça veut dire cheval
en thaï, et song, ce sont les esprits des dieux. Alors non, ce ne sont
pas des dieux-chevaux, mais des hommes qui servent de vaisseaux aux
esprits des dieux. Leur transe est assez difficile à regarder.
Ces hommes se percent le visage et le corps et y enfoncent tout et n’importe quoi : des clous, des revolvers,
des sabres, des fleurs, des drapeaux en plastique et autres objets
insolites, le sang coule à flots. Car la pratique vegan peut cohabiter
avec le sang des hommes, voyez-vous, ce sont deux choses qui n’ont rien à
voir. Certains affirment que ce rituel aurait été emprunté à une fête
hindoue célébrée par les Tamils à peu près en même temps que le festival
végétarien, Thaipusam / ?????????.
En réalité, il s’agirait plutôt d’un rituel issu de la magie noire taoïste traditionnelle des peuples hoklo
et hakka qui consiste à se percer le corps avec un peu n’importe quoi.
Tant qu’on est paysan dans la cambrousse chinoise, les ustensiles
restent assez old school. Mais en Thaïlande aujourd’hui, on va de
surenchère en surenchère, et les éléments modernes surimposés sur la
pratique rituelle traditionnelle font un peu tache.
J’ai préféré ne pas y assister, des hordes de touristes alcoolisés et de photographes viennent coller leur
nez sur les mah song et je n’avais pas envie de faire partie de cette
faune. Si vous voulez voir des photos, tapez « mah song » sur Google
images, âmes sensibles s’abstenir.
Ce rituel n’est à ma connaissance pas pratiqué en dehors de Phuket, vous ne risquez donc pas de voir défiler
des hommes ensanglantés dans les rues de Bangkok ou d’une autre ville.
En tous cas, si vous allez en Thaïlande à la fin du mois d’octobre, ne
passez pas à côté du festival végétarien. Et comme il est célébré tous
les ans, gardez-le dans un coin de votre tête si vous prévoyez un voyage
par là-bas dans les années à venir…
.
Le Carnaval de Québec est un des carnavals les plus connus au monde et
assurément la star des carnavals d'hiver. Quel plus bel endroit au
monde, en effet, pour fêter l'hiver, que Québec, ville de la neige ?
Cette année le carnaval a lieu du 29 janvier au 14 février 2016 et vous
proposera des activités variées : concerts, défilés, feux d'artifice...
Petit historique du carnaval de Québec Le carnaval de Québec est une véritable institution qui puise ses
traditions dans l'habitude ancestrale de faire la fête avant le carême.
Les colons de la Nouvelle-France, déjà, organisaient un petit carnaval à
la fin janvier, tout comme en Europe on fêtait le mardi gras avant le
début du carême. Ces festivités traditionnelles prirent une plus grande
ampleur au début du XXème siècle, avec des interruptions dues aux deux
guerres et à la crise économique de 1929. Puis le carnaval d'hiver
retrouva un nouveau souffle à partir de 1954 où son essor alla de pair
avec le développement économique de la ville.
Les activités du Carnaval
Désormais, le carnaval d'hiver ravit la population de Québec et surtout
attire de nombreux touristes. Les activités proposées sont variées :
animations en rapport avec le folklore québécois ou la neige, comme les
courses de traineaux, les sculptures de glace...
Si les sports d'hiver y sont à l'honneur, le carnaval ne serait rien
sans la présence incontournable de Bonhomme, la mascotte du carnaval. De
quoi réchauffer les cœurs et permettre à tous d'affronter les rigueurs
hivernales dans la joie et les chants !
De grands classiques
Le Carnaval de Québec enchante annuellement nos hivers depuis 1955. On ne saurait passer sous silence les activités plus
traditionnelles du Carnaval :
L'international de sculpture sur neige
Chaque année, des sculpteurs provenant du Canada et d’ailleurs relèvent le défi de créer une œuvre dans un immense bloc de neige. Ces sculptures transforment les plaines d’Abraham en un véritable musée à ciel ouvert.
Les défilés de nuit
Petits et grands se rassemblent le long des rues enneigées pour assister à la parade des colorés chars allégoriques et des personnages loufoques au son de musiques entraînantes. C’est Bonhomme lui-même qui ferme la marche lors de ces deux soirées fortes du Carnaval.
Le bain de neige
En compagnie de Bonhomme Carnaval, de courageux participants bravent le froid et la neige vêtus d’un simple maillot de bain!
Courses en canot à glace
Le canot à glace est un sport de compétition extrême où les équipes doivent traverser plusieurs fois les eaux glacées du fleuve
St-Laurent.
Des sites à découvrir
Les plaines d'Abraham :
un immense terrain de jeux pour toute la familleVoyez les plaines d'Abraham se transformer en un immense terrain de jeux! Les carnavaleux de tous les âges peuvent assister à des spectacles et participer à de nombreuses activités : glissade sur neige
et sur glace, promenades en traîneau à chiens, sculptures sur neige, grande roue, cabane à sucre, etc.
Place de l’Assemblée-Nationale : le Palais de Bonhomme Carnaval!
Bonhomme Carnaval est le symbole de la joie de vivre associée à cette grande fête de l’hiver. Chaque année, on lui construit un Palais qu'il est possible de visiter. Les Québécois sont toujours très excités lorsque débute la construction du domicile de Bonhomme! C’est d’ailleurs à cet endroit que vous aurez le plus de chances de le rencontrer et de contempler sa réplique artistique qui se transforme sous les yeux des passants à mesure que leur point de vue change.
Rues carnavalesques : des célébrations dans toute la ville
Sept rues et artères commerciales de Québec présenteront une panoplie d’activités carnavalesques. Les
commerçants des rues participantes se pareront de leurs plus beaux atours et transporteront le Monde de Bonhomme bien au-delà des limites des plaines d’Abraham.
Explorez depuis chez vous des glaciers haut perchés que seuls des alpinistes très expérimentés ont
déjà foulés.
Rendez-vous à l'adresse : https://www.google.com/maps/about/behind-the-scenes/streetview/treks/mont-blanc/index.html#map
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u.
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Si on a été gâté à bien des égards dans les années 80, que ça soit en mode, musique, jouet, pub ou cinéma, on peut dire qu’au niveau chewing-gums on a été sacrément verni aussi ! On en a vu de toutes les couleurs et de toutes les formes pour notre plus grand bonheur. Revoyons ensemble toutes ces bonnes petites choses que nous mâchouillons avec tant de plaisir dans notre enfance et notre adolescence.
Hollywood
La marque indémodable a été lancée en 1952 en France par Courtland E. Parret, un ancien G.I. revenu chez nous après la guerre, profitant ainsi de l’engouement des français pour l’Amérique. Donc contrairement à ce qu’on pourrait penser, Hollywood est une marque française et elle est inconnue aux Etats-Unis ! Ça m'a vraiment sonnée quand j'ai appris ça,
j'ai toujours été persuadée que cette marque était américaine ; comme quoi le marketing a très bien fonctionné !
Autrefois les plaquettes de chewing-gum étaient emballées 2 fois : dans un papier argenté puis dans un papier aux couleurs de la marque, cela a changé depuis avec un seul papier d'emballage.
Nos années 80 ont surtout été marquées par le fameux slogan « Fraîcheur de vivre ». On a ainsi eu droit à toute une longue ribambelle de spots où des groupes de jeunes insouciants s‘éclataient dans la nature en faisant tout un tas d’activités réjouissantes, du vélo au cheval en passant par le surf, deltaplane et le ski sur herbe, prônant ainsi la liberté, l’évasion et la fraîcheur, les valeurs sûres de la marque. C’est l’agence Bélier qui inventa le concept et le slogan en 1972.
La mélodie qui accompagne les spots depuis 1983 et que nous connaissons tous par cœur vient d’une chanson signée Anarchic System, elle s’appelle«Movie Star ».
A titre personnel, j’ai surtout été marquée par l’arrivée du Hollywood au cola, je n’arrive pas bien à la dater, 1984-1985 peut-être...
Impossible de trouver un visuel ou des infos, j’ai même contacté la firme directement sans succès.
Il n’y a pas grand monde autour de moi pour s’en souvenir alors dites-moi si vous ça vous parle. Le paquet était de couleur grenat-marron. Je me souviens à l’époque que ça avait été une petite révolution mais que le goût n’était pas hyper réussi.
D’ailleurs le Hollywood au cola n’a pas été vendu très longtemps.
Il y a pas mal de produits dérivés siglés à l'époque, des trousses, sacs etc…
Malabar
Le roi des chewing-gums ! Le petit rectangle de 6,8 grammes formé de 2 boudins roses qu'on peut partager a été lancé par Kréma en France en 1958, le seul et unique parfum était tutti frutti, les autres sont arrivés beaucoup plus tard. Les fameuses vignettes sont apparues dès 1959, c'étaient juste des petites histoires et des devinettes sans image au départ.
Les vignettes furent illustrées à partir de 1965 et sont devenues des décalcomanies en 1966, ceci jusqu’en 1990. Je ne sais pas
si vous vous souvenez mais à l’époque, il fallait mouiller le papier ou la peau et appuyer fort pour que le motif apparaisse. Le grand
retour des décalcos Malabar date de 2004.
Le personnage au t-shirt jaune avec un grand "M" que nous connaissons tous est apparuen 1969. On peut dire qu’il a beaucoup marqué notre enfance au même titre que certains héros de dessins animés ou de séries télé, d’ailleurs grâce à son succès auprès des enfants, ses aventures sont devenues de véritables petites bande-dessinées dans les magazines de l’époque (Pif,
Mickey, Picsou, Spirou etc...).
Il a subi de nombreuses évolutions au fil du temps : de Monsieur Muscles en 1969, on est passé à un jeune-homme svelte et dynamique commevous pourrez le voir sur ce petit montage que j’ai fait ci-dessous :
Les vignettes ont eu un tel succès que des albums collecteurs ont vu le jour pour les y coller, il y a eu
ainsi "Les voyages de Malabar", "Malabar sportif", "Malabar farceur", "S.O.S. Malabar" et "les métiers de Malabar".
Le blondinet maousse costaud a même envahi notre petit écran avec ses exploits dans les spots TV. On y voyait notre héros sauver des tas de personnages différents grâce à ses méga-bulles roses. La première pub où il apparait date de 1978 (souvenez vous, ça faisait : « il rapplique dare-dare.... »). En 1981-1982, pour les spots du fleuve et du train, la musique et les paroles étaient même signées Richard Gotainer.
de vrais acteurs, exit le blondinet en dessin animé. On peut y entendre ce slogan dont on se souvient tous : "quand y’en a marre, y’a Malabar".
En 1984, un Malabar parfum noix de coco est sorti, je ne l’ai jamais goûté, ça devait être un peu étrange comme goût. Cette année-là, Astérixet Obélix sont venus prêter main forte au costaud de service et il y a eu des tatouages des célèbres gaulois avec les chewing-gums.
Malabar a toujours été le champion toute catégorie de la bulle, il était imbattable à ce niveau-là et c’est ce qui a fait son succès. C'est le bonbon le plus vendu (à la pièce) derrière Carambar et Chupa-Chups, une
vraie star des cours
de récré. Il y a eu énormément de produits dérivés Malabar, des cartables,porte-clefs, gommes, T-shirts et jouets en tout genre. Il existe actuellement prés d'une trentaine de goût différents !
Depuis 2011, le bonhomme Malabar a été malheurement remplacé par Mabulle, un chat au look frimeur que je trouve laid. "Monsieur Malabar vit maintenant sur une île paradisiaque" apprend-t'on sur le site officiel Malabar (ça rappelle furieusement le destin tragique de notre bien-aimé Groquick !). Selon la marque, les enfants ne l'aiment plus.
Ils le trouvent donneur de leçons, pas drôle et ne le voient pas comme un complice. Du grand n'importe quoi !
Spring-gum
Les "Chewing-gum qui schwing" ont été produits par Hollywood Chewing-gum à partir de 1979 et jusqu'en
1990. Ils étaient très tendres à mâcher et existaient en parfum fraise, fruit exotique, chlorophylle et menthol. Ils emballés individuellement et il y en avait 5 dans un paquet.
Tubble gum
Lutti en 1982. Ce petit tube contenait un chewing-gum plus liquide que les autres. Sur le tube on pouvait voir Léo, le petit personnage à casquette rouge et t-shirt jaune emblème de la marque (au passage le petit personnage créé en 1975 a disparu en 2000). Une fois le bouchon dévissé, il suffisait d'appuyer sur le tube en plastique et la délicieuse pâte rose goût tutti-frutti sortait comme du dentifrice,
c’était vraiment révolutionnaire ! Ce système était fait pour pouvoir doser soi-même la quantité de chewing-gum qu’on désirait. Alors autant dire que le tube ne durait pas long feu !
Voici un emballage de 3 tubes de Tubble Gum d'époque qu'on m'a gentiment offerte :
Qui n’a pas essayé de tout mettre dans sa bouche en une seule fois pour voir ce que ça faisait ? Et je pense qu’on a tous aussi éventré le tube à coup de ciseaux ou de cutter une fois terminé pour tenter de récupérer tout ce qui était resté collé aux parois !
J'aimais bien la pub télé, on y voyait Leo en présentateur de JT disant "la situation est grave, les gens ne savent pas buller".
Il y a même eu une chanson (distribuée par le label Carrére) en 1984, le refrain faisait :
"Bubble Gum ! Mets la gomme ! T'as la bulle , t'es crack, waouh. Et que ça claque !".
Regardez sur la pochette du disque, il y a écrit « Bubble gum » et non "ubble
gum"comme sur le tube, les 2 noms ont été utilisés pour le produit.
Sur le même modèle que Tubble-Gum, un chewing-gum en tube était offert dans
le journal de Pif en janvier 1984. L'opération fut renouvelée en
février 1989 puis en juillet 1990, dans un packaging légèrement
différent avec un tube de "Tubble Flash".
Ci-dessous une pub trouvée dans un magazine Pif pour Tubble-Gum au goût Cola, elle date de 1986 :
Tubble-Gum existe toujours de nos jours, on en trouve dans certains magasins de bonbons en version tutti-frutti ou cerise mais le visuel du petit Léo a disparu sur les tubes. Dommage je trouvais ce personnage très attachant.
Bazooka
Company à Brooklyn (New York) après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Avec son nom distinctif, son goût et son look très
reconnaissable, il a eu beaucoup de succès auprès du public américain et il est donc tout naturellement arrivé chez nous par la suite.
Bazooka
est également célèbre pour ces séries de bandes dessinées sous forme de vignettes avec le personnage Bazooka Joe (apparu pour la première fois en 1953), un gamin blond affublé d’un bandeau de pirate.
Je me souviens que le chewing-gum était blanc et avait un bon goût de bubble-gum. En France, nous n’avons d’ailleurs eu que ce goût-là alors qu’au Etats-Unis, il a été décliné en version fraise, cerise, melon etc... Il faut dire que là-bas, la marque et son personnage sont très connus, c'est même une vraie institution. A tel point que les histoires de Bazooka Joe et de sa bande devaient être adaptées dans un film hollywoodien en 2009. Le chewing-gum existe toujours là-bas mais a
disparu chez nous.
Frizzy Pazzy
contenaient des granulés qui une fois dans la bouche crépitaient et chatouillaient la langue avec des petits bruits rigolos. Il fallait les
mâcher un peu et ils se transformaient ensuite en chewing-gum. Enfin ça c’était l’argumentaire parce qu’en vrai je ne trouvais pas ça très performant comme chewing-gum, on finissait souvent par l’avaler sous forme de bouillie. Le paquet coûtait un franc.
Sur le même principe, il y avait les Fresquito, une petite sucette en formede doigt qu’on trempait dans de la poudre qui crépitait ensuite dans la bouche.
Les Frizzi Pazzy existent toujours, on en trouve chez certains marchands debonbons, j’en ai acheté à mes enfants dernièrement, ils adorent ! Là aussi le visuel sur packaging a évolué mais la recette demeure inchangée.
Les Veinards
Ce chewing-gum était vendu à la pièce en boulangerie dans des petites papillotes dorées et colorées style bonbons. Il n’avait rien de
particulier au niveau du goût mais ce qui le rendait particulièrement intéressant c’était la couleur de la pâte du chewing-gum. Si on ouvrait l’emballage et qu’on tombait sur un chewing-gum blanc, il ne se passait rien. Si on tombait sur un vert alors on gagnait un autre chewing-gum gratuitement, d’où son nom : les Veinards !
C’était un peu ce principe-là déjà avec les fameux Mistrals Gagnants de la si jolie chanson de Renaud, certains sachets étaient gagnants et permettaient d'en avoir un autre gratuitement.
Je connais un petit malin dont je tairai le nom qui trichait régulièrement avec les Veinards quand il était petit : une fois qu’il en avait trouvé un vert, il le gardait précieusement et au moment d’ouvrir le papier dans le magasin devant la boulangère, il sortait le fameux vert comme par magie et avait donc droit à un chewing-gum gratuit à chaque fois !
L'histoire ne dit pas si la boulangère a fini par découvrir le subterfuge ! Ces chewing-gums bien sympathiques ont disparu
malheureusement.
Stimorol
Au départ, il s´agissait d´une pastille pour la gorge, lancée par une firme danoise. C’est en 1956 que la décision fut prise de la
commercialiser sous forme de chewing-gum. Le nom Stimorol est une contraction des mots "stimulant" et "oral". Dès l´origine, le nom du produit illustrait son concept : une haleine fraîche. Ces chewing-gums étaient au menthol, fort en goût et les campagnes de pubs communiquaient en mettant en avant ce côté "claque fraicheur".
La pub télé pour Fluogum était sympa, en dessin animé, souvenez-vous du slogan chanté à la fin "Et le Fluor, c'est bon pour les dents...".
le chewing-gum Dentyne (une marque américaine de gomme à mâcher qui date de 1899) me rappelle
beaucoup de souvenirs car ma maman en achetait toujours quand j'étais petite, ils étaient parfumés à la menthe et à la cannelle mais ça je ne le savais pas à l'époque.
Ce n'est qu'une fois ado en cuisinant un dessert à la cannelle que je me suis rendue compte que ce fameux chewing-gum avait ce goût-là. Et j'ai eu une révélation il y a quelques mois avec un paquet de "Hollywood Style". La dame à la caisse me donne un échantillon d'un nouveau "Style", je le mets dans mon sac et puis je l'oublie. Je l'ai retrouvé par hasard quelques jours après, je l'ai mis dans ma bouche sans regarder le goût en me disant que ça me ferait une surprise. Je n’ai pas été déçue, pour une surprise c’en était une : il avait le goût des Dentyne de mon enfance, menthe-cannelle (mint cinnamnon fever), c’était
la première fois que j'avais ce parfum dans la bouche
depuis 30 ans, une sensation vraiment curieuse et délicieuse, un moment
suspendu dans le temps, pendant une fraction de seconde, j'avais de nouveau 8 ans !
Ces chewing-gums n'ont pas dû plaire car ils n'existent déjà plus malheureusement pour moi.
Roll'Up est apparu à la toute fin des années 80, il s’agissait d’un chewing-gum en bande de 1 mètre enroulée dans une boite ronde distributrice sur laquelle le petit Leo apparaissait. Le journal de Pif en a offert comme gadget à plusieurs reprises. Il existe toujours et a toujours autant de succès auprès des enfants.
Les boules magiques de Toverbol datent également de la toute fin des 80’s-début des 90’s, elles étaient
constituées de 5 couches successives de bonbons de différents parfums avec un cœur en chewing-gum. Chaque couche teintait la langue avec une couleur différente, c’était marrant à manger bien qu’un peu long avant d’atteindre le fameux chewing-gum. Les boules magiques étaient vendues par paquet de deux.
Une publicité magazine avec un jeu pour gagner un spectacle de magie :
Leaf, le fabricant, distribuait également toutes sortes d'autres chewing-gums :
Suite à des plaintes (certains enfants auraient eu des problèmes d’étouffement), elles furent retirées de la vente en 1991. On peut
trouver de nos jours sur le même principe les Jaw-Breaker
("casseurs de mâchoire"), ils sont beaucoup plus gros que les boules magiques.
Bubble Yum cette marque américaine date de 1975, comme Bazooka elle a connu un
très gros succès outre atlantique et on l’a vu arrivée sur le marché
français. Je ne me souviens pas d’en avoir goûté un jour, par contre je
me souviens très bien de la campagne de pub dans mes magazines favoris,
Pif et Mickey, par l’intermédiaire de ce grand bonhomme élastique au
costume rose et au brushing très stylé à la Superman ! La marque
n’existe plus.
Hubba Bubba est également une marque américaine, elle était produite par la Wm.
Wrigley Jr. Company (1979). Les chewing-gums de cette époque
ressemblaient beaucoup aux Spring-Gum, de gros chewing-gums souples. La
marque existe toujours et propose maintenant de nombreuses sortes de
chewing-gums : fourrés avec un coeur liquide, en bande etc...
Il y avait aussi bien entendu les chewing-gums en forme de boules
colorées creuses qu’on obtenait pour 20 centimes de francs dans les
distributeurs rouges des grandes surfaces (une seule grosse ou un lot de
plusieurs petites). Ils perdaient leur goût et devenaient durs très
rapidement.
des paquets de la même manière et des sucettes chewing-gums.
En 1982, Pif avait offert comme gadget le plus grand chewing-gum du monde.
C’était une page de couverture de Pif constituée d'une plaque de
chewing-gum imprimée (avec de l’encre alimentaire). Il y avait marqué :
"mâche cette page c'est du chewing-gum !" Cela représentait l'équivalent
de 33 tablettes !!! Je ne me souviens pas l’avoir eu celui-là,
dommage...
Pif nous a tout de même bien régalé en confiseries et chewing-gums en tout
genre, en plus du Tubble-gum (1984) et du Roll’up (1991), il offrait en
1987 un sachet de "spaghett' Gum", des chewing-gums qui se présentaient
sous la forme de spaghettis, également de la marque Léo.
Vous vous souvenez des chewing-gums fourrés avec un coeur liquide ? ça
s'appelait les Freshen-up : "le nouveau chewing-gum qui gicle !"
Fini le chômage pour Julien Lepers. L’animateur a retrouvé du travail, mais pas où l’on pense…
Julien Lepers a très vite rebondi. Viré de la présentation de Questions pour un champion par la direction de France 3, l’animateur fait le tour des médias pour exprimer sa colère et crier à l'injustice. Si l’on pouvait penser qu’il aurait donc pris son temps avant de faire
son come-back, le présentateur est déjà de retour. Et comme le rapporte ce journal, ce dernier a été choisi pour intégrer un nouveau projet bien surprenant.
Non, Julien Lepers n’a pas encore concrétisé son rêve de lancer son propre late show. L’animateur a décidé de faire une pause à la télé pour pousser la chansonnette. Il va en effet revenir sur scène… dans un opéra-rock créé par Alec mansion, le directeur musical de la première saison de The Voice Belgique, qui est également un ami du présentateur depuis 25 ans.
« Une personne manquait dans Hopes. Ces jeunes chantent bien, dansent bien.
Mais il manquait trois choses réunies en une seule personne : un animateur, un comédien et un fabuleux musicien », a confié Alec Mansion, qui a concocté un vrai rôle de composition pour l’ex-animateur de Questions pour un champion. Le Figaro révèle ainsi que l’opéra-rock suivra deux candidats d’un télécrochet, en l’occurrence deux anciens candidats de The Voice Belgique (Julie Compagnon et Christophe Gilla). Mais ces derniers devront faire face à « un terrible et horrible maître chanteur », qui sera interprété par Julien Lepers en personne, qui a également composé un titre du spectacle.
Un projet étonnant, mais pas pour Julien Lepers, qui n’est pas un novice dans le milieu de la musique puisqu’il est notamment connu pour avoir composé Pour le plaisir, le tube d’Herbert Léonard. « J'ai accepté car il se trouve que j'avais du temps en ce moment. J'avais envie de travailler avec des gens qui n'ont aucune hostilité. Et l'hostilité, j'ai bien connu?! », a expliqué l’animateur, qui montera sur scène dès le 12 avril, au Cirque Royal de Bruxelles.
Notre belle planète n'a pas fini de nous étonner. Partons au Canada, dans les endroits reculés ou la Nature suit tranquillement son cours.
Le Canada et ses étendues sans fin cache en effet des lacs, montagnes et cratères dont vous ignoriez surement l'existence. Alors on met son plus bel anorak, on enfile des bonnes chaussures de marche, on ouvre ses yeux en grand et on profite de
ces paysages spectaculaires.
Le Mont ThorLe Mont Thor se trouve dans le parc national d'Auyuittuq sur l'île de Baffin dans le territoire canadien du Nunavut. C'est l'une des parois rocheuses verticales les plus pures avec 1 250 mètres de rempart avec un angle moyen de 105 degrés.
Le lac Abraham en Alberta
Voici à quoi il ressemble en hiver.
Le cratère ManicouaganLe réservoir Manicouagan, ou lac Manicouagan, est formé par un énorme cratère météoritique d’une superficie totale de 1942 kilomètres, inondé
suite à l’édification du barrage Daniel-Johnson sur la rivière
Manicouagan. C'est un des plus vieux cratères d'impact connus. Formé
lors d'un incroyable impact il y a 200 millions d'années de cela, il
n'en reste aujourd'hui qu'un lac en forme de couronne
Le barrage Daniel-Johnson
Le cratère des Pingualuit au QuébecLa formation du cratère des Pingualuit résulte de l'impact d’une météorite survenu il y a environ 1,4 million d'années. À son sommet, il a
un diamètre de 3,4 kilomètres, alors qu’au niveau du lac, il mesure 2,7
kilomètres.
Les Pingos dans les Territoire du Nord-OuestLes pingos sont des collines au noyau de glace. Les pingos dominent la toundra et forment une toile de fond impressionnante pour la
collectivité de Tuktoyaktuk, dans les Territoires du Nord-Ouest.
Voici à quoi ressemble un pingo quand il fond.
Le "sleeping giant" en ontario
La baie de FundyLa baie de Fundy se situe entre les provinces du Nouveau-Brunswick et de Nouvelle-Écosse. Elle mesure 270 km de long, pour une moyenne de
80 km de large. La baie a l'amplitude de marées la plus forte avec plus
de 16 mètres soit la hauteur d'un immeuble de 5 étages !
Le superbe parc national du Nahanni
Le Spotted Lake en colombie britanniqueSpotted Lake est richement concentré avec divers minéraux. La plupart de l'eau du lac s'évapore pendant l'été, révélant les dépôts minéraux
colorés. Les grands «spots» sur le lac apparaissent et sont colorés en
fonction de la composition minérale et la quantité saisonnière des
précipitations. On lui prête également des vertus de guérison.
Le ciel de la province de Saskatchewan : la terre des cieux vivants
Les grottes glaciaires