De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
21/11/2020 - 15:29



C'est certainement l'un des plus beaux arbres à floraison printanière. Au sortir de l'hiver, il se couvre de fleurs spectaculaires et généreuses qui varient du blanc pur au blanc rosé et au rouge rubis.






 

Le magnolia est un des plus anciens arbres à fleurs. Il est très apprécié pour sa floraison en gobelet ou en étoile qui s'épanouit avant son feuillage.


 

 

On trouve chez les magnolias des arbres mais aussi des variétés arbustives, idéales pour les petits jardins. Sa taille varie de 5 à 25 m (dans son habitat naturel), voire plus. Sa durée de vie peut dépasser une centaine d'années.




















Si le magnolia aime le soleil, il n'apprécie pas les climats trop secs. Un bon arrosage est alors la condition essentielle à une belle floraison.






Ce commentaire a été modifié le 21/11/2020 à 15:32
19/11/2020 - 15:40

 

Graufthal, autrefois Krauffthal (Cassini), est un écart de la commune d'Eschbourg situé dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est.Cet écart fait partie de la région naturelle connue sous le nom d'Alsace Bossue, à la lisière Sud du Parc naturel régional des Vosges du Nord.
 










Graufthal doit sa renommée à de curieuses habitations troglodytiques qui s’abritent au pied des falaises de grès, uniques en Alsace. La roche sert de plancher, de mur et de plafond, de sorte qu’il
suffit d’un mur de façade et d’une partie de toit pour avoir un logis.

Les conditions de vie dans ces maisons rupestres habitées jusqu’en 1958 étonnent plus d’un visiteur. L’exposition de photographies «Des rochers et des hommes» permet de découvrir d’autres rochers remarquables des Vosges du Nord.


 







 

En 1738, un simultanéum s'est installé jusqu'en 1902, année à laquelle débute la construction d'une église catholique. L'inauguration de cette église, dénommée Eglise de l'Annonciation, met fin au simultanéum en 1904.

Cet édifice en grès des Vosges est de style néo-roman comme le presbytère situé juste à côté et construit à la même époque. Sur la tribune arrondie portée par deux piliers en grès sculpté,le facteur d'orgue de Sarre-Union, Henri Vondrasek, installa en 1936 un orgue neuf à transmission mécanique, le premier instrument qu'il ait réalisé en Alsace.

Dans le chœur, on peut voir 3 vitraux de l'ancien verrier d'art, Wilhelm Schell, originaire d'Offenbourg.Au centre, se trouve un vitrail de l'Annonciation entre le médaillon de Sainte Elisabeth et celui de Sainte Thérèse.Les deux autels latéraux dédiés à la Vierge et Saint-Joseph sont flanqués respectivement des statues de Sainte-Odile et du Sacré-Cœur de Jésus.La voûte du chœur, en cul-de-four, est peinte d'une scène où Dieu le Père est assis en majesté entre Marie et Saint-Jean Baptiste, entourés d'angelots. Les deux anges priant, peints sur l'arc de triomphe, participent à la scène.



 















Situés face à l'ancienne gare, au croisement de la route d'Albé, l'église protestante et le presbytère qui la jouxte sont des bâtiments en briques rouges, aux encadrements de porte et de fenêtres en grès gris. L'église est un bâtiment rectangulaire, flanqué côté nord d'un clocher recouvert d'ardoise dans sa partie supérieure.

Les murs latéraux sont percés de hautes et étroites fenêtres ogivales. - L'intérieur, bien éclairé par ses 9 hautes fenêtres, est rectangulaire. La décoration, très sobre, est constituée sur les côtés d'une frise de fleurs de lys stylisées peintes. Les bancs simples, en bois, peuvent accueillir une centaine de fidèles.Au centre du choeur est placé un autel en bois sur lequel sont disposés une croix en bois et trois bougeoirs en laiton repoussé. Sur la gauche, un harmonium et un lutrin portant une vieille Bible allemande. Sur la droite une petite chaire en bois, dont la table de lecture est ornée d'une croix en laiton martelé
 
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Ce commentaire a été modifié le 19/11/2020 à 15:46
19/11/2020 - 15:03



S
ur la bruyère longue infiniment
voici le vent cornant novembre;
Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent
Qui se déchire et se démembre,
En souffles lourds, battant les bourgs ;
Voici le vent,
Le vent sauvage de Novembre.
 
Aux puits des fermes,
Les seaux de fer et les poulies
Grincent ;
Aux citernes des fermes.
Les seaux et les poulies
Grincent et crient
Toute la mort, dans leurs mélancolies.
 

 
Le vent rafle, le long de l’eau,
Les feuilles mortes des bouleaux,
Le vent sauvage de Novembre ;
Le vent mord, dans les branches,
Des nids d’oiseaux ;
Le vent râpe du fer
Et peigne, au loin, les avalanches,
Rageusement du vieil hiver,
Rageusement, le vent,
Le vent sauvage de Novembre.
 
Dans les étables lamentables,
Les lucarnes rapiécées
Ballottent leurs loques falotes
De vitres et de papier.
– Le vent sauvage de Novembre ! –
Sur sa butte de gazon bistre,
De bas en haut, à travers airs,
De haut en bas, à coups d’éclairs,
Le moulin noir fauche, sinistre,
Le moulin noir fauche le vent,
Le vent,
Le vent sauvage de Novembre.
 

18/11/2020 - 14:14
Autrefois en Bretagne.

Le goémonier dénommé aussi "pigoulier" est un pêcheur spécialisé dans la récolte des algues marines plus précisément du goémon .

 

Les algues de culture ne représentant que des tonnages très minimes, la récolte du goémon sauvage peut se faire de deux manières: en ramassage artisanal du varech de la laisse de mer (dit "goémon de rive" ou "goémon d'épave") sur les plages reste pratiqué, notamment pour la fertilisation de jardins potagers.

 

Cependant, la récolte commerciale se déroule à marée basse, à même les rochers, sur les « champs » d'algues qui bordent les côtes bretonnes. Elle est constituée de quelques milliers de tonnes de petit goémon destinées à la production de carraghénanes, et de quelques milliers de tonnes de Fucus serratus  destinées à la production de farines alimentaires pour le bétail.

 

Le goémonier est un bateau de petite taille, à fond plat et non ponté, équipé d'un bras mécanique articulé plongeant dans l'eau et se terminant par un « scoubidou », outil en forme de crochet sur lequel les algues sont entraînées par un mouvement de rotation puis arrachées. Les algues remontées à la surface sont ensuite stockées dans la cale du bateau, une pompe tournant en permanence pour évacuer l'eau embarquée avec les algues.

 

La pêche du goémon, qui connût son plein essor pendant la seconde moitié du XIXe, provoqua la création de véritables flottilles goémonières, principalement dans le Léon, en particulier à Plouguerneau, Landéda, Portsall, Saint-Pabu, etc. à partir de la décennie 1870, les pigouliers (surnom donné aux goémoniers locaux) allant cueillir le goémon de fond, le tali, principalement dans l’archipel de Molène autour des îles de Béniguet, Quéménès, Trielen et Bannec, plus secondairement autour d’autres îles (archipel des Glénan, Sein, Ouessant, etc..) 

 

Vers 1920, plus de 120 bateaux « font le goémon » autour des îles de l’archipel de Molène et près de 150 bateaux entre 1925 et 1930, années qui marquent l’apogée de cette activité. Le Conquet était, en raison de sa proximité des îles, le port où les pigouliers effectuaient leurs ravitaillements et embarquaient matériels et cheval, venus du Pays pagan sur des charrettes goémonières le plus souvent menées par l’épouse ou par un homme âgé.



Les algues récoltées sont ensuite transformées en sous-produits agricoles (engrais) alimentaires ( pâtes et moutardes) mais aussi algues en (salades)  ou industriels (produits chimiques comme la gélatine utilisée tantôt dans l'agro-alimentaire que pour les cosmétiques.

 

Un très beau livre écrit par Colette Vlérick qui raconte l'histoire d'une famille de goémoniers en Bretagne à la fin du 19éme siècle. C'est également le tableau vivant d'une communauté de pêcheurs bretons avec ses drames, ses joies, une vie pleine de labeur et de courage et les transformations d'une époque (1890-1920) entraînées par la guerre de 14-18.
Ce commentaire a été modifié le 18/11/2020 à 14:15
17/11/2020 - 16:04
Elles étaient très utiles.....

Ornementales, les lampes à pétrole des XIXe et XXe siècles apportent une touche d'élégance dans votre intérieur. Parfois converties à l'électricité elles conservent cependant toute leur efficacité .

 

Le principe d'un éclairage à l'aide d'un combustible est déjà connu sous l'Egypte ancienne où de simples lanternes à fond plat, ouvertes ou fermées, diffusent une petite flamme.
Au fil du temps, des aménagements se sont succédés pour pouvoir transporter cette lumière et lui donner une autonomie importante. Apparaissent ainsi au début du XIXe siècle les lampes à huiles. Mais dés 1855, leur essor connaît des ratés : elles fument, éclairent modestement, et surtout dégagent une odeur parfois pénible, enfin le combustible trop épais peine à imprégner la mèche.

 

Les lampes à pétrole prennent donc le pouvoir dés les années 1850, elles ne manquent pas d'atouts : leur efficacité, leur autonomie, leur consommation très économique et la luminosité incomparable qu'elles offrent font la différence. Leur réservoir permet d'emmagasiner un stock de combustible et d'assurer des heures de fonctionnement . Le verre de lampe (ou cheminée) protège la flamme des courants d'air, enfin leur clé facilite le réglage de la hauteur de la mèche et permet de varier la puissance de l'éclairage. Des années 1880 à 1920, les lampes à pétrole sont produites en masse et se déclinent sous plusieurs gammes.





Des réalisations modestes en métal côtoient des productions plus luxueuses embellies grâce au savoir-faire maîtrisé des faïenciers ou des dinandiers. On trouve des lampes à forme basse ou les modèles de bureau. Les productions de style côtoient les lampes à abat-jour ou les réalisations dites colonnes à forme haute. Le consommateur peut ainsi choisir un modèle adapté, en fonction du lieu à éclaire mais aussi et surtout du style de son intérieur. Les fabricants nombreux misent sur leurs qualités techniques, ils rivalisent de créativité pour obtenir la lumière la plus puissante et les brevets se multiplient 



De 1855 à 1875, des lampes en faïence reposent sur un pied ou adoptent une silhouette piriforme s'évasant vers le bas. Les beaux modèles aux réservoirs unis ou peints de scènes de genre sont en général vendus par paires. Au  tournant des années 1880, le japonisme influence fortement les fabricants, les modèles en porcelaine sont habillés de motifs orientaux.



L'Art nouveau (1880-1914) donne naissance à des réalisations raffinées, leurs pieds en métal argenté, bronze ou régule, soutiennent de véritables sculptures d'inspiration florale et animale sur lesquelles reposent le réservoir. Des insectes et fleurs se détachent parfois sur des socles en cuivre repoussé. Les réservoirs en opaline ou bien en faïence s'illustrent de hérons, de flamants roses, d'entrelacs de feuillages, d'iris, volubilis et autres..... 



Des thèmes que l'on retrouve parfois discrètement appliqués en peinture émaillé sur les modèles avec toupie en verre coloré ou neutre des productions des années 1900-1910. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, avec l'Art déco, les formes géométriques et des teintes plus tranchées s'imposent. Insensibles, les simples lampes en cuivre poli traversent les modes sans broncher. Plus
ou moins galbés, martelés ou non de motifs, ces modèles sans fioriture sont d'ailleurs rassemblés dans la catégorie "lampes de bureau"



Par ailleurs, persistent des lampes de styles Louis XV en métal argenté ou des modèles Louis XVI en cuivre doré repoussé ou bronze avec des bassins bleus ou verts. Le style Empire connaît aussi un succès constant, tout comme les lampes à sujet en bronze d'art .patiné. Vendues par paires avec des statuettes surmontées de toupie en cristal de Bohême.
Ce commentaire a été modifié le 17/11/2020 à 16:10
16/11/2020 - 16:14
bonjour et merci margo, j'espère que cette fois ci ,Brice se fera un poinr d'honneur
  pour faire le nécessaire pour que ce " cadeau de Noël " se retrouve en état de marche CORRECT .  vous avez raison c'est inadmissible de mettre en vente du matériel qui n'est pas en parfait état de marche !!!!
Bonne fin d'am et
16/11/2020 - 16:07
La petite histoire de la Choucroute.



Point de princesse ni de magie dans cette histoire, mais du terroir et du gras (et comme le disait un grand sage : Le gras, c’est la vie), on va donc parler ripaille messieurs dames !
 
Remontons le temps... jusqu’à la Chine Antique. C’est là que la choucroute tire son origine. En effet, les Chinois, alors en pleine construction de leur fameuse Muraille, se régalaient à l’époque de chou fermenté pendant leur pause déjeuner. Leur maman leur ayant certainement préparé une petite lunch box histoire de porter toujours plus de caillasses.
 
Ce chou fermenté aurait par la suite transité vers l’Europe par le biais des diverses conquêtes, traversant le temps et se retrouvant cuisiné de différentes façon à travers le monde et agrémenté de toutes sortes de garnitures (« baechu gimchi » au Nord de la Chine ou encore kimchi » en Corée).
 
Il faudra attendre le Moyen-Âge pour déguster une choucroute telle que nous la connaissons. Appelée au départ « Gumbskrüt » puis « Sauergrappe » pour finalement devenir « Sauerkraut » en Allemand ou « Sürkrüt » en Alsacien, elle deviendra la star des plats alsaciens à partir du XIXe siècle.



Jarret, knack, lard fumé, quenelles de foie... Et j'en passe quelques pommes de terre, de la moutarde forte ou du raifort, de quoi faire une franche régalade accompagnée d'un ou deux ou.... verres de Riesling !!!

Ce commentaire a été modifié le 16/11/2020 à 16:08
16/11/2020 - 16:03
Clodisa , bonjour et bonne semaine , merci de demander des nouvelles de SARAH , vous pourrez lire mon mécontentement dans l'article , c'est insupportable de se servir du vieil ordi très lent pour venir sur le forum .


( ce n'est pas mon point fort ...)



15/11/2020 - 15:14
La vie en entreprise! en images
















13/11/2020 - 15:07
BEAUCOUP MARGO POUR SOLESMES ET LES VIEILLES HABITUDES D'AUTREFOIS !!!! QUE J'AI CONNUES, ET À 10 KM DE VERSAILES !!!! CAMPAGNE QUAND MÊME !!!    BON WE À VOUS I  (ET VOTRE "SARAH, AVEZ-VOUS EU L'AIDE  ESPÉRÉE ?)