De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
03/10/2020 - 12:58
BONJOUR MARGO, TOUT EST TRÈS INTÉRESSANT !!!  MERCI A VOUS.
30/09/2020 - 15:05
 Le parapluie

Aujourd'hui je viens vous parler "pépin", "riflard", "pébroc", enfin bref du parapluie Il est parfois de rigueur,difficile de sortir sans : sinon c'est la saucée assurée.



En France, les premiers parapluies apparaissent au XVIe siècle, mais ils sont monumentaux, lourds et inconfortables. A la fin des années 1760, la maison Antoine, à Paris se lance dans la location de parapluies convoyés par des "gagne-deniers", ces derniers proposent leurs services à la sortie des théâtres et auberges, cette initiative popularise le parapluie. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les fabricants et inventeurs rivalisent d'ingéniosité, plus d'une centaine de brevets sont déposés mais leurs créations demeurent peu pratiques et gardent une allure très austère.



Parapluie de berger
Dés le milieu du XIXe siècle, l'invention des baleines en tube métallique creux en forme de "U" va révolutionner la conception, les systèmes d'ouverture se perfectionnent et avec les montures souples, résistantes et bien plus légères les parapluies se libèrent de contraintes techniques et gagnent en esthétique.



Les "parapluies aiguilles" avec leur mât en fer entrent en scène et des modèles à petits prix voient le jour pour répondre à une demande croissante. A la fin du XIXe siècle, les parapluies pour femmes ne se démarquent guère de ceux des hommes, à l'exception des "en cas" ou "en tout cas", ces derniers modèles à la croisée des parapluies et des ombrelles arborent déjà des poignées de toutes matières.



Poignée de parapluie
Pourtant il est prêt à évoluer vers une fonction plus décorative, les couvertures demeurent classiques jusqu'à le Première Guerre Mondiale, bien que certains modèles se couvrent déjà de soie à rayures et s'habillent de passementerie, en revanche les poignées subissent directement l'influence des courants Art nouveau puis Art déco.



Les années 1920 donnent un nouveau coup de fouet à l'industrie du parapluies, les modèles longs et à poignée courbent côtoient les parapluies courts à gros pommeaux qui reçoivent lesurnom de "Tom Pouce" jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale. Sur les modèles féminins les couleurs commencent à fleurir, dans les années 1950, l'intérêt des couturiers ne fera que confirmer la tendance et rien n'a changé depuis.

Ce commentaire a été modifié le 30/09/2020 à 15:07
25/09/2020 - 14:08


 Carcassonne est une commune française, préfecture du département de l'Aude dans la région Occitanie.
 Avant d'aller voir la cité médiévale, nous ferons une petit tour dans la ville basse .
 

















 
La basilique :
L'édifice serait élevé sur l'emplacement d'une église de l'époque wisigothe (VIèmesiècle). La crypte en serait le seul témoignage. Commencée au XIème siècle (bénédiction par le Pape Urbain II des matériaux en 1096), elle sera remaniée à plusieurs reprises.
Lorsque Carcassonne devient possession royale (XIIIème siècle), la cathédrale romane doit être entièrement détruite et remplacée par le style gothique. Par manque de crédits, tout ne sera pas détruit, la nef sera épargnée. Il a fallut faire une jonction entre la nef romane aux dimensions restreintes et le transept gothique destiné à un édifice plus important.

Les deux styles, roman et gothique, se combinent harmonieusement : c'est l'une des particularités intéressantes de ce monument.
- Une grande nef romane, les 2 nefs latérales sont soutenues alternativement par des piliers ronds ou carrés (autre particularité).
- Le transept ogival et les chapelles (édifiées par Pierre de Rochefort) sont d'influence nordique, donc du plus pur gothique.
 




























24/09/2020 - 14:52
Aujourd'hui je vous fais découvrir quelques gourmandises pas très connues mais sûrement très bonnes !!!

Palets des Papes



Ganache au marc de châteauneuf du Pape enrobé de chocolat noir, quand l'intensité du chocolat noir pur beurre de cacao rencontre la puissance du marc, le mariage est d'une subtilité et d'une grande finesse , de Châteauneuf du Pape.

Baisers de Dagobert de Stenay

Friandise à base d'un délicieux mélange de bonbon à la liqueur de chocolat amer et de copeaux de chocolat blanc de Lorraine.

Pommes de terre chocolat


De l'île de Ré, un enrobage de chocolat blanc au lait et noir travaillé au chaudron, elles sont fourrées au praline noisette feuilleté.

Palets d'or

Une ganache onctueuse et fondante enrobée de chocolat noir,spécialités  de Lyon et sa région, d'une grande délicatesse ce choc à base d'une ganache à la crème fraîche et au café aromatisé d'un peu de cognac et un bonbon,de chocolat incontournable très raffiné il est décoré d'éclats dorés.

Malices du loup



Un subtil duo de noisettes et d'amandes typiquement loir-et-chérienne, ce mélange raffiné révèle peu à peu un doux parfum d'orange qui vient délicatement rappeler les orangeries des châteaux de la Loire.

Oeufs de mouettes



Délicieux oeufs en chocolat, gourmandise bretonne fourrée de pâte pralinée ou de ganache caramel puis dragéfiée.
23/09/2020 - 09:46
Aller au miel comme à la chasse

Pendant des millénaires, le miel est très recherché parce qu'il est le seul "sucre" connu. Les Egyptiens utilisaient des ruches en terre, les Romains en osier, mais leurs connaissances sont vite oubliées. Au Moyen Âge, on va au mile comme on va à la chasse dans les forêts et les rochers en récoltant celui des abeilles sauvages, seuls les monastères pratiquent encore l'apiculture, ils recueillent des essaims sauvages dans des ruches de paille tressée recouverte de terre, ou les placent parfois dans des troncs d'arbres morts aménagés.



L'emploi d'un apiculteur devient un privilège seigneurial au même titre que l'élevage des pigeons, pour la récolte du miel les abeilles sont tuées avec des vapeurs de soufre, les rayons broyés dans de petits pressoirs à miel et les alvéoles contenant le couvain souvent pressées donc détruites.



A partir du XVIIe siècle, on commence à empiler des caisses en bois sans fond les unes sur les autres, les abeilles rentrent par le bas, installe le couvain au niveau inférieur et utilisent le haut comme grenier à miel. En enfumant les abeilles pour les éloigner, les apiculteurs récupèrent cette "hausse", la caisse supérieure avec tous ses rayons et s'emparent du miel sans détruire la colonie ni le couvain.



Au XXe siècle, de nombreux apiculteurs s'équipent d'une ou deux ruches pour améliorer leur revenu et l'on voit apparaître la ruche à cadres mobiles parallèles pour les rayons de cire,plusieurs modèles sont développés vers 1860-1870 dont les cadres se retirent par le côté de la ruche, puis ensuite les cadres se retirent par le haut .



Le procédé de fabrication de la cire gaufrée permet d'équiper les cadres de rayons préfabriqués facilitant le travail des abeilles, elles sont déchargées du travail de constructions des alvéoles et peuvent se consacrer à la récolte du miel.



Avec les rayons mobiles la récolte est facilitée ainsi que le contrôle sanitaire des abeilles et comme les ruches sont moins lourdes on peut mes déplacer en fonction des floraisons..
Ce commentaire a été modifié le 23/09/2020 à 09:47
22/09/2020 - 15:12
10 raisons de se réjouir du retour de l’automne



L'automne est là, saluons-le comme il se doit ! Enroulez-vous dans votre plaid, grignotez votre muffin à la citrouille,c'est la meilleure des saisons.



Ça y est, c’est officiellement l’automne ; c’est à la fois triste (parce qu’on va se geler le cul pendant neuf mois) et à la fois super ool, pour plein de raisons.

1. Les vêtements de l’automne
Qui dit changement de saison dit forcément nouvelle garde-robe.
L’automne, c’est l’occasion de refaire le stocks de petits pulls suffisamment chauds pour nous éviter la pneumonie, mais encore assez mignons pour être portés à la légère (et pas avec trois cols roulés par-dessus et deux doudounes, ça ce sera pour janvier !).
C’est l’occasion également de réaliser tous ses fantasmes en matière de PULLS MOCHES /de grand-père qui reviennent furieusement à la mode et qui deviennent acceptables en société : plus les motifs sont fous (et ringards), mieux c’est.
Et avec un gros pull à motifs aux couleurs improbables, pas besoin de se prendre la tête sur le reste de la tenue : plus c’est basique, mieux c’est.



Mais les pulls, ce n’est qu’un détail.
Il faut de nouvelles pompes (gloire au retour des bottes !), un bonnet, des gants (qu’on attendra le dernier moment pour ressortir parce que bon, faut pas déconner non plus, au-dessus de 10 degrés c’est ridicule), et surtout : un nouveau manteau.
Le truc qu’on achète tous les ans en se disant « aaaah, c’est un budget mais bon, au moins celui-là il va me suivre pendant au moins 5 ans » (LOLILOL, la bonne blague) (c’est pas ma faute aussi, chaque année ils sortent le manteau de mes rêves).

Les vêtements d’automne sont des vêtements doudous, qui ne sont plus là que pour être jolis, mais pour nous donner l’impression de déambuler enroulée dans une couette à longueur de journée.
Des vêtements dans lesquels on peut se blottir et contre lesquels les gens se frottent parce que c’est tout doux et tout chaud et qu’on se transforme en peluche géante.

2. Les boissons chaudes de l’automne
Parce que boire un chocolat chaud au bord de la piscine, c’est moyen comme expérience, voici enfin l’occasion de revenir au bons vieux classiques : le retour en fanfare des tasses qui fument, autour desquelles on enroule nos mains engourdies par le froid.
Thés, cafés, chocolats, capuccinos, tout y passe. Commencer la journée avec la gueule dans le cul et une boisson bien chaude sous le nez, ça a quelque chose de réconfortant.



Il n’y a pas grand-chose de plus cool au monde que de passer ses dimanches d’automne au pieu avec un bon bouquin et une tasse de thé ou de chocolat sur la table de nuit.
C’est encore mieux quand, dès la dernière gorgée engloutie, on peut reposer la tasse et se blottir sous la couette pour faire une grosse sieste bien grasse.
Et le must, c’est de rajouter des mini-marshmallows partout et de tout saupoudrer de cannelle.
Mais surtout, SURTOUT : l’automne annonce le retour du Pumpkin Spice Latte au Starbucks, soit l’une des meilleures boissons du monde.
C’est du concentré d’automne sous forme liquide, et la première gorgée de Pumpkin Spice de la saison est aussi symbolique que la première feuille qui tombe.

3. Les couleurs de l’automne
En parlant de feuilles qui tombent, s’il y a bien un truc qui déboîte en automne, c’est quand même les couleurs.
Alors en premier lieu, il y a évidemment les arbres — quand toutes les feuilles sont rouge, jaune, orange, marron, visuellement ça a quand même pas mal de gueule.
Quand les trottoirs sont couverts de feuilles mortes, tout devient plus beau (sauf les cacas de chien cachés en-dessous qui viennent gâcherla fête comme des petits fourbes)(c’est le premier truc auquel je pense quand je vois un gamin jouer dans les feuilles mortes, j’essaye d’évaluer le nombre de merdes de chien dans lesquelles il se roule avant que ses parents s’en aperçoivent).



Mais ça ne s’arrête pas aux arbres.
En automne, toutes les couleurs changent et tout prend une dimension romantico-sinistre, aux limites de l’esthétique gothique, et ça a quand même de la gueule.
Le matin, tout est aussi embrumé que notre cerveau, et même si c’est pas toujours une partie de plaisir de s’extirper de la chaleur de son nid pour se jeter dans la fraîcheur du dehors, il y a quelque chose de réconfortant dans la brume.
On est encore tout plein de sommeil, le corps ne s’est pas encore refroidi, et la brume permet d’adoucir la transition en nous enveloppantcomme une petite couverture impalpable.
Les levers et couchers de soleil sont plus beau, la lumière est plus belle, et même si les jours raccourcissent beaucoup trop vite, ça reste suffisamment beau pour qu’on accepte de perdre quelques heures de soleil.

4. L’automne et les soirées de mamie
Passer ses soirées à la maison quand il faut beau et chaud et que tout le monde traine dehors jusqu’à pas d’heure, ça peut devenir
frustrant.
En revanche, quand arrive l’automne, il n’y a rien de plus agréable que de s’organiser des bonnes grosses soirées de mamie, bien au chaud dans son nid.
On peut tester une nouvelle soupe par semaine tellement les possibilités sont énormes, se caler devant un bon film avec son bol tout chaud et s’enrouler dans des montagnes de plaids en pilou-pilou.
D’ailleurs, tant qu’à faire, on dégaine la tenue complète en pilou-pilou, du gilet aux chaussettes : plus c’est doux, plus c’est régressif, mieux c’est.
Si je pouvais, j’aurais une chambre complète en pilou-pilou : drap, couette, oreillers, rideaux, fauteuil, moquette, la totale.

5. Halloween, c’est en automne !
Je me répète, mais Halloween pour les gens dans mon genre, c’est Noël. C’est la fête qu’on attend toute l’année et qu’on commence à célébrer dès le 1er octobre.
C’est l’occasion de ressortir tous les vieux classiques,tous les fims cultes, et de s’en mater au moins un par jour, en revisitant tout ce qui fait qu’on est tombé amoureux du genre.
On organise des marathons, des soirées à thèmes, on prépare son costume et son maquillage d'Halloween pour la grande fête du 31 et on reste à l’affût de tous les évènements qui se déroulent pour l’occasion.



Malheureusement, c’est une fête qui a encore beaucoup de mal à s’implanter en France…
Et c’est toujours très frustrant de voir les milliards d’attractions et d’évènements en tout genre auxquels les Américains auront droit tout au long du mois.

6. Des bougies partouuuuuut en automne
En été, y a beaucoup trop de lumière tout le temps, de l’aube au crépuscule (donc de 5 heures du matin à 22 heures environ, pour jouer large).
Puisqu’en automne tout s’assombrit à longueur de temps, on se crée des ambiances tamisées dès l’heure du goûter : c’est le moment de sortirles guirlandes lumineuses et de foutre des bougies partout.
Points bonus si la bougie est parfumée à la cannelle, parfum officiel de la saison.
Tout de suite, ça réchauffe un intérieur, et ça permet de bien installer cette ambiance « petit nid douillet » qui va nous suivre pour les deux saisons à venir.
On fait le stock, on en fout partout, et comme c’est aussi le retour de la saison des bains  on peut pousser le vice jusqu’à en foutre plein sa salle de bain.
Et le combo bain chaud + bougies + gros pyjama douillet et lit moelleux à la sortie, c’est quand même le meilleur rituel nocturne du monde entier.

7. La rentrée des séries, c’est pendant l’automne !
Mais à quoi bon se construire un nid si c’est pour fixer les murs et compter ses orteils ?
L’automne, c’est aussi la rentrée des séries : non seulement on retrouve toutes celles qu’on aime le plus, mais on découvre également les dizaines de nouvelles séries qui sortent chaque année.
Enfin, on fait le tri, on en teste plusieurs pour choisir celles qui nous suivront pour les années à venir.
Et plus on en suit, plus il est possible de s’enfiler cinq ou six épisodes en une soirée (avec pilou-pilou, soupe, bougie et compagnie, bien évidemment).
Et qu’on vienne pas me dire que la consommation de séries nous coupe du monde : le mieux c’est quand même de pouvoir parler de chaque épisode avec ses potes juste après l’avoir vu, à grands renforts de « OH MON DIEU OH MON DIEU T’AS VU ? HEIN ? TRUC DE OUUUUUF HANLALA ».
C’est l’occasion aussi de se faire le porte-parole de chaque nouvelle série qu’on découvre et de répandre la bonne nouvelle autour de soi, ense lançant dans une grande campagne de propagande auprès de tous ceux qu’on croise pour qu’ils s’y mettent aussi et qu’on puisse crier « OH MON DIEU OH MON DIEU T’AS VU ?! » tous ensemble.

8. En automne, roulons-nous dans la comfort food
En plus de la soupe, l’automne c’est aussi le retour des purées, des gros plats traditionnels, des grosses marmites fumantes pleines de bonnes choses et de la bonne grosse boustifaille des familles (DES PATATES ! DES PATATES PARTOUT !).
Les températures baissent, on a besoin de mettre du bois dans la cheminée comme dirait ma mère, alors on passe aux choses sérieuses avec des plats consistants qui ont de la gueule et de la saveur à revendre.



On va taper dans les classiques — choucroute, pot-au-feu, couscous, mafé, purée maison, gratins en tout genres — et on s’en met plein la panse (juste assez pour s’envoyer dans un coma post-bouffe des plus délicieux, enroulé dans une énorme couette).
La bonne bouffe, c’est comme un plaid en pilou-pilou pour ton dedans, et comme je vois pas l’intérêt de faire les choses à moitié, autant bosser avec la même conviction pour l’intérieur que pour l’extérieur.

9. La rentrée littéraire (et musicale), c’est aussi pendant l’automne !
On en revient au point « couette, tasse qui fume et bon bouquin » : de la même façon que les séries,les livres reviennent en masseà chaque rentrée.
Si vous avez épuisé toute votre liste de lecture pendant les vacances, c’est l’occasion ou jamais de refaire le stock pour l’année, et y a toujours de quoi faire, quel que soit votre genre de prédilection.
Il n’y a rien de plus jouissif, quand on aime lire, que d’aller faire un tour en librairie « pour voir » et de repartir avec une énorme pile de nouveautés sous le bras.
Si, il y a l’étape suivante en fait : quand on se met sous la couette avec tous ses nouveaux bouquins étalés sur le lit et qu’on essaye de décider par lequel on va commencer.



Chaque année, on peut découvrir un nouvel auteur, une nouvelle saga.
Se prendre d’affection pour un genre encore inexploré ou retourner à un genre oublié, s’attacher à de nouveaux personnages.
Se faire retourner les tripes par de nouvelles phrases et de nouvelles histoires et tomber amoureuse à chaque page, encore et encore.
Et c’est pareil pour la musique : trois tonnes d’albums nous tombent dessus chaque année et c’est l’occasion de trouver son nouvel hymne, la bande-originale de cette saison, et chanter à tue-tête en se roulant dans les feuilles mortes .

10. L’ambiance générale de l’automne
Quand on empile tout ça et qu’on combine le tout en une journée, y a moyen de bien kiffer son automne.
Même la pluie devient moins relou (surtout quand on la regarde tomber de sa fenêtre, bien en sécurité dans son château fort en pilou-pilou).
Si on se plonge à fond et qu’on joue la caricature jusqu’au bout pour tirer le maximum de cette saison, elle devient très agréable.
Et plus les jours avancent, plus on s’approche des fêtes de fin d’année.

La ville change, les humeurs changent, on assiste à l’installation des guirlandes, on voit des Pères Noël partout, tout devient plus festifet ça nous permet d’affronter le froid plus facilement.





Ce commentaire a été modifié le 22/09/2020 à 15:14
20/09/2020 - 15:12
Baccarat

Toujours en quête de perfection, la cristallerie de lorraine a conquis la popularité au XIXe siècle avec ses verres, ses vases, ses flacons de parfum.



1764, en Lorraine, le roi Louis XV autorise l'évêque de Metz, Louis de Montmorency-Laval, à créer une verrerie dans le village de Baccarat, à une cinquantaine de kilomètres de Nancy. Baptisée "Verrerie Saint-Anne" elle est située au coeur de la forêt vosgienne. Dans les premiers temps cette usine produit du verre à vitre, des miroirs, des services de verres façon Bohême.



En 1816 le verrerie est rachetée et quelques mois plus tard le premier four à cristal est allumé, Dès 1817, la Cristallerie de Baccarat prend son nom définitif, elle s'impose d'emblée sur le marché français, propose une large gamme de modèles à des prix abordables. En 1823, Baccarat enregistre sa première commande prestigieuse : un service de verres pour le roi Louis XVIII.



Dans les années 1830-1840, le moulage par pression qui permet de produire un modèle en grande série permet au cristal d'investir la plupart des intérieurs bourgeois. Dans les années 1840, Baccarat cède à la mode des cristaux colorés puis à celles des opalines, les boules presse-papiers produites dès 1845 séduisent une clientèle nombreuse. En marge de cette production Baccarat réalise des
modèles de prestige, objets décoratifs, lustre ou services de table.



A la fin du XIXe siècle, la manufacture ne cesse de se moderniser sa réputation dépasse les frontières françaises mais les difficultés économiques apparaissent, seule la fabrication des flacons de la parfumerie et de la mode se développe au début du XXe siècle. Les guerres marquent le coup d'arrêt de la production. 


 
Depuis les années 1970, de nombreux artistes assurent l'avenir de la cristallerie dont les pièces sont toujours très prisées dans le monde entier. Aujourd'hui, Baccarat est toujours sur le devant de la scène, rééditant des modèles à succès ou proposant de nouvelles collections, ses créations portent désormais le nom commun "baccarat".
19/09/2020 - 14:43
19/09/2020 - 14:38

 
De la famille des Linacées et du genre Linum, les lins sont encore très présents à l’état sauvage en Europe, comme le lin jaune ou rouge.
 







 
L’espèce usitatissimum est cultivée depuis la nuit des temps pour ses tiges fibreuses encore utilisées en fabrication textile, mais aussi pour ses graines riches en oméga-3 donnant une huile nutritive et à divers usages industriels comme la fabrication de peintures. Ce lin peut aussi se cultiver au potager en rotation de culture.
 








 
Au jardin d’ornement, ce sont les espèces vivaces, perenne aux fleurs bleues .
 


et flavum de couleur jaune, qui sont utilisées.
 

 
Elles ont la capacité de pousser dans des sols pauvres et secs, de même pour l’espèce annuelle rouge grandiflorum.
 

 
Le lin vivace bleu est souvent utilisé dans les mélanges de graines pour prairies fleuries et donne d’impressionnants tapis de fleurs bleues.
 

 
On peut utiliser les lins en association avec d’autres vivaces ou annuelles dansdes massifs ou des bacs en terrasse. Ils sont peu exigeants et se ressèment spontanément dans le jardin.
 
26/07/2020 - 15:16

 
Fleurie sans interruption de l’été jusqu’aux gelées, la lavatère se plaît particulièrement en bord de mer. De croissance rapide, peu exigeante, ne demandant qu’un entretien réduit, elle pousse sans difficulté dans tous les jardins au climat doux.





Le genre Lavatera, appartenant à la famille des Malvacées, comme la rose trémière ou l'hibiscus, compte environ 25 espèces d'arbustes, d'annuelles ou de vivaces, originaires de régions tempérées. Les lavatères arbustives sont issues d'espèces poussant naturellement dans les zones rocheuses du bassin méditerranéen ou d'Asie centrale.
 


 
Arbuste à croissance très rapide, la lavatère forme un buisson touffu plus ou moins haut selon les variétés, pouvant atteindre 2 m en quelques mois. Les rameaux partent de la souche et se couvrent d'un feuillage duveteux persistant (en climat doux) à semi-persistant dans les régions plus froides. Ils sont généralement détruits par les gelées hivernales, mais de nouvelles pousses se développent à partir de la baseau printemps. De couleur gris-vert, les feuilles à lobes palmés et peu profonds sont très décoratives.
 





 
Mais c'est durant tout l'été, et jusqu'au début de l'automne, que les lavatères resplendissent, grâce à leur floraison abondante et de longue durée. Les fleurs en coupe simples, de 5 à 7 cm de diamètre, de couleurrose plus ou moins foncé ou blanches, parfois bicolores, s'installent pour plusieurs mois, étagées sur la partie haute des tiges, solitaires ou en grappes. Elles apparaissent en juin et se renouvellent jusqu'en octobre.
 












 
Les lavatères arbustives ne vivent pas longtemps (4 ou 5 ans), mais se bouturent très facilement au cours de l'été.
 



 
La lavatère se plante en isolé ou en groupe, dans un massif d'arbustes ou en haie libre. Elle se marie facilement à d'autres arbustes, particulièrement avec les rosiers. Elle apporte du volume dans les massifs de vivaces.
 
Ce commentaire a été modifié le 26/07/2020 à 15:17