De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
13/11/2020 - 14:32


Le macadamia est un bel arbre à feuillage persistant d'origine australienne, principalement connu pour ses excellentes noix portant son nom. Il en existe plusieurs espèces, mais une est cultivée pour la meilleure qualité gustative de ses fruits.
 


Originaire majoritairement de l'est de l'Australie et de Nouvelle-Calédonie, le genre Macadamia appartient à la famille des Proteaceae.
 

 
Les macadamias sont cultivés en pots, principalement dans les régions froides, car ils ne tolèrent pas une température inférieure à -3 °C, d’où le besoin d'une protection l'hiver, serre froide ou terrasse fermée. Autour de la Méditerranée, en Corse, sa culture est possible en pleine terre, et l'arbre peut donner pleine vigueur à sa croissance, qui reste lente malgré tout.
 




Les feuilles pétiolées poussent en verticilles de trois et sont dentées grossièrement. Elles sont raides, obovales et peuvent varier de
quelques centimètres à 30 cm de long. Leur sommet est rond et peut avoir d’une à douze dents de chaque côté.
 



 
L'inflorescence est une longue grappe de 30 cm qui peut contenir de 100 à 300 fleurs.
 







 
Le fruit est une drupe très ronde enfermée dans un péricarpe vert (ressemblant à une balle) jusqu'à 3 cm de diamètre, qui habituellement ne sèche pas sur l'arbre.
 








 
Bon à savoir : un arbre adulte porte des fleurs et des noix jeunes et matures, simultanément toute l'année.
13/11/2020 - 14:24
Souvenez-vous...autrefois ...

En a peine soixante-dix ans, les campagnes françaises ont connu certaines transformations dans la vie de tous les jours, mais la force des traditions a laissé une empreinte encore vivante à la fois dans les coutumes, les pratiques et le mode de vie.



Broc émaillé, servait à transporter l'eau de la fontaine.
 Dans bien des régions, l'eau courante n'est devenue un début de réalité qu'à la fin des années 50, tandis que le réfrigérateur était, encore en 1958, une quasi-exception aussi bien dans le Périgord qu'en Normandie, en Auvergne, en Corse ou en Savoie. En Basse-Normandie dans le Cotentin chaque maison possède en 1964, une pompe à eau en fonte à laquelle on va remplir seaux et brocs, tant pour la cuisine que la toilette ou la lessive, quand ce n'est pas à la fontaine.



Dans une petite carriole tirée par un chien cette femme vent ses fromages en ville.
 Le vie quotidienne dans les campagnes en France durant la première moitié du XXe siècle. De la basse cour au potager, tout est fourni et consommé sur place : volailles en libertées (c'était le jardin qui était clôturé) lapins dans les clapiers grillagés, légumes pour la soupe, salades, haricots verts, fruits frais.  Nombreux sont aussi les paysans qui possèdent quelques ruches dans un endroit bien ensoleillé. 



Ruche en paille en 1932
 Chasse, pêche et cueillette complètent naturellement un approvisionnement. Selon les lieux, l'ordinaire s'enrichit de bécasses ou d'écrevisses, de myrtilles ou de cèpes. Seul les produits d'épicerie pure, ( sel, poivre, huile (on amenait la bouteille pour la remplir), le café, la chicorée , le sucre, ainsi que le (tabac) sont des denrées commerciales.



Boucher en Charente en 1931
 Dans les campagnes et les hameaux la halte d'un commerçant en camionnette constitue un moment de convivialité. Il faut d'ailleurs signaler l'apparition dans les années 1950, de la camionnette-épicerie qui sillonne les campagnes, apportant dans les hameaux reculés ces denrées, lorsqu'il n'y a pas de boulangerielocale, elle amène aussi le pain.



 Le potage fait à base de légumes (poireau, carottes, potiron, choux). Préparée pour plusieurs jours, elle se consomme avec ou sans pain, aux trois repas de la journée : le matin; lemidi et le soir. Les abattis (têtes, pattes et ailerons de volaille) parfument le bouillon.



Le lait est l'un des aliments des plus répandus, on le consomme le matin aussi avec ou sans pain et souvent le soir comme repas. Qu'il est bon le lait frais juste sorti du pis de la vache.
12/11/2020 - 15:40



 
Solesmes est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, connue pour ses deux abbayes bénédictines : l'abbaye Saint-Pierre et l'abbaye Sainte-Cécile.
 








L’abbaye Saint-Pierre de Solesmes est une abbaye bénédictine située à Solesmes dans la Sarthe, dont les origines remontent à 1010. Elle fait partie de la congrégation de Solesmes, ou congrégation de France, au sein de la confédération bénédictine.
Simple prieuré dépendant de l'abbaye de la Couture au Mans jusqu'à la Révolution, l'abbaye de Solesmes doit sa renommée internationale à Dom Prosper Guéranger, restaurateur en 1833 de l'ordre des Bénédictins en France, ainsi qu'à la liturgie et au chant grégorien dont elle est un des hauts lieux.
 


Occupée par une communauté de moines bénédictins, seule l'église abbatiale peut être visitée. Cette dernière renferme en son transept des chefs-d'œuvre de la Renaissance française : les Saints de Solesmes, deux ensembles sculptés datés des XVe et XVIe siècles. La Mise au Tombeau du Christ, dans le bras Sud, et les scènes relatives aux épisodes de la vie de la Vierge - Pamoison, Dormition, Assomption, Triomphe de la Vierge -, dans le bras Nord, en font un lieu incontournable pour tout passionné d'art sacré.
 








L'abbaye Sainte-Cécile de Solesmes est un monastère de bénédictines fondé par dom Guéranger, en 1866. Il constitue comme le pendant féminin de l'Abbaye Saint-Pierre de Solesmes.
À la différence des monastères d'hommes tous supprimés lors des troubles de la Révolution française, il subsistait des monastères de moniales bénédictines, reconstitués tant bien que mal et qui avaient gardé la vie bénédictine en adjoignant à leurs activités des tâches d'éducation. Il n'y avait donc pas la même nécessité pour dom Guéranger, de créer une branche féminine à la congrégation bénédictine nouvelle, de la même façon qu'il avait fait revivre les monastères d'hommes en France.

En réalité cette fondation a été permise grâce à la rencontre de dom Guéranger avec une personne qui s'avérera par la suite exceptionnelle : Jenny Bruyère. La jeune fille lui est confiée pour une préparation à la première communion. Rapidement devenue la fille spirituelle du Père Abbé, elle lui exprime peu à peu son désir de se consacrer entièrement à Dieu, dans la spiritualité de Solesmes et la règle de saint Benoît.

Le monastère rapidement construit prend le nom de Sainte Cécile à cause de la dévotion particulière qu'avait dom Guéranger vis-à-vis de la martyre romaine. La fondatrice Jenny Bruyère adopte également comme nom de religion celui de la sainte romaine, en devenant Madame Cécile Bruyère, première abbesse de Sainte-Cécile de Solesmes.
 













 
Le manoir de Beaucé est une bâtisse construite au XIVe ou au xve siècle et plusieurs fois remaniée ou agrandie depuis située sur la commune de Solesmes dans le département de la Sarthe, au bord de la rivière du même nom. Il est recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel depuis 1990. Le manoir et ses bâtiments attenants (chapelle, colombier, chenil, écuries) sont entourés d'un domaine de 12 hectares (120 000 m2).
Il appartient à l'homme politique François Fillon et sa femme Penelope depuis 1993,
 

 
et a connu un retentissement médiatique pendant la campagne pour les primaires de la droite et du centre de 2016,
 

 
puis un regain d’intérêt au cours de l'affaire Fillon en février 2017. Il a été perquisitionné le 3 mars 2017 par des enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales pour déterminer le montant du patrimoine immobilier de François Fillon.









Ce commentaire a été modifié le 12/11/2020 à 15:42
11/11/2020 - 15:17
















09/11/2020 - 15:03
UN « CUL NU » SUR LA CATHÉDRALE DE STRASBOURG !



 Explication :Sur le tympan du portail central de la cathédrale il y a « La Gueule de l’Enfer« , l’entrée de l’enfer symbolisée par une marmite retenue par une grande langue de feu où un personnage est condamné à bouillir pour l’éternité.

Sur la droite de cette marmite on peut remarquer un « magnifique » postérieur d’une des statue. Elle représente « Gamil Blosarch » (Camille le péteur ou Camille le Cul Nu), une allusion à un évêque qui abusait de ses enfants de chœur, qui fut chassé de la ville et dont les pieds palmés symbolisent la perversité.


Sur son postérieur on peut tout bonnement y découvrir un jeune garçon en train de lui uriner dessus ! (le Manneken-Pis strasbourgeois  )
Sur la gauche on voit la tête grimaçante de cet évêque qui est soutenue par le diable ricanant.

Ce commentaire a été modifié le 09/11/2020 à 15:04
07/11/2020 - 14:22
Un peintre ,un tableau.

John Joseph Enneking (4 octobre 1841 - 16 novembre 1916) était un peintre impressionniste américain. Enneking est un peintre de plein air , et son sujet de prédilection est le crépuscule de novembre de la  Nouvelle-Angleterre , et plus généralement les demi-lumières du début du printemps, de la fin de l'automne et de l'aube et du soir d'hiver.


Vieux moulin à Sutton dans le New Hampshire
.
Ce commentaire a été modifié le 07/11/2020 à 14:24
03/11/2020 - 16:01
Pourquoi les Américains votent toujours un mardi de novembre.



La désignation de Donald Trump au poste de 45e président des États-Unis? Le mardi 8 novembre 2016.
L’élection historique de Barack Obama à la présidence? Le mardi 4 novembre 2008.
Le duel Trump-Biden? Ce mardi 3 novembre 2020.

Mais au fait, pourquoi toujours un mardi?

Parce que Thanksgiving est toujours célébré un jeudi, et donc, que les élections tombent toujours un mardi? Il ne s’agit pas d’un drôle de hasard mais bien d’une tradition qui date de 1845, date à laquelle le Congrès a décidé que le fameux “Election Day” tomberait systématiquement le mardi après le premier lundi du mois de novembre. Mais pourquoi novembre, et un mardi qui plus est?

Une question d’ordre pratique

Avant 1845, les Etats indépendants avaient chacun leur propre jour de vote. À l’époque, le peuple américain était principalement constitué de fermiers. Le mois de novembre fut choisi car la saison des moissons et des récoltes étaient derrière eux et que l’hiver allait bientôt pointer le bout de son nez.
Le dimanche fut rapidement éliminé à cause du chabbat (à l’époque c’était le dimanche et non le samedi). Le lundi fut également écarté: la calèche étant alors le moyen de locomotion le plus répandu, le temps nécessaire pour se rendre aux urnes aurait exigé que les Américains se mettent en route le jour du chabbat. Le Congrès élimina aussi le mercredi car c’était le jour de marché pour les fermiers. Par élimination, il fut donc décidé que les élections se tiendraient un mardi.

Le mardi, plus si pratique

Alors qu’en France nous avons la chance de nous rendre aux urnes un dimanche, les Américains sont pour leur part appelés à voter un mardi. Loin des problèmes de chevaux et de champs à labourer, ils doivent pourtant voter durant leurs heures de boulot. En plus de cela, le vote n’étant pas considéré comme une excuse valable d’absentéisme, les Américains doivent prendre congé pour aller voter. On comprend donc mieux les taux d’absentéisme parfois impressionnants, le vote n’est pas obligatoire.
Ce commentaire a été modifié le 03/11/2020 à 16:02
03/11/2020 - 14:41
Je montre le contraste entre les deux mondes dans lesquels vivent actuellement nos enfants en combinant des photos.

Je suis Uğur Gallenkuş, un artiste numérique basé à Istanbul. Je crée des collages juxtaposant deux images dont le travail de certains des photojournalistes les plus intrépides d’aujourd’hui.En opposant des images de réalités différentes, je souhaite montrer un éventail de questions extrêmement pertinentes qui touchent les enfants d’aujourd’hui: de la guerre à la pauvreté, la faim, la traite des enfants, le travail des enfants, les enfants soldats, l’immigration, les soins de santé et l’éducation. La violation des droits fondamentaux de l'enfant m'a obligé à publier ce livre qui montre deux facettes de l'humanité que nous avons collectivement créées.

Une question que nous nous posons tous à un moment donné, surtout quand nous comprenons ce que signifie être parent, est la suivante: quel héritage laissons-nous aux enfants du monde?

Le livre prend comme fondement la Convention des Nations Unies relative aux droits des enfants, appliquée depuis 1990, visant à travers ces 50 collages à transmettre les droits essentiels que chaque enfant devrait avoir, quelles que soient sa situation ou sa géographie. Chaque collage
représente l'un des droits des enfants déterminés par l'ONU et est accompagné de statistiques indiquant les réalités urgentes mettant les enfants en danger dans le monde.

Profession avant l'éducation

Voici Shaila, une travailleuse du sexe de 15 ans. En raison de la torture de sa belle-mère, elle s'est enfuie de chez elle et a essayé d'aller chez sa tante à Dhaka, au Bangladesh. «D'une manière ou d'une autre, j'ai réussi à prendre place dans un bus qui allait à Dhaka. Il y avait trop de circulation, donc mon bus est resté coincé au même endroit pendant des heures.
Il faisait plus sombre et je ne savais pas quoi faire. du bus, il était minuit, minuit. J'avais tellement peur que j'ai demandé à chaque passagère de me donner un abri pour une nuit. Je pleurais et je
ne savais pas quoi faire. Personne ne m'a cru. jour, quelqu'un m'aurait donné un abri pour une seule nuit, ma vie ne serait pas tombée en enfer », a-t-elle déclaré. Pendant le voyage, elle a été kidnappée par un groupe et elle s'est retrouvée dans une maison close.


Se baigner en guerre, se baigner en paix


Salem Saoody, 30 ans, baigne sa fille Layan (à gauche) et sa nièce Shaymaa 5 (à droite) dans le seul morceau restant de leur maison endommagée, qui est la baignoire, après la frappe aérienne israélienne. 2015, Gaza.



Une fille réfugiée rohingya regarde à côté de réfugiés nouvellement arrivés qui ont fui le Bangladesh depuis le Myanmar à Ukhiya le 6 septembre 2017. Les enfants représentant environ 60% des Rohingyas qui ont fui au Bangladesh, beaucoup de moins de 18 ans sont arrivés dans les tentes de fortune très traumatisé après avoir vu des membres de sa famille tués et des maisons incendiées.



Un garçon syrien est assis sur un char détruit dans la ville syrienne de Kobane, également connue sous le nom d'Ain al-Arab, le 27 mars 2015.



Des enfants soldats nouvellement libérés attendent leur enregistrement lors de la cérémonie de libération à Yambio, au Soudan du Sud, le 7 février 2018. Plus de 300 enfants soldats, dont 87 filles, ont été libérés dans la région de Yambio, ravagée par la guerre, au Soudan du Sud. un programme pour les aider à les réintégrer dans la société, a déclaré l'ONU le 7 février 2018.



Une écolière syrienne traversant un mur endommagé devant son école dans la ville syrienne de Kobane, également connue sous le nom d'Ain al-Arab, le25 mars 2015. Des combattants de l'Etat islamique (EI) ont été chassés de Kobane le 26 janvier par des Kurdes et des alliés. les forces.



Deux enfants travailleurs mangeant leur déjeuner pendant une pause à l'usine où ils travaillent. Dhaka, Bangladesh.



Une jeune fille syrienne blessée reçoit des soins dans un hôpital de fortune de Kafr Batna à la suite de bombardements dans la région de la Ghouta orientale, à la périphérie de la capitale Damas, le 21 février 2018.



Des enfants dans une briqueterie à Fatullah près de Dakka au Bangladesh. Pour mille briques qu'ils transportent, ils gagnent l'équivalent de 0,9 USD.



Un père avec son enfant dans l'unité de soins intensifs de l'hôpital de
l'hôpital de district de Mora, région de l'Extrême-Nord, Cameroun. Les maladies les plus répandues parmi les enfants africains sont le paludisme, la diarrhée et la malnutrition. 20 février 2019.



Une mère réfugiée rohingya et son enfant exode du Myanmar vers le Bangladesh. Selon le HCR, plus de 720 000 réfugiés rohingyas ont fui le Myanmar pour traverser la frontière et rejoindre le Bangladesh.



Un garçon syrien joue sur une balançoire dans un bâtiment détruit dans la ville rebelle de Douma, à la périphérie est de Damas, alors que les musulmans célèbrent le troisième jour de la fête de l'Aïd al-Adha le 3 septembre 2017.



Les enfants supportent le coût brutal d'une guerre sans fin. Alors que 10 enfants d'une même famille se rendaient à l'école à pied l'année dernière, ils sont tombés sur une bombe de mortier non explosée - un spectacle courant en Afghanistan, où la guerre fait toujours rage entre les talibans et les forces nationales soutenues par les États-Unis. Ne réalisant pas ce que c'était ni les dangers que cela représentait, les enfants curieux ont pris l'appareil et l'ont montré à une tante. Et puis il a explosé. Trois enfants et le parent plus âgé ont été tués, et les sept autres ont perdu au moins un membre chacun.




Elle est Rosina. Elle est une travailleuse du sexe de 14 ans au Bangladesh.



Une femme réfugiée rohingya tient son fils, vu après son arrivée avec un bateau à la plage la plus proche de la frontière entre le Bangladesh et le Myanmar, Shah Porir Dip Island Teknaf, Bangladesh, le 14 septembre 2017.



Noha Abu Mesleh, 5 ans, est vue à l'intérieur de sa maison dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza.
Ce commentaire a été modifié le 03/11/2020 à 14:53
02/11/2020 - 21:20
On a connu ça...il y a longtemps.

Le meuble à toilette
C'est un élément du mobilier qui équipe la salle de bain, pièce destinée à l'hygiène corporelle est à la mise en valeur de l'individu. Si le mot toilette désigne un lieu d'aisance ainsi qu'une toile fine qui, au Moyen Âge, était employée pour envelopper et protéger les vêtements des poussières;c'est à partir du XVIIIe siècle que le mot "toilette" désigne en plus le meuble où est posé ce qui est nécessaire pour se parer.

Plus tard, ce meuble s'appellera "table de toilette" ou "coiffeuse" puis, avec l'apparition des salles de bains modernes, sera accompagné d'autres éléments de rangement en fonction de la grandeur de la pièce. 

 

Si sous l'antiquité la table de toilette ne servait qu'au dépôt des effets vestimentaires et de quelques objets qui permettaient aux dames de se pomponner, l'évolution, des meubles de toilettes et des ustensiles est, pour une bonne part, liés à l'approvisionnement en eau. Jusqu'à la fin du XIXe siècle on se servait d'un broc à eau et d'une cuvette posés sur un piétement ou une table de toilette dont le style évolua avec l'époque.

La toilette quotidienne s'est longtemps limitée à ce que l'on voyait , un broc et une cuvette suffisaient à la tâche. Quand au mobilier, il se limitait pour les familles aisées à une table de toilette installée dans la chambre de Madame. Ce petit meuble était également conçu pour ranger les accessoires de toilette.

 

Les plus élémentaires se contentaient d'un bâti en sapin et de caissons latéraux, tandis que les plus raffinés se paraient de marqueterie. Il a fallu attendre le XIXe siècle pour que les découverts scientifiques soulignent les bienfaits de l'hygiène et que les habitudes évoluent. Les meubles ont vécu la même révolution. La table de toilette est devenue une nécessité, elle est enfin entrée dans les chambres des demeures les plus modestes. Et dans les habitations bourgeoises, elle a investi une nouvelle pièce: le cabinet de toilette, contigu à la chambre à coucher des maîtres de maison. 



Au XIXe siècle, la cuvette et le broc sont toujours là, ils investissent peu à peu les foyers les plus modestes. Mais chez les plus riches, on innove déjà avec des tables complexes, qu'on appelle "lavabos". Ces tables intègrent des vasques, certaines sont même équipées d'une réserve d'eau autonome, à la manière d'une petite fontaine.

Avec l'arrivée de l'eau courante et sa généralisation au XXe siècle, les tables évolues vers des meubles encore plus spécialisés, à vasque et robinets intégrés, les lavabos tels qu'on les connaît aujourd'hui. Mais il faudra beaucoup de temps à ces accessoires coûteux et volumineux pour s'imposer partout.



En attendant, les citoyens du début du XXe siècle vont continuer d'utiliser longtemps les tables de toilettes et leurs dérivés. Présents dans tous les foyers, ces petits meubles s'éclipseront très lentement. Nombreux, sont près à entamer une seconde carrière, utilitaire et décorative à la fois. Dans la salle de bains en transformant les lavabos, dans la chambre en redevenant coiffeuses ou encore tables d'appoint, en guéridons, voire jardinière de charme.

A l'instar des tables de toilettes, ces meubles sont généralement conçus sur une bas en bois surmontée d'un plateau de marbre avec une ou deux vasques. Sous le plateau se trouvent souvent deux tiroirs qui encadrent le partie intégrée de la vasque, un faux tiroirs central complète parfais la façade.



Deux battants permettent d'ouvrir la partie basse occupée par un bassin qui récupère les eaux usées. Certains meubles d'hygiène combinés cachent aussi un bidet, un bain de pied....
Le plateau de marbre est souvent soigné, avec des extrémités plus couramment rehaussées pour éviter les éclaboussures. Il est parfois surplombé d'une ou deux petites étagères pour les flacons et autres accessoires.
Ce commentaire a été modifié le 02/11/2020 à 21:21
01/11/2020 - 16:24
Attention à ne pas confondre la Toussaint et le jour des défunts



Pour beaucoup, la Toussaint, célébrée le 1er novembre, est la fête des morts. Erreur ! Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. C’est le 2 novembre que les catholiques prient pour les défunts.



En ce long week-end, il est bon de se rappeler l’origine des jours chômés. Si beaucoup de catholiques profitent que le 1er novembre soit férié pour se rendre au cimetière, le jour des morts est officiellement célébré le 2 novembre. Petit rappel...

La Toussaint
 Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore « ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ ».Comme le précise l'Église catholique, si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une canonisation, en ce jour de la Toussaint, « les chrétiens célèbrent tous les saints, connus ou inconnus ». Les protestants ne pratiquent pas de culte des saints mais certaines églises luthériennes célèbrent néanmoins cette fête.


La Toussaint n’a pas toujours été fêtée le 1er novembre. À partir de l’an 610, la Toussaint était célébrée le 13 mai. Ce jour-là, le pape Boniface IV a fait transporter au Panthéon de Rome, ancien temple païen, les reliques des martyrs, et a transformé le Panthéon en l’église Sainte-Marie aux Martyrs. Au VIIIe siècle, le pape Grégoire III a déplacé la date de la Toussaint au 1er novembre, jour où il a dédicacé une chapelle de Saint-Pierre de Rome en l’honneur de tous les saints. Et ce n’est qu’en 1914 que la Toussaint entre dans la liste des huit fêtes chrétiennes, avec obligation d’entendre la messe.

Le jour des morts
 Célébré le 2 novembre, le jour des morts suit directement la Toussaint, mais a été créé plus tard, en 998. C’est l’occasion pour les catholiques d’aller fleurir les tombes de leurs proches. Contrairement à la Toussaint, le jour des morts n'est pas un jour férié.



Et Halloween alors ?
 Chaque année, le 31 octobre, c’est Halloween, une fête d’origine celte. Cette cérémonie, en l’honneur de la divinité Samain (dieu de la mort), permettait de communiquer avec l’esprit des morts. Ce jour-là, les portes entre le monde des vivants et celui des morts s’ouvraient. Selon la légende, cette nuit-là, les fantômes des morts rendaient visite aux vivants.Pour apaiser les esprits, les villageois déposaient des offrandes devant leurs portes.
Étymologiquement, « Halloween » vient de l’expression anglaise « All Hallows Eve », qui signifie « veille de la Toussaint ».


Ce commentaire a été modifié le 01/11/2020 à 16:25