Le trèfle à quatre feuilles : pourquoi il porte chance ?
Les croyances populaires attribuent, à tort ou à raison, à certains objets la capacité d’attirer à soi des situations positives. Pour s’attirer lesbonnes grâces de Dame Fortuna, adultes et enfants se mettent en quête perpétuelle de porte-bonheur comme le trèfle à 4 feuilles.
Vérité ou tout simplement mythe ? Trèfle à quatre feuilles : superstition ou porte-bonheur ? Bien plus connu des Occidentaux, le trèfle à 4 feuilles est le résultat d’une anomalie génétique qui se présente très rarement et de manière totalement improbable. Les 4 feuilles obtenues sont dues à une mutation génétique, mais également au type de climat et de sol, ainsi qu’à la pollution du milieu. C’est donc un concours de circonstances improbable qui proclame la rareté du trèfle à 4 feuilles.
Tout d’abord, cette surprenante plante appartient à la famille des herbacées. C’est donc une herbe de petite taille appelée Fabacée et classée dans les légumineuses. Le nom Trifolium lui est associé pour référencer les 3 petites feuilles appelées folioles. Ensuite, le chiffre 3 est très connu des différentes cultures des sociétés du monde comme faisant rappel aux notions de perfection et de divination. Lorsque la grâce nous est accordée de découvrir un trèfleà 4 feuilles, sa rareté vient amplifier ce sentiment de privilégié ou d’élu des dieux.
Outre cela, les vertus magiques de guérison ou de poison, d’ensorcellement et de philtre d’amour ont été, à travers l’histoire et le temps, à l’origine de la renommée du trèfle à 4 feuilles. Cette plante rarissime est dans l’imaginaire collectif de ces croyants, une sorte de police d’assurance qui vient rebooster la foi en la bonne fortune. La posséder renforce également en quelque sorte l’idée d’être hors d’atteinte de situations défavorables.
Une signification particulière Le trèfle à 4 feuilles est donc une plante à classer dans la catégorie des porte-bonheurs les plus célèbres du monde, car chaque feuille aurait une signification particulière. Pour certains, la communion des 4 feuilles garantit la chance, l’espoir, la foi et l’amour. Pour d’autres,il s’agit tout simplement d’un gage de renommée, de richesse et d’amour. En outre, ce trèfle à 4 feuilles est un signe annonciateur d’événements heureux. Ainsi, l’interprétation qu’on en fait change en fonction de ce l’on souhaite avoir.
Il est énormément considéré comme porte bonheur idéal pour les amateurs des jeux de hasard qui croient beaucoup en la chance, de même pour les réticents et les incrédules du hasard. Ce dernier est donc ce qui donne tout son sens au fait d’avoir de la chance. Raison pour laquelle l’heureux propriétaire d’un trèfle à 4 feuilles est excité à l’idée de faire l’objet d’une attention particulière de l’univers. En résumé, le trèfle à 4 feuilles est une plante rare et les possibilités de le trouver résultent du hasard ; ce qui fait d’elle un symbole de chance.
Ce commentaire a été modifié le 26/02/2020 à 20:49
Tous les ans la semaine avant Mardi Gras à Bazas en gironde a lieu la fête des boeufs gras, les gens viennent de très loin et de plus en plus nombreux assister à cette fête.
Le défilé des boeufs gras dans les rues de la ville existait au XIIIème siècle, il était alors organisé par la corporation de la boucherie qui faisait "courir" les boeufs dans les rues de Bazas, c'est-à-dire qu'elle présentait aux consommateurs les bête qui devaient être consommées le jour de Mardi Gras. Après la dernière guerre, la fête des boeufs gras a été remise à l'honneur et organisée pas le maire, dans le but, là encore, de promouvoir l'élevage et aussi la race bazadaise car il était un fervent défenseur.
Les jeunes boeufs étaient en général achetés dans les Landes par paires, ils étaient dressés pour les travaux de la ferme, actuellement plus aucun travail n'est effectué avec des bêtes. Ils étaient nourris à l'étable et ne sortaient jamais en liberté dans les pâturages, après les semailles, fin octobre, ils étaient installés dans la partie la plus calme de l'étable pour commencer l'engraissement qui durait près d'un an et demi. Pendant la période d'engraissement ils étaient brossés et lavés tous les jours et sortis pour une promenade .
Les préliminaires ont lieu sur le foirail les animaux sont pesés, leurs poids peuvent atteindre entre 800 kilos et une tonne. Là se réunissent l'ensemble des participants et les musiciens, autrefois chaque boucher avait ses propres musiciens puis il n'y eut qu'un seul groupe de trois "la ripetaoulère" (fifre, tambour, grosse caisse). puis ils parcourent les rues de la ville avec de nombreuses étapes chez chaque boucher , la musique marche en tête et joue un rigaudon d'honneur à chaque hôte.
Un jury est composé de bouchers, d'éleveurs et de techniciens agricoles tous extérieurs à la ville pendant la délibération du jury la musique s'en donne à coeur joie et legroupe folklorique "louz des Bazats" régale les spectateurs de quelques danses.
Puis le cortège se dirige vers l'abattoir, la viande est vendue dans les boucheries...
Pour Mardi Gras on déguste du boeuf gras un peu cher mais ce n'est qu'une fois dans l'année et en dessert des beignets tradition oblige , ce sont des merveilles.
À l’est, le Trégor. À l’ouest, le Léon. Au nord, la mer. Au sud, les monts d’Arrée. Morlaix, àl'abri de sa baie, recèle un patrimoine architectural du XVe et XVIe siècle bien préservé.
Posé telle une tiare au-dessus de la ville historique, le viaduc ferroviaire de Morlaix rappelle combien la cité finistérienne fut un carrefour entre Armor et Argoat, là où le commerce était une marque de fabrique. Aujourd’hui, d’embellissement d’un patrimoine architectural séculaire unique en créations artisanales et en agitations culturelles, la ville s’est réveillée. N’est-ce pas ici qu’est née À l’Aise Breizh, la petite bigoudène légèrement déjantée ? D’un caractère péninsulaire, les Morlaisiens ne baissent jamais les bras.
Serrées les unes contre les autres, comme pour défier la modernité, lesmaisons à colombages de la place Allende prennent place au creux de la ville bâtie à flanc de collines reliées par cet impressionnant viaduc. Le meilleur point de vue pour découvrir Morlaix est celui qui s’offre, pour quelques instants seulement, aux voyageurs du Paris-Rennes-Brest lorsque, avant son entrée en gare, le train franchit à petite vitesse le viaduc qui domine toute la ville.
L’église Saint-Melaine, gothique flamboyant des XVe et XVIe siècles.
Sur la place des Otages, l’hôtel de ville et le kiosque à musique.
Maisons à colombages, à pans d’ardoises, rues pavées : un voyage dans le temps.
Château du Taureau : Morlaix n’oublia jamais le pillage commis en 1522 par des corsaires anglais, qui avaient profité de l’absence de la plupart des hommes de la ville, partis pour une foire voisine. Ils étaient bien renseignés ! Pour empêcher de nouvelles incursions, un fort fut bâti en baie de Morlaix, au bord du chenal que les navires empruntaient obligatoirement : le château du Taureau se montra si dissuasif que les Anglais n’y revinrent pas ! D’ailleurs, les espions capturés étaient pendus aux remparts, ce qui donnait à réfléchir.
Port de Morlaix : À l’origine, Morlaix s’est développé au plus étroit d’un estuaire profond, ce qui permettait aux navires de remonter très loin dans les terres, autorisant de fructueux négoces avec l’étranger. Mais, avec l’avènement de l’automobile, Morlaixa recouvert sa rivière, et les quais ont été repoussés jusque dans les faubourgs. Des cartes postales anciennes montrent des voiliers à quai non loin du viaduc la ville avait alors une tout autre allure !
Ce commentaire a été modifié le 25/02/2020 à 21:00
La Nouvelle-Orléans est l'hôte d'une des plus grandes fêtes au monde. Comme tout autre carnaval, le Mardi Gras vient de la pratique chrétienne de festoyer et célébrer lors du 'Mardi Gras', juste avant le jeûne solennel du carême de 40 jours qui précède Pâques. Les dates réelles varient à chaque année. Le Mardi Gras peut être célébré à la fin février ou au début mars, et la saison des carnavals débute immédiatement après le 12e jour qui suit Noel, et se poursuit jusqu'à la veille du Mercredi des Cendres alors que débute le carême.
D'autres endroits dans le monde célèbrent aussi l'avant-Carême; vous avez probablement entendu parler des célèbres carnavals de Venise, des Caraïbes, de Rio et ailleurs aussi. Mais le Mardi Gras de la Nouvelle-Orléans a un caractère unique. L'héritage franco-créole, la culture et la cuisine, le climat humide du Sud et surtout le jazz local rendent le Mardi Gras unique.
Des milliers de gens de l'Amérique du Nord et ailleurs dans le monde affluent au Mardi Gras. Voici comment célébrer avec un style N'awlins authentique:
Festoyez avec les mets du Mardi Gras Le mardi Gras est la journée de l'année où manger des aliments frits est une vertu. On ne fait pas de régime le jour du Mardi Gras! Dégustez les meilleurs plats créoles que la Nouvelle-Orléans a à offrir. Pour ajouter une saveur locale, commandez une option du menu avec des langoustes– un mijoté de langoustes classique, une bisque de langoustes,ou des langoustes à l'étouffée, qui signifie "suffoquées", avec le crustacé local enrobé d'une sauce riche et crémeuse assaisonnée à la façon de la Louisiane, servi sur du riz.
Des mijotés d'okra créoles iconiques ou la Jambalaya sont des incontournables si vous êtes en Louisiane. Pour festoyer sur le pouce, un sandwich muffuletta est la meilleure option sur le menu: un ingrédient spécial, une salade d'olives, qui marie les charcuteries et les fromages dans un pain au sésame.Vous pouvez satisfaire votre dent sucrée avec la version locale du beignet – une sorte de beigne traditionnel.
Une gâterie sucrée spéciale du Mardi Gras est le Gâteau du Roi, souvent une brioche/pain au raisins type en anneau, enrobé des couleurs officielles du Mardi Gras: le vert, or et mauve, avec une fève ou même un bébé Jésus caché à l'intérieur. Quiconque trouve la fève, devient le prochain "roi" du Mardi Gras, ou hôte de la fête.
Allez au Bal Les Krewes sont les clubs sociaux des résidents de la Nouvelle-Orléans et remontent au 19e siècle, établis pour organiser les célèbres parades du Carnaval et bals masqués. Les principaux Krewes suivent le même horaire de parades et routes à chaque année. Ces derniers temps, les parades sont trop élaborées pour avoir lieu dans le célèbre French Quarter. Mais elles animent encore les spectateurs enthousiastes et lancent des souvenirs dans les foules, incluant des 'doubloons' – des répliques de monnaie souvent étampées avec le logo d'un krewe – et évidemment des perles, le symbole de la décadence du Mardi Gras de la Nouvelle-Orléans.
Déguisez-Vous Il n'y a pas de Mardi Gras sans costume. Ce n’est pas le moment d'être subtile. Les paillettes, chapeaux assortis et les masques sont à l'ordre du jour, surtout avec les couleurs traditionnelles du Mardi Gras' : le mauve, or et vert. Le Mardi Gras de la Nouvelle-Orléans n'a peut-être pas l'élégance baroque de Venise ou la sensualité vibrante des bikinis et de la samba de Rio, mais vous devez vous déguiser. Les costumes du Mardi Gras varient de la cravate noire lors des bals privés,aux costumes de pieuvres mutantes et imitateurs d'Elvis, jokers et figures de la mythologie dans un tourbillon surréel d'excitation.
Déshabillez-Vous Il est facile de blâmer la génération actuelle des jeunes et les émissions de télévision mettant en vedette un mauvais comportement pour la décadence des fêtards topless du Mardi Gras. Mais la nudité partielle et même le travestisme remontent à très longtemps au Carnaval de la Nouvelle-Orléans, au moins jusqu’au 19e siècle. Les femmes exhibant leur poitrine nue du haut des balcons dans le French Quarter ont longtemps attiré les foules. La tradition "Montrez-les contres des perles" fait partie de l'ambiance festive sans retenue du Mardi Gras.
Laissez-Vous Emporter Par la Musique À tout moment de l'année, la Nouvelle-Orléans est l'une des plus grandes capitales de musique au monde, the le berceau et la patrie du jazz. Le Mardi Gras élève la musique à un tout autre niveau dans la ville, et encore plus qu'à l'habitude dans les rues, là où la musique jazz et les cuivres sont accompagnés des derniers battements et rythmes. Vous ne pourrez pas vous empêcher de danser dans les rues, lors des fêtes, dans les lobbys d'hôtels et évidemment lors de tout bal dont vous aurez la chance d'être invité à prendre part.
Ce commentaire a été modifié le 25/02/2020 à 14:07
Louis RENAULT (1877-1944) est un inventeur français, pilote de course et chef d'entreprise, fondateur emblématique de l'industrie automobile française avec l'empire industriel Renault.
C'est en 1898, à l'âge de 21 ans, qu'il construit sa première voiture la Renault type A, comportant des innovations technologiques une transmission par cardan, une boîte à trois vitesses avec la troisième en « prise directe » de son invention, et une marche arrière, le tout capable d'une vitesse de 50 km/h.
Le 25 février 1899, ses deux frères Marcel et Fernand, qui gèrent la firme de textile paternelle « Renault Fils, tissus en gros » fondent la société Renault Frères au 10 rue du Cours à Boulogne-Billancourt en apportant chacun la moitié d'un capital de 60 000 francs-or et 60 employés sans croire véritablement ni à l'automobile ni au génie de leur frère. Louis n'est pas associé, simple salarié mis à l'épreuve et bénéficiaire de son brevet. Marcel se charge de l'administratif et Louis se consacre complètement à la conception et la construction des voitures. À la fin de la première année, 76 voiturettes sont produites et vendues.
En août 1899, il s'aligne avec son frère Marcel, au départ de la course Paris-Trouville et obtient sa première victoire d'une longue série de courses de ville à ville.
25 février 1899 : création officielle de Renault fondée depuis le 1er octobre 1898.
C'est le jour de la création officielle, à Boulogne-Billancourt, de Renault Frères, par les frères Renault, Fernand et Marcel. En vérité, le génie, celui sans qui rien n’aurait été possible, c’est un troisième frère Renault, Louis : il a transformé un vieux tricycle en une voiture à moteur capable d’atteindre les 50 kilomètres à l’heure. On lui doit aussi l’invention d’un changement de vitesses à prise directe, un système révolutionnaire à l’époque, qu’il s’empresse de faire breveter.
Marcel et Fernand Renault ont apporté 30000 francs chacun. Mais Louis, qui lui n’est que salarié, touche seulement 500 francs par mois pour gérer le domaine technique. Quant à ses deux frères, ils s’occupent de tout l’aspect administratif et commercial. [table] Affiche publicitaire pour les automobiles Renault Frères[/table]
Le succès est-il au rendez-vous ?
Pas tout de suite. Les premières voitures coûtent cher à produire et ne sont donc accessibles qu’à de riches clients. Cependant les frères Renault ont le sens des affaires. Ils savent faire parler d’eux. Pour cela, ils font concourir leur automobile dans des courses : Paris-Rambouillet, Paris-Bordeaux, Paris-Trouville. A chaque fois c’est la Renault qui l’emporte, et au volant, Louis ou Marcel Renault.
La Première Guerre mondiale va contribuer à la renommée de l’entreprise : les Renault vont payer leur tribut en fournissant des munitions, des chars et des avions. Après le conflit, la gamme de voitures s’élargit, s’étend de la petite voiture jusqu’au poids lourd. Le succès ne va pas se démentir pendant les années 20. L’essor de la marque au losange est continu : le losange, célèbre logo, est né en 1924, à l’avant d’une 40 CV type NM. Après la crise de 1929, comme beaucoup d’autres entreprises, Renault va marquer le pas, et pendant la guerre, les usines seront réquisitionnées par les Allemands. En 1945, l’entreprise est nationalisée.
La Finlande glisse vers le printemps avec les jours gras.
Le Mardi gras à la finlandaise implique de s’adonner aux joies du sport en plein air (sous réserve qu’il y ait de la neige) et de compenser les calories ainsi consommées par une épaisse soupe bien chaude, suivie d’une succulente pâtisserie.
De nos jours, les Finlandais fêtent Carnaval sur leurs luges ou leurs skis. De nombreuses communautés ou écoles organisent leurs événements privés des jours gras, avec des activités extérieures et des dégustations en plein air de saucisses grillées ou autres.
Quand un Finlandais vous dit “Liukasta Laskiaista”, il vous souhaite littéralement une “bonne glisse en luge”, formule consacrée en Finlande pour se souhaiter un bon Mardi gras : en effet, tout Finlandais qui se respecte ne saurait manquer de s’adonner à ce point de l’année aux joies de la descente en luge sur unebonne pente bien enneigée, façon comme une autre de célébrer la période festive correspondant ailleurs dans le monde au Carnaval.
Couronnés par le Mardi gras, les jours dits “gras” tombent environ six semaines avant Pâques. Dans la tradition chrétienne catholique et orthodoxe, ces journées de fête occupent les trois jours précédant le Mercredi des Cendres, lequel marque le début du Carême, période de 40 jours allant jusqu’à Pâques au cours de laquelle les fidèles sont supposés manger maigre. Cependant, l’introduction de la Réforme en Finlande vit l’abandon de la tradition catholique du jeûne, même si de nombreuses coutumes liées aux jours gras perdurèrent : il existait en effet une croyance au sein du pays profond finlandais selon laquelle toute personne respectant les coutumes des jours gras était susceptible de s’assurer une certaine prospérité dans l’année à venir.
Au cours des trois jours gras finlandais, tout travail à l’aide d’instruments tranchants cessait et les corvées ménagères habituelles s’interrompaient dès l’après-midi ou étaient purement et simplement momentanément abandonnées, tandis que les femmes s’arrêtaient pour une fois complètement de filer le lin. Traditionnellement, tout le monde s’attachait à faire pendant cette période des repas à base de plats gras et extrêmement nourrissants : il était même particulièrement bien vu, dans le temps, de faire étalage de ses doigts boudinés par la graisse oubien des plis graisseux qu’on pouvait avoir autour de la bouche.
En fait, les Finlandais du temps passé croyaient que plus ils ingurgiteraient de nourritures grasses, plus leurs porcs engraisseraientdans les mois suivants et plus leurs vaches produiraient de lait.
Le bon vieux temps Parmi les autres traditions des jours gras figurait notamment une descente en luge qui faisait figure de grand événement public. On estimait à cet égard que plus loin vous parveniez à descendre avec votreluge, plus haut le lin allait pousser dans vos champs et plus gros seraient vos rutabagas et vos navets cette année-là. Comme il est bien naturel en Finlande, une visite spéciale au sauna était prévue pour marquer ces jours de fête.
Cependant, il importait de rester silencieux au sauna, à défaut de quoi on s’exposait à se retrouver infesté par des essaims de mouches et de moustiques dès l’été venu. Par ailleurs, il existait un dicton populaire au sujet de la météo de Mardi gras qui énonçait : “Si le soleil brille aux jours gras, l’année sera bonne. S’il neige aux jours gras, il neigera chaque jour jusqu’à Pâques.”
Le menu traditionnel des jours gras comprenait des plats très roboratifs, par exemple du pain gras sans levain servi avec de la viandede porc, des blinis inspirés d’une recette russe fourrés à la viande ouau poisson, du boudin, de la soupe de pois au jambon, des pancakes finlandais à la confiture ainsi que de copieuses pâtisseries.
Le “laskiaispulla”, ou brioche de Mardi gras façon finlandaise, est la grande vedette de ces jours de fête. Deux camps irréductibles s’affrontent autour de cette douceur, à savoir les tenants de la briochefourrée à la pâte d’amandes et ceux qui ne jurent que par le “pulla” à la confiture de fraises. Il vous est conseillé de choisir votre camp si vous voulez participer à l’éternel débat entre les uns et les autres !
La plupart de ces plats restent populaires à notre époque, même si la vedette incontestée de Mardi gras est la spécialité absolument adorée de tous les Finlandais qu’est le “laskiaispulla”, une brioche sucrée et fourrée de pâte d’amandes ou de confiture de fraises qui se sert avec des montagnes de crème fouettée. Il s’agit là d’une douceur à laquelle personne ne résiste en Finlande, au point que nombreux sont ceux et celles qui n’hésitent pas à se resservir une deuxième voire troisième fois de cette fameuse viennoiserie. Enfin, il est d’usage de boire du café ou du chocolat chaud pour faire passer toutes ces copieuses nourritures terrestres.
Des fêtes pour les familles et les amis De nos jours, les Finlandais observent généralement deux jours de fête sur les trois jours gras qui se célébraient autrefois : le Dimanchegras et le Mardi gras. Le dimanche est souvent une journée que les Finlandais passent en famille à faire de la luge, du patinage sur glace,du ski de fond et du ski de descente à volonté. Le mardi, les gens rejoignent en masse la colline la plus proche dès la fermeture des bureaux ou la fin de l’école, certaines écoles organisant d’ailleurs à cette occasion une journée spéciale de loisirs pour les élèves des petites classes.
Quant aux fraternités étudiantes, elles organisent fréquemment un programme d’activités toujours très exubérantes, avec des compétitions de luge, de la musique, des barbecues avec repas en plein air et boissons à volonté, le tout suivi d’une soirée de fête endiablée dans laneige. De leur côté, les grandes villes finlandaises n’hésitent pas à se joindre aux réjouissances avec leur propre carnaval d’hiver, où des parades, des concerts et toutes sortes de jeux de neige et d’activités pour les plus jeunes ont lieu dans une ambiance où chacun se sustente à la bonne franquette et en plein air.
Les étudiants profitent à fond de la période festive des jours gras : ils organisent pour l’occasion un turbulent programme de compétitions de luge, avec également de la musique, des barbecues avec boissons à volonté et une fête endiablée dans la neige jusque tard dans la soirée.
L’évènement “Laskiaisrieha” qui se tient sur la butte du Tähtitorninmäki à Helsinki est l’une des plus grosses manifestations festives estudiantines de l’année en Finlande.
Les jours gras à la finlandaise sont une fête adaptée aux personnes de tous âges et de toute condition sociale. Si vous deviez vous trouver de passage en Finlande à ce moment de l’année, je vous souhaite donc une bonne glisse de Mardi gras, de même qu’une neige parfaite et un ciel bleu azur ! Et bien entendu, ne manquez sous aucun prétexte de faire honneur à la soupe aux pois et à la fameuse brioche des jours de fête !
Ce commentaire a été modifié le 24/02/2020 à 21:21
A l’occasion de la première journée de Losar, la fête du Nouvel An Tibétain, nous rendons visite à ces pèlerins bouddhistes au monastère de Ganden à Lhassa, au Tibet. Losar dure quize jours mais la plupart des évènements sont organisés au cours des trois premiers. Durant ces trois jours, les tibétains souhaitent une année prospère à leurs proches, vont prier dans les temples et dans les monastères, échangent des présents, brûlent de l’encens, chantent, organisent des combats de lutte et des courses de chevaux et bien plus encore. Les célébrations du nouvel an prennent fin avec Chotrul Duchen, le festival des Lampes à Beurre (lampes fabriquées avec du beurre de yak).
Les pèlerins de l’image d’aujourd’hui relâchent les drapeaux de prières, également appelés « chevaux du vent » ou lungats, un rituel observé à la fin de Losar mais également le reste de l’année. Alors qu’ils lâchent leurs drapeaux de prières dans les airs, les pèlerins demandent au dieu de la montagne de « faire grandir leur chance comme le galop d’un cheval et de les rendre plus prospères comme le lait qui bout ».
Enduit de peinture couleur bonbon et surmonté d'un moulin à vent, le Moulin Rouge est l'une des icônes les plus reconnaissables de Paris. Le célèbre cabaret est un symbole de plaisir et de fantaisie depuis La Belle Époque, quand il est apparu pour la première fois au cœur de la ville de l'amour.
Compte tenu de sa réputation emblématique, vous savez probablement une chose ou deux sur le Moulin Rouge. Pourtant, une partie de son histoire peut vous surprendre, du but nostalgique de ses propulseurs au feu qui a presque fermé le rideau sur ce monument légendaire. Alors, asseyez-vous et profitez du spectacle pendant que nous mettons en lumière l'histoire fascinante du cabaret.
Début spectaculaire :Le Moulin Rouge en 1914 (Photo: domaine public Wikimedia Commons) Le Moulin Rouge a fait ses débuts le 6 octobre 1889. Co-fondé par l'entrepreneur catalan Joseph Oller et le showman français Charles Zidler, le cabaret a été construit au pied de la colline de Montmartre, quartier artistique parisien. Au milieu du XIXe siècle, Montmartre – autrefois un village à la périphérie de la ville – était devenu un creuset. Ici, les membres de toutes les classes sociales parisiennes se sont mélangés, ouvrant la voie à la popularité folle du cabaret.
Dans ses années de formation, le Moulin Rouge s’est fait un nom en tant que premier lieu de divertissement de Paris. Chaque soir, les invités affluent dans le club, tentés par une offrande de champagne et un spectacle. Le cabaret est rapidement devenu connu pour les routines animées de ses danseurs – à savoir, le Can-can, une danse de haute énergie qui appelait une chorale de danseurs effectuant des coups de pied célèbres révélateurs. Bien que probablement inventée plusieurs décennies auparavant, cette chorégraphie scandaleuse continuerait à définir le Moulin Rouge, en grande partie en raison de la couleur fin de siècle affiches de Toulouse-Lautrec. Henri de Toulouse-Lautrec, «Moulin Rouge: La Goulue», 1891 (Photo: domaine public Wikimedia Commons) En plus de son divertissement séduisant, les visiteurs du Moulin Rouge ont apprécié son décor raffiné. À l'intérieur, ils étaient séduits par des murs en miroir qui reflétaient à l'infini des lustres étincelants et les jupes torsadées de danseurs fougueux. À l'extérieur, ils ont été accueillis par des constructions fantaisistes, notamment un colossal plâtre d'éléphant transformé en repaire d'opium dans le jardin et, bien sûr, Moulin Rougeou "moulin à vent rouge".
Le moulin à vent emblématique : Carte postale de 1936 (Photo: domaine public Wikimedia Commons) Pourquoi y a-t-il un moulin à vent sur le Moulin Rouge ? Bien que la raison exacte ne soit pas claire, les historiens pensent qu'Oller et Zidler ont couronné le cabaret avec un moulin à vent en hommage à Montmartre. Au XVIIIème siècle, plusieurs moulins à vent habitaient le village. En 1809, deux de ces structures – le Blute-fin (également connu sous le Moulin de la Galette) et le Radet, qui servaient respectivement à moudre la farine et à presser les raisins locaux, ont été achetés par la famille Debray. Des années plus tard, ils ont été convertis en guinguettes, ou des débits de boissons. Dans cette optique, il est probable qu'Oller et Zidler avaient pour objectif de maintenir la position de Montmartre moulin-basé guinguette tradition vivante. Malheureusement, le moulin à vent que nous voyons au sommet du Moulin Rouge aujourd'hui n'est pas celui qui a été érigé en 1889. Le 27 février 1915, un incendie a ravagé le Moulin Rouge d'origine, épargnant considérablement peu sur son passage. "Le célèbre music-hall de Montmartre, le Moulin Rouge, n'est plus qu'un tas de cendres", rapporte le International Herald Tribune Le jour suivant. «Tôt hier matin, un incendie s'est déclaré dans une pièce de la propriété – probablement en raison d'un court-circuit – et en quelques instants, il s'est propagé à l'ensemble du bâtiment et à huit heures, lorsque les pompiers ont enfin maîtrisé l'incendie, seule la façade et une partie de la scène sont restées debout. » Le spectacle doit continuer :Moulin Rouge aujourd'hui" - Photos de poludziber / Shutterstock Pendant les six prochaines années, le site restera en construction. En 1921, le Moulin Rouge rouvre au public sous une nouvelle propriété. Le cabaret reconstruit a conservé ses origines de salle de danse, accueillant des artistes célèbres comme Mistinguett (une danseuse et actrice qui était, à un moment donné, la femme de théâtre la mieux payée du monde), Maurice Chevalier et Jeanne Aubert. En 1929, la salle de bal a été transformée en un espace ressemblant davantage à une discothèque contemporaine, déplaçant le focus du Moulin Rouge du dancehall vers un lieu de musique englobant. Au cours des prochaines décennies, le cabaret accueillera des chanteurs et des artistes de haut niveau, dont Edith Piaf dans les années 40, Josephine Baker dans les années 50 et même Frank Sinatra dans les années 80. Dans les années 1960, le Moulin Rouge revisite ses racines avec Frou- Frou, un «grand spectacle» inspiré de ses revues de La Belle Époque. Ce spectacle parsemé d'étoiles a connu un tel succès que le propriétaire du cabaret de l'époque, Jacki Clérico, a décidé de garder les revues rétro – qui commencent toutes en s'amusant par la lettre «F» – en rotation. Cela a culminé avec une chaîne de 57 ans de lunettes qui, avec le moulin à vent en constante évolution, continue d'éblouir le public à ce jour.
Le genre Ixia appartient à la famille des Iridacées. Les ixias sont originaires de la province du Cap en Afrique du Sud.
Ces vivaces forment des feuilles fines aux nervures parallèles.
La hauteur de la plante fleurie varie de 0,20 à 1 m selon les espèces et variétés.
Les fleurs en forme d'étoile ont 6 tépales soudés en tube à la base et sont regroupées en épis de 5 à 12 fleurs.
Les ixias forment à la base des cormes, sortes de bulbes aplatis.
Ils sont utilisés en massifs et en fleurs coupées et se cultivent un peu comme un glaïeul. L'exposition est importante car leurs fleurs ne s'ouvrent souvent qu'en plein soleil. La floraison dure tout l'été.
Les ixias sont des plantes semi-rustiques. En zone méditerranéenne, ils peuvent être traités comme des vivaces, mais ailleurs, ils doivent être soit paillés, soit rentrés pour l'hiver.
Ce commentaire a été modifié le 24/02/2020 à 14:46
Des amis lors de leur séjour à Tahiti, ont eu la chance de voir quotidiennement de jolis oiseaux colorés tel le capucin Donacole qui venait se restaurer à la mangeoire.
Le Capucin Donacole commun aussi appelé Vini en Polynésie est une espèce d'oiseau de la famille des estrildidés. Mâle et femelle sont d’apparenceidentique. C’est une espèce grégaire qui se déplace en groupe d’une dizaine à une cinquantaine d’individus.
Originaire d’Australie et de Nouvelle-Guinée, l’espèce a été introduite aux îles du Vent et Sous-le-Vent vers la fin du 19ème. A Tahiti, l’espèce est plus localisée aux régions côtières et à l’entrée des grandes vallées. L’espèce est classée "Préoccupation mineure". Les capucins donacoles se nourrissent principalement de graines avec un goût particulier pour les graines d'orge, ce qui leur vaut leur surnom anglais de "Barley bird". Toutefois, la plupart du temps, ils se montrent moins sélectifs et se nourrissent de plantes locales telles que les paspales ou le millet à chandelle pourpre.
Le nid est fait d’herbes sèches tressées dans un buisson ou dans des herbes hautes à deux mètres du sol. Ils pondent de 4 à 6 œufs blancs qui sont incubés de 12 à 13 jours par les deux sexes. Les juvéniles prennent leur envol au bout de 21 jours.
Ce commentaire a été modifié le 23/02/2020 à 20:56
Les croyances populaires attribuent, à tort ou à raison, à certains objets la capacité d’attirer à soi des situations positives. Pour s’attirer lesbonnes grâces de Dame Fortuna, adultes et enfants se mettent en quête perpétuelle de porte-bonheur comme le trèfle à 4 feuilles.
Vérité ou tout simplement mythe ?
Trèfle à quatre feuilles : superstition ou porte-bonheur ?
Bien plus connu des Occidentaux, le trèfle à 4 feuilles est le résultat d’une anomalie génétique qui se présente très rarement et de manière totalement improbable. Les 4 feuilles obtenues sont dues à une mutation génétique, mais également au type de climat et de sol, ainsi qu’à la pollution du milieu. C’est donc un concours de circonstances improbable qui proclame la rareté du trèfle à 4 feuilles.
Tout d’abord, cette surprenante plante appartient à la famille des herbacées. C’est donc une herbe de petite taille appelée Fabacée et classée dans les légumineuses. Le nom Trifolium lui est associé pour référencer les 3 petites feuilles appelées folioles. Ensuite, le chiffre 3 est très connu des différentes cultures des sociétés du monde comme faisant rappel aux notions de perfection et de divination. Lorsque la grâce nous est accordée de découvrir un trèfleà 4 feuilles, sa rareté vient amplifier ce sentiment de privilégié ou d’élu des dieux.
Outre cela, les vertus magiques de guérison ou de poison, d’ensorcellement et de philtre d’amour ont été, à travers l’histoire et le temps, à l’origine de la renommée du trèfle à 4 feuilles. Cette plante rarissime est dans l’imaginaire collectif de ces croyants, une sorte de police d’assurance qui vient rebooster la foi en la bonne fortune. La posséder renforce également en quelque sorte l’idée d’être hors d’atteinte de situations défavorables.
Une signification particulière
Le trèfle à 4 feuilles est donc une plante à classer dans la catégorie des porte-bonheurs les plus célèbres du monde, car chaque feuille aurait une signification particulière. Pour certains, la communion des 4 feuilles garantit la chance, l’espoir, la foi et l’amour. Pour d’autres,il s’agit tout simplement d’un gage de renommée, de richesse et d’amour. En outre, ce trèfle à 4 feuilles est un signe annonciateur d’événements heureux. Ainsi, l’interprétation qu’on en fait change en fonction de ce l’on souhaite avoir.
Il est énormément considéré comme porte bonheur idéal pour les amateurs des jeux de hasard qui croient beaucoup en la chance, de même pour les réticents et les incrédules du hasard. Ce dernier est donc ce qui donne tout son sens au fait d’avoir de la chance. Raison pour laquelle l’heureux propriétaire d’un trèfle à 4 feuilles est excité à l’idée de faire l’objet d’une attention particulière de l’univers.
En résumé, le trèfle à 4 feuilles est une plante rare et les possibilités de le trouver résultent du hasard ; ce qui fait d’elle un symbole de chance.
Tous les ans la semaine avant Mardi Gras à Bazas en gironde a lieu la fête des boeufs gras, les gens viennent de très loin et de plus en plus nombreux assister à cette fête.
Le défilé des boeufs gras dans les rues de la ville existait au XIIIème siècle, il était alors organisé par la corporation de la boucherie qui faisait "courir" les boeufs dans les rues de Bazas, c'est-à-dire qu'elle présentait aux consommateurs les bête qui devaient être consommées le jour de Mardi Gras. Après la dernière guerre, la fête des boeufs gras a été remise à l'honneur et organisée pas le maire, dans le but, là encore, de promouvoir l'élevage et aussi la race bazadaise car il était un fervent défenseur.
Les jeunes boeufs étaient en général achetés dans les Landes par paires, ils étaient dressés pour les travaux de la ferme, actuellement plus aucun travail n'est effectué avec des bêtes. Ils étaient nourris à l'étable et ne sortaient jamais en liberté dans les pâturages, après les semailles, fin octobre, ils étaient installés dans la partie la plus calme de l'étable pour commencer l'engraissement qui durait près d'un an et demi. Pendant la période d'engraissement ils étaient brossés et lavés tous les jours et sortis
pour une promenade .
Les préliminaires ont lieu sur le foirail les animaux sont pesés, leurs poids peuvent atteindre entre 800 kilos et une tonne. Là se réunissent l'ensemble des participants et les musiciens, autrefois chaque boucher avait ses propres musiciens puis il n'y eut qu'un seul groupe de trois "la ripetaoulère" (fifre, tambour, grosse caisse). puis ils parcourent les rues de la ville avec de nombreuses étapes chez chaque boucher , la musique marche en tête et joue un rigaudon d'honneur à chaque hôte.
Un jury est composé de bouchers, d'éleveurs et de techniciens agricoles tous extérieurs à la ville pendant la délibération du jury la musique s'en donne à coeur joie et legroupe folklorique "louz des Bazats" régale les spectateurs de quelques danses.
Puis le cortège se dirige vers l'abattoir, la viande est vendue dans les boucheries...
Pour Mardi Gras on déguste du boeuf gras un peu cher mais ce n'est qu'une fois dans l'année et en dessert des beignets tradition oblige , ce sont des merveilles.
À l’est, le Trégor. À l’ouest, le Léon. Au nord, la mer. Au sud, les monts d’Arrée. Morlaix, àl'abri de sa baie, recèle un patrimoine architectural du XVe et XVIe siècle bien préservé.
Posé telle une tiare au-dessus de la ville historique, le viaduc ferroviaire de Morlaix rappelle combien la cité finistérienne fut un carrefour entre Armor et Argoat, là où le commerce était une marque de fabrique.
Aujourd’hui, d’embellissement d’un patrimoine architectural séculaire unique en créations artisanales et en agitations culturelles, la ville s’est réveillée. N’est-ce pas ici qu’est née À l’Aise Breizh, la petite bigoudène légèrement déjantée ? D’un caractère péninsulaire, les Morlaisiens ne baissent jamais les bras.
Serrées les unes contre les autres, comme pour défier la modernité, lesmaisons à colombages de la place Allende prennent place au creux de la ville bâtie à flanc de collines reliées par cet impressionnant viaduc. Le meilleur point de vue pour découvrir Morlaix est celui qui s’offre, pour quelques instants seulement, aux voyageurs du Paris-Rennes-Brest lorsque, avant son entrée en gare, le train franchit à petite vitesse le viaduc qui domine toute la ville.
L’église Saint-Melaine, gothique flamboyant des XVe et XVIe siècles.
Sur la place des Otages, l’hôtel de ville et le kiosque à musique.
Maisons à colombages, à pans d’ardoises, rues pavées : un voyage dans le temps.
Château du Taureau : Morlaix n’oublia jamais le pillage commis en 1522 par des corsaires anglais, qui avaient profité de l’absence de la plupart des hommes de la ville, partis pour une foire voisine. Ils étaient bien renseignés ! Pour empêcher de nouvelles incursions, un fort fut bâti en baie de Morlaix, au bord du chenal que les navires empruntaient obligatoirement : le château du Taureau se montra si dissuasif que les Anglais n’y revinrent pas ! D’ailleurs, les espions capturés étaient pendus aux remparts, ce qui donnait à réfléchir.
Port de Morlaix : À l’origine, Morlaix s’est développé au plus étroit d’un estuaire profond, ce qui permettait aux navires de remonter très loin dans les terres, autorisant de fructueux négoces avec l’étranger. Mais, avec l’avènement de l’automobile, Morlaixa recouvert sa rivière, et les quais ont été repoussés jusque dans les faubourgs. Des cartes postales anciennes montrent des voiliers à quai non loin du viaduc la ville avait alors une tout autre allure !
La Nouvelle-Orléans est l'hôte d'une des plus grandes fêtes au monde.
Comme tout autre carnaval, le Mardi Gras vient de la pratique chrétienne de festoyer et célébrer lors du 'Mardi Gras', juste avant le jeûne solennel du carême de 40 jours qui précède Pâques.
Les dates réelles varient à chaque année. Le Mardi Gras peut être célébré à la fin février ou au début mars, et la saison des carnavals débute immédiatement après le 12e jour qui suit Noel, et se poursuit jusqu'à la veille du Mercredi des Cendres alors que débute le carême.
D'autres endroits dans le monde célèbrent aussi l'avant-Carême; vous avez probablement entendu parler des célèbres carnavals de Venise, des Caraïbes, de Rio et ailleurs aussi. Mais le Mardi Gras de la Nouvelle-Orléans a un caractère unique. L'héritage franco-créole, la culture et la cuisine, le climat humide du Sud et surtout le jazz local rendent le Mardi Gras unique.
Des milliers de gens de l'Amérique du Nord et ailleurs dans le monde affluent au Mardi Gras. Voici comment célébrer avec un style N'awlins authentique:
Festoyez avec les mets du Mardi Gras
Le mardi Gras est la journée de l'année où manger des aliments frits est une vertu. On ne fait pas de régime le jour du Mardi Gras! Dégustez les meilleurs plats créoles que la Nouvelle-Orléans a à offrir. Pour ajouter une saveur locale, commandez une option du menu avec des langoustes– un mijoté de langoustes classique, une bisque de langoustes,ou des langoustes à l'étouffée, qui signifie "suffoquées", avec le crustacé local enrobé d'une sauce riche et crémeuse assaisonnée à la façon de la Louisiane, servi sur du riz.
Des mijotés d'okra créoles iconiques ou la Jambalaya sont des incontournables si vous êtes en Louisiane. Pour festoyer sur le pouce, un sandwich muffuletta est la meilleure option sur le menu: un ingrédient spécial, une salade d'olives, qui marie les charcuteries et les fromages dans un pain au sésame.Vous pouvez satisfaire votre dent sucrée avec la version locale du beignet – une sorte de beigne traditionnel.
Une gâterie sucrée spéciale du Mardi Gras est le Gâteau du Roi, souvent une brioche/pain au raisins type en anneau, enrobé des couleurs officielles du Mardi Gras: le vert, or et mauve, avec une fève ou même un bébé Jésus caché à l'intérieur. Quiconque trouve la fève, devient le prochain "roi" du Mardi Gras, ou hôte de la fête.
Allez au Bal
Les Krewes sont les clubs sociaux des résidents de la Nouvelle-Orléans et remontent au 19e siècle, établis pour organiser les célèbres parades du Carnaval et bals masqués. Les principaux Krewes suivent le même horaire de parades et routes à chaque année. Ces derniers temps, les parades sont trop élaborées pour avoir lieu dans le célèbre French Quarter. Mais elles animent encore les spectateurs enthousiastes et lancent des souvenirs dans les foules, incluant des 'doubloons' – des répliques de monnaie souvent étampées avec le logo d'un krewe – et évidemment des perles, le symbole de la décadence du Mardi Gras de la Nouvelle-Orléans.
Déguisez-Vous
Il n'y a pas de Mardi Gras sans costume. Ce n’est pas le moment d'être subtile. Les paillettes, chapeaux assortis et les masques sont à l'ordre du jour, surtout avec les couleurs traditionnelles du Mardi Gras' : le mauve, or et vert. Le Mardi Gras de la Nouvelle-Orléans n'a peut-être pas l'élégance baroque de Venise ou la sensualité vibrante des bikinis et de la samba de Rio, mais vous devez vous déguiser.
Les costumes du Mardi Gras varient de la cravate noire lors des bals privés,aux costumes de pieuvres mutantes et imitateurs d'Elvis, jokers et figures de la mythologie dans un tourbillon surréel d'excitation.
Déshabillez-Vous
Il est facile de blâmer la génération actuelle des jeunes et les émissions de télévision mettant en vedette un mauvais comportement pour la décadence des fêtards topless du Mardi Gras. Mais la nudité partielle et même le travestisme remontent à très longtemps au Carnaval de la Nouvelle-Orléans, au moins jusqu’au 19e siècle. Les femmes exhibant leur poitrine nue du haut des balcons dans le French Quarter ont longtemps attiré les foules. La tradition "Montrez-les contres des perles" fait partie de l'ambiance festive sans retenue du Mardi Gras.
Laissez-Vous Emporter Par la Musique
À tout moment de l'année, la Nouvelle-Orléans est l'une des plus grandes capitales de musique au monde, the le berceau et la patrie du jazz. Le Mardi Gras élève la musique à un tout autre niveau dans la ville, et encore plus qu'à l'habitude dans les rues, là où la musique jazz et les cuivres sont accompagnés des derniers battements et rythmes. Vous ne pourrez pas vous empêcher de danser dans les rues, lors des fêtes, dans les lobbys d'hôtels et évidemment lors de tout bal dont vous aurez la chance d'être invité à prendre part.
Louis RENAULT (1877-1944) est un inventeur français, pilote de course et chef
d'entreprise, fondateur emblématique de l'industrie automobile
française avec l'empire industriel Renault.
C'est en 1898, à l'âge de 21 ans, qu'il construit sa première
voiture la Renault type A, comportant des innovations technologiques une
transmission par cardan, une boîte à trois vitesses avec la troisième
en « prise directe » de son invention, et une marche arrière, le tout
capable d'une vitesse de 50 km/h.
Le 25 février 1899, ses deux frères Marcel et Fernand, qui gèrent la firme
de textile paternelle « Renault Fils, tissus en gros » fondent la
société Renault Frères au 10 rue du Cours à Boulogne-Billancourt en
apportant chacun la moitié d'un capital de 60 000 francs-or et 60
employés sans croire véritablement ni à l'automobile ni au génie de leur
frère. Louis n'est pas associé, simple salarié mis à l'épreuve et
bénéficiaire de son brevet. Marcel se charge de l'administratif et Louis
se consacre complètement à la conception et la construction des
voitures. À la fin de la première année, 76 voiturettes sont produites
et vendues.
En août 1899, il s'aligne avec son frère Marcel, au départ de la course
Paris-Trouville et obtient sa première victoire d'une longue série de
courses de ville à ville.
25 février 1899 : création officielle de Renault
fondée depuis le 1er octobre 1898.
C'est le jour de la création officielle, à Boulogne-Billancourt, de Renault
Frères, par les frères Renault, Fernand et Marcel. En vérité, le génie,
celui sans qui rien n’aurait été possible, c’est un troisième frère
Renault, Louis : il a transformé un vieux tricycle en une voiture à
moteur capable d’atteindre les 50 kilomètres à l’heure. On lui doit
aussi l’invention d’un changement de vitesses à prise directe, un
système révolutionnaire à l’époque, qu’il s’empresse de faire breveter.
Marcel et Fernand Renault ont apporté 30000 francs chacun. Mais Louis, qui lui
n’est que salarié, touche seulement 500 francs par mois pour gérer le
domaine technique. Quant à ses deux frères, ils s’occupent de tout
l’aspect administratif et commercial.
[table]
Affiche publicitaire pour les automobiles Renault Frères[/table]
Le succès est-il au rendez-vous ?
Pas tout de suite. Les premières voitures coûtent cher à produire et ne
sont donc accessibles qu’à de riches clients. Cependant les frères
Renault ont le sens des affaires. Ils savent faire parler d’eux. Pour
cela, ils font concourir leur automobile dans des courses :
Paris-Rambouillet, Paris-Bordeaux, Paris-Trouville. A chaque fois c’est
la Renault qui l’emporte, et au volant, Louis ou Marcel Renault.
La Première Guerre mondiale va contribuer à la renommée de l’entreprise :
les Renault vont payer leur tribut en fournissant des munitions, des
chars et des avions. Après le conflit, la gamme de voitures s’élargit,
s’étend de la petite voiture jusqu’au poids lourd. Le succès ne va pas
se démentir pendant les années 20. L’essor de la marque au losange est
continu : le losange, célèbre logo, est né en 1924, à l’avant d’une
40 CV type NM. Après la crise de 1929, comme beaucoup d’autres
entreprises, Renault va marquer le pas, et pendant la guerre, les usines
seront réquisitionnées par les Allemands. En 1945, l’entreprise est
nationalisée.
Le Mardi gras à la finlandaise implique de s’adonner aux joies du sport en plein air (sous réserve qu’il y ait de la neige) et de compenser les calories ainsi consommées par une épaisse soupe bien chaude, suivie d’une succulente pâtisserie.
De nos jours, les Finlandais fêtent Carnaval sur leurs luges ou leurs skis. De nombreuses communautés ou écoles organisent leurs événements privés des jours gras, avec des activités extérieures et des dégustations en plein air de saucisses grillées ou autres.
Quand un Finlandais vous dit “Liukasta Laskiaista”, il vous souhaite littéralement une “bonne glisse en luge”, formule consacrée en Finlande pour se souhaiter un bon Mardi gras : en effet, tout Finlandais qui se respecte ne saurait manquer de s’adonner à ce point de l’année aux joies de la descente en luge sur unebonne pente bien enneigée, façon comme une autre de célébrer la période festive correspondant ailleurs dans le monde au Carnaval.
Couronnés par le Mardi gras, les jours dits “gras” tombent environ six semaines avant Pâques. Dans la tradition chrétienne catholique et orthodoxe, ces journées de fête occupent les trois jours précédant le Mercredi des Cendres, lequel marque le début du Carême, période de 40 jours allant jusqu’à Pâques au cours de laquelle les fidèles sont supposés manger maigre.
Cependant, l’introduction de la Réforme en Finlande vit l’abandon de la tradition catholique du jeûne, même si de nombreuses coutumes liées aux jours gras perdurèrent : il existait en effet une croyance au sein du pays profond finlandais selon laquelle toute personne respectant les coutumes des jours gras était susceptible de s’assurer une certaine prospérité dans l’année à venir.
Au cours des trois jours gras finlandais, tout travail à l’aide d’instruments tranchants cessait et les corvées ménagères habituelles s’interrompaient dès l’après-midi ou étaient purement et simplement momentanément abandonnées, tandis que les femmes s’arrêtaient pour une fois complètement de filer le lin. Traditionnellement, tout le monde s’attachait à faire pendant cette période des repas à base de plats gras et extrêmement nourrissants : il était même particulièrement bien vu, dans le temps, de faire étalage de ses doigts boudinés par la graisse oubien des plis graisseux qu’on pouvait avoir autour de la bouche.
En fait, les Finlandais du temps passé croyaient que plus ils ingurgiteraient de nourritures grasses, plus leurs porcs engraisseraientdans les mois suivants et plus leurs vaches produiraient de lait.
Le bon vieux temps
Parmi les autres traditions des jours gras figurait notamment une descente en luge qui faisait figure de grand événement public. On estimait à cet égard que plus loin vous parveniez à descendre avec votreluge, plus haut le lin allait pousser dans vos champs et plus gros seraient vos rutabagas et vos navets cette année-là. Comme il est bien naturel en Finlande, une visite spéciale au sauna était prévue pour marquer ces jours de fête.
Cependant, il importait de rester silencieux au sauna, à défaut de quoi on s’exposait à se retrouver infesté par des essaims de mouches et de moustiques dès l’été venu. Par ailleurs, il existait un dicton populaire au sujet de la météo de Mardi gras qui énonçait :
“Si le soleil brille aux jours gras, l’année sera bonne.
S’il neige aux jours gras, il neigera chaque jour jusqu’à Pâques.”
Le menu traditionnel des jours gras comprenait des plats très roboratifs, par exemple du pain gras sans levain servi avec de la viandede porc, des blinis inspirés d’une recette russe fourrés à la viande ouau poisson, du boudin, de la soupe de pois au jambon, des pancakes finlandais à la confiture ainsi que de copieuses pâtisseries.
Le “laskiaispulla”, ou brioche de Mardi gras façon finlandaise, est la grande vedette de ces jours de fête. Deux camps irréductibles s’affrontent autour de cette douceur, à savoir les tenants de la briochefourrée à la pâte d’amandes et ceux qui ne jurent que par le “pulla” à la confiture de fraises. Il vous est conseillé de choisir votre camp si vous voulez participer à l’éternel débat entre les uns et les autres !
La plupart de ces plats restent populaires à notre époque, même si la vedette incontestée de Mardi gras est la spécialité absolument adorée de tous les Finlandais qu’est le “laskiaispulla”, une brioche sucrée et fourrée de pâte d’amandes ou de confiture de fraises qui se sert avec des montagnes de crème fouettée. Il s’agit là d’une douceur à laquelle personne ne résiste en Finlande, au point que nombreux sont ceux et celles qui n’hésitent pas à se resservir une deuxième voire troisième fois de cette fameuse viennoiserie. Enfin, il est d’usage de boire du café ou du chocolat chaud pour faire passer toutes ces copieuses nourritures terrestres.
Des fêtes pour les familles et les amis
De nos jours, les Finlandais observent généralement deux jours de fête sur les trois jours gras qui se célébraient autrefois : le Dimanchegras et le Mardi gras. Le dimanche est souvent une journée que les Finlandais passent en famille à faire de la luge, du patinage sur glace,du ski de fond et du ski de descente à volonté. Le mardi, les gens rejoignent en masse la colline la plus proche dès la fermeture des bureaux ou la fin de l’école, certaines écoles organisant d’ailleurs à cette occasion une journée spéciale de loisirs pour les élèves des petites classes.
Quant aux fraternités étudiantes, elles organisent fréquemment un programme d’activités toujours très exubérantes, avec des compétitions de luge, de la musique, des barbecues avec repas en plein air et boissons à volonté, le tout suivi d’une soirée de fête endiablée dans laneige. De leur côté, les grandes villes finlandaises n’hésitent pas à se joindre aux réjouissances avec leur propre carnaval d’hiver, où des parades, des concerts et toutes sortes de jeux de neige et d’activités pour les plus jeunes ont lieu dans une ambiance où chacun se sustente à la bonne franquette et en plein air.
Les étudiants profitent à fond de la période festive des jours gras : ils organisent pour l’occasion un turbulent programme de compétitions de luge, avec également de la musique, des barbecues avec boissons à volonté et une fête endiablée dans la neige jusque tard dans la soirée.
L’évènement “Laskiaisrieha” qui se tient sur la butte du Tähtitorninmäki à Helsinki est l’une des plus grosses manifestations festives estudiantines de l’année en Finlande.
Les jours gras à la finlandaise sont une fête adaptée aux personnes de tous âges et de toute condition sociale. Si vous deviez vous trouver de passage en Finlande à ce moment de l’année, je vous souhaite donc une bonne glisse de Mardi gras, de même qu’une neige parfaite et un ciel bleu azur ! Et bien entendu, ne manquez sous aucun prétexte de faire honneur à la soupe aux pois et à la fameuse brioche des jours de fête !
Chance et Prospérité ...
A l’occasion de la première journée de Losar, la fête du Nouvel An
Tibétain, nous rendons visite à ces pèlerins bouddhistes au monastère de
Ganden à Lhassa, au Tibet. Losar dure quize jours mais la plupart des
évènements sont organisés au cours des trois premiers. Durant ces trois
jours, les tibétains souhaitent une année prospère à leurs proches, vont
prier dans les temples et dans les monastères, échangent des présents,
brûlent de l’encens, chantent, organisent des combats de lutte et des
courses de chevaux et bien plus encore. Les célébrations du nouvel an
prennent fin avec Chotrul Duchen, le festival des Lampes à Beurre
(lampes fabriquées avec du beurre de yak).
Les pèlerins de l’image d’aujourd’hui relâchent les drapeaux de prières,
également appelés « chevaux du vent » ou lungats, un rituel observé à la
fin de Losar mais également le reste de l’année. Alors qu’ils lâchent
leurs drapeaux de prières dans les airs, les pèlerins demandent au dieu
de la montagne de « faire grandir leur chance comme le galop d’un cheval
et de les rendre plus prospères comme le lait qui bout ».
Moulin Rouge: Le Cabaret le plus célèbre de Paris ...
Enduit de peinture couleur bonbon et surmonté d'un moulin à vent, le Moulin
Rouge est l'une des icônes les plus reconnaissables de Paris. Le célèbre
cabaret est un symbole de plaisir et de fantaisie depuis La Belle
Époque, quand il est apparu pour la première fois au cœur de la ville de
l'amour.
Compte tenu de sa réputation emblématique, vous savez probablement une chose ou deux sur le Moulin Rouge. Pourtant, une partie de son histoire peut vous surprendre, du but
nostalgique de ses propulseurs au feu qui a presque fermé le rideau sur
ce monument légendaire. Alors, asseyez-vous et profitez du spectacle
pendant que nous mettons en lumière l'histoire fascinante du cabaret.
Début spectaculaire :
Le Moulin Rouge a fait ses débuts le 6 octobre 1889. Co-fondé par l'entrepreneur
catalan Joseph Oller et le showman français Charles Zidler, le cabaret a
été construit au pied de la colline de Montmartre, quartier artistique
parisien. Au milieu du XIXe siècle, Montmartre – autrefois un village à
la périphérie de la ville – était devenu un creuset. Ici, les membres de
toutes les classes sociales parisiennes se sont mélangés, ouvrant la
voie à la popularité folle du cabaret.
Dans ses années de formation, le Moulin Rouge s’est fait un nom en tant que premier lieu de divertissement de Paris.
Chaque soir, les invités affluent dans le club, tentés par une offrande
de champagne et un spectacle. Le cabaret est rapidement devenu connu
pour les routines animées de ses danseurs – à savoir, le Can-can, une
danse de haute énergie qui appelait une chorale de danseurs effectuant
des coups de pied célèbres révélateurs. Bien que probablement inventée
plusieurs décennies auparavant, cette chorégraphie scandaleuse
continuerait à définir le Moulin Rouge, en grande partie en raison de la couleur fin de siècle affiches de Toulouse-Lautrec.
En plus de son divertissement séduisant, les visiteurs du Moulin Rouge ont apprécié son décor raffiné. À l'intérieur, ils étaient séduits par
des murs en miroir qui reflétaient à l'infini des lustres étincelants et
les jupes torsadées de danseurs fougueux. À l'extérieur, ils ont été
accueillis par des constructions fantaisistes, notamment un colossal
plâtre d'éléphant transformé en repaire d'opium dans le jardin et, bien
sûr, Moulin Rougeou "moulin à vent rouge".
Le moulin à vent emblématique :
Pourquoi y a-t-il un moulin à vent sur le Moulin Rouge ? Bien que la raison exacte ne soit pas claire, les historiens pensent
qu'Oller et Zidler ont couronné le cabaret avec un moulin à vent en
hommage à Montmartre. Au XVIIIème siècle, plusieurs moulins à vent
habitaient le village. En 1809, deux de ces structures – le Blute-fin
(également connu sous le Moulin de la Galette) et le Radet, qui
servaient respectivement à moudre la farine et à presser les raisins
locaux, ont été achetés par la famille Debray. Des années plus tard, ils
ont été convertis en guinguettes, ou des débits de boissons. Dans cette
optique, il est probable qu'Oller et Zidler avaient pour objectif de
maintenir la position de Montmartre moulin-basé guinguette tradition
vivante.
Malheureusement, le
moulin à vent que nous voyons au sommet du Moulin Rouge aujourd'hui n'est pas celui qui a été érigé en 1889. Le 27 février 1915, un incendie a ravagé le Moulin Rouge d'origine, épargnant considérablement peu sur son passage. "Le célèbre music-hall de Montmartre, le Moulin Rouge, n'est plus qu'un tas de cendres", rapporte le International Herald
Tribune Le jour suivant. «Tôt hier matin, un incendie s'est déclaré dans
une pièce de la propriété – probablement en raison d'un court-circuit –
et en quelques instants, il s'est propagé à l'ensemble du bâtiment et à
huit heures, lorsque les pompiers ont enfin maîtrisé l'incendie, seule
la façade et une partie de la scène sont restées debout. »
Le spectacle doit continuer :
Pendant les six prochaines années, le site restera en construction. En 1921, le Moulin Rouge rouvre au public sous une nouvelle propriété. Le cabaret reconstruit a
conservé ses origines de salle de danse, accueillant des artistes
célèbres comme Mistinguett (une danseuse et actrice qui était, à un
moment donné, la femme de théâtre la mieux payée du monde), Maurice
Chevalier et Jeanne Aubert. En 1929, la salle de bal a été transformée
en un espace ressemblant davantage à une discothèque contemporaine,
déplaçant le focus du Moulin Rouge du dancehall vers un lieu de musique englobant. Au cours des prochaines
décennies, le cabaret accueillera des chanteurs et des artistes de haut
niveau, dont Edith Piaf dans les années 40, Josephine Baker dans les
années 50 et même Frank Sinatra dans les années 80.
Dans les années 1960, le Moulin Rouge revisite ses racines avec Frou- Frou, un «grand spectacle» inspiré de
ses revues de La Belle Époque. Ce spectacle parsemé d'étoiles a connu un
tel succès que le propriétaire du cabaret de l'époque, Jacki Clérico, a
décidé de garder les revues rétro – qui commencent toutes en s'amusant
par la lettre «F» – en rotation. Cela a culminé avec une chaîne de 57
ans de lunettes qui, avec le moulin à vent en constante évolution,
continue d'éblouir le public à ce jour.
Le genre Ixia appartient à la famille des Iridacées. Les ixias sont originaires de la province du Cap en Afrique du Sud.
Ces vivaces forment des feuilles fines aux nervures parallèles.
La hauteur de la plante fleurie varie de 0,20 à 1 m selon les espèces et variétés.
Les fleurs en forme d'étoile ont 6 tépales soudés en tube à la base et sont regroupées en épis de 5 à 12 fleurs.
Les ixias forment à la base des cormes, sortes de bulbes aplatis.
Ils sont utilisés en massifs et en fleurs coupées et se cultivent un peu comme un glaïeul. L'exposition est importante car leurs fleurs ne s'ouvrent souvent qu'en plein soleil. La floraison dure tout l'été.
Les ixias sont des plantes semi-rustiques. En zone méditerranéenne, ils peuvent être traités comme des vivaces, mais ailleurs, ils doivent être soit paillés, soit rentrés pour l'hiver.
Des amis lors de leur séjour à Tahiti, ont eu la chance de voir quotidiennement de jolis oiseaux colorés tel le capucin Donacole qui venait se restaurer à la mangeoire.
Le Capucin Donacole commun aussi appelé Vini en Polynésie est une espèce d'oiseau de la famille des estrildidés. Mâle et femelle sont d’apparenceidentique. C’est une espèce grégaire qui se déplace en groupe d’une dizaine à une cinquantaine d’individus.
Originaire d’Australie et de Nouvelle-Guinée, l’espèce a été introduite aux îles du Vent et Sous-le-Vent vers la fin du 19ème. A Tahiti, l’espèce est plus localisée aux régions côtières et à l’entrée des grandes vallées. L’espèce est classée "Préoccupation mineure".
Les capucins donacoles se nourrissent principalement de graines avec un goût particulier pour les graines d'orge, ce qui leur vaut leur surnom anglais de "Barley bird". Toutefois, la plupart du temps, ils se montrent moins sélectifs et se nourrissent de plantes locales telles que les paspales ou le millet à chandelle pourpre.
Le nid est fait d’herbes sèches tressées dans un buisson ou dans des herbes hautes à deux mètres du sol. Ils pondent de 4 à 6 œufs blancs qui sont incubés de 12 à 13 jours par les deux sexes. Les juvéniles prennent leur envol au bout de 21 jours.