Installée au 36 rue Laffitte depuis sa création en 1852, la Maison Fouquet est une histoire de famille, de tradition et de savoir-faire artisanal, maisaussi une halte incontournable pour les amateurs de douceurs sucrées. Petit aperçu de ce qui vous attend dans cette ancienne échoppe devenue le temple de la gourmandise parisienne ! Une petite boutique dédiée aux plaisirs sucrésSi l’enseigne ouverte par Louis Fouquet en 1852 inaugure son histoire en fabriquant des confitures, c’est lorsqu’elle étend son savoir-faire aux confiseries, au tournant du XXe siècle, qu’elle commence vraiment à se faire un nom. C’est également à cette époque que la famille Chambeau-Minard prend les rênes de la boutique. Parmi les clients les plus assidus de l’époque, on trouve le jeune Claude Monet qui, en tant qu’habitué du quartier de l’Opéra et ancien résident de la rue, passe régulièrement les portes de la maison pour satisfaire ses envies sucrées. L’on dit qu’il était particulièrement friand des berlingots, dragées et fondants au sucre de la maison. Un haut-lieu de la gourmandise parisienne. Une centaine d’années et cinq générations plus tard, la famille Chambeau-Minard est toujours aux commandes. La maison s’est bien développée et propose aujourd’hui des confiseries, des chocolats et de l’épicerie fine dans ses deux adresses parisiennes. La première se trouve toujours au 36 rue Laffitte, la seconde a pris ses quartiers rue François 1er, au cœur du triangle d’or, en 1928.
Le confiseur de Monet poursuit les mêmes objectifs qu’au premier jour:proposer des produits de qualité, confectionnés avec soin dans le laboratoire attenant à la boutique de la rue Laffitte,en suivant les recettes traditionnelles et artisanales de leurs aïeux.La sélection desmatières premières et le souci de l’accueil font également l’objet de la plus grande attention. Des pâtes de fruits confectionnées à la main avec de la pulpe de fruits naturelle, des bonbons acidulés aux saveurs déclinables à l’infini, des fruits secs enrobés de chocolat, des caramels cuits à la bassine comme il y a 150 ans, la diversité des produits proposés par la maison Fouquetest impressionnante. Les prix sont certes élevés, mais la qualité des produits est au rendez-vous. On comptera 26 euros pour un ballotin de caramels mous ou de pâtes de fruits, 45 euros pour une boite de Salvators, l’une des spécialités de la maison et 6 euros pour un pot de confiture artisanale. Et même si l’on décide de ne rien acheter, une petite halte dans cette maison dédiée à la « haute gourmandise » fera toujours du bien à deux de nos sens : la vue et l’odorat !
CommentFabriquer Une Bibliothèque Pêle-Mêle... Par Valérie Fiastre & Monsieur Benoit Du Magazine Maison créative...
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Fournitures : Planches de contreplaqué de bois (15 mm d’épaisseur pour le cadre et 10 mm pour les boîtes) de quoi réaliser 1 cadre de 75 x 150 cm...5 Rectangles de 20 x 50 cm et 5 carrés de 20 x 20 cm, clous sans tête et avec tête, colle « Pratique & Facile » Sader (BHV et magasins de bricolage). Réalisation : Fabriquez le cadre, les rectangles et les carrés. Afin qu’ils soient bien solides, mettez de la colle sur les planches avant de les assembler avec les clous sans tête. Fixez ensuite les caissons sur le cadre et entre eux avec des clous à tête, toujours de la planche vers l’arête du cube ou du rectangle. Pas à pas: Découvrez la réalisation de cette bibliothèque en vidéo
Jeanne Moreau et son grand ami Jean-Claude Brialy reviennent au festival de Cannes 1962 Les actrices Catherine Deneuve et Jeanne Moreau, après avoir félicité Simone Signoret VANESSA PARADIS & JEANNE MOREAU Le Tourbillon de la Vie (Cannes 1995) Avec Gérard Depardieu dans Les Valseuses de Bertrand Blier (1973) Jeanne Moreau et Philippe Lemaire en 1956 Jeanne Moreau, ici en 1963, avec Jean-Paul Belmondo. Jeanne Moreau et Orson Welles resteront très amis après le tournage du film Le Procès
1932 Naissance de Peter O'Toole Peter Seamus O'Toole est un comédien et producteur irlandais, né le 2 août 1932 dans le Connemara et mort le 14 décembre 2013 à Londres. Il est considéré comme un « monstre sacré » du théâtre et du cinéma britannique. En 1954-55, il joue une soixantaine de pièces de théâtre, dont les grands classiques de la comédie anglaise : Le Roi Lear, Othello, Hamlet, Macbeth, Roméo et Juliette, Jules César de William Shakespeare, Volpone de Ben Jonson, Major Barbara de George Bernard Shaw, La Paix du dimanche de John Osborne, etc. En 1956, il joue dans des comédies musicales à Londres : Oh, My Papa... En 1958, à 26 ans, il joue aux côtés de la comédienne Siân Phillips. En 1959, à 27 ans, il obtient son premier grand triomphe avec la pièce The Long and the Short and the Tall. Il est apparu dans plus de quatre-vingts rôles de répertoire et il est sacré meilleur acteur de la scène anglaise par un Evening Standard Award, par une critique enthousiaste. Il joue pour la première fois pour le cinéma avec trois rôles secondaires et fonde la société de production Keep Films pour autoproduire certaines de ses prestations. En 1962, à 30 ans, c'est la consécration de sa vie. Sam Spiegel et David Lean cherchent désespérément un acteur pour incarner l'héroïque et charismatique colonel et écrivain britannique Thomas Edward Lawrence (Lawrence d'Arabie). Après le refus de Marlon Brando, il est choisi pour le rôle dans Lawrence d'Arabie, incarnation cinématographique qui lui vaut d'entrer dans la légende du cinéma mondial avec son partenaire Omar Sharif. Le tournage dure deux ans 1936 Décès de Louis Blériot, constructeur d'avions et pilote français Louis Charles Joseph Blériot est né le 1er juillet 1872 à Cambrai1 et décédé à Paris.
Louis Blériot est un constructeur de lanternes d'automobiles, d'avions et de motocyclettes et pilote français. Il est titulaire du premier brevet de pilote, délivré en France en 1910. Il a fabriqué de nombreux modèles d'avions. Il est le premier à traverser la Manche en avion. Il est décédé d'une crise cardiaque. 1940 le Général de Gaulle condamné à mort Le 19 juin, Weygand, supérieur hiérarchique de De Gaulle, lui ordonne de revenir de Londres, ignorant l'invitation à poursuivre le combat que ce dernier lui adresse. Peu après, de Gaulle est rétrogradé au rang de colonel par son ministre qui convoque successivement deux tribunaux militaires, le premier n'ayant prononcé qu'une peine symbolique. Le second condamne à mort le chef de la France libre, le 2 août 1940 Le tribunal militaire de Clermond-Ferrand condamne le Général de Gaulle à la peine de mort par contumace, tout en le dégradant au rang de colonel, mettant à la retraite, l'ayant déchu de sa nationalité française et lui ayant confisqué tous ses biens. 1992 Décès de Michel Berger
Michel Berger ou Michel-Jean Hamburger de son vrai nom, né le 28 novembre 1947 à Neuilly-sur-Seine, France est un auteur-compositeur-interprète, directeur artistique et arrangeur musical français.
Il se fait connaître en tant que chanteur dès l'époque de Salut les copains dans les années 60. Au début des années 70, chez Warner, il produit les premiers albums de Véronique Sanson et, plus tard, en 1989, un autre titre, Allah. En 1973, il produit également un album pour Françoise Hardy qui relance la carrière de celle-ci avec, notamment Message personnel. Toujours pour Françoise Hardy, il produit ensuite un 45 tours, Je suis moi. Il commence à écrire pour France Gall en 1974 avant de l'épouser le 22 juin 1976 et il produit ensuite tous ses albums à partir de 1975. Il produit aussi l'album Rock 'n' Roll Attitude pour Johnny Hallyday (1985).
La rencontre de Michel Berger et de Luc Plamondon créera une collaboration magique, notamment avec Starmania en 1978.
Décès de Graham Bell, c'est en 1922.
3 mars 1847 à Edimbourg (Écosse) – 2 août 1922 à Baddeck (Canada) Fils d'un éducateur de sourds-muets, Graham Bell inventa le téléphone en cherchant un moyen de faire entendre les sourds. Il est à l'origine de nombreuses autres inventions et figure parmi les grands inventeurs du XIXe siècle comme son compatriote Thomas Edison Bonaparte Premier Consul à vie, c'est en 1802. Le 2 août 1802, la Constitution de l'An X désigne Napoléon Bonaparte comme Premier Consul à vie. C'est une étape vers l'Empire. 1834 Naissance de Frédéric Auguste Bartholdi, sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi est un célèbre sculpteur alsacien, auteur notamment de la célèbre statue de la Liberté éclairant le monde, offerte par la France aux États-Unis d'Amérique et située à l'entrée du port de New York, ainsi que du Lion de Belfort, construit pour célébrer la résistance héroïque de la ville lors du siège de 1870-71. Il est décédé le 4 octobre 1904. 1921 Décès d'Enrico Caruso, 48 ans Enrico Caruso, né le 25 février 1873, fut le plus célèbre ténor de son temps ; il chantait en français, espagnol, anglais, italien et latin ( Célestin Hennion ) Création de la police judiciaire parisienne, c'est en 1913.
Le 2 août 1913 est créée la direction régionale de la police judiciaire de Paris, plus communément appelée PJ. Son siège est fixé sur l'île de la Cité, au 36, quai des Orfèvres, un lieu devenu mythique par la grâce des cinéastes et des romanciers, tel Georges Simenon.
Les « Brigades du Tigre »
Instituée par un arrêté du préfet de police de Paris Célestin Hennion, la PJ est le point d'orgue de la vaste réorganisation des services de police entamée par le même personnage six ans plus tôt, en qualité de directeur de la sûreté générale du ministre de l'Intérieur Georges Clemenceau.
Il s'agissait de lutter contre le crime et la délinquance, qui sévissaient à grande échelle, tant dans les faubourgs que dans les campagnes.
Les citadins et les bourgeois de cette « Belle Époque » s'émouvaient de la violence des bandes organisées, tels les « Apaches » mis en scène par Jacques Becker dans son chef d'œuvre Casque d'Or. Les gens des campagnes, quant à eux, enduraient en silence les méfaits des « travailleurs de la nuit » ou des « chauffeurs », qui agressaient les personnes âgées et isolées, les torturaient et leur brûlaient les pieds afin de leur faire avouer la cache de leurs économies.
La gendarmerie et la police locales étaient impuissantes et trop mal équipées pour faire face à ces bandes. Sur le conseil de Célectin Hennion, Georges Clemenceau institue le 4 mars 1907 un contrôle général des services de recherches judiciaires sous le commandement du commissaire Jules Sébille, puis, le 30 décembre 1907, douze brigades régionales de police mobile chargées de combattre le crime organisé sur tout le territoire.
Constituées de commissaires et d'inspecteurs, équipées de voitures puissantes du dernier cri, en un temps où l'on ne stipendiait pas les services publics, ces brigades vont obtenir en une année des résultats probants avec l'arrestation de près de trois mille personnes dont 65 meurtriers.
Clemenceau y gagne le surnom de « Tigre » et ses brigades deviennent bien sûr les « Brigades du Tigre
RESPIRER LA TRANQUILLITE DANS CET ILOTDE VERDURE. Le jardin du Petit Bordeaux dans la Sarthe.
Au sud de la Sarthe, le jardin d’atmosphère du Petit Bordeaux est un hymneà la nature doté d’une partition riche et subtile que son compositeur, Michel Berrou, peaufi ne jour après jour depuis 25 ans.
Au bout d’un chemin ombragé, derrière une petite barrière en bois, une maisonnette se dessine dans la verdure, toute mignonne avec son toit pentu et ses façades embellies par les dernières roses de l’automne ; c’est le pavillon d’accueil des visiteurs. À côté, l’habitation a conservé le caractère des longères de ce coin de la Sarthe, égayée d’ocre et de bleu - la façade aux larges joints couleur d’ocre est typique de ce terroir de la Sarthe. La maison jouxte une confortable terrasse bordée de plates-bandes encore très denses à l’approche de l’hiver.
Quand j’ai trouvé cette fermette, elle donnait sur des champs. Rien pour attirer l’oeil mais l’endroit m’a séduit.
Les colonnes blanches des bouleaux (Betula utilis ‘Jacquemontii’) ceinturées de charmilles qui serpentent : du grand art !
Les Hydrangea paniculata fanent sur place en passant par différents tons roses ou or selon les variétés (ici ‘Mid Late Summer’).
L’endroit paraît presque familier avec sa grande pelouse déroulée en tapis fin et soyeux devant la maison, ses théâtres de verdure dont les rideaux à fleurs du printemps se changent en de lourdes tentures, rouges de cornus et d’érables jusqu’à l’automne. Les chemins qui se faufilent dans un labyrinthe savamment tracé pour égarer le regard révèlent l’autre face du jardin, plus grandiose auprès de l’étang et sa rive habitée d’une gloriette. Plus loin, le regard se promène dans des bosquets enlacés de charmilles dont lesreplis imprévisibles enserrent des arbres aux écorces magnifiques – bouleaux, prunus, érables peau de serpent. Les charmilles, ici saupoudrées d’épines de cyprès chauve (en fond), sont les dernièresà roussir ; leurs feuilles marcescentes ne disparaissent qu’à la fin de l’hiver.
Les rameaux rouges du Cornus alba sibirica brillent en hiver sous l’effet du gel. Tailler en mars pour favoriser les nouvelles pousses.
Les érables du Japon sont nombreux au jardin dont ils apprécient l’humus et la fraîcheur. Ici Acer palmatum ‘Shaina’, très rouge à l’automne.
Le Sedum ‘Herbstfreude’ sous un Acer griseum, un érable de croissance lente à écorce rouge et feuilles glauques. Des chemins confortables .
L’ accueil du public oblige à prévoir des allées larges (1,50 m au moins), stables, sans creux ni bosses, où le minéral semble la solution la plus pérenne. Le mélange des pavés anciens et de l’ardoise taillée en échalas irréguliers constitue un revêtement efficace en harmonie avec l'ambiance naturelle. L’assemblage sur une bonne couche de sable permet des dessins variés. Ici : les rangées transversales en pavés cassent la perspective.
Sur ce chemin, les barrettes d'ardoise moins larges que le passage sont posées comme un tapis central.
Les lignes élancées des cyprès (Cupressus sempervirens‘Totem’) et des poteries magnifient la façade, avec d’autres persistants taillés en nuages ou en boules (Choisya ‘Sundance’ à l’avant.) L’histoire du jardin se raconte et s’écrit jour après jour avec les essences qui se sont trouvées pour s’aider à grandir mutuellement. Michel a planté beaucoup d'arbres qui isolent le jardin des vents d’est et de nord-est et qui forment des ombrages protecteurs pour les autres étages. En été, aucune n’est au soleil 12 heures par jour. Dans ce jardin, Michel a de la chance d’avoir de l’eau puisque la nappe phréatique affleure à certains endroits, et il la retient par les paillages et les ombrages. Même les pelouses restent vertes. Le secret : pas plus de 4 heures de soleil par jour, une tonte rase quotidienne pour ramener la rosée au plus près des racines, et en guise de fortifiant, de la cendre de bois étalée plutôt au printemps.
Une taille assidue. De mai à octobre, Michel reprend tous les 12 jours la taille des charmes afin de maintenir un arrondi parfait sur 850 m de haies. En dépit d’une telle longueur, il préfère utiliser la cisaille à main pour travailler en silence et de façon plus précise. Ainsi, rajeunies en permanence, les haies de 25 ans sont toujours aussi belles !
Nées au milieu du XIXème siècle avec le développement du train et l’essor du tourisme, les affiches colorées vantaient à l’époque notre riche patrimoine régional : villes thermales, stations balnéaires, châteaux, stations de montagne… Petite balade aux 4 coins du pays.
F. Hugo d'Alési (1849-1906), Bordeaux, 1896 / Géache, Arcachon, bains de mer, 1896.
Le travail de grands illustrateurs Des centaines d’affiches sont commandées dès XIXème siècle par la Compagniedu Chemin de fer Paris-Lyon-Marseille (la plus importante des compagnies ferroviaires avant la création de la SNCF en 1938) et les villes ou régions mises en avant. Ces derniers font appel aux plus grands noms de l’affiche publicitaire (Jules Chéret, Alfonse Mucha…) et à des spécialistes de l’illustration de tourisme (Max Ponty, Georges Dorival…).
Louis Tauzin (1842-1915), Paris-Plage, Le Touquet, 1900 / Pierre-Félix Masseau, dit Fix-Masseau (1869-1937), le Mont-Saint-Michel, 1937.
H. Toussaint, Nancy, 1900 / Ernest Schmitt, Strasbourg, La cathédrale
Julien Lacaze (1886-1971), Cauterets, la reine thermale des Pyrénées, 1926 / Font-Romeu, hiver comme été : la santé, 1937.
Roger Soubie (1898-1894), PLM Dijon, capitale de la Bourgogne, 1922 / Chauffour, PLM Vichy, 1930.
SEM (1863-1934), PLM Cannes, la ville des sports élégants, 1927 / Roger Broders (1883-1953), PLM Marseille, Porte de l'Afrique du Nord, 1930.
F. Hugo d'Alési (1849-1906), PLM L'hiver à Nice / Alfons Mucha (1860-1939), PLM Monaco, Monte-Carlo, 1897
L’histoire du tourisme en quelques extraits tirés de l’ouvrage Comme mentionné dans l’ouvrage : « Les affiches d’avant 1936 content une sorte de « préhistoire » du tourisme, dont elles sont les précieuses archives. Une « préhistoire » en ce qu’il s’agit de la période qui a précédé et préparé le début de la démocratisation du voyage d’agrément (…). « Enfin, le tourisme populaire ne commence à se profiler réellementqu’à la fin des années 1940 et surtout au début des années 1950, avec notamment les premiers « trains supplémentaires » de la SNCF ; elle-mêmecréée en 1938, et la démocratisation de l’automobile…« En 1947, il se vend deux millions de billets de train à l’heure des vacances. Il s’en vendra 3 millions l’année suivante. Plus de quatre millions en 1949. Et les cinq millions seront dépassés en 1951, scellant pour de bon la fin de notre « préhistoire »…
En lisière de la forêt de Fontainebleau, Barbizon était un hameau à la vie simple et tranquille, jusqu’à l’arrivée, au début des années 1820, d’artistes peintres venus pour « surprendre la nature chez elle ». Il est aujourd'hui l'un des plus beaux villages de Seine-et-Marne en Ile-de-France.
La petite chapelle de Barbizon arbore un clocher-beffroi tout de bois. C’est l’œuvre de Charles-Louis Millet, fils du peintre. Les origines Des précurseurs, ayant pour noms Adam-François van der Meulen ou Jean-Baptiste Oudry, étaient attirés pour composer leurs scènes de chasse royale par le massif forestier de Fontainebleau, 25 000 hectares à l'écosystème original et proche de la capitale. L'harmonie est parfaite entre l'architecture de la bâtisse et les couleurs des fleurs et de la végétation. L'influence des peintres paysagistes anglais tels Turner ou Constable font s'enthousiasmer de jeunes peintres, Camille Corot, Théodore Rousseau et Narcisse Diaz de la Pena qui quittent, dès le début des années 1820, leurs ateliers parisiens pour rejoindre le modeste village de Barbizon. La Bohème, le restaurant culte du village. Peindre « sur le motif » face au paysage forestier, voilà leur unique but, leur seule obsession artistique, leur dévotion créatrice. Bientôt, cette liberté d’expression, qu’ils traquent jusque dans les sous-bois, les ravins, les chaos de rochers et autres platières tapissées de bruyère, va être encore facilitée par l’invention du tube de couleur. Un pépinière de futurs génies L’estancot du village devient vite un quartier général, tout comme l’auberge Ravoux à Auvers-sur-Oise ou la pension Gloanec à Pont-Aven, pépinière de futurs génies de l’histoire de l’art du XIXe et du début du XXe siècle. La réputation de Barbizon se répand comme une traînée de poudre dans les milieux artistiques. L'amité entre les deux grands peintres a été retranscrite dans ce médaillon en bronze qui se situe à l'entrée de la forêt. Des noms connus, Théodore Rousseau et Jean-François Millet, rejoignent le groupe. Ils seront les pierres angulaires de ce qu’on appellera bientôt,en 1880 en Angleterre et en 1905 en France, l’école de Barbizon. Les bâtiments, tous plus beaux les uns que les autres. Ici, le lierre épouse parfaitement la bâtisse en pierre. Les impressionnistes, comme Claude Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley, de même que Félix Ziem, Paul Cézanne, Adrien Rousseau ou Georges Seurat réalisèrent de belles toiles, fascinés à leur tour par la forêt bellifontaine. La forêt peinte et photographiée. Moins connues sont les œuvres photographiques réalisées à cette même période. Charles Marville, qui deviendra le premier « photographe de la Ville de Paris » avant les grands travaux du baron Haussmann, s’aventure en forêt le 28 août 1848. Gustave Le Gray, le futur chef de file de la Mission héliographique (recensement des monuments du territoire national), lui emboîte le pas. La forêt de Fontainebleau est ainsi probablement l’un des premiers espacesnaturels photographiés au monde. De la centaine de peintres ayant posé leurs chevalets à Barbizon jusqu’à la fin du mouvement en 1870, l’histoire n’en a retenu qu’une poignée que Barbizon a immortalisée sur les façades des maisons briardes rurales traditionnelles, qui se coudoient le long de la Grande-Rue. Dans la forêt de Fontainebleau, les peintres de Barbizon affluent pour capturer la beauté de ces lieux. Elle constitue l’artère principale de votre visite. Aux ateliers de l’époque ont succédé aujourd’hui les galeries d’art. Pour plus d’authenticité, il faut pousser les portes de l’atelier qu’occupait Jean-François Millet(1814-1875). Sa période Barbizon lui inspira de grands tableaux comme Scieurs de bois dans une forêt (musée d’Orsay), La Fileuse (Musée d’Orsay), Les Botteleurs de foin (musée du Louvre) et, bien sûr, L’Angelus (musée d’Orsay). La façade de cette maison-souvenir est restée la même que lorsqu’il la quitta définitivement en 1875. Voyez également dans la même rue, les maisons-ateliers de Díaz de la Peña (numéro 28), à deux pas de l’hôtellerie du Bas-Bréau, de Charles-François Daubigny au numéro 21 (où il était voisin de l’auteur de L’Île au trésor). Pour se remémorer l’histoire du village et de l’école de Barbizon, faites une halte prolongée à l’auberge Ganne, devenue depuis 1995 le Musée départemental des peintres de Barbizon.
Clermont-Ferrand : la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption
Depuis les toits de la cathédrale, on peut voir au loin, le puy de Dôme. La cathédrale gothique, dont l’architecture s’inspire des sanctuaires majeurs de l’Île-de-France, cache un intérieur riche :maître-autel en cuivre doré, fresques des chapelles de l’abside, horloge à jacquemarts et surtout, un ensemble de vitraux (du XIIe au XXe siècle) aux tons rouges et bleus, sans oublier les deux rosaces inondant de lumière rouge ou violine le transept. Hissez-vous d’une cinquantaine de mètres au-dessus de la ville en escaladant les marches de la tour de la Bayette, panorama imprenable garanti !
Vue panoramique sur la ville depuis la colline de Montjuzet, avec au premier plan, la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption, érigée au XIIIe siècle, tel un gros bijou noir avec ses murs de lave. Pas moins de trois équipes architecturales ont veillé sur la construction de la cathédrale, depuis le XIIIe siècle, la dernière en date étant menée par Viollet-le-Duc au XIXe siècle. L’édifice n’a peut- être pas encore fini de dévoiler tous ses secrets...
La cathédrale aux mystères Miraculeux. Voilà qu’au printemps dernier Notre-Dame-de-l’Assomption, la sombre cathédrale qu’on croyait connaître sur le bout des doigts, a révélé un secret insoupçonné : une baie intérieure dissimulée sous l’enduit du transept nord, à un mètre soixante-quinze du sol... L’ouverture en plein cintre, qui donne sur une ancienne chapelle, est munie d’une forte grille forgée, et encadrée d’une voussure délicatement sculptée de rinceaux de figuier et dorée à la feuille. « Les spécialistes », s’enthousiasme Jérôme Auger, conservateur de l’édifice, « pensent qu’elle aurait pu servir à exposer le trésor. » Si cela se confirme − et après une restauration soignée − celui-ci pourrait y reprendre place...
EVREUX UN PATRIMOINE NORMAND RICHE A DECOUVRIR SANS RETENUE.
À 1 heure de Paris, entre Deauville et Giverny, Evreux reste méconnue. Pourtant, cette cité bimillénaire recèle un patrimoine exceptionnel : Beffroi unique en Normandie, Musée d'Art, Histoire et Archéologie, ... Mais aussi de bonnes tables et de belles balades. Laissez-vous séduire par la ville euroise !
S'émerveiller devant la Cathédrale Notre-Dame et son grand orgue Majestueuse, à Evreux, on ne voit qu'elle ! La Cathédrale Notre-Dame (monument classé appartenant à l'État), consacrée à la Vierge par l'Archevêque de Canterbury depuis 1076, abrite tous les grands styles architecturaux, de l'époque romane à la renaissance. Fortement endommagée en 1940, la cathédrale vit l'achèvement de sa restauration en 1973. Ses magnifiques verrières sont considérées comme un chef d'œuvre de l'art du vitrail français du 13e au 16e siècle. La plus célèbre d'entre elles, se situe dans le 4e vitrail du chœur côté Nord. Elle représente la Vierge à l'Enfant, drapée dans un manteau jaune. C'est au 14e siècle qu'un maître-verrier ébroïcien conçut ce vitrail, en utilisant le jaune à base de sel d'argent. Ce coloris, très coûteux, fut rapidement utilisé ailleurs en France, mais celui de la Cathédrale d'Evreux est renommé pour sa qualité.
Le saviez-vous ? Depuis 2007, la Cathédrale d'Evreux accueille un grand orgue contemporain, construit par Pascal Quoirin. Son buffet futuriste a été réalisé par Bruno Decaris. Ce grand instrument dispose de 53 jeux, 4 claviers de 56 notes et d'un pédalier de 32 marches. Il est mis à l'honneur chaque année à l'occasion du Festival Orgue et Musique Sacrée.
Découvrir le musée d'Art, d'Histoire et d'Archéologie d'Evreux. Sur le flanc sud de la cathédrale, à l'intérieur de l'enceinte gallo-romaine, le palais épiscopal d'Evreux existe depuis le Moyen Age. Situé près de la cathédrale, et prenant appui sur la muraille d'enceinte de la ville, l'ancien palais épiscopal fut construit en 1499 sur commande de l'évêque d'Evreux Raoul du Fou. Inscrit au titre des Monuments historiques dès 1907, il apparaît aujourd'hui comme l'un des derniers temoins du style gothique en Normandie et abrite le Musée d'Art, d'Histoire et d'Archéologie depuis 1956.
Les collections du musée satisferont les goûts et les intérêts les plus variés. Avec plusieurs pièces majeures, l'archéologie y est à l'honneur. Le musée est également doté d'une collection relative à l'histoire de l'évêché, d'un fonds d'arts décoratifs, de mobilier et de peinture (Flandres, Hollande, Italie, France) ainsi qu'un important ensemble d'œuvres de la seconde moitié du 20e s.
Le site archéologique de Gisacum. Découvrez de façon ludique et pédagogique le monde gallo-romain en vous rendant à Gisacum dans le Vieil-Évreux. Site archéologique majeur du Nord-ouest de la France, cette ancienne ville antique de 250 ha se distingue par sa démesure et sa forme hexagonale unique dans le monde romain.
Déjeuner à La Gazette ou au Zèbre 1 - Le Zèbre 2 - La Gazette d'Evreux Dans un joli décor, le chef de La Gazette, Xavier Buzieux, vous propose des plats de saison délicats : salade aux cocos de Paimpol et anchois marinés, aux herbes fraîches, Pavé de merlu en croûte de cacahuète et sésame, bouillon au chou et lard fumé, sablé normand, tatin de pommes, glace caramel au beurre salé... Le plus ? Les cours de cuisine dispensés par le chef en personne, le coin boutique de produits normands et les cocottes à emporter.
Pour une ambiance plus décontractée et des prix plus doux, rendez-vous au Zèbre. Dans un univers lounge, le chef Jérémy Jolivet vous propose plats, tapas et apéros dînatoires, faisant la part belle au produits frais et locaux.
Le Clos Cerisey. Faites une halte à Gauciel au Clos Cerisey pour déguster les produits (cidre bouché, jus de pomme, gelée, pâtes depomme, ...) de la ferme. La particularité de cette exploitation ? Stéphane Van Tornhout y cultive et transforme une pomme à chair rouge au goût acidulé qu'il développe en France depuis 1990.
Flâner sur L'Iton. Après le déjeuner, promenez vous au coeur de la ville en longeant la rivière Iton. Vous découvrirez à cette occasion de nombreux lavoirs reconstitués. Ouvrez l'oeil pour dénicher au coin d'une muraille, la sculpture contemporaine d'un soldat anglais emmuré, rappel de l'Histoire chaotique d'Evreux pendant la guerre de 100 ans !
Admirer le Beffroi. 1 - Le Beffroi ou Tour de l'Horloge la nuit. 2 - Située sur la place de l'hôtel de ville, la tour ouvre la promenade sur les berges de l'Iton qui la relie à la Cité Épiscopale. Situé sur la place de l'hôtel de ville, le Beffroi (ou Tour de l'Horloge) est le seul vestige des fortifications médiévales. L'édifice de style gothique fut construit de 1490 à 1497 et classé Monment Historique en 1962. Il abrite la "Louyse", cloche fondue au début du 15e siècle qui a donné son nom à la Louyse du Beffroi, une confiserie à base de confit de pomme et de ganache noireau Calvados.
Profiter de la vue depuis les coteaux de Saint-Michel. Profitez d'une balade à bord de la corniche sur les Coteaux de Saint-Michel pour admirer le superbe panorama sur Evreux. Classés Natura 2000, ils sont entretenus de façon écologique par un troupeau de moutons.
Visiter le château et les jardins du Champ de Bataille. Découvrez le travail entrepris par le célèbre décorateur Jacques Garcia pour redonner vie à ce château du XVIIe siècle, situé au milieu d'un parc de 138 ha. Un site exceptionnel. À l'intérieur, parcourez les pièces richement décorées et meublées dans le style du XVIIIe. Dehors, les magnifiques jardins à la française rappellent ceux de Versailles.
Assister au dîner spectacle du manège de Tilly. Dans l'ancienne caserne militaire d'Evreux, assistez au cabaret équestre "Evreux, La revue de caserne". Le spectacle qui s'inspire de l'histoire du manège de Tilly vous plongedans l'univers baroque de cette caserne et de sa cavalerie. Au milieu des chevaux, des bidasses et des cantinières, goûtez aux bienfaits de la popote de l'armée dans une ambiance loufoque et décalée.
Sortir au Matahari. Le Matahari est le lieu idéal pour prolonger la soirée par un verre, écouter un concert live, assister à la retransmission sur écran géant d'un match derugby ou encore admirer une expo photos. Ce bar-pub style lounge et convivial vous accueille jusqu'à 1 heure du matin.
Dormir chez La Fée maison. Dans une élégante maison de ville au coeur d'Evreux, Ingrid, décoratrice et fleuriste, vous accueille pour une pause toute en douceur. Vous pourrez passer la nuit dans une des deux chambres, confortables et spacieuses, à la décoration raffinée : parquets anciens, teintes feutrées, ambiance chaleureuse. Chaque chambre(dont 1 suite) dispose d'un vrai salon et de sanitaires privatifs. Aux beaux jours, profitez de la jolie petite cour pour apprécier un petit déjeuner gourmand sous les premiers rayons du soleil.
En Normandie, les Jardins d'Etretat s'inspirent de la nature environnante et des célèbres et sublimes falaises en surplomb sur la Manche. Créé par le paysagiste Alexandre Grivko, ce havre de verdure à fleur de pente a ouvert au printemps 2017. Les jardins d'Etretat offrent une promenade en huit parties avec vue sur la mer et la Manneporte, l'imposante arche de pierre rendue célèbre par les tableaux de Claude Monet. Cet écrin aux lignes taillées parfaitement maitrisées accueille une collection d'art contemporain. En 2013, le paysagiste Alexandre Grivko acquiert une petite villa balnéaire, haut perché sur la falaise amont d'Etretat: quatre ans plus tard, ses 7000 m2 de jardins sont ouverts à la visite. voyage le long de la côte d'albâtre, Etretat constitue une halte appréciée, où savourer une bourriche d'huîtres avec vue sur la Manche et ses falaises. A ce régal marin s'ajoute désormais la visite d'un jardin, haut-perché au-dessus de la célèbre Manneporte, l'arche de pierre peinte par Monet dans son Coucher de soleil sur Etretat. En 1905, une amie du peintre, la comédienne Mme Thébault, décide, fascinée par ce chef d'œuvre de l'impressionnisme, d'acquérir un terrain au-dessus du bourg pour y bâtir sa résidence secondaire. En 1905, les habitants d'Etretat assistent donc à la naissance d'un jardin, avec pour la première fois un arbre planté sur la falaise amont. Plus d'un siècle plus tard, c'est au tour du paysagiste russe Alexandre Grivko de s'éprendre de cette terre battue par les vents : en 2013, il rachète la villa de l'actrice ainsi que la parcelle adjacente, en tout 7000 m2 à fleur de pente qu'il transforme en havre de verdure. Les jardins d'Etretat sont nés. Dans ce jardin de sculptures aussi bien artistiques que végétales, la visite traverse les arbres taillés par une équipe de 4 à 5 jardiniers : Ilex aquifolium, Osmanthus burkwoodii, ou Osmanthus heterophyllus Sculptées avec finesse, des boules de Phillyrea angustifolia semblent dévaler la pente, illustrant les vagues, la houle et les marées.
Sur ce terrain à fort dénivelé, deux ans de chantier seront nécessaires au concepteur et à son équipe pour renouveler le sol et implanter la structure du lieu : dans deux deux mètres de terre végétale, des vagues d'arbustes taillées avec précision progressent du haut vers le bas de l'aménagement. Arches et trouées, marée haute et marée basse, c'est la démesure de la nature environnante qui semble avoir en premier lieu inspiré l'artiste, dont la maitrise de l'art topiaire rappelle aussi celle des jardins du grand paysagiste belge Jacques Wirtz. Au détour d'une allée, le promeneur passe donc sous le feuillage d'une Manneporte vert sombre, tandis que des coquillages sculptés dans le buis dorment au sein des haies d'un casier végétal. Le promeneur peut même passer sous l'arche de la Manneporte, qu'il a découvert auparavant dans le lointain, depuis la terrasse à l'extrémité du jardin. Ici, masses taillées de Buxus sempervirens et d'Enkiantus perulatus var. japonicus - un arbuste rare importé tout droit du Japon! - abritent des visages représentant toute la palette des émotions humaines. D'un vert homogène, le jardin s'égaye par endroits de rares touches de couleur : agapanthes bleues, orchidées et camélias blancs, voient ainsi leur floraison se succéder au gré des saisons. Mais c'est finalement à la création contemporaine que le concepteur russe a laissé le soin de la surprise, en architecturant son écrin pour mettre en valeur une collection d'œuvres d'art, certaines pérennes, d'autres temporaires, dont les apparitions se succèdent au fil de la visite. Au centre du lieu, le jardin des émotions accueille ainsi les moues boudeuses des sculptures de l'espagnol Samuel Salcedo : des bouilles rondes et sombres dont les grimaces, tantôt tristes tantôt joyeuses, constituent l'attraction du jardin. Quelle est cette émotion ? Sans doute le bonheur, sous un rayon de soleil, au milieu des agapanthes bleues Au bord des sentiers, telle la crête d'une vague, les topiaires semblent se heurter à la bordure d'agapanthes, dans un jaillissement d'écume bleu violet. Le lieu se découvre ainsi au moyen d'une promenade en huit parties, marquée par les temps d'arrêt et les sas de décompression. Parmi elles, au bout d'une allée, un jardin secret, clos par les tiges serrées d'une hermétique haie de bambous, incite au repos et à la réflexion : sans ouverture sur le dehors, son carré fermé ne s'illumine que par l'éclair d'or d'une tige peinte. Enfin à l'extrémité du jardin, une terrasse en bois, en surplomb sur la mer, offre une vue imprenable sur les falaises de craie, ressuscitant du même coup la figure de Monet, représenté par l'artiste polonais Wiktor Szostalo sous la forme d'une statue de bois, pinceaux figés dans l'air frais. ... magique ! Au soleil couchant, la silhouette du peintre Claude Monet se découpe dans le paysage, comme si l'esprit de l'artiste n'avait jamais vraiment quitté les lieux .
Installée au 36 rue Laffitte depuis sa création en 1852, la Maison Fouquet est une histoire de famille, de tradition et de savoir-faire artisanal, maisaussi une halte incontournable pour les amateurs de douceurs sucrées.
Petit aperçu de ce qui vous attend dans cette ancienne échoppe devenue le temple de la gourmandise parisienne !
Une petite boutique dédiée aux plaisirs sucrés Si l’enseigne ouverte par Louis Fouquet en 1852 inaugure son histoire en
fabriquant des confitures, c’est lorsqu’elle étend son savoir-faire aux confiseries, au tournant du XXe siècle, qu’elle commence vraiment à se faire un nom. C’est également à cette époque que la famille Chambeau-Minard prend les rênes de la boutique. Parmi les clients les plus assidus de l’époque, on trouve le jeune Claude Monet qui, en tant qu’habitué du quartier de l’Opéra et ancien résident de la rue, passe régulièrement les portes de la maison pour satisfaire ses envies sucrées. L’on dit qu’il était particulièrement friand des berlingots, dragées et fondants au sucre de la maison.
Un haut-lieu de la gourmandise parisienne.
Une centaine d’années et cinq générations plus tard, la famille Chambeau-Minard est toujours aux commandes. La maison s’est bien développée et propose aujourd’hui des confiseries, des chocolats et de l’épicerie fine dans ses deux adresses
parisiennes. La première se trouve toujours au 36 rue Laffitte, la seconde a pris ses quartiers rue François 1er, au cœur du triangle d’or, en 1928.
Le confiseur de Monet poursuit les mêmes objectifs qu’au premier jour:proposer des produits de qualité, confectionnés avec soin dans le laboratoire attenant à la boutique de la rue Laffitte,en suivant les recettes traditionnelles et artisanales de leurs aïeux.La sélection desmatières premières et le souci de l’accueil font également l’objet de la plus grande attention.
Des pâtes de fruits confectionnées à la main avec de la pulpe de fruits naturelle, des bonbons acidulés aux saveurs déclinables à l’infini, des fruits secs enrobés de chocolat, des caramels cuits à la bassine comme il y a 150 ans, la diversité des produits proposés par la maison Fouquetest impressionnante. Les prix sont certes élevés, mais la qualité des produits est au rendez-vous.
On comptera 26 euros pour un ballotin de caramels mous ou de pâtes de fruits, 45 euros pour une boite de Salvators, l’une des spécialités de la maison et 6 euros pour un pot de confiture artisanale. Et même si l’on décide de ne rien acheter, une petite halte dans cette maison dédiée à la « haute gourmandise » fera toujours du bien à deux de nos sens : la vue et l’odorat !
Par Valérie Fiastre & Monsieur Benoit
Du Magazine Maison créative...
Réalisez Vous-Même Une Bibliothèque Ingénieuse & Ludique...
Fournitures : Planches de contreplaqué de bois (15 mm d’épaisseur pour le cadre et 10 mm pour les boîtes) de quoi réaliser 1 cadre de 75 x 150 cm...5 Rectangles de 20 x 50 cm et 5 carrés de 20 x 20 cm, clous sans tête et avec tête, colle « Pratique & Facile » Sader (BHV et magasins de bricolage).
Réalisation : Fabriquez le cadre, les rectangles et les carrés.
Afin qu’ils soient bien solides, mettez de la colle sur les planches avant de les assembler avec les clous sans tête.
Fixez ensuite les caissons sur le cadre et entre eux avec des clous à tête, toujours de la planche vers l’arête du cube ou du rectangle.
Pas à pas: Découvrez la réalisation de cette bibliothèque en vidéo
ÇA C'EST PASSÉ UN 2 AOUT
1932
Naissance de Peter O'Toole
Peter Seamus O'Toole est un comédien et producteur irlandais, né le 2 août
1932 dans le Connemara et mort le 14 décembre 2013 à Londres. Il est
considéré comme un « monstre sacré » du théâtre et du cinéma
britannique.
En 1954-55, il joue une soixantaine de pièces de théâtre, dont les grands classiques de la comédie anglaise : Le Roi
Lear, Othello, Hamlet, Macbeth, Roméo et Juliette, Jules César de
William Shakespeare, Volpone de Ben Jonson, Major Barbara de George
Bernard Shaw, La Paix du dimanche de John Osborne, etc. En 1956, il joue
dans des comédies musicales à Londres : Oh, My Papa... En 1958, à 26
ans, il joue aux côtés de la comédienne Siân Phillips. En 1959, à 27
ans, il obtient son premier grand triomphe avec la pièce The Long and
the Short and the Tall.
Il est apparu dans plus de quatre-vingts rôles de répertoire et il est sacré meilleur acteur de la scène anglaise
par un Evening Standard Award, par une critique enthousiaste. Il joue
pour la première fois pour le cinéma avec trois rôles secondaires et
fonde la société de production Keep Films pour autoproduire certaines de
ses prestations.
En 1962, à 30 ans, c'est la consécration de sa vie. Sam Spiegel et David Lean cherchent désespérément un acteur pour
incarner l'héroïque et charismatique colonel et écrivain britannique
Thomas Edward Lawrence (Lawrence d'Arabie). Après le refus de Marlon
Brando, il est choisi pour le rôle dans Lawrence d'Arabie, incarnation
cinématographique qui lui vaut d'entrer dans la légende du cinéma
mondial avec son partenaire Omar Sharif. Le tournage dure deux ans
1936
Décès de Louis Blériot, constructeur d'avions et pilote français
Louis Charles Joseph Blériot est né le 1er juillet 1872 à Cambrai1 et décédé à Paris.
Louis Blériot est un constructeur de lanternes d'automobiles, d'avions et de motocyclettes et pilote français.
Il est titulaire du premier brevet de pilote, délivré en France en 1910.
Il a fabriqué de nombreux modèles d'avions.
Il est le premier à traverser la Manche en avion.
Il est décédé d'une crise cardiaque.
1940
le Général de Gaulle condamné à mort
Le 19 juin, Weygand, supérieur hiérarchique de De Gaulle, lui ordonne de
revenir de Londres, ignorant l'invitation à poursuivre le combat que ce
dernier lui adresse. Peu après, de Gaulle est rétrogradé au rang de
colonel par son ministre qui convoque successivement deux tribunaux
militaires, le premier n'ayant prononcé qu'une peine symbolique. Le
second condamne à mort le chef de la France libre, le 2 août 1940
Le tribunal militaire de Clermond-Ferrand condamne le Général de Gaulle à
la peine de mort par contumace, tout en le dégradant au rang de colonel,
mettant à la retraite, l'ayant déchu de sa nationalité française et lui
ayant confisqué tous ses biens.
1992
Décès de Michel Berger
Michel Berger ou Michel-Jean Hamburger de son vrai nom, né le 28 novembre 1947
à Neuilly-sur-Seine, France est un auteur-compositeur-interprète,
directeur artistique et arrangeur musical français.
Il se fait connaître en tant que chanteur dès l'époque de Salut les copains dans
les années 60. Au début des années 70, chez Warner, il produit les
premiers albums de Véronique Sanson et, plus tard, en 1989, un autre
titre, Allah. En 1973, il produit également un album pour Françoise
Hardy qui relance la carrière de celle-ci avec, notamment Message
personnel. Toujours pour Françoise Hardy, il produit ensuite un 45
tours, Je suis moi. Il commence à écrire pour France Gall en 1974 avant
de l'épouser le 22 juin 1976 et il produit ensuite tous ses albums à
partir de 1975. Il produit aussi l'album Rock 'n' Roll Attitude pour
Johnny Hallyday (1985).
La rencontre de Michel Berger et de Luc Plamondon créera une collaboration magique, notamment avec Starmania en 1978.
Décès de Graham Bell, c'est en 1922.
3 mars 1847 à Edimbourg (Écosse) – 2 août 1922 à Baddeck (Canada)
Fils d'un éducateur de sourds-muets, Graham Bell inventa le téléphone en
cherchant un moyen de faire entendre les sourds. Il est à l'origine de
nombreuses autres inventions et figure parmi les grands inventeurs du
XIXe siècle comme son compatriote Thomas Edison
Bonaparte Premier Consul à vie, c'est en 1802.
Le 2 août 1802, la Constitution de l'An X désigne Napoléon Bonaparte comme Premier Consul à vie. C'est une étape vers l'Empire.
1834
Naissance de Frédéric Auguste Bartholdi, sculpteur
Frédéric Auguste Bartholdi est un célèbre sculpteur alsacien, auteur
notamment de la célèbre statue de la Liberté éclairant le monde, offerte
par la France aux États-Unis d'Amérique et située à l'entrée du port de
New York, ainsi que du Lion de Belfort, construit pour célébrer la
résistance héroïque de la ville lors du siège de 1870-71. Il est décédé
le 4 octobre 1904.
1921
Décès d'Enrico Caruso, 48 ans
Enrico Caruso, né le 25 février 1873, fut le plus célèbre ténor de son temps ;
il chantait en français, espagnol, anglais, italien et latin
( Célestin Hennion )
Création de la police judiciaire parisienne, c'est en 1913.
Le 2 août 1913 est créée la direction régionale de la police judiciaire de
Paris, plus communément appelée PJ. Son siège est fixé sur l'île de la
Cité, au 36, quai des Orfèvres, un lieu devenu mythique par la grâce des
cinéastes et des romanciers, tel Georges Simenon.
Les « Brigades du Tigre »
Instituée par un arrêté du préfet de police de Paris Célestin Hennion, la PJ est
le point d'orgue de la vaste réorganisation des services de police
entamée par le même personnage six ans plus tôt, en qualité de directeur
de la sûreté générale du ministre de l'Intérieur Georges Clemenceau.
Il s'agissait de lutter contre le crime et la délinquance, qui sévissaient
à grande échelle, tant dans les faubourgs que dans les campagnes.
Les citadins et les bourgeois de cette « Belle Époque » s'émouvaient de la
violence des bandes organisées, tels les « Apaches » mis en scène par
Jacques Becker dans son chef d'œuvre Casque d'Or. Les gens des
campagnes, quant à eux, enduraient en silence les méfaits des «
travailleurs de la nuit » ou des « chauffeurs », qui agressaient les
personnes âgées et isolées, les torturaient et leur brûlaient les pieds
afin de leur faire avouer la cache de leurs économies.
La gendarmerie et la police locales étaient impuissantes et trop mal
équipées pour faire face à ces bandes. Sur le conseil de Célectin
Hennion, Georges Clemenceau institue le 4 mars 1907 un contrôle général
des services de recherches judiciaires sous le commandement du
commissaire Jules Sébille, puis, le 30 décembre 1907, douze brigades
régionales de police mobile chargées de combattre le crime organisé sur
tout le territoire.
Constituées de commissaires et d'inspecteurs, équipées de voitures puissantes du dernier cri, en un temps où l'on ne
stipendiait pas les services publics, ces brigades vont obtenir en une
année des résultats probants avec l'arrestation de près de trois mille
personnes dont 65 meurtriers.
Clemenceau y gagne le surnom de « Tigre » et ses brigades deviennent bien sûr les « Brigades du Tigre
Le jardin du Petit Bordeaux dans la Sarthe.
Au sud de la Sarthe, le jardin d’atmosphère du Petit Bordeaux est un hymneà la nature doté d’une partition riche et subtile que son compositeur, Michel Berrou, peaufi ne jour après jour depuis 25 ans.
Au bout d’un chemin ombragé, derrière une petite barrière en bois, une maisonnette se dessine dans la verdure, toute mignonne avec son toit pentu et ses façades embellies par les dernières roses de l’automne ; c’est le pavillon d’accueil des visiteurs.
À côté, l’habitation a conservé le caractère des longères de ce coin de la Sarthe, égayée d’ocre et de bleu - la façade aux larges joints couleur d’ocre est typique de ce terroir de la Sarthe. La maison jouxte une confortable terrasse bordée de plates-bandes encore très denses à l’approche de l’hiver.
Les colonnes blanches des bouleaux (Betula utilis ‘Jacquemontii’) ceinturées de charmilles qui serpentent : du grand art !
Les Hydrangea paniculata fanent sur place en passant par différents tons roses ou or selon les variétés (ici ‘Mid Late Summer’).
L’endroit paraît presque familier avec sa grande pelouse déroulée en tapis fin et soyeux devant la maison, ses théâtres de verdure dont les rideaux à fleurs du printemps se changent en de lourdes tentures, rouges de cornus et d’érables jusqu’à l’automne. Les chemins qui se faufilent dans un labyrinthe savamment tracé pour égarer le regard révèlent l’autre face du jardin, plus grandiose auprès de l’étang et sa rive habitée d’une gloriette. Plus loin, le regard se promène dans des bosquets enlacés de charmilles dont lesreplis imprévisibles enserrent des arbres aux écorces magnifiques – bouleaux, prunus, érables peau de serpent.
Les charmilles, ici saupoudrées d’épines de cyprès chauve (en fond), sont les dernièresà roussir ; leurs feuilles marcescentes ne disparaissent qu’à la fin de l’hiver.
Les rameaux rouges du Cornus alba sibirica brillent en hiver sous l’effet du gel. Tailler en mars pour favoriser les nouvelles
pousses.
Les érables du Japon sont nombreux au jardin dont ils apprécient l’humus et la fraîcheur. Ici Acer palmatum ‘Shaina’, très rouge à l’automne.
Le Sedum ‘Herbstfreude’ sous un Acer griseum, un érable de croissance lente à écorce rouge et feuilles glauques. Des chemins confortables .
L’ accueil du public oblige à prévoir des allées larges (1,50 m au moins), stables, sans creux ni bosses, où le minéral semble la solution la plus pérenne. Le mélange des pavés anciens et de l’ardoise taillée en échalas irréguliers constitue un revêtement efficace en harmonie avec l'ambiance naturelle. L’assemblage sur une bonne couche de sable permet des dessins variés. Ici : les rangées transversales en pavés cassent la perspective.
Sur ce chemin, les barrettes d'ardoise moins larges que le passage sont posées comme un tapis central.
Les lignes élancées des cyprès (Cupressus sempervirens ‘Totem’) et des poteries magnifient la façade, avec d’autres persistants taillés en nuages ou en boules (Choisya ‘Sundance’ à l’avant.)
L’histoire du jardin se raconte et s’écrit jour après jour avec les essences qui se sont trouvées pour s’aider à grandir mutuellement. Michel a planté beaucoup d'arbres qui isolent le jardin des vents d’est et de nord-est et qui forment des ombrages protecteurs pour les autres étages. En été, aucune n’est au soleil 12 heures par jour. Dans ce jardin, Michel a de la chance d’avoir de l’eau puisque la nappe phréatique affleure à certains endroits, et il la retient par les paillages et les ombrages.
Même les pelouses restent vertes. Le secret : pas plus de 4 heures de soleil par jour, une tonte rase quotidienne pour ramener la rosée au plus près des racines, et en guise de fortifiant, de la cendre de bois étalée plutôt au printemps.
Une taille assidue.
De mai à octobre, Michel reprend tous les 12 jours la taille des charmes afin de maintenir un arrondi parfait sur 850 m de haies.
En dépit d’une telle longueur, il préfère utiliser la cisaille à main pour travailler en silence et de façon plus précise. Ainsi, rajeunies en permanence, les haies de 25 ans sont toujours aussi belles !
Nées au milieu du XIXème siècle avec le développement du train et l’essor du tourisme, les affiches colorées vantaient à l’époque notre riche patrimoine régional : villes thermales, stations balnéaires, châteaux, stations de montagne… Petite balade aux 4 coins du pays.
F. Hugo d'Alési (1849-1906), Bordeaux, 1896 / Géache, Arcachon, bains de mer, 1896.
Le travail de grands illustrateurs Des centaines d’affiches sont commandées dès XIXème siècle par la Compagniedu Chemin de fer Paris-Lyon-Marseille (la plus importante des compagnies ferroviaires avant la création de la SNCF en 1938) et les villes ou régions mises en avant. Ces derniers font appel aux plus grands noms de l’affiche publicitaire (Jules Chéret, Alfonse Mucha…) et à des spécialistes de l’illustration de tourisme (Max Ponty, Georges Dorival…).
Louis Tauzin (1842-1915), Paris-Plage, Le Touquet, 1900 / Pierre-Félix Masseau, dit Fix-Masseau (1869-1937),
le Mont-Saint-Michel, 1937.
H. Toussaint, Nancy, 1900 / Ernest Schmitt, Strasbourg, La cathédrale
Julien Lacaze (1886-1971), Cauterets, la reine thermale des Pyrénées, 1926 / Font-Romeu, hiver comme été : la santé, 1937.
Roger Soubie (1898-1894), PLM Dijon, capitale de la Bourgogne, 1922 / Chauffour, PLM Vichy, 1930.
SEM (1863-1934), PLM Cannes, la ville des sports élégants, 1927 / Roger Broders (1883-1953), PLM Marseille, Porte de l'Afrique du Nord, 1930.
F. Hugo d'Alési (1849-1906), PLM L'hiver à Nice / Alfons Mucha (1860-1939), PLM Monaco, Monte-Carlo, 1897
L’histoire du tourisme en quelques extraits tirés de l’ouvrage Comme mentionné dans l’ouvrage : « Les affiches d’avant 1936 content une sorte de « préhistoire » du tourisme, dont elles sont les précieuses archives. Une « préhistoire » en ce qu’il s’agit de la période qui a précédé et préparé le début de la démocratisation du voyage d’agrément (…). « Enfin, le tourisme populaire ne commence à se profiler réellementqu’à la fin des années 1940 et surtout au début des années 1950, avec notamment les premiers « trains supplémentaires » de la SNCF ; elle-mêmecréée en 1938, et la démocratisation de l’automobile…« En 1947, il se vend deux millions de billets de train à l’heure des vacances. Il s’en vendra 3 millions l’année suivante. Plus de quatre millions en 1949.
Et les cinq millions seront dépassés en 1951, scellant pour de bon la fin de notre « préhistoire »…
En lisière de la forêt de Fontainebleau, Barbizon était un hameau à la vie simple et tranquille, jusqu’à l’arrivée, au début des années 1820, d’artistes peintres venus pour « surprendre la nature chez elle ». Il est aujourd'hui l'un des plus beaux villages de Seine-et-Marne en Ile-de-France.
La petite chapelle de Barbizon arbore un clocher-beffroi tout de bois. C’est l’œuvre de Charles-Louis Millet, fils du peintre.
Les origines Des précurseurs, ayant pour noms Adam-François van der Meulen ou Jean-Baptiste Oudry, étaient attirés pour composer leurs scènes de chasse royale par le massif forestier de Fontainebleau, 25 000 hectares à l'écosystème original et
proche de la capitale.
L'harmonie est parfaite entre l'architecture de la bâtisse et les couleurs des fleurs et de la végétation.
L'influence des peintres paysagistes anglais tels Turner ou Constable font s'enthousiasmer de jeunes peintres, Camille Corot, Théodore Rousseau et Narcisse Diaz de la Pena qui quittent, dès le début des années 1820, leurs ateliers parisiens pour rejoindre le modeste village de Barbizon.
La Bohème, le restaurant culte du village.
Peindre « sur le motif » face au paysage forestier, voilà leur unique but, leur seule obsession artistique, leur dévotion créatrice. Bientôt, cette liberté d’expression, qu’ils traquent jusque dans les sous-bois, les ravins, les chaos de rochers et autres platières tapissées de bruyère, va être encore facilitée par l’invention du tube de couleur.
Un pépinière de futurs génies L’estancot du village devient vite un quartier général, tout comme l’auberge Ravoux à Auvers-sur-Oise ou la pension Gloanec à Pont-Aven, pépinière de futurs génies de l’histoire de l’art du XIXe et du début du XXe siècle. La réputation de Barbizon se répand comme une traînée de poudre dans les milieux artistiques.
L'amité entre les deux grands peintres a été retranscrite dans ce médaillon en bronze qui se situe à l'entrée de la forêt.
Des noms connus, Théodore Rousseau et Jean-François Millet, rejoignent le groupe. Ils seront les pierres angulaires de ce qu’on appellera bientôt,en 1880 en Angleterre et en 1905 en France, l’école de Barbizon.
Les bâtiments, tous plus beaux les uns que les autres. Ici, le lierre épouse parfaitement la bâtisse en pierre.
Les impressionnistes, comme Claude Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley, de même que Félix Ziem, Paul Cézanne, Adrien Rousseau ou Georges Seurat réalisèrent de belles toiles, fascinés à leur tour par la forêt bellifontaine.
La forêt peinte et photographiée.
Moins connues sont les œuvres photographiques réalisées à cette même période. Charles Marville, qui deviendra le premier
« photographe de la Ville de Paris » avant les grands travaux du baron Haussmann, s’aventure en forêt le 28 août 1848.
Gustave Le Gray, le futur chef de file de la Mission héliographique (recensement des monuments du territoire national), lui
emboîte le pas.
La forêt de Fontainebleau est ainsi probablement l’un des premiers espacesnaturels photographiés au monde. De la centaine de peintres ayant posé leurs chevalets à Barbizon jusqu’à la fin du mouvement en 1870, l’histoire n’en a retenu qu’une poignée que Barbizon a immortalisée sur les façades des maisons briardes rurales traditionnelles, qui se coudoient le long de la Grande-Rue.
Dans la forêt de Fontainebleau, les peintres de Barbizon affluent pour capturer la beauté de ces lieux.
Elle constitue l’artère principale de votre visite. Aux ateliers de l’époque ont succédé aujourd’hui les galeries d’art. Pour plus d’authenticité,
il faut pousser les portes de l’atelier qu’occupait Jean-François Millet(1814-1875). Sa période Barbizon lui inspira de grands tableaux comme Scieurs de bois dans une forêt (musée d’Orsay), La Fileuse (Musée d’Orsay), Les Botteleurs de foin (musée du Louvre) et, bien sûr, L’Angelus (musée d’Orsay).
La façade de cette maison-souvenir est restée la même que lorsqu’il la quitta définitivement en 1875.
Voyez également dans la même rue, les maisons-ateliers de Díaz de la Peña (numéro 28), à deux pas de l’hôtellerie du Bas-Bréau, de Charles-François Daubigny au numéro 21 (où il était voisin de l’auteur de L’Île au trésor). Pour se remémorer l’histoire du village et de l’école de Barbizon, faites une halte prolongée à l’auberge Ganne, devenue depuis 1995 le Musée départemental des peintres de Barbizon.
Depuis les toits de la cathédrale, on peut voir au loin, le puy de Dôme.
La cathédrale gothique, dont l’architecture s’inspire des sanctuaires majeurs de l’Île-de-France, cache un intérieur riche :maître-autel en cuivre doré, fresques des chapelles de l’abside, horloge à jacquemarts et surtout, un ensemble de vitraux (du XIIe au XXe siècle) aux tons rouges et bleus, sans oublier les deux rosaces inondant de lumière rouge ou violine le transept. Hissez-vous d’une
cinquantaine de mètres au-dessus de la ville en escaladant les marches de la tour de la Bayette, panorama imprenable garanti !
Vue panoramique sur la ville depuis la colline de Montjuzet, avec au premier plan, la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption, érigée au XIIIe siècle, tel un gros bijou noir avec ses murs de lave.
Pas moins de trois équipes architecturales ont veillé sur la construction de la cathédrale, depuis le XIIIe siècle, la dernière en date étant menée par Viollet-le-Duc au XIXe siècle. L’édifice n’a peut- être pas encore fini de dévoiler tous ses secrets...
La cathédrale aux mystères Miraculeux. Voilà qu’au printemps dernier Notre-Dame-de-l’Assomption, la sombre cathédrale qu’on croyait connaître sur le bout des doigts, a révélé un secret insoupçonné : une baie intérieure dissimulée sous l’enduit du transept nord, à un mètre soixante-quinze du sol... L’ouverture en plein cintre, qui donne sur une ancienne chapelle, est munie d’une forte
grille forgée, et encadrée d’une voussure délicatement sculptée de rinceaux de figuier et dorée à la feuille. « Les spécialistes », s’enthousiasme Jérôme Auger, conservateur de l’édifice, « pensent qu’elle aurait pu servir à exposer le trésor. » Si cela se confirme − et après une restauration soignée − celui-ci pourrait y reprendre place...
À 1 heure de Paris, entre Deauville et Giverny, Evreux reste méconnue.
Pourtant, cette cité bimillénaire recèle un patrimoine exceptionnel : Beffroi unique en Normandie, Musée d'Art, Histoire et Archéologie, ... Mais aussi de bonnes tables et de belles balades. Laissez-vous séduire par la ville euroise !
S'émerveiller devant la Cathédrale Notre-Dame et son grand orgue
Majestueuse, à Evreux, on ne voit qu'elle ! La Cathédrale Notre-Dame (monument classé appartenant à l'État), consacrée à la Vierge par l'Archevêque de Canterbury depuis 1076, abrite tous les grands styles architecturaux, de l'époque romane à la renaissance. Fortement endommagée en 1940, la cathédrale vit l'achèvement de sa restauration en 1973.
Ses magnifiques verrières sont considérées comme un chef d'œuvre de l'art du vitrail français du 13e au 16e siècle. La plus célèbre d'entre elles, se situe dans le 4e vitrail du chœur côté Nord. Elle représente la Vierge à l'Enfant, drapée dans un manteau jaune. C'est au 14e siècle qu'un maître-verrier ébroïcien conçut ce vitrail, en utilisant le jaune à base de sel d'argent. Ce coloris, très coûteux, fut rapidement utilisé ailleurs en France, mais celui de la Cathédrale d'Evreux est renommé pour sa qualité.
Le saviez-vous ?
Depuis 2007, la Cathédrale d'Evreux accueille un grand orgue contemporain, construit par Pascal Quoirin. Son buffet futuriste a été réalisé par Bruno Decaris. Ce grand instrument dispose de 53 jeux, 4 claviers de 56 notes et d'un pédalier de 32 marches. Il est mis à l'honneur chaque année à l'occasion du Festival Orgue et Musique Sacrée.
Découvrir le musée d'Art, d'Histoire et d'Archéologie d'Evreux.
Sur le flanc sud de la cathédrale, à l'intérieur de l'enceinte gallo-romaine, le palais épiscopal d'Evreux existe depuis le Moyen Age.
Situé près de la cathédrale, et prenant appui sur la muraille d'enceinte de la ville, l'ancien palais épiscopal fut construit en 1499 sur commande de l'évêque d'Evreux Raoul du Fou. Inscrit au titre des Monuments historiques dès 1907, il apparaît aujourd'hui comme l'un des derniers temoins du style gothique en Normandie et abrite le Musée d'Art, d'Histoire et d'Archéologie depuis 1956.
Les collections du musée satisferont les goûts et les intérêts les plus variés. Avec plusieurs pièces majeures, l'archéologie y est à l'honneur.
Le musée est également doté d'une collection relative à l'histoire de l'évêché, d'un fonds d'arts décoratifs, de mobilier et de peinture (Flandres, Hollande, Italie, France) ainsi qu'un important ensemble d'œuvres de la seconde moitié du 20e s.
Le site archéologique de Gisacum.
Découvrez de façon ludique et pédagogique le monde gallo-romain en vous rendant à Gisacum dans le Vieil-Évreux. Site archéologique majeur du Nord-ouest de la France, cette ancienne ville antique de 250 ha se distingue par sa démesure et
sa forme hexagonale unique dans le monde romain.
Déjeuner à La Gazette ou au Zèbre
1 - Le Zèbre 2 - La Gazette d'Evreux
Dans un joli décor, le chef de La Gazette, Xavier Buzieux, vous propose des plats de saison délicats : salade aux cocos de Paimpol et anchois marinés, aux herbes fraîches, Pavé de merlu en croûte de cacahuète et sésame, bouillon au chou et lard fumé, sablé normand, tatin de pommes, glace caramel au beurre salé...
Le plus ? Les cours de cuisine dispensés par le chef en personne, le coin boutique de produits normands et les cocottes à emporter.
Pour une ambiance plus décontractée et des prix plus doux, rendez-vous au Zèbre. Dans un univers lounge, le chef Jérémy Jolivet vous propose plats, tapas et apéros dînatoires, faisant la part belle au produits frais et locaux.
Le Clos Cerisey.
Faites une halte à Gauciel au Clos Cerisey pour déguster les produits (cidre bouché, jus de pomme, gelée, pâtes depomme, ...) de la ferme. La particularité de cette exploitation ?
Stéphane Van Tornhout y cultive et transforme une pomme à chair rouge au goût acidulé qu'il développe en France depuis 1990.
Flâner sur L'Iton.
Après le déjeuner, promenez vous au coeur de la ville en longeant la rivière Iton. Vous découvrirez à cette occasion de nombreux lavoirs reconstitués. Ouvrez l'oeil pour dénicher au coin d'une muraille, la sculpture contemporaine d'un soldat anglais emmuré, rappel de l'Histoire chaotique d'Evreux pendant la guerre de 100 ans !
Admirer le Beffroi.
1 - Le Beffroi ou Tour de l'Horloge la nuit. 2 - Située sur la place de l'hôtel de ville, la tour ouvre la promenade sur les berges de l'Iton qui la relie à la Cité Épiscopale.
Situé sur la place de l'hôtel de ville, le Beffroi (ou Tour de l'Horloge) est le seul vestige des fortifications médiévales. L'édifice de style gothique fut construit de 1490 à 1497 et classé Monment Historique en 1962. Il abrite la "Louyse", cloche fondue au début du 15e siècle qui a donné son nom à la Louyse du Beffroi, une confiserie à base de confit de pomme et de ganache noireau Calvados.
Profiter de la vue depuis les coteaux de Saint-Michel.
Profitez d'une balade à bord de la corniche sur les Coteaux de Saint-Michel pour admirer le superbe panorama sur Evreux. Classés Natura 2000, ils sont entretenus de façon écologique par un troupeau de moutons.
Visiter le château et les jardins du Champ de Bataille.
Découvrez le travail entrepris par le célèbre décorateur Jacques Garcia pour redonner vie à ce château du XVIIe siècle, situé au milieu d'un parc de 138 ha. Un site exceptionnel. À l'intérieur, parcourez les pièces richement décorées et meublées dans le style du XVIIIe. Dehors, les magnifiques jardins à la française rappellent ceux de Versailles.
Assister au dîner spectacle du manège de Tilly.
Dans l'ancienne caserne militaire d'Evreux, assistez au cabaret équestre "Evreux, La revue de caserne". Le spectacle qui s'inspire de l'histoire du manège de Tilly vous plongedans l'univers baroque de cette caserne et de sa cavalerie. Au milieu des chevaux, des bidasses et des cantinières, goûtez aux bienfaits de la popote de l'armée dans une ambiance loufoque et décalée.
Sortir au Matahari.
Le Matahari est le lieu idéal pour prolonger la soirée par un verre, écouter un concert live, assister à la retransmission sur écran géant d'un match derugby ou encore admirer une expo photos. Ce bar-pub style lounge et convivial vous accueille jusqu'à 1 heure du matin.
Dormir chez La Fée maison.
Dans une élégante maison de ville au coeur d'Evreux, Ingrid, décoratrice et fleuriste, vous accueille pour une pause toute en douceur. Vous pourrez passer la nuit dans une des deux chambres, confortables et spacieuses, à la décoration raffinée : parquets anciens, teintes feutrées, ambiance chaleureuse. Chaque chambre(dont 1 suite) dispose d'un vrai salon et de sanitaires privatifs.
Aux beaux jours, profitez de la jolie petite cour pour apprécier un petit déjeuner gourmand sous les premiers rayons du soleil.
JARDIN AVEC VUE SUR MER
En Normandie, les Jardins d'Etretat
s'inspirent de la nature environnante et des célèbres et sublimes
falaises en surplomb sur la Manche. Créé par le paysagiste Alexandre
Grivko, ce havre de verdure à fleur de pente a ouvert au printemps 2017.
Les jardins d'Etretat offrent une promenade en huit parties avec vue
sur la mer et la Manneporte, l'imposante arche de pierre rendue célèbre
par les tableaux de Claude Monet. Cet écrin aux lignes taillées
parfaitement maitrisées accueille une collection d'art contemporain.
balnéaire, haut perché sur la falaise amont d'Etretat: quatre ans plus
tard, ses 7000 m2 de jardins sont ouverts à la visite.
voyage le long de la côte d'albâtre, Etretat constitue une halte appréciée, où
savourer une bourriche d'huîtres avec vue sur la Manche et ses
falaises. A ce régal marin s'ajoute désormais la visite d'un jardin,
haut-perché au-dessus de la célèbre Manneporte, l'arche de pierre peinte
par Monet dans son Coucher de soleil sur Etretat. En 1905, une amie du
peintre, la comédienne Mme Thébault, décide, fascinée par ce chef
d'œuvre de l'impressionnisme, d'acquérir un terrain au-dessus du bourg
pour y bâtir sa résidence secondaire. En 1905, les habitants d'Etretat
assistent donc à la naissance d'un jardin, avec pour la première fois un
arbre planté sur la falaise amont. Plus d'un siècle plus tard, c'est au
tour du paysagiste russe Alexandre Grivko de s'éprendre de cette terre
battue par les vents : en 2013, il rachète la villa de l'actrice ainsi
que la parcelle adjacente, en tout 7000 m2 à fleur de pente qu'il
transforme en havre de verdure. Les jardins d'Etretat sont nés.
Dans ce jardin de sculptures aussi bien artistiques que végétales, la visite
traverse les arbres taillés par une équipe de 4 à 5 jardiniers : Ilex
aquifolium, Osmanthus burkwoodii, ou Osmanthus heterophyllus
Sculptées avec finesse, des boules de Phillyrea angustifolia semblent dévaler la
pente, illustrant les vagues, la houle et les marées.
Sur ce terrain à fort dénivelé, deux ans de chantier seront nécessaires au concepteur et à
son équipe pour renouveler le sol et implanter la structure du lieu :
dans deux deux mètres de terre végétale, des vagues d'arbustes taillées
avec précision progressent du haut vers le bas de l'aménagement. Arches
et trouées, marée haute et marée basse, c'est la démesure de la nature
environnante qui semble avoir en premier lieu inspiré l'artiste, dont la
maitrise de l'art topiaire rappelle aussi celle des jardins du grand
paysagiste belge Jacques Wirtz. Au détour d'une allée, le promeneur
passe donc sous le feuillage d'une Manneporte vert sombre, tandis que
des coquillages sculptés dans le buis dorment au sein des haies d'un
casier végétal.
Le promeneur peut même passer sous l'arche de la Manneporte, qu'il a
découvert auparavant dans le lointain, depuis la terrasse à l'extrémité
du jardin.
Ici, masses taillées de Buxus sempervirens et d'Enkiantus perulatus var.
japonicus - un arbuste rare importé tout droit du Japon! - abritent des
visages représentant toute la palette des émotions humaines.
D'un vert homogène, le jardin s'égaye par endroits de rares touches de
couleur : agapanthes bleues, orchidées et camélias blancs, voient ainsi
leur floraison se succéder au gré des saisons. Mais c'est finalement à
la création contemporaine que le concepteur russe a laissé le soin de la
surprise, en architecturant son écrin pour mettre en valeur une
collection d'œuvres d'art, certaines pérennes, d'autres temporaires,
dont les apparitions se succèdent au fil de la visite. Au centre du
lieu, le jardin des émotions accueille ainsi les moues boudeuses des
sculptures de l'espagnol Samuel Salcedo : des bouilles rondes et sombres
dont les grimaces, tantôt tristes tantôt joyeuses, constituent
l'attraction du jardin.
Quelle est cette émotion ? Sans doute le bonheur, sous un rayon de soleil, au milieu des agapanthes bleues
Au bord des sentiers, telle la crête d'une vague, les topiaires semblent
se heurter à la bordure d'agapanthes, dans un jaillissement d'écume bleu
violet.
Le lieu se découvre ainsi au moyen d'une promenade en huit parties,
marquée par les temps d'arrêt et les sas de décompression. Parmi elles,
au bout d'une allée, un jardin secret, clos par les tiges serrées d'une
hermétique haie de bambous, incite au repos et à la réflexion : sans
ouverture sur le dehors, son carré fermé ne s'illumine que par l'éclair
d'or d'une tige peinte. Enfin à l'extrémité du jardin, une terrasse en
bois, en surplomb sur la mer, offre une vue imprenable sur les falaises
de craie, ressuscitant du même coup la figure de Monet, représenté par
l'artiste polonais Wiktor Szostalo sous la forme d'une statue de bois,
pinceaux figés dans l'air frais. ... magique !
Au soleil couchant, la silhouette du peintre Claude Monet se découpe dans le
paysage, comme si l'esprit de l'artiste n'avait jamais vraiment quitté
les lieux .