De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
30/07/2017 - 08:36
6 Roses Qui Fleurissent Tard En Saison.

Par Jean-Michel Groult & Franck Boucourt Du Magazine Détente jardin
Admirer des roses alors que l'automne est bien avancé ?
C'est possible avec les variétés super tardives, qui battent les autres rosespar leur durée de floraison. À adopter sans réserve !
Vous profiterez alors d'une arrière-saison en couleurs avec des teintes vives ou pastel, des fleurs gracieuses et des parfums délicats.
Ces roses d'automne sont belles au milieu des massifs, mais vous pourrez aussi en faire des bouquets pour égayer votre intérieur.
Seules ou associées à d'autres fleurs du jardin ou à des graminées par exemple, les roses permettent de faire des compositions chic ou champêtres.


'Graham Thomas', Le Grand Jaune Grimpant...
Cette célèbre création du rosiériste anglais David Austin a acquis une solide réputation. 'Graham Thomas' atteint 3 m de haut, cequi en fait un rosier grimpant de petite taille, qui est idéal pour garnir un mur.
Il dégage un fort parfum de thé. C'est l'un des rares rosiers de couleur jaune à avoir gagné une certaine notoriété et il la doit à sa floribondité si régulière qu'il s'épanouit encore en novembre.
En version plus trapue (buisson), pensez à 'Vœux de bonheur', un rosier de couleur plus orangée qui ne dépasse pas 1 m de haut.
L'entretenir : taillez-le moyennement court, en raccourcissant la moitié des tiges les plus vieilles.

'Bonica'...Le Petit Rose Froufroutant
Ce petit buisson porte en permanence de petits bouquets de roses de couleur plus claire au fur et à mesure que la fleur vieillit.
L'effet de dégradé de couleur est intéressant car un même bouquet porte des fleurs d'âge différent.
Il ne dépasse pas 1,20 m de hauteur s'il est bien taillé. Son seul défaut : il n'est pas parfumé.
En version plus orangée, pensez à 'Camaïeu', qui fleurit tout aussi tard.
Il a un port plus petit puisqu'il atteint 80 cm de haut seulement.

L'entretenir : taillez-le assez court en fin d'hiver, en raccourcissant les tiges de moitié.

'Jacqueline Du Pré'...L'églantine Géante Au Cœur D'or
Ce rosier, malgré son air de rosier sauvage, est une création moderne.
Cette variété forme un grand buisson de 1,50 m de haut et presque autant de large, aux fleurs en coupe s'ouvrant de plus en plus au fur et à mesure que la fleur s'épanouit.

Les pétales dévoilent alors un bouquet d'étamines jaune vif qui prennent un teint pourpre. Elle dégage un parfum citronné et musqué, assez fort.
L'entretenir : taillez-le modérément, en février. Retirez les vieux rameaux très ramifiés à l'écorce grise et laissez le reste en place.

'Madame Alfred Carrière'...Une Valeur Sûre Pour Les Murs
Cette rose a longtemps été la chouchoute des maisons anciennes, dont on garnissait le mur d'entrée avec ses tiges grimpantes portant des fleurs d'un rose tirant sur le beige, bien parfumée. Il est temps de lui redonner cette place de choix car cette rose ancienne fleurit longtemps,portant parfois ses dernières roses alors que tout le reste du feuillage est tombé. Et comme elle n'aime pas les courants d'air froids en hiver, elle apprécie d'être cultivée contre un mur, surtout en région
froide.

L'entretenir : taillez ce rosier pas trop court au printemps, lorsque les bourgeons démarrent. Retirez un quart des vieux rameaux.

'Old Blush'...Le Frileux Qui Vient Du Bengale

Cette variété est cultivée depuis si longtemps qu'on en perd la trace, entre la Chine et le Bengale.
Ce rosier aux tiges souples peut se conduire en grimpant le long d'un mur,un emplacement sûr car il n'aime pas les fortes gelées. Il se rattrape en supportant l'ombre légère, un cas rare chez les rosiers.
Moyennant un emplacement favorable, il fleurit jusqu'en décembre, ce qui lui a valu, en Chine, le surnom de rose de tous les mois.
L'entretenir : taillez-le modérément en climat doux, plus court en climat froid, mais toujours après le redémarrage de la végétation, en mars.

'Vesuvia'...Le rosier bouillonnant

Cette variété est l'une des moins connues de la gamme des Décorosiers, ces variétés qui poussent plus volontiers à l'horizontale qu'en hauteur.
'Vesuvia' est le plus tardif de tous et il fleurit jusqu'en janvier si les geléesne sont pas trop fortes. Il ne craint aucune maladie. Il dégage un léger parfum de framboise. Son seul point faible ? Il est méchamment épineux.
L'entretenir : taillez-le sévèrement en fin d'hiver, mais une fois tous les deux à trois ans seulement. Il supporte un entretien au taille-haie et fleurit même s'il n'est pas entretenu.

Le Truc Pour Faire Fleurir Tardivement Mes Rosiers 

Si les variétés ci-dessus fleurissent jusqu'en automne, de bons soins les maintiennent en fleur jusqu'au dernier moment.
Effectuez en particulier une taille de nettoyage un peu plus courte qu'à l'ordinaire, au cours de la deuxième quinzaine de septembre. Pensez à faire une "taille de rentrée" !
Les repousses qui se formeront suite à cette taille formeront des boutons assez tard pour égayer l'automne.
Mais n'oubliez pas d'apporter du compost au pied ou même un engrais pour rosiers afin de stimuler cette remontée.
Et bien entendu, retirez les fleurs fanées au fur et à mesure.

Bon à savoir Une rose qui fleurit tardivement une année peut se montrer parcimonieuse l'année d'après.
Un rosier remontant  peut théoriquement fleurir jusqu'aux premières gelées.
S'il ne gèle pas, c'est son état physiologique qui conditionne son aptitude à fleurir : sa vigueur, ses réserves nutritives et sa bonne santé.
D'une année à l'autre, ces conditions varient et une variété de rosier fleurira moins tard que d'ordinaire...alors que ce sera l'inverse pour d'autres. Moralité : ne misez pas sur une seule variété !

Tout Savoir Sur Les Roses Par Catherine Delvaux...Emmanuelle Saporta & Annik Pricet...
Du Magazine Détente Jardin Engrais, Antipucerons, Confiture...Nos Petits Secrets Sur Les Roses.



Une rose comme ‘Manou Meilland’ a un parfum très subtil.
Les roses n’ont pas toutes le même parfum. Le parfum de la rose résulte d’un mélange complexe de molécules - jusqu’à 400 pour certains !
Ces molécules sont synthétisées à des heures différentes de la journée, ce qui explique que les senteurs d’une rose changent entre le petit matin et la tombée de la nuit.
Les fragrances sont incroyablement diverses : ‘Salet’ sent le musc, ‘Caroline Testout’ l’oeillet, ‘Reine Marie- Henriette’ la compote de prunes, l’’Unique Jaune’ la jacinthe, ‘Camoëns’ l’alcool… Et la feuille de R. rubiginosa la pomme ‘Reinette’ !
Engrais de compétition: La cendre de bois est un excellent engrais naturel, riche en potasse.
Mettez-en autour des pieds de vos rosiers et griffez un peu la terre.

Enterrez les peaux des bananes au pied de vos rosiers. En se décomposant, elles libèrent du potassium, du magnésium et du fer.
Antipucerons Naturels :Les plantes compagnes de vos rosiers sont la rue, l’armoise, la lavande
Il semble que le mélange des parfums désoriente les insectes et les éloigne des rosiers.
Remède Anti-maladie: Badigeonnez le pied des rosiers avec de la bouillie bordelaise et pulvérisez-en un peu sur la terre.
Pour Plus De Fleurs: Pour faire fleurir abondamment un rosier grimpant, courbez les tiges très tôt au printemps, quand elles sont encore souples et fixez les à l’horizontale. De nouvelles pousses apparaîtront sur toute la longueur, dirigées vers le haut et couvertes de boutons.
Bon À Savoir: Un Vrai Régal Pour faire de la confiture de cynorrhodons : Rosa canina ou mieux R. rugosa, aux énormes fruits rouges.
  Pour faire de la confiture ou du confit de roses, la meilleure est la rose de Provins, Rosa gallica officinalis.
C’est celle dont se servent tous les confiseurs de Provins, capitale de la confiserie à la rose. On en fait des bonbons, de la confiture, de la gelée, du miel, des pétales cristallisés…




30/07/2017 - 08:23
Moments En Chine...


La République populaire de Chine (RPC) (chinois simplifié : 中华人民共和国 ; chinois traditionnel : 中華人民共和國 ; pinyin : Zhōnghuá Rénmín Gònghéguó, prononcé [tʂʊŋ˥xua˧˥ɻən˧˥mɪn˧˥kʊŋ˥˩xə˧˥kuɔ˧˥] Écouter), couramment appelée Chine et parfois Chine populaire, est un pays d'Asie de l'Est. Avec plus de 1,3 milliard d'habitants, soit environ un sixième de la population mondiale, c'est le pays le plus peuplé du monde.

Elle compte huit agglomérations de plus de dix millions d'habitants, dont la capitale Pékin (Beijing), Shanghai, Canton, Shenzhen et Chongqing, ainsi que plus de trente villes d'au moins deux millions d'habitants.
Avec 9 641 144 km2 de superficie3 ou 9 596 961 km2 selon les chiffres de l'ONU, la Chine est également le plus grand pays d'Asie orientale et le troisième ou quatrième plus grand pays du monde par superficie.
La Chine s'étend des côtes de l'océan Pacifique au Pamir et aux Tian Shan, et du désert de Gobi à l'Himalaya et aux confins de la péninsule indochinoise, couvrant 9 677 009 kilomètres carrés.

En 2014, la République populaire de Chine est la deuxième puissance économique mondiale5. La Chine est également l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle est également le premier exportateur mondial et dispose de l'arme nucléaire, de la plus grande armée du monde et du deuxième plus grand budget militaire.
Gouvernée par le Parti communiste chinois, la Chine a adopté une « économie socialiste de marché » où capitalisme et contrôle politique autoritaire se côtoient en une formule spécifique. La constitution de la République populaire de Chine la définit comme « un État socialiste de dictature démocratique populaire, dirigé par la classe ouvrière et basé sur l'alliance des ouvriers et des paysans ».

Le préambule de la constitution spécifie le rôle dirigeant du Parti communiste chinois et continue de citer officiellement le marxisme-léninisme comme idéologie de référence de l'État.
La Chine est l'une des plus anciennes civilisations au monde, et est parfois citée comme la plus ancienne civilisation continue.
Elle trouve son origine dans la vallée du fleuve Jaune puis s'est étendue vers le sud (conquête des territoires au sud du Yangzi Jiang dès la dynastie Han), vers l'ouest (premières incursions en Asie centrale sous les Han, extension temporaire jusqu'à la mer Caspienne sous les Tang, conquête du Xinjiang et du Tibet sous les Qing) et vers le nord (la dynastie Qing, d'origine mandchoue apporta à la Chine la Mandchourie et la Mongolie).

Au cours de son histoire la Chine a été à plusieurs reprises divisée puis réunifiée ; elle a été par deux fois entièrement conquise par des étrangers (par les Mongols au XIIIe siècle et par les Mandchous au XVIIe siècle), bien que ceux-ci aient fini par adopter les coutumes et le système administratif chinois pour gouverner l'empire.
La dernière dynastie impériale, les Qing (la dynastie d'origine mandchoue qui régnait sur le pays depuis 1644), a connu une période de déclin durant la phase d'expansion coloniale des pays occidentaux, menant le pays de défaite en défaite à partir des guerres de l'opium.
C'est seulement après la victoire contre l'armée japonaise en 1945 que la Chine a pu se libérer des interventions étrangères. La République populaire de Chine est proclamée le 1er octobre 1949, à la suite de la victoire militaire du Parti communiste chinois sur le Guomindang. Elle se présente aujourd'hui comme une « République socialiste » et exerce un contrôle sur vingt-deux provinces, cinq régions autonomes, quatre municipalités (dont Pékin) et deux régions administratives spéciales (Hong Kong et Macao).

La Chine a connu une période néolithique et des âges des métaux plutôt tardive par rapport à l'Anatolie et à la Mésopotamie, mais elle a été et reste le foyer de nombreuses innovations dans les domaines des sciences et des arts.
Elle est à l'origine de nombreuses inventions majeures telles la boussole10, le papier, le billet de banque ou la poudre à canon.

La civilisation chinoise a fortement imprégné toute l'Asie de l'Est, notamment aux niveaux religieux (confucianisme, taoïsme et développement du bouddhisme chan), linguistique (les sinogrammes ont été utilisés dans toute la région et de nombreux mots chinois sont présents dans les langues qui y sont parlées), ainsi qu'artistique (calligraphie, peinture, imprimerie, instruments de musique).

Histoire de la Chine, Chronologie de la Chine et Organisation de l'empire chinois.
Démographie Article détaillé : Démographie de la Chine.
Sa population est la plus grande du monde, dépassant les 1,358 milliard d'individus (2013), soit 20 % environ des 6,8 milliards d'individus vivant dans le monde d'après les estimations de l'OMS.
Le niveau de vie moyen des Chinois a été multiplié par plus de 90 depuis 1987, soit la plus forte croissance mondiale depuis le début de l'âge industriel en 1775 (Angleterre).
Le 28 février 2006, le Bureau d'État des statistiques (BES) chinois a annoncé que la population de la République populaire de Chine avait augmenté de 7,68 millions de personnes en 2005, soit une croissance naturelle de 5,89 pour mille, contre 5,87 pour mille en 2004.
L'espérance de vie est passée de 41 ans en 1952 à 62 ans en 1970 et est estimée à 75,7 ans en 201022 ou 73 ans en 2011.

Au 31 décembre 2005, 562 millions de personnes vivent en ville et 745 millions dans les régions rurales. Sur ce chiffre total, on compte 674 millions d'hommes (soit 51,5 %) et 634 millions de femmes (soit 48,5 %). En 2005, la RPC a enregistré plus de 16 millions de naissances et environ 8,49 millions de décès.
On estime que cent trente millions de Chinois vivent avec moins d'un euro par jour. Ceux-ci vivent principalement dans les régions des minorités non chinoises ou non 'Han', en majorité dans les provinces montagnardes et intérieures, éloignées des grandes villes et centres urbains.
En revanche, le nombre de millionnaires en dollars (US) est passé de moinsde 100 000 en 1999 à plus de 7 millions aujourd'hui, en faisant de la Chine, devant l'Inde, le premier pays de millionnaires au monde.
L'immense majorité d'entre eux est concentrée dans les mégalopoles
de la rivière des Perles, au sud du Guangdong, avec 62 millions d'habitants, soit près de 70 millions d'habitants en ajoutant Hong Kong...Et une croissance moyenne de 16 % par an, tirée par les investissementsconjugués de Hong Kong, de Taïwan, du Japon, de la Corée, des États-Unis et de l'Europe.

Du Grand-Est avec la mégalopole de Shanghai-Pudong et de tous ses satellites, rassemblant plus de 125 millions d'habitants dans plus de 17 villes millionnaires en habitants.
De Beijing-Tianjing au Nord, avec près de 55 millions d'habitants.
Les métropoles du Sichuan et le long du Yangzi Jiang (fleuve bleu) avec plus de 60 millions d'habitants dont plus de 45 millions rien qu'à Chongqing et Chengdu.

Histoire de la Chine
République populaire de Chine
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CLIC..................China 2015 4K from Hacky on Vimeo.

CLIC................China 4K Aerial Cinematography_Shenzhen_Helicopter with SHOTOVER F1_Richtech Aerial Imaging from Aerial imaging in China 锐智 on Vimeo.

CLIC...............Stunning China (UNESCO World Heritage Sites of Guilin and Yangshuo) from Aerial Entertainment Studios on Vimeo.

CLIC...............Moments In China from Ryan Emond on Vimeo.

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29/07/2017 - 15:51
                                             

Maritie et Gilbert Carpentier : les princes de la variété
Maritie et Gilbert Carpentier sont heureux de vous présenter...» Comme le
rappelle Bénabar dans l'une de ses chansons, ce leitmotiv a bercé les
samedis soir de millions de Français du début des années 1960 au milieu
des années 1980.
Les femmes ont soigné leur mise en plis (on ne parle pas encore de
brushing), les hommes ont enfilé leur meilleur pardessus pour affronter
les frimas de novembre. Lorsque la caméra les filme, en noir et blanc
bien sûr, ces Français entre deux âges sourient, intimidés mais pas peu
fiers d'assister au premier numéro d'une toute nouvelle émission de
télévision. En cette année 1961, les occasions de rire ont été rares.
Les événements d'Algérie qui n'en finissent pas, Ben Bella, qui depuis
le début du mois fait la grève de la faim pour obtenir le statut de
prisonnier politique. Les États-Unis qui intensifient leur intervention
au Vietnam. Et ­Berlin coupé en deux par un mur construit par les
communistes pour stopper l'exode de la population vers l'Ouest.
ttention, l'émission va commencer... Une grande feuille de papier blanc est
déployée sur laquelle a été tracé à la main, d'une écriture facétieuse :
«La grande farandole.» Une autre feuille : «Une émission de Maritie et
Gilbert Carpentier.» Une autre encore : «Des ballets de George Reich
avec, par ordre alphabétique de passage, Roger Pierre, Jean-Marc
Thibault, Nicole Croisille, Isabelle Aubret, Luis Mariano, Gilbert
Bécaud.» Pendant plus d'une heure, le public est entraîné dans une
balade folle, prétexte à des chansons, des danses et des extraits de
pièces puisés dans le répertoire de 1901 à 1960. Le délire, la dérision,
des déguisements, un charleston endiablé, des saynètes et des duos
surprenants : le divertissement télévisé vient d'entrer dans une ère
nouvelle, qui sera dominée pendant plus de vingt ans, du début des
années 1960 au milieu des années 1980, par les princes des variétés,
­Maritie et Gilbert Carpentier
Un couple inséparable à la ville comme à la scène, selon l'expression consacrée. Sauf que sur la scène, on les
a rarement vus, eux qui préféraient «mettre en valeur les artistes
plutôt que les animateurs». Gilbert se délectait d'ailleurs de cette
anecdote sur leur anonymat : traditionnellement, à la fin de l'émission,
les enfants venaient demander des autographes aux artistes. Un jour, un
garçonnet d'une dizaine d'années a réclamé une signature à Maritie qui
lui a avoué ne pas être une vedette. Alors, le gamin s'est retourné vers
ses amis en disant : «Flûte, c'est personne.» Personne, une productrice
qui a égayé les samedis soir de millions de Français (16 millions
certains jours) pendant deux décennies !
La carrière des Carpentier, c'est une histoire d'amour et d'amitié. Gilbert et Maritie (contraction
de Marie-Thérèse) se sont connus très jeunes, l'année du bac qu'il l'a
aidée à réviser dans les jardins du Luxembourg, à Paris. Un lieu auquel
ils resteront éternellement attachés. Après une formation de musicien
classique, il travaille comme metteur en ondes sur Radio Luxembourg. Une
licence d'anglais en poche, elle rêve de devenir journaliste. Elle aime
le jazz et les chansons, décide de lui donner un coup de main pour
préparer ses programmes, se met à écrire des textes. Au milieu des
années 1950, leur émission «Cavalcade», à laquelle participent un autre
duo d'inséparables, Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, amuse les
auditeurs. Et le directeur des variétés de l'ORTF qui leur propose de
venir à la télévision.

Banco. Tout ce petit monde passe de l'autre côté du miroir et lance, le 29 novembre 1961, «La grande
farandole». Deux ans plus tard, après un voyage aux États-Unis où ils
ont découvert les shows à l'américaine avec danses, numéros de
claquettes et sketchs, les Carpentier lancent le «Sacha show» avec Sacha
Distel (1963-1971). Suivent «Les grands enfants» (1967-1970) réalisé
par Georges Folgoas, un nom que les moins de 20 ans ne peuvent pas
connaître, puis «Top à» (1972-1974) et «Numéro 1» (1974-1982).

Leurs émissions connaissent une diffusion exponentielle : quatre numéros par
an pour «La grande farandole», huit pour le «Sacha show», douze pour
«Les grands enfants», jusqu'à atteindre un rythme hebdomadaire et à
s'installer dans la case du samedi soir à 20 h 30, la meilleure de la
télévision d'alors. Les Roméo et Juliette du spectacle populaire
conservent les mêmes recettes. Chaque émission est conçue comme un show,
une comédie musicale avec un thème. On prend les téléspectateurs à
contre-pied en révélant les artistes sous un jour nouveau. Les chanteurs
jouent la comédie, les acteurs poussent la chansonnette. Et des duos
improbables se forment : Mireille Mathieu et Gene Kelly, Johnny Hallyday
et Nathalie Baye - un coup de foudre -, Charles Aznavour et Ursula
Andress, Jane Birkin et Omar ­Sharif, Claude François et Gilbert Bécaud,
Michel Berger et Jacques Higelin, Gérard Depardieu et Claude Nougaro.

On a reproché aux Carpentier de matraquer toujours les mêmes artistes.
Leurs amis, pour faire court. Une accusation en partie justifiée. Les
émissions se préparaient souvent chez eux, dans l'appartement qui
surplombait le Luxembourg. Il est vrai que ­Jacqueline Maillan et Jean
Poiret répétaient leurs échanges délirants dans les canapés du salon. Et
que les derniers détails se réglaient autour de légendaires goûters,
chocolat pour Jean-Marc Thibault, thé pour Sacha Distel, bière pour
Johnny Hallyday.

Mais ce reproche de copinage n'est pas totalement fondé. N'est-ce pas eux qui ont donné sa chance à Serge
Gainsbourg quand personne ne voulait de lui ? «Nous lui avons commandé
son premier grand tube, Poupée de son», se plaisait à rappeler celle que
les artistes appelaient leur «nounou». N'est-ce pas chez eux que France
Gall a fait ses premiers pas à l'âge de 17 ans ? Chez eux encore que
Michel Berger a monté le show La Petite Sirène, le brouillon de
Starmania. Chez eux toujours que des célébrités qui détestaient pourtant
le petit écran ont sauté le pas : Barbara, Lino Ventura et même Michèle
Morgan, métamorphosée en speakerine d'un soir. Rejetant les accusations
d'ostracisme et de connivence avec l'industrie du disque, les
Carpentier ont justifié ainsi leur programmation : «Il y a des artistes
que nous n'invitons pas parce nous ne les trouvons pas assez élégants.»
Car l'émission se voulait populaire, sans vulgarité, mauvais goût ni
provocation, un programme familial, en somme, qui s'exportait dans une
quarantaine de pays.

Au tournant des années 1980, les familles ont changé. La télévision avec. Les chaînes ne sont plus prêtes à
dépenser des fortunes (entre 100 et 300 millions de centimes, dit-on)
pour des shows de variétés sophistiqués. TF1 met fin au contrat des
piliers de la télé, France 3 les repêche avec «Embarquement immédiat».
Mais la grâce s'est envolée. Le règne des Carpentier s'achève, non sans
amertume. Restent leurs héritiers, ceux pour lesquels ils resteront un
modèle, les ­Drucker, Dechavanne, Sébastien, Nagui et même les Enfoirés
qui reprennent, une fois par an, la formule magique des Carpentier. Sans
oublier Bénabar qui leur a consacré une chanson en 2005.

Imaginons, comme dans un sketch loufoque de «La grande farandole» que Maritie,
décédée en 2002, et Gilbert, parti deux ans auparavant, reviennent sur
terre aujourd'hui. Que penseraient-ils d'une France où les émissions de
variétés se résument à mettre en concurrence des apprentis chanteurs
avec, pour les départager, un jury père fouettard et des téléspectateurs
voyeurs, invités à remplir les comptes en banque des opérateurs de
téléphonie mobile en tapant 1 pour sauver Mickels et 2 pour repêcher
Alice








29/07/2017 - 15:47

                                          
LE  SAVIEZ  VOUS ?

Cet aéronef allemand dont la
construction débuta en 1931 fût réalisé en à peine 5 ans. Il effectua
son
premier vol en 1936. Construit par un très grand nombre d'ouvriers, ce dirigeable Hors normes était sous la
houlette de l'ingénieur en chef Ludwig Dürr. La coque en Duralium, appelé plus couramment
Duralumin, est un alliage léger composé de cuivre, de magnésium (très inflammable) et de manganèse.
Ce métal a été découvert complètement par hazard en 1908 par un allemand.

Ce dirigeable était prévu pour une utilisation commerciale pour les voyages transatlantiques.
Il fut le premier construit, deux dirigeables au total était prévu. L'Hinderburg sert surtout à assurer
la propagande du NSDAP (Parti national-socialiste des travailleurs allemands).
On pouvait visualiser deux énormes croix nazi de près de 30 mètres de haut, ce qui est considérable.
Les nazis envisagaient de faire peindre sur ses flancs deux croix gammées de 30 mètres de hauteur
mais le Dr Hugo Eckener ne consent à les peindre que sur les gouvernails.

L'Hinderburg, servi à faire l'ouverture des céramonies d'ouverture des Jeux olympiques de 1936.
Le 1er août il survole le stade en tractant le drapeau olympique juste avant l'arrivée de Hitler.
Hithler un peu dépité, aurait dit « Hindenburg, raus » ("Hindenburg, dehors"), car les spectateurs
regardaient plutôt le dirigeable que le Führer.

Ce fabuleux dirigeable aura parcouru entre sa mise en service en mars 1936 et sa destruction
accidentelle en mai 1937, près de 337 000 kms en 63 voyages.

Le terrible accident survenu dans le New Jersey à LakeHurst en 1937 fit 35 morts.
Il était composé de 97 personnes à bord dont 36 passagers.
Parmis les victimes on compte 21 membres d'équipages, 1 membre du personnel au sol et 13 passagers

La coque, construite en duralumin, était constituée de 15 cadres circulaires séparés de près de 15 m
et d'entretoises longitudinales. Entre les cadres et aux extrémités on trouvait les 16 ballons destinés
à contenir le gaz de sustentation.


Les finitions sont appliquées à l'A / S Hindenburg dans l'immense hangar de construction allemande
à Friedrichshafen. Les ouvriers apparaissent comme des nains en comparaison avec la surface énorme
de la queue du dirigeable. Ils sont en train de traiter chimiquement la surface de la toile avec des pinceaux
au bout de perches en bois.
On découvre la hauteur du hangar à Friedrichshafen © Copyright AP Photo
On distingue sur la photo la grande tour d'amarrage devant le nez du Hindenburg © Copyright AP Photo

La coque avait une longueur de 246,7 m et un maître couple de 41,2 m pour une hauteur totale sur roues
de 44,7 m. La largeur, avec les hélices de propulsion, atteignait 46,8 m. La masse à vide était d'environ 118 t
et la masse totale en charge pouvait atteindre 248 t. La masse nominale en charge était de 220 t dont 11 t
prévues pour le fret, le courrier et les bagages.
I
© Nationaal Archief / Spaarnestad PhotoIntérieur du salon à bord du Hindenburg, où les fenêtres de passagers pourraient être ouverts.
© Nationaal Archief / Spaarnestad Photo
Photo extraordinaire de l'Hindenburg volant à côté de l'Empire State-Building © Photo sous Copyright


On distingue la carcasse calcinée du Hindenburg © Copyright Fred BAMBERGER - LIFE / GettyImages
29/07/2017 - 11:29
Vue aérienne du parc Washington Square, New York
Un arc de 23 mètres de haut en marbre, dédié au président George Washington, accueille les visiteurs du parc. C’est un lieu de
rassemblement pour les habitants de la ville ainsi que les touristes du monde entier. Au cours de son histoire, le parc Washington square a servi de point de ralliement aux écrivains, musiciens ou aux marginaux.
De nos jours, les étudiants de l’université de New York défilent sous le monument lors de leur cérémonie de remise des diplômes.

 
29/07/2017 - 10:25
L’étonnant temple planqué à l’ombre du Louvre .

Offrez la box visite insolite
Un cadeau ludique et culturel !

Situé juste en face de la partie la plus ancienne du Palais du Louvre, le temple protestant de l’Oratoire du Louvre passe presque inaperçu dans ce quartier où les beaux monuments se succèdent. Et pourtant, cet édifice construit entre 1621 et 1889 étonne dans la monumentale « voie-mur » qu’est la rue de Rivoli et mérite qu’on lui prête attention. Petit tour du propriétaire.
Un édifice longtemps dépourvu de façade L’édifice n’étant ouvert au public que dans le cadre de ses messes dominicales, on se contentera de l’apprécier de l’extérieur ! Pour voir cette majestueuse bâtisse, c’est d’abord sur le trottoir de la rue de Rivoli, côté Louvre, qu’il faut se rendre. On aperçoit alors l’impressionnant chevet de l’édifice, c’est-à-dire sa partie arrière qui n’en reste pas moins son élément principal puisque l’édifice est longtemps resté sans façade. Constitué autour d’une double-rotonde à sommets pointus,
il est pourvu de deux tourelles principales, de plusieurs lanternons et de quelques
sculptures étonnantes.


 

Si cet aperçu général est déjà imposant, les détails du chevet le sont tout autant. Pour les apercevoir, on se placera sous la galerie-terrassequi se dresse au niveau de la rue.
De là, on peut contempler l’ensemble monumental dédié à l’amiral de Coligny,élevé en 1889 pour rendre hommage à l’une des personnalités les plus importantes du monde protestant en France.
En effet, Gaspard de Coligny est connu pour avoir combattu pour le Royaume de France en résistant, pendant 17 jours, aux forces espagnoles afin de conserver la ville de Saint-Quentin. Si ce combat s’est soldé par un échec, il n’en n’est pas moins devenu un héros public… Avant d’être assassiné pendant le massacre de la Saint-Barthélémy, le 24 août 1572, parce qu’il était devenu une figure majeure du protestantisme. Entourée de deux statues représentant la Patrie et la Religion, la statue de l’Amiral rend harmonieusement hommage au héros national et à l’homme de religion qu’il représentait à son époque.


L’ensemble monumental dédié à l’Amiral de Coligny, figure protestante du XVIe siècle


Une façade qui date du milieu du XVIIIe siècle Si l’on veut observer la façade principale du temple, c’est vers la rue Saint-Honoré que l’on se dirige. L’on découvre alors un portail au style architectural très différent du reste de la bâtisse. Et pour cause, la façade,très simple depuis que ses sculptures et hauts-reliefs ont été détruits pendant la Révolution Française, a été érigée près de cent ans après le reste de la structure !
En effet, si la construction de l’édifice a débuté dès 1621 sous l’impulsion du Cardinal catholique Pierre de Bérulle, elle s’est arrêtéeà peine quatre ans plus tard, victime des nombreux désaccords entre les différents courants catholiques de l’époque et la royauté. Laissé inachevé pendant plus de cent ans, l’édifice ne sera terminé qu’au milieu du XVIIIe siècle. Quelques décennies plus tard, en 1811, l’église est donnée au culte protestant par Napoléon. Elle prendra alors le nom que l’on connaît actuellement : le temple protestant de l’Oratoire du Louvre.

Le portail principal de la rue Saint-Honoré a été entièrement rénové en 2011.


29/07/2017 - 10:05

                 
                                                 C'EST ARRIVÉ UN 29 JUILLET     


Claude Laydu : Artisan de « Bonne nuit les petits »

De nationalité suisse, né le 10 Mars 1927 à Bruxelles, Claude Laydu arrive à Paris en 1947, pour y étudier l'art dramatique.
Comme figurant, il passe 3 ans dans la troupe de Jean-Louis Barrault, au
théâtre Marigny à Paris. Sa carrière de comédien s'amorce et durera une
dizaine d années.
En 195O, à la suite d'un casting et de nombreux essais, il interprète le rôle principal du film : « Journal d un curé de
campagne » de Bernanos, sous la direction de Robert Bresson.
Il travaillera ensuite avec de nombreux réalisateurs comme André Cayatte, dans « Nous sommes tous des assassins »
En tout il tournera dans 16 films et jouera dans plusieurs pièces de
théâtre dont « Les oiseaux de lune » de Marcel Aymé, et « Beau sang » de
Jules Roy.
Marié à Christine Laydu, ils ont une petite Dominique, et en 1960 un fils : Jean-Baptiste.
Mais Claude cherche à évoluer vers un travail convenant mieux à son
caractère ouvert sur la vie. Comme il arrive souvent, c'est le hasard
qui va lui présenter la solution

En 1960 il découvre la télévision en Allemagne de l'Est, lors du tournage du film «Goldoni ».
Chaque soir, techniciens et acteurs se retrouvent tous ensemble réunis autour
du seul poste de télévision de la Gästhaus qui les héberge.
L'unique chaîne, en noir et blanc à l'époque, diffuse vers 19 heures un programme
tous publics comportant une large part réservée aux enfants.
Juste avant l'heure du repas, une courte séquence d'animation intitulée das
Sandmänchen (le petit marchand de sable : un vieux bonhomme sur un
traîneau ) , est menée par une jeune et jolie présentatrice chargée
d'envoyer les petits enfants au lit.
Quand la speakerine conclut : ... und jetzt sie müssen schlafen gehen !( et à présent, vous devez
aller vous coucher!) , les 2 petites filles de 2 actrices allemandes
travaillant dans le film, répondent invariablement : « ja » , embrassent
leurs mamans et gagnent leur chambre sans se faire prier !
Pour l'anecdote, la plus mignonne de ces petites filles se prénommait Nina et
est aujourd'hui une star fort connue sous le nom de Nina Hagen !
Claude découvre ainsi le pouvoir de la télévision sur les petits téléspectateurs.
De retour à Paris, fin 1960, il rencontre à « Cognacq-Jay », siège
historique de la télévision française, Pierre Mathieu, un vieux copain
récemment nommé « responsable du service des émissions pour la jeunesse »
à qui il raconte ce qu'il a vu en Allemagne de l'Est. Ce dernier lui
déclare alors, très emballé : « ça m'intéresse, fais moi çà ! ». C'est
tout un programme à mettre sur pied !
En 1961, sur la recommandation de Pierre Mathieu, Jacques Samyn, chef du service « animation », de la
R.T.F l'intègre dans son équipe de scénaristes. Claude a l'ouverture
qu'il cherchait. Mais il fait d'abord ses classes et pour cela écrit des
scénarii pour le service. Cette nouvelle orientation lui convient fort
bien et il vient à bout de trois courts métrages qui sont réalisées par
les animateurs du service et diffusées sur la chaîne.
En même temps, il élabore le projet de « Bonne nuit les petits » : Deux enfants
prénommés « Petit Louis et Mirabelle » regardent sagement la télévision
et attendent la visite d'un très jeune musicien « Ulysse » ( Le Marchand
de Sable). Il est accompagné de plusieurs animaux : un chat, un chien,
un oiseau, un singe et « Gros Ours » parmi lesquels les deux petits
héros choisissent celui qui descendra les rejoindre chez eux le temps de
l'émission.
Hélas ! le concept n'est pas réalisable car trop ambitieux et surtout trop onéreux.
La « mini-arche de Noé » céleste imaginée par Claude Laydu fond comme
neige au soleil, et la mort dans l'âme, il doit se résoudre à éliminer,
l'un après l'autre, presque tous les animaux, ne conservant que le
principal : l'ours. La « mini-arche de Noé » se transforme en un petit
nuage à deux places !
Le manque de moyens amène Claude à approfondir le concept pour que l'émission forme un tout qui trouve sa place entre
le rêve et la réalité du quotidien, ouvrant ainsi une fenêtre à
l'imagination des enfants.
Ainsi, les décors des génériques du programme sont inspirés par la proche banlieue parisienne. Ils
reproduisent, en décors photos, la vue des HLM de Montrouge que Claude
Laydu découvrait, en voiture, depuis la bretelle de l'autoroute, en
rentrant à Paris, à la nuit tombante ! Pour lui, vus de loin, ces grands
ensembles illuminés dégagent un charme poétique indéniable.
Fin 1961, Pierre Matthieu décide de produire deux émissions pilotes, de 5
minutes chacune, pour les soumettre au jugement du Directeur de la
R.T.F. d'alors.
La musique du générique est confiée à un illustrateur sonore qui aura la bonne idée de choisir« Le printemps » de Vivaldi
comme musique de générique début et « l'hiver » comme générique fin !
Cette initiative plût sans doute au responsable de la chaîne, puisque la
R.T.F commande 12 émissions pour la période de Noël 1962

Les premiers tournages qui ont lieu dans l'espace très réduit d'un studio
photo aménagé comme plateau sont très pénibles. Claude Laydu, en
collaboration avec sa femme Christine laydu, surtout dans le travail
d'écriture, cumule les fonctions d'auteur des scénarii et dialogues,
producteur, comédien (la voix du Marchand de Sable), accessoiriste et
script-boy, les marionnettistes prêtent leurs voix aux personnages et
Jacques Samyn assure la réalisation.
C'est Jean-Baptiste, âgé alors de 3 ans, qui fait office de banc d'essai. Dominique, sa soeur qui joue
du pipeau depuis des années, donne l'idée à ses parents de la couleur
musicale fondamentale des émissions.
Les marionnettes sont confectionnées suivant les indications de Claude et Christine par deux marionnettistes de l'équipe.
Afin de pallier le manque de moyens, les émissions sont tournées, à une
cadence élevée : plus de deux émissions par jour, engendrant une
atmosphère houleuse sur le plateau. De nombreux incidents éclatent avec
les marionnettistes qui n'apprécient pas cette façon de travailler.
De plus la nouvelle émission n'est pas prise au sérieux : Le titre « Bonne nuit les petits » fait sourire tout le monde...
Malgré toutes ces difficultés, la première série est diffusée, à partir du 12 décembre 1962, du lundi au vendredi.
En fait, l'émission ne figure pas sur la grille des programmes et sert de
bouche-trou : elle est diffusée quand le minutage antenne le permet
(s'il manque 5 minutes) en alternance avec « Le petit train » ou, en
dernier ressort, avec la célèbre pendule R.T.F.
Il arrive même que Gros Ours fasse son apparition après le Journal télévisé vers 20h30 !!!
Mais ces diffusions et ces horaires fantaisistes déclenchent des drames dans
les familles : en l'absence de l'émission, les enfants, Jean-Baptiste
Laydu le premier, refusent d'aller au lit avant d'avoir vu leur « Gros
Ours » .
Soutenus par la presse, les parents manifestent leur colère et réclament une diffusion quotidienne et régulière . C'est ainsi que
les dirigeants et responsables de la R.T.F prennent conscience de
l'importance de ce petit programme qui déclenche bien des passions.
« Bonne nuit les petits » commence à se faire connaître.
Toujours avec l'appui de la presse, le public réclame d'autres épisodes.
Une suite est alors commandée à Claude Laydu : 53 nouvelles émissions sont produites.
Mais les relations entre ce dernier et les marionnettistes qui avaient créés
les personnages et qui les manipulaient se détériorent de plus en plus.
Personne n'est finalement très content du résultat de son propre
travail. Les diffusions s'arrêtent fin juillet 1963.
La direction demande à l'auteur-producteur de poursuivre le travail et de changer de marionnettes, qu'elle juge disgracieuses

Après ces 65 premiers épisodes, Claude Laydu conçoit avec sa femme Christine,
la fabrication de ses propres personnages. Deux nouveaux enfants sont
baptisés : « Nicolas et Pimprenelle » et « Gros Ours » devient le
célèbre « Nounours » qui a plus de rondeur et de gentillesse. Il devient
l'ami des enfants.
Tous les dialogues sont préenregistrés et joués en play-back lors des tournages. Monique Messine est choisie pour donner
sa voix à « Nicolas » , Martine Merri à « Pimprenelle », Jean
Martinelli (sociétaire de la comédie française) apporte sa splendide
voix à « Nounours » , Claude Laydu continuant d'interpréter le rôle du «
Marchand de Sable ».
Les nouveaux marionnettistes sont : Gilbert Chalvet, André Roggers, Jeanine Duroc, Michel Hellas et Jean Villiers.
La réalisation est confiée à Michel Manini qui prend la suite Jacques Samyn.
« Bonne nuit les petits » devient une programmation complète, entrecoupée
de chansons composées par Jean-Michel Defaye et co-écrites par Claude
Laydu et Victor Villien et de suites d'histoires. Les airs de pipeau
sont interprétés par les musiciens du « Quatuor Syrinx



« Bonne nuit les petits » est devenue une « émission culte », un
classique, une référence citée dans des bien des occasions de la vie
courante et reprise par les publicitaires pour la SNCF, la BNP !
Le succès commercial rencontré auprès du grand public en témoigne : plus
d'un million et demi de cassettes vidéo, 500.000 livres en librairie,
sans compter les innombrables jouets et produits dérivés
L'avenir
Après le départ de Claude Laydu sur son petit nuage le 29 juillet 2011, sa
femme Christine Laydu, sa fille, Dominique Laydu et son fils,
Jean-Baptiste, poursuivent l'œuvre et l'inscrivent, avec l'aide
précieuse de la grande « famille de Nounours », dans l'époque actuelle.
Nounours a ainsi beaucoup de projets, pour la plus grande joie de ses
petits amis. L'avenir est en marche..


                              


29/07/2017 - 07:56
NYAKIM GATWECH LA "REINE DES OBSCURITES"...
Rencontre avec Nyakim Gatwech, le modèle sud soudanais qui enseigne aux gens à ne pas avoir peur de l'obscurité. 
Avec sa peau profondément pigmentée et sa détermination féroce, elle brise les barrières de la beauté conventionnelle et encourage les autres à faire exactement la même chose.
 
à 24 ans, Nyakim Gatwech fait des vagues dans l'industrie de la mode avec sa peau somptueusement sombre.

Toutefois, avant que le modèle sud-soudanais ne réussisse, sa beauté unique n'a pas été célébrée par tous.



En 2016, un conducteur d'Uber a suggéré d'allonger sa peau, ce qui implique que son teint profond n'était rien à aimer.



Elle a simplement répondu avec rire, et a pleinement embrassé son apparence frappante depuis..



"Mon chocolat est élégant. C'est donc ce que je représente ...
Une nation de guerriers ", elle a sous-titré une photo Instagram.



Maintenant vivant à Minneapolis, Nyakim est une voix d'encouragement pour la     communauté noire.



"Vous êtes au-delà de la beauté et l'amour que j'ai pour vous est inconditionnel parce que vous êtes moi", a-t-elle écrit.



"Montrons au monde combien beau et intelligent nous sommes en dehors d'être en
peau noire"
.



L'icône de la mode en plein essor est maintenant virale, avec plus de 100 mille adeptes sur Instagram.





Bien qu'elle reçoive toujours des messages décourageants de temps en temps, elle refuse d'abandonner son amour radieux.





Elle a même été surnommée «Queen of the Dark», un titre qu'elle accepte heureusement.



"Ma peau absorbe les rayons du soleil et mes cheveux défient la gravité.
Maintenant, vous ne pouvez pas me dire que je ne suis pas magique! ".



29/07/2017 - 07:32
                                         

Maritie et Gilbert Carpentier, les rois incontestés de la variété

FRANCE 3/20H55 - L'Âge d'or des variétés met en lumière le couple qui fit les
grandes heures du divertissement télé dès les années 60.
Maritie et Gilbert Carpentier ont régné en maître sur les variétés à la télévision
française durant plus de 20 ans. Ce documentaire propose de revivre
l'âge d'or des variétés, une époque bénie où les artistes venaient se
produire tous les samedis soirs à la télé. Mélodies connues de tous,
anecdote, souvenirs de tournage et secret de fabrication, la famille
Carpentier se reforme le temps d'une soirée. Le couple a donné ses
lettres de noblesse aux variétés en produisant des émissions rencontrant
un grand succès. Toutes les semaines, un nouveau spectacle prenait vie
sous les projecteurs du célèbre studio 17 des Buttes-Chaumont.






29/07/2017 - 07:31
Planter Des Iris Reticulata... Par Catherine Delvaux & Armelle Robert...Du magazine Détente jardin...



C’est le moment de planter ces iris nains (élus Bulbes de l’année 2011) qui sont dans 
les premiers bulbes à s’épanouir avant la fin de l’hiver, de février à mars selon le climat.
 
Originaire des pelouses alpines du Caucase, l’iris réticulé culmine à 15 cm de hauteur, offrant des fleurs parfumées, bleutées ou pourprées marquées d’une languette jaune vif.
 
À l’aise dans la rocaille baignée de soleil ou dans des petites potées à l’abri des précipitations hivernales, les bulbes apprécient un substrat parfaitement drainé.
 
Installez-les par petites colonies d’au moins une douzaine de bulbes, à 7-10 cm de profondeur et autant d’écartement.
 
Au fil du temps, les taches s’agrandiront si vous prenez soin de laisser
le feuillage jaunir après la floraison.
Parmi les cultivars, on peut apprécier l’original ‘Katharina Hodgkin’ aux grandes fleurs jaune pâle et gris perle.