De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
28/07/2017 - 08:23
Cela vaut sans doute la peine d'essayer...
 



 
28/07/2017 - 08:21
UN VISAGE SOURIANT DECOUVERT SUR UN VIEUX JOUET DE 3700 ANS...

Une équipe d'archéologues turcs et italiens travaillant sur un site dans le sud de la Turquie a récemment découvert un objet intéressant, un ancien visage souriant dessiné sur le coté d'une cruche blanche. Le visage est dessiné de façon simpliste, deux points noirs sur un arc tordu juste en dessous, et il est si subtil qu'il n'a été remarqué qu'après avoir été transporté dans un laboratoire pour la restauration.
"Le visage souriant est sans aucun doute là (il n'y a pas d'autres traces de peinture sur le flacon) et n'a pas de parallèles dans l'art céramiqueantique de la région", a déclaré le Dr Nicolo Marchetti de l'Université de Bologne qui a dirigé l'excavation.

 

28/07/2017 - 08:18
LE MYSTÈRE DES TOMBES DE MOLIÈRE ET LA FONTAINE

 
Le mythique cimetière du Père Lachaise a été créé en 1804 : pourtant, en vous y baladant, vous pourrez remarquerque des personnalités disparues avant cette date y sont enterrées…
C’est le cas de Molière et La Fontaine par exemple, respectivement décédés en 1673 et en 1695 ! Comment est-ce possible ?
On vous dévoile tout sur cette aventure post-mortem inédite.
Un projet qui laisse les parisiens sceptiques Lorsque le Père Lachaise est créé, son aménagement est confié à l’architecte Brongniart (qui a réalisé la Bourse de Paris), qui en fait un véritable jardin à l’anglaise.
Mais peu habitués des cimetières ouverts au public, les parisiens boudent ce lieu qu’ils estiment également trop loin du centre, situé dans un quartier pauvre et populaire, avec des concessions trop chères…
A peine 2 000 personnes accepteront donc d’y être enterrées les dix premières années.
En 1817, pour donner un côté plus prestigieux à ce cimetière délaissé, on décide d’y transférer les corps de Molière et de La Fontaine.
Bingo ! Dix ans plus tard on pouvait déjà y admirer plus de 33 000 tombes de parisiens honorés de partager leur dernière demeure avec ces célébrités.

Et aujourd’hui ce sont bien près de 70 000 sépultures auxquelles plus de 3 millions de visiteurs du monde entier viennent rendre hommage.
Opération marketing réussie donc, mais comment être sûr qu’il ne s’agissait pas seulement d’un coup de com’ ?
Les restes de Molière et La Fontaine sont-ils vraiment là ?
 

La mort embarrassante de Molière.
A l’époque de Jean-Baptiste Poquelin dit Molière, les comédiens sont excommuniés d’office et n’ont le droit à une sépulture et à une cérémonie que s’ils renoncent à leur profession, par écrit ou sur leur
lit de mort.

Dans ses derniers souffles, après s’être écroulé sur scène et avoir été transporté chez lui, notre dramaturge national aurait demandé à recevoir les derniers sacrements.
Malheureusement deux prêtres ont refusé de venir… et le troisième est arrivé trop tard !
Molière n’a donc pas le droit à une sépulture religieuse. Mais il s’agit quand même d’un personnage réputé, notamment à la cour…
La situation embarrasse le clergé. Finalement un compromis est trouvé par le curé de St Eustache : il sera enterré mais de nuit et sans cérémonie,au cimetière St Joseph, qui se situait entre les actuelles rues du Croissant, rue Montmartre et rue Saint-Joseph.
Aucune inscription ne figure alors sur sa pierre tombale, en revanche sur le registre des enterrements le curé inscrit « Jean-Baptiste Poquelin, tapissier » (le titre officiel de Molière à la cour du roi, ndlr).
 

Une erreur qui coûtera cher à La Fontaine.
Quelques années plus tard c’est au tour de Jean de la Fontaine de trépasser.
Contrairement à Molière, il avait annoncé deux ans avant de mourir qu’il renonçait à la publication de ses contes et fables, il s’était dès lors soumis à des exercices religieux quotidiens, et il aurait même promis de n’écrire que des ouvrages pieux !
Lorsqu’il décède en 1695 de la tuberculose, il est enterré au cimetière des Innocents, qui dépend de sa paroisse : St Eustache.
Cependant, une trentaine d’années plus tard, un abbé nommé Olivet raconte que le fabuliste est enterré près de Molière au cimetière Saint-Joseph.
Une erreur qui lui coûtera cher lorsque presque cent ans plus tard, en pleine Révolution, on souhaite 
honorer les grands Hommes.

Car personne n’est sûr de l’endroit exact où se trouve le corps de Molière et l’on pense à tort que La Fontaine est près de lui…
C’est ainsi que le 6 juillet 1792 on exhume quand même leurs restes présumés pour les transporter au Musée des Monuments français.
Ce dernier fermera ses portes en 1816, donnant l’occasion parfaite au cimetière du PèreLachaise 
de redorer sa réputation en récupérant les deux célébrités nationales.

 

L’ombre d’un doute pèse encore sur ces restes.
S’il y a une chance infime que Molière ait bien été exhumé à St Joseph, en revanche on sait aujourd’hui grâce aux registres que La Fontaine avait bien été enterré au cimetière des Innocents… donc qu’il n’était pas aux côtés de Molière et qu’il ne peut pas être au Père Lachaise !
Il se trouve probablement quelque part dans les catacombes
La vérité la plus probable sur Molière est qu’il aurait eu deux sépultures : une officielle « près que la croix centrale » du cimetière St Joseph, pour répondre à la demande appuyée du roi Louis XIV de donner une sépulture à celui qui l’avait tant diverti.
Mais, il aurait été immédiatement retiré pour être enterré dans un coin plus officieux du cimetière, avec les suicidés et morts-nés.
Il aurait ensuite disparu en même temps que le cimetière St Joseph, et serait donc lui aussi dans les catacombes !



28/07/2017 - 08:11
HISTOIRE DU BONBON LA GRISETTE DE MONTPELLIER.

Imaginer que des bonbons de réglisse servent de monnaie. Oui, que l’on puisse payer avec des petites boules de réglisse et de miel.

Au XIIe siècle, Montpellier est au carrefour des routes qu’empruntent les pèlerins vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Les commerçants du parvis de Notre-Dame-des-Tables utiliseront alors ces confiseries pour faire l’appoint pendant tout le Moyen Age. Ces bonbons réconfortaient les pèlerins pendant leur longue marche. Peut-être ce nom de « grisette » vient-il de l’étoffe aussi grise que modeste, qu’ils portaient à partir
du XVIIe siècle. À moins qu’il ait été inspiré au XIXe siècle par la grisette, cette jeune fille de condition modeste aux mœurs légères.
Les Grisettes de Montpellier garderont par contre leur pouvoir de régaler jusqu’au début du XXe siècle, avant de tomber dans l’oubli. Heureusement, dans les années 1980, un apiculteur à la fois ingénieur agronome et confiseur remet au goût du jour cette spécialité en respectant la recette datée de 1837.

Grisette de Montpellier. © Crédit photo : Rucher de la Hacienda

Composées pour moitié de réglisse et de miel.
Aujourd’hui encore, les Grisettes sont des petites boules gris noires, dures, de la taille d’un petit pois. Elles ont gardé leur composition inspirée des préparations des apothicaires de la faculté de médecine de
Montpellier créée en 1220. Elles sont toujours composées pour moitié de réglisse et de miel, deux éléments de la médecine antique. Saupoudrées de cassonade pilée, leurs saveurs douces-amères se mêlent avec bonheur au sucre rustique non raffiné.
Intrigante réglisse ! Féminine quand on parle de sa plante, masculine pour nommer la racine. Seule la racine profonde est comestible et produit une substance aromatique qui parfume les confiseries. Le bâton de réglisse doit être taillé en deux dans le sens de la longueur ou écrasé afin de libérer tout son parfum.


 
28/07/2017 - 01:33
Sanssouci, Potsdam, Germany  :


Le palais de Sanssouci ou Sans-Souci(Schloss Sanssouci en allemand) est l'ancien palais d'été du roi de Prusse Frédéric II (dit Frédéric le Grand).
Il est situé à Potsdam, dans le Land du Brandebourg, à vingt-six kilomètres au sud-ouest de Berlin.

Il fut bâti entre 1745 et 1747 par l'architecte Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff dans un style issu du rococo, que l'on nomme rococo frédéricien.

Il est également renommé pour ses fabriques, ses jardins et les autres extravagances du parc de Sanssouci, attenant à l'édifice.
Réalisé par Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff entre 1745 et 1747,Sanssouci répondait au besoin qu'avait Frédéric II d'une résidence privée où se détendre, loin des solennités de la cour berlinoise.
Le « palais », pour cette raison, s'apparente en réalité davantage à une
grosse villa, et son véritable équivalent en France est le château de Marly.
Le roi y réunissait ses proches — il y reçut Voltaire — et la conversation se faisait uniquement en français, pour des repas en petit comité, des tabagies, ou des concerts quotidiens privés où le roi se mettait souvent à la
flûte.

Le bâtiment de dix pièces s'étend sur un seul niveau, au sommet d'une colline en terrasses et au centre du parc.
Les goûts personnels du roi ont eu une telle influence sur la conception et la décoration du
palais que l'on parle parfois de « rococo frédéricien ».

Frédéric lui-même considérait l'endroit si lié à sa propre personne qu'il le voyait comme « un lieu qui mourrait avec lui ».
Au XIXe siècle, le palais devint la résidence du roi Frédéric-Guillaume IV.
Ce dernier engagea l'architecte Ludwig Persius pour agrandir l'édifice, tandis que Ferdinand von Arnim fut chargé d'embellir les environs afin d'offrir un meilleur panorama depuis le palais.
Après la Seconde Guerre mondiale, le palais devint une attraction touristique en République démocratique allemande.
Le gouvernement est-allemand, sensible à la valeur historique du site,
fit le choix de le garder en l'état et de l'entretenir.

À la suite de la réunification allemande, la dernière volonté de Frédéric le Grand put enfin être accomplie :

--son corps ramené du château de Hohenzollern dans le Jura souabe

(le berceau de sa dynastie) fut inhumé « sans splendeur, sans pompe et de nuit… »en ce lieu tant aimé et y trouva une nouvelle tombe.
Sanssouci et ses vastes jardins furent inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1990 au sein des châteaux et parcs de Potsdam et Berlin.
Les palais impériaux des alentours de Berlin sont aujourd'hui visités par plus de deux millions de personnes tous les ans.

La conception du château
Croquis du plan du palais de Sanssouci par Frédéric le Grand



L'emplacement et la disposition de Sanssouci au-dessus d'un coteau de vignes reflètent l'idéal pré-romantique d'harmonie entre l'homme et la nature dans un paysage ordonné par la
main du jardinier.

Frédéric II n'aimait pas les jardins à l'anglaise, préférant les jardins à la française.
La viticulture, très vite, passe au second plan et cède la place aux jardins d'agrément.
La colline sur laquelle Frédéric décide d'implanter son vignoble en terrasse devient
l'axe central de son domaine, couronné par un château relativement
modeste - mein Weinberghäuschen (« mon petit cellier »), comme Frédéric se plaît à l'appeler.

Bénéficiant d'une vue panoramique sur les alentours, le roi désire résider ici « sans souci » et s'y livrer à ses
passions artistiques ou personnelles.

Le palais est réservé au roi et à ses proches pendant les mois d'été, de fin avril à début octobre.
Vingt ans après l'achèvement de Sanssouci,
Frédéric construit également le Nouveau Palais (Neues Palais) à l’ouest du parc.
Cette construction plus ambitieuse est en contraste total avec le projet intime de Sanssouci, il s'agit alors de montrer au
monde la puissance et la force de la Prusse dans le plus pur style
baroque.
Le dessein est d'affirmer que le pays conserve intactes ses ressources en dépit de la quasi défaite prussienne lors de guerre de Sept Ans.

Frédéric le Grand ne cache pas ses intentions et parle même, au sujet de cette nouvelle construction, d'une « fanfaronnade ».
Cette conception globale, fait comparer cet ensemble palatin au Château de Versailles, avec Sanssouci dans le rôle du Grand Trianon.

Mais cette analogie s'arrête là.
Contrairement aux Trianons, Sanssouci n'est pas conçu pour échapper aux pesanteurs du protocole et à
l'omniprésence des courtisans puisqu'au moment de sa construction le
« grand palais » n'existe tout simplement pas.
Il est juste en revanche de concevoir ce palais comme une retraite où le souverain peut se livrer
à ses menus plaisirs, sans être soumis à l'étiquette royale et sans
volonté d'apparat.

Contrairement aux Trianons encore, Sanssouci est conçu comme un tout.


Une gloriette en treillis.:




La Maison du Dragon est construite entre 1770 et 1772 dans le style des chinoiseries au nord du parc.


Le Pavillon chinois dessiné par Johann Gottfried Büring entre 1755 et 1764 - typique des chinoiseries de l'époque mélangeant le rococo aux éléments architecturaux venus d'Orient

Le temple de l'amitié : construit au sud de l'avenue principale entre 1768 et 1770 par Carl von Gontard en mémoire de la Margravine Wilhelmine de Bayreuth, sœur du roi

Minerve, Athéna
Les terrasses de vigne vues depuis la pièce d'eau centrale.:


Le parc de Sanssouci vu depuis la terrasse supérieure au sortir du Palais:











La façade du jardin, au sud, et le corps de logis de Sans-Souci.:


Détail des cariatides et atlantes de la façade sur le jardin :



Les communs remodelés au XIXe siècle par Frédéric-Guillaume IV



La façade sud de la Galerie de peintures du palais de Sanssouci.
:



Cour intérieure du Palais de Sanssouci :


La Salle de musique :



Les terrasses de vigne vues depuis la pièce d'eau centrale  :


27/07/2017 - 19:28
                                            
CE GENTIL MONSIEUR BOURVIL
Pendant son service militaire
L'acteur photographié en famille dans les années 1960 près d'une plage de Marseille.

1956 la Traversée de Paris , Bourvil, Louis de Funès et Jean Gabin

1963 La Cuisine au beurre

Bourvil dans le café de Montainville où il possède une maison de campagne

Bourvil avec ses fils dans sa maison de campagne à Montainville

Bourvil et ses deux fils, Dominique et Philippe, se promènent

Bourvil tond le gazon dans sa maison de campagne à Montainville
27/07/2017 - 17:12
                                           SOUVENEZ VOUS ?  

Des Frères ennemis
c' était un duo d'humoristes en vogue dans les années 1960-1970 en France. Il était
composé de :Teddy Vrignault (le chevelu), humoriste et acteur français,
né le 22 novembre1928 à Paris. Disparu sans laisser de traces le 1er
novembre1984, il a été déclaré décédé le 1er novembre2004.
André Gaillard (le chauve), humoriste et acteur français, né le 19 décembre1927 à Paris.Curieux cette disparition!!!!

Qu'est-il advenu? ......On n'en sait rien.!!!!!
Ou presque, puisque signalé dans plusieurs pays du monde, dont
l'Afghanistan et le Pakistan, mais aussi la banlieue de Detroit et
l'enclave espagnole de Ceuta, les recherches entreprises par Interpol
pour le retrouver se sont toujours avérées vaines.!!
27/07/2017 - 15:54
Les conditions de Titan pourraient alimenter une colonie de la taille de l’Europe.
 


La plus grande lune de Saturne pourrait convenir à l’établissement humain,pourvu que nous puissions garder les lumières allumées. Heureusement, Titan a plusieurs sources d’énergie qui pourraient un jour alimenter unecolonie, montre une analyse.
Pour son extrême étrangeté, Titan est remarquablement terrestre. Une atmosphère épaisse protège sa surface solide des rayonnements néfastes et c’est le seul autre endroit dans le système solaire avec un liquide sur sa surface . Si les humains vivaient un jour sous la brume jaune du ciel de Titan, explorant ses dunes roulantes et ses sommets déchiquetés ou s’étant installés au bord des lacs d’hydrocarbures, ils auraient besoin d’énergie pour y vivre.
« Je pense à long terme, après la Lune, Mars, Titan est probablement l’endroit le plus important suivant où les gens auront une présence prolongée », explique Ralph Lorenz , un scientifique planétaire de l’Université Johns Hopkins dans le Maryland.
 Pour comprendre comment les humains pourraient survivre dans la lune distante loin dans le futur, Amanda Hendrix de l’Institut de science planétaire et Yuk Yung à l’Institut de technologie de Californie ont analysé les sources d’énergie potentielles.
Minerais de Titan
Tous les explorateurs robotiques envoyés pour explorer initialement Titan s’appuieraient sur l’énergie nucléaire, exploitant la désintégration radioactive pour générer de l’électricité et rester au chaud. Les êtres humains pourraient être en mesure de faire de même, en garnissant des fournitures de la Terre pour fabriquer une centrale nucléaire, puis d’exploiter Titan pour avoir de l’énergie. Cependant, sans étudier la géologie de l’intérieur de Titan, la faisabilité de cette idée est pour la plupart des conjectures.
Mais la lune est riche en méthane facilement accessible, ce qui en fait un point de ravitaillement potentiel pour les fusées qui se déplacent encore plus loin de la Terre. « En tant que ressource à long terme, la civilisation solaire-système, Titan serait un pivot », a déclaré Lorenz.
Bien qu’il soit inefficace de brûler des hydrocarbures sur Titan lui-même en raison de l’absence d’oxygène facilement disponible, les futurs habitants de Titan pourraient ajouter de l’hydrogène à l’acétylène pour générer de l’énergie. Cependant, en dépit de l’abondance théorique de l’acétylène, les scientifiques doivent encore le détecter sur la surfacede Titan.
« Il est possible qu’il est masqué par l’atmosphère », explique Sarah Hörst , une scientifique planétaire de l’Université Johns Hopkins.
Découper les rivières
L’hydroélectricité pourrait également être problématique car Titan a peu de pluie, à l’exception de faibles pluies torrentielles intenses toutes les quelquesdécennies. «Ce n’est pas idéal pour la production d’énergie hydroélectrique», déclare Hörst. « Pendant un court laps de temps, les rivières auront un écoulement très rapide, alors ils seraient à nouveau secs. »
Les barrages ou les roues hydrauliques pourraient générer de l’énergie à partir d’hydrocarbures liquéfiés par les températures extrêmement bassesde Titan, mais il pourrait être difficile de faire circuler le liquide car les plus grands lacs et les mers sont plus faibles que les terrains environnants.
« La topographie ne rend pas impossible, elle en fait un très grand projet d’ingénierie pour creuser une rivière qui descend en flèche hors de la mer », explique Hendrix.
Une meilleure option pourrait être de mettre des turbines dans les mers parce que Saturne crée des marées fortes sur Titan . Sa plus grande mer,Kraken Mare, connaît jusqu’à un mètre de changement de marée chaque jour. Ces marées traversent une étranglement étroit qui sépare les parties nord et sud de la mer, Seldon Fretum, ou comme on le surnomme, la gorge des Kraken.
« La Gorge de Kraken est essentiellement comme le détroit de Gibraltar », dit Lorenz. « Nous sommes sûrs qu’il y a un très fort flux de liquide d’avant en arrière chaque jour sut Titan. »
Vents atmosphériques
L’énergie éolienne serait tout aussi tentante mais difficile en tant que source d’énergie à long terme. Alors que les dunes de sable indiquent que Titana dû avoir de forts vents de surface à un moment donné dans un passé récent, nous n’avons trouvé aucune preuve que de tels vents soufflent encore.
Mais la circulation atmosphérique renverse la direction deux fois par an, et des vents forts ont été révélés dans la haute atmosphère par le suivi des nuages et les courtes mesures effectuées par la sonde Huygens en 2005 alors qu’elle descendait vers la lune.
« Si nous avions des machines à vent dans la haute atmosphère, nous pouvions générer du pouvoir dix fois plus grand que nous l’avons avec les éoliennes ici sur Terre », explique Hendrix. « Nous pourrions avoir une sorte d’éoliennes aériennes attachées à la surface. » Pourtant, ce type d’éolienne dépasse les capacités de la technologie actuelle.
Exploiter le soleil
L’idée la plus inattendue est l’énergie solaire. À près de 10 fois la distance du soleil en tant que Terre, Titan reçoit seulement un centième de lumière du soleil . Cette lumière est encore filtrée par la brume atmosphérique. « Le plus brillant que ce soit sur Titan est comme le crépuscule sur Terre », dit Hörst.
Mais les panneaux solaires deviennent de plus en plus efficaces et une civilisation humaine sur Titan aurait l’espace nécessaire pour construire une infrastructure énergétique permanente et étendue.
« Si vous venez de construire des centrales solaires assez grandes, elles génèrent beaucoup d’énergie », explique Hendrix.
Elle et Yung estiment que le soutien de 300 millions de personnes – à peu près la population des États-Unis – nécessiterait une ferme solaire couvrant 10% de Titan ou la superficie de l’ensemble des États-Unis. En revanche, générer la même quantité de puissance sur Terre prendrait moins de 10% de la surface du Kansas.
Comme sur terre, un autre défi serait de garder les panneaux solaires propres, dans ce cas de molécules organiques créées dans l’atmosphère deTitan qui réduiraient leur efficacité.
« Sur Titan, nous devrions également réfléchir à ce que les sédiments tholin s’établissent hors de l’atmosphère sur les panneaux et doivent les effacer de temps en temps », a déclaré Hendrix.
Titan a les ressources énergétiques pour soutenir une civilisation humaine, mais vivre là-bas serait délicat. Pressé par 1,5 fois la pression atmosphérique de la Terre encore flottante sous la septième gravité terrestre, les humains à la surface se ressemblent davantage comme des plongeurs sous un océan que des astronautes sur des roches sans air exposées dans l’espace.
En outre, Titan est froid avec une atmosphère non respirante d’azote, de méthane et d’hydrogène, de sorte que, comme les plongeurs, tous ceux quivivent là-bas devront envelopper et transporter leur air avec eux.
Quelle que soit la source d’énergie que nous pourrions utiliser un jour sur Titan, nous devrons le perfectionner sur Terre d’abord.
(Source : New ScientistCornell University, Journal of Astrobiology & Outreach )





27/07/2017 - 15:39
De la plaine Monceau aux Batignolles : balade haussmannienne.
L’urbanisme haussmannien passe par une nouvelle organisation administrative de la capitale.
 Les Batignolles, Monceau, Les Ternes, Auteuil : nombre de communes limitrophes sont rattachées à Paris, désormais divisée en vingt arrondissements dotés chacun de sa mairie, de ses marchés
 et lieux de culte. Comment imaginer aujourd’hui que le 17e arrondissement est né du néant, à partir de la voie de chemin de fer reliant la gare Saint-Lazare à Auteuil ?
C’est en 1860 que les communes des Batignolles, de Monceau et des Ternes furent rattachées à Paris : l’actuel boulevard de Courcelles marquait jusque-là la limite de la capitale, et la rotonde à l’entrée du parc Monceau était alors un pavillon d’octroi. Les frères Pereire demandèrentune concession à la Ville de Paris pour lotir deux boulevards de part et d’autre de la voie de chemin de fer Saint-Lazare-Auteuil. Aussi étonnant que cela puisse paraître aujourd’hui, ce voisinage était alors du meilleur chic ! Mais Haussmann leur proposa mieux : lancer l’aménagement de la plaine Monceau. Il y a quelque chose de vertigineux à suivre ce projet sur un plan de Paris, en imaginant les lieux nus, ou bâtis de diverses constructions qui seront rasées sans état d’âme.


Les longs et larges
 axes de circulation 
créés par les ingénieurs de
 la Ville de Paris débouchent
 sur des carrefours où
 s’implantent peu à peudes édifices de prestige. Ainsi, au croisement des boulevards Haussmann
 et Malesherbes se dresse, dans le quartier de la Petite-Pologne, l’église Saint-Augustin (8e arr.). Conçue par Victor Baltard, dans un style empruntant aux arts roman et byzantin,
elle présente une originalité : une structure entièrement métallique, une première pour une bâtisse de cette envergure (100 m de longueur, unecoupole perchée à 80 m du sol).


Le parc Monceau, avec sa jolie rotonde à colonnes donnant sur le boulevard de Courcelles et signée Claude Nicolas Ledoux, est créé par Philippe d’Orléans en 1778. Il est amputé de moitié sous le Second Empire, lors de l’édification du quartier de la Plaine Monceau. Les frères Pereire, florissants chefs d’entreprise, deviennent les agents concessionnaires de la ville. Les lotissements poussent alors comme des champignons...


La rue de Madrid, autour de la gare Saint- Lazare, quartier de l’Europe, est l’une des rues en étoile, toutes baptisées de noms de capitales, quipartent 
de la place de l’Europe. Construit en 1868 par Ernest Goüin, le pont métallique de la rue
 du Rocher est le
« héros » d’un des courts-métrages du film Paris, je t’aime.


La station Europe, sur la ligne 3 du métropolitain, créée en 1904 par Hector Guimard, s’ouvre sur la rue de Madrid. L’habillage fait appel à la symbolique florale, la lettre « M »
est présente sur tous
 les cartouches latéraux,
 et le mot « Métropolitain » est porté par deux mâts dotés chacun d’une feuille abritant une lampe orange, les « brins de muguet ».


La gare Saint-Lazare a été chantée par nombre d’artistes, comme Colette Deréal (« À la gare Saint-Lazare, à l’horloge pendue ») ou encore Jacques Brel, qui y a vu « les fleurs du mal, par hasard »...
Aujourd’hui,
 sa salle des pas perdus voit transiter chaque année 100 millions de voyageurs, contre tout de même 25 millions en 1867. Après avoir été déplacée et plusieurs fois agrandie, la gare prend sa forme définitive en 1889. 
C’est l’architecte Juste Lisch qui mena les grands travaux de modernisation.


L’immeuble du 7 rue Rembrandt, dans le quartier de l’Europe (8e arr.), conçu par l’architecte Gustave Rives, possède de superbes bow-windows Art nouveau (1899)

.
Au 84-88 boulevard Malesherbes (8e arr.), 
une « maison à loyer », soit un immeuble de rapport (1862).
C’est à Joseph-Émile Le Soufaché que l’on doit ces bâtisses haussmanniennes 
de première classe.


27/07/2017 - 15:33

                                        CE 27 JUILLET BOURVIL AURAIT 100 ANS        


Il a emprunté son nom au village Bourville.
Je suis né à un âge si modeste, prévient Bourvil, que ça ne vaut peut-être
pas la peine de le préciser. Je suis né dans une ferme, en face d'une
meule de foin. Il m'en est toujours resté quelque chose." Bourvil est né
André Robert Raimbourg le 28 juillet 1917 à Prétot-Vicquemare, en
Seine-Maritime, d'un père et d'une mère cultivateurs. En 1918, son père
décède de la grippe espagnole. Sa mère enceinte, ayant quelque peine à
gérer ses deux filles, son fils, sa grossesse et l'exploitation retourne
dans le village de son enfance, Bourville, en 1921. Ce sera le nom de
ce village auquel il reste très attaché que Bourvil adoptera comme nom
de scène.
Il a été boulanger.

Joyeux luron à l'école, le petit Bourvil n'en est pas moins excellent élève :
il obtient son certificat d'études avec la note de 48,5/50 et les
félicitations du jury. Il entre au collège et se passionne d'emblée pour
la musique, apprenant même à jouer du cornet à pistons. Mais la vie
d'internat lui pèse. Il décide alors de rentrer à la ferme familiale, à
Bourville. Rencontrant Jeanne Lefrique, qui deviendra sa femme, il
décide de trouver un métier et devient boulanger. Mais le travail est
pénible.
Il a débuté en interprétant Fernandel.

Après avoir effectué son service militaire en tant que musicien, passant quelques
permissions à Paris à jouer du piston avec son groupe Max Louisart et
ses Boys et décrochant quelques "crochets" en interprétant Fernandel, il
décide de "faire l'artiste" dans la capitale. En 1941, il est admis en
tant qu'auditeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de
Paris, section trompette. Les fins de mois sont difficiles, les petits
boulots pour subsister s'enchaînent. Enfin, en 1942, Carrère, un
prestigieux cabaret sur les Champs-Elysées, l'engage. Bourvil est très
vite remarqué par la presse qui loue ses talents de comique, et
notamment sa performance dans Ca sent si bon la revue avec Georges
Guétary. Sa carrière est désormais lancée
Il a appris l'anglais en autodidacte.

Il aime le cinéma, par-dessus tout les films de Fernandel, et lit les
romans de Marcel Aymé. Par la suite, il apprend l'anglais en
autodidacte. Il traduit ses chansons et ses monologues et chante même
son répertoire dans la langue de Shakespeare, à l'occasion d'une
représentation dans le cabaret new-yorkais Le Versailles. C'est Edith
Piaf qui lui souffle l'idée ; idée lumineuse car le public est conquis.
Il a tout fait au cinéma.

Peintre en bâtiment simplet dans La Grande Vadrouille, chef besogneux dans La
Cuisine au beurre, idiot dupé dans Le Corniaud, mécano menteur dans
Poisson d'avril, ami de Cadet dans Cadet Rousselle, hussard avec
trompette mais sans cheval dans Les Hussards, Bourvil a tourné dans pas
moins de 62 films
Il a tourné avec les plus grands.

Il rencontre Jean Gabin dans La Traversée de Paris, tourne énormément avec
Louis de Funès et joue avec Jean Marais, Brigitte Bardot, Georges
Wilson, Pierre Brasseur, Michael Lonsdale, Lino Ventura, Jean-Paul
Belmondo, Alain Delon, Michel Galabru, Francis Blanche, Michèle Morgan,
Fernandel bien sûr... La liste semble infinie.
Il est aussi un acteur dramatique.

Pendant longtemps, il incarne des rôles de naïfs, de gentils voire de simples.
Pourtant, il a également été Thénardier dans l'adaptation des Misérables
de Jean-Paul Le Chanois. Ou encore le mari de Michèle Morgan dans le
film dramatique Le miroir à deux faces, rôle difficile - durant une des
scènes, il doit violenter Michèle Morgan - qui le révèlera en tant
qu'acteur dramatique.
Il est aussi chanteur.

L'acteur Bourvil n'a pas oublié ses premières amours, la musique et la chanson. Les airs
de Bourvil sont devenus de grands classiques parmi lesquels on compte
les indémodables La Tactique du gendarme, Le petit bal perdu, Salade de
fruits, Les Crayons, A bicyclette, C'est l'piston ou encore La Tendresse
il a mené sa carrière à sa guise comme il mène sa vie privée:
Bourvil avec ses fils, Philippe et Dominique, en 1959.
Si j'écoutais tout le monde, si je répondais aux invitations, je serais
chaque soir, vers 18 heures, en train de brouter des biscuits. Ce qui
n'est pas bon pour la santé. Et puis, moi, ce qui me fait surtout
plaisir, ce sont les vacances, c'est de voir grandir les enfants. Je
n'ai pas de grands besoins. Je n'aimerais pas avoir une Rolls Royce ou
un valet de chambre. Ce qui me fait plaisir, c'est une voiture de série
neuve, un mot gentil et puis la petite fête qui se produit sur une scène
quand le chef prend sa baguette et que le rideau va se lever