De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
30/07/2019 - 14:35
La Reine de Cornouaille 2019 est : Aël-Anna Mazé



Dimanche dernier jour du Festival de Cornouaille 2019, à Quimper (Finistère), le nom de la reine a été dévoilé. Il s’agit d’Aël-Anna Mazé, du cercle celtique Mederien Penhars de Quimper.
Elle succède à Sarah Bonis , qui a représenté le pays de Cornouaille depuis un an. Dimanche 28 juillet, Aël-Anna Mazé a été élue reine de Cornouaille 2019, parmi 12 prétendantes au titre. Le 28 juillet , elle a été intronisée depuis le balcon du Musée départemental breton, face à la foule le long des quais de l’Odet, comme le veut la tradition.       



                                                          
 
Ce commentaire a été modifié le 30/07/2019 à 14:36
29/07/2019 - 21:31
Votre Personnalité révélée grâce à votre glace préférée...



 
Parmi les résultats les plus intéressants de l'étude réalisée par le Dr Alan Hirsch, neurologue et psychiatre américain spécialisé dans le goût, il semblerait que si la vanille -le plus basique et standard des parfums- asouvent été liée à des personnalités prosaïques, ennuyeuses et prévisibles, il en est en fait tout autrement.

Le Dr Hirsch met en évidence que les personnes qui font ce choix sont certes facilement influençables mais aussi idéalistes
et impulsifs.

De même, malgré leur «profil goûteux» et couleurs schizophréniques, les «rainbow sherbets» cachent un côté obscur, puisqu'ils seraient plutôt choisis par des personnes analytiques, décisives et pessimistes, explique le scientifique, Dans le cadre de cette étude, commanditée par Baskin-Robbins, des adultes entre 18 et 65 ans ont effectué des tests de personnalité et de psychiatrie qui ont été analysés et corrélés avec les préférences de parfums.

Vanille : Impulsif - facilement Influençable - Idéaliste -



Chocolat : Emphatique - Gai - Charmant -Séducteur - Attirant & Candide -



Fraise : Tolérant - Loyal - Introverti -



Menthe & Brisures de chocolat : Raisonneur - Austère - Prudent -



Pâte De Biscuit :  Ambitieux - Compétitif - Visionnaire -



Pralines & Crême : Attentionné - Affectueux -Qui évite le feu des projecteurs - 



Café :  Scrupuleux - Consciencieux - Perfectionniste -



Brisures de Chocolat : Généreux - Compétent - Combatif -



Sorbet Arc-En-Ciel ; Analytique - Décisif - Pessimiste -

29/07/2019 - 14:39
29 Juillet : Journée mondiale du tigre




Parmi les éspèces suavages menacées aujourd'hui, le tigre occupe une place peu enviable...

Les tigres sont en voie de disparition
La population mondiale de tigres sauvages a chuté de 97% au cours du XXème siècle

Faute d'un recensement réellement efficace, certains pays risquent de voir disparaître purement et simplement leur population de tigre.

Le WWF a joué un rôle moteur dans l’organisation du "sommet international du tigre" et compte bien continuer en perspective de l’objectif mondial Tx2 de 2022.

Objectif Tx2
Cela désigne l'objectif en terme de repopulation en tigre. Le WWF reste cependant lucide et sait que l'opération sera difficile à mener à bien,mais le jeu en vaut la chandelle. Il en va de la préservation d'une expèce rare !



La journée mondiale
Ce sont les 13 pays de l’aire de répartition du tigre (c'est à dire ceux dans lesquels vivent des tigres: Bangladesh, Bhoutan, Chine,
Cambodge, Inde, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Népal, Russie, Thaïlande et Viet Nam) qui ont créé la Journée mondiale du tigre lors dusommet du tigre, tenu en Novembre 2010 à Saint-Pétersbourg (Russie).

La date retenue est celle du 29 Juillet et le but essentiel de la journée est la sensibilisation des populatuibs à la conservation des
tigres sauvages.
Ce commentaire a été modifié le 29/07/2019 à 14:40
28/07/2019 - 22:31
14 lieux insolites à tester que vous ne saviez pas qui existaient à Paris

 Vous avez visité la Tour Eiffel, le Louvre et tous les incontournables ? Vous en avez assez des paysages cartes postales et des hordes de visiteurs ? Vous êtes curieux et voulez découvrir une facetteinhabituelle et improbable de la capitale ? Ce guide des lieux insolites est fait pour vous. Suivez le guide et surtout, n’hésitez pas àbousculer les habitudes !


1. Un squat artistique improbable (et légal )



Le 59 Rivoli est un collectif d’artistes fondé et basé au 56 rue de Rivoli.
Initialement, cet immeuble a été laissé à l’abandon par une banque nationale et des pouvoirs publics suite à quoi une dizaine d’artiste ont investi les lieux pour y habiter et ouvrir leurs ateliers. Aujourd’hui,ce “squat” sur 6 étages est tout à fait légal et accueille gratuitementles visiteurs.
Une trentaine d’artistes y présentent leur ateliers et leurs oeuvres, la galerie quant à elle propose diverses expositions.
Ici, tous les genres se côtoient: street art, peinture, sculpture et même musique!
 
2. Une immersion digitale dans l’art



Situé dans une ancienne fonderie du 11e arrondissement, l’Atelier des Lumières est le premier centre d’art numérique de Paris. Sur 2 000 m², les murs de 10 m, 140 projecteurs et 50 enceintes permettent d’avoir une expérience immersive dans les tableaux des plus grands artistes, comme Gustav Klimt. C’est une activité insolite à ne pas rater !
 
3. Un terrain de basket très coloré



Fans de basket, celui là est spécialement pour vous ! En effet, le plus beau terrain de basket de Paris se trouve à Pigalle, dans le 9e arrondissement de Paris: le Pigalle Playground. Terrain aux mesures non réglementaire car situé entre deux immeubles, le sol en caoutchouc absorbe le bruit des ballons afin d’éviter les nuisances sonores pour les voisins. Les couleurs très flashy, comme le violet, le jaune et le rose, constituent un cadre agréable pour y jouer au basket.
Cet endroit est également très prisé des photographes, amateurs ou professionnel, il est sans aucun doute un des lieux favoris des instagrammeurs de Paris !
 
4. Un musée de taxidermie bizarre
Si vous passez dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, faites un petit tour rapide à la maison Deyrolle. Cette boutique (ou musée) spécialisée dans la taxidermie et l’entomologie (c’est-à-dire l’étude et la classification d’animaux articulés et plus particulièrement d’insectes) vous plongera dans une atmosphère de cabinet de curiosités avec des collections riches en insectes, coquillages, animaux naturalisés et autres curiosités naturelles. Que vous soyez un collectionneur, un amateur de Science Naturelle ou tout simplement un visiteur curieux, ce lieu aussi étrange soit-il est fait pour vous en mettre plein les yeux.


 

5. Survol de Paris en réalité virtuelle
Une autre façon d’avoir une vue insolite de Paris se trouve chez Fly View. Grâce à un casque de réalité virtuelle et à un simulateur de vol qui reproduit les mouvements du « jet-pack » ans lequel vous êtes, profitez d’une visite incroyable de Paris vu du ciel sur une vingtaine de kilomètres. Vous pouvez diriger votre regard à 360°, ce qui rend l’expérience encore plus immersive.

Il s’agit d’une expérience en réalité virtuelle, mais n’ayez crainte : les images que vous verrez ont été capturées par des drones, et c’est donc le véritable Paris que vous survolerez. Il s’agit-là d’une « expérience inoubliable, la tête en l’air et les pieds sur terre », qui vous permettra de voir les lieux emblématiques de Paris de plus près que vous n’auriez jamais osé rêvé : survolez la Seine, l’Arc de Triomphe, contournez l’Obélisque de la place de la Concorde, montez jusqu’en haut de la Tour Eiffel et passez devant les gargouilles de la cathédrale Notre-Dame.


 
6. Street art parisien
Paris regorge de street art, aussi bien d’artistes reconnus dans le milieu, comme jef Aérosol ou Miss.Tic, comme d’artistes anonymes.



A Paris, certains murs sont entièrement dédiés au street art comme sur la fresque la plus longue de Paris réalisée dans la rue Aubervilliers. Non loin de là, les graffeurs ont également investi la rue de l’Ourq et les quai du canal de l’Ourq. Du côté de Belleville, il y a même une rue entièrement dédiée au street art ! Il s’agit de la rue Dénoyez.
Le 13e arrondissement quant à lui est un véritable musée à ciel ouvert: la Butte-aux-Cailles, au sud de l’arrondissement, est un quartier reconnu pour ses ruelles couvertes de graffitis ou pochoirs… Toujours dans le 13e, c’est là que l’on retrouve de fresques monumentales sur les bâtiments.



Le street art se développe également dans les villes limitrophes, comme à Vitry-sur-Seine, ville engagée pour l’art, ou encore à Saint-Denis, le long du canal Saint-Denis.
 
7. Se battre en costume de sumo




Prêt à combattre ? Découvrez en plein quartier latin, ce bar original dans lequel vous pourrez combattre avec un vrai catcheur professionnel.
En effet, dans La Lucha Libre il y a un vrai ring au sous-sol de ce bar !
 
8. Manger au restaurant dans le noir complet



Ce restaurant bouleversera votre rapport à la nourriture. En effet, le concept de Dans le noir  est de servir les clients dans le noir complet, ainsi, vous ne voyez pas ce qui est dans votre assiette, mais vos papilles adoreront. Le service est fait par des aveugles ou déficients visuels.
 
9. Se donner la chair de poule dans les Catacombes



Les secrets les plus intéressants de Paris se trouvent peut-être sous terre. Anciennes carrières de Paris, les catacombes  accueillent depuis le 18e siècle les ossements du Cimetière des Innocents. Désormais, environ 6 millions d’individus y reposent. Le parcours s’étend sur deux kilomètres. N’oubliez pas de rapporter une veste car la température à l’intérieur n’est que de 14 degrés (même en
été) !
 
10. Trouver des architectures insolites à Paris

Vous venez de faire un tour sur la Tour Eiffel ou sur le Champs-de-Mars ? Vous ne le savez peut-être pas mais vous êtes à proximité d’une étrangeté architecturale à ne pas manquer : l’Immeuble Lavirotte, édifice insolite et fantaisiste, dressé face à la Tour Eiffel, dispose d’un style unique, excentrique et inattendu.
Ses ornements, inédits et démesurés, racontent une multitude d’histoires de toutes époques.


 
11. Vues insolites et peu connues sur les toits de Paris

Vous connaissez bien évidemment les belles vues sur Paris que l’on peut avoir depuis la Tour Eiffel, Montmartre… mais il y a d’autres endroits où vous pouvez obtenir une vue tout aussi magnifique sur la capitale !



En effet, vous connaissez sûrement les Grands Magasins du boulevard Haussmann comme un haut lieu de shopping… mais êtes-vous déjà monté sur leur terrasse ? Aussi bien les Galeries Lafayette comme le Printemps ont une terrasse depuis laquelle on peut admirer la belle vue sur l’Opéra Garnier. Ces deux enseignes proposent également des restaurants ou bars sur leur terrasse.



Vous préférez la tranquillité ? Le parc de belleville est idéal pour pique-niquer tout en profitant d’une magnifique vue sur Paris.

12. Un cinéma insolite
Vous avez envie d’une séance de cinéma qui sorte de l’ordinaire ? Rendez-vous au Studio 28 pour une séance magique, dans un environnement calme et créatif. Vous ydécouvrirez un décor pittoresque et un équipement de pointe pour rendre votre séance exceptionnelle. Ce cinéma propose régulièrement des avant-premières et des expositions dans son hall pour vous faire patienter de façon sympathique. Un bar-jardin d’hiver est ouvert pour prendre une tasse de thé ou un café en dégustant des petits gâteaux
maison, avant ou après le film.


 
13. Des rues parisiennes atypiques et non haussmanniennes

Vous vous rendez à la Gare de Lyon ? Faites une petite halte Rue Crémieux, vous ne serez pas déçu du voyage. A l’intérieur de celle-ci, vous découvrirez un univers hors du commun, grâce aux façades riches en couleurs et en détails artistiques. Chaque façade possède au moins un détail artistique qui révèle son charme. Les tons pastels très rarement vus sur Paris, offrent un cadre magique et agréable à ne pas manquer. Cette rue pavée a été imaginée en suivant le modèle des cités ouvrières et dispose de 35 pavillons tous artistiquement uniques.

Une petite halte à ne pas négliger.

Si durant votre séjour à Paris vous passez à proximité du 11ème arrondissement, profitez-en pour visiter le marché d'Aligre   , l’un des plus anciens de la capitale, mais aussi l’un des plus animés et sympathiques des marchés alimentaires parisiens. Son allure pittoresque rappelle l’atmosphère joyeuse des marchés populaires, l’ambiance est étonnante et les produits frais sont aux prix les moins chers de la capitale.
Le marché d’Aligre comprend un marché couvert et des marchands sont installés le long de la rue d’Aligre.Un lieu de détente à ne pas manquer, agréable pour les yeux comme pour les papilles.


 
14. Crêpes japonaises insolites



Les crêpes traditionnelles et bretonnes ont du soucis à se faire ! Si Paris regorge de crêperie, Princess Crêpe est une crêperie insolite car elle vous fera voyager au Japon tout en restant dans le quartier du Marais. Ambiance kawaii et girly, décoration digne d’une maison de poupée et du jpop en musique de fond… évasion garantie !

Le concept ?
Les crêpes, aussi bien sucrées que salées, sont servies roulées sous forme de cône, idéal pour les déguster en se baladant dans le quartier. Par ailleurs, une variété de recettes sont proposées, allant du simple fraise/chantilly à… crème pâtissière/banane/chocolat/chantilly.
Ce commentaire a été modifié le 28/07/2019 à 22:36
28/07/2019 - 15:27
Les 5 sens de la Lavande / L'atelier du Musée de la Lavande

Pour vivre la lavande différemment nous avons choisi une expérience originale sollicitant nos 5 sens autour de cette fleur bleue avec le Musée de la lavande de Coustellet dans le Luberon.





Un atelier sensoriel autour de la lavande
Arrivées au musée de la lavande , nous longeons un magnifique champs couleur bleu violet et nous dirigeons vers un petit bâtiment avec une grande verrière donnant sur les rangs de lavande. C’est dans un décor à la fois industriel et cosy que Maria nous accueille pour 1h30 de sensation.
A l’intérieur les murs sont ornés de tableaux et décorations en liens avec la lavande.
Devant nous, des tables modernes dédiées à la création : chevalets, pinceaux, cahiers. 
Mais pour commencer, la créativité vient d’ailleurs…
 



Associer la lavande à l’ouie et au toucher
Maria nous invite à nous rapprocher de 5 grandes boites de bois. Munis de notre crayon et de notre carnet de notes, nous allons devoir utiliser nos sens du toucher, de l’odorat et de la vue.  C’est un mélange de sensations plaisantes ou déplaisantes, à la fois original et surprenant !
Puis les rideaux se ferment et la salle est plongée dans l’obscurité pour faire appel à notre ouïe et associer des sons à des senteurs. Il s’agit d’une technique utilisée par les grands parfumeurs.
A quelle odeur me renvoie ce son ?
Est-ce qu’il me fait d’avantage penser à une senteur douce et sucrée ou au contraire à un parfum acide et fort ?
 
Le goût de la lavande
Nos papilles exultent : enfin nous goutons de la lavande mariée avec des saveurs originales.
Ces sublimes macarons à la lavande contiennent chacun des ingrédients mystères. Mais quels sont-ils ? Maria nous regarde avec un sourire chaleureux.
 


Peindre au naturel et parfumer son oeuvre
Il est temps de révéler notre sens de la créativité. Sur notre bureau se trouve un pupitre avec des feuilles cartonnées, des pinceaux, des peintures odorantes contenant des colorants naturels (spécialement créés pour cet atelier) et des essences de parfum. Le but est de réaliser un dessin en associant chaque couleur que nous avons utilisée pour peindre avec la senteur qu’elle représente.



A la fin de l’atelier nous repartons, ravies, avec notre œuvre.
Nous regardons à présent la lavande avec un œil différent, enrichi de ces belles expériences !
 

Animation distillation de lavande et lavandin au musée tout l'été





Collection d'alambics de distillation au musée de la lavande



Photo de la boutique du musée de la lavande






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Ce commentaire a été modifié le 28/07/2019 à 15:28
27/07/2019 - 21:36
Vallée des Ménuires .



La Vallée de Ménuires, plus de 50 itinéraires balisés sont à sillonner dans cette vallée du "Bout du Monde", les surprises ne manquent pas !





Au détour du chemin : pont de pierre, lacs de montagne, aux eaux transparentes, fleurs alpines, marmottes, chamois...




Village des Ménuires.


Situé au départ de la randonnée du lac du Lou, le petit lac des Bruyères, auxMenuires, abrite un écosystème remarquable : grenouilles, libellules, truites et saumons de fontaine. 



Idéal pour le pique-nique, la pêche, et les balades au bord de l'eau l'été. La vie s’étire doucement dans ce joli cadre naturel d’eau et de verdure ! Des bancs ponctuent le parcours et invitent à la détente.



Deux ou trois sifflets de marmottes, quelques longs cris de rapace, rompent le silence de cristal.



De rares truites engourdies  viennent gober les premières éclosions d’insectes, de ces eaux de montagne.




Une pancarte, pleine d'humour : "No kill mouche" , attire notre attention.


Le pêcheur comme le randonneur, hésite toujours à perturber l’harmonie de cet instant magique !



Un grossier lancer de leurre, ou même un léger posé de mouche artificielleet l’équilibre n’est plus. C’est pour profiter de ce moment, autant que pour la pêche, que le pêcheur se transforme en randonneur.



La pêche en lac de montagne se mérite.  La pêche est souvent un but à la marche, à la découverte et à la contemplation !


Jolies demoiselles rencontrées près du lac.


Ce paysage exceptionnel, est une immersion dans la nature sauvage de la montagne. 



Niché au cœur de la vallée des Belleville en Savoie, à la frontière entre Tarentaise et Maurienne, le chalet d'alpage-restaurant "Chez Pépé Nicolas", lance une invitation au rêve, à l'émotion et à l'évasion. Situé entre les stations des Ménuires et Val-Thorens, ce chalet est une fermepédagogique exploitée de façon traditionnelle et authentique : traite manuelle, fabrication de la tomme, etc.... 


 
Tous les animaux de la ferme sont présents ici : vaches, chèvres, cochons, lapins, poules, oies, canards, chevaux, veau, ânes, cabris, dindes…Le chalet propose ses produits fermiers dans une boutique.

A côté de la ferme, on trouve un restaurant de 100 places intérieures, et une terrasse pouvant accueillir plus de 140 personnes. 


 
Dans l'harmonie d'un décor naturel, ouvert sur la nature à 360°, la famille Suchet continue de faire vivre le souvenir de ses aînés alpagistes, à travers la perpétuation des traditions et des valeurs alpines. 



Ici, les saisons se déroulent au fil de la vie pastorale d'autrefois, quand le patois résonnait au grand air et que les costumes traditionnels mêlaient leurs couleurs aux montagnes...


 Situation du plan d'eau aux Ménuire et chalet "Chez Pépé Nicolas".

C’est le point de départ d'une jolie balade au lac du Lou (60 minutes).
Ce commentaire a été modifié le 27/07/2019 à 21:39
27/07/2019 - 14:49
La récolte de la lavande en Provence



En choisissant le 14 juillet pour notre escapade estivale, nous étions plutôt certains d’arriver en pleine floraison des champs de lavande, nous n’avons pas été déçus ! Une explosion de couleurs, et de senteurs !
 La lavande, tel un  bijou éphémère habille, au début de l’été, la Provence de ses plus belles couleurs. 



Rien de tel, pour faire connaissance avec le Plateau d'Albion, que de partir à la découverte de ses champs de lavande, au parfum délicat, enivrant ! Mais quoi de mieux que de retourner visiter le berceau de cette plante aromatique, aux 1001 vertues,  tel un rituel que l’on prend avec beaucoup de plaisir !



Donc, avant qu'ils n'attaquent complètement la moisson des lavandes, il nous fallait faire un dernier safari photo, après une quarantaine de kilomètres, et la traversée de beaux cols.  Voici le récit de cette dernière échappée sur les routes de la lavande, de quoi vous inspirer pour de prochaines virées !



Notre Provence est vraiment belle, en ce moment. Partout sur le plateau d'Albion, les champs de lavande, camaëu bleuté,  se sont colorés d'une parure étincelante, contrastant avec la verdure des chênes, le jaune doré des céréales...



Une allée sinueuse s'esquille des sous-bois, et soudain, le mauve nous pétille au visage. Des corbeilles de lavande se balancent dans le frémissement du souffle du vent.


Le village d'Aurel.




Il flotte, dans l'air, un parfum agréable, les effluves de lavande, assaillent nos narines. 


Le village d'Aurel en fond de décor.


Quelques derniers papillons batifolent encore, avant la moisson. 



Les nombreux champs lavandes, à Sault, Revest du Bion, St Christol, ou à Ferrassières, pour n’en citer que quelques uns, font tâche, et illuminent le plateau d'Albion, avec toujours en fond de décors, le Mont Ventoux qui se détache, au loin, sur le bleu azur du ciel, parsemé de quelques nuages. La garantie d’une jolie balade provençale !


En fond de décor le majestueux Mont Ventoux.


Capitale historique mondiale de la lavande, le pays de Sault reste aujourd’hui la première région de production de lavande fine. Tout y est réuni pour le développement de la précieuse plante, à savoir une altitude entre 700 et 1400m, un sol calcaire et un climat spécifique, avec des hivers froids et secs et des étés chauds. 



Dans le pays de Sault, on est loin des grandes étendues du plateau de Valensole, ici le charme est ailleurs. Dans ses villages perchés, entourés de lavande. Le long de ses petites routes de campagnes avec une sublime vue sur le majestueux Ventoux.



Revest-du-Bion, quant à lui,  est un petit village, tranquille et fleuri, du plateau d'Albion, aux confints du Ventoux et des monts des Baronnies, de la Drôme provencale et du Luberon.



Entouré de grands bois de chênes blancs, de pins, de hêtres et de champs de lavandes, il se tient à l'écart des grandes voies de circulation, sous un des ciels les plus purs de France. La fête de la moisson a lieu le 1er début d'août, pour ceux que cela intéresse. De grandes chances, de pouvoir admirer, par la même occasion,des champs de lavande encore en fleur. 



Dans cette partie du plateau d'Albion, beaucoup moins de chasseurs d'images,que sur le territoire de Sault, une région encore un peu épargnée par l'invasion des touristes, qui viennent souvent par cars entiers, comme les Chinois.

Il nous fallait,  faire une petite balade digestive, et partir à la découverte de notre balade parfumée et colorée.



Lors de notre randonnée nous admirons les milliers d'abeilles qui butinent dans les champs de lavande, sans prêter attention à nous. Un concert de cigales va nous accompagner, aussi, toute la journée !



Même si nous venons tous les ans, dans la région du Plateau d'Albion, c'est àchaque fois l'émerveillement, devant les couleurs inhabituelles et douces de ce paysage fantastique !


Exploitation lavandicole du château de la Gabelle, à la Ferrassières.


Le saviez-vous que cette couleur violette de la lavande, symbolise : la pureté, la méditation, la spiritualité, mais aussi le mysticisme... Elle aurait le dont d'apaiser les angoisses, et les colères, on se sent plus zen ! 



Ceux qui sont attirés par cette couleur,  aiment le mystère, l'insolite, ils se complaisent dans la solitude et dans le rêve .



Sur le plateau d'Albion, les champs de petits épeautres voisinent, bien souvent, avec la lavande et le lavandin.




Champs de petits épeautres, sur Revest-du-Bion.


Quand vient l'été, c'est un éblouissement, un chant de couleurs et de senteurs. Les paysans sont aussi les peintres de notre paysage provençal !  


Un mas de pierre, apparaît en fond de décor. 


La récolte de la lavande : Souvent synonyme de vacances, le début de l'été, et plus particulièrement le mois de Juillet, est souvent la saison la plus dure,pour les agriculteurs de la région.



Sous des chaleurs caniculaires, arrive le mois des moissons, où leurs tâches journalières abondent, malgré la modernisation des moyens. Il n'est plus d'actualité de ramasser, manuellement, cette plante odorante, et emblématique de nos territoires. La mécanisation est venue apporter plus de confort à ce dur labeur.



Toutefois , lorsque la plante n'a pas atteint la hauteur suffisante pour le matériel de ramassage, ou sur des pentes trop élevées, il est nécessaire de retrouver les gestes ancestraux et la main d'oeuvre indispensable. 



On comprend aisément la différence du concept, et la limite de la machine qui, bien que plus rapide et performante, ne s'adapte pas toujours à chaque relief de terrain. Enfin, les plus beaux bouquets sont encore coupés manuellement à la faucille. 





La lavande se récolte lorsqu'elle fleurit, entre juillet, et la fin du mois d'août, au moment où les épis commencent à faner...



Il est préférable d'agir le matin (la chaleur faisant s'évaporer l'essence de lavande), lorsque le temps est sec et ensoleillé.



Pendant cette période de récolte, et de moisson, peu de place pour les diverses distractions estivales, moment le plus important dans la vie des paysans. Un travail pénible et harassant les attend, avec de longues et chaudes journées.



En Provence, la moisson du blé et des céréales se fait, en général, en parallèle de celle de la lavande. Ces cultures, dominantes, n'effacent pas pour autant les autres qui se réservent un espace dans les autres saisons, comme : les tournesols, la vigne, et l'olivier...



Épuise par la chaleur et le dur labeur d'une journée d'été, un repas, accompagné par le chant des cigales, les agriculteurs provençaux se retrouvent, à la nuit tombée, pour décompresser.
 

Champs de sauge sclarée..


 Ils profitent d'une fraîcheur passagère, pour discuter de leur journée passée et de leurs péripéties, en envisageant, déjà, celle du lendemain. 



C'est ainsi que les gens de la terre vivent au rythme des saisons, et perpétuent l'équilibre salutaire de leur vie et de leur tradition.



L'art de la distillation :
Les huiles essentielles sont obtenues par distillation à la vapeur d'eau. Les tiges et les fleurs sont soigneusement tassées dans un vase de façon à ce que la vapeur qui va les traverser, ne puisse emprunter de chemins préférentiels. 


Une distillerie de lavande à Sault.


La vapeur d'eau entraîne l'huile essentielle et ce mélange gazeux est récupéré puis condensé. Il est ensuite déversé dans un essencier ou il décante. L'huile essentielle, plus légère, surnage. L'eau distillée aromatisée par les traces de cette huile est l'hydrolat.



Différentes variétés de lavandes :
-La lavande aspic (Lavandula latifolia), à larges feuilles blanchâtres, est une plante des étages méditerranéens.

-La lavande fine (Lavandula angustifolia) à feuilles étroites, est quant à elle plus montagnarde (jusqu'à 1500 m d'altitude).

- Le lavandin, lui par contre estun hybride des deux, et beaucoup plus productif.



L'huile essentielle de lavandin est surtout utilisée pour la parfumerie fonctionnelle (lessive, savon, parfum d'ambiance), celle de la lavande principalement dans la parfumerie alcoolisée, très présente dans les parfums pour hommes, et femmes , la cosmétique et l'aromathérapie. 



L' huile essentielle de lavandin, est moins chère et produite en plus grande quantité. Les rendements en huile essentielle de lavande sont variés, mais peuvent atteindre environ 15 kg par hectare, et 80 kg pour le lavandin.   



Avant le retour, nous ferons une escale, agréable et reposante à la chapelle Notre-Dame-de-Lamaron. Au Sud de Saint-Christol, accessible par la route D34 venant d'Apt, elle domine les vastes étendues, arides, du plateau d'Albion.



Il faut s'y rendre, pour vivre le sentiment d'apaisement, que donne ce lieu perdu, avec son silence absolu, et ses champs visibles à perte de vue. 



Cet édifice est doté d'un porche dont les murs intègrent deux pierres sculptées. L'une au-dessus de l'entrée est gravée d'une courte inscription, l'autre dans le mur droit présente un rameau d'olivier en bas-relief. L'intérieur, visible par les ouvertures latérales de la façade, montre une abside en cul-de-four, peinte en bleu et dominée par une étoile radieuse aux rayons d'or. Sous le dallage existe une citerne d'eau considérée comme miraculeuse, dont l'accès est fermé par un meuble.



Depuis 1728, un pélerinage a lieu tous les 1ers juin, au cours duquel une statue de la Vierge est portée en procession depuis le village de Saint-Christol. Entre 2001 et 2004, une restauration a été effectuée par le Parc régional du Luberon, suivie d'une inauguration, en grande pompe, organisée par la municipalité et en présence de l'évêque d'Avignon, monseigneur Cattenoz.



En été, l'édifice est largement entouré de lavandes en fleurs qui lui donnent un écrin naturel incomparable. 

Vue de la chapelle.

Depuis l'ermitage, la vue sur l'horizon offre un panorama, qui embrasse tout le plateau d'Albion avec, en font de décor, le majestueux Mont Ventoux.



Partout où notre regard a pu se poser, tout était propice au calme et à l'émerveillement : des champs de lavande, de blé et petits épeautres, à profusion...



Nous laissons le mot de la fin à Guy Barruol et à Jean-Maurice Rouquette qui ont bien exprimé l'émotion, émanant de cette chapelle isolée : "A 1000 md'altitude, face à l'immensité du plateau d'Albion, dans une solitude balayée par le vent, au milieu de vastes étendues de lavande, ce pauvre sanctuaire est un témoin émouvant de la piété populaire médiévale".



La Provence sait vraiment nous hypnotiser, quelques soient les saisons ! Si vous voulez assister à un tel spectacle, dépêchez-vous car la récolte de la lavande a déjà commencé, et il vous faudra alors attendre l'an prochain, pour admirer un tel spectacle !


Ce commentaire a été modifié le 27/07/2019 à 14:54
26/07/2019 - 21:40
Le col de l'Iseran.



Le Col de l'Iseran s'inscrit dans l'histoire, parmi des grands cols des Alpes. Il relie Bourg Saint Maurice (Tarentaise), à Bonneval sur Arc (Maurienne). 





De tous les temps, les hommes ont cherché à francir les montagnes : brigands, contrebandiers, passeurs,  transhumants, conquérants,  colporteurs, ou touristes. Le Col de l'Iseran est avec le col de la Madeleine 1993 m, un des deux
seuls points de passage, entre la vallée de la Tarentaise et la vallée de la Maurienne.



Avant de poursuivre notre route vers le col de l’Iseran, dont l’évocation du nom en impose, nous ferons un petit arrêt au charmant village de Bonneval sur Arc. C'est la dernière commune de Haute Maurienne, que nous traverserons avant d'entamer l'ascension du Col de l'Iseran, pour redescendre sur Val d'Isère et la Haute-Tarentaise.



Considéré comme l’un des plus beaux villages de France, Bonneval sur Arc avec ses authentiques aux toits de lauzes, et ses murs bâtis en pierres de montagne,  a été élu « Perle de la Savoie ». La majorité des bâtiments, trapus, sont en pierres de taille, liées par de la chaux, et les fenêtres sont étroites et verticales, sans volet. Sur la façade exposée au soleil, court bien souvent un balcon de bois, appelé aussi « galerie » ; sur certains d'entre eux sont encore exposés des grebons, briquettes de fumier de moutons qu'on utilisait comme combustible pour se chauffer. 



Bonneval-sur-Arc, afin de préserver son aspect originel, n'offre à la vue de ses visiteurs et habitants aucune parabole ou antenne de télévision. L'électricité, les télécoms et autres aménagements sont majoritairement en réseau souterrain afin qu'aucun câble aérien et pylône ne soit apparent. Tout est resté authentique, comme au siècle dernier. 


L'église en pierre semble se confondre avec la montagne.


Il faut absolument s'arrêter à ce village situé, au pied du parc de la vanoise. Ici  le temps semble s'être arrêté. On ne peut que penser à  la rudesse des conditions de vie en hiver, se sentir tout petit au pied de ces montagnes immenses et apprécier l'immensité des espaces qui l'entourent. 



Après la visite de ce typique village montagnard, nous entamons la montée au Col de l'Iseran. Bonneval sur Arc, que l'on aperçoit au fond, lors de notre montée au col, paraît déjà bien petit. Durant 13 km, nous traversons le versant le plus sauvage et pittoresque du col, au sein du Parc National de la Vanoise. 



Nous partons en fin de matinée avec l'intention de pique-niquer quelque partle long du col de l'Iseran. C'est précisément là que nous décidons de nous arrêter pour profiter de l'immensité du paysage, pour écouter, sentir, observer... 



On appréciera de passer un long moment près de l'eau fraiche, un peu fraiche à mon goût ! L'eau chante, les marmottes sifflent de partout, nous ne croiserons pas âme qui vive, un vrai bonheur !



Le col de l'Iseran n'est pas le plus difficile du massif alpestre, en revanche, c’est bien le col le plus haut des Alpes, avec ses 2770m
d’altitude. La route de la cime de la Bonnette est certes à peine plus haute à 2802m, mais il ne s’agit pas d’un col.





Sa position reculée, au fin fond du massif de la Vanoise, fait faire plutôt un détour, mais un détour qui en vaut vraiment la peine !


Vue splendide en haut du col.


De part sa position géographique, reculée, le Tour de France n’est pas passé souvent à ce col. 5 fois seulement (sans compter 1996 où le col a été annulé en raison de la neige).  Depuis 1992, il est classé hors-catégorie. ( la montée de ce jour n'est pas comptée )





Histoire de la route du col : Il s'agissait, au XVIIe siècle, d'un sentier muletier, servant notamment à apporter les fromages du Beaufortin, sur les marchés du Piémont, en empruntant ensuite le col du Mont Cenis. C'est en 1912 que la décision fut prise d'inclure cet itinéraire dans la Route des Grandes Alpes. En 1929, les travaux de ce tracé routier d'une longueur de 29 kilomètres nécessitèrent l'emploi de 600 ouvriers. 



Du haut de ses 2770 mètres, le Col de l'Iseran attire : touristes avides de superbes panoramas, randonneurs au long cours, cyclotouristes sur les traces du Tour de France, curieux de toute natures...

Une chapelle, posée sur cette montagne, comme un phare au milieu de la tempête, attire notre attention. En 1939, l’évêque de Maurienne, décide de bâtir cette chapelle, en haut du col de l’Iseran.  



Elle sera dédiée à Notre Dame de Toute Prudence, d’autant que la route du col connait un vif succès touristique même le Dimanche, jour de messe.



Le vocable du futur sanctuaire sera « la Vierge très prudente » dont la protection a mille raisons d’être invoquée en ce haut lieu de pratique de l’alpinisme. Cette chapelle, construite avec les pierres du col, les lauses et le bois de la vallée, est parfaitement intégrée dans le paysage.



En été, au cœur du Parc national de la Vanoise, nous sommes émerveillés, au Col de l'Iseran, devant la richesse que nous offre la nature : des champs aux milles fleurs, des paysages somptueux, une faune sauvage ou encore une agriculture omniprésente.


 




Tout le long de notre montée au col de l'Iseran, nous pourrons admirer de nombreuses marmottes dans les alpages. Animal emblématique des alpes, elle s'observe assez facilement. Son cri d'alerte est bien connu ! La marmotte habite en colonie un terrier à plusieurs entrées, en général sur un versant tempéré et où elle jouit d'une large vue afin de surveiller les prédateurs. 



Elle passe l'hiver en hibernation dans son terrier donc outre la reproduction, son activité principale va être de se nourrir pour
reprendre du poids après son réveil et de grossir pour faire des réserves de graisse avant l'hibernation. En fait pendant cette période,
elle double son poids passant en moyenne de 3,5 kg à 7 à 8 kg.



Des troupeaux de vaches viennent à notre rencontre et nous bercent par leurs clochettes. C’est un véritable lieu de dépaysement, une invitation à se ressourcer.  



Nous entamons notre descente vers la célèbre station de sport d'hiver de Val d'Isère, et le lac artificiel de Chevril (1790m),  avec de beaux lacs d'altitude, au détour des virages serrés. 


Lac d'altitude. Un petit coin paradisiaque pour les randonneurs et les pêcheurs


Un petit arrêt s'impose dans la descente, pour profiter du superbe panorama sur la vallée. Vues magnifiques, aussi bien coté Maurienne, quedu coté Tarantaise : d'un côté les glaciers, coté Bonneval et de l'autre en redescendant une très belle vue sur le barrage de Chevril. A 2528m, une table d'orientation nous en dit plus sur ce panorama étonnant, avec en arrière-plan, le Mont-Pourri (3779m).


Vue sur Val d'Isère.

Impossible de ne pas s'arrêter au barrage de Chevril, qui compte parmis les plus célèbres des Alpes françaises. Il a longtemps été le plus haut barrage hydroélectrique d’Europe et demeure encore aujourd’hui le plus haut de France, avec ses 180 m de hauteur, ses 300 m de long et ses 43 m de large à la base.


Le barrage de Chevril.


S’il fait maintenant partie du paysage, avec son magnifique lac artificiel de 235 millions de mètres cubes d’eau, il n’en reste pas moins un symbole douloureux, pour les Tignards, qui avaient élu domicile dans l’ancien village de Tignes, englouti, par l'Isère, lors de la mise en eau du barrage en 1952.



Le lac de Tignes.


Ce barrage, après sa construction, en fermant ses vannes, avait submergé le village. Les anciens ne s’en sont jamais remis. A l’époque, arrivée des hauteurs, l'Isère serpentait dans ce creux avant de quitter le vallon par un étroit goulet, qu'EDF a fermé. Le tourisme commençait à peine....


Le lac de Tignes.

 


Le col mythique de l'Iseran, est un incontournable, si vous êtes dans la région ! Passage obligé de la Route des Grandes Alpes, l'ascension du col, depuis Bonneval sur Arc, apporte au voyage une part de magie... inoubliable !
26/07/2019 - 18:31
6 phénomènes bizarres qui annoncent un orage .

Dans l’éventualité où vous n’avez pas accès à un bulletin météo, voici des signes naturels qui peuvent vous avertir de l’approche d’un orage et d’une pluie torrentielle.



Les feuilles des arbres se retournent
Ce conte de bonne femme a une explication rationnelle. Avant qu’un orage éclate, l’humidité grimpe en flèche, et, sur les arbres qui perdent leur feuillage en automne, les tiges des feuilles se ramollissent.
Sans leur rigidité habituelle, les feuilles montrent leur envers quand elles sont agitées par le vent.



Les insectes batifolent moins
les insectes s’intéressent moins à l’accouplement avant la pluie, quandla pression atmosphérique baisse. Les chercheurs ont observé différentes espèces – chrysomèle du concombre, puceron de la pomme de terre, noctuelle – et sur ce plan, celles-ci ont toutes le même comportement. Lorsque le temps est à la pluie, les femelles émettent moins de signaux d’accouplement, et les mâles réagissent moins à leurs phéromones.
Les insectes s’accoupleront s’ils sont près l’un de l’autre, mais ils vont bâcler la besogne au lieu d’exécuter leur rituel d’accouplement au complet.



Les oiseaux prennent parfois la fuite
En 2013, des scientifiques qui étudiaient les migrations de la paruline à ailes dorées ont été surpris de voir les oiseaux fuir brusquement les montagnes du Tennessee,en solo et non en vols groupés.
Un orage se préparait à 900 km de là, mais apparemment, aucun indice n’avait pu les avertir : sur place, la vitesse des vents, les précipitations et la pression atmosphérique n’avaient pas changé. Après l’orage, les oiseaux sont revenus. Les chercheurs supposent que les oiseaux peuvent percevoir des sons de fréquences trop basses pour l’oreille humaine.



L’odeur de l’air change
Ce n’est pas un simple effet de votre imagination : avant l’orage, il y a vraiment dans l’air une odeur particulière. La senteur fraîche que vous reniflez vient de l’ozone. À l’approche de l’orage, les courants aériens descendants poussent les molécules d’ozone vers le sol, où vos narines les captent.



Les abeilles font des heures supplémentaires
Des recherches de l’Université d’agriculture du Jiangxi suggèrent que les abeilles peuvent sentir venir l’orage et qu’en conséquence, elles se hâtent de faire des provisions de nourriture.
Les scientifiques ont étudié pendant plus d’un mois les déplacements de 300 abeilles et ils ont découvert que les jours précédant la pluie, les abeilles travaillent plus tard que d’habitude, sans doute pour faire le plein de vivres, car elles n’aiment pas sortir de la ruche pendant une averse.



Les chiens deviennent nerveux
Si votre chien a peur du tonnerre, il peut commencer à s’agiter avant même que l’orage éclate. Les vétérinaires pensent que les chiens peuvent prédire les intempéries parce qu’ils perçoivent les variations de la pression atmosphérique, entendent des roulements de tonnerre à basse fréquence avant les humains, et sentent l’électricité statique.
Tous ces signes peuvent effrayer votre chien : il se mettra à se cacher, à donner des coups de patte ou à faire les cent pas bien avant que vous en compreniez la raison.
Ce commentaire a été modifié le 26/07/2019 à 18:32
26/07/2019 - 14:48
Pourquoi les Britanniques ne conduisent-ils pas du même côté que nous?

  Cette étrange manie des Britanniques de conduire à gauche n’est pas un signe d’excentricité. Elle a même une raison tout à fait légitime.



Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi nous ne conduisons pas du même côté que les Britanniques ? Cette manie de conduire à gauche peut en effet paraître bizarre, pourtant, 35% de la population mondiale la pratique. On conduit par exemple à gauche en Irlande, au Japon, en Australie et dans certaines îles des Caraïbes.

Selon la BBC America, presque tout le monde au départ occupait le côté gauche de la route. Les moyens de transport étaient toutefois très différents d’aujourd’hui : pensez véhicules à quatre pattes au lieu de quatre roues. Pour l’homme d’épée du Moyen-Âge monté sur son cheval, il est tout à fait logique de se tenir à gauche afin d’avoir le bras droit plus prêt de l’adversaire. (Et tant pis pour les 10 à 15% de gauchers !) Il est aussi plus facile de monter et descendre d’un cheval du côté gauche, et plus sûr de le faire sur le côté de la route qu’au milieu.

Une question se pose alors: pourquoi les gens ont-ils cessé de conduire à gauche ?
Le changement intervient à la fin du 18e siècle, lorsque de grandes charrettes tirées par plusieurs chevaux commencent à être utilisées en France et aux États-Unis. En l’absence d’un siège de conducteur sur la charrette, le chauffeur montait le dernier cheval gauche, gardant sa main droite pour le fouet qui faisait avancer les chevaux. Comme il était assis à gauche, mieux valait que les autres charrettes le croisent sur sa gauche, et c’est pour cette raison que l’on a commencé à rouler sur le côté droit de la chaussée.
Mais le gouvernement britannique a refusé d’abandonner cette coutume et a instauré en 1773 le General Highways Act, qui encourageait la conduite à gauche. Ce règlement a pris force de loi en 1835 avec le Highway Act.

De son côté, la France postrévolutionnaire de Napoléon (un gaucher) optait définitivement pour le côté droit de la route. Au milieu de toute cette confusion, Français et Britanniques étendaient leur influence à travers le monde et, dans la foulée d’une colonisation menée tambour battant, imposaient aux pays conquis qu’ils conduisent du même côté qu’eux. Voilà pourquoi les anciennes colonies britanniques telles que l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Inde conduisent à gauche, tandis que d’anciennes colonies françaises telles que l’Algérie, la Côted’Ivoire et le Sénégal roulent à droite.

Quand Henry Ford a dévoilé son Modèle T en 1908, le siège conducteur était placé à gauche, ce qui voulait dire que ce véhicule se conduirait à droite de la chaussée afin de permettre aux passagers avant et arrière de descendre côté trottoir. Selon le National Géographic , cela a amené beaucoup de pays à changer de côté : le Canada, l’Italie et l’Espagne optent pour la droite dans les années1920 et la plupart des Européens leur emboîtent le pas dans les années 1930. Les Suédois n’ontsuivi la vague qu’en 1967, une mesure dont l’application a coûté 120 millions de dollars au gouvernement. Les conducteurs britanniques, eux, continuent de préférer la gauche, et il y a très peu de chance que cela change!
Ce commentaire a été modifié le 26/07/2019 à 14:49