La Fête nationale belge est célébrée le 21 juillet, depuis une loi du 27 mai 1890. Cette journée commémore le serment prêté le 21 juillet 1831 par Léopold de Saxe-Cobourg, premier roi des Belges, de rester fidèle à la Constitution. Le serment du roi marquait le début d'une Belgique indépendante, sous le régime d'une monarchie constitutionnelle et parlementaire. Suite à la révolution belge de 1830 qui mena à l'indépendance de la Belgique, le Congrès National décide que la Belgique devait être une monarchie constitutionnelle. Le 4 juin 1831, le Congrès appelle Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha (par 152 voix sur 196), à devenir le premier Roi des Belges, le roi se rendit d'Angleterre à Calais par bateau puis jusqu'à La Panne en calèche. Il se rendit ensuite à la Place Royale de Bruxelles où il prêta serment le 21 juillet 1831 et devint ainsi le premier Roi des Belges.
Le jour de la fête nationale fut d'abord fixé au 27 septembre commémorant alors les « journées de septembre », nom couramment donné à la révolution belge. Ce n'est que sous le règne de Léopold II que la fête nationale fut fixée au 21 juillet pour lier ce jour de fête pour le pays à la personne du Roi. Décoration représentant la Place des Palais à Bruxelles, le 21 juillet 1856.
Le 21 juillet 2013 fut la date choisie par le roi Albert II, pour abdiquer en faveur de son fils Philippe de Belgique qui prêta serment peu après ... Philippe devint ainsi le deuxième roi des Belges à prêter le serment constitutionnel, le jour de la fête nationale.
Ils ont pour noms Tourmalet, Saulor, Aubisque, Aspin, Peyresourde, ce sont quelques uns des cols mythiques des Hautes-Pyrénées. En vélo de course, en VTT, chaque cycliste, amateur ou professionnel, mais avant tout passionné et motivé, est tenaillé par le fol espoir d’en découdre avec la montée de ses cols de légende et de rivaliser avec les Fausto Copi, Eddy Merckx, Bernard Thevenet, Raymond Poulidor, Richard Virenque…
Col du Tourmalet,à la gloire des coureurs du Tour de France
Avec ses 2115 m d’altitude, se dresse en son sommet une statue monumentale « le géant du Tourmalet » en hommage à Octave Lapize, le premier à le gravir lors du premier passage du tour de France en 1910. Le Tourmalet raisonne à nos mémoires comme le col le plus rude pour les coureurs du Tour. Il révèle l’un des plus beaux panoramas sur l’Ardiden et le Balaïtous. Il est le point d’excursions vers le Pic du Midi.
Col du Soulor, couloir de passage des oiseaux migrateurs
On accède à ce col de 1474m par le versant Est à partir d’Argelès-Gazost par une route qui offre de superbes panoramas sur les terres d’estives, ou par le versant Ouest à partir de Laruns et via le col d’Aubsique. Le col de Soulor est un couloir de migration des palombes et de grues cendrées. Il relie la Vallée d’Ossau au Val d’Azun. Cet espace en pleine nature permet la pratique de la randonnée et du ski nordique. De 1947 à 2010, le col du Soulor a été gravi par les coureurs du Tour de France.
Col d’Aubisque, entre Béarn et Bigorre Situé à 1709 m d’altitude, ce col mythique emprunté par coureurs du Tour de France relie la vallée d’Ossau à la vallée d’Argelès-Gazost. L’ascension démarre à Laruns puis on traverse le village thermal des Eaux Bonnes puis la station de ski de Gourette, et au sommet la vue sur Laruns et la vallée de l’Ouzom est magique, dans un décor de haute montagne. Il est dominé au sud par le Pic de Ger (2 613 m). La route du col d’Aubisque a été construite grâce à Napoléon III et à son épouse l’impératrice Eugénie pour permettre de relier les « villes d’eaux ».
Col d’Aspin, panorama sur la chaîne des Pyrénées
Entre les vallées d’Aure et de Campan, le col d’Aspin (1489 m) traversant forêts et pâturages offre l’un des plus beaux panoramas sur la chaîne des Pyrénées. Sur la fameuse route des cols, c’est aussi un col mythique emprunté par le Tour de France. Après le col d’Aspin, on arrive sur le plateau de Payolle et son lac.
Col de Peyresourde à 1569 m d’altitude
Entre Arreau et Bagnères de Luchon, le col de Peyresourde culmine à 1569 m. Il permet de relier les vallées du Louron (Hautes-Pyrénées) et du Larboust (Haute-Garonne). A proximité du col on accède à la station de ski de Peyragudes.
Ce commentaire a été modifié le 20/07/2019 à 21:40
Taille de la lavande : quand et comment ?, le séchage , la conservation : c'est le moment .
La lavande ( Lavandula angustifolia ) est un sous-arbrisseau dont les feuilles sont aromatiques et les fleursparticulièrement parfumées et mellifères. Parfaitement rustique, la lavande reste en place durablement à condition d’être taillée correctement au bon moment pour conserver un port esthétique.
Quand tailler la lavande ?
Vos pieds de lavande peuvent être plantés en isolé dans une rocaille, en massif ou en bordure mais ils peuvent également constituer une haie basse permettant de délimiter un espace ou de marquer une allée. Dans tous les cas, la taille sera indispensable pour conserver une plante compacte et une floraison bien dense l’année d’après. La taille peut se faire par étapes selon l’objectif.
Pour tailler la lavande afin de la faire sécher, il convient de couper les tiges de l’année à l’extrémité desquelles les fleurs doivent être bien épanouies, ni déjà sèches, ni encore fermées. Généralement, la période idéale est le cœur de l’été. Par la suite, afin de conserver sa forme au pied de lavande, il conviendra de tailler à l’issue de la floraison, pour supprimer toutes les fleurs fanées, soit en fin d’été. Avant la reprise, en mars, vous pourrez couper les plus vieilles branches ainsi que les jeunes pousses du bas.
Comment tailler la lavande ?
La taille de la lavande s’effectue généralement à l’aide d’une cisaille puis d’un sécateur pour les finitions et les détails.
Lorsque vous récoltez les tiges fleuries de lavande pour les faire sécher, procédez lorsque le soleil donne et que l’atmosphère est bien sèche. La taille de fin de floraison doit aboutir à supprimer les tiges de fleursséchées (20 à 25 cm) en conservant un port de boule bien nette.
Au printemps suivant, la taille peut être destinée à supprimer les plus vieilles branches uniquement au-dessus d’une ramification située plus bas qui laisse apparaitre des yeux, sinon la formation de nouvelles pousses risque d’être vouée à l’échec. Les jeunes pousses trop faibles situées à la base du pied peuvent aussi être supprimées.
Si votre lavande n’a pas été entretenue régulièrement, qu’elle est montée trop haut et qu’elle n’a plus de jolie forme, n’hésitez pas à faire des boutures de lavande afin de remplacer le pied.
Comment faire sécher la lavande ?
Une fois la taille des tiges en fleurs faite, vous devez les préparer pour les faire sécher. Triez les afin d’évacuer d’éventuelles herbes et des tiges de fleurs fanées. Faites des petits bouquets liés par un brin de raphia et suspendez-les à l’ombre sous abri bien ventilé, surtout pas en plein soleil. La lavande sèche très rapidement : à l’issue d’une dizaine de jours, vous pourrez récupérer les bouquets secs pour en faire une décoration ou vous devrez détacher l’ensemble des petites fleurs afin d’en remplir des sachets en tissu que vous cacherez dans les piles de linge de vos armoires pour parfumer et éloigner les mites ou dans un bocal hermétique en verre (ou dans une boîte en fer). La lavande se conserve ainsi pendant 1 an.
Ce commentaire a été modifié le 20/07/2019 à 13:50
Tour de France : comment le maillot jaune a vu le jour il y a 100 ans, un fabuleux récit .
Le premier maillot jaune de l’histoire a été remis au milieu de la nuit dans une brasserie de Grenoble en présence de rares témoins le 19 juillet 1919. Eddy Merckx a porté la célèbre tunique jaune, créée en 1919, pendant 97 jours.
Il est presque minuit et demi ce samedi 19 juillet 1919 à Grenoble. Les coureurs du Tour de France, partis de Paris trois semaines plus tôt, le 29 juin - pile 24 heures après la signature du Traité de Versailles - sont rassemblés dans le « café de l'ascenseur ». Au cœur de la nuit, ilsse préparent à prendre le départ de la 11e étape en direction de Genève, à 325 km de là. Ils ne le savent pas encore, mais le moment est historique. Henri Desgrange, le directeur du Tour, sort de sa valise un maillot en laine d'une drôle de couleur : jaune canari.
Quelques jours plus tôt, le 10 juillet, l'un de ses collaborateurs, Alphonse Baugé, lui a soumis une idée en passant : « Et si on donnait un maillot distinctif au leader de la course ? Les gens se plaignent de ne pas le reconnaître. » Avant-Guerre, un discret brassard vert le sortait du lot mais ça ne suffisait pas.
Un maillot, oui, mais de quelle couleur ? Pour relancer sa course qui ronronne et lui donner de l'éclat après quatre années de guerre sur le front, Desgrange adhère à l'idée. Il écrit le jour même un petit écho dans son journal « L'Auto » pour prévenir ses lecteurs qui sont aussi les spectateurs sur le bord de la route. Le Tour est à ce moment-là à Luchon et le temps de le commander, « HD », qui aura bientôt ses initiales sur le paletot, l'attend le 14 juillet à Marseille. Hélas, nous sommes en 1919 et Amazon n'existe pas encore. Le colis est livré avec cinq jours de retard, le 19 juillet à Grenoble.
Henri Desgrange, directeur du journal l’Auto et créateur du Tour.
Un maillot distinctif, c'est bien. Mais quelle couleur choisir ? Sur les routes cabossées et ravagées par la guerre, tous les maillots sont gris de poussière. Il faut que la couleur soit vive : rouge ? vert ? bleu ? Non : on choisit jaune comme l'était en partie le maillot du géant François Faber, le Merckx de la belle époque. Comme Lucien Petit-Breton (1907, 1908) et Octave Lapize (1910), le vainqueur du Tour 1909 est mort au champ d'honneur et il faut lui rendre hommage.
Le maillot doit aussi arriver à Marseille au pays d'une boisson jaune : le pastis. Baugé a par ailleurs remarqué que cette couleur - qui se voit bien la nuit - n'apparaît, même furtivement, sur aucun maillot de coureurs. Toute confusion est donc impossible. Jaune, c'est enfin et surtout la couleur des pages du journal « L'Auto », créateur du Tour. Un peu de publicité ne fait jamais de mal : va donc pour le jaune. Six maillots pour les cinq dernières étapes sont commandés et six arrivent à Grenoble dans un paquet solidement ficelé.
Eugène Christophe à jamais le premier Le hasard fait bien les choses. L'homme qui entre dans l'histoire et enfile en pleine nuit entre deux tables de restaurant le premier de tous les gilets jaunes est le coureur le plus populaire du moment : le vieux gaulois de Malakoff Eugène Christophe, 34 ans. C'est lui l'infortuné à la fameuse fourche cassée qu'il a réparée tout seul dans une forge des Pyrénées en 1913.
Eugène Christophe est le premier à revêtir le maillot jaune le 19 juillet 1919. Courageux, généreux et malchanceux, Christophe se glisse sans aucun protocole dans un maillot de laine rêche avant de filer vers le lac Leman via l'ascension du Galibier. Alphonse Baugé se précipite sur le télégraphe et câble à la rédaction de L'Auto à Paris ces quelques lignes : « J'ai remis ce matin au vaillant Christophe un superbe maillot jaune. Vous savez que notre directeur a décidé que l'homme de tête du classement général revêtirait un maillot aux couleurs de L'Auto. La lutte va être passionnante pour la possession du maillot. » C'est l'acte de naissance officiel du maillot centenaire.
Ce commentaire a été modifié le 19/07/2019 à 22:10
Les produits dérivés seront disponibles en ligne à partir du 12 septembre, et les collections seront régulièrement mises à jour avec de nouveaux produits inédits.
Le Parc national du Mercantour est situé à cheval entre les Alpes-Maritimes et les Alpes-de-Haute-Provence. Il est l’un des plus sauvages de France et, à la frontière entre les Alpes et la Méditerranée, un des plus variés en ce qui concerne les paysages. Il a une superficie de presque soixante-dix mille hectares en zone centrale et plus du double si l’on considère la périphérie. Le point culminant du parc du Mercantour est le sommet du Gélas, qui s’élève à 143 mètres. Le parc est composé de six vallées distinctes et regroupe vingt et une communes. Il est jumelé avec le parc « delle Alpi Marittime » qui se trouve en Italie et qui lui est adjacent.
L'histoire du parc
Dès la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, le roi d’Italie Victor-Emmanuel II a classé la zone du Mercantour en tant que réserve royale. En 1946, celle-ci devient une réserve de chasse. Cinq ans plus tard, elle se transforme en réserve naturelle. Le parc est créé en 1979. Il est jumelé depuis la fin des années quatre-vingt avec celui qui le jouxte, du côté italien, afin de mutualiser les efforts sur l’ensemble de la zone historique du parc. La collaboration va même plus loin puisque les deux parcs bénéficient à l’heure actuelle d’un organe communde direction.
Géographie
La géographie du parc est extrêmement hétérogène. Le côté alpin est adossé à la frontière avec le Piémont. Il est constitué de montagnes. Certaines sont austères comme le mont Mounier et d’autres, plus mystérieuses. C’est le cas du Mont Bego. Une fois que l’on descend vers le sud, la topographie change totalement. Les contreforts des Alpes créent une première ligne de démarcation entre la zone alpine et la zone méditerranéenne. Aux valléesérodées et creusées par les eaux se succèdent des paysages rocailleux et semi-désertiques, caractéristiques de la Côte d’Azur.
Le climat
Situé en partie dans les Alpes du Sud, le parc jouit d’une température de cinq degrés supérieure à celle ressentie dans la partie nord des Alpes. Le climat est plutôt doux en hiver et chaud en été. Les précipitations sont abondantes, relativement violentes et elles peuvent provoquer des glissements de terrain. En hiver, le temps alterneentre des épisodes de vent fort, mais bref, et des épisodes de beau temps. En été, le parc bénéficie des remontées d’air chaud de la Méditerranée, ce qui engendre de fréquents orages. Le Mercantour est au carrefour de plusieurs flux d’air froid et chaud si bien que les situations météorologiques sont très variées.
La faune.
Sur les 197 espèces recensées dans le parc, près d’une centaine sont menacées. Le parc jouit d’une faune exceptionnelle. On y trouve tout autant des espèces « nobles » comme l’aigle, le bouquetin ou le loup que des insectes comme des libellules et des sauterelles. La principale caractéristique de la zone du Mercantour est la cohabitation d’espèces du nord comme le Lagopède alpin et des bords de la Méditerranée (lézard vert) avec celles d’Asie comme la marmotte. Le parc peut se targuer d’associations surprenantes au sein d’un même espace : le petit duc d’Afrique du Nord, une sorte de chouette, côtoie la chouette de Tengmalm, une espèce de Sibérie.
La flore Edelweiss
Sur les quatre mille deux cents espèces florales recensées en France, près de la moitié se trouve dans le parc. Plus de deux cents sont considérées rares et quarante sont dites « endémiques », c’est-à-dire qu’elles ne se trouvent que sur le territoire du Mercantour et nulle part ailleurs dans le monde. Des Alpes à la Méditerranée, les contrastes sont saisissants : le mélèze, véritable fierté du parc, côtoie des orchidées, des génépis, des lis, des gentianes et des edelweiss sur les sommets. Des pelouses alpines, on passe aux grandes landes puis aux champs d’oliviers.
La vallée de la Roya et de la Bévéra
Les Vallées Roya-Bévéra sont situées à la frontière avec l’Italie. Elles constituent la partie orientale du département des Alpes-Maritimes. Elles sont constituées de grands alpages, de hauts sommets, de gorges et de forêts. On y trouve un grand nombre d’églises baroques, comme à Breil ou à Sospel, ainsi que des chapelles peintes comme Notre-Dame-Des Fontaines, dans le petit village de la Brigue. Les gorges de la Roya constituent un atout majeur en matière de tourisme. Les nombreux touristes peuvent d’essayer au rafting ou au kayak. Des vallées, il part un train vers Nice appelé le Train des Merveilles, qui donne à admirer toutes les richesses de ces vallées.
La vallée des Merveilles
C’est une vallée située dans les Alpes qui tire son nom de la fantastique découverte archéologique que l’on y a faite. On y a découvert plus de quarante-cinq mille peintures rupestres datant de la période protohistorique. Bien qu’on date les plus anciennes de l’âge de Bronze, certaines sont plus récentes. Ces peintures ont été découvertes au dix-neuvième siècle et elles se trouvent soit sur des affleurements roches, c’est-à-dire à fleur de roche, soit sur des blocs de grès et de pélite, disposés de manière erratique. Les peintures représentent des objets de la vie quotidienne comme des outils, des armes ou des figures à corne.
La vallée de la Vésubie
Elle s’étend du massif du Mercantour jusqu’à la petite commune de Bonson. Le paysage est composé de gorges et de montages et, dans sa partie plus méridionale, de versants moins abrupts qui permettent un terrassement des cultures, utilisé dans le cas de l’olivier et de la vigne. Si la partie nord offre une alternance de pâturages, de forêts et de montagnes, le sud est composé de grandes prairies verdoyantes. Il s’agitde la vallée qui illustre le mieux la transition entre le monde alpin et méditerranéen.
La vallée de la Tinée
Elle suit le cours d’eau éponyme. Prenant sa source dans le Mercantour, elle descend dans un premier temps vers l’est puis prend rapidement la direction du sud-est. La rivière traverse les gorges de Valabres, puis se jette dans le Var au niveau des gorges de Mescla. La partie haute de la vallée, en aval du village de Saint-Etienne-de-Tinée, se compose de paysage de montagne. La partie sud est moins élevée, mais elle est plus escarpée. Elle comporte de nombreux hameaux perchés sur des pics rocheux, ce qui leur donne un caractère pittoresque. C’est le cas des villages de Bairols ou de Roure. La partie méridionale de la vallée offre aussi de nombreux lacs naturels comme les lacs de Vens ou de Rabuons.
La vallée du Haut-Var et du Cians
Ces vallées sont constituées de gorges comme celles de Cians ou celle de Daluis. Le paysage est composé de versants abrupts et encaissés qui ont été modelés par le passage de l’eau. Par cette vallée, on traverse les villages, de Beuil, de Péon et, en traversant le val d’Entraunes, on accède aux Aiguilles de Pelens. La route des Gorges du Cians est bordée sur neuf kilomètres de clues étroites. Dans la vallée, on trouve aussi des villages abandonnés ainsi qu’un témoin de premier ordre de l’art sacré, l’église Notre-Dame des-Neiges, située à Valberg.
La vallée de l’Ubaye
Elle se situe à l’extrémité est des Alpes-de-Haute-Provence. Elle est encadrée par les Hautes-Alpes au nord et par les Alpes-Maritimes au sud. À l’est, c’est la frontière italienne. Cette vallée a toujours été la ligne de démarcation historique entre le Dauphiné et la Provence. Elle contient plusieurs sommets de plus de trois mille mètres comme l’Aiguille de Chambeyron par exemple. L’Ubaye possède aussi plus d’une dizaine de lacs. De nombreuses constructions militaires la jalonnent. Du fait de son implantation stratégique, la vallée a toujours eu une importance capitale au cours de l’histoire, et ce depuis Hannibal.
La vallée du Verdon
Véritable château d’eau des Bouches-du-Rhône à cause de ses cinq barrages hydro-électriques, la vallée du Verdon a vu sa topographie changer radicalement au cours du vingtième siècle. Avec les barrages, des lacs artificiels ont été créés et des villages, engloutis. Les gorges du Verdon, surnommées le « Grand Canyon »français, attirent de nombreux touristes qui y pratiquent du canyoning.
Le lac d’Allos
Juché à plus de deux mille mètres d’altitude, le lac est dominé par le massif du mont Pelat. Sa profondeur atteint cinquante mètres par endroits et, avec soixante hectares, c’est le plus grand lac naturel en altitude d’Europe. L’eau du lac, par une ouverture naturelle située dans le lac, rejoint la source du Chadoulin. Dans le lac, avant la création du parc du Mercantour, on y pêchait la truite au filet. Il est accessible depuis le parking du plateau de Laus. Il faut compter une heure de marche pour le rejoindre depuis Laus et une heure pour en faire le tour.
Les lacs de Vens
Situés à mille mètres d’altitude, les lacs de Vens forment un ensemble composé de cinq lacs, lesquels se déversent les uns dans les autres. À cet endroit, il n’est pas rare de rencontrer des bouquetins et des aigles. Lorsque l’on se promène autour des lacs et que l’on monte en altitude, on peut admirer le panorama qui s’étend vers l’Italie et un autre, jusqu’au mont Viso.
Les principaux sommets
Six sommets font plus de trois mille mètres. Il s’agit de la Cime du Gélas, le point culminant du parc (3143 mètres), de la cime de la Malédie, du mont Clapier, de la Tête de Siguret, du mont Ténibre et du Corborant.
Les vingt-deux autres sommets se trouvent tous entre 2600 et 3000 mètres. Parmi les plus connus, on citera le mont Bégo (2872 mètres), la cime de la Bonette (2818 mètres) ou la cime du Mercantour (2772 mètres).
Ce commentaire a été modifié le 19/07/2019 à 15:15
Villages du Mercantour et Vésubie - Alpes Maritimes
A l'est, la vallée de la Vésubie conduit vers des sites exceptionnels tels le Massif de l'Authion, la forêt de Turini, points de départ des randonneurs et des grimpeurs vers les cimes. Les villages constituent les principales étapes pour la découverte de cette région. Au nord et à 'ouest, c'est le pays des hautes montagnes, du parc national du Mercantour et des gorges grandioses en remontant le Var jusqu'à sa source.
Venanson : c'est un village ancré à la pointe d'un éperon rocheux vertigineux, archétype du village en nid d'aigle. Quelques maisons anciennes, un vieux moulin et des granges alpines ornent joliment le village.
Utelle : c'est un important bourg développé sur une butte et poursuivi sur deux arêtes latérales. Village de montagne mais de caractéristique encore méditerranéenne constituant un bel ensemble médiéval,le village possède des vestiges de l'enceinte du vieux village abandonné au moyen âge. On peut y observer des maisons médiévales, des rues en escaliers, des arcs en ogive,des portails, etc ...
ST Martin Vésuble :le village est une petite cité médiévale légèrement surélevée et allongée sur une crête, anciennement fortifiée, avec des restes d'enceinte et des portes en arc brisé. L'architecture urbaine est d'un grand caractère avec des maisons gothiques, de beaux porches et linteaux, des maisons alpines à hauts balcons etc ...
Roubion : ce village perché à 1.300 mètres d'altitude est accroché à la montagne tel un nid d'aigle, aux portes du Parc National du Mercantour et surveille toute la vallée du haut de ses remparts. C'est en se promenant dans ses ruelles escarpées et ses passages voûtés que le visiteur appréciera le charme authentique de ce village moyenâgeux avec ses belles maisons anciennes et ses petites fontaines.
Saorge : situé au-dessus des gorges où coule la Roya,le bourg est l'un des plus beaux villages perchés du département, tel un amphithéâtre. le village aux ruelles voûtées qui dédalent sur 100 mètres de dénivelé possède de hautes maisons datant du XVe siècle, dont certaines atteignent quatre étages avec de nombreuses portes et linteaux sculptés.
La Tours/Tinée : bien qu'étant un bourg de montagne, le village perché présente une allure plus provençale qu'alpine. Ses places pavées ornées de fontaines, de végétation et de bancs accueillants permettent de prendre le soleil ou de se reposer. En se promenant dans les agréables ruelles pavées et bien entretenues,on observe des maisons anciennes à arcades, des porches et des linteaux gravés au dessus de portes mystérieuses et très belles. On peut également admirer les pittoresques façades en trompe l'oeil de la mairie et découvrir le plus vieux moulin à huile du département et sa roue.
Villars s/Var : on peut découvrir dans ce village en arpentant les ruelles pavées inaccessibles aux voitures, des maisons à grenier ouverts (soleïaïre), aux façades peintes, la Castre (Maison des Templiers), de belles portes sculptées, des fontaines, des passages sous voûtes, ... On peut également apercevoir l'emplacement de l'ancien Château d'Espéron qui fut rasé en 1621, le quartier du lavoir avec la chute d'eau des moulins (huile et farine). C'est l'ancien lieu industriel du village. Dans le village et aux alentours, on peut découvrir huit chapelles dont deux peintes : St Jean ainsi que Ste Pétronille près du pont médiéval du même nom.
Roure : il s'agit d'un vieux village montagnard allongé en balcon au-dessus d'un à-pic impressionnant. Accroché à une pente abrupte, la cité étale de superbes granges et maisons de pierre rouge coiffées de toits de bardeaux ou de lauze violette, en une merveilleuse harmonie de couleurs. Il faut absolument découvrir les vieilles maisons qui datent pour la plupart des XVIIe et XVIIIe siècles en empruntant de pittoresques ruelles pavées en escalier.
La Brigue : c'est un des villages de la Vallée de la Roya dont la branche des Lascaris est issue de celle des Comtes de Tende. De cette illustre famille, il reste encore les vestiges de son château médiéval qui a su résisté aux différentes attaques.
Moulinet : c'est un charmant petit village situé dans les gorges du Piaon : d'abord cité au XIIIe siècle "Castrum de Molineto", la bourgade possède le site classé de Notre Dame de la Menour qui aurait été occupé d'abord par les Vibères, puis par les Romains et enfin par une communauté médiévale. La route qui part de Sospel en direction de Moulinet est un véritable circuit touristique à travers les gorges.
Piène Haute : du haut de son rocher, ce village en nid d'aigle offre une vue plongeante sur les méandres de la Roya et sur les hameaux de Libre. Le hameau recèle des maisons anciennes et de ruelles pavées en escalier. Les ruines du château témoignent, encore aujourd'hui, des combats qui se sont déroulés entre Génois et Savoyards. Sa superbe église de style baroque du XVIIIe siècle conserve un riche clocher sculpté, des tourelles d'angles et des petites lanternes. La petite chapelle des Pénitents du XVIIe siècle rappelle l'existence de ces confréries dans ce petit hameau.
La Bollène Vésubie : le village possède de nombreuses ruelles en escalier et de vieilles maisons un brin austères dont certaines sont bâties à même le rocher. Il faut emprunter ce labyrinthe tortueux avant d’atteindre, au sommet du village, la superbe église baroque “Sancto Laurentio” (St Laurent), au porche carré, récemmentre peinte de jaune doux. A l’intérieur, trois polychromes des XVe et XVIe siècles et des voûtes décorées de fresques modernes représentant le village sur lequel veille St Laurent.
Ilonse : fief de Rostaing d’Ilonse, de la famille des barons de beuil, au début du XIIe siècle, le village n’est pas sans raison aujourd’hui un village médiéval classé. Perché sur un vertigineux piton rocheux, et construit en escalier,la cité est une merveille d’harmonie de vieilles pierres et tuiles romaines, entretenu et fleuri avec amour par ses habitants. Le visiteur sera accueilli à son arrivée par un magnifique lavoir couvert à colonnes,puis par de superbes façades de pierre aux murs évasés, une chapelle baroque peinte en jaune d’or,un long passage couvert médiéval à arcades et une petite place avec terrasse panoramique.
ST Dalmas Le Selvage : dans ce site,c'est la surprise de découvrir un village classé qui possède un merveilleux patrimoine : une église romane à la façade peinte et au fier clocher lombard, érigée en 1718 par le Comte de St Dalmas, avec à l’intérieur, deux triptyques signés par des primitifs niçois. Il ne faut pas oublier non plus au centre du village, la chapelle Ste Marguerite du XIXe siècle qui recèle une crucifixion datée de 1662 ainsi qu'une statue en bois sculpté polychrome.
Marie : fondé au moyen âge par un ermite qui opérait des guérisons miraculeuses, Marie fut ensuite une seigneurie et un lieu de pèlerinage pour les habitants de la Basse Tinée et deValdeblore. Marie est aujourd’hui un petit village perché sur les contreforts de la vallée de la Tinée, qui a gardé de nombreuses traces de son époque médiévale : une rue principale qui descend en pente douce, où l’on peut admirer des superbes façades de pierre grise, un brin austères, mais si pittoresques. Une place intime où se dresse un magnifique lavoir couvert, une “rue Basse” bordée de vieilles granges, un passage couvert sombre et frais, plusieurs traverses enescalier, le plus souvent raides et pavées de dalles de pierre noire, qui mènent au sommet du village, où s’accrochent de hautes maisons construites dans le rocher.
Beuil : il faut découvrir ce joli village des Alpes, station de sports d'hiver, et son église du XVIIe siècle,agrippé comme un nid d'aigle au versant sud d'une colline à pente rapide. Bâti près des gorges du Cians et des Gorges de Daluis, ce gros bourg de montagne est serré autour de son clocher. Son vieux village médiéval recèle des trésors, comme une belle église de pierre du XVIIe siècle à clocher roman, la chapelle St Jean Baptiste à la façade en trompe-l’oeil, des arcades, passages voûtés et des portes datant du moyen âge. Une ballade dans les rues et ruelles pavées de ce village fera découvrir aux visiteurs un village vivant dont les cloches sonnent l’angélus matin, midi et soir, et qui sent bon le feu de bois.
Péone : au confluent du Tuébi et du vallon de l'Aigue Blanche, le village se blottit au pied d'un contrefort rocheux, rendu célèbre par ses "demoiselles" dolomitiques. Le village est un merveilleux exemple de construction médiévale montagnarde, les maisons y sont regroupées, laissant place à de petites ruelles, passages, escaliers... Le tout invitant le visiteur à laisser vagabonder son imagination, face à ces hautes maisons aux toits de mélèze et aux façades peintes en trompe-l'oeil. La campagne environnante est un véritable paradis pour les randonneurs. Parmi les vestiges historiques à voir, il faut noter l'église St Vincent, les vestiges du château du XIIIe siècle,la chapelle des Pénitents, St Jean Baptiste, St Pierre, St Sauveur.
Belvédère : ce village porte remarquablement son nom : perché au-dessus de la vallée de la Vésubie, la petite cité médiévale est la porte d’entrée vers la vallée de la Gordolasque, paradis des alpinistes et antichambre de la Vallée des Merveilles (par le sentier du Pays de l’Arpette). Gravir les escaliers de pierre, parcourir les vielles ruelles, admirer les maisons penchées, les granges pittoresques et les « cantouns »passages couverts spectaculaires), est une véritable gageure qui demande beaucoup de souffle et un regard perspicace. Les aigles qui tournoient dans le ciel sont le symbole d’un paysage préservé qui annonce leremarquable Parc du Mercantour. Ne pas manquer la « maison du Chevalier », celle du Tribunal, le Moulin à huile authentique, les nombreux linteaux et la remarquable église St Pierre et St Paul avec son autel et son retable du XVIIe siècle classés depuis 1925.
Rimplas : il s'agit d'un village de montagne construit en escalier sur une arête montagneuse avec une vue vertigineuse sur la Vallée du Tinée. Même s'il a été détruit en l'an1000, le village conserve une merveille d’harmonie avec ses rues pavées,ses toits de lauze parme et ses murs de pierre rose. Autour de son clocher de forme octogonale,le village rassemble une multitude de modestes maisons dans ces jolies ruelles pavées où court une rigole d’eau vive. Le village est dominé par un ancien fort militaire qu’on atteint facilement à pied et d’où la vue panoramique est exceptionnelle sur la région.
St Sauveur s/Tinée : un prieuré fondé vraisemblablement vers le VIe siècle par des moines bénédictins semble être à l'origine du village. Situé aux portes des gorges de la Mescla, blotti dans un méandre de la rivière et entouré de montagnes, ce village aux façades de couleurs rouges sombres de la pierre locale demeure en parfaite harmonie avec la lauze parme de ses toitures. Les ruelles pavées et étroites emmènent le visiteur à la découverte ici et là d'une jolie fontaine ronde, d'un grand lavoir couvert, d'un ancien four à pain, d'un moulin à huile, puis d'une église baroque à la façade peinte de rose orangé, dotée d’un clocher roman.
Ascros : il s'agit d'un village merveilleusement situé sur un éperon rocheux à 1145 mètres d’altitude, entre la vallée de l'Estéron et la vallée du Var. Le village actuel situé dans un site défensif, était un ancien fief des comtes de Beuil dont le château, construit vers le XIIe siècle et dominant le village, fut rasé par ordre du duc de Savoie. L’église romane du XIIe siècle est comme enchâssée dans le rocher. Dans les ruelles étroites du village dont les murs parfois semblent se frôler, un escalier permet de découvrir une placette et son lavoir encore en usage. Très animé, Ascros est entouré de paysages exceptionnels,et de vastes restanques verdoyantes partent du village et descendent en escaliers jusqu'à perte de vue.
Massoins : c'est un charmant petit village médiéval, perché sur un éperon rocheux au dessus de la vallée du Var. Entouré de verdure et de beaux paysages, ce village est agréable à visiter avec ses belles ruelles dallées ou pavées. Ses maisons de pierre sont restaurées avec goût et sont superbes. Quelques façades aux couleurs ocres et décolorées par le soleil donnent une touche provençale à l'ensemble. Cette impression est renforcée par la végétation et les nombreuses plantes qui embellissent places etruelles. Le village est agrémentée également par quelques fontaines, une ancienne porte du village,ainsi qu'un ancien moulin à huile et à farine. L'église du village quant à elle, est mentionnée en 1376 et est dédiée à St Martin.
Touet S/Var :surnommé parfois "le village tibétain" avec ses rues vertigineuses bordées de figuiers, de palmiers et d'agaves, ce village médiéval est situé entre les gorges du Cians, dans la vallée de la Roudoule. Littéralement collées contre une falaise verticale, de très hautes maisons étroites se dressent, serrées les unes contre les autres rappelant de manière étrange l'architecture des villages tibétains. Chaque maison possède un grand grenier ouvert sous les toits qui était jadis destiné à faire sécher les figues. Les petites ruelles du village, ses pentes et ses escaliers pavés ont beaucoup de charme. A découvrir encore dans ce lieu, l'église St Martin construite dans le haut du village.
Tende : cité marchande sur la route du sel, cette bourgade fut le siège d’une puissante corporation de muletiers. De cette période, est issu un riche patrimoine religieux telle la collégiale Notre Dame de l’Assomption de style gothique datant de la findu XVe siècle. Dominé par la tour de l'Horloge et les vestiges du château des Lascaris, ce village construit en étages à flanc de montagne et qui fut longtemps italien (il a rejoint la France en 1947), mêle les influences alpines et méditerranéennes. Outre les fortifications qui couronnent la ligne de crête en frontière avec l’Italie, le territoire de Tende comprend le hameau de Casterino, “porte” du Parc national du Mercantour.
Ce commentaire a été modifié le 18/07/2019 à 22:27
Le phare du Petit Minou se dresse sur un rocher avancé en mer sur la côte nord du goulet de Brest.
Il se trouve en avant du fort du même nom et relié à la terre par un pont en pierre sur la commune de Plouzané.
La tour de forme cylindrique est édifiée en pierre de taille de l'Aber-Ildut, avec une hauteur de 26 mètres du sol et de 34 mètres au dessus du niveau de la mer.
Allumé en 1848, il est automatisé en 1989 et télécontrôlé depuis Brest.
Le feu blanc et rouge, 2 éclats 6s, a une portée lumineuse de 19 milles nautiques (35 kilomètres environ).
En alignement avec le phare du portzic, il indique la route à suivre pour entrer dans la rade de Brest.
A côté du phare se trouve l'ancienne tour du sémaphore de la marine nationale. Il sera déplacé à la pointe du Portzic en 1984. La construction a été supervisée, ainsi que celle du Portzic, par monsieur Louis Plantier, Ingénieur des phares et balises du Finistère.
d'une Belgique indépendante, sous le régime d'une monarchie
constitutionnelle et parlementaire.
Suite à la
révolution belge de 1830 qui mena à l'indépendance de la Belgique, le
Congrès National décide que la Belgique devait être une monarchie
constitutionnelle. Le 4 juin 1831, le Congrès appelle Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha (par 152 voix sur
196), à devenir le premier Roi des Belges, le roi se rendit d'Angleterre
à Calais par bateau puis jusqu'à La Panne en calèche. Il se rendit
ensuite à la Place Royale de Bruxelles où il prêta serment le 21 juillet
1831 et devint ainsi le premier Roi des Belges.
Le jour de la fête nationale fut d'abord fixé au 27 septembre
commémorant alors les « journées de septembre », nom couramment donné à
la révolution belge. Ce n'est que sous le règne de Léopold II que la fête nationale fut fixée au 21 juillet pour lier ce jour de fête pour le pays à la personne du Roi.
Décoration représentant la Place des Palais à Bruxelles, le 21 juillet 1856.
Le 21 juillet 2013 fut la date choisie par le roi Albert II, pour abdiquer en faveur de son fils Philippe de Belgique qui prêta serment
peu après ... Philippe devint ainsi le deuxième roi des Belges à prêter
le serment constitutionnel, le jour de la fête nationale.
Ils ont pour noms Tourmalet, Saulor, Aubisque, Aspin, Peyresourde, ce sont quelques uns des cols mythiques des Hautes-Pyrénées.
En vélo de course, en VTT, chaque cycliste, amateur ou professionnel, mais avant tout passionné et motivé, est tenaillé par le fol espoir d’en découdre avec la montée de ses cols de légende et de rivaliser avec les Fausto Copi, Eddy Merckx, Bernard Thevenet, Raymond Poulidor, Richard Virenque…
Col du Tourmalet, à la gloire des coureurs du Tour de France
Avec ses 2115 m d’altitude, se dresse en son sommet une statue monumentale « le géant du Tourmalet » en hommage à Octave Lapize, le premier à le gravir lors du premier passage du tour de France en 1910. Le Tourmalet raisonne à nos mémoires comme le col le plus rude pour les coureurs du Tour. Il révèle l’un des plus beaux panoramas sur l’Ardiden et le Balaïtous. Il est le point d’excursions vers le Pic du Midi.
Col du Soulor, couloir de passage des oiseaux migrateurs
On accède à ce col de 1474m par le versant Est à partir d’Argelès-Gazost par une route qui offre de superbes panoramas sur les terres d’estives, ou par le versant Ouest à partir de Laruns et via le col d’Aubsique. Le col de Soulor est un couloir de migration des palombes et de grues cendrées. Il relie la Vallée d’Ossau au Val d’Azun. Cet espace en pleine nature permet la pratique de la randonnée et du ski nordique. De 1947 à 2010, le col du Soulor a été gravi par les coureurs du Tour de France.
Col d’Aubisque, entre Béarn et Bigorre Situé à 1709 m d’altitude, ce col mythique emprunté par coureurs du Tour de France relie la vallée d’Ossau à la vallée d’Argelès-Gazost. L’ascension démarre à Laruns puis on traverse le village thermal des Eaux Bonnes puis la station de ski de Gourette, et au sommet la vue sur Laruns et la vallée de l’Ouzom est magique, dans un décor de haute montagne. Il est dominé au sud par le Pic de Ger (2 613 m). La route du col d’Aubisque a été construite grâce à Napoléon III et à son épouse l’impératrice Eugénie pour permettre de relier les « villes d’eaux ».
Col d’Aspin, panorama sur la chaîne des Pyrénées
Entre les vallées d’Aure et de Campan, le col d’Aspin (1489 m) traversant forêts et pâturages offre l’un des plus beaux panoramas sur la chaîne des Pyrénées. Sur la fameuse route des cols, c’est aussi un col mythique emprunté par le Tour de France. Après le col d’Aspin, on arrive sur le plateau de Payolle et son lac.
Col de Peyresourde à 1569 m d’altitude
Entre Arreau et Bagnères de Luchon, le col de Peyresourde culmine à 1569 m. Il permet de relier les vallées du Louron (Hautes-Pyrénées) et du Larboust (Haute-Garonne). A proximité du col on accède à la station de ski de Peyragudes.
La lavande ( Lavandula angustifolia ) est un sous-arbrisseau dont les feuilles sont aromatiques et les fleursparticulièrement parfumées et mellifères. Parfaitement rustique, la lavande reste en place durablement à condition d’être taillée correctement au bon moment pour conserver un port esthétique.
Quand tailler la lavande ?
Vos pieds de lavande peuvent être plantés en isolé dans une rocaille, en massif ou en bordure mais ils peuvent également constituer une haie basse permettant de délimiter un espace ou de marquer une allée. Dans tous les cas, la taille sera indispensable pour conserver une plante compacte et une floraison bien dense l’année d’après. La taille peut se faire par étapes selon l’objectif.
Pour tailler la lavande afin de la faire sécher, il convient de couper les tiges de l’année à l’extrémité desquelles les fleurs doivent être bien épanouies, ni déjà sèches, ni encore fermées. Généralement, la période idéale est le cœur de l’été.
Par la suite, afin de conserver sa forme au pied de lavande, il conviendra de tailler à l’issue de la floraison, pour supprimer toutes les fleurs fanées, soit en fin d’été.
Avant la reprise, en mars, vous pourrez couper les plus vieilles branches ainsi que les jeunes pousses du bas.
Comment tailler la lavande ?
La taille de la lavande s’effectue généralement à l’aide d’une cisaille puis d’un sécateur pour les finitions et les détails.
Lorsque vous récoltez les tiges fleuries de lavande pour les faire sécher, procédez lorsque le soleil donne et que l’atmosphère est bien sèche.
La taille de fin de floraison doit aboutir à supprimer les tiges de fleursséchées (20 à 25 cm) en conservant un port de boule bien nette.
Au printemps suivant, la taille peut être destinée à supprimer les plus vieilles branches uniquement au-dessus d’une ramification située plus bas qui laisse apparaitre des yeux, sinon la formation de nouvelles pousses risque d’être vouée à l’échec. Les jeunes pousses trop faibles situées à la base du pied peuvent aussi être supprimées.
Si votre lavande n’a pas été entretenue régulièrement, qu’elle est montée trop haut et qu’elle n’a plus de jolie forme, n’hésitez pas à faire des boutures de lavande afin de remplacer le pied.
Comment faire sécher la lavande ?
Une fois la taille des tiges en fleurs faite, vous devez les préparer pour les faire sécher. Triez les afin d’évacuer d’éventuelles herbes et des tiges de fleurs fanées.
Faites des petits bouquets liés par un brin de raphia et suspendez-les à l’ombre sous abri bien ventilé, surtout pas en plein soleil.
La lavande sèche très rapidement : à l’issue d’une dizaine de jours, vous pourrez récupérer les bouquets secs pour en faire une décoration ou vous devrez détacher l’ensemble des petites fleurs afin d’en remplir des sachets en tissu que vous cacherez
dans les piles de linge de vos armoires pour parfumer et éloigner les mites ou dans un bocal hermétique en verre (ou dans une boîte en fer). La lavande se conserve ainsi pendant 1 an.
Le premier maillot jaune de l’histoire a été remis au milieu de la nuit dans une brasserie de Grenoble en présence de rares témoins le 19 juillet 1919.
Eddy Merckx a porté la célèbre tunique jaune, créée en 1919, pendant 97 jours.
Il est presque minuit et demi ce samedi 19 juillet 1919 à Grenoble. Les coureurs du Tour de France, partis de Paris trois semaines plus tôt, le 29 juin - pile 24 heures après la signature du Traité de Versailles - sont rassemblés dans le « café de l'ascenseur ». Au cœur de la nuit, ilsse préparent à prendre le départ de la 11e étape en direction de Genève, à 325 km de là. Ils ne le savent pas encore, mais le moment est historique. Henri Desgrange, le directeur du Tour, sort de sa valise un maillot en laine d'une drôle de couleur : jaune canari.
Quelques jours plus tôt, le 10 juillet, l'un de ses collaborateurs, Alphonse Baugé, lui a soumis une idée en passant : « Et si on donnait un maillot distinctif au leader de la course ? Les gens se plaignent de ne pas le reconnaître. » Avant-Guerre, un discret brassard vert le sortait du lot mais ça ne suffisait pas.
Un maillot, oui, mais de quelle couleur ?
Pour relancer sa course qui ronronne et lui donner de l'éclat après quatre années de guerre sur le front, Desgrange adhère à l'idée. Il écrit le jour même un petit écho dans son journal « L'Auto » pour prévenir ses lecteurs qui sont aussi les spectateurs sur le bord de la route. Le Tour est à ce moment-là à Luchon et le temps de le commander, « HD », qui aura bientôt ses initiales sur le paletot, l'attend le 14 juillet à Marseille. Hélas, nous sommes en 1919 et Amazon n'existe pas encore. Le colis est livré avec cinq jours de retard, le 19 juillet à Grenoble.
Henri Desgrange, directeur du journal l’Auto et créateur du Tour.
Un maillot distinctif, c'est bien. Mais quelle couleur choisir ?
Sur les routes cabossées et ravagées par la guerre, tous les maillots sont gris de poussière. Il faut que la couleur soit vive : rouge ? vert ? bleu ?
Non : on choisit jaune comme l'était en partie le maillot du géant François Faber, le Merckx de la belle époque. Comme Lucien Petit-Breton (1907, 1908) et Octave Lapize (1910), le vainqueur du Tour 1909 est mort au champ d'honneur et il faut lui rendre hommage.
Le maillot doit aussi arriver à Marseille au pays d'une boisson jaune : le pastis. Baugé a par ailleurs remarqué que cette couleur - qui se voit bien la nuit - n'apparaît, même furtivement, sur aucun maillot de coureurs. Toute confusion est donc impossible. Jaune, c'est enfin et surtout la couleur des pages du journal « L'Auto », créateur du Tour. Un peu de publicité ne fait jamais de mal : va donc pour le jaune.
Six maillots pour les cinq dernières étapes sont commandés et six arrivent à Grenoble dans un paquet solidement ficelé.
Eugène Christophe à jamais le premier
Le hasard fait bien les choses. L'homme qui entre dans l'histoire et enfile en pleine nuit entre deux tables de restaurant le premier de tous les gilets jaunes est le coureur le plus populaire du moment : le vieux gaulois de Malakoff Eugène Christophe, 34 ans. C'est lui l'infortuné à la fameuse fourche cassée qu'il a réparée tout seul dans une forge des Pyrénées en 1913.
Eugène Christophe est le premier à revêtir le maillot jaune le 19 juillet 1919.
Courageux, généreux et malchanceux, Christophe se glisse sans aucun protocole dans un maillot de laine rêche avant de filer vers le lac Leman via l'ascension du Galibier. Alphonse Baugé se précipite sur le télégraphe et câble à la rédaction de L'Auto à Paris ces quelques lignes : « J'ai remis ce matin au vaillant Christophe un superbe maillot jaune. Vous savez que notre directeur a décidé que l'homme de tête du classement général revêtirait un maillot aux couleurs de L'Auto. La lutte va être passionnante pour la possession du maillot. » C'est l'acte de naissance officiel du maillot centenaire.
septembre une collection de produits dérivés à l’effigie de la société.
Dans 3 collections, vous retrouverez les éléments emblématiques de la
RATP sur des produits variés : Mug à l’effigie de Serge le Lapin,
t-shirt vintage avec le logo RATP des années 60 ou encore tote-bag
collector : une collection originale et vintage pour la rentrée !
Inspirée par le logo des années 60/70, la collection vintage reprend les
éléments emblématiques de la RATP pour proposer des produits “street“.
Sac à dos, t-shirt ou mug, les produits proposés à la vente sont
flanqués du logo vintage de la société transport. D’autres produits, à
l’image d’entrées de stations emblématiques, seront aussi disponibles.
La collection Pop est composée de produits dérivés mettant en scène des
éléments graphiques emblématiques des années 80, notamment la campagne
“Ticket Chic, ticket Choc”. Une collection un peu plus “funky“, où vous
retrouverez le fameux “Serge le Lapin” sur votre tasse de café !
Reprenant les éléments iconiques de la signalétique RATP, cette troisième
collection mise sur les noms de stations revisités. Carnet de notes au
nom de la station Opéra, ou encore t-shirt flanqué d’un jeu de mot sur
le terme Opéra/Apéro : Une collection pensée pour les amoureux du
patrimoine et des transports.
Les produits dérivés seront disponibles en ligne à partir du 12 septembre,
et les collections seront régulièrement mises à jour avec de nouveaux
produits inédits.
Situation géographique
Le Parc national du Mercantour est situé à cheval entre les Alpes-Maritimes et les Alpes-de-Haute-Provence. Il est l’un des plus sauvages de France et, à la frontière entre les Alpes et la Méditerranée, un des plus variés en ce qui concerne les paysages.
Il a une superficie de presque soixante-dix mille hectares en zone centrale et plus du double si l’on considère la périphérie. Le point culminant du parc du Mercantour est le sommet du Gélas, qui s’élève à 143 mètres.
Le parc est composé de six vallées distinctes et regroupe vingt et une communes. Il est jumelé avec le parc « delle Alpi Marittime » qui se trouve en Italie et qui lui est adjacent.
L'histoire du parc
Dès la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, le roi d’Italie Victor-Emmanuel II a classé la zone du Mercantour en tant que réserve royale. En 1946, celle-ci devient une réserve de chasse. Cinq ans plus tard, elle se transforme en réserve naturelle. Le parc est créé en 1979.
Il est jumelé depuis la fin des années quatre-vingt avec celui qui le jouxte, du côté italien, afin de mutualiser les efforts sur l’ensemble de la zone historique du parc. La collaboration va même plus loin puisque les deux parcs bénéficient à l’heure actuelle d’un organe communde direction.
Géographie
La géographie du parc est extrêmement hétérogène. Le côté alpin est adossé à la frontière avec le Piémont. Il est constitué de montagnes.
Certaines sont austères comme le mont Mounier et d’autres, plus mystérieuses. C’est le cas du Mont Bego.
Une fois que l’on descend vers le sud, la topographie change totalement. Les contreforts des Alpes créent une première ligne de démarcation entre la zone alpine et la zone méditerranéenne. Aux valléesérodées et creusées par les eaux se succèdent des paysages rocailleux et semi-désertiques, caractéristiques de la Côte d’Azur.
Le climat
Situé en partie dans les Alpes du Sud, le parc jouit d’une température de cinq degrés supérieure à celle ressentie dans la partie nord des Alpes. Le climat est plutôt doux en hiver et chaud en été.
Les précipitations sont abondantes, relativement violentes et elles peuvent provoquer des glissements de terrain. En hiver, le temps alterneentre des épisodes de vent fort, mais bref, et des épisodes de beau temps.
En été, le parc bénéficie des remontées d’air chaud de la Méditerranée, ce qui engendre de fréquents orages. Le Mercantour est au carrefour de plusieurs flux d’air froid et chaud si bien que les situations météorologiques sont très variées.
La faune.
Sur les 197 espèces recensées dans le parc, près d’une centaine sont menacées. Le parc jouit d’une faune exceptionnelle. On y trouve tout autant des espèces « nobles » comme l’aigle, le bouquetin ou le loup que des insectes comme des libellules et des sauterelles.
La principale caractéristique de la zone du Mercantour est la cohabitation d’espèces du nord comme le Lagopède alpin et des bords de la Méditerranée (lézard vert) avec celles d’Asie comme la marmotte.
Le parc peut se targuer d’associations surprenantes au sein d’un même espace : le petit duc d’Afrique du Nord, une sorte de chouette, côtoie la chouette de Tengmalm, une espèce de Sibérie.
La flore
Edelweiss
Sur les quatre mille deux cents espèces florales recensées en France, près de la moitié se trouve dans le parc. Plus de deux cents sont considérées rares et quarante sont dites « endémiques », c’est-à-dire qu’elles ne se trouvent que sur le territoire du Mercantour et nulle part ailleurs dans le monde.
Des Alpes à la Méditerranée, les contrastes sont saisissants : le mélèze, véritable fierté du parc, côtoie des orchidées, des génépis, des lis, des gentianes et des edelweiss sur les sommets. Des pelouses alpines, on passe aux grandes landes puis aux champs d’oliviers.
La vallée de la Roya et de la Bévéra
Les Vallées Roya-Bévéra sont situées à la frontière avec l’Italie. Elles constituent la partie orientale du département des Alpes-Maritimes. Elles sont constituées de grands alpages, de hauts sommets, de gorges et de forêts.
On y trouve un grand nombre d’églises baroques, comme à Breil ou à Sospel, ainsi que des chapelles peintes comme Notre-Dame-Des Fontaines, dans le petit village de la Brigue.
Les gorges de la Roya constituent un atout majeur en matière de tourisme. Les nombreux touristes peuvent d’essayer au rafting ou au kayak. Des vallées, il part un train vers Nice appelé le Train des Merveilles, qui donne à admirer toutes les richesses de ces vallées.
La vallée des Merveilles
C’est une vallée située dans les Alpes qui tire son nom de la fantastique découverte archéologique que l’on y a faite. On y a découvert plus de quarante-cinq mille peintures rupestres datant de la période protohistorique. Bien qu’on date les plus anciennes de l’âge de Bronze, certaines sont plus récentes.
Ces peintures ont été découvertes au dix-neuvième siècle et elles se trouvent soit sur des affleurements roches, c’est-à-dire à fleur de roche, soit sur des blocs de grès et de pélite, disposés de manière erratique. Les peintures représentent des objets de la vie quotidienne comme des outils, des armes ou des figures à corne.
La vallée de la Vésubie
Elle s’étend du massif du Mercantour jusqu’à la petite commune de Bonson. Le paysage est composé de gorges et de montages et, dans sa partie plus méridionale, de versants moins abrupts qui permettent un terrassement des cultures, utilisé dans le cas de l’olivier et de la vigne.
Si la partie nord offre une alternance de pâturages, de forêts et de montagnes, le sud est composé de grandes prairies verdoyantes. Il s’agitde la vallée qui illustre le mieux la transition entre le monde alpin et méditerranéen.
La vallée de la Tinée
Elle suit le cours d’eau éponyme. Prenant sa source dans le Mercantour, elle descend dans un premier temps vers l’est puis prend rapidement la direction du sud-est. La rivière traverse les gorges de Valabres, puis se jette dans le Var au niveau des gorges de Mescla.
La partie haute de la vallée, en aval du village de Saint-Etienne-de-Tinée, se compose de paysage de montagne. La partie sud est moins élevée, mais elle est plus escarpée.
Elle comporte de nombreux hameaux perchés sur des pics rocheux, ce qui leur donne un caractère pittoresque. C’est le cas des villages de Bairols ou de Roure.
La partie méridionale de la vallée offre aussi de nombreux lacs naturels comme les lacs de Vens ou de Rabuons.
La vallée du Haut-Var et du Cians
Ces vallées sont constituées de gorges comme celles de Cians ou celle de Daluis. Le paysage est composé de versants abrupts et encaissés qui ont été modelés par le passage de l’eau.
Par cette vallée, on traverse les villages, de Beuil, de Péon et, en traversant le val d’Entraunes, on accède aux Aiguilles de Pelens. La route des Gorges du Cians est bordée sur neuf kilomètres de clues étroites.
Dans la vallée, on trouve aussi des villages abandonnés ainsi qu’un témoin de premier ordre de l’art sacré, l’église Notre-Dame des-Neiges, située à Valberg.
La vallée de l’Ubaye
Elle se situe à l’extrémité est des Alpes-de-Haute-Provence. Elle est encadrée par les Hautes-Alpes au nord et par les Alpes-Maritimes au sud. À l’est, c’est la frontière italienne.
Cette vallée a toujours été la ligne de démarcation historique entre le Dauphiné et la Provence. Elle contient plusieurs sommets de plus de trois mille mètres comme l’Aiguille de Chambeyron par exemple.
L’Ubaye possède aussi plus d’une dizaine de lacs. De nombreuses constructions militaires la jalonnent. Du fait de son implantation stratégique, la vallée a toujours eu une importance capitale au cours de l’histoire, et ce depuis Hannibal.
La vallée du Verdon
Véritable château d’eau des Bouches-du-Rhône à cause de ses cinq barrages hydro-électriques, la vallée du Verdon a vu sa topographie changer radicalement au cours du vingtième siècle.
Avec les barrages, des lacs artificiels ont été créés et des villages, engloutis. Les gorges du Verdon, surnommées le « Grand Canyon »français, attirent de nombreux touristes qui y pratiquent du canyoning.
Le lac d’Allos
Juché à plus de deux mille mètres d’altitude, le lac est dominé par le massif du mont Pelat. Sa profondeur atteint cinquante mètres par endroits et, avec soixante hectares, c’est le plus grand lac naturel en altitude d’Europe.
L’eau du lac, par une ouverture naturelle située dans le lac, rejoint la source du Chadoulin. Dans le lac, avant la création du parc du Mercantour, on y pêchait la truite au filet.
Il est accessible depuis le parking du plateau de Laus. Il faut compter une heure de marche pour le rejoindre depuis Laus et une heure pour en faire le tour.
Les lacs de Vens
Situés à mille mètres d’altitude, les lacs de Vens forment un ensemble composé de cinq lacs, lesquels se déversent les uns dans les autres. À cet endroit, il n’est pas rare de rencontrer des bouquetins et des aigles.
Lorsque l’on se promène autour des lacs et que l’on monte en altitude, on peut admirer le panorama qui s’étend vers l’Italie et un autre, jusqu’au mont Viso.
Les principaux sommets
Six sommets font plus de trois mille mètres. Il s’agit de la Cime du Gélas, le point culminant du parc (3143 mètres), de la cime de la Malédie, du mont Clapier, de la Tête de Siguret, du mont Ténibre et du Corborant.
Les vingt-deux autres sommets se trouvent tous entre 2600 et 3000 mètres. Parmi les plus connus, on citera le mont Bégo (2872 mètres), la cime de la Bonette (2818 mètres) ou la cime du Mercantour (2772 mètres).
Quelques murs peints.
A l'est, la vallée de la Vésubie conduit vers des sites exceptionnels tels le Massif de l'Authion, la forêt de Turini, points de départ des randonneurs et des grimpeurs vers les cimes.
Les villages constituent les principales étapes pour la découverte de cette région.
Au nord et à 'ouest, c'est le pays des hautes montagnes, du parc national du Mercantour et des gorges grandioses en remontant le Var jusqu'à sa source.
Venanson : c'est un village ancré à la pointe d'un éperon rocheux vertigineux, archétype du village en nid d'aigle. Quelques maisons anciennes, un vieux moulin et des granges alpines ornent joliment le village.
Utelle : c'est un important bourg développé sur une butte et poursuivi sur deux arêtes latérales. Village de montagne mais de caractéristique encore méditerranéenne constituant un bel ensemble médiéval,le village possède des vestiges de l'enceinte du vieux village abandonné au moyen âge.
On peut y observer des maisons médiévales, des rues en escaliers, des arcs en ogive,des portails, etc ...
ST Martin Vésuble :le village est une petite cité médiévale légèrement surélevée et allongée sur une crête, anciennement fortifiée, avec des restes d'enceinte et des portes en arc brisé. L'architecture urbaine est d'un grand caractère avec des maisons gothiques, de beaux porches et linteaux, des maisons alpines à hauts balcons etc ...
Roubion : ce village perché à 1.300 mètres d'altitude est accroché à la montagne tel un nid d'aigle, aux portes du Parc National du Mercantour et surveille toute la vallée du haut de ses remparts.
C'est en se promenant dans ses ruelles escarpées et ses passages voûtés que le visiteur appréciera le charme authentique de ce village moyenâgeux avec ses belles maisons anciennes et ses petites fontaines.
Saorge : situé au-dessus des gorges où coule la Roya,le bourg est l'un des plus beaux villages perchés du département, tel un amphithéâtre.
le village aux ruelles voûtées qui dédalent sur 100 mètres de dénivelé possède de hautes maisons datant du XVe siècle, dont certaines atteignent quatre étages avec de nombreuses portes et linteaux sculptés.
La Tours/Tinée : bien qu'étant un bourg de montagne, le village perché présente une allure plus provençale qu'alpine.
Ses places pavées ornées de fontaines, de végétation et de bancs accueillants permettent de prendre le soleil ou de se reposer. En se promenant dans les agréables ruelles pavées et bien entretenues,on observe des maisons anciennes à arcades, des porches et des linteaux gravés au dessus de portes mystérieuses et très belles.
On peut également admirer les pittoresques façades en trompe l'oeil de la mairie et découvrir le plus vieux moulin à huile du département et sa roue.
Villars s/Var : on peut découvrir dans ce village en arpentant les ruelles pavées inaccessibles aux voitures, des maisons à grenier ouverts (soleïaïre), aux façades peintes, la Castre (Maison des Templiers), de belles portes sculptées, des fontaines, des passages sous voûtes, ...
On peut également apercevoir l'emplacement de l'ancien Château d'Espéron qui fut rasé en 1621, le quartier du lavoir avec la chute d'eau des moulins (huile et farine). C'est l'ancien lieu industriel du village. Dans le village et aux alentours, on peut découvrir huit chapelles dont deux peintes : St Jean ainsi que Ste Pétronille près du pont médiéval du même nom.
Roure : il s'agit d'un vieux village montagnard allongé en balcon au-dessus d'un à-pic impressionnant. Accroché à une pente abrupte, la cité étale de superbes granges et maisons de pierre rouge coiffées de toits de bardeaux ou de lauze violette, en une merveilleuse harmonie de couleurs.
Il faut absolument découvrir les vieilles maisons qui datent pour la plupart des XVIIe et XVIIIe siècles en empruntant de pittoresques ruelles pavées en escalier.
La Brigue : c'est un des villages de la Vallée de la Roya dont la branche des Lascaris est issue de celle des Comtes de Tende. De cette illustre famille, il reste encore les vestiges de son château médiéval qui a su résisté aux différentes attaques.
Moulinet : c'est un charmant petit village situé dans les gorges du Piaon : d'abord cité au XIIIe siècle "Castrum de Molineto", la bourgade possède le site classé de Notre Dame de la Menour qui aurait été occupé d'abord par les Vibères, puis par les Romains et enfin par une communauté médiévale. La route qui part de Sospel en direction de Moulinet est un véritable circuit touristique à travers les gorges.
Piène Haute : du haut de son rocher, ce village en nid d'aigle offre une vue plongeante sur les méandres de la Roya et sur les hameaux de Libre. Le hameau recèle des maisons anciennes et de ruelles pavées en escalier. Les ruines du château témoignent, encore aujourd'hui, des combats qui se sont déroulés entre Génois et Savoyards.
Sa superbe église de style baroque du XVIIIe siècle conserve un riche clocher sculpté, des tourelles d'angles et des petites lanternes. La petite chapelle des Pénitents du XVIIe siècle rappelle l'existence de ces confréries dans ce petit hameau.
La Bollène Vésubie : le village possède de nombreuses ruelles en escalier et de vieilles maisons un brin austères dont certaines sont bâties à même le rocher. Il faut emprunter ce labyrinthe tortueux avant d’atteindre, au sommet du village, la superbe église baroque “Sancto Laurentio” (St Laurent), au porche carré, récemmentre peinte de jaune doux. A l’intérieur, trois polychromes des XVe et XVIe siècles et des voûtes décorées de fresques modernes représentant le village sur lequel veille St Laurent.
Ilonse : fief de Rostaing d’Ilonse, de la famille des barons de beuil, au début du XIIe siècle, le village n’est pas sans raison aujourd’hui un village médiéval classé. Perché sur un vertigineux piton rocheux, et construit en escalier,la cité est une merveille d’harmonie de vieilles pierres et tuiles romaines, entretenu et fleuri avec amour par ses habitants.
Le visiteur sera accueilli à son arrivée par un magnifique lavoir couvert à colonnes,puis par de superbes façades de pierre aux murs évasés, une chapelle baroque peinte en jaune d’or,un long passage couvert médiéval à arcades et une petite place avec terrasse panoramique.
ST Dalmas Le Selvage : dans ce site,c'est la surprise de découvrir un village classé qui possède un merveilleux patrimoine : une église romane à la façade peinte et au fier clocher lombard, érigée en 1718 par le Comte de St Dalmas, avec à l’intérieur, deux triptyques signés par des primitifs niçois.
Il ne faut pas oublier non plus au centre du village, la chapelle Ste Marguerite du XIXe siècle qui recèle une crucifixion datée de 1662 ainsi qu'une statue en bois sculpté polychrome.
Marie : fondé au moyen âge par un ermite qui opérait des guérisons miraculeuses, Marie fut ensuite une seigneurie et un lieu de pèlerinage pour les habitants de la Basse Tinée et deValdeblore.
Marie est aujourd’hui un petit village perché sur les contreforts de la vallée de la Tinée, qui a gardé de nombreuses traces de son époque médiévale : une rue principale qui descend en pente douce, où l’on peut admirer des superbes façades de pierre grise, un brin austères, mais si pittoresques. Une place intime où se dresse un magnifique lavoir couvert, une “rue Basse” bordée de vieilles
granges, un passage couvert sombre et frais, plusieurs traverses enescalier, le plus souvent raides et pavées de dalles de pierre noire, qui mènent au sommet du village, où s’accrochent de hautes maisons construites dans le rocher.
Beuil : il faut découvrir ce joli village des Alpes, station de sports d'hiver, et son église du XVIIe siècle,agrippé comme un nid d'aigle au versant sud d'une colline à pente rapide.
Bâti près des gorges du Cians et des Gorges de Daluis, ce gros bourg de montagne est serré autour de son clocher. Son vieux village médiéval recèle des trésors, comme une belle église de pierre du XVIIe siècle à clocher roman, la chapelle St Jean Baptiste à la façade en trompe-l’oeil, des arcades, passages voûtés et des portes datant du moyen âge.
Une ballade dans les rues et ruelles pavées de ce village fera découvrir aux visiteurs un village vivant dont les cloches sonnent l’angélus matin, midi et soir, et qui sent bon le feu de bois.
Péone : au confluent du Tuébi et du vallon de l'Aigue Blanche, le village se blottit au pied d'un contrefort rocheux, rendu célèbre par ses "demoiselles" dolomitiques.
Le village est un merveilleux exemple de construction médiévale montagnarde, les maisons y sont regroupées, laissant place à de petites ruelles, passages, escaliers... Le tout invitant le visiteur à laisser vagabonder son imagination, face à ces hautes maisons aux toits de mélèze et aux façades peintes en trompe-l'oeil.
La campagne environnante est un véritable paradis pour les randonneurs. Parmi les vestiges historiques à voir, il faut noter l'église St Vincent, les vestiges du château du XIIIe siècle,la chapelle des Pénitents, St Jean Baptiste, St Pierre, St Sauveur.
Belvédère : ce village porte remarquablement son nom : perché au-dessus de la vallée de la Vésubie, la petite cité médiévale est la porte d’entrée vers la vallée de la Gordolasque, paradis des alpinistes et antichambre de la Vallée des Merveilles (par le sentier du Pays de l’Arpette).
Gravir les escaliers de pierre, parcourir les vielles ruelles, admirer les maisons penchées, les granges pittoresques et les « cantouns »passages couverts spectaculaires), est une véritable gageure qui demande beaucoup de souffle et un regard perspicace.
Les aigles qui tournoient dans le ciel sont le symbole d’un paysage préservé qui annonce leremarquable Parc du Mercantour.
Ne pas manquer la « maison du Chevalier », celle du Tribunal, le Moulin à huile authentique, les nombreux linteaux et la remarquable église St Pierre et St Paul avec son autel et son retable du XVIIe siècle classés depuis 1925.
Rimplas : il s'agit d'un village de montagne construit en escalier sur une arête montagneuse avec une vue vertigineuse sur la Vallée du Tinée. Même s'il a été détruit en l'an1000, le village conserve une merveille d’harmonie avec ses rues pavées,ses toits de lauze parme et ses murs de pierre rose.
Autour de son clocher de forme octogonale,le village rassemble une multitude de modestes maisons dans ces jolies ruelles pavées où court une rigole d’eau vive.
Le village est dominé par un ancien fort militaire qu’on atteint facilement à pied et d’où la vue panoramique est exceptionnelle sur la région.
St Sauveur s/Tinée : un prieuré fondé vraisemblablement vers le VIe siècle par des moines bénédictins semble être à l'origine du village. Situé aux portes des gorges de la Mescla, blotti dans un méandre de la rivière et entouré de montagnes, ce village aux façades de couleurs rouges sombres de la pierre locale demeure en parfaite harmonie avec la lauze parme de ses toitures.
Les ruelles pavées et étroites emmènent le visiteur à la découverte ici et là d'une jolie fontaine ronde, d'un grand lavoir couvert, d'un ancien four à pain, d'un moulin à huile, puis d'une église baroque à la façade peinte de rose orangé, dotée d’un clocher roman.
Ascros : il s'agit d'un village merveilleusement situé sur un éperon rocheux à 1145 mètres d’altitude, entre la vallée de l'Estéron et la vallée du Var.
Le village actuel situé dans un site défensif, était un ancien fief des comtes de Beuil dont le château, construit vers le XIIe siècle et dominant le village, fut rasé par ordre du duc de Savoie.
L’église romane du XIIe siècle est comme enchâssée dans le rocher. Dans les ruelles étroites du village dont les murs parfois semblent se frôler, un escalier permet de découvrir une placette et son lavoir encore en usage. Très animé, Ascros est entouré de paysages exceptionnels,et de vastes restanques verdoyantes partent du village et descendent en escaliers jusqu'à perte de vue.
Massoins : c'est un charmant petit village médiéval, perché sur un éperon rocheux au dessus de la vallée du Var. Entouré de verdure et de beaux paysages, ce village est agréable à visiter avec ses belles ruelles dallées ou pavées. Ses maisons de pierre sont restaurées avec goût et sont superbes.
Quelques façades aux couleurs ocres et décolorées par le soleil donnent une touche provençale à l'ensemble.
Cette impression est renforcée par la végétation et les nombreuses plantes qui embellissent places etruelles. Le village est agrémentée également par quelques fontaines, une ancienne porte du village,ainsi qu'un ancien moulin à huile et à farine. L'église du village quant à elle, est mentionnée en 1376 et est dédiée à St Martin.
Touet S/Var :surnommé parfois "le village tibétain" avec ses rues vertigineuses bordées de figuiers, de palmiers et d'agaves, ce village médiéval est situé entre les gorges du Cians, dans la vallée de la Roudoule. Littéralement collées contre une falaise verticale, de très hautes maisons étroites se dressent, serrées les unes contre les autres rappelant de manière étrange l'architecture
des villages tibétains.
Chaque maison possède un grand grenier ouvert sous les toits qui était jadis destiné à faire sécher les figues. Les petites ruelles du village, ses pentes et ses escaliers pavés ont beaucoup de charme. A découvrir encore dans ce lieu, l'église St Martin construite dans le haut du village.
Tende : cité marchande sur la route du sel, cette bourgade fut le siège d’une puissante corporation de muletiers. De cette période, est issu un riche patrimoine religieux telle la collégiale Notre Dame de l’Assomption de style gothique datant de la findu XVe siècle. Dominé par la tour de l'Horloge et les vestiges du château des Lascaris, ce village construit en étages à flanc de montagne et qui fut longtemps italien (il a rejoint la France en 1947), mêle les influences alpines et méditerranéennes.
Outre les fortifications qui couronnent la ligne de crête en frontière avec l’Italie, le territoire de Tende comprend le hameau de Casterino, “porte” du Parc national du Mercantour.
Le phare du Petit Minou se dresse sur un rocher avancé en mer sur la côte nord du goulet de Brest.
Il se trouve en avant du fort du même nom et relié à la terre par un pont en pierre sur la commune de Plouzané.
La tour de forme cylindrique est édifiée en
pierre de taille de l'Aber-Ildut, avec une hauteur de 26 mètres du sol et de 34 mètres au dessus du niveau de la mer.
Allumé en 1848, il est automatisé en 1989 et
télécontrôlé depuis Brest.
Le feu blanc et rouge, 2 éclats 6s, a une portée
lumineuse de 19 milles nautiques (35 kilomètres environ).
En alignement avec le phare du portzic, il
indique la route à suivre pour entrer dans la rade de Brest.
A côté du phare se trouve l'ancienne tour du
sémaphore de la marine nationale. Il sera déplacé à la pointe du Portzic en 1984.
La construction a été supervisée, ainsi que celle du Portzic, par monsieur Louis Plantier, Ingénieur des phares et balises du Finistère.