Lunaire, étouffant, intimidant : L'Izoard, ce monument des Alpes.
TOUR DE FRANCE
La légende de l'Izoard Situé dans les Hautes-Alpes, le col d’Izoard est un des deux géants, avec le Galibier, de cette 18e étape. Il constitue l’une des portes supérieures du Queyras, couloir vers le Briançonnais et transition entre les Alpes du Nord et les Alpes du Sud. Avec une altitude de 2360m, il est un des sommets de ce Tour 2019, sans en être toutefois le point culminant. Sur ce plan, il est surpassé apres le Galibier et l'Iseran, qui sera escaladé vendredi.
Son ascension peut s'effectuer par deux versants. Le nord, au départ de Briançon, propose une montée de 19km à 6% de moyenne, jusqu’auSouvenir Henri-Desgrange. Avec un dénivelé de 1136m. Et le sud, depuis Guillestre. Le versant le plus spectaculaire et le plus mythique. C'est celui-ci qui sera emprunté jeudi.
Depuis Guillestre, l'ascension, interminable, dure près de 32 kilomètres. Mais les 18 premières kilomètres s'avèrent relativement "faciles" pour l'élite professionnelle, telle que celle du Tour de France. Ils contribuent en revanche à user les organismes avant la "vraie" montée, celle répertoriée par les organisateurs. Le pied officiel du col est ainsi situé au kilomètre 119 de l'étape, peu avant La Cassière. L'ascension est longue de 14,1 kilomètres à 7,36% de moyenne.
Les 5 premiers kilomètres sont plutôt roulants. Puis, à partir de Brunissard, elle se durcit nettement. La traversée de Brunissard impose d'ailleurs une ligne droite à 10%, un des passages les plus difficiles du col. Vient ensuite la route en lacets, souvent dans les conifères. Elle précède l'arrivée à la Casse Déserte, le lieu le plus légendaire de ce col qui ne l'est pas moins. Globalement, les sept derniers kilomètres sont terribles.
La Casse déserte, le mythe dans le mythe Fort de son paysage lunaire, cosmique, "monolithique et silencieux" (dixit Jean-Paul Vespini), le géant Izoard a notamment bâti sa renomméeavec la "Casse déserte", à deux kilomètres du sommet, montée uniquement par le versant sud. Une stèle Bobet-Coppi figure sur cet "autel de la gloire", mais le Code de la Route empêche en principe de s’y arrêter, en raison des chutes de pierres récurrentes.
La stèle Coppi-Bobet dans l'ascension du Col d'Izoard SI la stèle rend hommage à Louison le Français et Fausto l'Italien, c'est qu'ils ont contribué à donné au lieu ses lettres de noblesse vélocipédiques. Coppi a franchi l'Izoard en tête en 1949 et 1951 et Bobet à trois reprises en 1951, 53 et 54. En 1953, Coppi, absentdu Tour, est venu assister à l'étape de Briançon. Il s'est posté dans l'Izoard, à la Casse déserte. Voyant passer Bobet, il souffle à sa compagne Giulia Occhini, la célèbre "Dame Blanche" : que Louison est beau.
Au-delà de la pente, un peu comme au Ventoux, c'est d'abord le paysage qui frappe. Lunaire, cosmique, aride, tranchant avec la forêt qui précède. Entrer dans la Casse déserte, c'est pénétrer sur une autre planète. Le lieu impressionne, fascine. On a coutume de dire "qu'un champion entre seul dans la Casse déserte". Chacun, ici, fait face à son destin. En 2017, afin de renforcer la force évocatrice de l'endroit, Chrsitian Prudhomme avait interdit au public de se poster dans la Casse déserte, afin que les "coureurs se retrouvent seuls face à la montagne dans un lieu d'exception qui magnifie leurs exploits", avait dit le patron du Tour.
La Casse déserte, passage mythique de l'Izoard.
Pages d'histoire dans l'Izoard L'Izoard fêtera bientôt ses 100 ans le Tour de France. Ce sera en 2022 et il y a fort à parier que Christian Prudhomme l'inscrira alors à nouveau au programme. L'actuel directeur de l'épreuve a contribué à remettre au goût du jour ce géant des Alpes presque oublié pendant un quart de siècle.
Après un âge d'or jusqu'au milieu des années 70, l'Izoard n'a été au programme du Tour qu'à trois reprises entre 1976 et 2000. BernardHinault ne l'a ainsi escaladé qu'une seule fois, lors de sa toute dernière participation, en 1986. Mais il a retrouvé son rang peu à peu : c'est la 7e fois depuis 2000 et la 4e depuis 2011 que l'Izoard figure au menu du parcours. Sa décennie la plus "prolifique" depuis bien longtemps.
Voici quelques-uns des grands moments de l'Izoard sur la Grande Boucle :
1922 : La naissance d'un mythe. Le Tour emprunte pour la toute première fois les lacets de l'Izoard. Phillipe Thys est le tout premier champion à en avoir franchi le sommet en tête. Difficile de rêver meilleur pionnier puisque le Belge, lauréat du Tour en 1913, 1919 et 1920, est le premier triple vainqueur de la Grande Boucle. Il devance tout le monde au sommet de ce col que certains médiasécrivent alors parfois avec un "S", puis s’impose à Briançon au terme de 274km et quasiment 13 heures d'efforts.
1923 : Henri Pélissier écrase ce Tour 1923. Le Français passe en tête de l'Izoard et s’impose avec plus de quarante minutes sur le maillot jaune, son équipier Ottavio Bottechia.
1938 : Le plus grand exploit de l'avant-Guerre. Gino Bartali en route vers son premier sacre, lance une offensive de grande envergure dans l'Izoard et s'empare du maillot jauneà l'issue de l'étape. Son dauphin termine à plus d'un quart d'heure.
1939 : René Vietto voit ses espoirs de victoire finale s’envoler, dans l'Izoard lors de la 15e étape, entre Digne et Briançon. En larmes, le Roi René, "qui ne tient plus sur son vélo que par miracle" , est contraint de céder sa tunique au Belge Sylvère Maes qui n’a cessé de l’attaquer toute la journée. A l’arrivée, il prétextera un rhume. Ilsemble surtout qu’il ait employé un braquet démesuré pour monter ce col qu’il ne connaissait pas.
1953 : Louison Bobet peut être considéré comme "Monsieur Izoard". Il y a bâti une partie de sa légende. Le Français est d’ailleurs le seul à être passé en tête au sommet à trois reprises. Et c’est dans l’Izoard qu’il a scellé son premier succès sur le Tour en 1953.
Louison Bobet dans l'Izoard en 1953.
1958 : Federico Bahamontes, que beaucoup considèrent comme le meilleur grimpeur de tous les temps, triomphe à l'arrivée à Briançon après être passé en tête en haut de l'Izoard lors de la 21e étape.
1972 : Merckx se débarrasse de Cyrille Guimard pour de bon, du côté de Brunissard . Alors porteur du maillot vert, le Français s’était découvert des talents de grimpeur jusqu’à la Casse déserte après être revenu dans la descentede Vars. Avant d’abandonner quelques jours plus tard. Malgré une défaillance à deux kilomètres du sommet, Merckx s’impose, après avoir résisté au retour de Luis Ocaña. Un succès qu’Antoine Blondin qualifierale lendemain d’"A Merckx victoire".
1975 : C'est là que Bernard Thévenet s’est vu attribuer son surnom "Nanard". En 1975, le Français renverse Merckx. Laveille, il a pris le jaune après son succès à Pra-Loup. Déchaîné, il attaque au pied de l’Izoard, passe seul au sommet puis devance le Belge à Serre-Chevalier pour sceller sa victoire.
2011 : Andy Schleck attaque à 60km de l’arrivée de la 18e étape entre Pinerolo et Serre-Chevalier. Alors 4e du général, le Luxembourgeois creuse rapidement l’écart sur le groupe maillot jaune. Et lève les bras à l’arrivée, au sommet du Galibier, avec plus de deux minutes d’avance surson frère Fränk. Pour 15 secondes, thomas Voeckler conserve son maillot jaune.
2017 : Cette fois, l'arrivé de l'étape est située au sommet de l'Izoard, donnant une dimension plus prestigieuse encore au fameux col. C'est Warren Barguil qui a l'honneur d'y lever les bras. le grimpeur français, maillot à pois sur le dos, signe ainsi le plus beau succès de sa carrière.
Le triomphe de Warren Barguil au sommet de l'Izoard lors du Tour de France 2017.
Les mots de l'Izoard
Henri Desgrange (en 1922) : "La tâche à remplir est si dure que nos hommes ne songeraient plus à se battre qu’à l’arrivée. Avec leur instinct de course, ils ont senti qu’il s’agissait d’abord de durer, d’abord de finir et que devant la somme de difficultés, de souffrance, ce serait peut-être une consolation d’avoir avec soi des camarades de misères (…). Sauf le respect que je vous dois, j’en suis encore comme deux ronds de flan."
Henri Desgrange (en 1923) : "L’Izoard est trouble comme une histoire à dormir debout qui n’en finit plus. Car il n’en finit plus, l’Izoard est interminable : il a des airs penchés, qui vous font croire qu’on est en train de le dominer et puis, pas du tout, à un tournant, aumoment exact où on va lâcher le soupir de soulagement, il vous flanque dans les jambes une grimpette à faire renâcler une mule."
Antoine Blondin : "Est-ce là le col qui tue lentement ? Rien n’y pousse, sauf des coureurs qu’on pousse et qui produisent des amendes."
Louison Bobet : "Ici, on vibre intensément, physiquement comme au plus profond de soi-même."
Jacques Goddet : "L’Izoard, cette terrible exigence, qui établit la marge du difficile avec le terrifiant. C'est le privilège de l'Izoard de distinguer le champion."
Eddy Merckx (en 1972) : "On m’a parlé de la Casse déserte et de la stèle de Fausto Coppi apposée sur un rocher. Je n’ai rien vu de tout cela. Je le regrette, mais j’étais trop occupé…"
Raphaël Geminiani : "Le Tour se gagne à Briançon avant de se gagner à Paris."
Bernard Thévenet : "La montée finale de 1975 est celle qui m’a le plus marqué. C’était la première fois que j’avais le maillot jaune. J’avais rencontré Louison Bobet le matin même, il m’avait dit : "pour être un vrai grand champion, il faut passer en tête de l’Izoard avec le maillot jaune. Tu as déjà fait la moitié du boulot, en portant le maillot jaune". Il y avait une foule en haut, c’était énorme. Les gens s’écartaient au dernier moment. Il y avait une communion entre le public et moi. Un moment magique."
Ce commentaire a été modifié le 25/07/2019 à 22:53
Visiter Faro : quelles sont les meilleures choses à faire dans la merveilleuse capitale de l’Algarve ?
A l’extrême Sud du Portugal se dresse la magnifique cité de Faro, capitale de l'Algarve , une des provinces féériques du pays. La ville est souvent le point de départ pour découvrir la région et rejoindre les différentes stations balnéaires de la côte Atlantique. Cependant, nous vous conseillons de vous attarder un peu à Faro avant de prendre la route.
La ville possède un patrimoine culturel, historique et architectural très riche. Sa citadelle et l’étonnante église Nossa Senhora do Carmo en sont les points d’orgue ! En plus de ses monuments, la cité portugaise jouit d’unclimat exceptionnel et ensoleillé tout au long de l’année. Un climat propice au farniente mais aussi à la fête, car Faro est une ville étudiante animée.
Pour s’amuser à la portugaise, rien de mieux que de visiter Faro et d’y séjourner quelques temps. Alors si vous vous demandez que faire à Faro pendant votre séjour, voici la réponse avec ces 7 choses incontournables à visiter dans cette belle cité portugaise :
1. L’Arco da Vila
Votre découverte de la Vieille-Ville de Faro commencera assurément par 'Arco da Villa , la porte du front de mer. Cette ouverture dans les vieux murs de Faro date de l’époque maure. Rénovée en 1812 par l’architecte italien Francisca Xavier Fabri, elle est magnifique dans son style néoclassique avec des pinacles, une balustrade, un clocher et un joli nid de cigogne en son sommet. Au-dessus du portail, vous pouvez apercevoir une statue de St Thomas d'Aquin dans une petite alcôve. Elle marque votre entrée dans la cité pittoresque et historique de Faro.
2. La Cathédrale de Faro et la Vieille-Ville
La Vieille-Ville est riche en monuments et bâtiments historiques fabuleux. La Cathédrale de Faro en est l’emblème principal. Construite en 1251, juste après la reconquête de la ville par les chrétiens sur les maures, elle fut partiellement détruite par les Anglais en 1596. Depuis le sommet de la tour gothique, un magnifique panorama sur la cité et le lagon s’offre à vous ! La plaza devant la cathédrale est aussi un petit bijou, avec ses allées d’orangers.
Après avoir visité la cathédrale, nous vous recommandons de découvrir les autres monuments de la Vieille-Ville de Faro comme la Cidade Velha, une autre entrée sur la Vieille-Ville depuisla marina. Vous y découvrirez aussi des petites bâtisses peintes en blanc, des calçada portuguesa – chaussée à la portugaise, et autres petites merveilles.
3. Découvrir la Ria Formosa en bateau
La côte de Faro est caractérisée par un immense lagon de plus de 60 kilomètres. Une partie en est préservée : la Ria Formosa . La découvrir est un incontournable si vous décidez de visiter Faro ! Au fil d’une petite croisière en bateau ou même d’une excursion en kayak pour les plus sportifs, vous pourrez admirer toutes les merveilles naturelles de la région, ainsi que la faune et la flore particulière de l’Algarve comme des flamands roses ou des cigognes !
Les traditions locales de la région sont aussi parfaitement conservées dans la Ria Formosa : vous pourrez découvrir les fermes où sont cultivés moules, huîtres et autres fruits de mer. Il n’y a rien de plus charmants que les petits villages de pêcheur qui émaillent la côte : ils font le charme et le pittoresque de Faro.
4. Les plages de Faro
Grâce à son vaste lagon et ses nombreuses îles, Faro est dotée d’une multitude de petites plages paradisiaques. Vous n’aurez que l’embarras du choix pour vous dorer sur le sable chaud. Vous pouvez choisir de découvrir les petites îles de la région . Un ferry ou une compagnie de bateaux pourra vous y déposer pour la journée. Vous pouvez aussi aller vous prélasser à la Praia de Faro, plage accessible en bus ou en voiture.
5. Profiter de la cuisine locale
Vous ne serez pas étonné, la cuisine locale est riche en fruits de mers, poissons et autres délices marins. La proximité avec la mer permet d’apporter nombres de produits frais et délicieux dans les assiettes des différents restaurants pittoresques de la ville. Visiter Faro sans goûter les spécialités locales serait un sacrilège ! Profitez de votre séjour pour découvrir la gastronomie locale.
6. Visiter le Museu Arqueologico
Si vous vous demandez que faire à Faro, alors le Museu Arqueologicodoit apparaître sur votre liste. Ce musée se trouve dans le vieux couvent de Nossa Senhora Assunçäo, qui date du 16ème siècle – une petite merveille d’architecture et de culture. Mais surtout, le musée accueille des vestiges de l’époque romaine ainsi que des pièces religieuses de la région. Une véritable traversée dans la grande histoire de la région de Faro !
7. À voir aussi à Faro et aux alentours
Si vous vous demandez encore que faire à Faro, voici davantage d’attractions à visiter et d’activités à apprécier en ville et aux alentours : – Visiter l’Igreja do Carmo : un bijou architectural de l’Algarve, il serait dommage de visiter Faro sans découvrir la fameuse Capela dos Ossos qui accueille les ossements de plus de 1200 moines, une scène impressionnante ! – Parcourir les murs de Faro, datant de l’époque romaine et rénovés par les Maures. – Découvrir le Palácio de Estói, magnifique palais de style rococo, puis admirer les ruines romaines de Milreu, dans la ville voisine de Estói. – Faire la fête dans les rues de Faro avec les étudiants ou les locaux : visiter Faro est aussi l’occasion de profiter de l’ambiance festive du Portugal !
Ce commentaire a été modifié le 24/07/2019 à 15:06
Nîmes, la Rome française L’histoire de Nîmes remonte à l’Antiquité. Elle est à la fois romaine, protestante, cévenole, camarguaise et languedocienne, ce qui en fait un endroit où la culture patrimoniale et architecturale est extrêmement variée.Chaque année, des milliers de personnes viennent à la découverte de son identité lors des férias et fêtes qui animent l’été nîmois.
Les Arènes
Construit vers la fin du première siècle, probablement sous le règne de l’empereur Vespasien, l’amphithéâtre avait pour but de divertir la population et pouvait contenir presque vingt-cinq mille spectateurs. Durant les invasions barbares qui ont suivi la chute de l’empire romain,il servit de place forte où allaient se réfugier les habitants. Il est sans conteste l’amphithéâtre le mieux conservé du monde romain, ses gradins ayant été restaurés au dix-neuvième. C’est à cette époque que le bâtiment fut reconverti afin d’y accueillir des courses detaureaux puis, à l’heure actuelle, des corridas, des courses camarguaises voire des concerts.
Le Pont du Gard
Bâti pendant le premier siècle, c’est un ancien aqueduc qui était chargé d’approvisionner la ville en eau depuis la commune d’Uzès. D’après les recherches et les fouilles archéologiques ayant eu lieu dans la région, il semblerait que son utilisation ait cessé au sixième siècle. Plus haut aqueduc du monde romain, il a bénéficié d’aménagements dans les années deux mille. A cette occasion, le pont est devenu uniquement piéton et on y a installé un musée qui, ayant la même couleur que la roche dans laquelle il est imbriqué, est invisible depuis celui-ci. Le pont est entré dans la culture populaire à la faveur d’un timbre de vingt francs à son effigie, datant de 1930.
La Maison Carrée
Temple dont le fronton est soutenu par six colonnes, il a été édifié au premier siècle, sous l’ordonnance d’Auguste. Il fut dédié au culte impérial et reste, aujourd’hui, l’un des temples les mieux conservés de l’époque romaine. Au fil des époques, celui-ci a revêtu l’habit d’église, de maison consulaire et même de musée. Sous la Révolution, il était le lieu de réunion du Directoire. La maison est ensuite devenue le siège de la préfecture du Gard. Elle fut restaurée entre 2006 et 2010 et projette actuellement un film sur le quotidien des habitants de l’Antiquité.
L’Esplanade Charles-de-Gaulle
La fontaine Pradier, au centre de l'esplanade
C’est un très vaste espace qui est bordé par le Palais de Justice et ses imposantes colonnes ainsi que par des terrasses de café. De l’esplanade, part l’avenue Feuchères qui rejoint la gare. Au milieu de la place se trouve une statue en marbre que l’on doit à James Pradier et qui a été érigée au milieu du dix-huitième.
On raconte que le modèle qui servit à Pradier fut Juliette Drouet, muse et amiète du sculpteur avant de devenir celle de Victor Hugo. L’esplanade a été entièrement repensée et réaménagée au début des années deux mille afin d’en faire un gigantesque jardin.
Les Jardins de la Fontaine
Principal espace vert de la ville, il fut aussi l’un des tout premiers parcs publics d’Europe. Les jardins ont été construits autour d’une source d’eau et sont organisés de manière à mettre en valeur les deux monuments à l’architecture remarquable que sont le Temple de Diane et la Tour Magne. Jardin à la française, il est doté d’un escalier central qui s’ouvre sur des allées bordées de pins et de cèdres. Au hasard d’une promenade, il est possible de contempler une multitude d’espèces florales de la région ainsi que des statues antiques, données par la ville de Montpellier.
La Tour Magne
Probablement partie intégrante des défenses de la ville, la tour a été construite sous l’empereur Auguste, à la fin du troisième siècle avant Jésus Christ. Si on ne sait avec précision à quel usage elle était destinée, les chercheurs pensent qu’elle a eu un rôle défensif au vu de sa structure large et robuste, et qu’elle fut aussi une tour de guet. Si elle ne mesurait pas plus de vingt mètres lors de son édification, le pouvoir impérial l’a porté à plus de trente-cinq mètres, à la fin del’Empire, pour faire étalage de sa puissance. La tour a été célébrée par Victor Hugo dans son poème « Guitare ».
Le Temple de Diane
Sanctuaire romain construit sous Auguste, il était dédié au culte de l’empereur. Son plan en longueur laisse supposer que le bâtiment ait eu une vocation profane et non religieuse, alors que son nom laisse entendre le contraire.Son excellente conservation vient du fait qu’au Moyen-Âge il était utilisé comme monastère.
La Cathédrale Notre-Dame et Saint-Castor
Édifice catholique romain dont la construction a débuté au seizième et s’est achevée au dix-neuvième, elle mélange les styles romans, classiques et byzantins pour la bonne raison que la cathédrale ait été édifiée et reconstruite par parties. Consacrée par Urbain II, la première cathédrale, romane, fut en partie détruite lors des guerres de religion du seizième et du dix-septième. Elle fut donc reconstruite dans un style classique dont témoigne aujourd’hui en grande partie la structure de l’édifice. Au dix-neuvième,l’intérieur du bâtiment fut restauré dans un style romano-byzantin par l’architecte Henri Antoine Révoil.
L’Église Saint-Paul
Édifice néo-roman bâti sous la direction de Charles Questel à qui on doit notamment l’hôpital Sainte-Anne de Paris, sa construction s’étale de 1835 à 1849. L’église possède un clocher relativement imposant s’élevant à plus de soixante mètres. Les ferronneries ont été réalisées par un maître en la matière, Pierre Boulanger, qui a aussi façonné certains éléments du portail de Notre-Dame de Paris. L’église a connu un renouveau médiatique lors du mariage d’Yves et de Véronique Morousi en 1985.
Le Musée du Vieux Nîmes
Il est aménagé dans l’ancien palais épiscopal de la ville. Créé au début du vingtième-siècle, il redonne vie à l’univers du textile qui a rythmé la vie de la région nîmoise au dix-huitième et au dix-neuvième siècle.Il fait aussi honneur au « denim », autre nom de la serge nîmoise qui habille, aujourd’hui, le plus grand nombre.
Ce commentaire a été modifié le 23/07/2019 à 22:55
Une tunique de leader différente chaque jour pour les 100 ans du maillot jaune.
Le leader du Tour de France 2019 portera chaque jour un maillot jaune différent, en hommage àcette tunique distinctive qui fête ses 100 ans cette année.
En hommage aux coureurs et aux symboles qui ont marqué l’histoire de la célèbre tunique, qui fête ses 100 ans cette année, le leader du Tour de France 2019 portera chaque jour un maillot jaune différent, ont annoncé ce mardi les organisateurs.
«Ces maillots jaunes seront uniques: chaque fan de vélo pourra, en regardant chacun des maillots, sesouvenir de moments particuliers», a affirmé Christian Prudhomme, directeur du Tour, lors d’une conférence de presse à Romilly-sur-Seine, siège de l’usine de l’entreprise textile Le Coq sportif, qui fournit lesmaillots distinctifs de la Grande Boucle.
Hommages à Hinault, Merckx, Anquetil ou Indurain Vingt maillots jaunes, pour 20 étapes courues en juillet prochain de Bruxellesà Paris - lors de la première, il n’y a pas de porteur du maillot jaune-, rendront hommage aux hommes et aux lieux qui ont marqué l’épreuve. Concrètement, chaque tunique comportera un imprimé différent, à l’effigie par exemple de Bernard Hinault, dernier vainqueur français, lors de la 8e étape arrivant à Saint-Etienne, ou encore d’Eugène Christophe, 1er maillot jaune de l’histoire du Tour en 1919, lors de la 13e étape autour de Pau.
L'Arc de triomphe pour le dernier jour Des lieux ou monuments symboliques, comme l’Atomium de Bruxelles, dessiné sur le maillot de la 2e étape qui partira de la capitale belge, ou le col du Tourmalet qui apparaîtra sur celui de la 14e au jour de son ascension par les coureurs, sont également mis à l’honneur sur ces maillots fabriqués dans l’usine de Romilly-sur-Seine. Ne manquent évidemment pas à l’appel les autres quintuples vainqueurs de l’épreuve Eddy Merckx, Jacques Anquetil et Miguel Indurain, dont les portraits, côte à côte avec Hinault, figureront sur le maillot de la 11e étape.
Quant au dernier maillot jaune, celui du vainqueur final de l’édition 2019, il sera à l’effigie de l’Arc de Triomphe, symbole de l’arrivée qui se tient sur les Champs-Elysées à Paris depuis 1975.
Ce commentaire a été modifié le 23/07/2019 à 15:09
Dans la municipalité grecque de Kynouria-Nord, dans le Péloponnèse, près de la villa d'Hérode Atticus, un aristocrate grec riche et un sénateur romain, se dresse un ancien pont pour l'aqueduc traversant un petit ravin.
L'aqueduc transporte l'eau d'une source située à environ un kilomètre et demi au nord-ouest. L'eau est riche en minéraux dissous et plus de deux mille ans d'eau s'écoulant des parois de l'aqueduc ont accumulé des dépôts épais qui pendent comme des stalactites dans une grotte calcaire.
L'aqueduc a été construit au cours du deuxième siècle, alors que la Grèce était sous la domination romaine. Son but était de fournir de l'eau à la villa voisine d'Hérode Atticus, qui était l'un des Grecs les plus riches et les plus importants de l'époque.
La villa, qui est maintenant clôturée pour les fouilles, est énorme, avec un complexe central de 20 000 mètres carrés.
Près de la villa et de l'aqueduc d'Hérode Atticus se trouve un autre site d'importance historique et religieuse: le monastère de Loukous, l'un desplus beaux monastères du nord de la Kynourie. Le monastère a été construit au 12ème siècle sur les ruines d'un ancien temple.
Celui-ci est maintenant occupé par des religieuses qui entretiennent le monastère et se consacrent également à la broderie, au tissage de tapis et à l'agriculture.
Ils ont marché sur la Lune L'HOMME A LA CONQUÊTE DE L'ESPACE
- Dans l'histoire, seuls douze hommes ont foulé le régolite lunaire. Qu'ont-ils ressenti là-haut ? Comment ont-ils vécu leur retour sur Terre ? Portrait de quelques-uns des douze marcheurs lunaires.
Gene Cernan, dernier astronaute à avoir posé le pied sur la Lune, en 1972.
Parmi les milliards d'êtres humains qui ont vécu sur Terre, seuls douze ont posé le pied sur la Lune. Les membres de ce club ultra-sélect, partis à l'assaut de notre satellite entre 1969 et 1972, présentent de nombreux points communs. Tous Américains, tous des hommes, ils ont été choisis pour leur résistance physique exceptionnelle et leur important bagage technique, la quasi-totalité d'entre eux ayant étudié l'ingénierie aéronautique ou astronautique.
Les « marcheurs lunaires » se devaient également d'être des pilotes. Le président Eisenhower avait décrété ce critère afin de sélectionner des hommes de confiance, sachant coopérer avec leurs associés. Bref, des militaires. Malgré ces similitudes dans leurs CV, les douze « moonwalkers » étaient chacun doté d'une personnalité hors norme, comme on pouvait s'y attendre de la part d'hommes prêts à partir en mission vers un astre inconnu situé à plus de 300.000 kilomètres de la Terre.
· Neil Armstrong, héros malgré lui En posant pour la première fois le pied sur la Lune le 21 juillet 1969, Neil Armstrong est instantanément entré dans l'histoire de l'humanité. A son grand dam. L'astronaute ne s'est jamais fait à ce statut d'icône planétaire. Né en 1930 dans une petite ville de l'Ohio, Neil était un homme discret, réfléchi, « en perpétuelle introspection », selon sa première épouse, Janet. C'est cette sensibilité extrême qui l'a amené à s'éprendre de musique (et même à écrire deux comédies musicales à la fac !).
Tout au long de sa vie, sa vocation restera l'aviation. Après un baptême de l'air à bord d'un Ford Trimotor à l'âge de six ans, Neil passe son enfance à dévorer des revues spécialisées sur le sujet et à assembler des maquettes d'avion. Il obtient son brevet de pilote le jour de ses seize ans, avant de savoir conduire une voiture.
S'il reste connu pour ses premiers pas sur le sol lunaire, le pilote considérait que son plus grand accomplissement avait été de réussir à poser le module Eagle.Que ce soit pendant cet atterrissage mythique ou lors de ses 78 missions à bord d'un avion de chasse durant la guerre de Corée, Neil Armstrong a toujours fait preuve d'un sang-froid spectaculaire sous la pression. C'est d'ailleurs en partie sa personnalité - modeste et réservée, face au flamboyant Buzz Aldrin - qui lui a valu l'honneur d'être le premier homme à marcher sur la Lune.
Accueilli comme une rock star à son retour, le discret Armstrong a très mal vécu sa nouvelle célébrité. « Je ne mérite pas toute cette attention », répétait-il aux journalistes. L'ingénieur s'éclipse rapidement de la scène mondiale - et de la Nasa - pour enseigner l'ingénierie aérospatiale à l'Université de Cincinnati. Contrairement à beaucoup d'astronautes, il n'a jamais écrit ses mémoires et les interviews qu'il aaccordées se comptent sur les doigts d'une main. Héros américain malgré lui, il est décédé en 2012 à l'âge de 82 ans après une retraite paisible .
Neil Armstrong, commandant de la mission Apollo 11 et premier homme à poser le pied sur la Lune, a été choisi par la Nasa pour son tempérament calme et modeste.
Edwin « Buzz » Aldrin, le « deuxième homme » Surnommé « buzz » par sa soeur qui n'arrivait pas à prononcer le mot « brother », Edwin Aldrin est né dans le New Jersey en 1930 d'une mère au nom prédestiné de « Marion Moon ». Pourtant, c'est son père qui aura joué le rôle le plus déterminant dans sa carrière. Aux yeux du colonel Aldrin Senior, son fils ne sera jamais à la hauteur. Alors qu'il sort troisième de l'académie militaire de West Point, son paternel lui lance : « Et qui sont les deux premiers ? » Cette éducation quasi tyrannique lui a donné cette attitude caractéristique, attachante pour les uns, arrogante pour les autres : « celle d'un homme qui a quelque chose à prouver », écrit Lukas Viglietti dans son ouvrage « Apollo confidentiel ».
A tout jamais « le deuxième homme », dans l'ombre de Neil Armstrong, l'astronaute a particulièrement mal vécu son retour sur Terre. « L'enfant terrible de la conquête lunaire » a progressivement sombré dans l'alcoolisme, anéanti par une dépression qu'il attribuait à une hérédité familiale, sa mère s'étant suicidée peu de temps auparavant.
L'ancien astronaute est parvenu à se ressaisir et est même devenu un promoteur infatigable de l'exploration de l'espace. Avec ses mains couvertes de bagues et sa tête de vieux loupde mer, Buzz aime jouer les vedettes sur les réseaux sociaux (1,3 million d'abonnés sur Twitter, 200.000 sur Instagram) comme sur lesplateaux télé. Sa vocation d'explorateur l'a amené à visiter l'Antarctique en 2016. Une expérience qui a failli avoir raison de lui : il a dû être évacué en urgence vers la Nouvelle-Zélande. Mais à 86 ans, il reste fier d'être… le plus vieil homme à avoir jamais atteint le pôle sud !
Edwin Eugene Aldrin, la deuxième personne à marcher sur la lune en 1969, tient son surnom « Buzz » de sa soeur.
Alan L. Bean, l'artiste Pilote du module lors de la mission Apollo 12, Alan Bean aimait dire qu'il était le premier artiste à avoir posé le pied sur la Lune. Passionné d'art plastique, il suit des cours du soir de beaux-arts en même temps que sa formation de pilote d'essai. Son modèle ? Le peintre Claude Monet. Né en 1932 au Texas, le jeune Al Bean décide de tenter sa chance à la Nasa en voyant les images d'Alan Shepard volant dans l'espace. Son passage sur la Lune lui a fait l'effet d'une expérience mystique. Alors qu'il n'est pas du tout religieux, il dira plus tard y avoir senti « l'amour du Créateur ». Il prend sa retraite de la Nasa en 1981 pour se consacrer à la peinture. Son unique sujet d'inspiration ? La Lune. Il ajoute même de la véritable poussière lunaire à ses toiles. L'astronaute est décédé en 2018 à 86 ans.
Al Bean a quitté la Nasa en 1981 pour se consacrer à la peinture et à retranscrire dans l'art ce qu'il avait vécu sur la Lune.
Alan Shepard, la tête brûlée Premier Américain dans l'espace, avec un vol suborbital effectué en mai 1961, Alan Sheparda failli ne jamais poser le pied sur la Lune. Frappé de la maladie de Ménière, qui lui provoque de violents épisodes d'étourdissements, il estsuspendu de vol par la Nasa. Une opération chirurgicale risquée lui permet - au moins pour quelque temps - d'atténuer les symptômes et de repasser les tests d'aptitude de l'agence spatiale avec succès.
À l'âge de 47 ans, Alan Shepard est donc devenu l'astronaute le plus âgé à fouler le sol lunaire. A la surprise de ceux qui connaissaient son caractère dur et impassible, le commandant de la mission Apollo 14 est submergé par l'émotion en contemplant pour la première fois la Terre et se met à pleurer. Mais son côté tête brûlée reprend vite le dessus et, à l'aide d'un club bricolé avec les moyens du bord, il expédie au loin deux balles de golf.
Surnommé « Big Al » par ses collègues, Alan Shepard était pour beaucoup l'archétype des astronautes des premiers temps, écrit Lukas Viglietti dans son livre : « Mauvais garçon, séducteur, toujours habillé à la mode, amateur de voitures de sport, de cigares et de Martini Dry. » Ce qui ne l'empêchait pas d'être aussi très attaché à sa famille. Marié durant 53 ans, il a appelé son épouse tous les jours à 17 heures, quoi qu'il arrive, jusqu'au jour de sa mort le 21 juillet 1998.
Deuxième personne à voyager dans l'espace après Youri Gagarine en 1961, Alan Shepard devient le plus âgé des hommes à marcher sur la Lune en 1971.
Edgar Mitchell, le mystique Sixième homme à marcher sur la Lune lors d'Apollo 14, Edgar Mitchell a vécu une véritable épiphanie lors de son voyage de retour sur Terre. Il se sent pénétré de la sensation que son corps tout entier est en harmonie avec l'univers et la « présence du divin » lui semble « presque palpable ». Il consacrera le reste de sa vie à essayer de donner du sens à cette expérience mystique.
Fondateur de « l'Institut des sciences noétiques », dédié à la recherche sur la conscience et les phénomènes psychiques, il est également convaincu que la Terre est régulièrement visitée par des extraterrestres, un fait qui serait caché par les autorités américaines. Il faut dire que l'astronaute a grandi dans la petite ville de… Roswell, célèbre pour l'hypothétique crash d'OVNI en 1947. Raillé pour son intérêt pour les phénomènes paranormaux, Edgar Mitchell est pourtant un féru de science depuis son plus jeune âge. Après avoir servi comme aviateur dansla Navy - malgré son dégoût pour la guerre -, il obtient un doctorat ensciences aéronautiques et astronautiques au MIT. Fervent écologiste et défenseur de la cause animale avant l'heure, il est décédé en 2016 à l'âge de 85 ans.
Lors de sa sortie sur la Lune en 1971, Edgar Mitchell lance un javelot, pendant que Shepard joue au golf
Gene Cernan, « Last Man on the Moon » Dernier homme à avoir laissé sa trace sur la Lune, Eugene Cernan fait aussi partie du club très fermé des hommes à avoir fait deux fois le trajet vers la Lune, lors des missions Apollo 10 et Apollo 17. Souvent vêtu d'une chemise à carreaux et de jeans, Gene est l'incarnation du « space cow-boy », passionné d'équitation et de grands espaces. Son goûtdu risque et son franc-parler ont plus d'une fois failli briser son rêve de conquête lunaire, comme le jour où, la veille du départ d'Apollo 10, il frôle l'incarcération en cellule pour excès de vitesse.
Sur Apollo 17, la cohabitation est difficile avec son coéquipier lunaire, Harrison Schmitt, homme posé et délicat, et seul scientifique à avoir mis le pied sur la Lune. Les deux astronautes sont tout de même parvenus à boucler leur mission avec succès, en récoltant plus de 100 kgde roches, et, avant de remonter dans le module, Gene trace les initiales de sa fille unique, Tracy, dans la poussière lunaire. Malgré plusieurs crises cardiaques, l'ingénieur continue à vivre à 100 à l'heure et survit même à un crash d'hélicoptère en Tchécoslovaquie, pays natal de ses parents. Il décède en 2017, peu après la sortie au cinéma du documentaire « Last Man on The Moon », tiré de ses mémoires.
Multiplier les pieds de lavande pour créer une sorte de bordure odorante pourpre durant l'été, rien de plus simple. Et en plus, si vous coupez les morceaux de tige chez une amie, ces lavandes auront ainsi une histoire rappelant leur origine et la personne qui vous les a données !
Quand faire des boutures de lavande ? Vous avez de la chance, il y a plusieurs époques pour vous lancer dans le bouturage de lavande : soit au printemps, vers mars-avril, soit en fin d'été voire en début d'automne, donc septembre-octobre, au moment de la taille. Attendez la phase de lune montante qui est propice à l'enracinement.
Quels outils et matériels prévoir pour faire des boutures de lavande ? Quels que soient les boutures, il faut toujours se procurer un couteau parfaitement aiguisé, en plus d'un sécateur. Il vous faudra également des petits pots ou godets en plastique, du terreau, un peu de gravier et, bien évidemment, un beau pied de lavande luxuriant.
Comment réaliser la bouture de lavande ?
Préparez les godets en les remplissant d'un mélange de gravier et de terreau.
Avec le sécateur, coupez juste au dessous de feuilles, des tiges sans fleurs d'une douzaine de cm. Enlevez les feuilles du bas avec le couteau en coupant proprement et franchement.
Avec votre index, faites un trou dans un petit pot et insérez y la bouture. Tassez la terre autour et arrosez généreusement. Pour accélérer la reprise, vous pouvez placer un sac plastique à l'envers sur le pot, en le fixant avec un élastique autour du bord du pot : cela créera un effet de serre.
Placez les pots avec les boutures contre un mur, sans soleil direct, abrité des vents forts. Faites preuve de patience !...
Ce commentaire a été modifié le 21/07/2019 à 22:02
Merci M-J, il y a des années, mon mari et moi, sommes passé par Annecy, quels beaux souvenirs de cette belle ville et de son lac. Merci de me remettre tout ça en mémoire!
VISITONS ANNECY Visiter Annecy : quelles sont les meilleures choses à faire et voir à Annecy, l’une des plus belles villes de Haute-Savoie ?Cette petite ville située au bord du lac du même nom est une destination populaire au milieu des sommets pittoresques des Alpes françaises. L’eau turquoise de son lac semble irréelle dans cet écrin de verdure. Plus de 50.000 habitants vivent à Annecy, un lieu qui tient des origines depuis la préhistoire. La ville possède une atmosphère vénitienne avec ses canaux, ses ruelles folkloriques et ses maisons ornées de géraniums. Annecy, on y vient pour admirer son architecture médiévale, prendre part aux activités du lac et assister à des festivals célèbres. Petit paradis sur terre, Annecy attire chaque année des visiteurs du monde entier. Séduits par son charme, ceux qui passent ses portes se promettent d’y revenir. Avec cette toile de fond extraordinaire, il n’est pas étonnant de voir tout le monde dehors, assis dans les cafés en terrasse, admirant les montagnes, nageant dans le lac (parmi les plus purs d’Europe) et randonnant en vélo autour de ce dernier. Même l’hiver, Annecy, aux portes des Alpes, offre de quoi séduire. Mais que faire à Annecy ? Si vous aussi, vous prévoyez un petit séjour dans la Venise des Alpes, Génération Voyage vous invite à découvrir ses incontournables. 1. La vieille ville d’Annecy C’est à ses petites rues pavés, ses canaux et son charme intemporel qu’Annecy lui doit son surnom de « Venise des Alpes » . A travers le temps, la vieille ville est une invitation au voyage : parcourez ses pavés, laissez-vous flâner tête en l’air le long de ses bâtisses cossues, longez ses superbes canaux au fil des passages voûtés. Offrez-vous ensuite une pause dans un de ses cafés pittoresques et attisez votre curiosité dans les petites boutiques typiques que que la vieille ville abrite. Véritable carte postale, la cité aux 4 clochers héberge quelques trésors architecturaux qu’il serait dommage de ne pas découvrir si vous cherchez que faire à Annecy. Du Palais de l’Isle, au Conservatoire d’Art et d’Histoire, jusqu’au célèbre Château d’Annecy, partez à la découverte d’un patrimoine riche en histoire !
2. Le Canal du Thiou Ses façades colorés et ses maisons appellent à la curiosité. Ses eaux claires en font aussi toute sa beauté. Au départ de la vieille ville, le Canal du Thiou offre de nombreux sentiers de promenade et vous invite à descendre jusqu’au lac avant de découvrir les Jardins de l’Europe. Au milieu des fleurs, ce superbe écrin de verdure vous emmènera jusqu’au célèbre Pont des Amours avant de terminer par le Paquier, l’esplanade de 7 hectares au superbe panorama. Rendez-vous des locaux comme des visiteurs, le Paquier appelle à la détente et aux moments de partage le temps d’un pique-nique. 3. Le Palais de l’Isle Siégeant sur un îlot triangulaire sur le canal du Thiou, le Palais de l’Isle intrigue avec ses tourelles fantaisistes. Érigé au 12ème siècle, il fut d’abord une résidence seigneuriale avant de devenir un palais de justice, et enfin… une prison (des détenus chanceux !). Ce monument célèbre est aujourd’hui un lieu d’exposition sur l’architecture et le patrimoine du territoire d’Annecy, permettant d’en savoir plus sur l’histoire de la ville. 4. Le Château d’Annecy Que faire à Annecy dans le cadre d’une balade historique ? Outre son architecture et autres trésors patrimoniaux, la ville d’Annecy est aussi reconnue pour con château. Surplombant la vieille ville, le Château d’Annecy fut autrefois la demeure des comtes de Genève. Datant du 12ème siècle, la Tour de la Reine aujourd’hui devenue symbole des lieux, est le plus vieux témoin de son passé. Son musée quand à lui, invite à une balade découverte où l’art traditionnel savoyard, l’artisanat et l’histoire naturelle des Alpes mettent à l’honneur les origines de la Venise des Alpes. 5. Le Conservatoire d’Art et d’Histoire Ancien séminaire du 17ème siècle, le Conservatoire d’art et histoire offre une parenthèse enrichissante. Anciennement Grand Séminaire, il abrita les archives départementales avant de devenir en 1974, Conservatoire d’Art et d’Histoire. Inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments historiques depuis près de 50 ans, il héberge aujourd’hui les services culturels du Conseil départemental de la Haute-Savoie, diverses collections (peintures du 17ème siècle), une salle de répétition pour l’Orchestre des Pays de Savoie, une exposition permanente sur le cinéma d’animation, l’Ecole des Gobelins et enfin, une antenne de l’IEP (Institut d’Etudes Politiques) de Grenoble. 6. Le lac d’Annecy On ne le présente plus. Considéré comme le plus beau et le plus pur d’Europe, le lac d’Annecy est un véritable bijou de la nature. Son panorama enchanteur et ses eaux topazes vous invitent à plonger dans un décor de carte postale. Si l’hiver le lac d’Annecy invite à la contemplation, les beaux jours appellent très vite aux nombreuses activités qu’il propose. Farniente, baignade, plongée, sports nautiques, pêche (avec permis), croisières et canyoning se bousculent au portillon. Une chose est sûre donc, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer ! Disséminées un peu partout, les plages privées et publiques vous accueilleront tout autour du lac : essayez par exemple la plage d’Annecy-le-Vieux, à un kilomètre à l’Est du Champs de Mars. Hors de l’eau, la nature environnante au lac vous promet tout autant d’aventures : des randonnées pédestres et sessions de VTT autour du lac vous permettront de partir à la découverte de charmants villages comme le Veyrier du Lac (profitez-en aussi pour aller voir le Château de Menthon-Saint-Bernard). La Réserve naturelle du Bout-du-Lac et la forêt de Semnoz quand à elles, valent notamment le détour ! Et pour ceux qui voudraient ajouter un peu d’adrénaline à leur séjour, envolez-vous en parapente pour découvrir Annecy vu du ciel : inutile de vous dire que de là-haut, vous capturerez des souvenirs inoubliables…
7. Une session de stand-up paddle Et si vous profitiez du panorama exceptionnel du lac d’Annecy en flottant tranquillement sur ses eaux ? Parmi les activités nautiques à noter, le stand-up paddle jouit d’une certaine notoriété. Et pour cause, sa philosophie détente et zen invite à pagayer tranquillement au gré de la beauté des lieux tout en pratiquant une activité sportive. Billets & visites : Stand Up Paddle sur le Lac d'Annecy
8. Les sites et édifices religieux d’Annecy Si vous vous demandez que faire à Annecy le temps d’une visite ésotérique, sachez que la ville abrite de nombreuses églises et édifices religieux historiques, majoritairement habillés d’une architecture gothique. Aujourd’hui, bon nombre d’églises ouvrent leurs portes aux visiteurs. La Basilique de la VisitationSurplombant Annecy depuis le crêt du Maure, la Basilique de la Visitation est LE témoin sacré de la ville. Consacrée par le cardinal Tedeschini du Vatican en 1949, elle protège également un monastère qui remonte aux années 1600. L’Église Notre-Dame-de-LiesseAchevée en 1851, l’église Notre-Dame-de-Liesse se situe près du Canal du Thiou. Consacrée à la Vierge Marie, elle est au fil du temps devenue un sanctuaire dans lequel les comtes de Genève y ensevelirent leurs familles. Avec sa tour de l’horloge datant du 16ème siècle et ses vitraux gothiques du 15ème siècle, le lieu sacré jouit d’une conservation qui en fait toute sa beauté. La Cathédrale Saint-PierreA l’origine, la Cathédrale Saint-Pierre était une chapelle érigée pour les religieuses franciscaines au 16ème siècle. De style Renaissance, elle fût désacralisée un temps avant de redevenir un lieu culte et de se faire baptiser en tant que Cathédrale et de revêtir un style gothique en son sein. Discrète depuis la rue Jean-Jacques Rousseau, la Cathédrale Saint-Pierre attire les curieux. A l’intérieur, son choeur, son orgue (classé monument historique), sa rosace et ses pupitres dressent le portrait d’un petit joyau d’Annecy. L’Église Saint-François-de-SalesAu bord du lac, l’Église Saint-François-de-Sales abrite la dépouille de son homonyme, saint patron des journalistes et des écrivains. Construite au 15ème siècle par les dominicains, l’église bénéficie d’une belle lumière qui met en valeurs ses traits de caractère baroques. A l’intérieur se découvre un édifice religieux plutôt simple au charme discret. 9. Un tour en segwayCrédit photo Activité prisée et pour le moins originale, la balade en segway permet de visiter Annecy autrement. De sa vieille ville aux alentours, le City Tour en gyropode vous promet une balade enrichissante et ludique pendant une à deux heures de votre temps ! 10. Une balade à véloCrédit Entre lac et montagne, Annecy offre un terrain de jeu pittoresque et propice aux balades à vélo. Si les randonnées pédestres ne vous enchantent pas, alors pourquoi ne pas visiter Annecy en vélo ? Moyen de transport très emprunté, le vélo est légion pour un grand nombre de visiteurs qui, du centre historique jusqu’au lac et à sa nature environnante, se plaisent à allier sport et découverte tout au long de leur séjour. 11. Les spécialités régionales Certains vous diront que la gastronomie locale est sans nul doute meilleure raison de visiter Annecy. Entre les fromages (le Reblochon, la Tome et autres), les saucissons secs, les terrines, la fondue savoyarde ou encore la tartiflette, vos papilles s’éveillent et ne savent pas par où commencer. Rendez-vous donc dans l’un des restaurants d’Annecy pour savourer les spécialités locales. Certains d’entre eux proposent même de déguster du poisson pêché le matin même dans les eaux du lac ! 12. Quelques événements à AnnecyEn plus de ses lieux uniques, Annecy est aussi appréciée pour ses événements annuels de – En juin, le Festival international du film d’animation se déroule dans la ville avec des conférences et une compétition entre films d’animation de techniques diverses (dessins animés, papiers découpés, pâte à modeler, etc…). – En juillet, le Festival des Paysages présente les oeuvres basées sur une idée de création et de réalisation d’une installation artistique ou paysagère dans l’espace public. Erigées par des étudiants en école d’art ou de paysage, mais aussi par des jeunes diplômés d’école de design, ces dernières permettent à Annecy de soutenir et d’encourager la création émergente. – Le premier samedi du mois d’août, la baie d’Albigny devient le cadre enchanteur du plus grand spectacle pyrotechnique d’Europe, la Fête du Lac. Comment aller à Annecy ?Au départ de Genève, de Paris ou de Lyon, plusieurs vols en direction d’Annecy sont quotidiennement proposés par différentes compagnies. Quelle que soit celle de votre choix, privilégiez le site de notre partenaire Skyscanner pour trouver un vol au meilleur prix. Une fois sur place, pour rejoindre le centre d’Annecy et profiter de ses alentours tout au long de votre séjour, vous pouvez opter pour la location de voiture. Autrement, bus, navettes et taxis vous proposent le transfert. Autre moyen de transport prisé pour aller à Annecy, le train. Pratique et accessible au départ de plusieurs villes (plus onéreux au départ de Paris), il vous emmènera au plus proche du coeur d’Annecy. La compagnie Trainline est la plus prisée car elle propose de nombreux trains en direction d’Annecy. Dernier moyen de transport et pas des moindres, la voiture. Annecy restant en France, la voiture se révèle comme le moyen le plus pratique mais surtout le plus économique pour atteindre votre destination. En venant avec votre propre véhicule, oubliez les contraintes de déplacement et profitez de votre autonomie. Attention cependant, Annecy étant une ville touristique, ses parkings sont donc pour la plupart payants.
Située au pied des Pyrénées, Foix est l'une des plus petites préfectures de France. Cette cité médiévale surplombée d'un admirable château et de ses trois hautes tours dispose d'un patrimoine historique et culturel bien préservé et fort intéressant. La ville est, de plus, entourée de sites naturels d'une grande beauté et jouit d'une programmation culturelle et d'animations estivales riches et variées.
La vieille ville
La vieille ville de Foix, située au pied du château, a su conserver son caractère médiéval avec ses étroites ruelles, dont la rue des Grands Ducs avec ses pontils reliant les maisons les unes aux autres, ses portes en bois sculpté et ses maisons à colombage. Elle s'est d'abord développée au XIe siècle autour de l'abbaye Saint-Volusien, puis autour du château.
Le Château des Comtes de Foix
Ce château, emblématique de la ville et du département de l'Ariège et dont les origines remontent au Xe siècle fut d'abord une forteresse militaire, avant de devenir la résidence des Comtes de Foix dont le plus illustre était Gaston Phébus. Le château contrôlait l'accès vers la haute vallée de l'Ariège et était réputé imprenable au Moyen-âge. Il n'en reste aujourd'hui que trois tours dans un état de conservation exceptionnel : la tour carrée recouverte d'ardoise qui est la plus ancienne, la tour du milieu et la tour ronde, plus récente, de style gothique .
A l'intérieur, on peut voir de belles salles voûtées des XIVe et XVe siècles, et, de la terrasse du château, on bénéficie d'une très belle vue sur la vallée et sur les montagnes environnantes. Le Musée départemental de l'AriègeLe musée est installé dans le château, il présente une riche collection de préhistoire présentant l'activité dans les grottes de l'Ariège, ainsi qu'un ensemble de paléontologie. On peut également y découvrir un espace consacré à l'archéologie gallo-romaine et médiévale dans lequel sont présentées de nombreuses armes de guerre et de chasse évoquant le rôle premier de ce château-fort. L'histoire de la ville après l'époque médiévale est également évoquée à travers des collections des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.
L’Église Saint-Volusien
Cet édifice religieux a été construit au XIIe siècle pour abriter les reliques de Saint Volusien qui était archevêque de Tours et qui trouva la mort aux portes de la ville. L'église comporte un beau portail et quelques chapiteaux romans. La nef et le chœur surélevés sont de style gothique et comportent d'admirables statues ainsi qu'un bel autel de style Renaissance.
La rue de la Faurie
La rue de la Faurie est l'une des plus jolies rues du centre historique de Foix avec la rue Labistour et la rue des Grands Ducs. Elle présente de très belles maisons à colombages courbées par le temps, ainsi que des belles portes en bois sculpté.
Les Allées de Vilotte
Vilotte qui signifie "petite ville" était, à l'époque médiévale, situé hors de l'enceinte de la cité. Au XIIIe siècle, après la destruction des murailles, des travaux d'urbanisme furent entrepris pour faire de l'endroit un lieu de promenade avec des allées plantées de platanes et agrémentées de fontaines. Elles abritent, à l'heure actuelle, le marché chaque vendredi, ainsi qu'un grand nombre de cafés et de restaurants. Durant la période estivale, de nombreuses festivités y prennent place.
La Croix de Saint-Sauveur
Ce site naturel est situé sur la partie ouest de la cluse de Foix, une entaille creusée par la rivière, et présente une vue magnifique sur la ville de Foix, le Pont Vieux, les allées de Vilotte et le cloître de l'abbaye. Plus loin, on peut apercevoir le « pain de sucre de Montgaihlard » et le mont Fourcat.
Les forges de Pyrène
Les forges de Pyrène est un lieu dédié à l'histoire de l'Ariège. Il présente plus de 120 métiers, pour la plupart aujourd'hui disparus. On les découvre à travers une collection d'outils, d'ateliers et de spectacles présentant la vie quotidienne au début du XXe siècle. Le lieu comporte également une forge à martinet qui est l'une des dernières à être encore en activité en France.
La rivière souterraine de Labouiche
La rivière de Labouiche est un site préhistorique découvert en 1908 par le Dr Jules Dunac. Il s'agit de la plus longue rivière souterraine d'Europe et on peut y faire une belle promenade en barque à 70 mètres de profondeur. Au milieu des galeries de calcaire, on peut y admirer ainsi de magnifiques stalactites et stalagmites à travers un grand nombre de salles, ainsi que la cascade de Salette, tout cela remarquablement mis en valeur par des jeux de lumière.
Ce commentaire a été modifié le 21/07/2019 à 14:55
TOUR DE FRANCE
La légende de l'Izoard
Situé dans les Hautes-Alpes, le col d’Izoard est un des deux géants, avec le Galibier, de cette 18e étape. Il constitue l’une des portes supérieures du Queyras, couloir vers le Briançonnais et transition entre les Alpes du Nord et les Alpes du Sud. Avec une altitude de 2360m, il est un des sommets de ce Tour 2019, sans en être toutefois le point culminant. Sur ce plan, il est surpassé
apres le Galibier et l'Iseran, qui sera escaladé vendredi.
Son ascension peut s'effectuer par deux versants. Le nord, au départ de Briançon, propose une montée de 19km à 6% de moyenne, jusqu’auSouvenir Henri-Desgrange. Avec un dénivelé de 1136m. Et le sud, depuis Guillestre. Le versant le plus spectaculaire et le plus mythique. C'est celui-ci qui sera emprunté jeudi.
Depuis Guillestre, l'ascension, interminable, dure près de 32 kilomètres. Mais les 18 premières kilomètres s'avèrent relativement "faciles" pour l'élite professionnelle, telle que celle du Tour de France. Ils contribuent en revanche à user les organismes avant la "vraie" montée, celle répertoriée par les organisateurs. Le pied officiel du col est ainsi situé au kilomètre 119 de l'étape, peu avant
La Cassière. L'ascension est longue de 14,1 kilomètres à 7,36% de moyenne.
Les 5 premiers kilomètres sont plutôt roulants. Puis, à partir de Brunissard, elle se durcit nettement. La traversée de Brunissard impose d'ailleurs une ligne droite à 10%, un des passages les plus difficiles du col. Vient ensuite la route en lacets, souvent dans les conifères. Elle précède l'arrivée à la Casse Déserte, le lieu le plus légendaire de ce col qui ne l'est pas moins. Globalement, les sept
derniers kilomètres sont terribles.
La Casse déserte, le mythe dans le mythe
Fort de son paysage lunaire, cosmique, "monolithique et silencieux" (dixit Jean-Paul Vespini), le géant Izoard a notamment bâti sa renomméeavec la "Casse déserte", à deux kilomètres du sommet, montée uniquement par le versant sud. Une stèle Bobet-Coppi figure sur cet "autel de la gloire", mais le Code de la Route empêche en principe de s’y arrêter, en raison des chutes de pierres récurrentes.
La stèle Coppi-Bobet dans l'ascension du Col d'Izoard
SI la stèle rend hommage à Louison le Français et Fausto l'Italien, c'est qu'ils ont contribué à donné au lieu ses lettres de noblesse vélocipédiques. Coppi a franchi l'Izoard en tête en 1949 et 1951 et Bobet à trois reprises en 1951, 53 et 54. En 1953, Coppi, absentdu Tour, est venu assister à l'étape de Briançon. Il s'est posté dans l'Izoard, à la Casse déserte. Voyant passer Bobet, il souffle à sa compagne Giulia Occhini, la célèbre "Dame Blanche" : que Louison est beau.
Au-delà de la pente, un peu comme au Ventoux, c'est d'abord le paysage qui frappe. Lunaire, cosmique, aride, tranchant avec la forêt qui précède. Entrer dans la Casse déserte, c'est pénétrer sur une autre planète. Le lieu impressionne, fascine. On a coutume de dire "qu'un champion entre seul dans la Casse déserte". Chacun, ici, fait face à son destin.
En 2017, afin de renforcer la force évocatrice de l'endroit, Chrsitian Prudhomme avait interdit au public de se poster dans la Casse déserte, afin que les "coureurs se retrouvent seuls face à la montagne dans un lieu d'exception qui magnifie leurs exploits", avait dit le patron du Tour.
La Casse déserte, passage mythique de l'Izoard.
Pages d'histoire dans l'Izoard
L'Izoard fêtera bientôt ses 100 ans le Tour de France. Ce sera en 2022 et il y a fort à parier que Christian Prudhomme l'inscrira alors à nouveau au programme. L'actuel directeur de l'épreuve a contribué à remettre au goût du jour ce géant des Alpes presque oublié pendant un quart de siècle.
Après un âge d'or jusqu'au milieu des années 70, l'Izoard n'a été au programme du Tour qu'à trois reprises entre 1976 et 2000. BernardHinault ne l'a ainsi escaladé qu'une seule fois, lors de sa toute dernière participation, en 1986. Mais il a retrouvé son rang peu à peu : c'est la 7e fois depuis 2000 et la 4e depuis 2011 que l'Izoard figure au menu du parcours. Sa décennie la plus "prolifique" depuis bien longtemps.
Voici quelques-uns des grands moments de l'Izoard sur la Grande Boucle :
1922 : La naissance d'un mythe.
Le Tour emprunte pour la toute première fois les lacets de l'Izoard. Phillipe Thys est le tout premier champion à en avoir franchi le sommet en tête. Difficile de rêver meilleur pionnier puisque le Belge, lauréat du Tour en 1913, 1919 et 1920, est le premier triple vainqueur de la Grande Boucle. Il devance tout le monde au sommet de ce col que certains médiasécrivent alors parfois avec un "S", puis s’impose à Briançon au terme de 274km et quasiment 13 heures d'efforts.
1923 : Henri Pélissier écrase ce Tour 1923. Le Français passe en tête de l'Izoard et s’impose avec plus de quarante minutes sur le maillot jaune, son équipier Ottavio Bottechia.
1938 : Le plus grand exploit de l'avant-Guerre.
Gino Bartali en route vers son premier sacre, lance une offensive de grande envergure dans l'Izoard et s'empare du maillot jauneà l'issue de l'étape. Son dauphin termine à plus d'un quart d'heure.
1939 : René Vietto voit ses espoirs de victoire finale s’envoler, dans l'Izoard lors de la 15e étape, entre Digne et Briançon. En larmes, le Roi René, "qui ne tient plus sur son vélo que par miracle" , est contraint de céder sa tunique au Belge Sylvère Maes qui n’a cessé
de l’attaquer toute la journée. A l’arrivée, il prétextera un rhume. Ilsemble surtout qu’il ait employé un braquet démesuré pour monter ce col qu’il ne connaissait pas.
1953 : Louison Bobet peut être considéré comme "Monsieur Izoard". Il y a bâti une partie de sa légende. Le Français est d’ailleurs le seul à être passé en tête au sommet à trois reprises. Et c’est dans l’Izoard qu’il a scellé son premier succès sur le Tour en 1953.
Louison Bobet dans l'Izoard en 1953.
1958 : Federico Bahamontes, que beaucoup considèrent comme le meilleur grimpeur de tous les temps, triomphe à l'arrivée à Briançon après être passé en tête en haut de l'Izoard lors de la 21e étape.
1972 : Merckx se débarrasse de Cyrille Guimard pour de bon, du côté de Brunissard .
Alors porteur du maillot vert, le Français s’était découvert des talents de grimpeur jusqu’à la Casse déserte après être revenu dans la descentede Vars. Avant d’abandonner quelques jours plus tard. Malgré une défaillance à deux kilomètres du sommet, Merckx s’impose, après avoir résisté au retour de Luis Ocaña. Un succès qu’Antoine Blondin qualifierale lendemain d’"A Merckx victoire".
1975 : C'est là que Bernard Thévenet s’est vu attribuer son surnom "Nanard". En 1975, le Français renverse Merckx. Laveille, il a pris le jaune après son succès à Pra-Loup. Déchaîné, il attaque au pied de l’Izoard, passe seul au sommet puis devance le Belge à Serre-Chevalier pour sceller sa victoire.
2011 : Andy Schleck attaque à 60km de l’arrivée de la 18e étape entre Pinerolo et Serre-Chevalier. Alors 4e du général, le Luxembourgeois creuse rapidement l’écart sur le groupe maillot jaune. Et lève les bras à l’arrivée, au sommet du Galibier, avec plus de deux minutes d’avance surson frère Fränk. Pour 15 secondes, thomas Voeckler conserve son maillot jaune.
2017 : Cette fois, l'arrivé de l'étape est située au sommet de l'Izoard, donnant une dimension plus prestigieuse encore au fameux col. C'est Warren Barguil qui a l'honneur d'y lever les bras. le grimpeur français, maillot à pois sur le dos, signe ainsi le plus beau succès de sa carrière.
Le triomphe de Warren Barguil au sommet de l'Izoard lors du Tour de France 2017.
Les mots de l'Izoard
Henri Desgrange (en 1922) : "La tâche à remplir est si dure que nos hommes ne songeraient plus à se battre qu’à l’arrivée. Avec leur instinct de course, ils ont senti qu’il s’agissait d’abord de durer, d’abord de finir et que devant la somme de difficultés, de souffrance, ce serait peut-être une consolation d’avoir avec soi des camarades de misères (…). Sauf le respect que je vous dois, j’en suis encore comme deux ronds de flan."
Henri Desgrange (en 1923) : "L’Izoard est trouble comme une histoire à dormir debout qui n’en finit plus. Car il n’en finit plus, l’Izoard est interminable : il a des airs penchés, qui vous font croire qu’on est en train de le dominer et puis, pas du tout, à un tournant, aumoment exact où on va lâcher le soupir de soulagement, il vous flanque dans les jambes une grimpette à faire renâcler une mule."
Antoine Blondin : "Est-ce là le col qui tue lentement ? Rien n’y pousse, sauf des coureurs qu’on pousse et qui produisent des amendes."
Louison Bobet : "Ici, on vibre intensément, physiquement comme au plus profond de soi-même."
Jacques Goddet : "L’Izoard, cette terrible exigence, qui établit la marge du difficile avec le terrifiant. C'est le privilège de l'Izoard de distinguer le champion."
Eddy Merckx (en 1972) : "On m’a parlé de la Casse déserte et de la stèle de Fausto Coppi apposée sur un rocher. Je n’ai rien vu de tout cela. Je le regrette, mais j’étais trop occupé…"
Raphaël Geminiani : "Le Tour se gagne à Briançon avant de se gagner à Paris."
Bernard Thévenet : "La montée finale de 1975 est celle qui m’a le plus marqué. C’était la première fois que j’avais le maillot jaune. J’avais rencontré Louison Bobet le matin même, il m’avait dit : "pour être un vrai grand champion, il faut passer en tête de l’Izoard avec le maillot jaune. Tu as déjà fait la moitié du boulot, en portant le maillot jaune". Il y avait une foule en haut, c’était énorme. Les gens s’écartaient au dernier moment. Il y avait une communion entre le public et moi. Un moment magique."
A l’extrême Sud du Portugal se dresse la magnifique cité de Faro, capitale de l'Algarve , une des provinces féériques du pays. La ville est souvent le point de départ pour découvrir la région et rejoindre les différentes stations balnéaires de la côte Atlantique. Cependant, nous vous conseillons de vous attarder un peu à Faro avant de prendre la route.
La ville possède un patrimoine culturel, historique et architectural très riche. Sa citadelle et l’étonnante église Nossa Senhora do Carmo en sont les points d’orgue ! En plus de ses monuments, la cité portugaise jouit d’unclimat exceptionnel et ensoleillé tout au long de l’année. Un climat propice au farniente mais aussi à la fête, car Faro est une ville étudiante animée.
Pour s’amuser à la portugaise, rien de mieux que de visiter Faro et d’y séjourner quelques temps.
Alors si vous vous demandez que faire à Faro pendant votre séjour, voici la réponse avec ces 7 choses incontournables à visiter dans cette belle cité portugaise :
1. L’Arco da Vila
Votre découverte de la Vieille-Ville de Faro commencera assurément par 'Arco da Villa , la porte du front de mer. Cette ouverture dans les vieux murs de Faro date de l’époque maure. Rénovée en 1812 par l’architecte italien Francisca Xavier Fabri, elle est magnifique dans son style néoclassique avec des pinacles, une balustrade, un clocher et un joli nid de cigogne en son sommet.
Au-dessus du portail, vous pouvez apercevoir une statue de St Thomas d'Aquin dans une petite alcôve. Elle marque votre entrée dans la cité pittoresque et historique de Faro.
2. La Cathédrale de Faro et la Vieille-Ville
La Vieille-Ville est riche en monuments et bâtiments historiques fabuleux. La Cathédrale de Faro en est l’emblème principal. Construite en 1251, juste après la reconquête de la ville par les chrétiens sur les maures, elle fut partiellement détruite par les Anglais en 1596. Depuis le sommet de la tour gothique, un magnifique panorama sur la cité et le lagon s’offre à vous ! La plaza devant la cathédrale est aussi un petit bijou, avec ses allées d’orangers.
Après avoir visité la cathédrale, nous vous recommandons de découvrir les autres monuments de la Vieille-Ville de Faro comme la Cidade Velha, une autre entrée sur la Vieille-Ville depuisla marina. Vous y découvrirez aussi des petites bâtisses peintes en blanc, des calçada portuguesa – chaussée à la portugaise, et autres petites merveilles.
3. Découvrir la Ria Formosa en bateau
La côte de Faro est caractérisée par un immense lagon de plus de 60 kilomètres. Une partie en est préservée : la Ria Formosa . La découvrir est un incontournable si vous décidez de visiter Faro !
Au fil d’une petite croisière en bateau ou même d’une excursion en kayak pour les plus sportifs, vous pourrez admirer toutes les merveilles naturelles de la région, ainsi que la faune et la flore particulière de l’Algarve comme des flamands roses ou des cigognes !
Les traditions locales de la région sont aussi parfaitement conservées dans la Ria Formosa : vous pourrez découvrir les fermes où sont cultivés moules, huîtres et autres fruits de mer. Il n’y a rien de plus charmants que les petits villages de pêcheur qui émaillent la côte : ils font le charme et le pittoresque de Faro.
4. Les plages de Faro
Grâce à son vaste lagon et ses nombreuses îles, Faro est dotée d’une multitude de petites plages paradisiaques. Vous n’aurez que l’embarras du choix pour vous dorer sur le sable chaud. Vous pouvez choisir de découvrir les petites îles de la région . Un ferry ou une compagnie de bateaux pourra vous y déposer pour la journée. Vous pouvez aussi aller vous prélasser à la Praia de Faro, plage accessible en bus ou en voiture.
5. Profiter de la cuisine locale
Vous ne serez pas étonné, la cuisine locale est riche en fruits de mers, poissons et autres délices marins. La proximité avec la mer permet d’apporter nombres de produits frais et délicieux dans les assiettes des différents restaurants pittoresques de la ville. Visiter Faro sans goûter les spécialités locales serait un sacrilège ! Profitez de votre séjour pour découvrir la gastronomie locale.
6. Visiter le Museu Arqueologico
Si vous vous demandez que faire à Faro, alors le Museu Arqueologicodoit apparaître sur votre liste. Ce musée se trouve dans le vieux couvent de Nossa Senhora Assunçäo, qui date du 16ème siècle – une petite merveille d’architecture et de culture. Mais surtout, le musée accueille des vestiges de l’époque romaine ainsi que des pièces religieuses de la région. Une véritable traversée dans la grande histoire de la région de Faro !
7. À voir aussi à Faro et aux alentours
Si vous vous demandez encore que faire à Faro, voici davantage d’attractions à visiter et d’activités à apprécier en ville et aux alentours :
– Visiter l’Igreja do Carmo : un bijou architectural de l’Algarve, il serait dommage de visiter
Faro sans découvrir la fameuse Capela dos Ossos qui accueille les ossements de plus de 1200 moines, une scène impressionnante !
– Parcourir les murs de Faro, datant de l’époque romaine et rénovés par les Maures.
– Découvrir le Palácio de Estói, magnifique palais de style rococo, puis admirer les ruines romaines de Milreu, dans la ville voisine de Estói.
– Faire la fête dans les rues de Faro avec les étudiants ou les locaux : visiter Faro est aussi l’occasion de profiter de l’ambiance festive du Portugal !
Nîmes, la Rome française
L’histoire de Nîmes remonte à l’Antiquité. Elle est à la fois romaine, protestante, cévenole, camarguaise et languedocienne, ce qui en fait un endroit où la culture patrimoniale et architecturale est extrêmement variée.Chaque année, des milliers de personnes viennent à la découverte de son identité lors des férias et fêtes qui animent l’été nîmois.
Les Arènes
Construit vers la fin du première siècle, probablement sous le règne de l’empereur Vespasien, l’amphithéâtre avait pour but de divertir la population et pouvait contenir presque vingt-cinq mille spectateurs. Durant les invasions barbares qui ont suivi la chute de l’empire romain,il servit de place forte où allaient se réfugier les habitants.
Il est sans conteste l’amphithéâtre le mieux conservé du monde romain, ses gradins ayant été restaurés au dix-neuvième. C’est à cette époque que le bâtiment fut reconverti afin d’y accueillir des courses detaureaux puis, à l’heure actuelle, des corridas, des courses camarguaises voire des concerts.
Le Pont du Gard
Bâti pendant le premier siècle, c’est un ancien aqueduc qui était chargé d’approvisionner la ville en eau depuis la commune d’Uzès.
D’après les recherches et les fouilles archéologiques ayant eu lieu dans la région, il semblerait que son utilisation ait cessé au sixième siècle. Plus haut aqueduc du monde romain, il a bénéficié d’aménagements dans les années deux mille.
A cette occasion, le pont est devenu uniquement piéton et on y a installé un musée qui, ayant la même couleur que la roche dans laquelle il est imbriqué, est invisible depuis celui-ci. Le pont est entré dans la culture populaire à la faveur d’un timbre de vingt francs à son effigie, datant de 1930.
La Maison Carrée
Temple dont le fronton est soutenu par six colonnes, il a été édifié au premier siècle, sous l’ordonnance d’Auguste. Il fut dédié au culte impérial et reste, aujourd’hui, l’un des temples les mieux conservés de l’époque romaine. Au fil des époques, celui-ci a revêtu l’habit d’église, de maison consulaire et même de musée.
Sous la Révolution, il était le lieu de réunion du Directoire. La maison est ensuite devenue le siège de la préfecture du Gard. Elle fut restaurée entre 2006 et 2010 et projette actuellement un film sur le quotidien des habitants de l’Antiquité.
L’Esplanade Charles-de-Gaulle
C’est un très vaste espace qui est bordé par le Palais de Justice et ses imposantes colonnes ainsi que par des terrasses de café. De l’esplanade, part l’avenue Feuchères qui rejoint la gare. Au milieu de la place se trouve une statue en marbre que l’on doit à James Pradier et qui a été érigée au milieu du dix-huitième.
On raconte que le modèle qui servit à Pradier fut Juliette Drouet, muse et amiète du sculpteur avant de devenir celle de Victor Hugo. L’esplanade a été entièrement repensée et réaménagée au début des années deux mille afin d’en faire un gigantesque jardin.
Les Jardins de la Fontaine
Principal espace vert de la ville, il fut aussi l’un des tout premiers parcs publics d’Europe. Les jardins ont été construits autour d’une source d’eau et sont organisés de manière à mettre en valeur les deux monuments à l’architecture remarquable que sont le Temple de Diane et la Tour Magne.
Jardin à la française, il est doté d’un escalier central qui s’ouvre sur des allées bordées de pins et de cèdres. Au hasard d’une promenade, il est possible de contempler une multitude d’espèces florales de la région ainsi que des statues antiques, données par la ville de Montpellier.
La Tour Magne
Probablement partie intégrante des défenses de la ville, la tour a été construite sous l’empereur Auguste, à la fin du troisième siècle avant Jésus Christ. Si on ne sait avec précision à quel usage elle était destinée, les chercheurs pensent qu’elle a eu un rôle défensif au vu de sa structure large et robuste, et qu’elle fut aussi une tour de guet.
Si elle ne mesurait pas plus de vingt mètres lors de son édification, le pouvoir impérial l’a porté à plus de trente-cinq mètres, à la fin del’Empire, pour faire étalage de sa puissance. La tour a été célébrée par Victor Hugo dans son poème « Guitare ».
Le Temple de Diane
Sanctuaire romain construit sous Auguste, il était dédié au culte de l’empereur. Son plan en longueur laisse supposer que le bâtiment ait eu une vocation profane et non religieuse, alors que son nom laisse entendre le contraire.Son excellente conservation vient du fait qu’au Moyen-Âge il était utilisé comme monastère.
La Cathédrale Notre-Dame et Saint-Castor
Édifice catholique romain dont la construction a débuté au seizième et s’est achevée au dix-neuvième, elle mélange les styles romans, classiques et byzantins pour la bonne raison que la cathédrale ait été édifiée et reconstruite par parties. Consacrée par Urbain II, la première cathédrale, romane, fut en partie détruite lors des guerres de religion du seizième et du dix-septième.
Elle fut donc reconstruite dans un style classique dont témoigne aujourd’hui en grande partie la structure de l’édifice. Au dix-neuvième,l’intérieur du bâtiment fut restauré dans un style romano-byzantin par l’architecte Henri Antoine Révoil.
L’Église Saint-Paul
Édifice néo-roman bâti sous la direction de Charles Questel à qui on doit notamment l’hôpital Sainte-Anne de Paris, sa construction s’étale de 1835 à 1849. L’église possède un clocher relativement imposant s’élevant à plus de soixante mètres.
Les ferronneries ont été réalisées par un maître en la matière, Pierre Boulanger, qui a aussi façonné certains éléments du portail de Notre-Dame de Paris. L’église a connu un renouveau médiatique lors du mariage d’Yves et de Véronique Morousi en 1985.
Le Musée du Vieux Nîmes
Il est aménagé dans l’ancien palais épiscopal de la ville. Créé au début du vingtième-siècle, il redonne vie à l’univers du textile qui a rythmé la vie de la région nîmoise au dix-huitième et au dix-neuvième siècle.Il fait aussi honneur au « denim », autre nom de la serge nîmoise qui habille, aujourd’hui, le plus grand nombre.
Le leader du Tour de France 2019 portera chaque jour un maillot jaune différent, en hommage àcette tunique distinctive qui fête ses 100 ans cette année.
En hommage aux coureurs et aux symboles qui ont marqué l’histoire de la célèbre tunique, qui fête ses 100 ans cette année, le leader du Tour de France 2019 portera chaque jour un maillot jaune différent, ont annoncé ce mardi les organisateurs.
«Ces maillots jaunes seront uniques: chaque fan de vélo pourra, en regardant chacun des maillots, sesouvenir de moments particuliers», a affirmé Christian Prudhomme, directeur du Tour, lors d’une conférence de presse à Romilly-sur-Seine, siège de l’usine de l’entreprise textile Le Coq sportif, qui fournit lesmaillots distinctifs de la Grande Boucle.
Hommages à Hinault, Merckx, Anquetil ou Indurain
Vingt maillots jaunes, pour 20 étapes courues en juillet prochain de Bruxellesà Paris - lors de la première, il n’y a pas de porteur du maillot jaune-, rendront hommage aux hommes et aux lieux qui ont marqué l’épreuve.
Concrètement, chaque tunique comportera un imprimé différent, à l’effigie par exemple de Bernard Hinault, dernier vainqueur français, lors de la 8e étape arrivant à Saint-Etienne, ou encore d’Eugène Christophe, 1er maillot jaune de l’histoire du Tour en 1919, lors de la 13e étape autour de Pau.
L'Arc de triomphe pour le dernier jour
Des lieux ou monuments symboliques, comme l’Atomium de Bruxelles, dessiné sur le maillot de la 2e étape qui partira de la capitale belge, ou le col du Tourmalet qui apparaîtra sur celui de la 14e au jour de son ascension par les coureurs, sont également mis à l’honneur sur ces maillots fabriqués dans l’usine de Romilly-sur-Seine.
Ne manquent évidemment pas à l’appel les autres quintuples vainqueurs de l’épreuve Eddy Merckx, Jacques Anquetil et Miguel Indurain, dont les portraits, côte à côte avec Hinault, figureront sur le maillot de la 11e étape.
Quant au dernier maillot jaune, celui du vainqueur final de l’édition 2019, il sera à l’effigie de l’Arc de Triomphe, symbole de l’arrivée qui se tient sur les Champs-Elysées à Paris depuis 1975.
Dans la municipalité grecque de Kynouria-Nord, dans le Péloponnèse, près de la villa d'Hérode Atticus, un aristocrate grec riche et un sénateur romain, se dresse un ancien pont pour l'aqueduc traversant un petit ravin.
L'aqueduc transporte l'eau d'une source située à environ un kilomètre et demi au nord-ouest. L'eau est riche en minéraux dissous et plus de deux mille ans d'eau s'écoulant des parois de l'aqueduc ont accumulé des dépôts épais qui pendent comme des stalactites dans une grotte calcaire.
L'aqueduc a été construit au cours du deuxième siècle, alors que la Grèce était sous la domination romaine. Son but était de fournir de l'eau à la villa voisine d'Hérode Atticus, qui était l'un des Grecs les plus riches et les plus importants de l'époque.
La villa, qui est maintenant clôturée pour les fouilles, est énorme, avec un complexe central de 20 000 mètres carrés.
Près de la villa et de l'aqueduc d'Hérode Atticus se trouve un autre site d'importance historique et religieuse: le monastère de Loukous, l'un desplus beaux monastères du nord de la Kynourie. Le monastère a été construit au 12ème siècle sur les ruines d'un ancien temple.
Celui-ci est maintenant occupé par des religieuses qui entretiennent le monastère et se consacrent également à la broderie, au tissage de tapis et à l'agriculture.
- Dans l'histoire, seuls douze hommes ont foulé le régolite lunaire. Qu'ont-ils ressenti là-haut ? Comment ont-ils vécu leur retour sur Terre ? Portrait de quelques-uns des douze marcheurs lunaires.
Gene Cernan, dernier astronaute à avoir posé le pied sur la Lune, en 1972.
Parmi les milliards d'êtres humains qui ont vécu sur Terre, seuls douze ont posé le pied sur la Lune. Les membres de ce club ultra-sélect, partis à l'assaut de notre satellite entre 1969 et 1972, présentent de nombreux points communs. Tous Américains, tous des hommes, ils ont été choisis pour leur résistance physique exceptionnelle et leur important bagage technique, la quasi-totalité d'entre eux ayant étudié l'ingénierie aéronautique ou astronautique.
Les « marcheurs lunaires » se devaient également d'être des pilotes. Le président Eisenhower avait décrété ce critère afin de sélectionner des hommes de confiance, sachant coopérer avec leurs associés. Bref, des militaires.
Malgré ces similitudes dans leurs CV, les douze « moonwalkers » étaient chacun doté d'une personnalité hors norme, comme on pouvait s'y attendre de la part d'hommes prêts à partir en mission vers un astre inconnu situé à plus de 300.000 kilomètres de la Terre.
· Neil Armstrong, héros malgré lui
En posant pour la première fois le pied sur la Lune le 21 juillet 1969, Neil Armstrong est instantanément entré dans l'histoire de l'humanité. A son grand dam. L'astronaute ne s'est jamais fait à ce statut d'icône planétaire. Né en 1930 dans une petite ville de
l'Ohio, Neil était un homme discret, réfléchi, « en perpétuelle introspection », selon sa première épouse, Janet. C'est cette sensibilité extrême qui l'a amené à s'éprendre de musique (et même à écrire deux comédies musicales à la fac !).
Tout au long de sa vie, sa vocation restera l'aviation. Après un baptême de l'air à bord d'un Ford Trimotor à l'âge de six ans, Neil passe son enfance à dévorer des revues spécialisées sur le sujet et à assembler des maquettes d'avion. Il obtient son brevet de pilote le jour de ses seize ans, avant de savoir conduire une voiture.
S'il reste connu pour ses premiers pas sur le sol lunaire, le pilote considérait que son plus grand accomplissement avait été de réussir à poser le module Eagle.Que ce soit pendant cet atterrissage mythique ou lors de ses 78 missions à bord d'un avion de chasse durant la guerre de Corée, Neil Armstrong a toujours fait preuve d'un sang-froid spectaculaire sous la pression.
C'est d'ailleurs en partie sa personnalité - modeste et réservée, face au flamboyant Buzz Aldrin - qui lui a valu l'honneur d'être le premier homme à marcher sur la Lune.
Accueilli comme une rock star à son retour, le discret Armstrong a très mal vécu sa nouvelle célébrité. « Je ne mérite pas toute cette attention », répétait-il aux journalistes. L'ingénieur s'éclipse rapidement de la scène mondiale - et de la Nasa - pour enseigner l'ingénierie aérospatiale à l'Université de Cincinnati. Contrairement à beaucoup d'astronautes, il n'a jamais écrit ses mémoires et les interviews qu'il aaccordées se comptent sur les doigts d'une main. Héros américain malgré lui, il est décédé en 2012 à l'âge de 82 ans après une retraite paisible .
Neil Armstrong, commandant de la mission Apollo 11 et premier homme à poser le pied sur la Lune, a été choisi par la Nasa pour son tempérament calme et modeste.
Edwin « Buzz » Aldrin, le « deuxième homme »
Surnommé « buzz » par sa soeur qui n'arrivait pas à prononcer le mot « brother », Edwin Aldrin est né dans le New Jersey en 1930 d'une mère au nom prédestiné de « Marion Moon ». Pourtant, c'est son père qui aura joué le rôle le plus déterminant dans sa carrière. Aux yeux du colonel Aldrin Senior, son fils ne sera jamais à la hauteur. Alors qu'il sort troisième de l'académie militaire de West Point, son paternel lui lance : « Et qui sont les deux premiers ? » Cette éducation quasi tyrannique lui a donné cette attitude caractéristique, attachante pour les uns, arrogante pour les autres : « celle d'un homme qui a quelque chose à prouver », écrit Lukas Viglietti dans son ouvrage « Apollo confidentiel ».
A tout jamais « le deuxième homme », dans l'ombre de Neil Armstrong, l'astronaute a particulièrement mal vécu son retour sur Terre. « L'enfant terrible de la conquête lunaire » a progressivement sombré dans l'alcoolisme, anéanti par une dépression qu'il attribuait à une hérédité familiale, sa mère s'étant suicidée peu de temps auparavant.
L'ancien astronaute est parvenu à se ressaisir et est même devenu un promoteur infatigable de l'exploration de l'espace. Avec ses mains couvertes de bagues et sa tête de vieux loupde mer, Buzz aime jouer les vedettes sur les réseaux sociaux (1,3 million d'abonnés sur Twitter, 200.000 sur Instagram) comme sur lesplateaux télé. Sa vocation d'explorateur l'a amené à visiter
l'Antarctique en 2016. Une expérience qui a failli avoir raison de lui : il a dû être évacué en urgence vers la Nouvelle-Zélande. Mais à 86 ans, il reste fier d'être… le plus vieil homme à avoir jamais atteint le pôle sud !
Edwin Eugene Aldrin, la deuxième personne à marcher sur la lune en 1969, tient son surnom « Buzz » de sa soeur.
Alan L. Bean, l'artiste
Pilote du module lors de la mission Apollo 12, Alan Bean aimait dire qu'il était le premier artiste à avoir posé le pied sur la Lune. Passionné d'art plastique, il suit des cours du soir de beaux-arts en même temps que sa formation de pilote d'essai. Son modèle ? Le peintre Claude Monet.
Né en 1932 au Texas, le jeune Al Bean décide de tenter sa chance à la Nasa en voyant les images d'Alan Shepard volant dans l'espace. Son passage sur la Lune lui a fait l'effet d'une expérience mystique. Alors qu'il n'est pas du tout religieux, il dira plus tard y avoir senti « l'amour du Créateur ». Il prend sa retraite de la Nasa en 1981 pour se consacrer à la peinture. Son unique sujet d'inspiration ? La Lune. Il ajoute même de la véritable poussière lunaire à ses toiles. L'astronaute est décédé en 2018 à 86 ans.
Al Bean a quitté la Nasa en 1981 pour se consacrer à la peinture et à retranscrire dans l'art ce qu'il avait vécu sur la Lune.
Alan Shepard, la tête brûlée
Premier Américain dans l'espace, avec un vol suborbital effectué en mai 1961, Alan Sheparda failli ne jamais poser le pied sur la Lune. Frappé de la maladie de Ménière, qui lui provoque de violents épisodes d'étourdissements, il estsuspendu de vol par la Nasa. Une opération chirurgicale risquée lui permet - au moins pour quelque temps - d'atténuer les symptômes et de repasser les tests d'aptitude de l'agence spatiale avec succès.
À l'âge de 47 ans, Alan Shepard est donc devenu l'astronaute le plus âgé à fouler le sol lunaire. A la surprise de ceux qui connaissaient son caractère dur et impassible, le commandant de la mission Apollo 14 est submergé par l'émotion en contemplant pour la première fois la Terre et se met à pleurer. Mais son côté tête brûlée reprend vite le dessus et, à l'aide d'un club bricolé avec les moyens du bord, il expédie au loin deux balles de golf.
Surnommé « Big Al » par ses collègues, Alan Shepard était pour beaucoup l'archétype des astronautes des premiers temps, écrit Lukas Viglietti dans son livre : « Mauvais garçon, séducteur, toujours habillé à la mode, amateur de voitures de sport, de cigares et de Martini Dry. » Ce qui ne l'empêchait pas d'être aussi très attaché à sa famille. Marié durant 53 ans, il a appelé son épouse tous les jours à 17 heures, quoi qu'il arrive, jusqu'au jour de sa mort le 21 juillet 1998.
Deuxième personne à voyager dans l'espace après Youri Gagarine en 1961, Alan Shepard devient le plus âgé des hommes à marcher sur la Lune en 1971.
Edgar Mitchell, le mystique
Sixième homme à marcher sur la Lune lors d'Apollo 14, Edgar Mitchell a vécu une véritable épiphanie lors de son voyage de retour sur Terre. Il se sent pénétré de la sensation que son corps tout entier est en harmonie avec l'univers et la « présence du divin » lui semble « presque palpable ». Il consacrera le reste de sa vie à essayer de donner du sens à cette expérience mystique.
Fondateur de « l'Institut des sciences noétiques », dédié à la recherche sur la conscience et les phénomènes psychiques, il est également convaincu que la Terre est régulièrement visitée par des extraterrestres, un fait qui serait caché par les autorités américaines. Il faut dire que l'astronaute a grandi dans la petite ville de… Roswell, célèbre pour l'hypothétique crash d'OVNI en 1947.
Raillé pour son intérêt pour les phénomènes paranormaux, Edgar Mitchell est pourtant un féru de science depuis son plus jeune âge. Après avoir servi comme aviateur dansla Navy - malgré son dégoût pour la guerre -, il obtient un doctorat ensciences aéronautiques et astronautiques au MIT. Fervent écologiste et défenseur de la cause animale avant l'heure, il est décédé en 2016 à l'âge de 85 ans.
Lors de sa sortie sur la Lune en 1971, Edgar Mitchell lance un javelot, pendant que Shepard joue au golf
Gene Cernan, « Last Man on the Moon »
Dernier homme à avoir laissé sa trace sur la Lune, Eugene Cernan fait aussi partie du club très fermé des hommes à avoir fait deux fois le trajet vers la Lune, lors des missions Apollo 10 et Apollo 17.
Souvent vêtu d'une chemise à carreaux et de jeans, Gene est l'incarnation du « space cow-boy », passionné d'équitation et de grands espaces. Son goûtdu risque et son franc-parler ont plus d'une fois failli briser son rêve de conquête lunaire, comme le jour où, la veille du départ d'Apollo 10, il frôle l'incarcération en cellule pour excès de vitesse.
Sur Apollo 17, la cohabitation est difficile avec son coéquipier lunaire, Harrison Schmitt, homme posé et délicat, et seul scientifique à avoir mis le pied sur la Lune.
Les deux astronautes sont tout de même parvenus à boucler leur mission avec succès, en récoltant plus de 100 kgde roches, et, avant de remonter dans le module, Gene trace les initiales de sa fille unique, Tracy, dans la poussière lunaire.
Malgré plusieurs crises cardiaques, l'ingénieur continue à vivre à 100 à l'heure et survit même à un crash d'hélicoptère en Tchécoslovaquie, pays natal de ses parents. Il décède en 2017, peu après la sortie au cinéma du documentaire « Last Man on The Moon », tiré de ses mémoires.
Multiplier les pieds de lavande pour créer une sorte de bordure odorante pourpre durant l'été, rien de plus simple. Et en plus, si vous coupez les morceaux de tige chez une amie, ces lavandes auront ainsi une histoire rappelant leur origine et la personne qui vous les a données !
Quand faire des boutures de lavande ?
Vous avez de la chance, il y a plusieurs époques pour vous lancer dans le bouturage de lavande : soit au printemps, vers mars-avril, soit en fin d'été voire en début d'automne, donc septembre-octobre, au moment de la taille. Attendez la phase de lune montante qui est propice à l'enracinement.
Quels outils et matériels prévoir pour faire des boutures de lavande ?
Quels que soient les boutures, il faut toujours se procurer un couteau parfaitement aiguisé, en plus d'un sécateur. Il vous faudra également des petits pots ou godets en plastique, du terreau, un peu de gravier et, bien évidemment, un beau pied de lavande luxuriant.
Comment réaliser la bouture de lavande ?
Préparez les godets en les remplissant d'un mélange de gravier et de terreau.
Avec le sécateur, coupez juste au dessous de feuilles, des tiges sans fleurs d'une douzaine de cm. Enlevez les feuilles du bas avec le couteau en coupant proprement et franchement.
Avec votre index, faites un trou dans un petit pot et insérez y la bouture. Tassez la terre autour et arrosez généreusement.
Pour accélérer la reprise, vous pouvez placer un sac plastique à l'envers sur le pot, en le fixant avec un élastique autour du bord du pot : cela créera un effet de serre.
Placez les pots avec les boutures contre un mur, sans soleil direct, abrité des vents forts.
Faites preuve de patience !...
Visiter Annecy : quelles sont les meilleures choses à faire et voir à Annecy, l’une des plus belles villes de Haute-Savoie ?Cette petite ville située au bord du lac du même nom est une destination
populaire au milieu des sommets pittoresques des Alpes françaises. L’eau
turquoise de son lac semble irréelle dans cet écrin de verdure. Plus de
50.000 habitants vivent à Annecy, un lieu qui tient des origines depuis
la préhistoire. La ville possède une atmosphère vénitienne avec ses
canaux, ses ruelles folkloriques et ses maisons ornées de géraniums.
Annecy, on y vient pour admirer son architecture médiévale, prendre part aux
activités du lac et assister à des festivals célèbres. Petit paradis sur
terre, Annecy attire chaque année des visiteurs du monde entier.
Séduits par son charme, ceux qui passent ses portes se promettent d’y
revenir. Avec cette toile de fond extraordinaire, il n’est pas étonnant
de voir tout le monde dehors, assis dans les cafés en terrasse, admirant
les montagnes, nageant dans le lac (parmi les plus purs d’Europe) et
randonnant en vélo autour de ce dernier. Même l’hiver, Annecy, aux
portes des Alpes, offre de quoi séduire.
Mais que faire à Annecy ? Si vous aussi, vous prévoyez un petit séjour dans la Venise des Alpes,
Génération Voyage vous invite à découvrir ses incontournables.
1. La vieille ville d’Annecy
C’est à ses petites rues pavés, ses canaux et son charme intemporel qu’Annecy
lui doit son surnom de « Venise des Alpes » . A travers le temps, la
vieille ville est une invitation au voyage : parcourez ses pavés,
laissez-vous flâner tête en l’air le long de ses bâtisses cossues,
longez ses superbes canaux au fil des passages voûtés. Offrez-vous
ensuite une pause dans un de ses cafés pittoresques et attisez votre
curiosité dans les petites boutiques typiques que que la vieille ville
abrite.
Véritable carte postale, la cité aux 4 clochers héberge quelques trésors architecturaux qu’il serait dommage de ne pas découvrir
si vous cherchez que faire à Annecy. Du Palais de l’Isle, au
Conservatoire d’Art et d’Histoire, jusqu’au célèbre Château d’Annecy,
partez à la découverte d’un patrimoine riche en histoire !
2. Le Canal du Thiou
Ses façades colorés et ses maisons appellent à la curiosité. Ses eaux
claires en font aussi toute sa beauté. Au départ de la vieille ville, le
Canal du Thiou offre de nombreux sentiers de promenade et vous invite à descendre jusqu’au lac avant de découvrir les Jardins de l’Europe. Au milieu des fleurs, ce superbe écrin de verdure vous emmènera jusqu’au célèbre Pont des Amours avant de terminer par le Paquier, l’esplanade de 7 hectares au superbe panorama. Rendez-vous des locaux
comme des visiteurs, le Paquier appelle à la détente et aux moments de
partage le temps d’un pique-nique.
3. Le Palais de l’Isle
Siégeant sur un îlot triangulaire sur le canal du Thiou, le Palais de l’Isle intrigue avec ses tourelles fantaisistes. Érigé au 12ème siècle, il fut
d’abord une résidence seigneuriale avant de devenir un palais de
justice, et enfin… une prison (des détenus chanceux !). Ce monument
célèbre est aujourd’hui un lieu d’exposition sur l’architecture et le
patrimoine du territoire d’Annecy, permettant d’en savoir plus sur
l’histoire de la ville.
4. Le Château d’Annecy
Que faire à Annecy dans le cadre d’une balade historique ? Outre son
architecture et autres trésors patrimoniaux, la ville d’Annecy est aussi
reconnue pour con château. Surplombant la vieille ville, le Château
d’Annecy fut autrefois la demeure des comtes de Genève. Datant du 12ème
siècle, la Tour de la Reine aujourd’hui devenue symbole des lieux, est
le plus vieux témoin de son passé.
Son musée quand à lui, invite à une balade découverte où l’art traditionnel savoyard, l’artisanat et
l’histoire naturelle des Alpes mettent à l’honneur les origines de la
Venise des Alpes.
5. Le Conservatoire d’Art et d’Histoire
Ancien séminaire du 17ème siècle, le Conservatoire d’art et histoire offre une
parenthèse enrichissante. Anciennement Grand Séminaire, il abrita les
archives départementales avant de devenir en 1974, Conservatoire d’Art
et d’Histoire. Inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments
historiques depuis près de 50 ans, il héberge aujourd’hui les services
culturels du Conseil départemental de la Haute-Savoie, diverses
collections (peintures du 17ème siècle), une salle de répétition pour
l’Orchestre des Pays de Savoie, une exposition permanente sur le cinéma
d’animation, l’Ecole des Gobelins et enfin, une antenne de l’IEP
(Institut d’Etudes Politiques) de Grenoble.
6. Le lac d’Annecy
On ne le présente plus. Considéré comme le plus beau et le plus pur
d’Europe, le lac d’Annecy est un véritable bijou de la nature. Son
panorama enchanteur et ses eaux topazes vous invitent à plonger dans un
décor de carte postale. Si l’hiver le lac d’Annecy invite à la
contemplation, les beaux jours appellent très vite aux nombreuses
activités qu’il propose. Farniente, baignade, plongée, sports nautiques,
pêche (avec permis), croisières et canyoning se bousculent au
portillon. Une chose est sûre donc, vous n’aurez pas le temps de vous
ennuyer ! Disséminées un peu partout, les plages privées et publiques
vous accueilleront tout autour du lac : essayez par exemple la plage
d’Annecy-le-Vieux, à un kilomètre à l’Est du Champs de Mars.
Hors de l’eau, la nature environnante au lac vous promet tout autant
d’aventures : des randonnées pédestres et sessions de VTT autour du lac
vous permettront de partir à la découverte de charmants villages comme
le Veyrier du Lac (profitez-en aussi pour aller voir le Château de
Menthon-Saint-Bernard). La Réserve naturelle du Bout-du-Lac et la forêt
de Semnoz quand à elles, valent notamment le détour ! Et pour ceux qui
voudraient ajouter un peu d’adrénaline à leur séjour, envolez-vous en
parapente pour découvrir Annecy vu du ciel : inutile de vous dire que de
là-haut, vous capturerez des souvenirs inoubliables…
7. Une session de stand-up paddle
Et si vous profitiez du panorama exceptionnel du lac d’Annecy en flottant
tranquillement sur ses eaux ? Parmi les activités nautiques à noter, le
stand-up paddle jouit d’une certaine notoriété. Et pour cause, sa
philosophie détente et zen invite à pagayer tranquillement au gré de la
beauté des lieux tout en pratiquant une activité sportive.
8. Les sites et édifices religieux d’Annecy
Si vous vous demandez que faire à Annecy le temps d’une visite ésotérique,
sachez que la ville abrite de nombreuses églises et édifices religieux
historiques, majoritairement habillés d’une architecture gothique.
Aujourd’hui, bon nombre d’églises ouvrent leurs portes aux visiteurs.
La Basilique de la VisitationSurplombant Annecy depuis le crêt du Maure, la Basilique de la Visitation est LE témoin sacré de la ville. Consacrée par le cardinal Tedeschini
du Vatican en 1949, elle protège également un monastère qui remonte aux
années 1600.
L’Église Notre-Dame-de-LiesseAchevée en 1851, l’église Notre-Dame-de-Liesse se situe près du Canal du Thiou. Consacrée à la Vierge Marie, elle est
au fil du temps devenue un sanctuaire dans lequel les comtes de Genève y
ensevelirent leurs familles. Avec sa tour de l’horloge datant du 16ème
siècle et ses vitraux gothiques du 15ème siècle, le lieu sacré jouit
d’une conservation qui en fait toute sa beauté.
La Cathédrale Saint-PierreA l’origine, la Cathédrale Saint-Pierre était une chapelle érigée pour les religieuses franciscaines au 16ème
siècle. De style Renaissance, elle fût désacralisée un temps avant de
redevenir un lieu culte et de se faire baptiser en tant que Cathédrale
et de revêtir un style gothique en son sein. Discrète depuis la rue
Jean-Jacques Rousseau, la Cathédrale Saint-Pierre attire les curieux. A
l’intérieur, son choeur, son orgue (classé monument historique), sa
rosace et ses pupitres dressent le portrait d’un petit joyau d’Annecy.
L’Église Saint-François-de-SalesAu bord du lac, l’Église Saint-François-de-Sales abrite la dépouille de son homonyme, saint patron des journalistes et
des écrivains. Construite au 15ème siècle par les dominicains, l’église
bénéficie d’une belle lumière qui met en valeurs ses traits de caractère
baroques. A l’intérieur se découvre un édifice religieux plutôt simple
au charme discret.
9. Un tour en segway
Activité prisée et pour le moins originale, la balade en segway permet de
visiter Annecy autrement. De sa vieille ville aux alentours, le City
Tour en gyropode vous promet une balade enrichissante et ludique pendant
une à deux heures de votre temps !
10. Une balade à vélo
Entre lac et montagne, Annecy offre un terrain de jeu pittoresque et propice
aux balades à vélo. Si les randonnées pédestres ne vous enchantent pas,
alors pourquoi ne pas visiter Annecy en vélo ? Moyen de transport très
emprunté, le vélo est légion pour un grand nombre de visiteurs qui, du
centre historique jusqu’au lac et à sa nature environnante, se plaisent à
allier sport et découverte tout au long de leur séjour.
11. Les spécialités régionales
Certains vous diront que la gastronomie locale est sans nul doute meilleure
raison de visiter Annecy. Entre les fromages (le Reblochon, la Tome et
autres), les saucissons secs, les terrines, la fondue savoyarde ou
encore la tartiflette, vos papilles s’éveillent et ne savent pas par où
commencer. Rendez-vous donc dans l’un des restaurants d’Annecy pour
savourer les spécialités locales. Certains d’entre eux proposent même de
déguster du poisson pêché le matin même dans les eaux du lac !
12. Quelques événements à AnnecyEn plus de ses lieux uniques, Annecy est aussi appréciée pour ses événements annuels de
– En juin, le Festival international du film d’animation se déroule dans la ville avec des conférences et une compétition entre
films d’animation de techniques diverses (dessins animés, papiers
découpés, pâte à modeler, etc…).
– En juillet, le Festival des Paysages présente les oeuvres basées sur une idée de création et de réalisation d’une
installation artistique ou paysagère dans l’espace public. Erigées par
des étudiants en école d’art ou de paysage, mais aussi par des jeunes
diplômés d’école de design, ces dernières permettent à Annecy de
soutenir et d’encourager la création émergente.
– Le premier samedi du mois d’août, la baie d’Albigny devient le cadre
enchanteur du plus grand spectacle pyrotechnique d’Europe, la Fête du Lac.
Comment aller à Annecy ?Au départ de Genève, de Paris ou de Lyon, plusieurs vols en direction
d’Annecy sont quotidiennement proposés par différentes compagnies.
Quelle que soit celle de votre choix, privilégiez le site de notre
partenaire Skyscanner pour trouver un vol au meilleur prix. Une fois sur place, pour
rejoindre le centre d’Annecy et profiter de ses alentours tout au long
de votre séjour, vous pouvez opter pour la location de voiture. Autrement, bus, navettes et taxis vous proposent le transfert.
Autre moyen de transport prisé pour aller à Annecy, le train. Pratique et
accessible au départ de plusieurs villes (plus onéreux au départ de
Paris), il vous emmènera au plus proche du coeur d’Annecy. La compagnie Trainline est la plus prisée car elle propose de nombreux trains en direction d’Annecy.
Dernier moyen de transport et pas des moindres, la voiture. Annecy restant en
France, la voiture se révèle comme le moyen le plus pratique mais
surtout le plus économique pour atteindre votre destination. En venant
avec votre propre véhicule, oubliez les contraintes de déplacement et
profitez de votre autonomie. Attention cependant, Annecy étant une ville
touristique, ses parkings sont donc pour la plupart payants.
Située au pied des Pyrénées, Foix est l'une des plus petites préfectures de France.
Cette cité médiévale surplombée d'un admirable château et de ses trois hautes tours dispose d'un patrimoine historique et culturel bien préservé et fort intéressant.
La ville est, de plus, entourée de sites naturels d'une grande beauté et jouit d'une programmation culturelle et d'animations estivales riches et variées.
La vieille ville
La vieille ville de Foix, située au pied du château, a su conserver son caractère médiéval avec ses étroites ruelles, dont la rue des Grands Ducs avec ses pontils reliant les maisons les unes aux autres, ses portes en bois sculpté et ses maisons à colombage.
Elle s'est d'abord développée au XIe siècle autour de l'abbaye Saint-Volusien, puis autour du château.
Le Château des Comtes de Foix
Ce château, emblématique de la ville et du département de l'Ariège et dont les origines remontent au Xe siècle fut d'abord une forteresse militaire, avant de devenir la résidence des Comtes de Foix dont le plus illustre était Gaston Phébus.
Le château contrôlait l'accès vers la haute vallée de l'Ariège et était réputé imprenable au Moyen-âge. Il n'en reste aujourd'hui que trois tours dans un état de conservation exceptionnel : la tour carrée recouverte d'ardoise qui est la plus ancienne, la tour du milieu et la tour ronde, plus récente, de style gothique .
A l'intérieur, on peut voir de belles salles voûtées des XIVe et XVe siècles, et, de la terrasse du château, on bénéficie d'une très belle vue sur la vallée et sur les montagnes environnantes.
Le Musée départemental de l'AriègeLe musée est installé dans le château, il présente une riche collection de préhistoire présentant l'activité dans les grottes de l'Ariège, ainsi qu'un ensemble de paléontologie.
On peut également y découvrir un espace consacré à l'archéologie gallo-romaine et médiévale dans lequel sont présentées de nombreuses armes de guerre et de chasse évoquant le rôle premier de ce château-fort.
L'histoire de la ville après l'époque médiévale est également évoquée à travers des collections des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.
L’Église Saint-Volusien
Cet édifice religieux a été construit au XIIe siècle pour abriter les reliques de Saint Volusien qui était archevêque de Tours et qui trouva la mort aux portes de la ville.
L'église comporte un beau portail et quelques chapiteaux romans. La nef et le chœur surélevés sont de style gothique et comportent d'admirables statues ainsi qu'un bel autel de style Renaissance.
La rue de la Faurie
La rue de la Faurie est l'une des plus jolies rues du centre historique de Foix avec la rue Labistour et la rue des Grands Ducs. Elle présente de très belles maisons à colombages courbées par le temps, ainsi que des belles portes en bois sculpté.
Les Allées de Vilotte
Vilotte qui signifie "petite ville" était, à l'époque médiévale, situé hors de l'enceinte de la cité. Au XIIIe siècle, après la destruction des murailles, des travaux d'urbanisme furent entrepris pour faire de l'endroit un lieu de promenade avec des allées plantées de platanes et agrémentées de fontaines.
Elles abritent, à l'heure actuelle, le marché chaque vendredi, ainsi qu'un grand nombre de cafés et de restaurants. Durant la période estivale, de nombreuses festivités y prennent place.
La Croix de Saint-Sauveur
Ce site naturel est situé sur la partie ouest de la cluse de Foix, une entaille creusée par la rivière, et présente une vue magnifique sur la ville de Foix, le Pont Vieux, les allées de Vilotte et le cloître de l'abbaye.
Plus loin, on peut apercevoir le « pain de sucre de Montgaihlard » et le mont Fourcat.
Les forges de Pyrène
Les forges de Pyrène est un lieu dédié à l'histoire de l'Ariège. Il présente plus de 120 métiers, pour la plupart aujourd'hui disparus. On les découvre à travers une collection d'outils, d'ateliers et de spectacles présentant la vie quotidienne au début du XXe siècle.
Le lieu comporte également une forge à martinet qui est l'une des dernières à être encore en activité en France.
La rivière souterraine de Labouiche
La rivière de Labouiche est un site préhistorique découvert en 1908 par le Dr Jules Dunac.
Il s'agit de la plus longue rivière souterraine d'Europe et on peut y faire une belle promenade en barque à 70 mètres de profondeur.
Au milieu des galeries de calcaire, on peut y admirer ainsi de magnifiques stalactites et stalagmites à travers un grand nombre de salles, ainsi que la cascade de Salette, tout cela remarquablement mis en valeur par des jeux de lumière.