De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
14/07/2019 - 14:49
Michèle , merci pour votre petit mot , c'est motivant , c'est l'été pas trop le temps de venir sur le forum , les légumes, les conserves,les fleurs , l'arrosage , visites aux voisines agées , plus tout le reste ....



13/07/2019 - 21:09
Merci Margo , des photos magnifiques ainsi que les vidéos , tous est bien expliqué j'ai passé un exellent moment ~~~~~ continuer de
nous faire partager toutes vos connaissances . exellentte soirée .
13/07/2019 - 14:19
Les géraniums en Alsace .

        
 
Depuis le XIX ème siècle, les alsaciens ont ainsi choisi d’adopter le géranium car il s’adapte parfaitement au climat alsacien. Le géranium est également une plante qui symbolise la fidélité et le souvenir. En cherchant le nom botanique du géranium qui est le Pélargonium, on découvre que cela signifie en grec cigogne : le célèbre oiseau star en Alsace ! Est-ce une coïncidence ? En
tout cas le géranium est bien un élément central du fleurissement estival alsacien.

Maison des tanneurs à Strasbourg. 




Fontaine à Bergheim


Petite Venise à Colmar







                         
Ce commentaire a été modifié le 13/07/2019 à 14:20
09/07/2019 - 22:23
Site préhistorique des grottes de Saulges - un canyon au coeur de la Mayenne .

Le canyon de Saulges, un amphithéâtre naturel



La vallée de l’Erve classée zone natura 2000

En découvrant que la vallée de l’Erve était classée natura 2000, j’ai compris que j’allais passer un excellent moment… Natura 2000, c’est une classification européenne pour protéger des zones possédant une biodiversité remarquable en vue de protéger certaines espèces. Cela implique deux choses : on est bien dans un site naturel et les aménagements sont légers et respectueux de l’environnement.

Dès l’entrée sur le site, je suis tombé sous le charme. Avec un petit cours d’eau cheminant tranquillement au creux d’une vallée entourée d’impressionnantes falaises calcaires, le canyon de la vallée de l’Erve forme un véritable amphithéâtre naturel. Pas étonnant que l’Homme ai choisi de s’y installer depuis si longtemps !



 

Entre escalade dans le canyon et spéléologie dans les grottes de Saulges
Des hauteurs aux tréfonds, le site du canyon et des grottes de Saulges offre aux amateurs d’escalade et de spéléologie un terrain parfait pour s’entraîner en pleine nature.
Coté spéléologie, au delà des grottes aménagées pour que tout le monde puisse admirer les cavités du canyon, les spéléo pourront explorerun réseau avec de nombreuses salles intéressantes et même un lac souterrain. La grotte René-Paul, la plus profonde du canyon (800 mètres), devrait ravir les passionnés !

Côté escalade, le site comporte plus de 100 voies, réparties sur plusieurs falaises d’une hauteur max de 60 mètres (25 m max pour lesvoies). La difficulté est assez modérée dans l’ensemble, mais quelques voies sont tout de même athlétiques (du 3a au 7c). Un terrain idéal pour l’initiation !



Les falaises calcaires du canyon sont idéales pour s’initier à l’escalade

Sur les pas de nos ancêtres, le site préhistorique de Saulges
C’est une histoire empreinte de mystère, très peu d’éléments étant parvenus jusqu’à nous. Le site préhistorique de Saulges nous invite à un retour salvateur vers notre animalité.

Le musée de préhistoire de Saulges, pour nous reconnecter avec notre passé
En écoutant les démonstrations passionnées des médiateurs du musée, je me suis rendu compte à quel point mes préconçus sur la préhistoire étaient erronés. J’avais tendance à voir cette période comme linéaire, avec peu d’évolution. Pourtant les progrès en terme d’outillage montrent que l’Homme n’a cessé d’évoluer au cours de son ascension vers la modernité. Les techniques de taille, les modes de chasse, l’artisanat sont autant de preuves du génie humain.



Notre faculté d’adaptation est absolument fascinante. On parle ici de milliers d’années durant lesquelles le climat a changé radicalement. A certaines périodes de glaciation, la région pouvait s’apparenter à la toundra au delà du cercle polaire. Pourtant, des homo-sapiens semblables à nous en tous points survivaient dans ces conditions.

Par exemple, savez-vous comment ils entretenaient un feu alors que le bois était très rare ? En brûlant des os de renne !
Pour mieux nous transmettre cette connaissance de la période préhistorique, les médiateurs proposent des ateliers à la fois ludiques et instructifs. Ainsi, j’ai pu apprécier l’ingéniosité et l’habileté nécessaire pour tailler des silex à l’apparence faussement rudimentaire.
Rien que de s’en procurer était une gageure dans cette région !
Ces ateliers sont pour moi le point fort du musée, sortant du traditionnel transfert de connaissances académiques désincarné.



Mais le clou du spectacle reste sans conteste la visite des grottes de Saulges. La grotte Margot, ornée de peintures rupestres et la grotte Rochefort qui fut habitée.

La visite des grottes de Saulges, dans les pas de nos ancêtres
Comment vous décrire l’émotion intense ressentie lors de ma visite des grottes de Saulges… En pénétrant dans ces cavités sans lumière, je me suis identifié aux Hommes qui arpentaient ces lieux il y plusieurs dizaines, voir centaines de milliers d’années. Imaginez vous avec une minuscule lampe à graisse dans la main, éclairant faiblement un espace très exiguë, souvent habité de créatures sauvages (ours des cavernes et tigres à dents de sabres fréquentaient ces grottes).

Voyez les flammes dansant sur les parois calcaires, projetant des ombres inquiétantes sur les stalactites, entourés par le vol feutré des chauves souris. Vous vous enfoncez de plusieurs dizaines, voir centaines de mètres à genou, ou même en rampant dans cet abîme pour aller dessiner sur la paroi des formes animales…



L’entrée de la grotte Margot

Comment ne pas y voir une dimension mystique ?
A vrai dire, on ne sait pas grand chose de leurs motivations, ni même si ces peintures avaient un caractère spirituel. Difficile d’interpréter aujourd’hui avecnotre façon de penser si imprégnée de nos modes de vie moderne.
D’ailleurs, les plus grands spécialistes de la préhistoire ne s’y risquent pas, ou très prudemment.



Grotte ornée ? Grotte habitée ?

Contrairement aux idées reçues, nos ancêtres ne vivaient pas en permanence dans des grottes. L’appellation d’homme des cavernes est bien trompeuse. Nomades,les hommes alternaient entre des campements en plein air et les abris naturels. Les grottes pouvaient être habitées temporairement, à certaines périodes de l’année, mais ils restaient très généralement à l’entrée de celles-ci.

Les grottes ornées, c’est à dire comportant des peintures rupestres ou des gravures comme la grotte Margot ou la grotte Mayenne sciences (fermée au public), n’étaient jamais habitées. On ne sait pas grand chose sur elles. Il se peut même que les artistes ne soient venus qu’une seule fois pour faire leurs ornements. Quant à leurs motivations, mystère…









Cette visite du canyon et des grottes de Saulges fut une vraie belle surprise. A l’aspect nature s’est mêlé l’histoire, celle de nos origines. Relier l’Homme à la nature est notre principale ambition , c’est ce qui nous anime et nous pousse à relater nos expériences. L’Homme a toujours fait partie de la nature, il suffit de regarder en arrière pour s’en rappeler.
Ce commentaire a été modifié le 09/07/2019 à 22:26
29/06/2019 - 14:07
Usine Menier, l'Empire du Chocolat  ... 



Sur les bords de Marne, l’ancienne fabrique de chocolat de Noisiel, témoignage de la puissance la famille Menier, est l’un des fleurons de notre patrimoine industriel.
Aujourd’hui siège de Nestlé-France, cette usine qui, au XIXème siècle, alliait innovations techniques et avant-garde architecturale, a connu une réhabilitation exemplaire dans les années 1990.
  Souvenez-vous, dans Charlie et la chocolaterie, de ce gamin tout ébloui en découvrant une fabrique de friandises … C’est un peu l’impression que l’on ressent lorsque l’on pénètre dans l’ancienne usine Menier, à Noisiel en Seine-et-Marne.
 
Pas pour le chocolat, puisqu’on n’en fabrique plus depuis 1992, mais pour le décor, étonnant de luxe et d’inventivité.

 Nous sommes au cœur de ce qui fut l’empire Menier.
 
C’est ici, sur les bords champêtres de la Marne, que la famille a bâti sa puissance industrielle à partir de 1825. L’entreprise démocratisera un produit de luxe, avec les tablettes de chocolat, elle fera fortune. La splendeur des lieux témoigne de la prospérité de la marque.
Construite au début des années 1880 par Jules Logre, la halle des refroidisseurs est très inspirée du modèle Baltard très en vogue à l’époque.

Sous cette charpente métallique, à grandes baies à armature de fer, se trouvaient les machines destinées à produire du froid artificiel, selon le nouveau système Giffard à détente d’air comprimé.
Ainsi, les tablettes de chocolat étaient démoulées dans une atmosphère réfrigérée.
                                                                                                                                                              

Le bâtiment des refroidisseurs construit entre 1882 et 1884 par Jules Logre, au style proche des halles Baltard.
Sous sa charpente métallique se trouvait la première machine à produire du froid artificiel destinée à l’industrie.
La confiserie a été métamorphosée en restaurant d’entreprise, le site a trouvé une nouvelle vocation dans les années
1990. 
  Voyez l’imposant moulin qui enjambe un bras de la Marne. Conçu par Jules Saulnier en 1871, ce bâtiment, dévolu au broyage des fèves de cacao, estle premier à être doté d’une structure métallique porteuse apparente.

Son décor est d’un raffinement extrême avec ses briques ocre rose vernissées, ses céramiques, ses motifs de fleur de cacao ou ses M à la gloire de Menier.
                                                                                                                                                                
Jules Saulnier réalise un moulin à ossature métallique.  
Derrière, s’élève, spectaculaire, la cathédrale, que les ouvriers appelaient ainsi pour sa hauteur et ses larges baies vitrées.
Signé en 1906 par Stephen Sauvestre, collaborateur de Gustave Eiffel, cet édifice a été l’un des premiers bâtiments en béton armé en France.
Pénétrez à l’intérieur pour découvrir, au rez-de-chaussée, une salle de toute beauté, avec son pavage délicat et ses hautes colonnes.

Elle était dédiée au malaxage du cacao et du sucre, qui arrivaient alors par wagon (l’usine fut raccordée en 1881 au réseau ferré national par des voies qui rejoignent l’échangeur d’Émerainville).

 

La cathédrale et le pont Hardi construits en béton fretté (1903-1908) 2 et 3 - Dans la cathédrale, une loggia d'où l'on pouvait regarder les mélangeurs de sucre et de cacao.
A l’intérieur du pont Hardi, conçu par l'architecte Stephen Sauvestre.
 
Cette salle de travail digne d’un palais princier était l’un des symboles de l’importance industrielle des Menier.
Des loggias permettaient même d’admirer l’élaboration du chocolat – l’usine est ouverte aux visiteurs dès 1881.

La cathédrale est reliée aux ateliers de dressage, par le pont Hardi, une passerelle en béton d’une seule volée couverte d’une verrière qui enjambe la rivière.  Grâce à la mobilisation des habitants et de la municipalité de Noisiel, l’usine a échappé à la destruction. Nestlé-France, propriétaire du site,a choisi d’y installer son siège social.

En 1996, quelque 1 500 « cols blancs » ont remplacé les ouvriers. Mais l’esprit du lieu a été préservé.
Bernard Reichen et Philippe Robert, architectes qui avaient travaillé sur l’ancienne filature Leblan à Lille ou la grande halle de la Villette à Paris (1985), ont réhabilité avec respect ce chef-d’oeuvre, tout en l’adaptant à ses nouvelles fonctions.

 

L’entrée du moulin Saulnier et l’ancien bâtiment de dressage (à gauche).
Les machines ont laissé place à des bureaux. Mais l’histoire des lieux et leurs traces industrielles, comme les rails des wagonnets, ont été conservées et mises en valeur.
La reconversion de la chocolaterie est montrée en exemple tant les édifices emblématiques ont été harmonieusement restaurés et intégrés dans un programme architectural contemporain.

« Le décor prestigieux où Nestlé-France s’est installé donne à la branche française du groupe alimentaire une image etune épaisseur historique qu’elle n’aurait sans doute jamais eues ailleurs », écrivait Emmanuel de Roux*.
 
La Saga Menier Jean-Antoine Brutus  :                                                                        
                                                                       
                                                                        

Menier (1795-1853) fonde en 1816, à Paris, une fabrique de produits pharmaceutiques, à base de cacao pour certains.
En 1825, il s’installe à Noisiel, près d’un moulin sur les bords de la Marne.
Son fils Émile-Justin (1826- 1881), surnommé le « Baron Cacao », lui succède à la tête de l’entreprise, qui bientôt ne se consacre qu’à la fabrication du chocolat.
  Il acquiert des plantations de cacaoyer au Nicaragua, affrète une flotte pour acheminer les récoltes, se dote d’une sucrerie en Picardie. 

D’une affaire florissante, il fera un empire. 2000 ouvriers produisent jusqu’à 70 tonnes de chocolat par jour.



Gaston, l’un de ses trois fils, va encore accroître la puissance de l’entreprise, en lui assurant une renommée mondiale et en utilisant la publicité avec, notamment, ses célèbres affiches présentes dans toute la France.
En 1893, l’usine Menier est consacréeplus grande entreprise de production de chocolat au monde.

Le déclin surviendra après la Seconde Guerre mondiale.
Incapable de faireface à la concurrence, la famille liquide l’entreprise en 1959.

Après le départ des Menier, l’usine passe entre plusieurs mains.
Nestlé-France en devient propriétaire en 1988 et y installe son siège social huit ans plus tard.
Ce commentaire a été modifié le 29/06/2019 à 14:09
27/06/2019 - 23:10
Voyage en Croatie



Sur Korcula, petite île au Sud De Hvar, c'est eau turquoise garantie !
Son mélange unique de glamour et d’authenticité fait de la Croatie une destination de choix, où les plages baignées par des eaux bleu saphir rivalisent avec des trésors culturels. Voici 17 lieux et façons  de découvrir l'une des plus belles destinations de l'Adriatique. 

1. Le charme de Dubrovnik
La vieille ville fortifiée de Dubrovnick, inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité, est la destination préférée des visiteurs en Croatie. Lourdement bombardés durant la guerreserbo-croate au début des années 1990, ses épais remparts, ses monastères, ses églises médiévales, ses places élégantes et ses quartiers résidentiels ont retrouvé leur superbe. Pour une vue imprenable sur la “Perle de l’Adriatique”, empruntez le téléphérique jusqu’au sommet du mont Srđ, puis revenez vers la ville et faites le tour de ses remparts : c’est là que son histoire se dévoile.

Vue sur Dubrovnik depuis le téléphérique

2. Plitvice, un paradis naturel
Au coeur des forêts de la Croatie continentale, le parc national des lacs de Plitvice est un site enchanteur. Typiques des terrains karstiques, les innombrables plans d’eau émaillés de cascades – du lac Kozjak, long de 4 km, aux petits étangs entourés de roseaux – présentent de superbes reflets turquoise. Les lacs sont séparés par des barrières de travertin tapissées de mousse, et des passerelles en bois permettent aux visiteurs de s’immerger dans le paysage. Pour échapper à la foule, suivez les sentiers qui  s’enfoncent parmi les hêtres, les épicéas, les pins et les sapins.


Le parc national de Þlitvice est le plus grand de Croatie.

3. La merveilleuse Mljet
Recouverte de denses pinèdes, l’île de Mljet est une destination paradisiaque. La légende veut qu’Ulysse ait été retenu sur l’île pendant sept ans, et on comprend qu’il ait pris tout son temps pour en repartir. Classée parc national, la moitié ouest englobe deux superbes lacs aux reflets bleu de cobalt, un monastère bâti sur un îlot et un charmant petit port assoupi, Pomena.
N’oubliez pas l’est de l’île, où vous trouverez des petites criques tranquilles, de superbes plages et deux excellents restaurants.

L’île de Mljet, petit paradis croate

4. Bonne chère en Istrie
La dolce vita s’impose
comme le maître mot en Istrie, première destination gastronomique de Croatie. Les poissons, les truffes, les asperges sauvages et la viande de boškarin, race bovine rare, sont remarquables, tout comme les les huilesd’olive et vins primés. Ici, il convient de prendre son temps, aux tables huppées du littoral comme dans les tavernes traditionnelles des villages médiévaux ou dans les moulins à huile reconvertis en restaurants à l’intérieur des terres.


 
5. Pause-café à Zagreb
À Zagreb, l’incontournable pause-café en terrasse, élevée au rang de rituel, peut se prolonger pendant des heures au gré des bavardages.
Pour profiter de cette “culture du café”, installez-vous à une table de la rue piétonne Tkalčićeva, bordée de cafés, ou sur le trottoir de Trg Petra Preradovića ou de Bogovićeva. Ne manquez pas la špica : ce rendez-vous du samedi matin devant un café dans le centre-ville est un moment fort pour les Zagrébois.

Vue sur la cathédrale de Zagreb

6. Hvar, reine de la fête
En été, la ville de Hvar est prise d’assaut par les beautiful people à la peau bronzée qui viennent y faire la fête à toute heure du jour et de la nuit. Au programme : cocktails glamour sirotés au bord de la mer, sorties dans les bars et discothèques branchés, et soirées endiablées sur la plage – DJ aux platines, afters, etc. Emportez tenues de plages et chaussures pour danser et vous serez paré !

Petit port sur l'île d'Hvar

7. Vis l’incontournable
Vis, la plus reculée des grandes îles croates, est aussi une des plus charmantes. Deux jolies villes ajoutent un intérêt historique à ses côtes nord et ouest, tandis que des petites criques idylliques, de sable ou de galets mais toutes irrésistibles, se cachent sur ses côtes est et sud. On trouvera aussi d’excellents restaurants traditionnels dans toute l’île, dispersés dans ses villages, dans des fermes ou près des plages isolées. La ville de Vis compte, elle, l’un des meilleurs restaurants du pays.

Baie de Stiniva sur l’île de Vis

8. L’âme de Split
Offrez-vous une plongée dans l’Antiquité, le temps d’une promenade au palais de Dioclétien, l’un des plus imposants vestiges romains au monde. Il forme un quartier animé, coeur et âme de Split, qui regorge de bars, de boutiques et de restaurants. Un moment de flânerie dans ce dédale de ruelles, de passages et de cours est une expérience charmante. Vous pourrez ensuite quitter l’enceinte du palais pour aller prendre un verre le longde la Riva bordée de palmiers.


Le palais de Dioclétien, l’un des plus imposants vestiges romains au monde


Vue sur Split depuis le clocher de la cathédrale Saint Domnius

9. Korčula, spectaculaire
Comme une Dubrovnik en miniature, la jolie petite ville portuaire de Korčula (sur l'île du même nom, au sud de Hvar) a aussi des murailles et des tours imposantes mais beaucoup moins de touristes. Allez admirer la frise sculptée de la façade de sa somptueuse cathédrale, comme l’intérieur orné d’oeuvres d’art de premier ordre. Onpeut parcourir toutes les rues pavées de marbre de sa vieille ville en moins d’une heure, ce qui laisse du temps pour paresser sur la plage ou aller manger dans une konoba (taverne) d’un village de l’arrière-pays.

Vue sur Korčula

10. Planche à voile à Bol
Bol, sur la côte sud de l’île de Brač, est réputée pour sa plage en forme de corne, Zlatni Rat, aux beaux galets dorés. La ville est prisée des véliplanchistes en raison du maestral (vent du nord) qui souffle, surtout d’avril à octobre, sur le bras de mer séparant Brač et l’île de Hvar. Le matin, levent est léger, permettant aux débutants de se mettre à l’eau. Au débutde l’après-midi, il atteint sa puissance maximale et fournit des conditions idéales pour les plus expérimentés en quête d’adrénaline.

Zlatni Rat, sans doute la plage la plus connue de Croatie

11. Craquer pour Krka
On y trouve des ruines romaines, de vieux moulins à eau et deux monastères fascinants (l’un sur un îlot, l’autre construit sur d’anciennes catacombes). Mais la star de ce parc national grandiose est la rivière Krka elle-même, qui traverse des canyons, s’élargit pour former des lacs, puis se précipite en de nombreuses cascades. Des sentiers aménagés permettent de la longer et d’admirer les poissonsqui fendent ses eaux émeraude. Vous pourrez couronner votre visite en plongeant dans un lac au pied d’une imposante cascade.

Dans le parc de Krka, vous pourrez vous baigner au pied de cette cascade

12. La nature sauvage de Rt Kamenjak
C’est à sa beauté sauvage et à son atmosphère de bout du monde que cette péninsule située au sud de Pula doit sa réputation. La réserve naturelle protégée du cap de Rt Kamenjak offre au regard des tapis de bruyère, de buissons et de fleurs sauvages sillonnés de sentiers. Bordée par une succession de baies et de plages de galets, baignée par des eaux cristallines, elle est très fréquentée en été. Pour autant, on trouve toujours une crique déserte pour s’évader ou un bar de plage sympathique pour prendre un verre.

Le sud de Pula regorge de petites plages à l'eau turquoise.

13. Biševo ou la magie bleue
De toutes les grottes qui entourent Vis, la grotte Bleue de Biševo est la plus spectaculaire. Là, un phénomène naturel donne naissance à un merveilleux spectacle lumineux. Le matin, par temps clair, les rayons du soleil pénètrent par une entrée sous-marine, inondant l’intérieur de la grotte d’une lumière bleue envoûtante. Dans les eaux irisées, les rochers scintillent de reflets roses et argentés, créant un effet surnaturel. Se baigner dans ces eaux est une expérience inoubliable.

14. Kopački Rit, un fabuleux marais
Vaste plaine inondable à la confluence du Danube et de la Drave, Kopački Rit  – classé réserve de biosphère par l’Unesco – recèle des paysages saisissants et est un haut lieu de l’ornithologie. Joignezvous à une excursion en bateau, explorez la forêt inondée en canoë, suivez les sentiers de découverte ou promenez-vous à cheval ; vous verrez sans doute certaines des quelque 300 espèces d’oiseaux recensées, mais aussi des cerfs, des sangliers, des castors ou des renards.

Le parc de Kopački Rit est classé réserve de biosphère par l’Unesco

15. Déstresser à Cres

Verdoyante, peu peuplée et jamais envahie de touristes, Cres est unique parmi les îles de l’Adriatique. En vous promenant dans la région de la Tramuntana, dans le nord de l’île, vous pourriez presque commencer à croire aux histoires d’elfes rôdant dans les vieilles forêts que racontent les anciens. À l’autre bout de l’île, Osor est une minuscule localité entourée de murs qui semble endormie. Entre les deux s’éparpillent de magnifiques plages, des villages que le temps a oubliés, nichés au sommet de collines, et le joli port aux tons pastel de la ville de Cres.

La jolie petite ville d'Osor

16. Châteaux de rêve dans le Zagorje
Les impressionnants châteaux médiévaux du Zagorje sont incontournables. Bien que datant de 1334, le château de Trakošćan fut restauré dans le style néogothique. On peut tout y apprendre sur l’aristocratie croate dans son musée bien conçu, et se promener dans les 87 ha de son parc à l’anglaise. Le château de Veliki Tabor, juché sur une colline, mérite une visite pour le charme de son intérieur, qui abrite un musée, pour ses tours et tourelles et pour le paysage bucolique alentour.

Château de Veliki Tabor

17. Découvrir Zadar
Bâtie sur une péninsule
, la vieille ville de Zadar mérite une halte. Des ruines romaines surgissent au hasard de votre promenade, tandis que musées et églises vous attendent presque à chaque coin de rue. On y trouve de nombreux bars ainsi que beaucoup d’excellents restaurants. Quelques très bonnes auberges de jeunesse attendent les petits budgets, alors que les stations balnéaires alentourattireront davantage les familles, et les charmants boutiques-hôtels séduiront les romantiques.
Ce commentaire a été modifié le 27/06/2019 à 23:13
25/06/2019 - 22:08
Le cannabis thérapeutique débarque en France  ...

 

Après un « OUI » historique en décembre dernier, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) donne les détails de son plan d’expérimentation du cannabis thérapeutique en France . De nombreuses questions restent encore sans réponse mais le dispositif est prévu dès le début de l’année 2020.

Une fabrication strictement contrôlée  :    
A tous ceux qui rêvent de fumer du cannabis en toute légalité, ce n’est pas encore pour tout de suite ! Fumer du cannabis reste proscrit à l’heure actuelle. Les seules formes autorisées seront les huiles, les fleurs séchées et les solutions buvables à but thérapeutique. La fabrication ainsi que la distribution de ces produits seront strictement contrôlées.

C’est d’ailleurs là que le bât blesse !
Pour l’instant le pays n’est pas prêt… Aucune disposition particulière ni aucune entreprise n’ont été choisies par l’État pour la fabrication du cannabis thérapeutique.     
Dans les premiers mois de l’expérimentation, l’importation des nouveaux traitements semble inévitable. Des élus de la Creuse se sont d’ailleurs déjà portés volontaires pour soutenir l’implantation de cettenouvelle économie sur leur sol.

Des malades triés sur le volet  : Qui pourra en bénéficier ?
L’ANSM est stricte : seuls les patients atteints de certains cancers, de douleurs neuropathiques réfractaires aux thérapies conventionnelles, d’épilepsie sévère, de sclérose en plaques pourront y avoir accès ainsi que les patients en soins palliatifs. Les associations s’insurgent déjà souhaitant élargir le nombre de bénéficiaires du traitement. En effet, nombre d’autres maladies et
douleurs chroniques pourraient être « non éligibles » à la prise de cannabis thérapeutique.
                                                                                                  
 
La prescription :                                                                         
Le médecin apte à prescrire cannabis thérapeutique devra avoir suivi une formation spéciale et être spécialisé dans l’une des maladies sélectionnées pour l’expérimentation. L’ANSM rappelle que de nombreux professionnels de santé s’opposent fermement à cette nouvelle forme de traitement pourtant déjà utilisé dans d’autres états. Enfin, un registre national devra être créé pour assurer le suivi des malades.

 En 2020, les pharmacies des hôpitaux et les établissements de santé seront les seuls à pouvoir fournir le traitement.
nb :  Un plan définitif sera annoncé le 26 juin prochain…  

Infos Pratiques :
Début des traitements à base de cannabis en janvier 2020.
Ce commentaire a été modifié le 25/06/2019 à 22:09
24/06/2019 - 22:51
La fête de la Saint-Jean .

Auparavant, la fête de la Saint-Jean était célébrée partout en France. Aujourd’hui, seuls quelquesrégions continuent la tradition d’origine païenne de l’allumage des fameux bûchers. Cet petit article relate les différentes traditions suivies en France, en Belgique et au Québec.



Crémation du bûcher de la Saint Jean dans la vallée de la Thur (Vosges)

Les origines païennes de la célébration
La fête de la Saint Jean est à l’origine une fête païenne.



La célébration de la Saint Jean à Soulzbach en Alsace

Dans le culte de la lumière, les païens se servaient du 21 juin pour rendre hommage au solstice d’été, la journée la plus longue du calendrier. Les grands feux érigés lors de la Saint Jean, et qui brûlaient toute la nuit, célébraient la puissance fertilisante du soleil apportée par la nouvelle saison : l’été.
Notons qu’en France, la saison de l'été commence officiellement le 21 juin.



Bûcher de la Saint Jean dans la vallée de la Bruche (Alsace)

Le solstice d’été marquant dans le monde agricole le temps des grands travaux des champs, la Saint Jean était l’occasion pour bénir les moissons. Pour les païens, les fêtes de la Saint Jean célébraient ainsi autant la lumière du soleil que les moissons.

Quand la France adopta le calendrier grégorien en 1582, le solstice d’été qui était alors le 21 juin dans le calendrier julien (de Jules César) devint le 24 juin. Ceci explique pourquoi la fête de la Saint Jean est désormais célébrée le 24 juin.

Aujourd’hui, il est encore incertain si d’autres pratiques comme des sacrifices d’animaux avaient lieu lors des fêtes païennes de la Saint Jean.
Comme de nombreuses autres fêtes d’origine païenne, la Saint Jean fut reprise par l’Eglise catholique.
Toutefois, les fêtes de la Saint Jean jouissaient d’une telle réputation, qu’il était très difficile pour l’Eglise de l’interdire.
Ainsi fut intégré aux célébrations le culte du saint catholique du jour,c’est-à-dire la Saint Jean-Baptiste. Peu à peu, la fête de la Saint Jean se transforma en fête religieuse en l’honneur de Saint Jean-Baptiste.

Jean-Baptiste, le cousin de Jésus (fils de Madeleine, sœur de Marie) est celui qui annonça la venue du Christ. Il est le seul avec la Vierge et le Christ qui ont une fête associée à leur personnage dans le calendrier liturgique, la Vierge étant célébrée lors de l’Assomption et le Christ à Noël. Il faut noter que la Saint Jean, qui commémore la naissance de Jean-Baptiste, est fêtée exactement 6 mois avec la naissance de Jésus.
La coutume affirme que Jean-Baptiste serait né 6 mois avant Jésus.

Les célébrations de la Saint-Jean aujourd’hui
Profondément catholique à l’époque du Moyen-Âge et pendant l’Ancien Régime, on comprend, non sans peine, que la fête Saint-Jean fut un jour férié en France jusqu’à la Révolution française ou plus exactement jusqu’au Concordat de 1801. Maintenue jusqu’au début du siècle, la tradition se perd au fil des ans. Même si elle n’est plus autant célébrée qu’auparavant, la fête de la Saint Jean reste profondément ancrée dans certaines régions de France.



Crémation du bûcher de la Saint Jean dans la Vallée de la Thur (Vosges)

La Saint-Jean en Catalogne
C’est peut-être en Catalogne, où la fête de la Saint-Jean reste la plus célébrée. La veille de la Saint Jean, le 23 juin, une flamme qui brûle toute l’année au Castillet à Perpignan est montée au sommet du Canigou, la montagne sacrée des Catalans (2785m).

Elle est régénérée, à l’aide de fagots rapportés de tout le pays catalan et « redistribuée » dans tous les villages alentours, allant même jusqu’en Provence en signe de paix et d’amitié. Il faut 3 jours à la flamme pour traverser la Provence, de Perpignan à Menton.

- À Perpignan, différentes manifestations mobilisent les habitants à la Saint-Jean :
chansons catalanes, gala folklorique, spectacle pyrotechnique, feux de joie et la traditionnelle sardane.

- À Arles, en Provence, on revêt son costume provençal traditionnel avant d’assister aux manifestations et aux danses traditionnelles.

La Saint-Jean en Bretagne
En Bretagne, suivant les villages, différentes traditions sont célébrées mais les feux de joie sont très souvent accompagnés de fest-noz, danses populaires bretonnes.

La Saint-Jean en Alsace



Le bûcher de la Saint Jean en Alsace
En Alsace , les traditions peuvent varier en fonction de la localité. Dans les vallées vosgiennes , l’on érige sur les hauteurs des bûchers appelés “fàckel” en dialecte alsacien. Ces véritables monuments de bois demandent un travail de patience et de longue haleine au bruit des scies, haches, marteaux et tronçonneuses.

Généralement, l’on érige un grand “fàckel” flanqué d’un petit modèle. Selon la tradition, le “fàckel” est couronné de branches de sapin et surmonté du drapeau français. Ainsi paré, il sera prêt pour la Saint-Jean. À la venue du soir, les festivités commenceront par la mise à feu du petit “fàckel”. Puis à la tombée de la nuit, la fête battra son plein avec la crémation du grand bûcher, laquelle sera
accompagnée de feux d’artifice et d’une animation musicale et dansante.

La Saint-Jean en Flandre
En Flandre, et plus exactement à bergues , la Saint-Jean n’est pas célébrée le 23 juin au soir mais le dernier samedi du mois de Juin. Ainsi en 2014, elle est célébrée le 28 juin. Et comme dans de nombreux autres villages de France, on y danse autour d’un feu de joie avant le feu d’artifice final.

En résumé, il serait impossible de lister tous les villages de France célébrant la Saint-Jean mais peut être que lors de vos prochaines vacances, cela vous donnera l’occasion de parler avec les locaux à ce sujet.

La fête de Saint Jean dans la Francophonie
La Saint Jean est également célébrée dans d’autres pays francophones.

Deux lieux se distinguent :
En Belgique/Wallonie : à Mons
Après une pause de 150 ans, la Saint-Jean est, depuis 1900, à nouveau célébrée et remporte chaque annéede plus en plus de succès auprès des Montois.
Comme en pays flamands, la Saint Jean est fêtée le dernier week-end de juin et non le 23 juin.
A côté de la tradition : la mise à feu du bûcher est annoncée par des cortèges et des tambours parcourant toute la ville. On a vu au fil des années se développer un festival culturel rassemblant de nombreux concerts, des jeux de cirques pour les enfants, des bals traditionnels (proche des fest-noz) et des souffleurs de feu.
La ville de Mons se transforme le temps d’un week-end et prend des airs de fêtes.
La flamme du Canigou traverse même la France pour aller jusque Mons.

Au Québec



La Saint-Jean au Québec, fête nationale
Quand les Français s’établirent dans la « Nouvelle-France » en 1606, ils amenèrent avec eux la Saint-Jean qui sera célébrée jusqu’aux soulèvement patriotiques de 1837 et 1838. Ce n’est qu’en 1842, que la Saint-Jean est fêtée à nouveau.
En 1908, Saint Jean-Baptiste devient le patron des Canadiens français après décision du pape Pie X. Mais ce n’est qu’à partir de 1925 que le 24 juin est institué comme jour férié.

Lorsqu’en 1964, le gouverneur général Georges Vanier pris part aux festivités, la Saint-Jean connut une connotation politique, qui sera renforcée en 1968 avec la présence du premier ministre Pierre-Elliott Trudeau.

Mais ce ne sera que bien plus tard, en 1977, que la Saint Jean-Baptiste devint officiellement la Fête nationale du Québec.
Les feux de joie y sont toujours présents, tout comme les concerts en plein air et le défilé traditionnel.
Ce commentaire a été modifié le 24/06/2019 à 22:53
24/06/2019 - 14:10
Paysages surprenants de Loire Atlantique : Les mines d'Abbaretz .



Partons à la découverte d’Abbaretz …
Les mines d’Abbaretz, un paysage forgé par l’homme…Un paysage désertique, aride et minéral au cœur de la Loire atlantique vous y croyez ? On ne pensait pas que cela soit possible en Loire Atlantique, et pourtant. Cela faisait un moment que j’entendais parler de ce paysage insolite . Abbaretz, près de Chateaubriand est connu pour son terril d’un beige lumineux.



Près du terril .
A côté du terril, un plateau creusé par l’homme éclaire les alentours et perce la verdure de la campagne. Ce paysage est étonnant, mais il n’est pas naturel.
C’est l’activité humaine, plus exactement celle d’une mine d’étain qui a créé grain après grain ce terril. La plus ancienne exploitation remonte au Néolithique, en -1200 ans avant jésus christ. L’étain servait à fabriquer le bronze. Elle connue une forte activité également durant la période de la conquête de la Gaule et du règne du célèbre Jules César de – 57 au 3e siècle.







Ensuite, pendant 15 siècle la mine fût laissée à l’abandon. C’est plus récemment, en 1920, puis dans les années 50, que la mine fût de nouveau utilisée pendant 6 années à chaque fois. 350 mineurs s’acharneront à extraire le précieux minerai du sol.



Aujourd’hui les hommes n’exploitent plus ce lieu mais l’admirent… où la nature reprend ses droits !
De nouveau laissé à l’abandon, les mineurs ont laissé la place à de nombreuses espèces d’oiseaux. Ils ont su trouver dans cet espace en apparence hostile un terrain idéal pour aménager leurs nids d’amour. Sur les côtés du terril, des entrées circulaires trahissent leurs présences. Et si vous restez planté devant,vous ne manquerez pas d’assister à un va et vient incessant
d’hirondelles.



Les oiseaux squattent tranquillement le terril.
Les espèces les plus vulnérables ou menacées que l’on peut observer sont la linette mélodieuse, la fauvette grisette, le pipit farlouse.
La flore n’est pas en reste, elle s’installe progressivement. Si les arbres, principalement des bouleaux, restent frêles, quelques arbustes et plantes accoutumés des sols arides s’épanouissent peu à peu.



  

Cet espace naturel sensible abrite aussi un étang aux eaux azur (conséquence de l’extraction) et une balade boisée.











Une ancienne mine devenue un espace naturel : paradoxal ?
Les mines sont réputées à juste titre pour leur impact néfaste sur l’environnement. D’une part à cause des zones défrichées, mais surtout pour les poussières parfois toxiques dégagées par l’exploitation et les produits chimiques utilisées dans l’extraction.Alors que dire d’une mine devenue espace naturel ?

Eh bien tout dépend de la nature du minerai extrait et de l’ancienneté de l’exploitation. Si le minerai ne nécessitait l’emploi massif de déchets toxiques, la (re)colonisation de l’espace peut alors se faire assez rapidement. Ces anciennes mines deviennent alors des lieux très intéressants, car on peut y observer ce qu’on appelle des espèces pionnières, qui viennent en premier occuper un lieu
inhospitalier.
Un processus de végétalisation passionnant à observer, à la biodiversité très spécifique. Les naturalistes seront ravis ! Et tout le monde surpris par cette reconquête de la nature.



Le contraste entre ces espaces est saisissant. Alors si vous passez non loin de Nantes, n’hésitez pas à y faire un petit crochet. En solo, couple ou famille vous ne serez pas déçus !
Ce commentaire a été modifié le 24/06/2019 à 14:11
23/06/2019 - 21:36
Vendée : le Passage du Gois, une voie submersible unique au monde

Pour rejoindre l'île de Noirmoutier par cette route insolite, il vous faudra vous armer de patience. La plupart du temps, elle est recouverte par la mer.

Situé dans la baie de Nourgneuf en Vendée, le remarquable Passage du Gois est une chaussée submersible qui relie l’île de Noirmoutier au continent. Ce qui fait sa particularité et son charme ?
Cette voie n’est praticable que deux fois par jour, à marée basse.


Que vous soyez à pied, à bicyclette ou en voiture, il vous faudra faire preuve de patience si vous souhaitez emprunter le passage du Gois qui rejoint la terre ferme à l’île de Noirmoutier.



En effet, cette voie particulièrement insolite n’est praticable que deux fois par jour durant quelques heures, avant qu’elle soit de nouveau inondée. Grâce à la marée montante, le passage du Gois d’une exceptionnelle longueur (4,125 kilomètres) est, la plupart du temps, dissimulé sous 1,30 mètre à 4 mètres d’eau.



Il y a longtemps de cela, le seul moyen de se rendre sur l’île de Noirmoutier était par bateau. La baie de Bourgneuf, cependant, s’est envasée progressivement jusqu’à former une chaussée – une route surélevée traversant un sol humide – qui permettait aux gens et aux animaux de rejoindre l’île.



En 1701, ce passage de 4,125 kilomètres fut mentionné pour la première fois sur une carte et, vers 1840, un trafic régulier à cheval se mit en place, suivi plus tard par les voitures.



En raison des marées hautes, le passage du Gois est dangereux pour les voyageurs. Des mesures de sécurité, telles que des panneaux de signalement, sont en place afin de communiquer les horaires de marée basse et d’indiquer aux gens si la route est praticable.





Mais, chaque année, certaines personnes ne tiennent pas compte de ces avertissements et sont prises au piège à la marée montante.



Heureusement, il existe des tours de secours surélevées sur lesquelles les personnes bloquées peuvent s’abriter jusqu’à ce que l’eau se calme ou que les secours viennent les chercher. Leurs voitures, quant à elles, sont retrouvées enlisées dans le sable, comme en atteste cette vidéo filmée par un drône :



On vous laisse sur ces quelques somptueux clichés du Passage du Gois :







Ce commentaire a été modifié le 23/06/2019 à 21:37