Albums imaginaires de Tintin comme encore une suite à d'autres blogues traitant du même sujet ....mais....avec quelques nuances.... Hé oui, je suis de retour avec mes albums imaginaires de Tintin..En fait, je ne devrais pas dire mes... N'empêche que les tintinologues avertis n'y retrouveront aucun album existant... Vous êtes prêts?....C'est parti! ------------------------ Tintin serait il allé prendre le café à Bagdad avec un char??? ------------------------- I ROBOT! -------------------------------- " Je dirais même plus:...Mais ils s'y sont tous mis? --------------------------------- " Tintin?..." Oui, Milou?.. " On dirait que la glace,fond!..." Mais, fidèle compagnon...C'est parceque même ici, il fait plus chaud! ---------------------------------- Poisitif ou pas ? Who knwos? ---------------------------------- " Mille milliards de mille sabords! Mais vous êtes fou?"..... " Oh Oui!..." ------------------------------------- " Tu vois, mon pauvre Milou, il n'ont pas voulu nous écouter et c'est arrivé!... ----------------------------- " Hé!.....Il Paraît que cela reretremble "... " Oui mais ici, les secousssses, on ne les sent pas!" -------------------------------- " Vous inquiètez pas, c'est un effet secondaire du brexit! " Je vous souhaite un excellent weekend Pierre merdunord.
Les Jardins De Cadiot En Dordogne... 8 Jardins En 1... Par Hélène Thomas
En 30 ans d’aménagement, les jardins de Cadiot ont gagné du terrain, de la technique et des visiteurs, mais n’ont rien perdu de leur âme.
Topiaires et potées d’agapanthes se placent au coeur d’un damier de buis. Dans les bois d’un petit vallon que la Dordogne enveloppe d’un voile de brume les matins frisquets, les jardins de Cadiot vivent cachés, de même que la maison, à peine signalée par quelques toits de pigeonniers. « Nous avons toujours veillé à maintenir l’équilibre entre milieu sauvage et paysager », explique Anne-Marie, créatrice, jardinière et gardienne des lieux depuis plus de 30 ans. Une quête esthétiqueAu début des années 1980, il y avait là une modeste ferme à reconstruire et des terres qui avaient connu la vigne, le tabac et beaucoup de potagers. C’est là que Bernard et Anne-Marie Decottignies ont fait leur vie avec leur âme d’artiste... Elle, qui peignait, mettra ses talents de coloriste dans le choix des fleurs ; lui, qui sculptait la pierre et le métal, façonnera le végétal. « Nous étions dans une quête esthétique, et en même temps très proches de cette nature où nous avons toujours vécu. » Dans une première série de créations – qui sont aujourd’hui le jardin anglais, les patios et le jardin toscan – près de l’habitation, ils sontconfrontés au rocher, à la sécheresse et à la rareté de la terre.
Le patio des azulejos est blotti entre le roc et les murs écroulés d’une grange. Une déesse émerge des seringats, des iris et des nigelles. Un peu plus tard en saison, les roses, les ails et les juliennes s’épanouissent. À L’écoute De La NatureCes conditions difficiles les obligent à observer, recycler pour amender, utiliser les plantes sauvages, trouver des alliées à l’exemple des abeilles pollinisatrices… Une dizaine d’années plus tard, Bernard investit le grand pré de l’autre côté de la route. L’époque médiévale, très prégnante en Périgord, lui inspire alors deux oeuvres magistrales : le cloître et le labyrinthe.
30 ans après leur plantation, les ifs sont les piliers du jardin toscan. Dahlias et amarantes font les belles heures du potager. 8 jardins thématiques comme autant de tableaux
Passé le porche d’entrée, le potager (1) s’ouvre à la visite. Ponctué au printemps par les feuillages élancés, clairs et grisés des cardons et par les fleurs violettes de la ciboulette, il va s’empourprer au fur et à mesure de l’été avec les tomates, piments, amarantes, dahlias…
La pivoineraie (2), en forme d’éventail, est fermée par un treillage à maille carrée et des piliers en charmille. Dans ce « jardin clos », 80 variétés de pivoines conservent la scène fleurie d’avril à juillet en compagnie des iris, des ancolies.
Le verger (1), mitoyen de la pivoineraie et dessiné comme un cloître avec des carrés de cordons fruitiers, est accessible par cet espace fleuri autour d’un grand noyer. Des potées d’orangers posées au coeur des tapis de lavandes (au fond à droite) initient ce jardin des délices et des saveurs. Le labyrinthe de charmes (2) est un point d’ancrage entre les chambres d’inspiration médiévale, le sous-bois et le coteau habité. Le robinier ‘Casque d’Or‘ planté comme un étendard dans le soleil ajoute une touche surnaturelle.
Classique, le jardin toscan (1) : des allées ocre, des parterres taillés, des terres cuites, des sculptures. Il jouxte un petit bois sacré, « le bosco », cher à la Renaissance italienne, habité par un sphinx.
Le jardin des buis (2) fut le premier jardin installé, en prolongement de l’habitation. Ses parterres de buis et ses cyprès, ses fleurs de lis et d’agapanthes ont naturellement intégré le jardin toscan.
Le jardin anglais (1) souligne la fantaisie des topiaires, en toile de fond des fleurs vivaces lumineuses. Ici, en plein été, les achillées jaunes, le fenouil bronze, la Lobelia lactiflora et l’amaranthe explosent de vie.
Le patio bleu (2) est une des trois courettes aménagées entre les murs écroulés de granges anciennes. C’est un havre de fraîcheur auprès de bassins où l’eau murmure, cachée sous des lianes d’une végétation intrépide. Des Fleurs Regroupées Par Affinités Les rosiers lianes couvrent les pergolas tout autour du cloître ; ces variétés robustes et abondantes ne fleurissent qu’une fois dans l’année. Mais, de la précoce ‘Neige d’Avril‘ à la tardive ‘Ethel’, elles assurent plus de trois mois de floraison sans interruption.
La lavande et la santoline bordent les chemins du verger ; ces méditerranéennes ont leur place sur les sols arides, mais attention aux situations en cuvette où l’eau pourrait s’accumuler en hiver : elles détestent ! Elles aiment les emplacements rocailleux où l’eau s’écoule. De la même façon, on a pu constater que les buis se portent mieux dans le jardin toscan, pauvre en terre, que dans le cloître pourtant plus fertile. Une précision : pour durer, les potées de citronniers doivent passer l’hiver en serre froide. Les hydrangéas ont trouvé leur place dans le vallon en lisière de forêt, où le calcaire n’est plus du tout actif, comme le confirment les fleurs plus mauves que roses. Avec les H. paniculata (au centre), on trouve des H. aspera et des H. microphylla ; ils bénéficient d’un épais paillis de feuilles (jusqu’à 30 ou 40 cm) mais sont arrosés régulièrement en cas de sécheresse.
Allium giganteum, A. aflatunense, Hesperis matronalis et ornithogalum forment la première vague mauve du cloître, relayés par les monardes, les échinacées et pavots d’Orient. La couleur ne faiblit pas en été avec les Phlox paniculata et les Campanula lactiflora, talonnés par les anémones du Japon et les Salvia involucrata... Les derniers asters sont les ultimes couleurs de ces 6 mois fleuris. L’arrosage – impératif en juillet et août – est assuré par un circuit automatique installé sous les paillis. La pivoineraie est moins exigeante en eau que les jardins d’été. Plus de 80 variétés sont réunies – pivoines japonaises, hybrides à fleurs simples et Paeonia lactiflora parfumées – qui fleurissent d’avril à juin avec les ancolies et iris. Leurs feuillages sont coupés dès le mois d’août lorsqu’ils sont secs. Des Allées En Perspective Un cheminement libre et abondamment fleuri, littéralement foisonnant, amène le visiteur vers les chambres de verdure. Dans la partie la plus large des allées, les vivaces qui n’en font qu’à leur tête débordent des plessis sur un sol laissé brut. Mais, dans les passages plus étroits, ligne droite et discipline reprennent le dessus afin de faciliter la circulation. La pivoineraie dessinée en amphithéâtre trouve un contrechamp dans les couleurs sombres du sous-bois. Les allées, légèrement concentriques, s’appuient sur des piliers de charmilles plantés en périphérie ; des treillages à larges mailles théâtralisent la scène et clôturent l’espace avec des lattis de châtaignier posés en renfort. Le cloître répond à un dessin classique avec des allées rectilignes qui se croisent à angle droit. Conformément au modèle monastique, un bassin occupe son centre, entouré d’un parterre végétal composé ici avec les cordons fruitiers. Des pergolas de roses sont organisées tout autour comme une seconde enceinte protectrice, pour une déambulation de charme. Toutes Les Infos Sur Le JardinLieu : Périgord noir, à quelques kilomètres de la Dordogne, dans sa partie la plus pittoresque entre Sarlat et Souillac. Climat : méridional continental : étés secs et chauds (périodes à 40 °C), hivers froids (-15 °C il y a 3 ans). Surface : deux hectares répartis sur 3 terrasses de 300 mètres de long qui suivent un axe est-ouest, auquel s’ajoute un hectare de sous-bois. Exposition : le coteau du jardin regarde le sud, ce qui n’exclut pas des zones plus ombragées dans le vallon, surtout à proximité de la forêt. Sol : coteau calcaire sec, très pierreux dans la partie supérieure. Le jardin toscan a été planté sur pas plus de 30 cm de terre arable. Les jardins du vallon bénéficient d’une terre plus profonde et fertile, sans trop de calcaire.
Âge du jardin : démarré il y a plus de 30 ans, il a été agrandi dans les années 1990 et plusieurs fois remanié. Entretien : il a toujours été assumé par la famille avec des aides ponctuelles pour les gros travaux de taille ou de plantation lors de la création ou la réfection des parcelles. Trois personnes y travaillent à plein-temps : Anne-Marie Decottignies, son fils Benjamin et son épouse Manon. Les jardins de Cadiot - Jardin - Voir la fiche
L’ile de Noirmoutier et le passage du Gois en Vendée . * Noirmoutier * L’ile bénéficie d’un microclimat propice à la floraison du mimosas. Elle est d’une superficie de 49 km² environ et présente des paysages de plages de sable, dunes, criques, bois de pins et de chênes verts ainsi que des marais salants.
Le Bois de la Chaize est connu pour ses bois de chênes verts et de mimosas, ainsi que de belles plages ombragées agrémentées de cabine de bains. On y a tourné le film les vacances du petit Nicolas.
La promenade des Souseaux offre une belle balade le long de la mer. Vous y apercevrez une maison phare à la pointe des dames. De nombreuses pistes cyclables sillonnent l’île, et vous permettront de découvrir toutes les richesses de ce patrimoine préservé.
Noirmoutier-en-l’Île, la capitale touristique de l’île séduit les visiteurs par ses ruelles bordées de jolies maisons blanches, son port, son église du XIIe siècle et un château médiéval très particulier avec un musée sur l’histoire de l’île.
L’Herbaudière, port de pêche moderne en eau profonde avec une criée, c’est le deuxième du département de la Vendée L’Épine. Est un un port de plaisance.A la Guerinnière, vous visiterez un petit musée des traditions qui au travers de collections d’objets, de costumes et de pièces reconstituées, retrace les activités et les traditions de l’île.
Sur l’ile, vous trouverez de l’ostréiculture et de la conchylliculture sur bouchots. Le climat est favorable à la production d’une variété de pommes de terre locale : la bonnotte que l’on trouve partout en France au printemps en pommes de terre primeur, et la production de sel marin à l’automne en marais salants.
Pour accéder à Noirmoutier deux possibilités : – Soit par le pont – Soit par le passage du Gois, seul passage en mer de ce type en Europe à marée basse. On peut y accéder par Beauvoir et son port du Bec.
* Le passage du Gois *
La chaussée longue de 4,5 km relie Noirmoutier au continent par Beauvoir uniquement à marée basse. Jusqu’en 1971 le Gois était la seule voie carrossable pour rejoindre l’île. C’est un des lieux les plus touristiques de Noirmoutier. Il fait le bonheur des pêcheurs à pied. Le long de la route, des balises à intervalles réguliers permettent aux imprudents à marée montante de se réfugier en attendant les secours. Chaque année fin juin, se déroule une course à pied unique à marée montante : les foulées du Gois.
Le Passage du Gois, cette route sur la mer est toujours un spectacle...Grandiose !
Que ce soit à marée basse ou lors de la remontée, les eaux viennent submerger cette chaussée longue de 4,5 kilomètres. Hier, ce fut une journée vivifiante, un coefficient parfait pour se rendre sur ce lieu unique au monde, pour aller chercher les trésors enfouis dans le sable : les palourdes et les coques ! Un lieu sauvage et magnifique... Quelques heures de patience, pour que la "chasse d'eau" fasse disparaître toute cette eau !
En bordure de Loire, les façades colorées des anciennes maisons de pêcheurs rivalisent de charme. C’est ici, dans le village de Trentemoult, en face du port de Nantes, que l’architecte d’intérieur, Delphine Imbert, a posé ses crayons, ses planches… mais aussi sa famille. Delphine a choisi d’aménager sa maison avec des meubles et des objets aux teintes pastel et au design vintage. Le décor blanc est sobre et paré de bois blond ou peint. Un métissage doux au service de l’art de vivre
Une bonne idée gain de place?: un bureau a été installé sous l’escalier
La salle de bains est entièrement maçonnée et recouverte de petits carreaux de mosaïque. Face à la Loire, les façades colorées des maisons de Trentemoult mettent de bonne humeur. Une maison, cachée derrière un haut portail, a des allures de bord de mer, alors que nous sommes à quelques minutes de Nantes. C’est là que l’architecte d’intérieur, Delphine Imbert, s’est installée avec sa famille, il y a deux ans. Après plusieurs années parisiennes, à travailler chez Christian Liaigre, puis chez l’architecte Charles Zana, la jeune femme aménage aujourd’hui des maisons, appartements et villas pour une clientèle nantaise. Fidèle à son style qui mixe mobilier vintage industriel, design classique, esprit brocante et couleurs douces, Delphine a appliqué chez elle son principe : créer des zones de vie identifiées pour les enfants dans chaque pièce de la maison. Sa maison est donc devenue un lieu à la fois pratique, ludique et reposant. L’ensemble dégage une harmonie précieuse et fraîche, à l’image de la maîtresse des lieux.
Un appartement de style vintage à Paris Christophe Gallot, producteur de télévision, a concrétisé sa passion pour la déco en harmonisant street art, récup’ et objets vintage. Au cœur de la capitale, à deux pas de la rue Montorgueil, son écrin perché au 5e étage est une invitation à mixer les codes et les styles des années passées. Une rénovation haute en couleur.
Un aplat bleu pastel relevé de notes orangées, pour une grande pièce à vivre. Tous les meubles sont chinés ou récupérés dans la rue. Le tableau, un dessin peint sur les cartons par un sans-abri, a donné le ton à l’appartement.
Côté salle à manger, un service en verre fumé Duralex est posé sur la table «?Tulip?» Knoll. A gauche de la fenêtre, des anges de rue de Castelbaljac, dessinés à la craie, veillent sur ce décor rétro, assurément actuel.
Une sculpture poétique en fer et bambou Zoé Rumeau et les deux poutres en bois apparent marquent l’entrée de la cuisine. Sur le mur de carrelage blanc sont collés des stickers récupérés dans larue. Ils sont affichés çà et là - comme ici dans la cuisine - comme des «?Invaders?» dans l’appartement, pour un décor urbain nostalgique et empreint de culture.
Un escalier en bois a été posé, intégrant des rangements discrets, pour accéder à l’espace chambre bureau à l’étage.
Dans cette chambre, on jongle avec justesse entre les styles et les époques,dans un esprit parfois suranné, comme avec ce papier peint à fleurs. Un coin bureau a été aménagé dans la chambre principale.
A l'étage, c'est un voyage dans le temps, avec un décor rétro kitsch seventies. Mention spéciale pour le orange multivitaminé associé à un bleu roi, deux teintes intenses.
Jeu de miroirs et de transparences dans cette salle de bains compacte de 6?m2 ou la douche au look contemporain trouve sa place dans cette ambiance rétro.
Dans la salle de bains, des stickers urbains se cachent dans une petite niche.
Accumulation de petits miroirs sur l'un des murs de la salle de bains. A la recherche d’un pied-à-terre sur Paris, Christophe Gallot, producteur de télévision, a succombé au charme de ce duplex de 45?m2. Vétuste et cloisonné, avec un plafond bas, la rénovation et la remise aux normes du lieu ne l’impressionnent guère. C’est avec fougue, qu’en 2007, il va développer son talent de décorateur pour repenser l’espace. « J’ai fait abattre murs et cloisons pour n’avoir qu’une grande pièce à vivre de 28?m2. Ainsi l’entrée, le salon et la salle à manger sont en libre circulation. Les poutres du plafond sont repeintes en blanc, ainsi que la poutrelle posée en renfort, ce qui donne une impression de hauteur?», confie Christophe. Des poutres en bois de structure sont mises à nues et isolent un peu la cuisine sans la cloisonner : ? «?J’aime recevoir et cuisiner tranquillement sans perdre de vue mes convives?», précise-t-il encore. Le bois y tient aussi une grande place. Pour l’aménagement, Christophe précise?: «?Je ne fréquente pas les antiquaires, je cherche les brocantes sombres et poussiéreuses. Plus c’est le bazar, plus l’excitation est grande. Même principe que pour le street art, le but étant de trouver le trésor?!?» Chineur invétéré, il détourne avec passion les objets qu’il récupère. C’est comme ça qu’un papier peint à fleurs tapisse un mur de la chambre et qu’un abat-jour en verre orange est devenu une lampe vagabonde.
Alsace : circuit touristique sur la route des vins
La route des vins d'Alsace qui serpente sur les collines des contreforts vosgiens est probablement la route viticole la plus célèbre de France. Nous avons emprunté cet itinéraire qui s'étire sur 180 kilomètres, de Marlenheim à Thann. Passez par Mittelbergheim, Traenheim, Obernai, Otrott, Hunawihr, Riquewihr, Ammerschwihr... Des noms bien étranges pour de magnifiques villages.
Juché sur une colline, cerclé de vignes, Mittelbergheim porte partout les traces de son passé viticole. Là, un vieux pressoir du XVIIe siècle ; ici, dans la rue Principale, les vieilles enseignes pittoresques de vignerons. La cave voûtée de l’hôtel de ville garde, bien protégée derrière des grilles un trésor : 6 000 des meilleures bouteilles laissées année après année par la vingtaine de producteurs que compte le village (pinot noir, gewurztraminer grand cru, tokay-pinotgris, riesling grand cru...). Un précieux livre de comptes accompagne cette collection, le Weinschlagbuch. Il comprend des commentaires inscrits, saison après saison, par les villageois relatant la météo et la santé du vignoble : la première note date du XVe siècle ! Odeurs de pressoir, effluves de gewurz épicé..
Hunawihr (67) est ceint de vignes renommées. Son église du XIVe siècle accueille sans distinction les cultes catholique et protestant. Tout droit dans le couronne d'or en passant par Traenheim Dominé par la tour de son église romane, le village de Traenheim, au nord de la route des vins, semble, lui, à peine perturbé par la période des vendanges. Les touristes ont beau se faire plus rares, Guillaume Mochel, qui vinifie les sept cépages alsaciens, ne s’en plaint pas. « Nous en sommes à la quatorzième génération de vignerons : ça remonte à 1699 ! Plus de 70% de la vente se fait sur place. On est dans la Couronne d’or, un endroit qui bénéficie de l’ensoleillement à l’ouest grâce à l’ouverture de la vallée de la Bruche. » Ancré dans le terroir, mais ouvert sur le monde, ce jeune viticulteur aux allures d’étudiant a bourlingué dans les vignobles de Nouvelle-Zélande et de Toscane. « Chez nous, on fait tout de A à Z, de la plantation au collage de l’étiquette en passant par la mise en bouteilles. » Un côté artisanal qui plaît à un public fidèle quivient régulièrement se ravitailler en bons flacons de grand cru altenberg de Bergbieten. Ses vins sont tout particulièrement recommandés par Romain Iltis, meilleur sommelier de France en 2012. Ce trentenaire originaire de Wihr-au-Wahl vante les vins d’Alsace avec passion et aime partager ses petits domaines de prédilection.
Auberge de Traenheim
On est dans la couronne d'Or, un endroit qui bénéficie de l'ensoleillement à l'ouest grâce à l'ouverture de la vallée de la Bruche.
Guillaume Mochel Sur la route d'Obernai en passant par Rosheim C’est un ruban enchanté. Un itinéraire de rêve pour épicurien. Une mer de ceps, ponctuée d’innombrables caves ancestrales et quelques-uns des plusbeaux villages d’Alsace. Conservateurs au bon sens du terme, les Alsaciens soignent leurs façades, restaurent leurs églises, leurs châteaux,entretiennent leurs ruines qui dominent la forêt. » Voyez Rosheim, belle oubliée du Bas-Rhin. Une fois passée la porte fortifiée de l’École se découvre un village typiquement alsacien, au charme immédiat. Son église romane en grès jaune,Saint-Pierre-et-Saint-Paul, aux drôles de sculptures des évangélistes sur le toit, sa grand-rue avec sa boulangerie Rohmer – la plus ancienne de France, elle daterait de 1600 – , son enseigne pittoresque à la forme de cigogne composent un vrai décor de cinéma. Juste après la ville d’Obernai (la ville la plus visitée d’Alsace après Strasbourg), Otrott, est, connu pour être le point de départ des sentiers pour le mont Saint-Odile dédié à la patronne de l’Alsace. Otrott-le-Bas et Otrott-le-Haut, sont célèbres pour leur vin rouge charpenté et fruité, rare enclave de pinot noir parmi les cépages blancs.
Le village d'Obernai Barr : un concentré d'Alsace Réputé pour son grand cru kirchberg, Barr, 7000 habitants, constitue un bon point de départ pour rayonner dans la région. Les rues sont un peu désertes ce matin-là, on sort de quatre jours de fêtes desvendanges, mais c’est un concentré d’Alsace. Imaginez le tableau : sous vos yeux, une belle place de l’Hôtel-de-Ville, au centre de laquelle une fontaine,une auberge (Le Brochet) remontant au XVIe siècle, des ruelles pavées bordées de vieilles maisons Renaissance croulant sous lesgéraniums. Une délicieuse ambiance surannée. Et que dire de Rodern, avec pour toile de fond, perché sur son éperon, la silhouette moyenâgeuse du Haut-Koenigsbourg, revue par Guillaume II ?
Dans le village de Barr, un concentré de pittoresque villageois. Au fond, l'hôtel-restaurant Le Brochet. De Ribeauvillé à Riquewhir Bientôt, vous voilà à Ribeauvillé. La petite ville viticole est aussi celle de l’eau de source Carola. Ses ruelles pavées, sa place de l’Hôtel-de-Ville, ornée d’une imposante fontaine du XVIe siècle, grouillent de vie. Boire un gewurztraminer en terrasse, manger une flammekueche à l’ombre de sa tour médiévale des Bouchers ou sous la protection plus lointaine des silhouettes des châteaux de Ribeaupierre, c’est inoubliable. Mais voici Hunawihr. Avec son église-sentinelle entourée d’un cimetière fortifié veillant sur le vignoble, sa vieille fontaine du XIVe siècle, le bourg, est labellisé Plus beaux villages de France. C’est la carte postale parfaite. Mais c’est pourtant à Riquewihr que se pressent les visiteurs. Protégé par ses remparts, il présente un ensemble de maisons et façades des XVIe et XVIIe siècles miraculeusement intactes, cerclé par les vignes du Schoenenbourg. Il ne manque pas une enseigne pittoresque en fer forgé, pas une tuile sur les toits, pas une winstub chaleureuse... On se croirait plongé dans une aquarelle de Hansi. Ça tombe bien, le dessinateur a son musée ici. Surtout, aussi petit Riquewihr soit-il, on a l’impression de n’avoir jamais fini de faire le tour de ses fantaisies architecturales médiévales et Renaissance. N’hésitez pas à crapahuter dans les sentiers viticoles sur les hauteurs pour découvrir le village dans son ensemble.
À Riquewhir, labellisé plus Beaux Villages de France. Dans la rue du Général-de-Gaule, les demeures à pans de bois abritent quelques grandes maisons viticoles. Cette petite ville a conservé son patrimoine bâti des XVIe et XVIIe siècles Le donjon de Kayserberg Au pied des Vosges, la route, après Riquewihr, est parmi les plus belles de France. Il y a d’abord Kaysersberg, la ville natale d’Albert Schweitzer, ceinturée de remparts. Sous la surveillance de son donjon impérial, planté sur son piton rocheux, ses maisons à pans de bois qui bordent la Weiss, son vieux pont fortifié de 1514, sa fontaine du XVIe siècle sur sa place du Vieux-Marché, lui confèrent un cachet unique. Quant à Ammerschwihr, c’est un beau trompe-l’œil. Des façades à colombages, des rues pavées, on croirait le village sorti d’une enluminure ancienne... Et, voilà qu’on apprend qu’il a été détruit à plus de 80 % durant la Seconde Guerre mondiale, témoin des combats de la« poche de Colmar »... Mais il a été méticuleusement restauré... comme avant !
Vue d'ensemble de la place du Vieux-Marché de Kaysersberg et l'église de Sainte-Croix. De Niedermorschwihr à Eguisheim L’endroit a beau être connu, on a l’impression de faire une découverte : au détour d’un virage surgit, solitaire, le village de Niedermorschwihr, qui apparaît bien petit face aux collines du grand cru sommerberg. Seul son étrange clocher tors semble vouloir se hisser à la hauteur du vignoble. Ici, dans ce village qui semble loin de tout, une star opère :Christine Ferber, la fameuse fée des confitures, qui exporte ses préparations artisanales dans le monde entier... Après Colmar,« capitale de la route des vins », se découvre l’autre vedette du vignoble alsacien : Eguisheim, élu «village préféré des Français» à la suite d’une émission de télévision – accroissant encore le nombre de visiteurs. La cité laisse apparaître une configuration singulière : les rues médiévales s’enroulent autour du cœur historique et dessinent trois superbes cercles concentriques jusqu’à la place du château. Là, une sorte de plate-forme octogonale réunit le château des comtes d’Eguisheim, la chapelle Saint-Léon, à la belle toiture de tuiles vernissées, et une monumentale fontaine au-dessus de laquelle se dresse la statue de Léon IX, pape qui serait né à Eguisheim en 1002. Oriels.
Une visite d'Eguisheim ne peut être économe de dégustations des vins du cru. Les louanges de Montaigne Le voyage s’arrête dans la vallée de la Thur, plus industrielle, sur une note grandiose : la ville de Thann, dont Montaigne, déjà, louait « les coteaux pleins de vignes, les plus belles, et les mieux cultivées ». Il y a d’abord le grand cru rangen, à déguster – le plus méridional des vins d’Alsace. Et l’on reste béat devant sa collégiale Saint-Thiébaut, l’un des plus beaux sanctuaires gothiques d’Alsace avec son portail occidental constitué de pas moins de 500 personnages. Divin ! La collégiale Saint-Thiébaut et ses 500 personnages
Le Québec est reconnu depuis longtemps pour ses grandes étendues sauvages,son ouverture d’esprit et le côté chaleureux de ses habitants. Par contre, beaucoup de voyageurs arrivent dans la Belle Province avec en tête des stéréotypes de la vie au Québec.
Pour mettre fin à tout cela, voici 10 clichés sur les Québécois à éviter absolument.
1. Les traineaux à chiens sont un moyen de transport très utilisé au Québec
2. La culture musicale du Québec se résume à Garou et Céline Dion
3. L’accent québécois est «marrant»
4. Les Québécois vivent dans des cabines dans la forêt
5. Montréal est une ville souterraine
6. La neige est présente 9 mois par année
7. On ne mange pas bien au Québec
8. Les Québécois utilisent beaucoup de mots anglais, contrairement aux Français
9. Les caribous font partie de la vie quotidienne des Québécois
10. Vous êtes du Québec? «osti de tabernacleee»
Même si ce texte est à prendre à la légère, n’oubliez jamais que vos cousins québécois ont évolué depuis 400 ans!
Bianca Castafiore ( dans les aventures de TINTIN ) Bianca Castafiore - L'Affaire Tournesol (1936) Bianca Castafiore est une célèbre cantatrice connue internationalement. Elle se produit dans les plus grandes salles du monde, notamment à la Scala de Milan.
Nom Bianca Castafiore signifie littéralement " blanche chaste-fleur ". Bianca est également couramment surnommée " Le rossignol milanais ".
Âge Selon Hergé, Bianca Castafiore serait âgée de 45 ans.
Famille Bien que la presse l'a fiancée successivement à diverses personnalités, le rossignol milanais n'a en vérité pas de famille connue. Son entourage proche est composé exclusivement de sa fidèle accompagnatrice, Irma, ainsique de son pianiste, Igor Wagner.
Naissance de Bianca Procédant de la même façon que pour Tintin et Haddock, Hergé réunit plusieurs ingrédients pour façonner le personnage de la Castafiore. En premier lieu, il se souvint que, lorsqu'il était encore enfant, sa tante Ninie, accompagnée au piano, régalait la famille Remi des puissantes inflexions de sa voix perçante.
Ses interprétations ne firent rien pour nourrir chez lui un quelconque amour de la musique, pour ne rien dire de l'opéra, qui pût égaler son enthousiasme précoce pour le dessin, puis sa passion pour les arts visuels.
En fait, elles ont sans doute contribué à renforcer son inaptitude à trouver le moindre attrait à l'opéra, une forme d'expression artistique qu'il considérait comme assez ridicule et peu crédible. " L'opéra m'ennuie ", confia-t-il à Numa Sadoul, " je l'avoue à ma grande honte?! Ou alors il me fait rire. "
Rien d'étonnant, dès lors, s'il a créé une cantatrice archétypale qui nous fait sourire. " Partant de ce stéréotype, dont Tintin et le lecteur croisent la route pour la première fois dans Le Sceptre d'Ottokar, Hergé va raffiner et enrichir son personnage au fil de ses apparitions ultérieures.
La Callas, un modèle?! C'est dans les années 1950 qu'Hergé trouva son véritable modèle pour la Castafiore, quand les journaux et les magazines d'actualités comme Paris-Match , l'une des ses sources de documentation privilégiées, rapportaient par le menu les moindres faits de la prodigieuse carrière professionnelle et de la vie privée de Maria Callas. Ses interprétations légendaires à Milan, New York, Chicago, Londres et Paris mirent le monde à ses pieds.
Maria Callasen 1955 En 1964, Sir David Webster, le directeur de Covent Garden à Londres, la présenta comme " la plus grande artiste lyrique de [notre] époque ". Elle était " La Divine ", la cantatrice la plus célèbre de l'époque.
Un air célèbre Le choix de l'air fétiche est un trait de génie d'Hergé?: l'air des Bijoux de Faust de Charles Gounod, un opéra magnifique. Cet air décrit le moment où, dans la tragédie de Goethe, la jeune Marguerite découvre les bijoux que Méphistophélès a intentionnellement laissés dans un coffret. Elisabeth Schumann interprétant l'air des Bijoux dans le rôle de Marguerite dans le Faust de Gounoden 1917
Elle les essaie et, se regardant dans un miroir, est éblouie par le spectacle. Sur un tempo de valse, elle déclame?: " Ah?! Je ris de me voir si belle en ce miroir?? Est-ce toi, Marguerite, est-ce toi?? " Le rôle de Marguerite fut créé en 1859 par Marie Miolan-Carvalho dont la tessiture de soprano colorature lyrique - dramatique ne trouva d'équivalent qu'un siècle plus tard avec Maria Callas. Opéra de Paris - documentation personnelle d'Hergé
En mai 1963, l'année de la publication des Bijoux de la Castafiore, La Callas, précisément, enregistra l'air des Bijoux de Gounod dans la salle Wagram à Paris avec l'orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire dirigé par Georges Prêtre. La réalité rattrapait encore une fois l'univers d'Hergé.
Caractère Si elle est, c'est un fait, d'une vanité insondable, Bianca Castafiore, il faut le souligner, fait preuve dans les Aventures de deux qualités plus qu'éminentes?: la loyauté et le courage.
Lorsque, dans L'Affaire Tournesol , elle n'a pas hésité à risquer de se compromettre et a cacher Tintin et Haddock dans sa penderie alors que le lubrique Sponsz, qui n'est pas sans rappeler l'odieux Scarpia de Tosca dans l'opéra de Puccini, fait irruption dans sa loge.
L'Affaire Tournesol page 54 Son courage se manifeste aussi avec éclat durant sa comparution au palais de Justice de Tapiocapolis. Elle se fait une beauté, tandis que le procureur profère ses éructations. Le réquisitoire incendiaire résonne dans le prétoire?: " Contre cette sirène au cœur de vipère, conte ce monstre à la voix d'or, je demande, je requiers, j'exige?: la prison à vie?! "
Tintin et les Picaros page 48 Loin de se laisser abattre, elle ne cache pas son mépris pour ce réquisitoire absurde, le dit, et entonne avec sa vigueur habituelle l'air de Bijoux .
La passion des bijoux Si elle chante les bijoux, elle éprouve une véritable passion obsessionnelle à leur égard. Maria Callas, reine de la jet-society des années 1950, collectionne aussi les joyaux d'une rare qualité durant sa liaison passionnée avec l'armateur grec Aristote Onassis.
Cependant, il semblerait que la majorité des bijoux de la diva ne sont que du toc! Inversement, tout porte à croire à l'absolue authenticité d'un seul " bijou ", pour lequel Bianca verse des pleurs, à savoir son émeraude offerte par le maharadjah de Gopal. SentimentsSi les sentiments de Tournesol restent sans écho, Haddock paraît plus " chanceux ".
Ses malheurs successifs dans Les Bijoux raniment l'instinct maternel de la prima donna. Elle est aux petits soins pour lui, elle soulage la piqûre de guêpe, elle le promène dans son fauteuil roulant à travers le parc. Rien d'étonnant, dès lors, si les journalistes de Paris-Flash, allusion à peine voilée à Paris-Match, échafaudent une possible idylle, voire un projet de mariage.
Une dernière séquence en forme de conclusion se déroule dans Tintin et les Picaros. Libérée, une assiette de pâtes vide à la main, la Castafiore se précipite vers le capitaine " Karbock ", nullement découragée par le costume de carnaval?: " Dans mes bras, caro mio?! Dans mes bras?! Je savais bien que vous viendriez me tirer de là?! ". Elle écrase une larme et embrasse le marin, assurément moins enthousiaste qu'elle. Les Bijoux de la Castafiore page 24
Dans Les Bijoux de la Castafiore , elle énumère la liste de ses admirateurs?: " Les journaux m'ont déjà fiancé successivement au maharadjah de Gopal, au baron Halmaszout, chef du protocole à la Cour de Syldavie, au colonel Sponsz, au marquis di Gorgonzola, et j'en passe. " Narcisse féminin, son véritable amour, c'est elle.
Le pauvre professeur Tournesol, malgré ses roses et sa courtoisie à l'ancienne, ne peut nourrir aucun espoir réel de succès amoureux. Il a peut-être conquis la Lune, mais pas le rossignol milanais, Bianca Castafiore.
Évolution du personnage Bianca Castafiore, l'imposante soprano plutôt mal fagotée rencontrée en 1938-39, se transforma au fil du temps en une femme élégante et raffinée. La transformation est telle qu'il n'y a rien de vraiment surprenant à ce que le professeur Tournesol se soit pris subitement de passion pour la diva dans Les Bijoux de la Castafiore.
Pierrefonds, un rêve de Moyen Âge Par Détours En France
À l’orée de la forêt de Compiègne, le château préféré de l’impératrice Eugénie semble tout droit sorti d’un conte de fées. Construit au XIVe siècle et démantelé au XVIIe, c’est Viollet-le-Duc qui en a fait cet édifice majestueux, signant ainsi sa vision du Moyen Âge. On pourrait penser que Pierrefonds est trop beau pour être vrai et qu’il ne peut exister qu’au cinéma ! Il n’en est rien et l’impératrice Eugénie ne s’y est pas trompée, qui, dit-on, n’aurait pas hésité à user de tricherie pour que Napoléon III décide de le faire restaurer. Des tours rondes, des toits pointus, un donjon, des échauguettes, un double chemin de ronde, une chapelle, des mâchicoulis, un pont-levis… Il ne manque rien à Pierrefonds pour en faire Le château, celui des rêves d’enfant et des émerveillements d’adulte.
De Ruine À Château De Conte De Fée Quand Napoléon III hérite de Pierrefonds, acheté une bouchée de pain par Napoléon Ier, il tombe sous le charme des ruines de la résidence de Louis d’Orléans, datées du XIVe siècle... Nous sommes en plein romantisme et les ruines ont la cote. Mais l’empereur, qui est un passionné d’archéologie, veut en faire quelque chose. Il confie la restauration à Eugène Viollet-le-Duc, qui a déjà travaillé sur la basilique de Vézelay et Notre-Dame-de-Paris. Très vite, l’architecte modife le projet initial... Il ne se contente pas de remettre le donjon en état mais étend le chantierà tout le château et en fait un véritable musée du Moyen Âge. Ce Qu'il Faut Voir Du CastelUne enceinte de 110 mètres de long sur 90 de large, ponctuée de huit tours presque semblables, qui portent le nom de huit preux de la légende chevaleresque, Alexandre, Arthur, César, Charlemagne… L’ensemble est majestueux et ordonné.
La Cour Intérieure L’impression est tout autre quand vous pénétrez dans la cour intérieure : des éléments juxtaposés sans règle apparente, dans un style très néogothique. Regardez les colonnes qui soutiennent la galerie : courtaudes et massives, elles ne sont pas du tout esthétiques ! Viollet-le-Duc les a voulues efficaces : elles ont la forme de leur fonction. La décoration est foisonnante, empruntée à un bestiaire fantastique comme on l’aimait au Moyen Âge : sur les chapiteaux de la galerie, des épisodes du Roman de Renart ; descendant d’une meurtrière, un gros lézard ; ici, un étrange mammifère à tête de pélican paraît tout droit sorti d’un tableau de Jérôme Bosch. Et amusez-vous à compter les chats sur les lucarnes : il y en a 32 !
La Chapelle, Le Donjon & Les Appartements1 - Cette magnifique pièce n'est rien d'autre que la Chambre de l'Impératrice. 2 - Chef-d'oeuvre de Viollet-le-Duc, dotée d'une rose représentant une étoile de David la chapelle de style néogothique est unique en son genre : une tribune surmonte l'abside et donne accès à un chemin de ronde couvert. La chapelle. Viollet-le-Duc y est allé de sa fantaisie : il s’est représenté sur le pilier central du portail, sous les traits de Saint Jacques le Majeur ! À l’intérieur, notez un fait unique : une tribune au-dessus du choeur. Le donjon et les appartements impériaux vous réservent quelques surprises. Le décor du plafond de la Grande Salle avec sa décoration végétale, par exemple, a un petit air d’Art nouveau. Dans cette pièce, amusez-vous à retrouver les symboles du couple impérial : l’aigle est sur les poutres, le chardon d’Eugénie en haut des murs. Viollet-le-Duc rend ici hommage à Napoléon III comme Bodo Ebhardt l’a fait à Guillaume II au Haut-Koenigsbourg,dans la salle du Kaiser. L’empereur allemand est d’ailleurs venu à Pierrefonds avant que ne soit restauré le château alsacien.
La Salle Des PreusesLa salle des Preuses l'une des rares puèces à avoir été complètement décorée, mesure 50 mètres de long. Sa cheminée monumentale à double foyer est ornée des statues des neuf "preuses" : l'impératice Eugénie etses dames de compagnie figurées sous les traits d'héroïnes de l'Antiquité, reines ou guerrières. Depuis la chambre de l’Empereur, passez dans la salle des Preuses, qu’on pourrait qualifer de salle de bal. Ses proportions sont impressionnantes: 52 mètres de long pour 12 de haut et 9 de large. Elle doit son nom aux statues qui décorent l’imposante cheminée : l’impératrice Eugénie et ses dames de compagnie figurées sous les traits d’héroïnes de l’Antiquité, reines ou guerrières, comme Sémiramis ou les Amazones. Toujours l’idéal chevaleresque ! Alors Pierrefonds, Rénovation Ou Création ?Les deux, dans un savant mélange qui n’a pas toujours été du goût de tous. Marcel Proust voyait dans les travaux comme à Pierrefonds des « déjections », Anatole France qualifait le château d’« énorme joujou ». Il est certain que Viollet-le-Duc, emporté par sa passion, a dû éprouver beaucoup de plaisir à « reconstituer » ainsi un château médiéval. Mais loin d’être dictés par la fantaisie, ses travaux s’appuient toujours sur des recherches très sérieuses, dont on retrouve le détail dans son Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle. À l’image du système défensif dont il a pourvu les tours de Pierrefonds, avec deux chemins de ronde superposés, au niveau des courtines, qui assurent une meilleure circulation des défenseurs. Viollet-le-Duc s’est peutêtre amusé à jouer à la guerre au Moyen Âge, mais il en avait parfaitement compris les mécanismes : Pierrefonds en est la preuve. Centre Des Monuments Nationaux
Gratuit pour les moins de 18 ans (Si ressortissant européen) Horaires Ouvert toute l’année Du 2 mai au 4 septembre : tous les jours, 9h30 à 18h Du 5 septembre au 30 avril : tous les jours sauf le lundi, 10h à 13h et 14h à 17h30 Dernier accès 45 mn avant la fermeture Plus d'informations Château de Pierrefonds - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
Albums imaginaires de Tintin comme encore une suite à d'autres blogues
traitant du même sujet ....mais....avec quelques nuances....
Hé oui, je suis de retour avec mes albums imaginaires de Tintin..En fait,
je ne devrais pas dire mes... N'empêche que les tintinologues avertis n'y retrouveront
aucun album existant...
Vous êtes prêts?....C'est parti!
------------------------
Tintin serait il allé prendre le café à Bagdad avec un char???
-------------------------
I ROBOT!
--------------------------------
" Je dirais même plus:...Mais ils s'y sont tous mis?
---------------------------------
" Tintin?..." Oui, Milou?.. " On dirait que la glace,fond!..."
Mais, fidèle compagnon...C'est parceque même ici, il fait plus chaud!
----------------------------------
Poisitif ou pas ? Who knwos?
----------------------------------
" Mille milliards de mille sabords! Mais vous êtes fou?"..... " Oh Oui!..."
-------------------------------------
" Tu vois, mon pauvre Milou, il n'ont pas voulu nous écouter et c'est arrivé!...
-----------------------------
" Hé!.....Il Paraît que cela reretremble "... " Oui mais ici, les secousssses, on ne les sent pas!"
--------------------------------
" Vous inquiètez pas, c'est un effet secondaire du brexit! "
Je vous souhaite un excellent weekend
Pierre merdunord.
8 Jardins En 1...
Par Hélène Thomas
En 30 ans d’aménagement, les jardins de Cadiot ont gagné du terrain, de la
technique et des visiteurs, mais n’ont rien perdu de leur âme.
Topiaires et potées d’agapanthes se placent au coeur d’un damier de buis.
Dans les bois d’un petit vallon que la Dordogne enveloppe d’un voile de
brume les matins frisquets, les jardins de Cadiot vivent cachés, de même
que la maison, à peine signalée par quelques toits de pigeonniers.
« Nous avons toujours veillé à maintenir l’équilibre entre milieu sauvage
et paysager », explique Anne-Marie, créatrice, jardinière et gardienne
des lieux depuis plus de 30 ans.
Une quête esthétique Au début des années 1980, il y avait là une modeste ferme à reconstruire et des terres qui avaient connu la vigne, le tabac et beaucoup de
potagers. C’est là que Bernard et Anne-Marie Decottignies ont fait leur
vie avec leur âme d’artiste...
Elle, qui peignait, mettra ses talents de coloriste dans le choix des fleurs ;
lui, qui sculptait la pierre et le métal, façonnera le végétal.
« Nous étions dans une quête esthétique, et en même temps très proches de cette
nature où nous avons toujours vécu. »
Dans une première série de créations – qui sont aujourd’hui le jardin anglais, les patios et le jardin toscan – près de l’habitation, ils sontconfrontés au rocher, à la sécheresse et à la rareté de la terre.
Le patio des azulejos est blotti entre le roc et les murs écroulés d’une grange.
Une déesse émerge des seringats, des iris et des nigelles.
Un peu plus tard en saison, les roses, les ails et les juliennes s’épanouissent.
À L’écoute De La Nature Ces conditions difficiles les obligent à observer, recycler pour amender,
utiliser les plantes sauvages, trouver des alliées à l’exemple des abeilles pollinisatrices…
Une dizaine d’années plus tard, Bernard investit le grand pré de l’autre
côté de la route. L’époque médiévale, très prégnante en Périgord, lui
inspire alors deux oeuvres magistrales : le cloître et le labyrinthe.
30 ans après leur plantation, les ifs sont les piliers du jardin toscan.
Dahlias et amarantes font les belles heures du potager.
8 jardins thématiques comme autant de tableaux
Passé le porche d’entrée, le potager (1) s’ouvre à la visite. Ponctué au
printemps par les feuillages élancés, clairs et grisés des cardons et
par les fleurs violettes de la ciboulette, il va s’empourprer au fur et à
mesure de l’été avec les tomates, piments, amarantes, dahlias…
La pivoineraie (2), en forme d’éventail, est fermée par un treillage à
maille carrée et des piliers en charmille. Dans ce « jardin clos », 80
variétés de pivoines conservent la scène fleurie d’avril à juillet en
compagnie des iris, des ancolies.
Le verger (1), mitoyen de la pivoineraie et dessiné comme un cloître avec des carrés de cordons fruitiers, est accessible par cet espace fleuri
autour d’un grand noyer. Des potées d’orangers posées au coeur des tapis
de lavandes (au fond à droite) initient ce jardin des délices et des
saveurs.
Le labyrinthe de charmes (2) est un point d’ancrage entre les chambres
d’inspiration médiévale, le sous-bois et le coteau habité. Le robinier
‘Casque d’Or‘ planté comme un étendard dans le soleil ajoute une touche
surnaturelle.
Classique, le jardin toscan (1) : des allées ocre, des parterres taillés, des
terres cuites, des sculptures. Il jouxte un petit bois sacré, « le bosco
», cher à la Renaissance italienne, habité par un sphinx.
Le jardin des buis (2) fut le premier jardin installé, en prolongement de
l’habitation. Ses parterres de buis et ses cyprès, ses fleurs de lis et
d’agapanthes ont naturellement intégré le jardin toscan.
Le jardin anglais (1) souligne la fantaisie des topiaires, en toile de fond des fleurs vivaces lumineuses. Ici, en plein été, les achillées
jaunes, le fenouil bronze, la Lobelia lactiflora et l’amaranthe
explosent de vie.
Le patio bleu (2) est une des trois courettes aménagées entre les murs
écroulés de granges anciennes. C’est un havre de fraîcheur auprès de
bassins où l’eau murmure, cachée sous des lianes d’une végétation
intrépide.
Des Fleurs Regroupées Par Affinités
Les rosiers lianes couvrent les pergolas tout autour du cloître ; ces
variétés robustes et abondantes ne fleurissent qu’une fois dans l’année.
Mais, de la précoce ‘Neige d’Avril‘ à la tardive ‘Ethel’, elles
assurent plus de trois mois de floraison sans interruption.
La lavande et la santoline bordent les chemins du verger ; ces
méditerranéennes ont leur place sur les sols arides, mais attention aux
situations en cuvette où l’eau pourrait s’accumuler en hiver : elles
détestent ! Elles aiment les emplacements rocailleux où l’eau s’écoule.
De la même façon, on a pu constater que les buis se portent mieux dans le
jardin toscan, pauvre en terre, que dans le cloître pourtant plus
fertile. Une précision : pour durer, les potées de citronniers doivent
passer l’hiver en serre froide.
Les hydrangéas ont trouvé leur place dans le vallon en lisière de
forêt, où le calcaire n’est plus du tout actif, comme le confirment les
fleurs plus mauves que roses.
Avec les H. paniculata (au centre), on trouve des H. aspera et des H.
microphylla ; ils bénéficient d’un épais paillis de feuilles (jusqu’à 30
ou 40 cm) mais sont arrosés régulièrement en cas de sécheresse.
Allium giganteum, A. aflatunense, Hesperis matronalis et ornithogalum forment
la première vague mauve du cloître, relayés par les monardes, les
échinacées et pavots d’Orient.
La couleur ne faiblit pas en été avec les Phlox paniculata et les
Campanula lactiflora, talonnés par les anémones du Japon et les Salvia
involucrata...
Les derniers asters sont les ultimes couleurs de ces 6 mois fleuris.
L’arrosage – impératif en juillet et août – est assuré par un circuit
automatique installé sous les paillis.
La pivoineraie est moins exigeante en eau que les jardins d’été. Plus de
80 variétés sont réunies – pivoines japonaises, hybrides à fleurs
simples et Paeonia lactiflora parfumées – qui fleurissent d’avril à juin
avec les ancolies et iris. Leurs feuillages sont coupés dès le mois
d’août lorsqu’ils sont secs.
Des Allées En Perspective
Un cheminement libre et abondamment fleuri, littéralement foisonnant,
amène le visiteur vers les chambres de verdure. Dans la partie la plus
large des allées, les vivaces qui n’en font qu’à leur tête débordent des
plessis sur un sol laissé brut. Mais, dans les passages plus étroits,
ligne droite et discipline reprennent le dessus afin de faciliter la
circulation.
La pivoineraie dessinée en amphithéâtre trouve un contrechamp dans les
couleurs sombres du sous-bois. Les allées, légèrement concentriques,
s’appuient sur des piliers de charmilles plantés en périphérie ; des
treillages à larges mailles théâtralisent la scène et clôturent l’espace
avec des lattis de châtaignier posés en renfort.
Le cloître répond à un dessin classique avec des allées rectilignes qui se
croisent à angle droit. Conformément au modèle monastique, un bassin
occupe son centre, entouré d’un parterre végétal composé ici avec les
cordons fruitiers. Des pergolas de roses sont organisées tout autour
comme une seconde enceinte protectrice, pour une déambulation de charme.
Toutes Les Infos Sur Le Jardin Lieu : Périgord noir, à quelques kilomètres de la Dordogne, dans sa partie la plus pittoresque entre Sarlat et Souillac.
Climat : méridional continental : étés secs et chauds (périodes à 40 °C), hivers froids (-15 °C il y a 3 ans).
Surface : deux hectares répartis sur 3 terrasses de 300 mètres de long qui
suivent un axe est-ouest, auquel s’ajoute un hectare de sous-bois.
Exposition : le coteau du jardin regarde le sud, ce qui n’exclut pas des zones
plus ombragées dans le vallon, surtout à proximité de la forêt.
Sol : coteau calcaire sec, très pierreux dans la partie supérieure. Le
jardin toscan a été planté sur pas plus de 30 cm de terre arable. Les
jardins du vallon bénéficient d’une terre plus profonde et fertile, sans
trop de calcaire.
Âge du jardin : démarré il y a plus de 30 ans, il a été agrandi dans les années 1990 et plusieurs fois remanié.
Entretien : il a toujours été assumé par la famille avec des aides ponctuelles
pour les gros travaux de taille ou de plantation lors de la création ou
la réfection des parcelles.
Trois personnes y travaillent à plein-temps : Anne-Marie Decottignies, son fils Benjamin et son épouse Manon.
Les jardins de Cadiot - Jardin - Voir la fiche
* Noirmoutier *
L’ile bénéficie d’un microclimat propice à la floraison du mimosas. Elle est d’une superficie de 49 km² environ et
présente des paysages de plages de sable, dunes, criques, bois de pins et de chênes verts ainsi que des marais salants.
Le Bois de la Chaize est connu pour ses bois de chênes verts et de mimosas, ainsi que de belles plages ombragées
agrémentées de cabine de bains. On y a tourné le film les vacances du petit Nicolas.
La promenade des Souseaux offre une belle balade le long de la mer. Vous y apercevrez une maison phare à la pointe des dames. De nombreuses pistes cyclables sillonnent l’île, et vous permettront de découvrir toutes les richesses de ce patrimoine préservé.
Noirmoutier-en-l’Île, la capitale touristique de l’île séduit les visiteurs par ses ruelles bordées de jolies maisons blanches, son port, son église du XIIe siècle et un château médiéval très particulier avec un musée sur l’histoire de l’île.
L’Herbaudière, port de pêche moderne en eau profonde avec une criée, c’est le deuxième du département de la Vendée
L’Épine. Est un un port de plaisance.A la Guerinnière, vous visiterez un petit musée des traditions qui au travers de
collections d’objets, de costumes et de pièces reconstituées, retrace les activités et les traditions de l’île.
Sur l’ile, vous trouverez de l’ostréiculture et de la conchylliculture sur bouchots. Le climat est favorable à la production d’une variété de pommes de terre locale : la bonnotte que l’on trouve partout en France au printemps en pommes de terre primeur, et la production de sel marin à l’automne en marais salants.
Pour accéder à Noirmoutier deux possibilités :
– Soit par le pont
– Soit par le passage du Gois, seul passage en mer de ce type en Europe à marée basse. On peut y accéder par Beauvoir et son port du Bec.
* Le passage du Gois *
La chaussée longue de 4,5 km relie Noirmoutier au continent par Beauvoir uniquement à marée basse. Jusqu’en 1971 le Gois était la seule voie carrossable pour rejoindre l’île.
C’est un des lieux les plus touristiques de Noirmoutier. Il fait le bonheur des pêcheurs à pied. Le long de la route, des balises à
intervalles réguliers permettent aux imprudents à marée montante de se réfugier en attendant les secours. Chaque année fin juin, se déroule une course à pied unique à marée montante : les foulées du Gois.
Le Passage du Gois, cette route sur la mer est toujours un spectacle...Grandiose !
Que ce soit à marée basse ou lors de la remontée, les eaux viennent submerger cette chaussée longue de 4,5 kilomètres.
Hier, ce fut une journée vivifiante, un coefficient parfait pour se rendre sur ce lieu unique au monde, pour aller chercher les trésors enfouis dans le sable : les palourdes et les coques !
Un lieu sauvage et magnifique...
Quelques heures de patience, pour que la "chasse d'eau" fasse disparaître toute cette eau !
Un lieu unique le passage du Gois
En bordure de Loire, les façades colorées des anciennes maisons de pêcheurs rivalisent de charme.
C’est ici, dans le village de Trentemoult, en face du port de Nantes, que l’architecte d’intérieur,
Delphine Imbert, a posé ses crayons, ses planches… mais aussi sa famille.
Delphine a choisi d’aménager sa maison avec des meubles et des objets aux
teintes pastel et au design vintage. Le décor blanc est sobre et paré de
bois blond ou peint. Un métissage doux au service de l’art de vivre
Une bonne idée gain de place?: un bureau a été installé sous l’escalier
La salle de bains est entièrement maçonnée et recouverte de petits carreaux de mosaïque.
Face à la Loire, les façades colorées des maisons de Trentemoult mettent de bonne humeur.
Une maison, cachée derrière un haut portail, a des allures de bord de mer, alors que nous sommes à
quelques minutes de Nantes.
C’est là que l’architecte d’intérieur, Delphine Imbert, s’est installée avec sa famille, il y a deux ans.
Après plusieurs années parisiennes, à travailler chez Christian Liaigre, puis chez l’architecte Charles Zana,
la jeune femme aménage aujourd’hui des maisons, appartements et villas pour une clientèle nantaise.
Fidèle à son style qui mixe mobilier vintage industriel, design classique, esprit brocante et couleurs douces, Delphine a appliqué chez elle son principe : créer des zones de vie identifiées pour les enfants dans chaque pièce de la maison. Sa maison est donc devenue un lieu à la fois pratique, ludique et reposant. L’ensemble dégage une harmonie précieuse et fraîche, à l’image de la maîtresse des lieux.
Christophe Gallot, producteur de télévision, a concrétisé sa passion pour la déco en harmonisant street art, récup’ et objets vintage. Au cœur de la capitale, à deux pas de la rue Montorgueil, son écrin perché au 5e étage est une invitation à mixer les codes et les styles des années passées. Une rénovation haute en couleur.
Un aplat bleu pastel relevé de notes orangées, pour une grande pièce à vivre. Tous les meubles sont chinés ou récupérés dans la rue. Le tableau, un dessin peint sur les cartons par un sans-abri, a donné le ton à l’appartement.
Côté salle à manger, un service en verre fumé Duralex est posé sur la table «?Tulip?» Knoll. A gauche de la fenêtre, des anges de rue de Castelbaljac, dessinés à la craie, veillent sur ce décor rétro, assurément actuel.
Une sculpture poétique en fer et bambou Zoé Rumeau et les deux poutres en bois apparent marquent l’entrée de la cuisine.
Sur le mur de carrelage blanc sont collés des stickers récupérés dans larue. Ils sont affichés çà et là - comme ici dans la cuisine - comme des «?Invaders?» dans l’appartement, pour un décor urbain nostalgique et empreint de culture.
Un escalier en bois a été posé, intégrant des rangements discrets, pour accéder à l’espace chambre bureau à l’étage.
Dans cette chambre, on jongle avec justesse entre les styles et les époques,dans un esprit parfois suranné, comme avec ce papier peint à fleurs.
Un coin bureau a été aménagé dans la chambre principale.
Jeu de miroirs et de transparences dans cette salle de bains compacte de 6?m2 ou la douche au look contemporain trouve sa place dans cette ambiance rétro.
Dans la salle de bains, des stickers urbains se cachent dans une petite niche.
Accumulation de petits miroirs sur l'un des murs de la salle de bains. A la recherche d’un pied-à-terre sur Paris,
Christophe Gallot, producteur de télévision, a succombé au charme de ce duplex de 45?m2. Vétuste et cloisonné, avec un plafond bas, la rénovation et la remise aux normes du lieu ne l’impressionnent guère. C’est avec fougue, qu’en 2007, il va développer son talent de décorateur pour repenser l’espace. « J’ai fait abattre murs et cloisons pour n’avoir qu’une grande pièce à vivre de 28?m2. Ainsi l’entrée, le salon et la salle à manger sont en libre circulation.
Les poutres du plafond sont repeintes en blanc, ainsi que la poutrelle posée en renfort, ce qui donne une impression de hauteur?», confie Christophe. Des poutres en bois de structure sont mises à nues et isolent un peu la cuisine sans la cloisonner : ?
«?J’aime recevoir et cuisiner tranquillement sans perdre de vue mes convives?», précise-t-il encore. Le bois y tient aussi une grande place.
Pour l’aménagement, Christophe précise?: «?Je ne fréquente pas les antiquaires, je cherche les brocantes sombres et poussiéreuses. Plus c’est le bazar, plus l’excitation est grande. Même principe que pour le street art, le but étant de trouver le trésor?!?» Chineur invétéré, il détourne avec passion les objets qu’il récupère. C’est comme ça qu’un papier peint à fleurs tapisse
un mur de la chambre et qu’un abat-jour en verre orange est devenu une lampe vagabonde.
La route des vins d'Alsace qui serpente sur les collines des contreforts
vosgiens est probablement la route viticole la plus célèbre de France.
Nous avons emprunté cet itinéraire qui s'étire sur 180 kilomètres, de
Marlenheim à Thann. Passez par Mittelbergheim, Traenheim, Obernai,
Otrott, Hunawihr, Riquewihr, Ammerschwihr... Des noms bien étranges pour
de magnifiques villages.
Juché sur une colline, cerclé de vignes, Mittelbergheim porte partout les
traces de son passé viticole. Là, un vieux pressoir du XVIIe siècle ;
ici, dans la rue Principale, les vieilles enseignes pittoresques de vignerons.
La cave voûtée de l’hôtel de ville garde, bien protégée derrière des grilles
un trésor : 6 000 des meilleures bouteilles laissées année après année par la
vingtaine de producteurs que compte le village (pinot noir, gewurztraminer grand cru,
tokay-pinotgris, riesling grand cru...). Un précieux livre de comptes accompagne
cette collection, le Weinschlagbuch. Il comprend des commentaires inscrits, saison après saison,
par les villageois relatant la météo et la santé du vignoble : la première note date du XVe siècle !
Odeurs de pressoir, effluves de gewurz épicé..
Hunawihr (67) est ceint de vignes renommées.
Son église du XIVe siècle accueille sans distinction les cultes catholique et protestant.
Tout droit dans le couronne d'or en passant par Traenheim Dominé par la tour de son église romane, le village de Traenheim, au nord de la route des vins, semble, lui, à peine perturbé par
la période des vendanges.
Les touristes ont beau se faire plus rares, Guillaume Mochel, qui vinifie les sept cépages alsaciens, ne s’en plaint pas.
« Nous en sommes à la quatorzième génération de vignerons : ça remonte à 1699 ! Plus de 70% de la vente se fait sur place.
On est dans la Couronne d’or, un endroit qui bénéficie de l’ensoleillement à l’ouest grâce à l’ouverture de la vallée de la Bruche. » Ancré dans le terroir, mais ouvert sur le monde, ce jeune viticulteur aux allures d’étudiant a bourlingué dans les vignobles de Nouvelle-Zélande et de Toscane. « Chez nous, on fait tout de A à Z, de la plantation au collage de l’étiquette en passant par la mise en bouteilles. » Un côté artisanal qui plaît à un public fidèle quivient régulièrement se ravitailler en bons flacons de grand cru altenberg de Bergbieten. Ses vins sont tout particulièrement recommandés par Romain Iltis, meilleur sommelier de France en 2012. Ce trentenaire originaire de Wihr-au-Wahl vante les vins d’Alsace avec passion et aime partager ses petits domaines de prédilection.
Auberge de Traenheim
Guillaume Mochel
Sur la route d'Obernai en passant par Rosheim C’est un ruban enchanté. Un itinéraire de rêve pour épicurien.
Une mer de ceps, ponctuée d’innombrables caves ancestrales et quelques-uns des plusbeaux villages d’Alsace.
Conservateurs au bon sens du terme, les Alsaciens soignent leurs façades, restaurent leurs églises, leurs châteaux,entretiennent leurs ruines qui dominent la forêt. » Voyez Rosheim, belle oubliée du Bas-Rhin. Une fois passée la porte fortifiée de l’École se découvre un village typiquement alsacien, au charme immédiat. Son église romane en grès jaune,Saint-Pierre-et-Saint-Paul, aux drôles de sculptures des évangélistes sur le toit, sa grand-rue avec sa boulangerie Rohmer – la plus ancienne de France, elle daterait de 1600 – , son enseigne pittoresque à la forme de cigogne composent un vrai décor de cinéma. Juste après la ville d’Obernai (la ville la plus visitée d’Alsace après Strasbourg), Otrott, est, connu pour être le point de départ des sentiers pour le mont Saint-Odile dédié à la patronne de l’Alsace. Otrott-le-Bas et Otrott-le-Haut, sont célèbres pour leur vin rouge charpenté et fruité, rare enclave de pinot noir parmi les cépages blancs.
Le village d'Obernai
Barr : un concentré d'Alsace Réputé pour son grand cru kirchberg, Barr, 7000 habitants, constitue un bon point de départ pour rayonner dans la région. Les rues sont un peu désertes ce matin-là, on sort de quatre jours de fêtes desvendanges, mais c’est un concentré d’Alsace. Imaginez le tableau : sous vos yeux, une belle place de l’Hôtel-de-Ville, au centre de laquelle une fontaine,une auberge (Le Brochet) remontant au XVIe siècle, des ruelles pavées bordées de vieilles maisons Renaissance croulant sous lesgéraniums. Une délicieuse ambiance surannée. Et que dire de Rodern, avec pour toile de fond, perché sur son éperon, la silhouette moyenâgeuse du Haut-Koenigsbourg, revue par Guillaume II ?
Dans le village de Barr, un concentré de pittoresque villageois. Au fond, l'hôtel-restaurant Le Brochet.
De Ribeauvillé à Riquewhir Bientôt, vous voilà à Ribeauvillé. La petite ville viticole est aussi celle de l’eau de source Carola.
Ses ruelles pavées, sa place de l’Hôtel-de-Ville, ornée d’une imposante fontaine du XVIe siècle, grouillent de vie. Boire un gewurztraminer en terrasse, manger une flammekueche à l’ombre de sa tour médiévale des Bouchers ou sous la protection plus lointaine des silhouettes des châteaux de Ribeaupierre, c’est inoubliable.
Mais voici Hunawihr. Avec son église-sentinelle entourée d’un cimetière fortifié veillant sur le vignoble, sa vieille fontaine du XIVe siècle, le bourg, est labellisé Plus beaux villages de France. C’est la carte postale parfaite. Mais c’est pourtant à Riquewihr que se pressent les visiteurs. Protégé par ses remparts, il présente un ensemble de maisons et façades des XVIe et XVIIe siècles miraculeusement intactes, cerclé par les vignes du Schoenenbourg. Il ne manque pas une enseigne pittoresque en fer forgé, pas une tuile sur les toits, pas une winstub chaleureuse... On se croirait plongé dans une aquarelle de Hansi. Ça tombe bien, le dessinateur a son musée ici. Surtout, aussi petit Riquewihr soit-il, on a l’impression de n’avoir jamais fini de faire le tour de ses fantaisies architecturales médiévales et Renaissance. N’hésitez pas à crapahuter dans les sentiers viticoles sur les hauteurs pour découvrir le village dans son ensemble.
À Riquewhir, labellisé plus Beaux Villages de France.
Dans la rue du Général-de-Gaule, les demeures à pans de bois abritent quelques grandes maisons viticoles. Cette petite ville a conservé son patrimoine bâti des XVIe et XVIIe siècles
Le donjon de Kayserberg Au pied des Vosges, la route, après Riquewihr, est parmi les plus belles de France. Il y a d’abord Kaysersberg, la ville natale d’Albert Schweitzer, ceinturée de remparts. Sous la surveillance de son donjon impérial, planté sur son piton rocheux, ses maisons à pans de bois qui bordent la Weiss, son vieux pont fortifié de 1514, sa fontaine du XVIe siècle sur sa place du Vieux-Marché, lui confèrent un cachet unique.
Quant à Ammerschwihr, c’est un beau trompe-l’œil. Des façades à colombages, des rues pavées, on croirait le village sorti d’une enluminure ancienne... Et, voilà qu’on apprend qu’il a été détruit à plus de 80 % durant la Seconde Guerre mondiale, témoin des combats de la« poche de Colmar »... Mais il a été méticuleusement restauré... comme avant !
Vue d'ensemble de la place du Vieux-Marché de Kaysersberg et l'église de Sainte-Croix.
De Niedermorschwihr à Eguisheim L’endroit a beau être connu, on a l’impression de faire une découverte : au détour d’un virage surgit, solitaire, le village de Niedermorschwihr, qui apparaît bien petit face aux collines du grand cru sommerberg. Seul son étrange clocher tors semble vouloir se hisser à la hauteur du vignoble. Ici, dans ce village qui semble loin de tout, une star opère :Christine Ferber, la fameuse fée des confitures, qui exporte ses préparations artisanales dans le monde entier... Après Colmar,« capitale de la route des vins », se découvre l’autre vedette du vignoble alsacien : Eguisheim, élu «village préféré des Français» à la suite d’une émission de télévision – accroissant encore le nombre de visiteurs. La cité laisse apparaître une configuration singulière : les rues médiévales s’enroulent autour du cœur historique et dessinent trois superbes cercles concentriques jusqu’à la place du château. Là, une sorte de plate-forme octogonale réunit le château des comtes d’Eguisheim, la chapelle Saint-Léon, à la belle toiture de tuiles vernissées, et une monumentale fontaine au-dessus de laquelle se dresse la statue de Léon IX, pape qui
serait né à Eguisheim en 1002. Oriels.
Une visite d'Eguisheim ne peut être économe de dégustations des vins du cru.
Les louanges de Montaigne Le voyage s’arrête dans la vallée de la Thur, plus industrielle, sur une note grandiose : la ville de Thann, dont Montaigne, déjà, louait « les coteaux pleins de vignes, les plus belles, et les mieux cultivées ». Il y a d’abord le grand cru rangen, à déguster – le plus méridional des vins d’Alsace. Et l’on reste béat devant sa collégiale Saint-Thiébaut, l’un des plus beaux sanctuaires gothiques d’Alsace avec son portail occidental constitué de pas moins de 500 personnages. Divin !
La collégiale Saint-Thiébaut et ses 500 personnages
Le Québec est reconnu depuis longtemps pour ses grandes étendues sauvages,son ouverture d’esprit et le côté chaleureux de ses habitants.
Par contre, beaucoup de voyageurs arrivent dans la Belle Province avec en tête des stéréotypes de la vie au Québec.
Pour mettre fin à tout cela, voici 10 clichés sur les Québécois à éviter absolument.
1. Les traineaux à chiens sont un moyen de transport très utilisé au Québec
2. La culture musicale du Québec se résume à Garou et Céline Dion
3. L’accent québécois est «marrant»
4. Les Québécois vivent dans des cabines dans la forêt
5. Montréal est une ville souterraine
6. La neige est présente 9 mois par année
7. On ne mange pas bien au Québec
8. Les Québécois utilisent beaucoup de mots anglais, contrairement aux Français
9. Les caribous font partie de la vie quotidienne des Québécois
10. Vous êtes du Québec? «osti de tabernacleee»
Même si ce texte est à prendre à la légère, n’oubliez jamais que vos cousins québécois ont évolué depuis 400 ans!
Bianca Castafiore est une célèbre cantatrice connue internationalement. Elle se produit dans les plus grandes salles du monde, notamment à la Scala de Milan.
Nom
Bianca Castafiore signifie littéralement " blanche chaste-fleur ". Bianca est également couramment surnommée " Le rossignol
milanais ".
Âge
Selon Hergé, Bianca Castafiore serait âgée de 45 ans.
Famille
Bien que la presse l'a fiancée successivement à diverses personnalités, le rossignol milanais n'a en vérité pas de famille connue. Son entourage proche est composé exclusivement de sa fidèle accompagnatrice, Irma, ainsique de son pianiste, Igor Wagner.
Naissance de Bianca
Procédant de la même façon que pour Tintin et Haddock, Hergé réunit plusieurs ingrédients pour façonner le personnage de la
Castafiore. En premier lieu, il se souvint que, lorsqu'il était encore enfant, sa tante Ninie, accompagnée au piano, régalait la famille Remi des puissantes inflexions de sa voix perçante.
Ses interprétations ne firent rien pour nourrir chez lui un quelconque amour de la musique, pour ne rien dire de l'opéra, qui pût égaler son enthousiasme précoce pour le dessin, puis sa passion pour les arts visuels.
En fait, elles ont sans doute contribué à renforcer son inaptitude à trouver le moindre attrait à l'opéra, une forme d'expression artistique qu'il considérait comme assez ridicule et peu crédible. " L'opéra m'ennuie ", confia-t-il à Numa Sadoul, " je l'avoue à ma grande honte?! Ou alors il me fait rire. "
Rien d'étonnant, dès lors, s'il a créé une cantatrice archétypale qui nous fait sourire. "
Partant de ce stéréotype, dont Tintin et le lecteur croisent la route pour la première fois dans Le Sceptre d'Ottokar, Hergé va raffiner et enrichir son personnage au fil de ses apparitions ultérieures.
La Callas, un modèle?!
C'est dans les années 1950 qu'Hergé trouva son véritable modèle pour la Castafiore, quand les journaux et les magazines
d'actualités comme Paris-Match , l'une des ses sources de documentation privilégiées, rapportaient par le menu les moindres faits
de la prodigieuse carrière professionnelle et de la vie privée de Maria Callas. Ses interprétations légendaires à Milan, New York, Chicago, Londres et Paris mirent le monde à ses pieds.
En 1964, Sir David Webster, le directeur de Covent Garden à Londres, la présenta comme " la plus grande artiste lyrique de
[notre] époque ". Elle était " La Divine ", la cantatrice la plus célèbre de l'époque.
Un air célèbre
Le choix de l'air fétiche est un trait de génie d'Hergé?: l'air des Bijoux de Faust de Charles Gounod, un opéra magnifique. Cet air décrit le moment où, dans la tragédie de Goethe, la jeune Marguerite découvre les bijoux que Méphistophélès a intentionnellement laissés dans un coffret.
Elisabeth Schumann interprétant l'air des Bijoux dans le rôle de Marguerite dans le Faust de Gounoden 1917
Elle les essaie et, se regardant dans un miroir, est éblouie par le spectacle. Sur un tempo de valse, elle déclame?: " Ah?!
Je ris de me voir si belle en ce miroir?? Est-ce toi, Marguerite, est-ce toi?? " Le rôle de Marguerite fut créé en 1859 par Marie
Miolan-Carvalho dont la tessiture de soprano colorature lyrique - dramatique ne trouva d'équivalent qu'un siècle plus tard avec Maria
Callas.
Opéra de Paris - documentation personnelle d'Hergé
En mai 1963, l'année de la publication des Bijoux de la Castafiore, La Callas, précisément, enregistra l'air des Bijoux de Gounod dans la salle Wagram à Paris avec l'orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire dirigé par Georges Prêtre. La réalité
rattrapait encore une fois l'univers d'Hergé.
Caractère
Si elle est, c'est un fait, d'une vanité insondable, Bianca Castafiore, il faut le souligner, fait preuve dans les Aventures
de deux qualités plus qu'éminentes?: la loyauté et le courage.
Lorsque, dans L'Affaire Tournesol , elle n'a pas hésité à risquer de se compromettre et a cacher Tintin et Haddock dans
sa penderie alors que le lubrique Sponsz, qui n'est pas sans rappeler l'odieux Scarpia de Tosca dans l'opéra de Puccini, fait irruption dans sa loge.
L'Affaire Tournesol page 54
Son courage se manifeste aussi avec éclat durant sa comparution au palais de Justice de Tapiocapolis. Elle se fait une
beauté, tandis que le procureur profère ses éructations. Le réquisitoire incendiaire résonne dans le prétoire?: " Contre cette sirène au cœur de vipère, conte ce monstre à la voix d'or, je demande, je requiers, j'exige?: la prison à vie?! "
Tintin et les Picaros page 48
Loin de se laisser abattre, elle ne cache pas son mépris pour ce réquisitoire absurde, le dit, et entonne avec sa vigueur
habituelle l'air de Bijoux .
La passion des bijoux
Si elle chante les bijoux, elle éprouve une véritable passion obsessionnelle à leur égard. Maria Callas, reine de la jet-society des années 1950, collectionne aussi les joyaux d'une rare qualité durant sa liaison passionnée avec l'armateur grec Aristote
Onassis.
Cependant, il semblerait que la majorité des bijoux de la diva ne sont que du toc! Inversement, tout porte à croire à l'absolue
authenticité d'un seul " bijou ", pour lequel Bianca verse des pleurs, à savoir son émeraude offerte par le maharadjah de Gopal.
SentimentsSi les sentiments de Tournesol restent sans écho, Haddock paraît plus " chanceux ".
Ses malheurs successifs dans Les Bijoux raniment l'instinct maternel de la prima donna. Elle est aux petits soins pour lui, elle soulage la piqûre de guêpe, elle le promène dans son fauteuil roulant à travers le parc. Rien d'étonnant, dès lors, si les journalistes de Paris-Flash, allusion à peine voilée à Paris-Match, échafaudent une possible idylle, voire un projet de mariage.
Une dernière séquence en forme de conclusion se déroule dans Tintin et les Picaros. Libérée, une assiette de pâtes vide à la main, la Castafiore se précipite vers le capitaine " Karbock ", nullement découragée par le costume de carnaval?: " Dans mes bras, caro mio?! Dans mes bras?!
Je savais bien que vous viendriez me tirer de là?! ". Elle écrase une larme et embrasse le marin, assurément moins enthousiaste qu'elle.
Les Bijoux de la Castafiore page 24
Dans Les Bijoux de la Castafiore , elle énumère la liste de ses admirateurs?: " Les journaux m'ont déjà fiancé successivement au maharadjah de Gopal, au baron Halmaszout, chef du protocole à la Cour de Syldavie, au colonel Sponsz, au marquis di
Gorgonzola, et j'en passe. " Narcisse féminin, son véritable amour, c'est elle.
Le pauvre professeur Tournesol, malgré ses roses et sa courtoisie à l'ancienne, ne peut nourrir aucun espoir réel de succès
amoureux. Il a peut-être conquis la Lune, mais pas le rossignol milanais, Bianca Castafiore.
Évolution du personnage
Bianca Castafiore, l'imposante soprano plutôt mal fagotée rencontrée en 1938-39, se transforma au fil du temps en une
femme élégante et raffinée.
La transformation est telle qu'il n'y a rien de vraiment surprenant à ce que le professeur Tournesol se soit pris subitement de passion pour la diva dans Les Bijoux de la Castafiore.
Par Détours En France
À l’orée de la forêt de Compiègne, le château préféré de l’impératrice
Eugénie semble tout droit sorti d’un conte de fées. Construit au XIVe siècle et démantelé au XVIIe, c’est Viollet-le-Duc qui en a fait cet édifice majestueux, signant ainsi sa vision
du Moyen Âge.
qu’il ne peut exister qu’au cinéma ! Il n’en est rien et l’impératrice
Eugénie ne s’y est pas trompée, qui, dit-on, n’aurait pas hésité à user
de tricherie pour que Napoléon III décide de le faire restaurer.
Des tours rondes, des toits pointus, un donjon, des échauguettes, un double
chemin de ronde, une chapelle, des mâchicoulis, un pont-levis… Il ne
manque rien à Pierrefonds pour en faire Le château, celui des rêves
d’enfant et des émerveillements d’adulte.
De Ruine À Château De Conte De Fée
Quand Napoléon III hérite de Pierrefonds, acheté une bouchée de pain par Napoléon Ier,
il tombe sous le charme des ruines de la résidence de Louis d’Orléans, datées du XIVe siècle...
Nous sommes en plein romantisme et les ruines ont la cote. Mais l’empereur,
qui est un passionné d’archéologie, veut en faire quelque chose.
Il confie la restauration à Eugène Viollet-le-Duc, qui a déjà travaillé sur la basilique de Vézelay et Notre-Dame-de-Paris.
Très vite, l’architecte modife le projet initial...
Il ne se contente pas de remettre le donjon en état mais étend le chantierà tout le château et en fait un véritable musée du Moyen Âge.
Ce Qu'il Faut Voir Du Castel Une enceinte de 110 mètres de long sur 90 de large, ponctuée de huit tours presque semblables, qui portent le nom de huit preux de la légende chevaleresque, Alexandre, Arthur, César, Charlemagne… L’ensemble est majestueux et ordonné.
La Cour Intérieure
L’impression est tout autre quand vous pénétrez dans la cour intérieure : des
éléments juxtaposés sans règle apparente, dans un style très néogothique.
Regardez les colonnes qui soutiennent la galerie : courtaudes et massives, elles
ne sont pas du tout esthétiques ! Viollet-le-Duc les a voulues efficaces : elles ont la forme de leur fonction.
La décoration est foisonnante, empruntée à un bestiaire fantastique comme
on l’aimait au Moyen Âge : sur les chapiteaux de la galerie, des épisodes du Roman de Renart ; descendant d’une meurtrière, un gros lézard ; ici, un étrange mammifère à tête de pélican paraît tout droit sorti d’un tableau de Jérôme Bosch. Et amusez-vous à compter les chats sur les lucarnes : il y en a 32 !
La Chapelle, Le Donjon & Les Appartements
2 - Chef-d'oeuvre de Viollet-le-Duc, dotée d'une rose représentant une
étoile de David la chapelle de style néogothique est unique en son genre
: une tribune surmonte l'abside et donne accès à un chemin de ronde
couvert.
La chapelle. Viollet-le-Duc y est allé de sa fantaisie : il s’est
représenté sur le pilier central du portail, sous les traits de Saint
Jacques le Majeur ! À l’intérieur, notez un fait unique : une tribune
au-dessus du choeur.
Le donjon et les appartements impériaux vous réservent quelques surprises.
Le décor du plafond de la Grande Salle avec sa décoration végétale, par
exemple, a un petit air d’Art nouveau.
Dans cette pièce, amusez-vous à retrouver les symboles du couple impérial :
l’aigle est sur les poutres, le chardon d’Eugénie en haut des murs.
Viollet-le-Duc rend ici hommage à Napoléon III comme Bodo Ebhardt l’a fait à Guillaume II au Haut-Koenigsbourg,dans la salle du Kaiser. L’empereur allemand est d’ailleurs venu à Pierrefonds avant que ne soit restauré le château alsacien.
La Salle Des Preuses
Depuis la chambre de l’Empereur, passez dans la salle des Preuses, qu’on pourrait qualifer de salle de bal. Ses proportions sont impressionnantes: 52 mètres de long pour
12 de haut et 9 de large.
Elle doit son nom aux statues qui décorent l’imposante cheminée :
l’impératrice Eugénie et ses dames de compagnie figurées sous les traits
d’héroïnes de l’Antiquité, reines ou guerrières, comme Sémiramis ou les
Amazones. Toujours l’idéal chevaleresque !
Alors Pierrefonds, Rénovation Ou Création ? Les deux, dans un savant mélange qui n’a pas toujours été du goût de tous.
Marcel Proust voyait dans les travaux comme à Pierrefonds des « déjections »,
Anatole France qualifait le château d’« énorme joujou ».
Il est certain que Viollet-le-Duc, emporté par sa passion, a dû éprouver
beaucoup de plaisir à « reconstituer » ainsi un château médiéval.
Mais loin d’être dictés par la fantaisie, ses travaux s’appuient toujours
sur des recherches très sérieuses, dont on retrouve le détail dans son
Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle.
À l’image du système défensif dont il a pourvu les tours de Pierrefonds,
avec deux chemins de ronde superposés, au niveau des courtines, qui
assurent une meilleure circulation des défenseurs.
Viollet-le-Duc s’est peutêtre amusé à jouer à la guerre au Moyen Âge, mais il en avait
parfaitement compris les mécanismes : Pierrefonds en est la preuve.
Centre Des Monuments Nationaux
Ce castel est géré par le...
Centre des Monuments Nationaux
Tarifs
Plein Tarif : 7.50€
Gratuit pour les moins de 18 ans
(Si ressortissant européen)
Horaires
Ouvert toute l’année
Du 2 mai au 4 septembre : tous les jours, 9h30 à 18h
Du 5 septembre au 30 avril : tous les jours sauf le lundi, 10h à 13h et 14h à 17h30
Dernier accès 45 mn avant la fermeture
Plus d'informations
Château de Pierrefonds - Musée/Monument/Site -
Voir la fiche