Elle remporte Roland Garros à 15 ansL'aventure de Suzanne Lenglen débute au Tennis Club de Nice. La jeune femme y dispute son premier tournoi avec les adultes, en 1913. C'est aussi à cette époque que le Néo-Zelandais Anthony Wilding lui demande d'être sa partenaire pour jouer en double mixte. Elle n'a alors que 13 ans et va jouer avec l'un des grands tennismen de son époque, déjà champion du monde. Dès 1914, Suzanne Lenglen est sacrée vice-championne de France sur la terre battue de Roland Garros et, en 1914, elle devient championne du monde sur terre battue (le futur Roland Garros). Un titre qu'elle gagnera à nouveau en 1919, 1920, 1921, 1922 et 1923. Elle n'a alors que 15 ans ! La Première Guerre mondiale aurait pu briser son élan et son destin mais, dès 1919, la jeune femme montre à Wimbledon qu'elle n'a rien perdude son talent. Dans les années 1910-1920, elle gagne même le tournoi anglais à six reprises en simple (de 1919 à 1923, puis en 1925) et accomplit la même performance à Roland Garros, avec six victoires également en simple (de 1920 à 1923, puis en 1925 et 1926). A Paris, elle réalise l'exploit de ne perdre qu'un seul match en sept ans.
Le court Suzanne Lenglen a été le théâtre de la victoire de Serena Willimas, en 2015, à Roland Garros.
Suzanne Lenglen, un court à son nomSuzanne Lenglen sera longtemps masculinisée dans la presse de l'époque. Une habitude des médias pendant les années folles avec les sportives, mais aussi le résultat de son look particulier parfois qualifié "d'androgyne". Le style de jeu de l'athlète aurait aussi un lien avec cette confusion des genres. A l'époque, le jeu de Suzanne Lenglen rompt avec la norme chez les femmes : il est plus physique, plus puissant, mais aussi plus technique voire plus stratégique. Alors qu'elle fait entrer le tennis féminin dansune nouvelle ère, régulièrement, les journaux masculiniseront Suzanne Lenglen, parlant de "champion" ou n'écrivant le mot "championne" qu'avecdes guillemets. Le Suzanne Lenglen est le deuxième court le plus important derrière le court Philippe Chatrier (ou "Central"). Il peut accueillir environ 10 000 spectateurs. Autrefois appelé court A, il a été rebaptisé en 1997 en l'honneur de la joueuse française. Dans l'allée qui mène à ce court, a été apposée une plaque en bronze représentant Suzanne Lenglen (photo). La coupe remise à la joueuse qui remporte Roland Garros se nomme aussi "coupe Suzanne Lenglen". Hors tennis, Suzanne Lenglen a notamment laissé son nom à un parc sportif situé entre Issy-les-Moulineaux et Paris, à une station de tramway francilienne mais aussi à des rues ou avenues à Nice (Alpes-Maritimes) et à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Des plantes tout à fait insolites se dessinent en silhouette devant un arrière plan d'étoiles et de galaxies.
Appelés arbres à carquois, ces plantes succulentes de la famille des aloès doivent leur nom au fait que les Bochimans utilisaient jadis leurs branches creuses pour transporter des fléchettes. On en trouve principalement dans le sud de l'Afrique, ceux-ci formant une forêt au sud de la Namibie. Les plus grands arbres à carquois de ce parc ont un âge estimé à 300 ans. Derrière les arbres, l'éclairage urbain de la ville namibienne de Keetmanshoop illumine l'horizon. L'arche de la Voie lactée enjambe le paysage. Sur la gauche, on remarque le Petit et le Grand nuages de Magellan, galaxies satellites de la nôtre inratables depuis l'hémisphère sud.
CHASSEUR DE TORNADES... DES PHOTOS EPOUSTOUFLANTES.... par Eric MEOLA Le pouvoir de la nature s’illustre parfois de manière particulièrement spectaculaire.
Trésor En Drôme Provençale... Le Château De Grignan... Un château Renaissance entouré de champs de lavande : nous sommes au cœur de la Drôme provençale. Un havre de douceur raffinée, cher à la marquise de Sévigné.
Les lignes architecturales ont pris une tonalité Renaissance sous l’impulsion de Gaucher Adhémar, au service de Louis XI. Découvrez le château sur son promontoireGrignan est à l’étroit sur son promontoire. Quand on le contemple depuis les champs de lavande qui entourent le village, on se demande comment un édifice aussi monumental a pu tenir dans si peu d’espace ! Au fil des siècles, les propriétaires successifs ont dû faire preuve d’ingéniosité pour transformer cette forteresse du XIIIe siècle en demeure de plaisance : l’ensemble est disparate mais en impose ! C’est ce que pensait Walter Scott, qui écrivit dans sa préface à Quentin Durward :
Quiconque se trouve à 40 milles du château de Grignan… ne peut se dispenser d’y faire un pèlerinage.
L'histoire de la marquise de SévignéCar on vient ici pour l’architecture mais aussi pour le souvenir de Madame la Marquise… Marie de Rabutin-Chantal, épouse du marquis de Sévigné, n’en était pas la propriétaire : mais en bonne mère, elle venait très régulièrement rendre visite à sa fille Françoise, mariée au comte de Grignan, gouverneur de Provence. Ce qui ne l’empêchait pas de lui écrire abondamment puisque sa fille est la principale destinataire des fameuses Lettres. C’est d’ailleurs à Grignan que mourut la marquise, en 1696 : son tombeau est à l’église du village, ancienne chapelle du château. Les formes de l’édifice, magnifiées par les champs de lavande en contrebas, ne démentent pas l’origine provençale des lieux. Grignan connut son heure de gloire du temps de la marquise : le Comte et la Comtesse y menaient grand train. Les siècles suivants furent moins heureux pour le château : en ruine dès la révolution, il fut sauvé en 1912 par une femme. Marie Fontaine, veuve richissime, le racheta et entreprit de le reconstruire à l’identique, s’aidant de croquis de l’époque. Une heureuse renaissance, due à la passion de Marie Fontaine pour Madame de Sévigné et son œuvre. On ne peut que remercier Marie Fontaine et sa passion pour Madame de sévigné en admirant la belle façade renaissance au sud, la cour du Puits et son bassin, l’aile des Prélats du XVIIe siècle. La terrasse, construite sur le toit de la collégiale, offre un panorama inoubliable sur la région, du mont Ventoux aux dentelles de Montmirail. Notre conseil :Que cela ne vous dispense pas d’une visite des intérieurs : dans les appartements privés, le salon du roi et la galerie des adhémar, le mobilier est remarquable, avec ses collections de tapisseries d’aubusson et ses cabinets de voyage florentins.
La dernière des guerres napoléoniennes s’est achevé avec la défaite de Waterloo en 1815 mais après la mort de Napoléon en 1821, ses soldats révérait leur chef en défilant en uniforme le 5 mai de chaque année place Vendome. La photographie n’a éclos qu’en 1826 et la technique du portrait qu’en 1839. Ces images ont probablement été prises en 1858 alors que ces fiers soldats étaient agés entre 70 et 80 ans. Quelques portraits de vétérans des guerres de Napoléon, des images rares: Grenadier Burg 24th Regiment of the Guard 1815
Par Dominique Roger - Hugues Derouard - Mélanie des Monstiers
Voici un village du Pays basque, dont le nom, « Ezpeleta », signifie « lieu planté de buis » en euskara (langue basque). Mais l’arbuste s’est largement fait détrôner, car ici, c’est le piment qui est roi !
Espelettte nous fait jouir d'un décor qui nous entraîne dans un dédale de maisons blanches en torchis et à pans de bois vert ou rouge brun, ornées de centaines de guirlandes de piments. Un décor qui donne envie de flâner… et de se laisser aller à la gourmandise. Une visite pimentée !Aux couleurs de l'épiceAu coeur des pyrénées-atlantiques et au pied des montagnes, à moins de 10 kilomètres de l'Espagne et à 25 kilomètres de Saint-Jean-de-Luz, Espelette est un village, au décor traditionnel basque qui a fait sa réputation grâce au piment. C'est surtout un lieu de fêtes où les animations se succèdent. Vivant au rythme des saisons , Espelette se fait ainsi l'écho d'une très riche culture locale qui séduit tant les visiteurs. Voici la façade de l’hôtel-restaurant Euzkadi. Lors de la Fête du piment vous pourriez y apercevoir une batterie-fanfare arborant la tenue traditionnelle des ferias : chemise et pantalon blancs et foulard rouge. Il est fréquent de voir ce type de fanfare déambuler dans cette ville animée durant les festivités. La renommée de ce village de deux mille âmes, n’est plus à faire, et pour preuve : ceux qui n’y ont jamais mis les pieds ont déjà entendu parler de ses piments. Belle vitrine de la province basque du Haut-Labourd, Espelette offre un décor naturel à la fois typique, coquet et coloré. Le piment d'EspelettePas plus fort que le poivre, mais dix fois plus parfumé, le piment doux assaisonne la cochonnaille ainsi que la plupart des plats et se déguste à toutes les sauces… même avec le chocolat, la moutarde et le pain ! Ingrédient clé de la gastronomie basque, le piment est ramassé, trié et cordé à la main uniquement. Après la période de récolte, qui a lieu d’août à début décembre, les piments sèchent aux plafonds, aux balcons ou sur les façades des maisons avant d’être réduits en poudre. En 2000, le piment d’Espelette est classé appellation d’origine contrôlée (AOC), et aujourd’hui son exploitation s’étend jusqu’aux communes voisines. Le saviez-vous ?Le piment d'Espelette provient d’Amérique du Sud. Cette épice a été rapportée par les conquistadors en même temps que le maïs, la pomme de terre et le cacao, elle était tout d'abord cultivée en Espagne, puis dans le sud de la France.
Chaque année, depuis près de 50 ans, la Fête du piment a lieu le dernier week-end d’octobre sous le patronage de la Confrérie du piment. À cette occasion, le village se met en quatre pour satisfaire les 20 000 visiteurs venus profiter des réjouissances : vente de piments et de produits régionaux, spectacles de danses basques, concerts, parties de pelote basque, dîner typique au marché couvert. D'autres intérêts que la culture du pimentLa bourgade présente d'autres atouts, même si celle-ci est sans nul doute l’apanage d’Espelette. Le savoir faire de ses artisans lui a permis de se forger une solide réputation. Dans le centre, les ateliers d’ébénistes, souffleurs de verre, tanneurs et fabricants de makilas – le traditionnel « bâton » basque sculpté dans du bois de néflier – ouvrent leurs portes aux visiteurs. L’église Saint-Étienne datant du XVIIe siècle. Force est de constater que les piments lui font de l’ombre malgré son imposant clocher-donjon Renaissance. Elle est considérée comme l’une des plus belles églises du Pays basque et renferme un superbe retable baroque doré. Au-delà du village, dont le centre a spécialement été aménagé pour les piétons, il est un vaste paysage accidenté, formé de montagnes, de falaises et de rivières, qui fait la joie des randonneurs, à pied ou à pottok (petit cheval), et des amateurs de varappe, prêts à se mesurer à la paroi rocheuse du Mondarrain (750 mètres). L’arrière-pays se dévoile au fil des kilomètres sous un ciel changeant, entre les montagnes pyrénéennes et le golf de Gascogne. Autrefois axée sur l’élevage d’ovins et de maïs, l’économie s’est transformée pour se consacrer au tourisme, un secteur florissant. Outre la fameuse Fête du piment, Espelette vit au rythme effréné de nombreuses festivités et traditions locales, telles que les spectacles de rue, les concours culinaires, les courses de crêtes (course en montagne), le Festival international de danses Gauargi, les fêtes du village et de fin d’année ou encore les journées de développement durable. Cela fait cinq ans que l’artiste-peintre Viviane Michel a succombé au charme du village et de ses habitants.
Des gens accueillants, ouverts, sur qui l’on peut vraiment compter
Espelette vu par l'artiste-peintre Viviane MichelOriginaire de Bayonne, l’artiste Viviane Michel a enseigné les arts graphiques avant de se consacrer à sa peinture. Aujourd’hui, elle expose à Barcelone (Artevistas), Cologne (Carré d’artistes) et Bayonne (Couvent des Méduses). Depuis son « coup de coeur » pour Espelette, il y a cinq ans, elle n’a plus quitté le village. Elle dit apprécier « l’ouverture d’esprit, la convivialité, la générosité » des Espelettards ainsi que la proximité avec l’Espagne, la mer et la montagne.
Je redécouvre ici la richesse de la culture basque dans son ensemble..
Ce bourg touristique renferme un centre très dynamique avec des commerces et des spectacles de rue. Cependant ce n’est pas le lieu en tant que tel qui inspire l’artiste. Son travail porte sur les éléments naturels et le temps qui passe. Ici, conclut-elle, « le ciel est chargé, pas toujours bleu, parfois pluvieux, souvent gris ou blanc, et c’est ce qui me plaît». Tout au long de l’année, Espelette chante, danse et pimente le quotidien de ses visiteurs, qui sont de plus en plus nombreux à se passer le mot.
Pampres, vrilles et raisins lui tressent une ceinture dorée qui font d’elle une « capitale » capiteuse du vin. Balade dans ce bourg médiéval du Libournais juché sur les coteaux entre la Dordogne et l'Isle.
Au sommet d'une colline calcaire, couverte de vignobles, Saint-Émilion, petite cité médiévale très harmonieuse, a conservé son enceinte, ses portes et une belle série de monuments archéologiques. Une trésor d'AquitaineSi vous aimez vous approprier les lieux, laissez la cohue touristique passer et attendez la tranquillité vespérale revenue pour vous mettre en chemin. Le soleil déclinant pare les pierres de Gironde de teintes ocre, les tuiles canal virent au rosé, offrant un surcroît de sensualité aux « tertres » (le nom local des ruelles pavées pentues) et aux placettes qui, sous l’ombre des arbres, retrouvent la fraîcheur. Tout autour de la ville, les vignobles. Bâti au XIIe siècle, le village se fortifie rapidement d’une ligne de remparts, percée de six portes d’entrée, dont il ne subsiste réellement que la porte Brunet, à l’est. Jean sans Terre instaura la juradeCe cœur médiéval se ressent au gré des tertres, ruelles, venelles aux degrés pierreux qui « escaladent » le relief escarpé. La place du Marché rappelle qu’au XIIe siècle, Jean sans Terre, roi d’Angleterre, par la Charte de Falaise, confirma les privilèges accordés par Richard Cœur de Lion à la cité et instaura la jurade, délégation des pouvoirs politiques, économiques et judicaires à une assemblée de notables Saint-Émilionnais (54 jurats) en échange de la pleine jouissance du « privilège des vins de Saint-Émilion ». La jurade avait l’obligation d’apposer le sceau du vinetier (label qualité) sur toutes les barriques à destination de l’Angleterre. Une organisation qui prévalut jusqu’à la Révolution et qui renaîtra en 1948. Aujourd’hui, cette confrérie, ambassadrice des vins de Saint-Émilion, se réunit en grande tenue d’apparat pour le Jugement du vin nouveau, en juin, et le Ban des vendanges, en septembre. Une église créusée dans le calcaire...Moment attendu du parcours découverte, l’église monolithe. Unique en Europe, elle a été creusée et modelée entre les XIe et XIIIe siècles dans le calcaire par des moines, autour de l’ermitage du moine breton Émilian, saint fondateur de la cité au VIIIe siècle. Le portail, qui a succédé à une entrée très étroite, est orné d’un tympan figurant le Jugement dernier qui ne laisse pas deviner les dimensions intérieures du sanctuaire : 38 mètres de long sur 20 mètres de large et autant pour sa partie la plus haute. L'église monolithe est un lieu de passage obligé lorsque l'on visite Saint-Émilion, village inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO. Mais l’une des surprises du patrimoine troglodytique de Saint-Émilion se trouve sous vos pieds. Des kilomètres de galeries excavés dans le calcaire abritent des catacombes avec des enfeus creusés dans les parois de l’époque romane, une grotte où vécut saint Émilian et des chais à barriques souterrains. Élevé au XIVe siècle, le cloître de l’église collégiale (tous deux monuments historiques depuis 1840) est formé de quatre galeries non voûtées à arcades semi-ogivales. Offrez-vous une vue panoramique...Des entrailles de la terre, montez au ciel en grimpant au sommet de l’église, une ascension de 54 mètres qui vous offrira une vue à 360° sur le village. De l’autre côté de la place des Créneaux se dresse l’églisecollégiale (XIIe-XIVe siècles), où sont conservées les reliques de Saint Émilian. Zoom sur les tuiles canal réchauffées par le soleil du Midi : sur la place principale de Saint-Émilion on distingue, à droite, la chapelle de la Trinité. Au registre du patrimoine architectural religieux, voyez également la chapelle de la Trinité, érigée au-dessus de l’Ermitage (où coule une source miraculeuse) ; le couvent des Jacobins ; le couvent des Cordeliers (chapelle du XVe siècle et cloître). Se dresse ici le château du Roul , un massif donjon-citadelle roman... À deux pas des couvents, la rue Guadet abrite, aux côtés de demeures médiévales plus modestes, une belle maison gothique du XIVe siècle, improprement appelée maison des Templiers. Dans la partie sud du bourg médiéval se trouve le château du Roy, dont subsiste un massif donjon-citadelle roman quadrangulaire haut de 32 mètres. On ne présente plus les vins de Saint-Émilion, faits d'assemblage de merlot, de cabernet franc et cabernet sauvignon. Au total plus de 5200 hectares de vignes sur les huit communes de l'appelation. En quittant Saint-Émilion pour quelques incursions bachiques dans le triangle d’or des Saint-Émilion-grands-crus – château-cheval- blanc, château-ausone, château-pavie... – pensez à cette phrase de l’écrivain et amoureux des bordeaux Pierre-Jean Remy, elle semble avoir été écrite pour ce village : « Les bordeaux de toujours ont gardé leur même place : la première. Comme un poème de Baudelaire, une mélodie de Duparc ou de Fauré, le soulier rouge de la duchesse de Guermantes, l’odeur de Venise pour Aschenbach agonisant ou le masque de l’inconnue de la Seine : la première place, toujours. »
Biarritz Porte Du Pays Basque... Par Joël Chaboureau & Emmanuelle Saporta...
De la plage d’Ilbarritz à la pointe Saint-Martin, Biarritz propose une balade côtière remarquable, tour à tour linéaire et déchiquetée, iodée et sportive, scandée d’instructives haltes marines. Source : Biarritz Le Rocher De La Vierge Une des perles de cette côte qui attire tous les ans un nombre toujours accru d’afficionados, attirés par le mariage réussi d’une côte aux multiples facettes et d’une montagne toute proche, est la villa Belza, juchée sur son éperon rocheux. 5 bonnes raisons de partir prendre l'air à Biarritz... Des soirées fastueuses à la Villa Belza... On ne peut pas la manquer sur son promontoire proche d’une Vierge au blanc immaculé. Son histoire commence en 1882, donjon et tourelle sont ajoutés en 1889. En 1923, elle devient un cabaret restaurant où de folles soirées sont données, fastueuses et excentriques. 1940 la voit réquisitionnée. Après 1974, elle décline faute d’entretien et manque de disparaître… C’est aujourd’hui une adresse prestigieuse, privée, où vivent quelques privilégiés. Selon l’angle sous lequel on la regarde, elle apparaît massivement cossue ou finement tourmentée, avec une tourelle d’angle en poivrière qui l’étire vers le haut, l’extirpe du rocher Cachaous sur lequel elle a été installée. Son donjon coiffé d’un toit pointu lui donne un air médiéval. Sa situation en avancée sur l’eau lui offre un aspect fantastique. Les meilleurs spots de Biarritz Au pied du phare de Biarritz, prenez place sur l'un des bancs - attention les places sont chères ! - et vous profiterez d'une vue imprenable sur la grande plage.
L'église, le phare ou encore l'aquarium de Biarritz, vous avez tant à découvrir en plus des paysages de rêve. Summum du kitsch ou symbole de dévotion ?A proximité, le rocher de la Vierge est un souvenir de Napoléon III qui fit percer le rocher et installer la statue de la Vierge en 1865. Son but n’était pas d’en faire un site de promenade hors du commun, mais d’établir un port de refuge pour les bateaux ne pouvant passer la barre de l’Adour voisine par gros temps.
Perchée sur son roché, la Vierge a vue sur toute la baie. Le rocher dit "rocherde Curculon" un lieu emblématique de Biarritz, où en 1865 la Vierge y fut installée. L'ouvrage ne fut jamais terminé, la digue fut détruite aux deux tiers par une tempête en 1868. La passerelle qui y mène (à éviter absolument si l'océan est indocile) est une construction attribuée à l'atelier de Gustave Eiffel. L’héritage de Napoléon III En 1854, Napoléon III offre à Eugénie une résidence digne du faste du Second Empire : la Villa Eugénie qu’elle conservera jusqu’en 1880. En 1893, la Villa est transformée en hôtel, reconstruit en 1905, dans lequel les grands de ce monde continuent de se croiser. Source : Biarritz Hotel, Ancienne Villa Eugénie
L'église orthodoxe
Un peu plus loin, l’église orthodoxe Saint-Alexandre-Nevsky-et-de-la-Protection-de-la-Mère-de-Dieu construite en 1892 dans un style byzantin par un architecte biarrot rappelle que les Russes fortunés étaient nombreux à passer l’hiver à Biarritz et que le lieu de culte aménagé à leur intention dans la Villa Eugénie n’était plus assez grand...
Rhume des foins: les 8 meilleurs remèdes Qu'on l'appelle la saison des allergies, du rhume des foins, de la pollinose ou de la rhinite allergique, elle frappe des millions de personnes dans le monde, qui voient alors leur qualité de vie se détériorer. Voici les principaux symptômes du rhume des foins et les remèdes les plus efficaces pour les contrer...
Par Samantha Rideout Rhume des foins: symptômes et remèdes efficaces Si les éternuements et l’écoulement nasal en sont les principaux symptômes, le rhume des foins provoque aussi des démangeaisons oculaires, des maux de gorge, de la toux, des céphalées, de la fatigue, des éruptions cutanées et même si elles ne sont pas traitées, des crises d’asthme. Bien qu’il se manifeste souvent dès l’enfance, le rhume des foins peut apparaître à tout âge. Selon les spécialistes, les changements climatiques risquent de favoriser l’augmentation du taux de pollen ambiant et d’entraîner une hausse équivalente des tourments que vivent ses victimes au cours des prochaines années. Voici donc quelques stratégies pour affronter l’invasion : Allergies et rhume des foins: les meilleurs remèdes et conseils... Consultez les rapports de densité pollinique locale et planifiez vos activités en conséquence... Consultez les rapports de densité pollinique locale et planifiez vos activités en conséquence.Généralement, la fin d’une grosse averse est le meilleur moment pour s’aventurer à l’extérieur puisque la pluie entraîne vers le sol les particules en suspension dans l’air.Si vous devez travailler au jardin, portez un masque.Faites de votre foyer un sanctuaire. Durant la période de pollinisation, gardez vos fenêtres fermées autant que possible.Après une sortie, changez de vêtements et prenez une douche pour débarrasser votre peau et vos cheveux du pollen.Des filtres à haute efficacité, conçus pour retenir la majorité des particules en suspension, devraient stopper les allergènes les plus fins.Si vous ne pouvez éviter l es déclencheurs, il existe des médicaments à votre disposition. Les antihistaminiques en vente libre peuvent être pris avant même l’apparition des symptômes, quand la densité pollinique est élevée.Les corticostéroïdes, vendus sur ordonnance, sont encore plus efficaces.L’immunothérapie par insensibilisation est-elle efficace contre le rhume des foins ? De nombreuses personnes se tournent vers l’immunothérapie par insensibilisation pour contrer les allergies : sous forme d’injections, de comprimés ou de gouttes, le traitement expose graduellement à des doses de plus en plus fortes de l’allergène qui fait réagir. L’immunothérapie exige des visites régulières chez le médecin pendant des mois, voire des années, mais « les effets bénéfiques durent quelques années », explique le Dr Oliver Pfaar, directeur de la commission d’immunothérapie de l’Académie européenne d’allergologie et d’immunologie clinique. Le médecin ajoute que ce traitement contribue aussi à prévenir l’apparition d’allergies nouvelles ou plus graves puisqu’il cible le principal responsable des symptômes : un système immunitaire qui réagit à des particules inoffensives comme s’il s’agissait de dangereux intrus... Vous aimerez aussi: Allergies alimentaires: 7 substituts 10 différences entre allergies et intolérances Comment mieux dormir avec des allergies?
Qui était Suzanne Lenglen ? En plein tournoi de Roland
Garros, ce mardi 24 mai 2016 marque le 117e anniversaire de la naissance
de cette grande dame du tennis français.
Suzanne Lenglen est connue de tous les amateurs de tennis.
Son nom est sans cesse répété chaque année lors du tournoi de Roland Garros.
Car l'ancienne joueuse de tennis a donné son patronyme au deuxième plus
grand court du tournoi. Mais beaucoup ne savent pas qui elle était
réellement. Suzanne Lenglen, de son nom complet Suzanne Rachel Flore
Lenglen fut la première grande championne du tennis français, la
première star internationale du tennis féminin.
Née le 24 mai 1899, il y a 117 ans, dans le 16e arrondissement de Paris,
la Française a commencé à se servir d'une raquette en 1910, dès l'âge de 11 ans.
Ses premières prouesses sur le court de la maison familiale,
dans l'Oise, attirent l'œil de son père qui décide d'entraîner sa fille.
Les méthodes de son géniteur sont d'ailleurs commentées jusqu'à
aujourd'hui. On raconte par exemple qu'il lui conseillait de boire du
cognac pendant les matchs...
Mais Suzanne Lenglen n'en affichera pas moins des performances incroyables.
Plus d'un siècle plus tard, quelques chiffres parlent d'eux
mêmes : en sept ans, de 1919 à 1926, elle ne perdra par exemple
qu'un seul match, aux Etats-Unis, par abandon pour cause de maladie face à l'Américaine Molla Mallory.
Pendant cet âge d'or, elle va remporter six fois Wimbledon et six autres les Internationaux de France.
A la fin de sa carrière, le palmarès de Suzanne Lenglen a de quoi faire
pâlir les Nadal, Djokovic et autres Federer des années 2000.
La tenniswoman a gagné au total 241 tournois, remporté deux médailles d'or
aux Jeux olympiques et aligné 171 victoires consécutives.
Le court Suzanne Lenglen © Linternaute.com
Elle remporte Roland Garros à 15 ansL'aventure de Suzanne Lenglen débute au Tennis Club de Nice.
La jeune femme y dispute son premier tournoi avec les adultes, en 1913.
C'est aussi à cette époque que le Néo-Zelandais Anthony Wilding lui demande d'être sa partenaire pour jouer en double mixte.
Elle n'a alors que 13 ans et va jouer avec l'un des grands tennismen de son époque, déjà champion du monde. Dès 1914, Suzanne Lenglen est sacrée vice-championne de France sur la terre battue de Roland Garros et, en 1914, elle devient championne du monde sur terre battue (le futur Roland Garros). Un titre qu'elle gagnera à nouveau en 1919, 1920, 1921, 1922 et 1923.
Elle n'a alors que 15 ans !
La Première Guerre mondiale aurait pu briser son élan et son destin mais, dès 1919, la jeune femme montre à Wimbledon
qu'elle n'a rien perdude son talent. Dans les années 1910-1920, elle gagne même le tournoi anglais à six reprises en simple (de 1919 à 1923, puis en 1925) et accomplit la même performance à Roland Garros, avec six victoires également en simple (de 1920 à 1923, puis en 1925 et 1926). A Paris, elle réalise l'exploit de ne perdre qu'un seul match en sept ans.
Le court Suzanne Lenglen a été le théâtre de la victoire de Serena Willimas, en 2015, à Roland Garros.
Suzanne Lenglen : première femme en jupe courteAux Jeux olympiques d'Anvers en 1920, Suzanne Lenglen
remporte également deux médailles d'or (le simple dames et le double mixte) et une médaille de bronze (dans le double dames). Mais, au delà de l'aspect sportif, la Française fut une précurseur de l’habillement. Elle a ainsiété la première femme à porter des jupes courtes (au niveau du genou), dessinées par le célèbre couturier Jean Patou. Sa mère l'accompagnait d'ailleurs beaucoup dans la manière dont elle s'habillait. De part sa renommé elle fut invité dans de nombreux banquets et posaient à côtés de grandes personnalités. Son aura permettra au tennis féminin de se développer et d'attirer le public.
En 1927, elle met un terme à sa carrière (amateur à l'époque, faut-il le rappeler) à la suite d'un incident étonnant, lors du tournoi
de Wimbledon 1926 : après avoir refusé de jouer deux matchs d'affilées, elle se fâche après les menaces de disqualification
des organisateurs. Elle jouera finalement quelques rencontres mais celle que l'on surnommait "la Divine" tirera sa révérence
à la fin de la compétition.
Après une courte carrière professionnelle aux Etats-Unis, elle revient en France et ouvre une école de tennis à Paris en 1927.
En 1938, la presse révèle que Suzanne Lenglen est atteinte de leucémie. Elle devient aveugle et meurt le 4 juillet 1938.
Membre féminin de l'International Tennis Hall of Fame.L'International Tennis Hall of Fame regroupe les personnalités
masculines et féminines qui ont marqué le tennis mondial et son histoire. Depuis 1978, Suzanne Lenglen est rentrée dans
ce musée basé aux Etats-Unis. Elle figure parmi les grand noms du tennis féminin commeSteffi Graf, Chris Evert ou Martina Navrátilová. Plus récemment, AmélieMauresmo fait parti de ce temple du tennis depuis l'an dernier. Chaque année, en juillet,
une ou plusieurs personnalités du tennis y entrent.
En 2016, chez les femmes c'est la Belge Justine Henin qui a eu ce privilège. Pour les hommes ce fut Marat Safin.
Suzanne Lenglen © L'Internaute Magazine.
Suzanne Lenglen, un court à son nomSuzanne Lenglen sera longtemps masculinisée dans la presse de l'époque.
Une habitude des médias pendant les années folles avec les sportives, mais aussi le résultat de son look particulier parfois
qualifié "d'androgyne". Le style de jeu de l'athlète aurait aussi un lien avec cette confusion des genres.
A l'époque, le jeu de Suzanne Lenglen rompt avec la norme chez les femmes : il est plus physique, plus puissant, mais aussi plus technique voire plus stratégique. Alors qu'elle fait entrer le tennis féminin dansune nouvelle ère, régulièrement, les journaux masculiniseront Suzanne Lenglen, parlant de "champion" ou n'écrivant le mot "championne" qu'avecdes guillemets.
Le Suzanne Lenglen est le deuxième court le plus important derrière le court Philippe Chatrier (ou "Central"). Il peut accueillir environ 10 000 spectateurs. Autrefois appelé court A, il a été rebaptisé en 1997 en l'honneur de la joueuse française.
Dans l'allée qui mène à ce court, a été apposée une plaque en bronze représentant Suzanne Lenglen (photo). La coupe remise à la joueuse qui remporte Roland Garros se nomme aussi "coupe Suzanne Lenglen". Hors tennis, Suzanne Lenglen a notamment laissé son nom à un parc sportif situé entre Issy-les-Moulineaux et Paris, à une station de tramway francilienne mais aussi à des rues ou avenues à Nice (Alpes-Maritimes) et à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Des plantes tout à fait insolites se dessinent en silhouette devant un arrière plan d'étoiles et de galaxies.
Appelés arbres à carquois, ces plantes succulentes de la famille des aloès doivent
leur nom au fait que les Bochimans utilisaient jadis leurs branches creuses pour transporter des fléchettes.
On en trouve principalement dans le sud de l'Afrique, ceux-ci formant une forêt au sud de la Namibie.
Les plus grands arbres à carquois de ce parc ont un âge estimé à 300 ans.
Derrière les arbres, l'éclairage urbain de la ville namibienne de Keetmanshoop illumine l'horizon.
L'arche de la Voie lactée enjambe le paysage.
Sur la gauche, on remarque le Petit et le Grand nuages de Magellan, galaxies satellites de la nôtre inratables depuis l'hémisphère sud.
DES PHOTOS EPOUSTOUFLANTES....
par Eric MEOLA
Le pouvoir de la nature s’illustre parfois de manière particulièrement spectaculaire.
Le Château De Grignan...
Un château Renaissance entouré de champs de lavande : nous sommes au
cœur de la Drôme provençale. Un havre de douceur raffinée, cher à la
marquise de Sévigné.
Les lignes architecturales ont pris une tonalité Renaissance sous l’impulsion de Gaucher Adhémar,
au service de Louis XI.
Découvrez le château sur son promontoire Grignan est à l’étroit sur son promontoire.
Quand on le contemple depuis les champs de lavande qui entourent le village, on se demande comment un
édifice aussi monumental a pu tenir dans si peu d’espace !
Au fil des siècles, les propriétaires successifs ont dû faire preuve d’ingéniosité
pour transformer cette forteresse du XIIIe siècle en demeure de plaisance : l’ensemble est disparate mais en impose !
C’est ce que pensait Walter Scott, qui écrivit dans sa préface à Quentin Durward :
L'histoire de la marquise de Sévigné Car on vient ici pour l’architecture mais aussi pour le souvenir de Madame
la Marquise… Marie de Rabutin-Chantal, épouse du marquis de Sévigné,
n’en était pas la propriétaire : mais en bonne mère, elle venait très
régulièrement rendre visite à sa fille Françoise, mariée au comte de
Grignan, gouverneur de Provence.
Ce qui ne l’empêchait pas de lui écrire abondamment puisque sa fille est
la principale destinataire des fameuses Lettres. C’est d’ailleurs à
Grignan que mourut la marquise, en 1696 : son tombeau est à l’église du
village, ancienne chapelle du château.
Les formes de l’édifice, magnifiées par les champs de lavande en contrebas, ne démentent pas
l’origine provençale des lieux.
Grignan connut son heure de gloire du temps de la marquise : le Comte et la
Comtesse y menaient grand train. Les siècles suivants furent moins
heureux pour le château : en ruine dès la révolution, il fut sauvé en
1912 par une femme.
Marie Fontaine, veuve richissime, le racheta et entreprit de le
reconstruire à l’identique, s’aidant de croquis de l’époque. Une
heureuse renaissance, due à la passion de Marie Fontaine pour Madame de
Sévigné et son œuvre.
On ne peut que remercier Marie Fontaine et sa passion pour Madame de
sévigné en admirant la belle façade renaissance au sud, la cour du Puits
et son bassin, l’aile des Prélats du XVIIe siècle. La terrasse,
construite sur le toit de la collégiale, offre un panorama inoubliable
sur la région, du mont Ventoux aux dentelles de Montmirail.
Notre conseil : Que cela ne vous dispense pas d’une visite des intérieurs : dans les
appartements privés, le salon du roi et la galerie des adhémar, le
mobilier est remarquable, avec ses collections de tapisseries d’aubusson
et ses cabinets de voyage florentins.
La dernière des guerres napoléoniennes s’est achevé avec la défaite de
Waterloo en 1815 mais après la mort de Napoléon en 1821, ses soldats
révérait leur chef en défilant en uniforme le 5 mai de chaque année
place Vendome.
La photographie n’a éclos qu’en 1826 et la technique du portrait qu’en 1839.
Ces images ont probablement été prises en 1858 alors que ces fiers soldats étaient agés entre 70 et 80 ans.
Quelques portraits de vétérans des guerres de Napoléon, des images rares:
Grenadier Burg 24th Regiment of the Guard 1815
Monsieur Mauban 8th Dragoon Regiment 1815
Monsieur Moret of the 2nd Regiment 1814/15
Monsieur Ducel Mameluke de la Garde 1813-1815.
Monsieur Vitry Departmental Guard
Monsieur Dupont fourier for the 1st Hussar
Quartermaster Fabry 1st Hussars
Monsieur Schmit 2nd Mounted Chasseur Regiment 1813-14
Monsieur Maire 7th Hussars c. 1809-15
Quartermaster Sergeant Delignon in the uniform of a Mounted Chasseur of the Guard, 1809-1815
Sergeant Taria Grenadiere de la Garde 1809-1815
Monsieur Loria 24th Mounted Chasseur Regiment Chevalier of the Legion of Honor
Monsieur Lefebre sergeant 2nd Regiment of Engineers 1815
Monsieur Dreuse of 2nd Light Horse Lancers of the Guard c. 1813-14
Monsieur Verlinde of the 2nd Lancers 1815
Par Dominique Roger - Hugues Derouard - Mélanie des Monstiers
Voici un village du Pays basque, dont le nom, « Ezpeleta », signifie « lieu
planté de buis » en euskara (langue basque). Mais l’arbuste s’est
largement fait détrôner, car ici, c’est le piment qui est roi !
Espelettte nous fait jouir d'un décor qui nous entraîne dans un dédale de maisons blanches en torchis
et à pans de bois vert ou rouge brun, ornées de centaines de guirlandes
de piments. Un décor qui donne envie de flâner… et de se laisser aller à
la gourmandise.
Une visite pimentée ! Aux couleurs de l'épice Au coeur des pyrénées-atlantiques et au pied des montagnes,
à moins de 10 kilomètres de l'Espagne et à 25 kilomètres de Saint-Jean-de-Luz,
Espelette est un village, au décor traditionnel basque qui a fait sa réputation grâce au piment.
C'est surtout un lieu de fêtes où les animations se succèdent. Vivant au rythme des saisons ,
Espelette se fait ainsi l'écho d'une très riche culture locale qui séduit tant les visiteurs.
Voici la façade de l’hôtel-restaurant Euzkadi. Lors de la Fête du piment vous pourriez y apercevoir
une batterie-fanfare arborant la tenue traditionnelle des ferias : chemise et pantalon blancs et foulard rouge.
Il est fréquent de voir ce type de fanfare déambuler dans cette ville animée durant les festivités.
La renommée de ce village de deux mille âmes, n’est plus à faire, et pour
preuve : ceux qui n’y ont jamais mis les pieds ont déjà entendu parler
de ses piments. Belle vitrine de la province basque du Haut-Labourd,
Espelette offre un décor naturel à la fois typique, coquet et coloré.
Le piment d'Espelette Pas plus fort que le poivre, mais dix fois plus parfumé, le piment doux
assaisonne la cochonnaille ainsi que la plupart des plats et se déguste à
toutes les sauces… même avec le chocolat, la moutarde et le pain !
Ingrédient clé de la gastronomie basque, le piment est ramassé, trié et cordé à la
main uniquement. Après la période de récolte, qui a lieu d’août à début
décembre, les piments sèchent aux plafonds, aux balcons ou sur les
façades des maisons avant d’être réduits en poudre. En 2000, le piment
d’Espelette est classé appellation d’origine contrôlée (AOC), et
aujourd’hui son exploitation s’étend jusqu’aux communes voisines.
Le saviez-vous ? Le piment d'Espelette provient d’Amérique du Sud. Cette épice a été
rapportée par les conquistadors en même temps que le maïs, la pomme de
terre et le cacao, elle était tout d'abord cultivée en Espagne, puis
dans le sud de la France.
Chaque année, depuis près de 50 ans, la Fête du piment a lieu le dernier
week-end d’octobre sous le patronage de la Confrérie du piment.
À cette occasion, le village se met en quatre pour satisfaire les 20
000 visiteurs venus profiter des réjouissances : vente de piments et de
produits régionaux, spectacles de danses basques, concerts, parties de
pelote basque, dîner typique au marché couvert.
D'autres intérêts que la culture du piment La bourgade présente d'autres atouts,
même si celle-ci est sans nul doute l’apanage d’Espelette.
Le savoir faire de ses artisans lui a permis de se forger une solide
réputation. Dans le centre, les ateliers d’ébénistes, souffleurs de
verre, tanneurs et fabricants de makilas – le traditionnel « bâton »
basque sculpté dans du bois de néflier – ouvrent leurs portes aux
visiteurs. L’église Saint-Étienne datant du XVIIe siècle. Force est de constater que les
piments lui font de l’ombre malgré son imposant clocher-donjon
Renaissance. Elle est considérée comme l’une des plus belles églises du
Pays basque et renferme un superbe retable baroque doré.
Au-delà du village, dont le centre a spécialement été aménagé pour les piétons,
il est un vaste paysage accidenté, formé de montagnes, de falaises et
de rivières, qui fait la joie des randonneurs, à pied ou à pottok (petit
cheval), et des amateurs de varappe, prêts à se mesurer à la paroi
rocheuse du Mondarrain (750 mètres). L’arrière-pays se dévoile au fil
des kilomètres sous un ciel changeant, entre les montagnes pyrénéennes
et le golf de Gascogne.
Autrefois axée sur l’élevage d’ovins et de maïs, l’économie s’est transformée
pour se consacrer au tourisme, un secteur florissant. Outre la fameuse
Fête du piment, Espelette vit au rythme effréné de nombreuses festivités
et traditions locales, telles que les spectacles de rue, les concours
culinaires, les courses de crêtes (course en montagne), le Festival
international de danses Gauargi, les fêtes du village et de fin d’année
ou encore les journées de développement durable.
Cela fait cinq ans que l’artiste-peintre Viviane Michel a succombé au charme du village et de ses habitants.
Espelette vu par l'artiste-peintre Viviane MichelOriginaire de Bayonne, l’artiste Viviane Michel a enseigné les arts graphiques avant de se consacrer à sa peinture.
Aujourd’hui, elle expose à Barcelone (Artevistas), Cologne (Carré d’artistes) et Bayonne (Couvent des Méduses).
Depuis son « coup de coeur » pour Espelette, il y a cinq ans, elle n’a plus
quitté le village. Elle dit apprécier « l’ouverture d’esprit, la
convivialité, la générosité » des Espelettards ainsi que la proximité
avec l’Espagne, la mer et la montagne.
Ce bourg touristique renferme un centre très dynamique avec des commerces
et des spectacles de rue. Cependant ce n’est pas le lieu en tant que tel
qui inspire l’artiste. Son travail porte sur les éléments naturels et
le temps qui passe. Ici, conclut-elle, « le ciel est chargé, pas
toujours bleu, parfois pluvieux, souvent gris ou blanc, et c’est ce qui
me plaît».
Tout au long de l’année, Espelette chante, danse et pimente le quotidien de
ses visiteurs, qui sont de plus en plus nombreux à se passer le mot.
Par Dominique Roger Publié le 25/04/2016
Pampres, vrilles et raisins lui tressent une ceinture dorée qui font d’elle une « capitale » capiteuse du vin.
Balade dans ce bourg médiéval du Libournais juché sur les coteaux entre la Dordogne et l'Isle.
Au sommet d'une colline calcaire, couverte de vignobles, Saint-Émilion,
petite cité médiévale très harmonieuse, a conservé son enceinte, ses
portes et une belle série de monuments archéologiques.
Une trésor d'Aquitaine Si vous aimez vous approprier les lieux, laissez la cohue touristique
passer et attendez la tranquillité vespérale revenue pour vous mettre en
chemin. Le soleil déclinant pare les pierres de Gironde de teintes
ocre, les tuiles canal virent au rosé, offrant un surcroît de sensualité
aux « tertres » (le nom local des ruelles pavées pentues) et aux
placettes qui, sous l’ombre des arbres, retrouvent la fraîcheur.
Tout autour de la ville, les vignobles.
Bâti au XIIe siècle, le village se fortifie rapidement d’une ligne de
remparts, percée de six portes d’entrée, dont il ne subsiste réellement
que la porte Brunet, à l’est.
Jean sans Terre instaura la jurade Ce cœur médiéval se ressent au gré des tertres, ruelles,
venelles aux degrés pierreux qui « escaladent » le relief escarpé.
La place du Marché rappelle qu’au XIIe siècle, Jean sans Terre, roi
d’Angleterre, par la Charte de Falaise, confirma les privilèges accordés
par Richard Cœur de Lion à la cité et instaura la jurade, délégation
des pouvoirs politiques, économiques et judicaires à une assemblée de
notables Saint-Émilionnais (54 jurats) en échange de la pleine
jouissance du « privilège des vins de Saint-Émilion ».
La jurade avait l’obligation d’apposer le sceau du vinetier (label
qualité) sur toutes les barriques à destination de l’Angleterre.
Une organisation qui prévalut jusqu’à la Révolution et qui renaîtra en
1948. Aujourd’hui, cette confrérie, ambassadrice des vins de
Saint-Émilion, se réunit en grande tenue d’apparat pour le Jugement du
vin nouveau, en juin, et le Ban des vendanges, en septembre.
Une église créusée dans le calcaire... Moment attendu du parcours découverte, l’église monolithe.
Unique en Europe, elle a été creusée et modelée entre les XIe et XIIIe siècles dans le
calcaire par des moines, autour de l’ermitage du moine breton Émilian,
saint fondateur de la cité au VIIIe siècle.
Le portail, qui a succédé à une entrée très étroite, est orné d’un tympan
figurant le Jugement dernier qui ne laisse pas deviner les dimensions
intérieures du sanctuaire : 38 mètres de long sur 20 mètres de large et
autant pour sa partie la plus haute.
L'église monolithe est un lieu de passage obligé lorsque l'on visite
Saint-Émilion, village inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par
l'UNESCO.
Mais l’une des surprises du patrimoine troglodytique de Saint-Émilion se
trouve sous vos pieds. Des kilomètres de galeries excavés dans le
calcaire abritent des catacombes avec des enfeus creusés dans les parois
de l’époque romane, une grotte où vécut saint Émilian et des chais à
barriques souterrains.
Élevé au XIVe siècle, le cloître de l’église collégiale (tous deux monuments
historiques depuis 1840) est formé de quatre galeries non voûtées à arcades semi-ogivales.
Offrez-vous une vue panoramique... Des entrailles de la terre, montez au ciel en grimpant au
sommet de l’église, une ascension de 54 mètres qui vous offrira une vue à 360° sur
le village. De l’autre côté de la place des Créneaux se dresse l’églisecollégiale (XIIe-XIVe siècles),
où sont conservées les reliques de Saint Émilian.
Zoom sur les tuiles canal réchauffées par le soleil du Midi : sur la place
principale de Saint-Émilion on distingue, à droite, la chapelle de la Trinité.
Au registre du patrimoine architectural religieux, voyez également la
chapelle de la Trinité, érigée au-dessus de l’Ermitage (où coule une
source miraculeuse) ; le couvent des Jacobins ; le couvent des Cordeliers (chapelle du XVe siècle et cloître).
Se dresse ici le château du Roul , un massif donjon-citadelle roman...
À deux pas des couvents, la rue Guadet abrite, aux côtés de demeures
médiévales plus modestes, une belle maison gothique du XIVe siècle,
improprement appelée maison des Templiers.
Dans la partie sud du bourg médiéval se trouve le château du Roy, dont
subsiste un massif donjon-citadelle roman quadrangulaire haut de 32 mètres.
On ne présente plus les vins de Saint-Émilion, faits d'assemblage de
merlot, de cabernet franc et cabernet sauvignon. Au total plus de 5200
hectares de vignes sur les huit communes de l'appelation.
En quittant Saint-Émilion pour quelques incursions bachiques dans le
triangle d’or des Saint-Émilion-grands-crus – château-cheval- blanc,
château-ausone, château-pavie... – pensez à cette phrase de l’écrivain
et amoureux des bordeaux Pierre-Jean Remy, elle semble avoir été écrite
pour ce village :
« Les bordeaux de toujours ont gardé leur même place : la première. Comme
un poème de Baudelaire, une mélodie de Duparc ou de Fauré, le soulier
rouge de la duchesse de Guermantes, l’odeur de Venise pour Aschenbach
agonisant ou le masque de l’inconnue de la Seine : la première place,
toujours. »
Par Joël Chaboureau & Emmanuelle Saporta...
De la plage d’Ilbarritz à la pointe Saint-Martin, Biarritz propose une
balade côtière remarquable, tour à tour linéaire et déchiquetée, iodée
et sportive, scandée d’instructives haltes marines.
Source : Biarritz Le Rocher De La Vierge
Une des perles de cette côte qui attire tous les ans un nombre toujours
accru d’afficionados, attirés par le mariage réussi d’une côte aux
multiples facettes et d’une montagne toute proche, est la villa Belza,
juchée sur son éperon rocheux.
5 bonnes raisons de partir prendre l'air à Biarritz...
Des soirées fastueuses à la Villa Belza...
On ne peut pas la manquer sur son promontoire proche d’une Vierge au blanc
immaculé. Son histoire commence en 1882, donjon et tourelle sont
ajoutés en 1889.
En 1923, elle devient un cabaret restaurant où de folles soirées sont
données, fastueuses et excentriques. 1940 la voit réquisitionnée. Après
1974, elle décline faute d’entretien et manque de disparaître…
C’est aujourd’hui une adresse prestigieuse, privée, où vivent quelques privilégiés.
Selon l’angle sous lequel on la regarde, elle apparaît massivement cossue ou
finement tourmentée, avec une tourelle d’angle en poivrière qui l’étire
vers le haut, l’extirpe du rocher Cachaous sur lequel elle a été
installée. Son donjon coiffé d’un toit pointu lui donne un air médiéval.
Sa situation en avancée sur l’eau lui offre un aspect fantastique.
Les meilleurs spots de Biarritz
Au pied du phare de Biarritz, prenez place sur l'un des bancs - attention
les places sont chères ! - et vous profiterez d'une vue imprenable sur
la grande plage.
L'église, le phare ou encore l'aquarium de Biarritz, vous avez tant à découvrir en plus des paysages de rêve.
Summum du kitsch ou symbole de dévotion ? A proximité, le rocher de la Vierge est un souvenir de Napoléon III qui
fit percer le rocher et installer la statue de la Vierge en 1865. Son but n’était pas d’en faire un site de promenade hors du commun, mais d’établir un port de refuge pour les bateaux ne pouvant passer la barre de l’Adour voisine par gros temps.
Perchée sur son roché, la Vierge a vue sur toute la baie.
Le rocher dit "rocherde Curculon" un lieu emblématique de Biarritz, où en 1865 la Vierge y fut installée.
L'ouvrage ne fut jamais terminé, la digue fut détruite aux deux tiers par une tempête en 1868.
La passerelle qui y mène (à éviter absolument si l'océan est indocile) est une construction attribuée à l'atelier de
Gustave Eiffel.
L’héritage de Napoléon III
En 1854, Napoléon III offre à Eugénie une résidence digne du faste du
Second Empire : la Villa Eugénie qu’elle conservera jusqu’en 1880. En
1893, la Villa est transformée en hôtel, reconstruit en 1905, dans
lequel les grands de ce monde continuent de se croiser.
Source : Biarritz Hotel, Ancienne Villa Eugénie
L'église orthodoxe
Un peu plus loin, l’église orthodoxe Saint-Alexandre-Nevsky-et-de-la-Protection-de-la-Mère-de-Dieu construite
en 1892 dans un style byzantin par un architecte biarrot rappelle que les Russes fortunés étaient nombreux à
passer l’hiver à Biarritz et que le lieu de culte aménagé à leur intention dans la Villa Eugénie n’était
plus assez grand...
Rhume des foins: les 8 meilleurs remèdes
Qu'on l'appelle la saison des allergies, du rhume des foins, de la pollinose
ou de la rhinite allergique, elle frappe des millions de personnes dans
le monde, qui voient alors leur qualité de vie se détériorer. Voici les
principaux symptômes du rhume des foins et les remèdes les plus
efficaces pour les contrer...
Par Samantha Rideout
Rhume des foins: symptômes et remèdes efficaces
Si les éternuements et l’écoulement nasal en sont les principaux symptômes, le rhume des foins provoque aussi des démangeaisons oculaires, des maux de gorge, de la toux, des céphalées, de la fatigue, des éruptions cutanées et même
si elles ne sont pas traitées, des crises d’asthme.
Bien qu’il se manifeste souvent dès l’enfance, le rhume des foins peut apparaître à tout âge. Selon les spécialistes, les changements climatiques risquent de favoriser l’augmentation du taux de pollen ambiant et d’entraîner une hausse équivalente des tourments que vivent ses victimes au cours des prochaines années. Voici donc quelques
stratégies pour affronter l’invasion :
Allergies et rhume des foins: les meilleurs remèdes et conseils...
Consultez les rapports de densité pollinique locale et planifiez vos activités en conséquence...
Consultez les rapports de densité pollinique locale et planifiez vos activités en conséquence. Généralement, la fin d’une grosse averse est le meilleur moment pour s’aventurer à l’extérieur puisque la pluie entraîne vers le sol les particules en
suspension dans l’air. Si vous devez travailler au jardin, portez un masque. Faites de votre foyer un sanctuaire. Durant la période de pollinisation, gardez vos fenêtres fermées autant que possible. Après une sortie, changez de vêtements et prenez une douche pour débarrasser votre peau et vos cheveux du pollen. Des filtres à haute efficacité, conçus pour retenir la majorité des particules en suspension, devraient stopper les allergènes les plus fins. Si vous ne pouvez éviter l
es déclencheurs, il existe des médicaments à votre disposition. Les antihistaminiques en vente libre peuvent être
pris avant même l’apparition des symptômes, quand la densité pollinique est élevée. Les corticostéroïdes, vendus sur ordonnance, sont encore plus efficaces. L’immunothérapie par insensibilisation est-elle efficace contre le rhume des
foins ?
De nombreuses personnes se tournent vers l’immunothérapie par insensibilisation pour contrer les allergies : sous forme d’injections, de comprimés ou de gouttes, le traitement expose graduellement à des doses de plus en plus fortes de l’allergène qui fait réagir.
L’immunothérapie exige des visites régulières chez le médecin pendant des mois, voire des années, mais « les effets bénéfiques durent quelques années », explique le Dr Oliver Pfaar, directeur de la commission d’immunothérapie
de l’Académie européenne d’allergologie et d’immunologie clinique.
Le médecin ajoute que ce traitement contribue aussi à prévenir l’apparition d’allergies nouvelles ou plus graves puisqu’il cible le principal responsable des symptômes : un système immunitaire qui réagit à des particules inoffensives comme
s’il s’agissait de dangereux intrus...
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