De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
29/05/2016 - 15:30
Lorient : La goélette Tara est partie pour deux ans de voyage

Elle a quitté ce samedi soir son port d'attache pour une nouvelle expédition scientifique.
La goélette Tara part pour un voyage de deux ans dans le Pacifique afin d'y étudier les récifs coralliens.
Un départ plein d'émotion.

© Stéphane Izad - France 3 Bretagne

Moment d'émotion ce samedi soir dans l'avant port de Lorient, la
grande goélette grise est sur le départ. Tara s'en va pour deux ans et
demi d'expédition dans le Pacifique.
Des centaines de personnes ont défilé sur les pontons pour la
saluer. Mais ce qui pourrait s'apparenter à une belle croisière n'en
sera pas forcement une, le travail scientifique et les prélèvements ont
commencé dés ce dimanche matin !
29/05/2016 - 09:56
Les petites histoires de l'Histoire...

Ne figure pas dans les manuels d'histoire

 Pour ceux qui cherchent à se cultiver un peu plus......
 
 


LE SAVIEZ-VOUS ?

La prochaine fois que vous vous laverez les mains 
 et que vous trouverez la température de l'eau pas vraiment agréable, 
 ayez une pensée émue pour nos ancêtres...
 

Voici quelques faits des années 1500 : 


 
La plupart des gens se mariaient en juin, parce qu'ils prenaient leur bain annuel en mai 
et se trouvaient donc encore dans un état de fraîcheur "raisonnable" en juin.
 

Mais évidemment, à cette époque, on commençait déjà à puer légèrement 
et c'est pourquoi la mariée tentait de
masquer un tant soit peu son odeur corporelle en portant un bouquet.
 
 C'est à cette époque qu'est née la coutume du bouquet de la mariée.   
 


 
 
 
Pour se baigner, on utilisait une grande cuve remplie d'eau très chaude. 
 Le Maître de maison jouissait du privilège d'étrenner l'eau propre ; 
suivaient les fils et les autres hommes faisant partie de la domesticité 
 puis les femmes et enfin les enfants...  Les bébés fermaient la marche. 

 À ce stade, l'eau était devenue si sale qu'il aurait été aisé d'y perdre quelqu'un... 
D'où l'expression « Jeter le bébé avec l'eau du bain » !
 

 


En ces temps-là, les maisons avaient des toits en paille, parfois même la maison n'était qu'un toit. 
C'était le seul endroit où les animaux pouvaient se tenir au chaud. 
C'est donc là que vivaient les chats et les petits animaux (souris et autres bestioles nuisibles), dans le toit. 

 Lorsqu'il pleuvait, celui-ci devenait glissant et il arrivait que les animaux glissent hors de la paille et tombent du toit. 
 D'où l'expression anglaise " It's raining cats and dogs " ("Il pleut des chats et des chiens"). 



 Pour la même raison, aucun obstacle n'empêchait les objets ou les bestioles de tomber dans la maison.
C'était un vrai problème dans les chambres à coucher où les bestioles et déjections de toute sorte s'entendaient
à gâter la literie.
qui offrait un semblant de protection.
Ainsi est né l'usage du ciel de lit 
bien évidemment, les plus pauvres devaient s'en passer...


 
 
 
Le pain était divisé selon le statut social. 
Les ouvriers en recevaient le fond carbonisé, 
la famille mangeait la mie et les hôtes recevaient la croûte supérieure, bien croquante.
 

 


 À cette époque, on cuisinait dans un grand chaudron perpétuellement suspendu au-dessus du feu. 
Chaque jour, on allumait celui-ci, et l'on ajoutait des ingrédients au contenu du chaudron. 
On mangeait ce pot-au-feu le soir et laissait les restes dans le chaudron. 
Celui-ci se refroidissait pendant la nuit et le cycle recommençait le lendemain. 
 De la sorte, certains ingrédients restaient un bon bout de temps dans le chaudron... 


 Les plus fortunés pouvaient s'offrir des assiettes en étain. 
 Mais les aliments à haut taux d'acidité avaient pour effet de faire migrer des particules de plomb dans la nourriture, 
ce qui menait souvent à un empoisonnement par le plomb (saturnisme)
et il n'était pas rare qu'on en meure.
C'était surtout fréquent avec les tomates ce qui explique que celles-ci aient été considérées pendant près de 400 ans
comme toxiques.

 

 

Pour boire la bière ou le whisky, on utilisait des gobelets en plomb.
Cette combinaison mettait fréquemment les buveurs dans le coma pour plusieurs jours ! 



Et quand un ivrogne était trouvé dans la rue, il n'était pas rare qu'on entreprenne de lui faire sa toilette funèbre. 
 Il restait ainsi plusieurs jours sur la table de la cuisine, où la famille s'assemblait pour boire un coup 
 en attendant que l'olibrius revienne à laconscience : d'où l'habitude de la veillée mortuaire.

 
La Grande-Bretagne est en fait petite et à cette époque, la population ne trouvait plus de places pour enterrer ses morts ;
du coup, on déterra des cercueils et on les vida de leurs ossements qui furent stockés dans des bâtiments ad hoc afin
de pouvoir réutiliser les tombes.

Mais lorsqu'on entreprit de rouvrir ces cercueils, on s'aperçut que 4 % d'entre eux portaient des traces de griffures dans le fond,ce qui signifiait qu'on avait enterré là quelqu'un de vivant. 


Dès lors, on prit l'habitude d'enrouler une cordelette au poignet du défunt reliée à une clochette à la surface du cimetière ; 
et l'on posta quelqu'un toute la nuit dans les cimetières avec mission de prêter l'oreille 
 et c'est ainsi que naquit là l'expression  « sauvé par la clochette ».
 


  

C'est une grenouille en marbre sculptée sur un bénitier 
 à l'entrée de la cathédrale de Narbonne qui est à l'origine de l'expression imagée

 ‘’grenouille de bénitier’’.

Qui a donc dit que l'histoire était ennuyeuse ???


 
29/05/2016 - 09:33







 
 


 

 




 
 
 
29/05/2016 - 07:58
Plombières-Les-Bains, Mille Balcons Et Vingt-Sept Sources...



Par Texte original: Hugues Derouard. Adaptation web: Céline Fion

Posée au coeur de la vallée d’Augronne, dans les Vosges, Plombières-les-Bains est célèbre
pour ses sources d’eau chaude ainsi que pour ses « mille balcons ». Elle séduit artistes et hommes de
pouvoir depuis l’Antiquité.


 La ville de Plombières-les-Bains est encaissée dans l'étroite vallée de l'Augronne, à 35 kilomètres au sud d'Epinal.

Quand ils découvrirent les sources d’eau chaude qui jaillissaient en ces lieux, les Romains n’hésitèrent pas, 
dès le IIe siècle, à s’installer dans ce coin reculé du sud du massif des Vosges.

Ils fondèrent à Plombières-les-Bains l’un des plus vastes établissements
balnéaires de toute la Gaule. Les Huns le détruisirent mais d’autres
infrastructures virent le jour. L’on accourt encore aujourd’hui pour
profiter des vingt-sept sources de Plombières.

Leur eau, dont la température varie entre cinquante-sept et
quatre-vingt-quatre degrés, est riche en fluor, en silice et en
oligo-éléments. Elle fait le grand bonheur des curistes qui se rendent
notamment aux élégants Thermes Napoléon, dans le prolongement du Grand Hôtel.


La « Buvette Thermale », au centre de l’image, est une fontaine de
distribution des sources, destinées à la cure de boisson. Elle est
située dans le Bain National, de style Art déco. 

Une ville d'artistes Nombreuses furent les personnalités qui, à travers les siècles, vinrent « prendre les eaux » à Plombières-les-Bains.
Montaigne y soigna sa « gravelle » (affection rénale), Beaumarchais y vint pour
soulager ses rhumatismes, Hector Berlioz y trouva l’inspiration pour son
opéra Les Troyens. Et les ruelles se souviennent aussi de Delacroix,
Maupassant et autre Voltaire.

« On est si joyeux, si libre, si dégagé du monde, si loin de tout souci! Il
semble que le malheur ne vous trouverait jamais dans cet asile obscur et
paisible. » 

Théophile Gauthier
La cité garde surtout la mémoire de Napoléon III, hôte assidu qui donna un nouveau souffle à Plombière, dès 1857.
C’est lui qui créa la Société d’exploitation des thermes, agrandit la ville
et la dota d’un réseau souterrain pour diffuser l’eau de source et de
beaux palaces.


Source : Soirée Carnaval le 13 février 2016 à Plombières-les-Bains...

Plomblières-les-Bains semble figée dans le XIXe siècle et dégage un charme romantiqeu et rétro.
Prendre l'air et être vu Que l’on vienne à Plombières pour s’immerger ou juste pour se balader dans
ses rues teintée du style Second Empire, il faut veiller à lever la tête
pour découvrir l’origine de son surnom. La « ville aux mille balcons »
recèle des merveilles d’ouvrages de ferronnerie ainsi que des œuvres en
bois magnifique.

Ces innombrables extensions permettaient de profiter de l’air pur, dans une
ville qui ne dispose pas de nombreux jardins. Ils permettaient
également aux curistes d’être en proie aux regards, au cœur de cette
cité thermale dans laquelle il était de bon ton d’être vu.







29/05/2016 - 07:45
Vichy : Le Bel Éveil De La Dame Du Lac...
Par S. Brogrow & E. Saporta

Pour re?veiller l’e?nergie qui sommeille en elle, la ville thermale bat le
rappel de ses e?le?gances passe?es. Apre?s avoir longtemps puise? a?
toutes ses buvettes, elle ouvre un nouveau front co?te? lac.

Avec sa promenade de planches, la Gene?ve d’Auvergne jouerait- elle les Deauville d’eau douce ?

Plan ovale pour le pavillon de la source des Ce?lestins qui fut dessine? par
Lucien Woog dans le style Art nouveau ne?oclassique.


On les voit d’ici : les crinolines claires, les gibus, les chapeaux a? voilette et les uniformes chamarre?s du Second Empire...
On les voit comme fxe?s dans la pierre, refle?te?s par l’architecture de
la ville, par sa coquetterie ce?re?monieuse, ses fac?ades au maintien
exemplaire.

Ses alignements bien e?leve?s de villas et d’ho?tels habille?s de
cre?me, de vieux rose ou de jaune poussin, ou? les reliefs semblent
faits de guipure, et les ferronneries aux balcons, de rubans de dentelle
bleue.

On les voit me?me pour de bon, chaque anne?e, tout un week-end de la fin
avril, quand les fe?tes Napole?on III me?nent le bal en grand tralala au
fil des parcs et des avenues.


Ville de villégiature...

Pur style savoyard, qu'on attendrait pluto?t du co?te? d'Annecy, pour le
chalet des Roses et le chalet Marie- Louise, e?rige?s avec d’autres aux
abords du parc Napole?on III. Ces ba?tisses he?bergeaient l'empereur et
sa suite. Certaines e?taient relie?es par une galerie souterraine.

E?videmment, c’est un cliche? que ce Vichy de ville?giature balne?aire. Mais il
reste cultive? avec soin pour estomper un autre souvenir amer et
persistant : celui du re?gime de l’E?tat franc?ais, entre 1940 et 1944.
Qu’avait donc fait la ville pour me?riter ce sort ?

Elle s’e?tait enrichie de quelque 250 ho?tels et d’innombrables meuble?s,
les uns assez fastueux pour y caser des ministe?res, les autres assez
nom- breux pour en loger le personnel. Et, surtout, d’un des centraux
te?le?phoniques les plus performants du pays ! Ce fut la fin d’un
monde. 

Vichy, la reine des villes d'eau... Longtemps Vichy a fait profli bas. Les grands ho?tels ? a? l’exception d’un seul,
l’ho?tel Aletti ? ont e?te? transforme?s en re?sidences.

Certains ont laisse? place a? des constructions modernes, tout comme les thermes Callou ou le vieux Casino des Fleurs.
« La reine des villes d’eaux somnole aima-blement au bord de l’Allier,
e?crivait Denis Tillinac, elle vit de nostalgie et d’eau tie?de.

» Mais elle a de?sormais de?cide? de faire de son passe? un atout, en
commenc?ant par assumer le plus sombre. Si le cœur vous en dit, vous
pouvez donc, en suivant le guide, faire le tour des hauts lieux de «
Vichy-capitale ».

A? l’office de tourisme, dans l’ancien ho?tel du Parc ou? logeait Pe?tain, on reconnai?t que ce circuit est le plus demande?...
On peut pre?fe?rer explorer son a?ge d’or, le sie?cle qui vit la ville
passer de 1 000 a? 20 000 habitants entre 1830 et 1930. Sa croissance a
produit un me?lange de styles architecturaux qui est un vrai jeu de piste ! 


1 - Dans les alle?es des parcs qui longent le lac d’Allier, de belles e?chappe?es en perspective. 

2 - Le passage Giboin, une galerie marchande couverte, typique de
l'architecture du Second Empire, ou? se me?lent poutrelles me?talliques
et verrie?res. 

Du Second Empire, on reconnai?t les ordonnancements haussmanniens sur les
avenues du quartier thermal, mais aussi l’imbroglio des villas exotiques
ou de style « ne?o » Renaissance, gothique, mauresque, anglais, byzantin...


Quelques édifices emblématiques
 

Comme ils sont chanceux les e?tudiants du po?le universitaire Lardy de
travailler dans le magnifique cadre des anciens bains Lardy. La source
e?tait prote?ge?e par une cloche de verre, surmonte?e d’un do?me
hexagonal couvert d’e?cailles, termine? par un lanternon. 


Au XIXe sie?cle, de nombreux e?difices e?taient destine?s aux divertissements :Alcazar, Cercle international, etc.
Seul reste le casino-the?a?tre, devenu ope?ra.

Alignement impeccable des fac?ades de la rue Alquie?, avec ses bow- windows a? l'anglaise. 
Rue Clémenceau, pre?s de l’e?glise Saint-Louis, on repe?re au-dessus des
vitrines du Monoprix une coupole et des arcades mauresques : un exemple
d’Art nouveau entre cent. Plus loin se pre?sente un e?trange assemblage :
sur une me?me place se co?toient l’ho?tel des Postes, mode?le d’Art
de?co tre?s se?ve?re, la mairie de 1935, toute de faux style
Renaissance, jovial et fleuri, et l’imposant immeuble Arlequin de 1996
dont les balcons en forme de vagues laissent perplexe.


Plus au sud est indique? le Vieux Vichy. Les rues sont sinueuses et pentues,
mais c’est l’Art de?co qui domine, et le style me?die?val, sauf
exceptions, est factice.

Le journaliste et e?crivain Albert Londres est ne? la?, dans une mai- son
aux tourelles rouges (2/4 rue Besse). Une asso- ciation se bat pour la
sauver de la ruine.

L’e?glise Saint-Blaise, a? quelques pas, est une e?trange pie?ce monte?e de
be?ton des anne?es 1930. Ne vous laissez pas rebuter, l’inte?rieur, tout
en fresques, vitraux et boiseries, ferait un sacre? de?cor dans un film! 




Ce petit kiosque aux lignes graciles est situe? dans le parc des Sources.

Promenades le long du lac Dore?navant, c’est au bord du lac d’Allier que le tout-Vichy est incite? a? se
promener le long du plan d’eau. C’est encore une ide?e de Napole?on III
qui de?cida du premier barrage et fait ame?nager contre les crues la
digue prote?geant les trois vastes parcs arbore?s au sud.

Dans sa forme actuelle de plus de 100 hectares, le plan d’eau a fe?te? son
demi-sie?cle en juin dernier. La Rotonde, curieuse capsule tre?s anne?es
1960, abritant Yacht-Club et restaurant, ne fait plus grise mine a?
mi-longueur du lac.

En amont, les berges et la plage, si appre?cie?e l’e?te?, viennent d’e?tre
re?ame?nage?es et largement replante?es, avec tout le naturel possible ;
et, en aval, la nouvelle esplanade qui de?ploie sur plus d’un
kilome?tre ses planches quasi deauvillaises entame sa seconde saison.


L’an dernier on y croisait de?ja? des stars : si elles n’e?taient que de papier ? une exposition de portraits ?,
c’e?tait tout de me?me un de?but

Ambiance bord de mer à Vichy ! On l’a surnommée « l’Ibiza du XIXème siècle », ou la « Deauville d’eau douce ».
Reine des villes d’eau, la cité auvergnate n’en finit pas de se
métamorphoser. La ville s'est à nouveau tournée vers sa rivière l'Allier.



Une très belle promenade en planches de bois sur 1,5 km a été aménagée le
long de l’eau. Un espace très prisé des promeneurs et des sportifs, tout
comme les parcs classés remarquables et les plages.



Ce petit kiosque aux lignes graciles est situe? dans le parc des Sources. Il abrite une confiserie : 
a? vous les pastilles Vichy, les bonbons Napole?on III... 



On l’a surnommée « l’Ibiza du XIXème siècle », ou la « Deauville d’eau douce ».
Reine des villes d’eau, la cité auvergnate n’en finit pas de se métamorphoser.
La ville s'est à nouveau tournée vers sa rivière l'Allier.

Une très belle promenade en planches de bois sur 1,5 km a été aménagée le long de l’eau.
Un espace très prisé des promeneurs et des sportifs, tout comme les parcs classés remarquables et les plages. Vichy...
« The place to be ? ». Oh, oui !
29/05/2016 - 07:21
 Le bus géant qui passe au-dessus des voitures en Chine
Par Richard Burgan


Les embouteillages ne peuvent pas ralentir l'avancée de ce bus géant qui circule en enjambant les autres véhicules.
Le phénomène des embouteillages est particulièrement marqué en Chine. Du
coup, la compagnie China TBS Limited a eu l'idée de développer un bus
qui ne pourrait pas être ralenti par une saturation de la circulation.

Baptisé "Straddling Bus", ce mastodonte entièrement électrique
revendique une longueur de 60 m, une largeur de 8 m et une hauteur de 5
m. Il devrait être testé à partir de cet été dans la ville de
Qinhuangdao en Chine.

Ce bus géant circule en enjambant à proprement parler les autres
véhicules. Il pourra transporter pas moins de 1.400 passagers,
permettant de réduire les embouteillages de 20 à 30 % (vidéo ci-dessous
de CCTV+).


28/05/2016 - 14:51


Fête des Mères
La Fête des mères est une fête annuelle célébrée en l'honneur des mères
dans de nombreux pays. À cette occasion, les enfants offrent des cadeaux
à leur mère, des gâteaux ou des objets qu'ils ont confectionnés à
l'école. Wikipédia.

La fête des mères 2016, c'est pour ce dimanche. 
Dans notre calendrier actuel, cette célébration survient
plusieurs semaines avant celle des pères mais bien après celle des grands-mères.

La fête des mères ne puise pas sa source dans la tradition catholique.
Elle s'est développée en France avec la promotion des politiques
familiales et natalistes en France au début du XXème siècle, même si
célébrer la maternité date en réalité de l'Antiquité, sous diverses formes.

Après plusieurs tentatives peu concluantes en France, c'est le régime de Vichy 
qui a définitivement fait entrer la fête des mères dans les moeurs, avec une vaste
opération de propagande à la clé.

Une loi de 1950 ancre la fête des mères dans le calendrier. Un dimanche qui
n'est cependant pas un jour férié. Aujourd'hui, plus de quatre familles
sur cinq déclarent célébrer cet événement en offrant un cadeau à une maman. 
 Quels sont les cadeaux les plus populaires ?
 
C’est le grand casse-tête de la fête des mères : quel cadeau offrir ?
En moyenne, les Français dépensent 40 euros pour la fête des mères.
Le magazine spécialisé dans la distribution LSA a publié un sondage* sur les intentions d’achats des Français à l’occasion de la fête des mères.
Les fleurs arrivent en tête avec 56,2 % d’intentions d’achats, largement
devant les parfums et cosmétiques (39,4 %), une sortie au restaurant
(27,2 %), la confiserie (23,40 %) et les bijoux (21,9 %).

Les produits culturels (livres, spectacles, multimédia) recueillent moins
d’un cinquième des intentions d’achats des personnes sondées.

Selon une autre étude publiée par LSA, près de la moitié des Français
attendent les deux derniers jours avant de se décider pour un présent...

De quoi expliquer le succès des roses et autres pivoines. En 2013, les
Français ont dépensé 75 millions d’euros chez les fleuristes à cette
occasion !



Les fleurs arrivent en tête des intentions d'achats des Français pour la Fête des mères. © Denys Kuvaiev_123RF

Pour autant, vous n'êtes pas obligés d'offrir le traditionnel bouquet de
fleurs à votre maman. Des cadeaux "cosy" tels qu'une bougie parfumée, un
lait pour le corps spécial peau douce ou une tasse personnalisée
peuvent lui faire tout autant plaisir. Vous n'êtes pas convaincue ?

Vous pouvez aussi chercher du côté bijou à porter au quotidien, chocolats
fins, joli vêtement. Et si vous souhaitez faire encore plus inattendu,
pourquoi ne pas offrir une séance de massage ou un abonnement à un
magazine ?

* Sondage Toluna pour LSA réalisé les 17 et 18 mai 2015 auprès d’un échantillon de 2008 personnes.

Date de la fête des mères

Comme pour la fête des grands-mères, la date de la fête des mères évolue chaque année,
mais la règle est simple. La loi du 24 mai 1950 relative à la fête des mères précise :

"La Fête des mères est fixée au dernier dimanche de mai ; si cette date coïncide avec celle de la Pentecôte, la Fête des mères a lieu le premier dimanche de juin".

Elle a donc forcément lieu fin mai, entre le 25 mai et le 7 juin. En
effet ces deux dates sont disposées à sept jours du 31 mai, dernier jour
théorique où peut tomber la célébration.

En 2015, la Fête des mères a eu lieu le dimanche 31 mai 2015, puisque ce
jour n’était pas celui de la Pentecôte (qui avait lieu le dimanche
24 mai).

En 2016, ce sera le 29 mai et le 28 mai en 2017...


La fête des mères s'impose progressivement au XXe siècle © MaxRiesgo - Fotolia

La date de la Fête des mères n’est pas la même sur l’ensemble de la
planète. En Grande-Bretagne, la fête des mères est célébrée le
4e dimanche du Carême : elle s'est substituée au Mothering day, une fête
chrétienne célébrant la "mère église".

Par extension, elle désigne aujourd'hui la fête des mères. 
En Belgique ou en Suisse, elle est fixée au deuxième dimanche de mai.

C’est également le cas aux Etats-Unis et au Canada. La plupart des pays
du monde se sont alignés sur le modèle américain, mais pas l'Hexagone.

Pourquoi ? Pas uniquement par esprit d'indépendance, mais parce que, en France,
ce dimanche-là est officiellement et traditionnellement réservé à la
pucelle d'Orléans. En effet, en 1920, les députés ont instauré la "fête
nationale de Jeanne d'Arc".

Elle a lieu le deuxième dimanche de mai, chaque année, et célèbre la
sainte considérée comme héroïne de la patrie. Cette célébration est
aujourd'hui tombée en désuétude pour les plupart des Français et des
représentants de la République.

Le second dimanche de mai peut aussi tomber le 8 mai, jour de célébration
de la victoire des Alliés sur les Nazis en 1945.

En 2016, la fête des mères tombera donc le dimanche 29 mai. En 2017, elle
sera célébrée le 28 mai. la fête des mères suivante est fixée au
dimanche 27 mai 2018.

Dans l’Hexagone, la fête des pères a été fixée en 1952 au troisième dimanche de juin,
tandis que la fête des grands-mères, "inventée" dans les années 1980, a lieu tous les ans
le premier dimanche de mars.

Origine de la fête des mères
Les premiers cultes en direction des mamans remonteraient à la Grèce antique.
Au printemps, on honorait Rhéa, titan féminine, fille de Gaïa (la Terre),
d’Ouranos (le Ciel) et mère de Zeus et Poséidon.

Une tradition qui se poursuit à l’époque romaine, où Rhéa devient
Cybèle. Les célébrations d’Hilaria se déroulaient le 25 mars, et les
réjouissances incluaient notamment des processions et des amusements.

Le 1er mars, on célébrait également les "matronalia", épouses et mères
modèles de l’empire romain : ces messieurs leur devaient argent et
cadeaux. Les femmes se rendaient ensuite au temple de Junon pour y
déposer des offrandes.

Ces réjouissances n’entretiennent cependant pas de lien direct avec la fête des mères
telle qu’on la connaît aujourd’hui.

En 1806, Napoléon aurait envisagé la création d’une fête rendant hommage aux mères
au printemps,moment de renaissance de la nature. Sans que l'on sache pourquoi, l'idée aurait été abandonnée.

Elle revient dans l'air du temps au début du XXe siècle. Le mouvement
nataliste et hygiéniste veut célébrer le rôle de la mère dans
l'éducation des enfants. C’est la commune d’Artas, au nord-ouest de
l’Isère, qui revendique l’invention de la fête des mères.

Un certain Prosper Roche, homme moustachu et fondateur de l'Union
Fraternelle des Pères de Famille Méritants d'Artas (fondée "dans
l’unique désir d’apporter un rayon consolateur au foyer de ceux qui
plient sous le poids de leur trop lourd fardeau"), organisa le 10 juin
1906 une cérémonie rendant hommage aux mères de familles nombreuses.

Ce jour-là, deux mères de neuf enfants reçurent le "prix de Haut mérite maternel".


Anna Jarvis (1864-1946) © Olairian - Wikimédia Commons

Aux Etats-Unis, c’est le vœu formé par une enseignante et féministe
américaine, Anna Jarvis, qui sert de point de départ à cette célébration.

Le 10 mai 1908, elle organise - dans une église méthodiste de Virginie
occidentale - une messe à la mémoire de sa mère, décédée trois ans plus tôt.

Puis elle se lance dans une campagne inlassable pour obtenir des soutiens à
son idée de journée consacrée aux mamans. En 1914, le président
américain Woodrow Wilson inscrit la "Mother’s day" dans le calendrier.

En France, la ville de Lyon organise une "journée des mères" en 1918.
Elle rend hommage aux mères ayant perdu leur fils ou leur mari dans les tranchées.
Deux ans plus tard, une fête des mères de familles nombreuses est établie.
Elle est même reconnue par le gouvernement en 1929.

Ces évènements ne rencontrent néanmoins pas un grand succès dans l’opinion publique. 

Histoire de la fête des mères

C’est le régime de Vichy qui a inscrit la fête des mères au calendrier. Après
la défaite de 1940, le maréchal Pétain met en place la Révolution
nationale, une idéologie rejetant le parlementarisme mais faisant
l’apologie de valeurs supposées traditionnelles autour du triptyque
"Travail, famille, patrie".

La propagande s’adresse aux mères de famille : "Mamans, la femme coquette,
sans enfants n’a pas de place dans la cité, c’est une inutile. La mère
de famille y a son rôle parce qu’elle est compétente, c’est sur leurs
genoux que se forme ce qu’il y a de plus excellent dans le monde, un
honnête homme".

Une affiche éditée par le commissariat général à la famille de Vichy.
Après la Seconde guerre mondiale, la fête des mères n’est pas abandonnée.
La loi du 24 mai 1950, signée par le président Vincent Auriol, fixe les modalités de la célébration :
Article 1er –
La République française rend officiellement hommage chaque année aux mères
françaises au cours d’une journée consacrée à la célébration de la
"Fête des mères". Le ministre de la santé publique et de la population
est chargé, avec le concours de l’union nationale des associations
familiales, de l’organisation de cette fête.

Depuis 2004, c’est le ministère de la Famille qui prend en charge la fête des
mères, avec le concours de l'UNAF, l'union des associations familiales
(Familles de France, Familles rurales, Union des familles laïques,
etc.). Selon une étude de 2011, réalisée par Ipsos pour Unibail-Rodamco,
81 % des familles célèbrent la fête des mères.

Critiques de la fête des mères
La fête des mères suscite l'ire de nombreux critiques. La fondatrice du
mouvement aux Etats-Unis, Anna Jarvis, dénonçait dès les années 1910, la
commercialisation de l'évènement, qui, selon elle, en dénaturait l'esprit.
Elle alla jusqu'à organiser des campagnes de boycott des fleuristes ou des
fabricants de cartes de voeux. Elle déclara notamment : 
"Une carte de vœu ne veut rien dire, hormis que vous être trop faignant pour écrire à la femme qui a fait plus pour vous que n’importe qui dans le monde".
Autre approche critique, celle des féministes. En 2013, l'association Osez le
féminisme écrivait dans sa publication interne :
"La Fête des mères, c'est malheureusement et avant tout une victoire du sexisme".

Parmi les griefs, une "conception étriquée de la parentalité". "Que fait-on
alors lorsque l’on a deux  mamans, une belle-mère ou même  une maman
décédée ?", s'interroge l'association.

Par ailleurs, les origines de la fête renvoient, pour certains, à la fonction de génitrice
plutôt que de femme.

La "fête des mères de familles nombreuses", telle qu'expérimentée
avant-guerre en France, avait par exemple pour ambition d'offrir une
récompense symbolique à des femmes portant la responsabilité d'enfants
multiples et non de participer à la libération des femmes.


Bonne Fête À Toutes Les Mamans !
28/05/2016 - 07:50
DES IDEES D'AMENGEMENT DE BALCON OU TERRASSE...

voici des idées d’aménagements de balcons douillets qui pourraient vous
stimuler pour buller à l’aise dans votre appartement, sur votre balcon
ou votre terrasse...

 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 



28/05/2016 - 07:22
Cécile et Pierre vous présentent:
Denis Cherim
: le photographe qui traquait les coïncidences ! Du bon endroit, sous le bon angle et au bon moment,

Denis Cherim parvient à nous montrer toutes ces coïncidences qui nous échappent. Remarquable.
 

  Source: Positiv r
Le hasard est partout… pour peu qu’on sache le provoquer ! Et, dans le
domaine, on a trouvé notre maître : Denis Cherim, un photographe
britannique spécialisé dans l’art… de la coïncidence ! Des photos belles
et étonnantes qui nous titillent gentiment le cerveau !

Quand Denis Cherim se promène avec son appareil photo, c’est toujours pour
débusquer des compositions ordinaires, accessibles aux yeux de tous…
mais que personne ne voit ! En déclenchant son appareil photo du bon
endroit, avec le bon angle et au bon moment, il parvient à faire
apparaître les plus frappantes des coïncidences. Un travail artistique
remarquable et très amusant.
Jugez-en par vous même avec cette petite sélection de 20 images… qui n’ont pas été choisies au hasard !

 









































Tout est une question de regard… et d’imagination ! Très bien vu.

28/05/2016 - 07:10
Béhuard, L'île De La Loire...

Par Philippe Bourget (Texte original) ;Céline Fion (adaptation )

Curiosité naturelle enlacée par la Loire, l’île de Béhuard charme par la mixité de ses paysages.
Les promeneurs profitent de son superbe circuit de balade et croisent les pèlerins venus honorer la Vierge. 


Traversée par la route départementale 106, l’île de Béhuard se situe entre les
côteaux de Rochefort-sur-Loire et de Savennières. 

Béhuard est la seule île fluviale de France qui soit reconnue comme commune à part entière. 
Une centaine d’habitants se partagent cette bande de terre en haricot d’à peine 2km2,
coincée entre le lit majeur de la Loire et son bras, la Guillemette.

Attirés par la quiétude des lieux, à moins de vingt kilomètres de l’animée Angers, l
es Béhuardais vivent au fil de l’eau, au rythme des crues et autres
caprices du fleuve. La solidarité est donc de mise sur cet insolite
lopin, autrefois offert à un chevalier breton nommé Buhard (sans le é),
pour services rendus au comte d’Anjou.

Pour se rendre compte de la force du fleuve, il faut observer les côtes
atteintes par les crues de 1904 à nos jours, sur les pierres d’ardoise, à
l’entrée du village et sur la place de l’église.



Source : Eglise Notre-Dame, Béhuard, Maine-et-Loire

La Vierge est omniprésente sur l’île. Elle protège les mariniers et les voyageurs...
L'Île Dédiée à la mer...
Au Ve siècle, Saint Maurille, alors évêque d’Angers, dédia cette île à la
Vierge. Très vite, Béhuard devint un centre de pèlerinage reconnu.

La dévotion fut renforcée par la construction de la chapelle Notre-Dame-de-Béhuard, à la demande de Louis XI.
Le roi voulait remercier la Madone d’avoir échappé à une noyade dans la Charente...
Aujourd’hui, les pèlerins affluent au moment de l’Ascension et les
jeunes mariés des alentours se pressent devant l'autel pour célébrer
leurs noces dans ce cadre idyllique.



La région est un paradis pour les cyclistes qui trouveront des pistes aménagées de qualité. 
Un paysage panaché... Quand les beaux jours s’installent, l’île se remplit de promeneurs venus
profiter de cet environnement d’exception. Rives limoneuses, près gras,
sous-bois secrets, grèves envoutantes; la palette de paysages de Béhuard
semble sans limite.



Un parcours en boucle de 9km a été tracé pour permettre apprécier la
richesse de cette nature, le long d’un chemin balisé. Il est accessible à
pied et à vélo.

La balade ouvre à la fois sur les vignobles de coteaux de la Coulée de
Serrant et les magnifiques boires (plans d’eau) du Val de Loire,
inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.

Ce village fait partie des candidats à l’élection du Village préféré des Français 2016.
Vous pouvez voter pour ce village  jusqu’au 3 juin.