Montréal Renonce Finalement À Interdire Les Calèches Cet Été...
Satisfaits, les cochers ont dit qu'ils reprendraient le travail dès aujourd'hui. Ils en veulent toutefois au maire Coderre d'avoir tenté de les interdire des rues de Montréal cet été... Photo Patrick SansFaçon, La Presse Pierre-André Normandin
La Presse Les propriétaires de calèche ont réussi à faire plier la Ville de Montréal. Le maire Coderre a finalement renoncé à leur interdire de circuler dans la métropole cet été à la suite d'un jugement provisoire de la Cour supérieure en faveur des cochers.
Le juge Kirkland Casgrain a accédé aujourd'hui à la demande des cochers qui contestaient le moratoire d'un an imposé par le maire. Dans sa décision, il leur allouait une injonction provisoire de 9 jours, le temps qu'un autre juge tranche l'affaire sur le fond.
Cette étape ne sera pas nécessaire puisque le maire a décidé de ne pas se lancer dans une guerre devant les tribunaux cet été. Montréal renonce donc à son moratoire. «Clairement, le moratoire n'était pas la façon de faire. [...] Il y aura des calèches cet été», a admis le maire. Dans son jugement, le juge Kirkland avait estimé que «la Ville n'a pas d'apparence de présomption de validité. Pourquoi la Ville a renouvelé les permis il y a trois mois? » Le juge a reconnu à la Ville le pouvoir de limiter le nombre de permis de calèches, mais estimé qu'elle allait trop loin en les interdisant carrément. «Contingenter n'est pas interdire», a dit le juge. Il a qualifié d'«étrange» la décision de la Ville alors qu'elle avait renouvelé il y a trois mois à peine leur permis. «Comment les cochers vont-ils vivre ? Qu'adviendra-t-il des chevaux ?», a poursuivi le juge. Le maire Coderre a dit respecter ce jugement, mais estime que «le problème des calèches reste entier». Malgré l'abandon du moratoire, la Ville continuera ses travaux pour présenter une politique du cheval afin de revoir l'encadrement de cette industrie qu'il qualifie de «négligente». Malgré ce revers, Denis Coderre estime que l'épisode n'aura pas été vain puisqu'il aura fait bien comprendre aux propriétaires de calèches que Montréal était insatisfaite de leur travail. Il refuse d'ailleurs de présenter ses excuses aux cochers pour les heures difficiles qu'ils ont vécu. «Si on veut changer l'industrie, il faut un électrochoc et c'est ce que j'ai fait», a-t-il dit. Denis Coderre s'est défendu d'avoir agi trop impulsivement, soulignant qu'il voulait régler un problème de sécurité soulevé par certains incidents récents. «Certaines personnes vont faire les gorges chaudes et dire que je suis allé trop vite, mais je suis content d'aller trop vite quand c'est une question de sécurité. Vous êtes plus en sécurité quand vous avez quelqu'un qui prend des décisions que faire des comités d'étude», a dit le maire. Satisfaits, les cochers ont dit qu'ils reprendraient le travail dès aujourd'hui. Ils en veulent toutefois au maire Coderre d'avoir tenté de les interdire des rues de Montréal cet été. «C'est une décision pas de coeur», a dénoncé Luc Desparois, propriétaire de calèches. «Tout le monde a vraiment souffert de cela. On en a tous braillé de voir tes amis, tes proches, tout le monde à terre. On a des droits. Il a beau être maire de Montréal, je crois qu'il doit être raisonnable. Il nous a fait beaucoup de tort, psychologiquement. Je suis sûr que même mes chevaux l'ont ressenti», a dit Luc Desparois. L'avocat des cochers a d'ailleurs souligné l'impact que l'annonce du moratoire a eu sur les cochers. «Ils n'ont pas pris en considération que 50 personnes se retrouvaient sans emploi», a indiqué l'avocat des cochers, Me Audi Gozlan. L'opposition à l'hôtel de ville, qui appuyait le moratoire, a blâmé le maire pour ce revers de la Ville, estimant qu'il aurait dû s'y prendre plus tôt au lieu d'attendre à la dernière minute. «La décision de la Cour supérieure d'exiger la suspension du moratoire sur les calèches souligne à gros traits l'improvisation dont a fait preuve Denis Coderre. Si le maire Coderre avait demandé un avis juridique sur le sujet, il aurait certainement été avisé qu'il ne pouvait pas procéder de façon aussi cavalière sans que sa décision ne soit invalidée par la Cour», a réagi Sterling Downey, conseiller de Projet Montréal.
Le trafic ferroviaire était toujours quasi à l’arrêt en Wallonie, tandis que 60% des trains circulaient en Flandre après le changement d’équipes qui a eu lieu à 14h00, ont indiqué la SNCB et le gestionnaire du rail Infrabel jeudi vers 14h30. En Wallonie, la situation reste inchangée par rapport à ce matin. « Aucun train ne circule entre Bruxelles et la dorsale wallonne, Mons et Tournai. Le service est en revanche partiellement assuré entre Namur et Bruxelles ainsi qu’entre Namur et Arlon. Quelques trains circulent également de Bruxelles vers Charleroi mais il s’arrêtent à Nivelles », précise le porte-parole d’Infrabel Frédéric Sacré. En Flandre, 62% des liaisons sont assurées entre Bruxelles et Ostende, 30% entre Bruxelles et Termonde, et un train sur trois roule vers Malines. Le personnel de six cabines de signalisation sur les 150 que compte le pays se croise par ailleurs les bras. C’est notamment le cas à Tournai, Mons, Quévy, Visé et Flémalle. « Les cabines de signalisation de La Louvière et Fleurus fonctionnent elles partiellement », précise M. Sacré, ajoutant que certains trains de marchandises ont pu circuler. Le prochain changement d’équipe aura lieu à 22h00. La situation pourrait donc encore évoluer. La CSC-Transcom et la CGSP-Cheminots, qui ont soudainement convoqué la grève mercredi dès 22h00, protestent contre la décision de HR-Rail, la société qui emploie juridiquement le personnel des chemins de fer, d’appliquer une mesure diminuant les jours de crédit, sorte de jours de récupération, des cheminots. La réunion entre les syndicats, HR-Rail, la SNCB et Infrabel s’est terminée vers 15h15 sans accord, malgré une discussion qualifiée de «pas mauvaise» par le président de la CGSP-Cheminots, Michel Abdissi. La grève se poursuit dans l’attente d’une nouvelle réunion prévue vendredi à 11h30. Bruxelles: Le tunnel Léopold II partiellement fermé puis rouvert au trafic
Le tunnel Léopold II a été rouvert au trafic vers 17h00, indique le centre mobilité bruxellois Mobiris. Il avait été fermé jeudi après-midi vers la Basilique de Koekelberg après qu’un camion y avait arraché des câbles. Des techniciens se sont rendus sur place pour réparer les dégâts. Mobiris prévoit que les conséquences de la fermeture se feront encore ressentir durant l’heure de pointe. Le trafic, déjà perturbé par la grève spontanée sur le rail qui a incité de nombreux automobilistes à prendre la route dans l’après-midi, est actuellement très difficile dans la capitale et sur la Petite Ceinture.
Grève à la SNCB: Circulation à l’arrêt en Wallonie, perturbée en Flandre La circulation ferroviaire est à l’arrêt jeudi à l’aube en Wallonie en raison de la grève des cheminots convoquée mercredi en fin de journée par les syndicats CGSP Cheminots et CSC Transcom. La SNCB parle d’une « situation duale » dans le pays, car en Flandre certaines lignes sont exploitées normalement mais d’autres sont impactées par le mouvement en Wallonie. « La situation est duale sur le réseau ferroviaire belge », a indiqué à Belga Thierry Ney, porte-parole de la SNCB. « La circulation est totalement à l’arret en Wallonie, et normale Flandre ou impactée par le mouvement en Wallonie », explique-t-il. Aucun train ne roule sur les lignes reliant Tournai et Halle, Mons et Bruxelles, Charleroi et Bruxelles, Arlon et Namur ainsi que sur la dorsale wallonne entre Namur, Liège et Chareleroi. Environ 60% du trafic est assuré entre Louvain et Bruxelles Nord. Du côté flamand, tous les trains circulent entre Ostende et Bruxelles, Courtrai et Gand, Courtrai et Denderleeuw, Essen et Anvers, Herentals et Aarscht, et Hasselt et Louvain. Le trafic est assuré à 50% entre Gand et Anvers et 70% entre Bruxelles et Anvers, puisque certains trains partent de Charleroi. M. Ney précise que la situation va évoluer dans la journée et invite personnes qui souhaitent se déplacer en train à se renseignent avant de partir. « Pour faire circuler les trains nous avons besoin de matériel, d’accompagnateurs, de conducteurs, de cabines de signalisation qui fonctionnent. En Wallonie ces éléments ou un de ces éléments sont manquants en raison de piquet aux dépôts, ou d’absence aux cabines de signalisation », détaille le porte-parole. Dès lors, « il y a un impact en Flandre, on le voit sur la ligne Bruxelles-Anvers, avec des trains qui devaient être assurés par le personnel carolo. Mais on constate quand même une bonne circulation sur cette ligne avec sept trains sur dix ». Situation à suivre...
Conflit social : La France puise dans ses réserves pétrolières...
Mercredi à l'aube, le dépôt de carburants de Douchy-les-Mines, dont l'accès était occupé par des syndicalistes, a été dégagé par les forces de l'ordre. Photo François Lo Presti, AFP Béatrice Le Bohec, Juliette Michel Agence France-Presse Paris
La France a commencé à puiser dans ses réserves pétrolières face au blocage de raffineries affectées par un conflit social porté par des opposants à une réforme du droit du travail, qui menace de s'étendre à la production d'électricité.
Le blocage de raffineries et de dépôts de carburant a contraint «depuis deux jours» à puiser dans les stocks, a indiqué mercredi l'Union française des industries pétrolières, une annonce qui risque de nourrir l'inquiétude de l'opinion publique et faire monter la pression sur le gouvernement socialiste. Le gouvernement a confirmé que trois jours de réserves sur les 115 disponibles avaient été utilisés jusqu'à présent. «Tout sera mis en oeuvre pour assurer l'approvisionnement» en carburant, a indiqué mercredi le président François Hollande alors que les transporteurs routiers craignent un ralentissement critique de l'activité économique du pays. «Le carburant est un élément indispensable de notre métier. Si on ne peut plus livrer les magasins, les grandes surfaces, on va mettre la France à genoux», prévenait ainsi Pascal Barré, patron d'une société en région parisienne. Six raffineries des huit que compte le pays sont au ralenti ou à l'arrêt. Onze blocages de dépôts de carburants ont été levés par les forces de l'ordre, tandis que plusieurs départements ont limité la distribution de carburant et réquisitionné des stations-service pour les services prioritaires. Le conflit né d'une réforme contestée du droit du travail, présentée comme la dernière grande mesure du mandat de François Hollande, pourrait en outre affecter la production d'électricité avec un appel à la grève jeudi dans les 19 centrales nucléaires. Le personnel de la centrale de Nogent-sur-Seine (centre-est) a déjà voté mardi le blocage du site. Inquiet des «conséquences» pour les entreprises et l'attractivité de la France, l'ensemble des organisations patronales a appelé l'État à «veiller au respect du droit» et à «prendre les mesures permettant de garantir l'intérêt général, la liberté de travailler et de circuler librement». Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a néanmoins rejeté à ce stade l'idée de réquisitionner des employés dans les raffineries en grève, alors que les appels à droite en ce sens se multiplient pour éviter une paralysie du pays. Sur les rails, le trafic était aussi perturbé mercredi, avec trois trains à grande vitesse sur quatre en circulation, mais la grève des cheminots était moins suivie que la semaine dernière. «Cap difficile» «Tant que le gouvernement refuse de discuter, il y a des risques que la mobilisation s'amplifie», a prévenu sur la radio France Inter le leader de la CGT, Philippe Martinez. Une menace pour le gouvernement à moins de trois semaines de l'ouverture de l'Euro de football . Selon la presse, ce syndicat «joue gros» en adoptant un comportement «jusqu'au-boutiste». «Ils jouent avec le feu, car dans un contexte très tendu, le pourrissement d'un mouvement social peut déboucher sur les pires violences», estime le quotidien Sud-Ouest. Le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly a aussi assuré «ne pas être dans l'esprit d'arrêter» la mobilisation. Le gouvernement, pour qui les blocages sont le fait d'une minorité prenant «en otage» le pays, n'a pas l'intention de retirer sa réforme sur le Code du travail en dépit des critiques sur sa tournure libérale. «Nous savons que nous devons passer ce cap. Ce cap est un peu difficile. Les réformes dans ce pays sont difficiles, il ne faut pas se le cacher», a commenté le secrétaire d'État aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen. De son côté, le syndicat réformiste CFDT a même estimé que retirer cette réforme serait «inacceptable». «Il est hors de question que le gouvernement renonce à ses engagements, quece soit en retirant la loi ou en la vidant de sa substance. Ce serait un coup dur pour les salariés, car ils perdraient le bénéfice des nouveaux droits reconnus par le texte», a déclaré le numéro un de la CFDT, Laurent Berger. Signe de l'impasse dans laquelle est plongée le gouvernement, à moins d'un an de l'élection présidentielle, l'ancien ministre de l'Économie Arnaud Montebourg lui a suggéré de sortir de la contestation sociale en organisant un référendum.
La vallée de Chaudefour : Le goût du secret... Par Hughes Derouard
Au pied du puy de Sancy, 1886 mètres et point culminant du Massif central, se dissimule la plus secrète des vallées auvergnates. Elle constitue aussi la plus belle voie d’accès vers ce sommet prestigieux à la portée de tout randonneur. La vallée de Chaudefour est aussi une réserve naturelle où l’on a toutes les chances d’apercevoir marmottes, mouflons et chamois.
Source : La Vallée De Chaudefour
Le cirque glaciaire de la vallée de Chaudefour (Puy-de-Dôme) est le fruit de l’intense activité du stratovolcan de Sancy, suivie de plusieurs périodes de glaciation. Au creux de cette vallée en auge, les folies de la terre ont laissé dans le paysage d’insolites témoignages que les hommes ont baptisé : la Dent de la Rancune (filon de lave solidifié) et la crête du Coq (ancien dôme hérissé d’aiguilles) (en arrière-plan). Secrète, la vallée de Chaudefour l’est véritablement puisqu’une barrière rocheuse dissimule son accès aux regards. Nous sommes à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Clermont-Ferrand, sur la route en 1 000 virages qui relie Besse-en-Chandesse à la station du Mont-Dore via le col de la Croix-Saint-Robert. La piste qui mène à la réserve naturelle de Chaudefour vous enfonce dans une solitude profonde. Au bout, on se croirait dans un cul-de-sac. Il faut vraiment savoir que le sentier qui s’élève au-dessus du chalet Sainte-Anne se faufile dans une chicane au milieu des parois pour déboucher dans une haute vallée que se partagent alpages et hêtraies. Le sentier est net : il représente la seule trace de la civilisation. Les contours de la vallée, entre 1 135 mètres (à la maison de la réserve naturelle) et 1 854 mètres (au puy Ferrand) sont les restes de deux cratères effondrés il y a 2,5 millions d’années. Ensuite, elle a été rabotée par les glaciers qui recouvraient l’ensemble des massifs. Pour apprécier ses plus spectaculaires panoramas, il faut prendre de la hauteur.
À l’entrée de la réserve, passez sur la rive droite du torrent et suivez le sentier qui s’élève dans la hêtraie et conduit au sommet du puy de Champgourdeix (1 570 mètres). Là-haut, en montant vers le puy Ferrand et le puy de Sancy, vous dominerez la vallée de Chaudefour comme depuis un avion. C’est un magnifique patchwork de vert et de gris que dessinent alpages, hêtraies et pentes rocheuses. On a identifié ici plus de 1 000 espèces végétales ! Quant à la faune, guettez sur les pentes parsemées de rochers le coup de sifflet caractéristique : une marmotte vous a vu. L’alerte est déclenchée, mais les charmantes bestioles se laissent admirer, et parfois même d’assez près. Il arrive aussi que l’on rencontre quelques mouflons ou des chamois, mais vous les verrez vraisemblablement, de plus loin.
Gravirez-vous le puy de Sancy ? Sachez qu’un téléphérique en facilite grandement l’accès depuis la station de ski du Sancy : la foule vous y donne donc rendez-vous pour un paysage moins beau que celui qui vous attend si, depuis le puy Ferrand, vous continuez en direction du puy de Cacadogne. Là, vous serez quasiment à la verticale de la vallée de Chaudefour, cernée de gigantesques aiguilles de roche sombre, comme plantées sur les pentes qui plongent vers elle. Ce sont des dykes, formations de lave provenant d’éruptions anciennes enterrées dans des sols meubles jusqu’à ce que l’érosion les mette à jour. Ceux-ci, qui s’élancent comme des menhirs géants ou se déploient en tronçons de muraille, sont impressionnants et contribuent à donner un sentiment de vertige sur ces pentes raides. En contrebas du puy de Cacadogne, un sentier qui se faufile entre les barres rocheuses vous ramène au fond de la vallée. Trois climats, une flore étendue.. La flore de la vallée de Chaudefour est diversifiée grâce à trois influences climatologiques : océanique, puisque le massif du Sancy est directement exposé aux perturbations atlantiques qui traversent le golfe de Gascogne ; Continentale, parce que la distance de la mer combinée à l’altitude conditionne des hivers rudes ; méditerranéenne, par sa latitude, déjà basse. Conséquence, on y trouve, par exemple, le pavot du Pays de Galles, l’orpin reprise (originaire de Sibérie) et le matricaire discoïde (Balkans)
Elles constituent l’un des 111 villages de la cité et sont domiciliées dans le 7e arrondissement. Elles, ce sont les îles de l’archipel du Frioul : If, Ratonneau, Pomègues, Tiboulen. Auxquelles il faut ajouter les îles d’Endoume de l’archipel de Riou.
Le château d'If en toile de fond. Cap sur le château d'If. Une poignée d’hectares de calcaire blanc éblouissant. Sa forteresse-?prison, construite par? François Ier en 1524, a acquis sa célébrité grâce au roman d’Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo. C'est la vedette de l'archipel du Frioul. Cap sur l'île de Ratonneau
Longue de 2,50 km, large de 500 mètres, l’île de Ratonneau est reliée à l’île de Pomègues par la digue Berry depuis 1822. Depuis les années 1970, une centaine d’habitants y résident. Escale à Riou L’île de Riou ?(158 ha) est la plus grande de l’archipel de Riou avec Maïre, Calseraigne et Jarre. En revenant sur Marseille, n'oubliez pas de continuer à profiter du spectacle, car il s'offre jusqu'au bout.
Retour à Marseille
Les coupoles de style byzantin de la cathédrale Sainte-Marie-Majeure, plus communément appelée La Major, entre le Vieux-Port et la Joliette. Source : La cathédrale Sainte-Marie Majeure à Marseille...
Sur la corniche, près? de la plage des Catalans, le bassin olympique du Cercle des nageurs de Marseille, fondé en 1921 : un club français des plus célèbres.
L’entrée du Vieux-port avec la digue de Fort-Saint-Jean et la promenade Louis-Brauquier. Souce : Entrée du Fort Saint-Jean À Marseille
Des tatouages pour les enfants malades : une idée en or !
Un tattoo éphémère, c'est bon pour le moral ! La preuve avec ces gamins hospitalisés qui ont reçu une très grosse dose de fierté et de confiance en eux ! Par : Axel Leclercq -
Un séjour à l’hôpital est toujours une épreuve. Surtout pour les enfants… Aussi, afin d’apaiser la peine des gamins hospitalisés et leur redonner la pêche, un homme a eu l’idée de leur proposer un cadeau inaccessible : un tatouage ! Une initiative géniale à l’origine de beaucoup de fierté et de sourires en pagaille ! Explications. Benjamin Lloyd avait déjà exercé l’art du tatouage mais, ça va de soi, uniquement sur les adultes. Et puis, un jour, pour faire plaisir à un enfant malade, ce Néo-Zélandais a décidé de lui offrir un tatouage éphémère.
Source : Benjamin Lloyd De retour chez lui, il a ensuite posté une photo sur Facebook accompagnée d’un petit commentaire en forme de défi :
« Rien n’apporte plus de joie que de booster la confiance des enfants avec un tatouage fait sur mesure. 50 likes et j’irai à l’hôpital pour tatouer tous les enfants. »
Vous avez bien lu : Benjamin Lloyd espérait 50 "J'AIME"sur son post. Eh bien, moins de trois jours plus tard, il en est déjà à 453 000 "J'AIME" et 250 000 partages ! Source : Benjamin LloydDes tas d’autres enfants vont donc eux aussi avoir l’immense fierté et la grande joie d’être tatoués aux motifs de leurs choix. Et ça, quand on est à l’hôpital, ça remonte le moral ! Il n’y a qu’à voir ces visages etces poses pleines d’assurance :
C’est la ville de Velazquez et de Murillo, mais aussi de Carmen, de Don Juan et de Figaro, le fameux « barbier de Séville ». La capitale de l’Andalousie, vous l’aurez compris, fait partie de ces endroits au caractère bien trempé.
Elle le doit en grande partie à sa riche histoire, où se mêlent les cultures chrétienne et musulmane, qui lui ont légué d’inestimables joyaux.
Mais aussi, et surtout, aux Sévillans. Il suffit de se balader dans ses rues animées à toute heure pour le réaliser : Séville est une formidable scène de théâtre, qui enchante le visiteur. Voici 5 raisons de tomber amoureux de cette superbe Andalouse…
Le tout nouveau Routard dédié à Séville est paru. L'essentiel pour visiter la capitale andalouse.
Le moins connu des trois reste la Casa Lonja (16e s), qui abrite les « archives des Indes », soit plusieurs milliers de documents retraçant la conquête des Amériques. Ce superbe palais de style Renaissance fait face à l’impressionnante (et célèbre) cathédrale, qui est la troisième du monde par sa taille :
130 m de long, 76 m de large et des voûtes s’élevant à 42 m au-dessus du sol...
Devenue l’emblème de Séville, la tour doit son nom à la girouette ornant son sommet depuis le 16e s. Dominant la cathédrale du haut de ses 97 m, la Giralda offre un superbe panorama à 360° sur la ville.
Symbolisant la victoire de la chrétienté sur l’Islam, avec la conquête de Séville en 1248, la cathédrale mêle les styles mudéjar, gothique, renaissance, baroque et néoclassique.
Parmi les trésors qu’elle abrite, il ne faut pas manquer le monumental tombeau de Colomb ou la baroque capilla Mayor et son maître-autel de 200 m2 contenant 1 500 figurines taillées dans du bois de cèdre.
Le Real Alcazar...
De l’autre côté de la place s’élève l’autre emblème sévillan, le Real Alcazar, une ancienne forteresse omeyyade, qui devint, par la suite, résidence des rois d’Espagne.
Le site, gigantesque, renferme un ensemble de palais et de patios construits au fil des siècles.
L’influence arabe se lit partout, notamment dans le patio de Yeso, chef-d’œuvre d’art mudéjar, et les magnifiques jardins.
Mais l’Alcazar reste avant tout un superbe exemple de syncrétisme architectural, agrémentant le style mudéjar d’inspirations plateresques,baroques ou classiques.
La capitale andalouse compte parmi les plus belles cités de la péninsule ibérique, certains en font même leur capitale de cœur.
Attendez-vous à de fortes émotions esthétiques, aussi bien dans les ruelles tortueuses de ses quartiers populaires qu’à l’intérieur de ses somptueux palais.
Splendeurs architecturales...
Construite au 15e et 16e s, la Casa de Pilatos est sans doute la plus ravissante demeure seigneuriale de la ville.
Là encore, son architecture mêle les styles mudéjar et Renaissance, les influences italiennes et arabes, poussant à la perfection l’art hispano-mauresque.
On reste bouche bée devant la magnificence des azulejos, des mosaïques, dela marqueterie et la grâce des jardins, signes d’un raffinement extraordinaire.
Autre vénérable demeure construite au 16e s, le palais de la comtesse de Lebrija recèle une très belle collection d'oeuvres d’art, regroupant les trésors amassés par cette passionnée au début du 20e s.
Quelques dizaines de mètres plus loin, s’élève l’un des joyaux du vieux Séville et, pour tout dire, d’Espagne :
l’église del Divino Salvador, apothéose du baroque espagnol aux magnifiques retables, qui, elle aussi, fut bâtie à l’emplacement d’une ancienne mosquée.
À l’Hôpital de la Charité, les amateurs de peinture ne manqueront sous aucun prétexte les tableaux de Murillo, qui fut mandaté pour décorer l’église. Mais c’est au musée des Beaux-Arts que l’on pourra admirer, entre autres chefs-d’œuvre, les plus belles créations de cet enfant du pays, grand peintre du Siècle d’or espagnol.
Pour goûter à une Séville plus moderne, il faut franchir le fleuve Guadalquivir et se rendre à la Cartuja, une chartreuse fondée au 14e et transformée en fabrique de céramique au 19e s, qui abrite aujourd’hui le centre andalou d’art contemporain.
Séville ne saurait, en aucune manière, se résumer à un conservatoire de monuments et de chefs-d’œuvre, si splendides soient-ils. S’il est bien une ville qui se vit tout autant qu’elle se visite, c’est bien la capitale de l’Andalousie !
Du barrio de Santa Cruz au Guadalquivir
Vous l’aurez compris, il faut s’élancer inlassablement à travers les quartiers de Séville, observer l’animation de ses rues, goûter à ce mélange d’effervescence et de décontraction qui fait tout le charme de la ville.
De formidables balades urbaines vous y attendent, à commencer par le quartier de Santa Cruz.
Situé à côté de l’Alcazar, Santa Cruz est une carte postale de l’Andalousie.
Même s’il est très touristique, on se perd toujours avec bonheur dans ses ruelles tortueuses, bordées de demeures colorées ou blanchies à la chaux, dans une configuration labyrinthique évoquant une médina.
En chemin, on croise des églises, des placettes, des patios cachés derrière des grilles ou de lourdes portes. Un régal.
En allant vers le fleuve Guadalquivir, la promenade conduit vers les arènes et la monumentale plaza de España avec ses édifices bâtis pour l’Exposition hispano-américaine de 1929.
Au pied des pavillons de brique rouge, dignes d’un palais, 48 bancs d’azulejos représentent les provinces espagnoles. Minérale et aérée, bordée de bassins et d’un parc luxuriant, la place est un lieu de promenade apprécié des Sévillans.
Triana, Macarena et San Lorenzo...
De l’autre côté du Guadalquivir, changement d’ambiance dans le quartier de Triana. Rien de monumental, mais plutôt, au fil des rues, le spectacle d’une Séville populaire.
Il faut s’y rendre en fin d’après-midi, du côté de la calle San Jacinto oude la calle Betis, face au fleuve, quand les terrasses de bars commencent à se remplir.
Animation assurée. Ancien fief des gitans, Triana est, aujourd’hui encore, le quartier du flamenco, dont il porte vaillamment les couleurs.
Enfin, pour prendre le pouls très vif de la Séville populaire, on peut aussi se balader dans les quartiers de San Lorenzo et de la Macarena.
Super ambiance au marché de la Feria, à deux pas de la place Alameda de Hercules, le matin. On vous conseille d’y déjeuner. Le flamenco, l'âme de Séville...
À la fois noble et tragique, envoûtant et bouleversant, il fait partie de la culture populaire locale.
Ce spectacle, d’une puissance rare, devient quasiment extatique quand le public entre en communion avec les interprètes.
Les néophytes iront s’initier au musée du Flamenco. Créé par la diva Cristina Hoyos, ce bel endroit permet de se familiariser avec l’histoire et les genres du flamenco.
Les visites en fin d’après-midi sont suivies d’une représentation (1 h environ). Où assister à du flamenco ?
Séville offre nombre d’endroits pour assister à du flamenco, notamment les tablaos, des salles de spectacle qui lui sont dédiées.
Un guitariste, un chanteur, un danseur et une danseuse y interprètent les différents styles de danse.
Si les représentations, comme à la Casa de la Memoria, sont souvent de qualité, l’ambiance n’est peut-être pas aussi chaude que dans les bars de flamenco, comme la Casa Anselma ou Lo Nuestro.
C’est dans ceux-ci, situés pour la plupart à Triana, que l’expérience se révèlera plus authentique. Car le flamenco, resté populaire, ne se cantonne pas aux théâtres quelque peu touristiques.
Veillez jusqu’à minuit, les spectacles débutant rarement plus tôt, et joignez-vous à la joyeuse foule sévillane.
Certes, la qualité peut être inégale – et la musique dévier parfois vers la rumba et les sévillanes – mais quelle ambiance !
Les boîtes branchouilles ne sont pas vraiment la spécialité locale ; à Séville, vous trouverez plutôt un maillage très serré de bars pour prendre un verre et se régaler des inévitables tapas.
Alors, c’est parti pour la tournée des bars ! Car, bien évidemment, le jeu consiste à changer plusieurs fois de crèmerie dans la soirée… mais pas avant 21 h (ou plus) !
Pour votre marathon nocturne, on vous conseille, plus que Santa Cruz, les places Alfalfa, San Andres, Alameda de Hercules et El Salvador (et leurs environs), ainsi que les quartiers de San Lorenzo, Macarena et Triana, du côté des calles Betis et San Jacinto.
Il y a toutes sortes de bars. Dans les plus traditionnels, on écluse son vino tinto ou sa cerveza en l’accompagnant de tortillas, fritures et autres montaditos (mini sandwiches).
Attendez-vous à rester le plus souvent debout et à jouer des coudes pour accéder au comptoir. Si vous parlez espagnol, liez conversation, les Sévillans sont loin d’être snobs ou farouches.
Pour les palais plus raffinés, il existe des tapas plus sophistiqués (en général, les lieux vont avec), à l’instar des pintxos basques (que l’on trouve aussi à Séville).
La créativité se lit déjà sur l’ardoise et le menu. Pour les repérer, jetez un œil aux assiettes des autres convives !
Et, passé minuit, quand certaines cuisines commencent à fermer, ne pensez surtout pas à aller vous coucher. La nuit ne fait que commencer… Fiche pratique...
- Hotel Sevilla : C/Daoiz, 5. Sur la jolie place San Andres, un hôtel charmant et tranquille avec des chambres climatisés et confortables. Proche des principaux centres d’intérêt de la ville tout en étant au calme, une bonne adresse offrant un rapport qualité-prix convenable. Doubles env 80€.
- Toc Hostel : c/Miguel Manara 18-22. Une AJ privée, moderne et bien équipée à deux pas de l’Alcazar. Lit en dortoir 18 €, doubles 60 €.
- Casa del Poeta : c/Don Carlos Alonso Chaparro, 3. Une superbe adresse, intime et raffinée, dans une maison de maître des 17e et 18e s. Doubles à partir de 175 €.
- La Cava del Europa : c/ Puerta de la Carne, 8. En bordure du quartier de Santa Cruz, un établissement qui se caractérise par la créativité de ses tapas. Délicieux.
- Bodega Santa Cruz – Las Columnas : c/ Rodrigo Caro ; 1. L’un des piliers du quartier Santa Cruz, qui ne désemplit pas. Authentique et animé.
- El Patio San Eloy : c/ San Eloy, 9. Près du musée des Beaux-Arts, cette taverne décline tous les grands classiques, jambons suspendus au-dessus du bar inclus. Autres succursales dans Séville.
- La Pepona : c/ Lasso de la Vega, 1. Entre resto et bar à tapas, une adresse au cadre design qui réinvente le genre, avec succès.
- Bar Alfalfa : c/ Alfalfa et c/ Candilejo. Une bodega authentique qui sert de bons tapas, dans le quartier sympa de la place Alfalfa. Bonne ambiance.
- Mercado Provenzal : Alameda de Hercules, 94. Bières et montaditos à petits prix, dans ce bar d’Alameda de Hercules, très prisé des jeunes Sévillans.
- Cafe Central : Alameda de Hercules, 64. Il y a foule dans ce bar hyper populaire de cette place bien pourvue en lieux nocturnes. Ambiance jeune.
- La Clueca : Calle Orfila, 5. Ici, on sert avant tout des tortillas sous toutes les formes et à des prix très démocratiques. Compter 4-5 €.
Où assister à du flamenco ?
- La Casa de la Memoria : c/ Cuna 6. Un tablao offrant des spectacles de très bonne qualité. Spectacles à partir de 19 h 30. Bodega à côté. Réservation conseillée. Entrée : 18 €
- Casa Anselma : c/ Pajes del Corro, 49. Anselma est une figure de Séville et son bar, l’un des hauts lieux de la musique live (et pas seulement du flamenco). Ambiance du tonnerre… tous les soirs à partir de minuit. Il est conseillé d’arriver plus tôt (ou de réserver) pour avoir une place. Texte : Jean-Philippe Damiani
Les Paysages De Garrigue Autour Du Pont Du Gard... Par Emmanuelle Saporta...
Source : Le Pont du Gard est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 30 ans. Monument antique le plus visité de France avec 1,5 million de visiteurs, ...
Découvrez l’histoire et toutes les richesses du paysage méditerranéen en empruntant le parcours en plein air « Mémoires de Garrigue », au pied du Pont du Gard.
Le Pont du Gard est l’un des principaux atouts culturels de la région Languedoc-Roussillon. Ce site majeur est labellisé Grand Site de France depuis 2004. Mémoires de Garrigue, histoires d’un paysage méditerranéen : une exposition à ciel ouvert Avec Mémoires de garrigue, offrez-vous un parcours muséographique en plein air à la découverte de l’histoire de l’agriculture méditerranéenne, du terroir local et des vestiges de l’aqueduc romain. Sur un espace de 15 ha sont reconstituées des parcelles agricoles restaurées que l’on peut découvrir en suivant une boucle de 1,4 km. Imaginez le paysage tel qu’il a été façonné au fil des siècles avec ses murets de pierres sèches, ses capitelles (cabanes de pierres sèches), ses troupeaux de brebis. Une capitelle sur le site. Empruntez un chemin bordé de pierres sèches à la découverte des plantes traditionnellement cultivées en Méditerranée : blé, olivier et vigne. Les plantes cultivées cohabitent avec les plantes sauvages, colorées et parfumées : Cade, chèvrefeuille, cyste, genévrier, euphorbe, salsepareille, thym, garance, pistachiers, genêts scorpions… Ici, rien n’est figé. Le paysage évolue au fil des saisons et au gré des interventions de l’homme. Les paysans viennent labourer, tailler, vendanger, cueillir au fil des saisons. Quelques chiffres : ont été replantés : 300 oliviers, 144 fruitiers, 70 chênes truffiers, 0,5 ha de vigne, des céréales. La garrigue : vient de la racine « kar » ou « gar » qui signifie « rocher ». Une racine qui a donné le mot « garruc » en occitan, c’est à dire « l’arbre du rocher » qui désigne le chêne vert, arbre typique des terres arrides de garrigue.
La garrigue s’établit sur les massifs calcaires, en terrain sec et filtrant. C’est le stade intermédiaire entre la prairie sèche et la forêt. La végétation présente sur le site est adaptée à la sécheresse estivale typique du climat méditerranéen.
Le Donjon volcanique d'Anjony... Par Détours en France...
Ce château fort tout en basalte est typique de l’architecture militaire de la Haute-Auvergne. Il vaut le détour pour ses fresques exceptionnelles et une histoire mouvementée qui mit aux prises deux familles de la région.
Auvergnat et fier de l’être !Émergeant d’une forêt de châtaigniers, Anjony en impose avec son donjon haut de 40 mètres, encadré de quatre tours. Construit en 1439 par un compagnon de Jeanne d’arc, il appartient toujours à la même famille, une branche cadette des d’Anjony. Son architecture intérieure particulièreImaginez quatre étages, avec, pour chacun d’eux, une seule grande salle de 100 m2, trois petites pièces logées dans les tours et l’escalier à vis dans la quatrième. Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises : autant l’extérieur est austère, autant la visite des salles révèle de splendides décors de la renaissance. Les peintures de la chapelle – dite castrale ou oratoire car elle est incluse dans une tour –, datant du XVIe siècle, sont à fresques. Celles-ci représentent des scènes du Nouveau Testament et notamment de la Passion du Christ. Après le rez-de-chaussée, qui servait autrefois de cave à nourriture, voici le premier étage et sa salle basse, décorée de tapisseries. Remarquez la cheminée, impressionnante et la devise des d’anjony : Fides hic semper, « la foi ici et toujours ». Dans une des tours, la petite chapelle, décorée de fresques du XVIe siècle illustrant la vie du christ, abrite également une belle Vierge noire. La salle des PreuxC’est au deuxième étage que vous attend le clou de la visite : la salle des Preux, allusion à une légende médiévale qui met en scène trois héros païens, trois héros chrétiens et trois héros juifs, représentant l’idéal de la chevalerie au Moyen Âge. Sur les fresques de la renaissance, admirablement conservées, amusez-vous à retrouver les preux de la légende : alexandre le Grand, Hector, Godefroy de Bouillon, Charlemagne, le Roi Arthur, le Roi David, Josué, Judas Maccabée. Voici Charlemagne représentéesur la fresque du château d'Anjony. Seul Jules césar manque à l’appel. De part et d’autre de la cheminée, deux personnages en costume renaissance : Marguerite de Foix et Michel d’anjony, qui a commandité ce décor, un des rares sur ce thème qui nous soient parvenus. Il vous reste encore à découvrir le troisième étage, dédié à la salle d’audience, avec ses hauts plafonds à croisée d’ogives ; Accessible par l’escalier d’une des tours, le chemin de ronde, ses mâchicoulis et ses meurtrières, par lesquelles on a de belles échappées sur la vallée de la Doire et le village de tournemire. Tournemire et Anjony, deux noms, deux familles que l’Histoire a longtemps opposées… Vendetta AuvergnateLes Tournemire et les Anjony, version Auvergnate des Capulet et des Montaigu ? L’histoire commence au XIIIe siècle quand un membre de la famille Johany, riche marchand de peaux du Cantal, achète à un Tournemire une tour, quelques terres et les droits féodaux qui vont avec. Les Johany font allégeance au royaume de France, tandis que les Tournemire ont les Plantagenêt comme alliés naturels. Cet étonnant donjon, vestige d’un château fort de montagne détruit au cours des siècles, est construit en basalte rougeâtre et couvert d’un toit de lauzes. Ses 35 mètres abritent cinq étages. À force d’intrigues, les Johany se font anoblir et évincent petit à petit les Tournemire. Pour marquer sa suprématie, Louis d’Anjony fait construire, en 1439, l’actuel château. Les dissensions entre les deux familles dureront deux cents ans, avec force provocations, échauffourées, exactions et meurtres, ponctués de quelques mariages de convenance. Le point d’orgue aura lieu en 1623, lors d’un combat qui opposera trois Anjony et trois Tournemire : les premiers y perdront la vie… mais les seconds finiront par quitter la région pour le Limousin.
La gare d'Anvers
La gare d'Adinkerke-De Panne, Côte belge
Gare de Gand-Saint-Pierre
Gare d'Ostende
Gare de Schaerbeek ( Commune de Bruxelles)
Gare de Watermael ( Commune de Bruxelles)
Gare de Bruges
Ceci termine ce petit voyage ferroviaire
Cécile et Pierre vous souhaitent une agréable fin de semaine
Satisfaits, les cochers ont dit qu'ils reprendraient le travail dès aujourd'hui.
Ils en veulent toutefois au maire Coderre d'avoir tenté de les interdire
des rues de Montréal cet été...
Photo Patrick SansFaçon, La Presse
Pierre-André Normandin
La Presse
Les propriétaires de calèche ont réussi à faire plier la Ville de
Montréal. Le maire Coderre a finalement renoncé à leur interdire de
circuler dans la métropole cet été à la suite d'un jugement provisoire
de la Cour supérieure en faveur des cochers.
Le juge Kirkland Casgrain a accédé aujourd'hui à la demande des cochers
qui contestaient le moratoire d'un an imposé par le maire. Dans sa
décision, il leur allouait une injonction provisoire de 9 jours, le
temps qu'un autre juge tranche l'affaire sur le fond.
Cette étape ne sera pas nécessaire puisque le maire a décidé de ne pas se
lancer dans une guerre devant les tribunaux cet été. Montréal renonce
donc à son moratoire. «Clairement, le moratoire n'était pas la façon de
faire. [...] Il y aura des calèches cet été», a admis le maire.
Dans son jugement, le juge Kirkland avait estimé que «la Ville n'a pas
d'apparence de présomption de validité. Pourquoi la Ville a renouvelé
les permis il y a trois mois? »
Le juge a reconnu à la Ville le pouvoir de limiter le nombre de permis de
calèches, mais estimé qu'elle allait trop loin en les interdisant
carrément. «Contingenter n'est pas interdire», a dit le juge.
Il a qualifié d'«étrange» la décision de la Ville alors qu'elle avait
renouvelé il y a trois mois à peine leur permis. «Comment les cochers
vont-ils vivre ? Qu'adviendra-t-il des chevaux ?», a poursuivi le juge.
Le maire Coderre a dit respecter ce jugement, mais estime que «le problème
des calèches reste entier». Malgré l'abandon du moratoire, la Ville
continuera ses travaux pour présenter une politique du cheval afin de
revoir l'encadrement de cette industrie qu'il qualifie de «négligente».
Malgré ce revers, Denis Coderre estime que l'épisode n'aura pas été vain
puisqu'il aura fait bien comprendre aux propriétaires de calèches que
Montréal était insatisfaite de leur travail.
Il refuse d'ailleurs de présenter ses excuses aux cochers pour les heures
difficiles qu'ils ont vécu. «Si on veut changer l'industrie, il faut un
électrochoc et c'est ce que j'ai fait», a-t-il dit.
Denis Coderre s'est défendu d'avoir agi trop impulsivement, soulignant qu'il
voulait régler un problème de sécurité soulevé par certains incidents
récents. «Certaines personnes vont faire les gorges chaudes et dire que
je suis allé trop vite, mais je suis content d'aller trop vite quand
c'est une question de sécurité.
Vous êtes plus en sécurité quand vous avez quelqu'un qui prend des décisions que faire des comités d'étude»,
a dit le maire.
Satisfaits, les cochers ont dit qu'ils reprendraient le travail dès aujourd'hui. Ils en veulent
toutefois au maire Coderre d'avoir tenté de les interdire des rues de
Montréal cet été. «C'est une décision pas de coeur», a dénoncé Luc
Desparois, propriétaire de calèches.
«Tout le monde a vraiment souffert de cela. On en a tous braillé de voir tes
amis, tes proches, tout le monde à terre. On a des droits.
Il a beau être maire de Montréal, je crois qu'il doit être raisonnable. Il
nous a fait beaucoup de tort, psychologiquement. Je suis sûr que même
mes chevaux l'ont ressenti», a dit Luc Desparois.
L'avocat des cochers a d'ailleurs souligné l'impact que l'annonce du moratoire a eu sur les cochers.
«Ils n'ont pas pris en considération que 50 personnes se retrouvaient sans
emploi», a indiqué l'avocat des cochers, Me Audi Gozlan.
L'opposition à l'hôtel de ville, qui appuyait le moratoire, a blâmé le maire pour ce
revers de la Ville, estimant qu'il aurait dû s'y prendre plus tôt au
lieu d'attendre à la dernière minute.
«La décision de la Cour supérieure d'exiger la suspension du moratoire sur
les calèches souligne à gros traits l'improvisation dont a fait preuve
Denis Coderre.
Si le maire Coderre avait demandé un avis juridique sur le sujet, il
aurait certainement été avisé qu'il ne pouvait pas procéder de façon
aussi cavalière sans que sa décision ne soit invalidée par la Cour», a
réagi Sterling Downey, conseiller de Projet Montréal.
Grève à la SNCB : Situation inchangée sur le rail pour l’heure de pointe
Le trafic ferroviaire était toujours quasi à l’arrêt en Wallonie, tandis
que 60% des trains circulaient en Flandre après le changement d’équipes
qui a eu lieu à 14h00, ont indiqué la SNCB et le gestionnaire du rail
Infrabel jeudi vers 14h30.
En Wallonie, la situation reste inchangée par rapport à ce matin.
« Aucun train ne circule entre Bruxelles et la dorsale wallonne, Mons
et Tournai. Le service est en revanche partiellement assuré entre Namur
et Bruxelles ainsi qu’entre Namur et Arlon.
Quelques trains circulent également de Bruxelles vers Charleroi mais il
s’arrêtent à Nivelles », précise le porte-parole d’Infrabel Frédéric
Sacré.
En Flandre, 62% des liaisons sont assurées entre Bruxelles et Ostende,
30% entre Bruxelles et Termonde, et un train sur trois roule vers
Malines.
Le personnel de six cabines de signalisation sur les 150 que compte le pays se croise par ailleurs les bras.
C’est notamment le cas à Tournai, Mons, Quévy, Visé et Flémalle. « Les
cabines de signalisation de La Louvière et Fleurus fonctionnent elles
partiellement », précise M. Sacré, ajoutant que certains trains de
marchandises ont pu circuler.
Le prochain changement d’équipe aura lieu à 22h00. La situation pourrait donc encore évoluer.
La CSC-Transcom et la CGSP-Cheminots, qui ont soudainement convoqué la
grève mercredi dès 22h00, protestent contre la décision de HR-Rail, la
société qui emploie juridiquement le personnel des chemins de fer,
d’appliquer une mesure diminuant les jours de crédit, sorte de jours de
récupération, des cheminots.
La réunion entre les syndicats, HR-Rail, la SNCB et Infrabel s’est
terminée vers 15h15 sans accord, malgré une discussion qualifiée de «pas
mauvaise» par le président de la CGSP-Cheminots, Michel Abdissi.
La grève se poursuit dans l’attente d’une nouvelle réunion prévue vendredi à 11h30.
Bruxelles: Le tunnel Léopold II partiellement fermé puis rouvert au trafic
Le tunnel Léopold II a été rouvert au trafic vers 17h00, indique le centre
mobilité bruxellois Mobiris. Il avait été fermé jeudi après-midi vers
la Basilique de Koekelberg après qu’un camion y avait arraché des
câbles.
Des techniciens se sont rendus sur place pour réparer les dégâts. Mobiris
prévoit que les conséquences de la fermeture se feront encore ressentir
durant l’heure de pointe.
Le trafic, déjà perturbé par la grève spontanée sur le rail qui a incité
de nombreux automobilistes à prendre la route dans l’après-midi, est
actuellement très difficile dans la capitale et sur la Petite Ceinture.
Grève à la SNCB: Circulation à l’arrêt en Wallonie, perturbée en Flandre
La circulation ferroviaire est à l’arrêt jeudi à l’aube en Wallonie en
raison de la grève des cheminots convoquée mercredi en fin de journée
par les syndicats CGSP Cheminots et CSC Transcom.
La SNCB parle d’une « situation duale » dans le pays, car en Flandre
certaines lignes sont exploitées normalement mais d’autres sont
impactées par le mouvement en Wallonie.
« La situation est duale sur le réseau ferroviaire belge », a indiqué à Belga Thierry Ney, porte-parole de la SNCB.
« La circulation est totalement à l’arret en Wallonie, et normale Flandre ou
impactée par le mouvement en Wallonie », explique-t-il.
Aucun train ne roule sur les lignes reliant Tournai et Halle, Mons et
Bruxelles, Charleroi et Bruxelles, Arlon et Namur ainsi que sur la
dorsale wallonne entre Namur, Liège et Chareleroi.
Environ 60% du trafic est assuré entre Louvain et Bruxelles Nord.
Du côté flamand, tous les trains circulent entre Ostende et Bruxelles,
Courtrai et Gand, Courtrai et Denderleeuw, Essen et Anvers, Herentals et
Aarscht, et Hasselt et Louvain.
Le trafic est assuré à 50% entre Gand et Anvers et 70% entre Bruxelles et
Anvers, puisque certains trains partent de Charleroi. M. Ney précise que
la situation va évoluer dans la journée et invite personnes qui
souhaitent se déplacer en train à se renseignent avant de partir.
« Pour faire circuler les trains nous avons besoin de matériel,
d’accompagnateurs, de conducteurs, de cabines de signalisation qui
fonctionnent.
En Wallonie ces éléments ou un de ces éléments sont manquants en raison de
piquet aux dépôts, ou d’absence aux cabines de signalisation »,
détaille le porte-parole.
Dès lors, « il y a un impact en Flandre, on le voit sur la ligne
Bruxelles-Anvers, avec des trains qui devaient être assurés par le
personnel carolo.
Mais on constate quand même une bonne circulation sur cette ligne avec sept trains sur dix ».
Situation à suivre...
Mercredi à l'aube, le dépôt de carburants de Douchy-les-Mines, dont l'accès
était occupé par des syndicalistes, a été dégagé par les forces de
l'ordre.
Photo François Lo Presti, AFP
Béatrice Le Bohec, Juliette Michel Agence France-Presse Paris
La France a commencé à puiser dans ses réserves pétrolières face au
blocage de raffineries affectées par un conflit social porté par des
opposants à une réforme du droit du travail, qui menace de s'étendre à
la production d'électricité.
Le blocage de raffineries et de dépôts de carburant a contraint «depuis
deux jours» à puiser dans les stocks, a indiqué mercredi l'Union
française des industries pétrolières, une annonce qui risque de nourrir
l'inquiétude de l'opinion publique et faire monter la pression sur le
gouvernement socialiste.
Le gouvernement a confirmé que trois jours de réserves sur les 115 disponibles avaient été utilisés jusqu'à présent.
«Tout sera mis en oeuvre pour assurer l'approvisionnement» en carburant, a
indiqué mercredi le président François Hollande alors que les
transporteurs routiers craignent un ralentissement critique de
l'activité économique du pays.
«Le carburant est un élément indispensable de notre métier. Si on ne peut
plus livrer les magasins, les grandes surfaces, on va mettre la France à
genoux», prévenait ainsi Pascal Barré, patron d'une société en région
parisienne.
Six raffineries des huit que compte le pays sont au ralenti ou à l'arrêt.
Onze blocages de dépôts de carburants ont été levés par les forces de
l'ordre, tandis que plusieurs départements ont limité la distribution de
carburant et réquisitionné des stations-service pour les services
prioritaires.
Le conflit né d'une réforme contestée du droit du travail, présentée comme
la dernière grande mesure du mandat de François Hollande, pourrait en
outre affecter la production d'électricité avec un appel à la grève
jeudi dans les 19 centrales nucléaires.
Le personnel de la centrale de Nogent-sur-Seine (centre-est) a déjà voté mardi le blocage du site.
Inquiet des «conséquences» pour les entreprises et l'attractivité de la France,
l'ensemble des organisations patronales a appelé l'État à «veiller au
respect du droit» et à «prendre les mesures permettant de garantir
l'intérêt général, la liberté de travailler et de circuler librement».
Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a néanmoins rejeté à ce
stade l'idée de réquisitionner des employés dans les raffineries en
grève, alors que les appels à droite en ce sens se multiplient pour
éviter une paralysie du pays.
Sur les rails, le trafic était aussi perturbé mercredi, avec trois trains à
grande vitesse sur quatre en circulation, mais la grève des cheminots
était moins suivie que la semaine dernière.
«Cap difficile»
«Tant que le gouvernement refuse de discuter, il y a des risques que la
mobilisation s'amplifie», a prévenu sur la radio France Inter le leader
de la CGT, Philippe Martinez. Une menace pour le gouvernement à moins de
trois semaines de l'ouverture de l'Euro de football .
Selon la presse, ce syndicat «joue gros» en adoptant un comportement
«jusqu'au-boutiste». «Ils jouent avec le feu, car dans un contexte très
tendu, le pourrissement d'un mouvement social peut déboucher sur les
pires violences», estime le quotidien Sud-Ouest.
Le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly a aussi assuré
«ne pas être dans l'esprit d'arrêter» la mobilisation.
Le gouvernement, pour qui les blocages sont le fait d'une minorité prenant
«en otage» le pays, n'a pas l'intention de retirer sa réforme sur le
Code du travail en dépit des critiques sur sa tournure libérale.
«Nous savons que nous devons passer ce cap. Ce cap est un peu difficile. Les
réformes dans ce pays sont difficiles, il ne faut pas se le cacher», a
commenté le secrétaire d'État aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen.
De son côté, le syndicat réformiste CFDT a même estimé que retirer cette réforme serait «inacceptable».
«Il est hors de question que le gouvernement renonce à ses engagements, quece soit en retirant la loi ou
en la vidant de sa substance. Ce serait un coup dur pour les salariés, car ils perdraient le bénéfice des
nouveaux droits reconnus par le texte», a déclaré le numéro un de la CFDT, Laurent Berger.
Signe de l'impasse dans laquelle est plongée le gouvernement, à moins d'un an de l'élection présidentielle,
l'ancien ministre de l'Économie Arnaud Montebourg lui a suggéré de sortir de la contestation sociale en
organisant un référendum.
Par Hughes Derouard
Au pied du puy de Sancy, 1886 mètres et point culminant du Massif central,
se dissimule la plus secrète des vallées auvergnates. Elle constitue
aussi la plus belle voie d’accès vers ce sommet prestigieux à la portée
de tout randonneur.
La vallée de Chaudefour est aussi une réserve naturelle où l’on a toutes
les chances d’apercevoir marmottes, mouflons et chamois.
Source : La Vallée De Chaudefour
Le cirque glaciaire de la vallée de Chaudefour (Puy-de-Dôme) est le fruit
de l’intense activité du stratovolcan de Sancy, suivie de plusieurs
périodes de glaciation.
Au creux de cette vallée en auge, les folies de la terre ont laissé dans
le paysage d’insolites témoignages que les hommes ont baptisé : la Dent
de la Rancune (filon de lave solidifié) et la crête du Coq (ancien dôme
hérissé d’aiguilles) (en arrière-plan).
Secrète, la vallée de Chaudefour l’est véritablement puisqu’une barrière
rocheuse dissimule son accès aux regards. Nous sommes à une quarantaine
de kilomètres au sud-ouest de Clermont-Ferrand, sur la route en 1 000
virages qui relie Besse-en-Chandesse à la station du Mont-Dore via le
col de la Croix-Saint-Robert.
La piste qui mène à la réserve naturelle de Chaudefour vous enfonce dans
une solitude profonde. Au bout, on se croirait dans un cul-de-sac. Il
faut vraiment savoir que le sentier qui s’élève au-dessus du chalet
Sainte-Anne se faufile dans une chicane au milieu des parois pour
déboucher dans une haute vallée que se partagent alpages et hêtraies.
Le sentier est net : il représente la seule trace de la civilisation. Les
contours de la vallée, entre 1 135 mètres (à la maison de la réserve
naturelle) et 1 854 mètres (au puy Ferrand) sont les restes de deux
cratères effondrés il y a 2,5 millions d’années.
Ensuite, elle a été rabotée par les glaciers qui recouvraient l’ensemble des
massifs. Pour apprécier ses plus spectaculaires panoramas, il faut
prendre de la hauteur.
À l’entrée de la réserve, passez sur la rive droite du torrent et suivez
le sentier qui s’élève dans la hêtraie et conduit au sommet du puy de
Champgourdeix (1 570 mètres).
Là-haut, en montant vers le puy Ferrand et le puy de Sancy, vous dominerez la
vallée de Chaudefour comme depuis un avion. C’est un magnifique
patchwork de vert et de gris que dessinent alpages, hêtraies et pentes
rocheuses.
On a identifié ici plus de 1 000 espèces végétales ! Quant à la faune,
guettez sur les pentes parsemées de rochers le coup de sifflet
caractéristique : une marmotte vous a vu.
L’alerte est déclenchée, mais les charmantes bestioles se laissent admirer, et parfois même d’assez près.
Il arrive aussi que l’on rencontre quelques mouflons ou des chamois, mais vous les verrez vraisemblablement,
de plus loin.
Gravirez-vous le puy de Sancy ? Sachez qu’un téléphérique en facilite grandement
l’accès depuis la station de ski du Sancy : la foule vous y donne donc
rendez-vous pour un paysage moins beau que celui qui vous attend si,
depuis le puy Ferrand, vous continuez en direction du puy de Cacadogne.
Là, vous serez quasiment à la verticale de la vallée de Chaudefour, cernée
de gigantesques aiguilles de roche sombre, comme plantées sur les pentes
qui plongent vers elle. Ce sont des dykes, formations de lave provenant
d’éruptions anciennes enterrées dans des sols meubles jusqu’à ce que
l’érosion les mette à jour.
Ceux-ci, qui s’élancent comme des menhirs géants ou se déploient en
tronçons de muraille, sont impressionnants et contribuent à donner un
sentiment de vertige sur ces pentes raides. En contrebas du puy de
Cacadogne, un sentier qui se faufile entre les barres rocheuses vous
ramène au fond de la vallée.
Trois climats, une flore étendue..
La flore de la vallée de Chaudefour est diversifiée grâce à trois
influences climatologiques : océanique, puisque le massif du Sancy est
directement exposé aux perturbations atlantiques qui traversent le golfe
de Gascogne ;
Continentale, parce que la distance de la mer combinée à l’altitude conditionne des
hivers rudes ; méditerranéenne, par sa latitude, déjà basse.
Conséquence, on y trouve, par exemple, le pavot du Pays de Galles,
l’orpin reprise (originaire de Sibérie) et le matricaire discoïde
(Balkans)
Par Sandrine Moirenc
Elles constituent l’un des 111 villages de la cité et sont domiciliées dans
le 7e arrondissement. Elles, ce sont les îles de l’archipel du Frioul :
If, Ratonneau, Pomègues, Tiboulen. Auxquelles il faut ajouter les îles
d’Endoume de l’archipel de Riou.
Le château d'If en toile de fond.
Cap sur le château d'If. Une poignée d’hectares de calcaire blanc éblouissant.
Sa forteresse-?prison, construite par? François Ier en 1524, a acquis sa célébrité grâce au roman d’Alexandre Dumas,
Le Comte de Monte-Cristo. C'est la vedette de l'archipel du Frioul.
Cap sur l'île de Ratonneau
Longue de 2,50 km, large de 500 mètres, l’île de Ratonneau est reliée à l’île
de Pomègues par la digue Berry depuis 1822. Depuis les années 1970, une
centaine d’habitants y résident.
Escale à Riou
L’île de Riou ?(158 ha) est la plus grande de l’archipel de Riou avec Maïre,
Calseraigne et Jarre. En revenant sur Marseille, n'oubliez pas de
continuer à profiter du spectacle, car il s'offre jusqu'au bout.
Retour à Marseille
Les coupoles de style byzantin de la cathédrale Sainte-Marie-Majeure, plus
communément appelée La Major, entre le Vieux-Port et la Joliette.
Source : La cathédrale Sainte-Marie Majeure à Marseille...
Sur la corniche, près? de la plage des Catalans, le bassin olympique du
Cercle des nageurs de Marseille, fondé en 1921 : un club français des
plus célèbres.
L’entrée du Vieux-port avec la digue de Fort-Saint-Jean et la promenade Louis-Brauquier.
Souce : Entrée du Fort Saint-Jean À Marseille
Un tattoo éphémère, c'est bon pour le moral !
La preuve avec ces gamins hospitalisés qui ont reçu une très grosse dose de fierté et de confiance en eux !
Par : Axel Leclercq -
Un séjour à l’hôpital est toujours une épreuve. Surtout pour les enfants…
Aussi, afin d’apaiser la peine des gamins hospitalisés et leur redonner
la pêche, un homme a eu l’idée de leur proposer un cadeau inaccessible :
un tatouage ! Une initiative géniale à l’origine de beaucoup de fierté
et de sourires en pagaille ! Explications.
Benjamin Lloyd avait déjà exercé l’art du tatouage mais, ça va de soi,
uniquement sur les adultes. Et puis, un jour, pour faire plaisir à un
enfant malade, ce Néo-Zélandais a décidé de lui offrir un tatouage éphémère.
Source : Benjamin Lloyd
De retour chez lui, il a ensuite posté une photo sur Facebook accompagnée d’un petit commentaire en forme de défi :
Vous avez bien lu : Benjamin Lloyd espérait 50 "J'AIME"sur son post. Eh bien,
moins de trois jours plus tard, il en est déjà à 453 000 "J'AIME" et 250 000 partages !
Source : Benjamin LloydDes tas d’autres enfants vont donc eux aussi avoir l’immense fierté
et la grande joie d’être tatoués aux motifs de leurs choix. Et ça, quand on est à l’hôpital,
ça remonte le moral ! Il n’y a qu’à voir ces visages etces poses pleines d’assurance :
Source : Benjamin Lloyd
Benjamin Lloyd
Source : Benjamin Lloyd
On est loin des tatouages trouvés dans les emballages de chewing-gum, pas vrai ?
Source : Benjamin Lloyd
Source : Benjamin Lloyd
Source : Benjamin Lloyd
Source : Benjamin Lloyd
Source : Benjamin Lloyd
Il en faut peu pour être heureux… La preuve ! Une initiative exemplaire à reproduire partout !
Plaza de Espana © Jean-Philippe Damiani...
C’est la ville de Velazquez et de Murillo, mais aussi de Carmen, de Don Juan
et de Figaro, le fameux « barbier de Séville ». La capitale de
l’Andalousie, vous l’aurez compris, fait partie de ces endroits au
caractère bien trempé.
Elle le doit en grande partie à sa riche histoire, où se mêlent les cultures
chrétienne et musulmane, qui lui ont légué d’inestimables joyaux.
Mais aussi, et surtout, aux Sévillans. Il suffit de se balader dans ses rues
animées à toute heure pour le réaliser : Séville est une formidable
scène de théâtre, qui enchante le visiteur. Voici 5 raisons de tomber
amoureux de cette superbe Andalouse…
Le tout nouveau Routard dédié à Séville est paru. L'essentiel pour visiter la capitale andalouse.
Intro
La cathédrale et l’Alcazar, trésors de l’Unesco
Un patrimoine historique exceptionnel
De formidables balades urbaines
Le flamenco, l'âme de Séville
Tapas et vie nocturne
Fiche pratique
La cathédrale et l’Alcazar, trésors de l’Unesco
Cathédrale de Séville © Jean-Philippe Damiani...
La Plaza del Triunfo, au cœur de Séville, possède une particularité rarissime : elle est bordée par trois
édifices classés au Patrimoine mondial de l’Unesco. Rien de moins !
La cathédrale et la Giralda...
Le moins connu des trois reste la Casa Lonja (16e s), qui abrite les « archives des Indes », soit plusieurs milliers de
documents retraçant la conquête des Amériques. Ce superbe palais de
style Renaissance fait face à l’impressionnante (et célèbre) cathédrale, qui est la troisième du monde par sa taille :
130 m de long, 76 m de large et des voûtes s’élevant à 42 m au-dessus du sol...
Giralda vue depuis l'Alcazar © Jean-Philippe Damiani...
Comme d’autres sites catholiques d’Andalousie, elle fut bâtie à partir du 15e s sur l’emplacement d’une mosquée.
Il en reste aujourd’hui la cour des Ablutions, la porte du Pardon et le minaret, la Giralda.
Devenue l’emblème de Séville, la tour doit son nom à la girouette ornant son sommet depuis le 16e s. Dominant la cathédrale du haut de ses 97 m, la Giralda offre un superbe panorama à 360° sur la ville.
Symbolisant la victoire de la chrétienté sur l’Islam, avec la conquête de Séville
en 1248, la cathédrale mêle les styles mudéjar, gothique, renaissance,
baroque et néoclassique.
Parmi les trésors qu’elle abrite, il ne faut pas manquer le monumental
tombeau de Colomb ou la baroque capilla Mayor et son maître-autel de
200 m2 contenant 1 500 figurines taillées dans du bois de cèdre.
Le Real Alcazar...
De l’autre côté de la place s’élève l’autre emblème sévillan, le Real Alcazar, une ancienne forteresse omeyyade,
qui devint, par la suite, résidence des rois d’Espagne.
Le site, gigantesque, renferme un ensemble de palais et de patios construits au fil des siècles.
L’influence arabe se lit partout, notamment dans le patio de Yeso, chef-d’œuvre d’art mudéjar, et les magnifiques jardins.
Mais l’Alcazar reste avant tout un superbe exemple de syncrétisme architectural, agrémentant le style mudéjar
d’inspirations plateresques,baroques ou classiques.
L’un des hauts lieux de la culture arabo-andalouse, avec l’Alhambra de Grenade, dont il est l’une des sources d’inspiration.
Un patrimoine historique exceptionnel...
Casa de Pilatos © Jean-Philippe Damiani Quatrième ville d’Espagne, Séville a hérité de sa longue histoire un patrimoine architectural et artistique exceptionnel.
La capitale andalouse compte parmi les plus belles cités de la péninsule ibérique, certains en font même leur capitale de cœur.
Attendez-vous à de fortes émotions esthétiques, aussi bien dans les ruelles
tortueuses de ses quartiers populaires qu’à l’intérieur de ses somptueux palais.
Splendeurs architecturales...
Construite au 15e et 16e s, la Casa de Pilatos est sans doute la plus ravissante demeure seigneuriale de la ville.
Là encore, son architecture mêle les styles mudéjar et Renaissance, les influences italiennes et arabes, poussant à la perfection l’art hispano-mauresque.
On reste bouche bée devant la magnificence des azulejos, des mosaïques, dela marqueterie et la grâce des jardins,
signes d’un raffinement extraordinaire.
Autre vénérable demeure construite au 16e s, le palais de la comtesse de Lebrija recèle une très belle collection
d'oeuvres d’art, regroupant les trésors amassés par cette passionnée au début du 20e s.
Quelques dizaines de mètres plus loin, s’élève l’un des joyaux du vieux Séville et, pour tout dire, d’Espagne :
l’église del Divino Salvador, apothéose du baroque espagnol aux magnifiques retables, qui, elle aussi, fut bâtie à l’emplacement d’une ancienne mosquée.
De Murillo à l'art contemporain...
Musée des Beaux-Arts de Séville © Jean-Philippe Damiani...Murillo Art Contemporain À Seville
À l’Hôpital de la Charité, les amateurs de peinture ne manqueront sous aucun prétexte les tableaux de Murillo, qui fut mandaté pour décorer l’église.
Mais c’est au musée des Beaux-Arts que l’on pourra admirer, entre autres chefs-d’œuvre, les plus belles créations de
cet enfant du pays, grand peintre du Siècle d’or espagnol.
Pour goûter à une Séville plus moderne, il faut franchir le fleuve Guadalquivir et se rendre à la Cartuja, une chartreuse fondée au 14e et transformée en fabrique de céramique au 19e s, qui abrite aujourd’hui le centre andalou d’art contemporain.
Autre contrepoint furieusement actuel au vieux Séville, le Parasol recouvre la plaza de la Encarnacion. La forme de cet imposant monument en bois a Inspiré aux Sévillans son surnom : le champignon (« Setas ») !
De formidables balades urbaines...
Quartier de la Macarena © Jean-Philippe Damiani...
Séville ne saurait, en aucune manière, se résumer à un conservatoire de monuments et de chefs-d’œuvre, si splendides soient-ils. S’il est bien une ville qui se vit tout autant qu’elle se visite, c’est bien la capitale de l’Andalousie !
Du barrio de Santa Cruz au Guadalquivir
Vous l’aurez compris, il faut s’élancer inlassablement à travers les quartiers de Séville, observer l’animation de ses rues, goûter à ce mélange d’effervescence et de décontraction qui fait tout le charme de la ville.
De formidables balades urbaines vous y attendent, à commencer par le quartier de Santa Cruz.
Situé à côté de l’Alcazar, Santa Cruz est une carte postale de l’Andalousie.
Même s’il est très touristique, on se perd toujours avec bonheur dans ses ruelles tortueuses, bordées de demeures
colorées ou blanchies à la chaux, dans une configuration labyrinthique évoquant une médina.
En chemin, on croise des églises, des placettes, des patios cachés derrière des grilles ou de lourdes portes. Un régal.
En allant vers le fleuve Guadalquivir, la promenade conduit vers les arènes et la monumentale plaza de España avec ses édifices bâtis pour l’Exposition hispano-américaine de 1929.
Au pied des pavillons de brique rouge, dignes d’un palais, 48 bancs d’azulejos représentent les provinces espagnoles. Minérale et aérée, bordée de bassins et d’un parc luxuriant, la place est un lieu de promenade apprécié des Sévillans.
Triana, Macarena et San Lorenzo...
De l’autre côté du Guadalquivir, changement d’ambiance dans le quartier de Triana. Rien de monumental, mais plutôt,
au fil des rues, le spectacle d’une Séville populaire.
Il faut s’y rendre en fin d’après-midi, du côté de la calle San Jacinto oude la calle Betis, face au fleuve, quand les terrasses de bars commencent à se remplir.
Animation assurée. Ancien fief des gitans, Triana est, aujourd’hui encore, le quartier du flamenco, dont il porte vaillamment les couleurs.
Enfin, pour prendre le pouls très vif de la Séville populaire, on peut aussi se balader dans les quartiers de San Lorenzo et
de la Macarena.
Super ambiance au marché de la Feria, à deux pas de la place Alameda de Hercules, le matin. On vous conseille d’y déjeuner.
Le flamenco, l'âme de Séville...
Flamenco © Jean-Philippe Damiani...
Indissociable de Séville, dont elle est l’un des berceaux, le flamenco constitue à lui seul une bonne raison de se rendre dans la cité andalouse.
À la fois noble et tragique, envoûtant et bouleversant, il fait partie de la culture populaire locale.
Ce spectacle, d’une puissance rare, devient quasiment extatique quand le public entre en communion avec les interprètes.
Les néophytes iront s’initier au musée du Flamenco. Créé par la diva Cristina Hoyos, ce bel endroit permet de se familiariser avec l’histoire et les genres du flamenco.
Les visites en fin d’après-midi sont suivies d’une représentation (1 h environ).
Où assister à du flamenco ?
Séville offre nombre d’endroits pour assister à du flamenco, notamment les
tablaos, des salles de spectacle qui lui sont dédiées.
Un guitariste, un chanteur, un danseur et une danseuse y interprètent les différents styles de danse.
Si les représentations, comme à la Casa de la Memoria, sont souvent de
qualité, l’ambiance n’est peut-être pas aussi chaude que dans les bars
de flamenco, comme la Casa Anselma ou Lo Nuestro.
C’est dans ceux-ci, situés pour la plupart à Triana, que l’expérience se
révèlera plus authentique. Car le flamenco, resté populaire, ne se
cantonne pas aux théâtres quelque peu touristiques.
Veillez jusqu’à minuit, les spectacles débutant rarement plus tôt, et joignez-vous à la joyeuse foule sévillane.
Certes, la qualité peut être inégale – et la musique dévier parfois vers la rumba et les sévillanes – mais quelle ambiance !
Pour en savoir plus : http://www.andalucia.org/fr/flamenco
Tapas et vie nocturne...
Plaza Salvador © Jean-Philippe Damiani... Là encore, une raison suffisante pour venir à Séville, qui possède l’une
des vies nocturnes les plus animées d’Europe… et depuis longtemps.
Les boîtes branchouilles ne sont pas vraiment la spécialité locale ; à
Séville, vous trouverez plutôt un maillage très serré de bars pour
prendre un verre et se régaler des inévitables tapas.
Alors, c’est parti pour la tournée des bars ! Car, bien évidemment, le jeu
consiste à changer plusieurs fois de crèmerie dans la soirée… mais pas
avant 21 h (ou plus) !
Pour votre marathon nocturne, on vous conseille, plus que Santa Cruz, les
places Alfalfa, San Andres, Alameda de Hercules et El Salvador (et leurs
environs), ainsi que les quartiers de San Lorenzo, Macarena et Triana,
du côté des calles Betis et San Jacinto.
Il y a toutes sortes de bars. Dans les plus traditionnels, on écluse son
vino tinto ou sa cerveza en l’accompagnant de tortillas, fritures et
autres montaditos (mini sandwiches).
Attendez-vous à rester le plus souvent debout et à jouer des coudes pour accéder au
comptoir. Si vous parlez espagnol, liez conversation, les Sévillans sont
loin d’être snobs ou farouches.
Pour les palais plus raffinés, il existe des tapas plus sophistiqués (en
général, les lieux vont avec), à l’instar des pintxos basques (que l’on
trouve aussi à Séville).
La créativité se lit déjà sur l’ardoise et le menu. Pour les repérer, jetez un œil aux assiettes des autres convives !
Et, passé minuit, quand certaines cuisines commencent à fermer, ne pensez
surtout pas à aller vous coucher. La nuit ne fait que commencer…
Fiche pratique...
El Patio San Eloy © Jean-Philippe Damiani... Nouveau ! Le Routard publie désormais un guide entièrement dédié à Séville !
Bonnes adresses, bons plans, itinéraires, cartes, anecdotes.
L'essentiel pour visiter la capitale andalouse ! Prix : 9,90 €.
Consulter nos guides en ligne Séville, Andalousie et Espagne
Office du tourisme espagnol
Office de tourisme de Séville
Comment y aller ?
Vols directs vers Séville avec Vueling, Transavia, EasyJet, Ryanair depuis les principaux aéroports français.
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Où dormir ?
- Hotel Sevilla : C/Daoiz, 5. Sur la jolie place San Andres, un hôtel charmant et
tranquille avec des chambres climatisés et confortables. Proche des
principaux centres d’intérêt de la ville tout en étant au calme, une
bonne adresse offrant un rapport qualité-prix convenable. Doubles env 80€.
- Toc Hostel : c/Miguel Manara 18-22. Une AJ privée, moderne et bien équipée à deux pas de l’Alcazar. Lit en dortoir 18 €, doubles 60 €.
- Casa del Poeta : c/Don Carlos Alonso Chaparro, 3. Une superbe adresse, intime et raffinée, dans une maison de maître des 17e et 18e s. Doubles à partir de 175 €.
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Où manger des tapas ? Où prendre un verre ?
- La Cava del Europa : c/ Puerta de la Carne, 8. En bordure du quartier de Santa Cruz, un
établissement qui se caractérise par la créativité de ses tapas.
Délicieux.
- Bodega Santa Cruz – Las Columnas : c/ Rodrigo Caro ; 1. L’un des piliers du quartier Santa Cruz, qui ne désemplit pas. Authentique et animé.
- El Patio San Eloy : c/ San Eloy, 9. Près du musée des Beaux-Arts, cette taverne décline
tous les grands classiques, jambons suspendus au-dessus du bar inclus.
Autres succursales dans Séville.
- La Pepona : c/ Lasso de la Vega, 1. Entre resto et bar à tapas, une adresse au cadre design qui réinvente le genre, avec succès.
- Bar Alfalfa : c/ Alfalfa et c/ Candilejo. Une bodega authentique qui sert de bons
tapas, dans le quartier sympa de la place Alfalfa. Bonne ambiance.
- Mercado Provenzal : Alameda de Hercules, 94. Bières et montaditos à petits prix, dans ce
bar d’Alameda de Hercules, très prisé des jeunes Sévillans.
- Cafe Central : Alameda de Hercules, 64. Il y a foule dans ce bar hyper
populaire de cette place bien pourvue en lieux nocturnes. Ambiance
jeune.
- La Clueca : Calle Orfila, 5. Ici, on sert avant tout des tortillas sous
toutes les formes et à des prix très démocratiques. Compter 4-5 €.
Où assister à du flamenco ?
- La Casa de la Memoria : c/ Cuna 6. Un tablao offrant des spectacles de très bonne qualité.
Spectacles à partir de 19 h 30. Bodega à côté. Réservation conseillée.
Entrée : 18 €
- Casa Anselma : c/ Pajes del Corro, 49. Anselma est une figure de Séville et son bar,
l’un des hauts lieux de la musique live (et pas seulement du flamenco).
Ambiance du tonnerre… tous les soirs à partir de minuit. Il est
conseillé d’arriver plus tôt (ou de réserver) pour avoir une place.
Texte : Jean-Philippe Damiani
Par Emmanuelle Saporta...
Source : Le Pont du Gard est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 30
ans. Monument antique le plus visité de France avec 1,5 million de
visiteurs, ...
Découvrez l’histoire et toutes les richesses du paysage méditerranéen en
empruntant le parcours en plein air « Mémoires de Garrigue », au pied du
Pont du Gard.
Le Pont du Gard est l’un des principaux atouts culturels de
la région Languedoc-Roussillon. Ce site majeur est labellisé Grand Site
de France depuis 2004.
Mémoires de Garrigue, histoires d’un paysage méditerranéen : une exposition à ciel ouvert
Avec Mémoires de garrigue, offrez-vous un parcours muséographique en plein
air à la découverte de l’histoire de l’agriculture méditerranéenne, du
terroir local et des vestiges de l’aqueduc romain. Sur un espace de 15
ha sont reconstituées des parcelles agricoles restaurées que l’on peut
découvrir en suivant une boucle de 1,4 km.
Imaginez le paysage tel qu’il a été façonné au fil des siècles avec ses murets
de pierres sèches, ses capitelles (cabanes de pierres sèches), ses troupeaux de brebis.
Une capitelle sur le site.
Empruntez un chemin bordé de pierres sèches à la découverte des plantes
traditionnellement cultivées en Méditerranée : blé, olivier et vigne.
Les plantes cultivées cohabitent avec les plantes sauvages, colorées et
parfumées :
Cade, chèvrefeuille, cyste, genévrier, euphorbe, salsepareille, thym,
garance, pistachiers, genêts scorpions… Ici, rien n’est figé. Le paysage
évolue au fil des saisons et au gré des interventions de l’homme. Les
paysans viennent labourer, tailler, vendanger, cueillir au fil des saisons.
Quelques chiffres : ont été replantés : 300 oliviers, 144 fruitiers, 70 chênes truffiers, 0,5 ha de vigne, des céréales.
La garrigue : vient de la racine « kar » ou « gar » qui signifie
« rocher ». Une racine qui a donné le mot « garruc » en occitan, c’est à
dire « l’arbre du rocher » qui désigne le chêne vert, arbre typique des
terres arrides de garrigue.
La garrigue s’établit sur les massifs calcaires, en terrain sec et
filtrant. C’est le stade intermédiaire entre la prairie sèche et la
forêt. La végétation présente sur le site est adaptée à la sécheresse
estivale typique du climat méditerranéen.
Par Détours en France...
Ce château fort tout en basalte est typique de l’architecture militaire de
la Haute-Auvergne. Il vaut le détour pour ses fresques exceptionnelles
et une histoire mouvementée qui mit aux prises deux familles de la région.
Auvergnat et fier de l’être ! Émergeant d’une forêt de châtaigniers, Anjony en impose avec son donjon haut de
40 mètres, encadré de quatre tours. Construit en 1439 par un compagnon de Jeanne d’arc, il appartient toujours
à la même famille, une branche cadette des d’Anjony.
Son architecture intérieure particulière Imaginez quatre étages, avec, pour chacun d’eux, une seule grande salle de
100 m2, trois petites pièces logées dans les tours et l’escalier à vis dans la quatrième. Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises : autant l’extérieur est austère, autant la visite des salles révèle de splendides décors de la renaissance.
Les peintures de la chapelle – dite castrale ou oratoire car elle est
incluse dans une tour –, datant du XVIe siècle, sont à fresques.
Celles-ci représentent des scènes du Nouveau Testament et notamment de
la Passion du Christ.
Après le rez-de-chaussée, qui servait autrefois de cave à nourriture, voici
le premier étage et sa salle basse, décorée de tapisseries. Remarquez la
cheminée, impressionnante et la devise des d’anjony : Fides hic semper,
« la foi ici et toujours ». Dans une des tours, la petite chapelle,
décorée de fresques du XVIe siècle illustrant la vie du christ, abrite
également une belle Vierge noire.
La salle des Preux C’est au deuxième étage que vous attend le clou de la visite :
la salle des Preux, allusion à une légende médiévale qui met en scène trois héros
païens, trois héros chrétiens et trois héros juifs, représentant l’idéal
de la chevalerie au Moyen Âge.
Sur les fresques de la renaissance, admirablement conservées, amusez-vous à
retrouver les preux de la légende : alexandre le Grand, Hector,
Godefroy de Bouillon, Charlemagne, le Roi Arthur, le Roi David, Josué, Judas Maccabée.
Voici Charlemagne représentéesur la fresque du château d'Anjony.
Seul Jules césar manque à l’appel. De part et d’autre de la cheminée, deux
personnages en costume renaissance : Marguerite de Foix et Michel
d’anjony, qui a commandité ce décor, un des rares sur ce thème qui nous
soient parvenus.
Il vous reste encore à découvrir le troisième étage, dédié à la salle d’audience,
avec ses hauts plafonds à croisée d’ogives ;
Accessible par l’escalier d’une des tours, le chemin de ronde, ses mâchicoulis et
ses meurtrières, par lesquelles on a de belles échappées sur la vallée de la Doire et
le village de tournemire.
Tournemire et Anjony, deux noms, deux familles que l’Histoire a longtemps opposées…
Vendetta Auvergnate Les Tournemire et les Anjony, version Auvergnate des Capulet et des Montaigu ?
L’histoire commence au XIIIe siècle quand un membre de la famille Johany, riche
marchand de peaux du Cantal, achète à un Tournemire une tour, quelques
terres et les droits féodaux qui vont avec.
Les Johany font allégeance au royaume de France, tandis que les Tournemire ont les Plantagenêt comme alliés naturels.
Cet étonnant donjon, vestige d’un château fort de montagne détruit au cours
des siècles, est construit en basalte rougeâtre et couvert d’un toit de
lauzes. Ses 35 mètres abritent cinq étages.
À force d’intrigues, les Johany se font anoblir et évincent petit à petit
les Tournemire. Pour marquer sa suprématie, Louis d’Anjony fait
construire, en 1439, l’actuel château. Les dissensions entre les deux
familles dureront deux cents ans, avec force provocations,
échauffourées, exactions et meurtres, ponctués de quelques mariages de
convenance.
Le point d’orgue aura lieu en 1623, lors d’un combat qui opposera trois
Anjony et trois Tournemire : les premiers y perdront la vie… mais les
seconds finiront par quitter la région pour le Limousin.