Source : Église & cimetière marin de Varengeville-sur-Mer... Par Hugues Derouard (Texte original) ; Céline Fion.
A dix kilomètres de Dieppe se trouve l'un des plus beaux joyaux de la côte d'Albâtre. Entre demeures atypiques, jardins d'exception et valleuses creusées dans la roche, Varengeville-sur-Mer fascine quiconque s'y attarde. Source : Les falaises de Varengeville
Pour accéder à la mer, il faut emprunter des valleuses, brèches dans la muraille calcaire connues des initiés. Pas de port, ni de plage. Mais avec son église et son cimetière marin accrochés à la falaise, Varengeville constitue l’un des sites les plus emblématiques de la côte d’Albâtre. Ce village de mille habitants mêlant demeures cossues, manoirs et corps de ferme, a séduit des générations de visiteurs en quête de quiétude et de nature.
Au manoir d'Ango, un complexe appareillage de matériaux typiquement normands se marie à un décor typiquement Renaissance. Une cité museLes Constellations de Miró auraient-elles vu le jour sans le ciel étoilé de Varengeville ? Nombreux furent les artistes qui séjournèrent dans le village pour s’inspirer de la beauté des lieux. Parmi eux, citons Renoir, Pissarro, Corot, ou encore Monet qui captura à coups de pinceaux la « Maison du Douanier »-aujourd’hui disparue- ainsi que l’église. Pour cette église, George Braque dessina un vitrail. La dépouille du peintre repose dans le cimetière marin attenant. Les écrivains surréalistes comme Cocteau, Breton, Aragon ou Prévert, aimèrent aussi à déambuler au sein de ce bijou normand.
"J'ai le souci de me mettre à l'unisson de la nature, bien plus que de la copier"
Georges Braque, à Varengeville... Jehan Ango, un célèbre armateur dieppois, tomba également sous le charme de la falaise et fit construire une demeure de plaisance sensationnelle, mêlant inspiration florentine et cauchoise. François Ier n’hésita pas à qualifier le manoir d'Ango de « plus belle demeure de Normandie ». Peut-être aurait-il revu son jugement s’il avait pu admirer la maison du Bois des Moutiers, construite fin XIXe. Elle est probablement la seule villa du mouvement Arts & Craft, grand concurrent de l’Art nouveau, visible en France.
Le Bois des Moutiers est toujours occupé par les héritiers de Guillaume Mallet qui fit construire l’ensemble au début du XXe siècle. L'eden des jardiniers...La demeure charme aussi par la beauté de ses jardins, dessinés par Gertrude Jekyll, qui semblent plonger en douceur vers la mer. Les rhododendrons géants de l’Himalaya rencontrent des eucryphias du Chili sur cette terre généreuse qu'on croirait prête à faire prospérer toutes les plantes et essences du monde. Les visiteurs à la main verte ne manqueront pas non plus l'impressionnante collection d’hortensias du jardin de Shamrock ni la valleuse plantée de Vastérival, riche de plus de 10.000 espèces.
Source : Les jardins du " Shamrock "... Source : Le Vastérival, le jardin de la princesse, Sturdza...
Origine de la vie... La vie vient-elle de l’espace ? Des expériences effectuées sur Terre ont montré que les éléments de base de la vie pouvaient y apparaître facilement. Mais, une théorie, la panspermie, affirme que la vie aurait pu venir de l’espace.
Depuis 40 ans, des études menées ont montré comment sont apparues il y a quatre milliards d’années, les acides aminés. Ces derniers sont le fondement de la naissance de la vie.
Mais, à ce jour, personne n’a réussi à assembler ces éléments pour créer la vie. C’est pourquoi, la théorie de la panspermie, qui donne une origine extraterrestre à la vie s’est développée dans la communauté scientifique.
Un bombardement incessant
La Terre reçoit à peu près 100 tonnes de matière extraterrestre par jour. Cette matière arrive sous forme de grains de poussière que l’on nomme micrométéorites. Il y a 4 milliards d’années, juste avant que n’apparaisse la vie, le flux des micrométéorites et des météorites était mille fois plus abondant. Or, la composition de certaines météorites a permis d’élaborer certaines hypothèses. Des éléments à la base de la vie. Deep ImpactLorsqu’il y a 4,6 milliards d’années, le système solaire s’est formé, une grande quantité de matière non prisonnière du Soleil ou des grandes planètes a continué d’errer dans l’espace, satellisée autour du système planétaire. Ce sont ces objets météoriques que l’on aperçoit sous forme d’étoiles filantes ou de comètes. Nous savons que, parmi les météorites, celles appelées « chondrites carbonées » sont riches en carbone, en eau mais aussi en hydrocarbures ainsi qu’en acides aminés. Ce sont donc tous les éléments nécessaires pour créer la vie. La Nasa a mis en oeuvre Deep Impact. Cette mission consiste à faire un trou dans une comète pour connaître les effets de l'impact. On percute la comète, créant un cratère, éjectant la glace et la poussière puis on observe ce qui se cache en dessous. Une comète comme Tempel 1 est considérée comme ayant existé depuis la naissance de notre système solaire.
Illustration de la mission Deep Impact. Credit: NASA/Pat Rawlings L'expérience permettrait d'analyser l'eau congelée à l'intérieur de cette comète afin de comprendre quels sont les mécanismes chimiques qui ont abouti à la formation de l'eau, sous forme liquide, et donc à la naissance de la vie sur la Terre Micrométéorites et météorites. La plupart des micrométéorites (inférieur à 0,5 mm) que nous recevons sur Terre proviennent de la poussière des comètes lorsque le trajet de celles-ci coupe l’orbite de la Terre autour du Soleil. Mais, des chercheurs américains ont présenté une autre théorie en 1996. Ils pensent que micrométéorites et météorites qui ont ensemencé la Terre il y a 3,8 milliards d’années sont venues de Mars.
Exploration de Mars. Crédit NASA D’après eux, Mars, sous l’impact d’un météore aurait projeté dans l’espace des éléments nécessaires à l’apparition de la vie. La Terre aurait alors capté ces éléments. Pour que cette théorie soit confirmée, il faut prouver que la vie a existé sur Mars même à l’état embryonnaire. C’est ce que recherche la mission américaine Pathfinder. V.Battaglia (23.06.2005). M.à. J 07.2013 Big Bang et Naissance de la Terre . Naissance de la vie Références La plus belle histoire du monde Seuil 1996 La fabuleuse histoire de la Terre Sélection du Reader's Digest 2001 Au coeur des étoiles et galaxies. Hachette 2004
Lyon?: l'épicerie qui donne une seconde vie aux produits...
COMMERCE - L'épicerie de déstockage La Fourmi a ouvert ses portes sur les pentes de la Croix-Rousse. Les produits dont la grande distribution ne veut pas sont vendus à prix réduits.Ici, il n'y a pas de petites économies. La Fourmi, petit commerce situé sur les Pentes de la Croix-Rousse, a ouvert ses portes la semaine dernière. Et si de prime abord, cette supérette ressemble à n'importe quelle autre, son concept est lui unique à Lyon. "Il s'agit d'une épicerie de déstockage. Le principe est de donner une seconde vie aux produits invendus ou dont les supermarchés ne veulent pas en raison d'une date de péremption légèrement dépassée. Des articles avec un défaut d’étiquetage ou provenant de liquidations et faillites revivent aussi", explique Pierre Christen, 35 ans, qui gère seul ce "grenier alimentaire". Boissons, gâteaux, boîtes de conserve, produits d’entretien ou d'hygiène sont ainsi proposés à prix réduits, à savoir entre 1 et 2 euros pour la grande majorité. Lutte contre le gaspillage "Ce sont des produits de marques, et il n'y a pas de risque sanitaire lors de la consommation", précise Pierre, qui a travaillé durant dix ans dans la grande distribution et cherchait "une bonne idée" pour monter sa propre entreprise. Les clients, eux, semblent adhérer au concept. "Au-delà des prix bas, j'aime bien le côté éthique du projet, le fait d'éviter le gâchis", confie Magali, 36 ans et qui venait à La Fourmi pour la première fois ce mercredi. Mathilde et Lou, deux étudiantes de 26 et 24 ans, font déjà partie des habituées. "C'est une très bonne idée, sans chichis. Car nous savons tous que nous pouvons consommer ces produits même si la date est un peu dépassée", lancent-t-elle. "La clientèle est extrêmement variée, reprend Pierre. Je pensais surtout toucher les jeunes, actifs ou non, mais des retraités viennent aussi. Tout comme des personnes aisées qui n'ont pas envie de dépenser des fortunes en faisant leurs achats, ou qui veulent consommer plus raisonnablement."
>> La Fourmi. 8, rue Terme à Lyon.www.epicerie-lafourmi.com À LIRE AUSSI >> Le Sénat vote à l'unanimité un amendement contre le gaspillage alimentaire Les donneries ? La belle idée de Lyon contre le gaspillage...Par : Axel Leclercq _ Pourquoi jeter quand on peut donner ? Partant de cette réflexion simple, la métropole de Lyon a pris une initiative brillante : au sein de ses déchetteries, elle a ouvert… des « donneries » ! Objectif : encourager la générosité et combattre le gaspillage. Présentations. Depuis quelques mois, dans la moitié des déchetteries de la métropole lyonnaise, on peut faire autre chose que jeter : on peut aussi donner ! Donner quoi ? L’ancien téléviseur qu’on a remplacé par un autre mais qui marche toujours, la vieille bibliothèque qu’on ne peut plus voir en peinture mais qui reste en parfait état, les jouets que les enfants ont fini par abandonner… Bref, les exemples ne manquent pas !
Source : France3 Désormais, toutes ces choses embarrassantes trouvent leur place aux donneries de Lyon qui les reçoivent et les stockent avant de les confier aux associations et entreprise de l’économie sociale et solidaire ! Source : Grand Lyon Ainsi, ce qui aurait pu finir à la poubelle ou vendu pour trois fois rien retrouve une nouvelle vie : tout est trié, revalorisé, réparé… et redistribué ! Les donneries de Lyon acceptent presque tout, mis à part le linge et les vêtements pour lesquels des points de collecte existent déjà depuis longtemps. Pour le reste, aucun souci ! Poussettes, vélos, livres, Hi-Fi, électroménager, informatique, meubles, jouets… tout est ok ! Source : Grand Lyon Un système pas tout à fait nouveau qui n’est pas sans nous rappeler celui des recycleries et autres ressourceries, mais qui présente aussi d’autres avantages. Emeline Baume, conseillère communautaire à la métropole de Lyon, s’est confié à Rue89 :
“Avec les donneries, la démarche n’est pas la même que dans les recycleries, l’objectif est plus profond. On veut faire vivre nos associations, grandes ou petites, et surtout qu’elles ne mènent pas ce genre d’initiatives dans leur coin, dans des hangars saturés.”
Entre 500 et 1 000 personnes viennent déjà toutes les semaines pour donner. Preuve que ce genre d’initiative a de l’avenir !
Lièvre
27/05/2016 - 14:02
J'ai regardé le match sur FR3 mais TF1 et Canal + n'ont jamais télévisé un match de foot féminin.C'est W9 qui diffuse 9 fois sur 10 le football féminin et peu de chaines en font la promotion car parait-il ça ne rapporte pas assez d'argent .
Bravo aux Lyonnaises qui ont gagné la coupe d'europe des clubs champions.Ce qui me désole : pas un mot sur TF1,Ant 2,Canal + qui ne diffusent jamais un match de filles .Pourtant on nous parle toujours de l'égalité hommes femmes dans notre belle France !
Aventurez-vous dans l’Antelope Canyon. Ce labyrinthe rocheux de l’Ouest américain aux couleurs chatoyantes
Le canyon de l'intérieur via Shutterstock On ne répétera jamais assez que la nature a créé des merveilles de paysages à travers le monde. Sans nul doute, l’Antelope Canyon (Arizona) fait partie de ces lieux d’exception qui nous laissent totalement sans voix par leur singularité et leur beauté. Ce site à l’architecture hallucinante et aux couleurs sublimes est le fruit de l’érosion et de l’œuvre du temps. SooCurious vous dévoile les secrets de ce lieu qui semble appartenir à une autre planète.
Situé au sud-ouest des États-Unis dans l’État de l’Arizona, l’Antelope Canyon (Canyon de l’Antilope) est l’une des gorges les plus connues et les plus photographiées du pays. Ce monument appartient aux Indiens Navajos d’où son autre nom indien “Tsé bighánílíní dóó Hazdistazí” qui signifie “le lieu où l’eau coule à travers les rochers”. Le site est situé au nord de l’Arizona, à proximité du lac Powell.
Il fait partie de la réserve de la nation Navajo. L’histoire retient que ce canyon a été découvert en 1931 par une jeune bergère indienne qui était partie à la recherche d’un de ses moutons égarés. Depuis ce temps, le lieu est devenu un site extrêmement apprécié par les touristes, les aménagements se faisant en accord avec les Navajos. Lorsque l’on évoque l’Antelope Canyon, il convient de décrire sa structure et sa formation.
L’Antelope Canyon est ce qu’on appelle en anglais un “slot-canyon”, ce qu’on peut traduire littéralement par gorge en fente. Cette gorge a été creusée dans le grès par l’eau et le vent. Elle s’est formée dans le lit de l’Antelope Creek. L’arroyo, un affluent du lac Powell est le principal facteur de l’érosion du canyon, même s’il est à sec la plupart du temps. Il a creusé deux étroits défilés, l’Upper Antelope Canyon (1 200 m d’altitude) surnommé “la fissure”, et le Lower Antelope Canyon, surnommé “le tire-bouchon”. En tout, le canyon fait huit kilomètres de long.
L’Upper Antelope Canyon est long de 400 m et sa largeur varie de deux à trois mètres. L’accès est relativement aisé, ce qui explique pourquoi il est le plus visité. Le Lower Antelope Canyon est lui plus long mais aussi plus étroit, avec des différences de niveaux importantes. Sa visite est donc plus sportive. En tout cas, ce canyon est l’un des lieux les plus visités du pays. Le tourisme sur le site s’est considérablement développé avec les années. Reste que les visites sont l’apanage des Indiens Navajos (les seuls à être habilités). La partie haute est la plus facile d’accès. Les guides déposent les touristes à l’entrée après avoir suivi le lit d’une ancienne rivière sur cinq kilomètres. Sur place, il n’y a qu’à apprécier les reflets superbes de la lumière sur les parois, ce qui crée des changements de couleur étonnants. La gorge pouvant être étroite par endroits, il faut être assez prudent.
A ce titre, la partie basse plus étroite est plus difficile à visiter. L’entrée a été munie d’un escalier métallique (installé par les Navajos). Les visites sont un peu plus restreintes dans cette partie. La zone la plus basse est vraiment difficile d’accès et nécessite un équipement solide. C’est dans cette partie qu’une crue subite avait fait 11 morts le 12 août 1997. Visiter l’Antelope Canyon peut donc être dangereux à cause des aléas climatiques (des crues peuvent survenir ainsi que des pluies diluviennes). Cela explique donc pourquoi les excursions sont guidées. En tout cas, les deux parties du canyon sont aussi belles et valent le détour. L’Antelope Canyon de nuit via Shutterstock Le canyon et ses lumières magiques via Shutterstock Le canyon illuminé en Arizona via Shutterstock Le canyon de l’intérieur via Shutterstock Des touristes se baladent dans les gorges via Shutterstock Les parois de grès de l’Antelope Canyon via Shutterstock Le canyon et ses failles via Shutterstock
L’afflux de touristes chaque année en est la preuve : l’Antelope Canyon est un site naturel qui mérite d’être exploré. Son architecture est magnifiquement ciselée et la lumière qui s’y s’engouffre donne des reflets incroyables aux parois. L’autre intérêt de ce canyon réside dans le fait qu’il est globalement bien préservé : pas de restaurants ou d’hôtels à côté ni d’installations superflues (hormis l’escalier en métal). Sa formation étant vieille de plusieurs millions d’années, on peut espérer que cette merveille survivra encore longtemps. L’Antelope Canyon fait partie de ces endroits sur Terre qui nous donnent justement l’impression d’être sur une autre planète. Et c’est sans doute ce sentiment qui est le plus agréable lorsque l’on s’aventure dans ce canyon étroit.
Les mystères de l’histoire russe - la bataille de la Glace
La bataille de la Glace stoppa pour des décennies l’agression de l’Ordre de Livonie contre les principautés russes.
En 1938 le film de Sergueï Eisenstein « Alexandre Nevski » fit sa tournée triomphale des salles de cinéma en Union Soviétique.
Le réalisateur reçut tout un bouquet de décorations : ordre Lénine, prix Staline et le grade de docteur de critique d’art.
Ce long métrage parlait du héros national de Russie – le prince Alexandre Nevski qui battu en 1242 les chevaliers allemands sur le lac Peïpous.
Après l’agression de l’Allemagne hitlérienne contre l’URSS, ce film revint sur le grand écran dans le pays.
Sur le front, les soldats soviétiques le regardaient pendant les pauses entre les combats. La version cinématographique patriotique consacrée à la victoire du peuple russe sur les envahisseurs allemands les encourageait dans leur lutte contre les nazis.
Le prince Alexandre naquit en 1221, il gouvernait la principauté de Novgorod, dans le Nord de la Russie.
Le jeune prince démontra sa valeur de guerrier dès 19 ans, en battant l’armée suédoise sur le fleuve Neva, ce qui lui valut le surnom de Nevski, donné par le peuple.
Mais peu de temps, après le jeune capitaine dut faire face à un ennemi beaucoup plus redoutable : les chevaliers de l’Ordre de Livonie.
A la fin du XIIe siècle, à l’appel du pape, les chevaliers allemands de l’Ordre Porte-Glaive envahirent les pays baltes. Sous prétexte de convertir au christianisme les populations païennes locales, les Allemands réussirent à s’emparer des territoires de l’Estonie et de la Lettonie contemporaines.
Sur ces terres les chevaliers Porte-Glaive fondèrent leur Etat – l’Ordre de Livonie. Les envahisseurs ne voulaient pas en rester là, mais décidèrent de poursuivre leur offensive dans l’Est, en Russie chrétienne.
En 1240 le prince Alexandre Nevski se querella avec les boyards de Novgorod et quitta la ville.
L’ayant appris, les chevaliers livoniens attaquèrent les terres russes. Les boyards ayant chassé Alexandre furent obligés de rabaisser leur orgueil et d’envoyer des messagers auprès du prince pour le prier de revenir.
Face à la menace le vainqueur des Suédois accepta d’oublier les offenses. Il se dépêcha à Novgorod et passa immédiatement à l’action.
La troupe d’Alexandre commença par prendre d’assaut la forteresse construite par les chevaliers sur les terres russes occupées.
Ensuite le prince marcha sur la ville de Pskov déjà occupée par les chevaliers Porte-Glaive.
Les citadins qui haïssaient les asservisseurs allemands ouvrirent les portes de la ville à la troupe d’Alexandre.
Peu après il libéra des ennemis d’autres villes. Alexandre Nevski porta aux Allemands des coups sensibles, mais une bataille décisive l’attendait.
Le 5 avril 1242 l’essentiel des forces de l’Ordre de Livonie et celles de la principauté de Novgorod s’affrontèrent sur la glace du lac Peïpous (Tchoudskoïé en russe).
Alexandre étudia bien son ennemi. Il savait que l’armée allemande avançait en formant un angle avec en avant-garde la cavalerie.
Les chevaliers en cuirasse, tels un bélier, ouvraient une brèche dans les rangs ennemis, ensuite l’infanterie parachevait leur débâcle.
Alexandre prépara une surprise aux Allemands. Il déploya ses troupes à terre au bord de la rive haute du lac : ils avaient à supporter l’attaque la plus violente de la cavalerie lourde, la cavalerie et les meilleurs guerriers étaient dissimulés sur les flancs.
Leur attaque devait être décisive.
Tout se passa comme l’avait planifié le prince Alexandre. Les chevaliers rompirent la défense dans le centre et s’arrêtèrent devant le bord abrupt.
A ce moment la cavalerie russe s’abattit sur l’ennemi. Une bataille acharnée s’engagea. « On ne voyait plus de glace, tout était couvert de sang », témoignait un chroniqueur de Novgorod.
« Les frères chevaliers se défendaient avec acharnement, mais ils furent vaincus », constataient sèchement les « Annales de Livonie ».
Les Russes poursuivaient l’adversaire en fuite. La glace cédait sous le poids des chevaliers en cuirasse, et ils se noyaient.
Cette bataille est entrée dans les chroniques sous le nom de la Glace.
Après cette défaite les chevaliers durent conclure une paix avec Alexandre.
Des siècles après, les historiens, analysant la bataille de la Glace, rendront hommage à l’art martial du prince russe.
Pour la première fois une armée principalement piétonne vaincu la cavalerie.
Jamais avant les Russes n’avaient pourchassé un adversaire en fuite, mais restaient sur le champ de bataille pour fêter leur victoire.
Or Alexandre organisa la poursuite de l’ennemi, transformant leur défaite en une pleine déconfiture.
La bataille de la Glace stoppa pour des décennies l’agression de l’Ordre de Livonie contre les principautés russes.
Cette brillante victoire s’inscrivit comme l’une des plus glorieuses pages dans l’histoire militaire de la Russie. /N
Patrick: Le récit de cette bataille n'est nullement pour glorifier la guerre, mais plutôt la détermination d'un homme pour défendre son pays. C'est l'histoire d'un homme sage et avisé qui aimait son people, et qui a su amener la paix avec ses ennemis, pour des décennies.
Source : Église & cimetière marin de Varengeville-sur-Mer...
Par Hugues Derouard (Texte original) ; Céline Fion.
A dix kilomètres de Dieppe se trouve l'un des plus beaux joyaux de la
côte d'Albâtre. Entre demeures atypiques, jardins d'exception et
valleuses creusées dans la roche, Varengeville-sur-Mer fascine quiconque
s'y attarde.
Source : Les falaises de Varengeville
Pour accéder à la mer, il faut emprunter des valleuses, brèches dans la muraille calcaire connues des initiés.
Pas de port, ni de plage. Mais avec son église et son cimetière marin
accrochés à la falaise, Varengeville constitue l’un des sites les plus
emblématiques de la côte d’Albâtre.
Ce village de mille habitants mêlant demeures cossues, manoirs et corps de
ferme, a séduit des générations de visiteurs en quête de quiétude et de nature.
Au manoir d'Ango, un complexe appareillage de matériaux typiquement normands se marie à un décor
typiquement Renaissance.
Une cité muse Les Constellations de Miró auraient-elles vu le jour sans le ciel étoilé de
Varengeville ? Nombreux furent les artistes qui séjournèrent dans le
village pour s’inspirer de la beauté des lieux.
Parmi eux, citons Renoir, Pissarro, Corot, ou encore Monet qui captura à
coups de pinceaux la « Maison du Douanier »-aujourd’hui disparue- ainsi
que l’église.
Pour cette église, George Braque dessina un vitrail. La dépouille du
peintre repose dans le cimetière marin attenant. Les écrivains
surréalistes comme Cocteau, Breton, Aragon ou Prévert, aimèrent aussi à
déambuler au sein de ce bijou normand.
Georges Braque, à Varengeville...
Jehan Ango, un célèbre armateur dieppois, tomba également sous le charme de
la falaise et fit construire une demeure de plaisance sensationnelle,
mêlant inspiration florentine et cauchoise.
François Ier n’hésita pas à qualifier le manoir d'Ango de « plus belle demeure de
Normandie ». Peut-être aurait-il revu son jugement s’il avait pu admirer
la maison du Bois des Moutiers, construite fin XIXe.
Elle est probablement la seule villa du mouvement Arts & Craft, grand concurrent de l’Art nouveau,
visible en France.
Le Bois des Moutiers est toujours occupé par les héritiers de Guillaume
Mallet qui fit construire l’ensemble au début du XXe siècle.
L'eden des jardiniers...La demeure charme aussi par la beauté de ses jardins,
dessinés par Gertrude Jekyll, qui semblent plonger en douceur vers la mer.
Les rhododendrons géants de l’Himalaya rencontrent des eucryphias du Chili
sur cette terre généreuse qu'on croirait prête à faire prospérer toutes
les plantes et essences du monde.
Les visiteurs à la main verte ne manqueront pas non plus
l'impressionnante collection d’hortensias du jardin de Shamrock ni la
valleuse plantée de Vastérival, riche de plus de 10.000 espèces.
Source : Les jardins du " Shamrock "...
Source : Le Vastérival, le jardin de la princesse, Sturdza...
Un joli village de pêcheurs en Norvège avec des maisons installées sur les rochers.
La vie vient-elle de l’espace ?
Des expériences effectuées sur Terre ont montré que les éléments de base de
la vie pouvaient y apparaître facilement. Mais, une théorie, la
panspermie, affirme que la vie aurait pu venir de l’espace.
Depuis 40 ans, des études menées ont montré comment sont apparues il y a
quatre milliards d’années, les acides aminés. Ces derniers sont le
fondement de la naissance de la vie.
Mais, à ce jour, personne n’a réussi à assembler ces éléments pour créer la vie.
C’est pourquoi, la théorie de la panspermie, qui donne une origine
extraterrestre à la vie s’est développée dans la communauté scientifique.
Un bombardement incessant
La Terre reçoit à peu près 100 tonnes de matière extraterrestre par jour.
Cette matière arrive sous forme de grains de poussière que l’on nomme
micrométéorites.
Il y a 4 milliards d’années, juste avant que n’apparaisse la vie, le flux
des micrométéorites et des météorites était mille fois plus abondant.
Or, la composition de certaines météorites a permis d’élaborer certaines hypothèses.
Des éléments à la base de la vie. Deep Impact Lorsqu’il y a 4,6 milliards d’années,
le système solaire s’est formé, une grande quantité de matière non prisonnière du Soleil ou
des grandes planètes a continué d’errer dans l’espace, satellisée autour du système planétaire.
Ce sont ces objets météoriques que l’on aperçoit sous forme d’étoiles filantes ou de comètes.
Nous savons que, parmi les météorites, celles appelées « chondrites
carbonées » sont riches en carbone, en eau mais aussi en hydrocarbures
ainsi qu’en acides aminés.
Ce sont donc tous les éléments nécessaires pour créer la vie.
La Nasa a mis en oeuvre Deep Impact. Cette mission consiste à faire un
trou dans une comète pour connaître les effets de l'impact. On percute
la comète, créant un cratère, éjectant la glace et la poussière puis on
observe ce qui se cache en dessous.
Une comète comme Tempel 1 est considérée comme ayant existé depuis la naissance de notre système solaire.
Illustration de la mission Deep Impact. Credit: NASA/Pat Rawlings
L'expérience permettrait d'analyser l'eau congelée à l'intérieur de cette comète
afin de comprendre quels sont les mécanismes chimiques qui ont abouti à
la formation de l'eau, sous forme liquide, et donc à la naissance de la vie sur la Terre
Micrométéorites et météorites .
La plupart des micrométéorites (inférieur à 0,5 mm) que nous recevons sur
Terre proviennent de la poussière des comètes lorsque le trajet de
celles-ci coupe l’orbite de la Terre autour du Soleil.
Mais, des chercheurs américains ont présenté une autre théorie en 1996. Ils
pensent que micrométéorites et météorites qui ont ensemencé la Terre il y
a 3,8 milliards d’années sont venues de Mars.
Exploration de Mars. Crédit NASA
D’après eux, Mars, sous l’impact d’un météore aurait projeté dans l’espace des
éléments nécessaires à l’apparition de la vie. La Terre aurait alors
capté ces éléments.
Pour que cette théorie soit confirmée, il faut prouver que la vie a existé sur Mars même à l’état embryonnaire.
C’est ce que recherche la mission américaine Pathfinder.
V.Battaglia (23.06.2005). M.à. J 07.2013
Big Bang et Naissance de la Terre . Naissance de la vie
Références
La plus belle histoire du monde Seuil 1996
La fabuleuse histoire de la Terre Sélection du Reader's Digest 2001
Au coeur des étoiles et galaxies. Hachette 2004
COMMERCE - L'épicerie de déstockage La Fourmi a ouvert ses portes sur les pentes
de la Croix-Rousse. Les produits dont la grande distribution ne veut
pas sont vendus à prix réduits.Ici, il n'y a pas de petites économies. La Fourmi, petit commerce
situé sur les Pentes de la Croix-Rousse, a ouvert ses portes la semaine dernière.
Et si de prime abord, cette supérette ressemble à n'importe quelle autre, son concept est lui unique à Lyon.
"Il s'agit d'une épicerie de déstockage. Le principe est de donner une
seconde vie aux produits invendus ou dont les supermarchés ne veulent
pas en raison d'une date de péremption légèrement dépassée.
Des articles avec un défaut d’étiquetage ou provenant de liquidations et
faillites revivent aussi", explique Pierre Christen, 35 ans, qui gère
seul ce "grenier alimentaire". Boissons, gâteaux, boîtes de conserve,
produits d’entretien ou d'hygiène sont ainsi proposés à prix réduits, à
savoir entre 1 et 2 euros pour la grande majorité.
Lutte contre le gaspillage
"Ce sont des produits de marques, et il n'y a pas de risque sanitaire lors
de la consommation", précise Pierre, qui a travaillé durant dix ans dans
la grande distribution et cherchait "une bonne idée" pour monter sa
propre entreprise.
Les clients, eux, semblent adhérer au concept. "Au-delà des prix bas,
j'aime bien le côté éthique du projet, le fait d'éviter le gâchis",
confie Magali, 36 ans et qui venait à La Fourmi pour la première fois ce
mercredi. Mathilde et Lou, deux étudiantes de 26 et 24 ans, font déjà
partie des habituées.
"C'est une très bonne idée, sans chichis. Car nous savons tous que nous
pouvons consommer ces produits même si la date est un peu dépassée",
lancent-t-elle. "La clientèle est extrêmement variée, reprend Pierre.
Je pensais surtout toucher les jeunes, actifs ou non, mais des
retraités viennent aussi. Tout comme des personnes aisées qui n'ont pas
envie de dépenser des fortunes en faisant leurs achats, ou qui veulent
consommer plus raisonnablement."
>> La Fourmi. 8, rue Terme à Lyon. www.epicerie-lafourmi.com
À LIRE AUSSI >> Le Sénat vote à l'unanimité un amendement contre le gaspillage alimentaire
Les donneries ?
La belle idée de Lyon contre le gaspillage... Par : Axel Leclercq _
Pourquoi jeter quand on peut donner ? Partant de cette réflexion simple, la
métropole de Lyon a pris une initiative brillante : au sein de ses
déchetteries, elle a ouvert… des « donneries » ! Objectif : encourager
la générosité et combattre le gaspillage. Présentations.
Depuis quelques mois, dans la moitié des déchetteries de la métropole
lyonnaise, on peut faire autre chose que jeter : on peut aussi donner !
Donner quoi ? L’ancien téléviseur qu’on a remplacé par un autre mais qui
marche toujours, la vieille bibliothèque qu’on ne peut plus voir en
peinture mais qui reste en parfait état, les jouets que les enfants ont
fini par abandonner… Bref, les exemples ne manquent pas !
Source : France3
Désormais, toutes ces choses embarrassantes trouvent leur place aux donneries de
Lyon qui les reçoivent et les stockent avant de les confier aux
associations et entreprise de l’économie sociale et solidaire !
Source : Grand Lyon
Ainsi, ce qui aurait pu finir à la poubelle ou vendu pour trois fois rien
retrouve une nouvelle vie : tout est trié, revalorisé, réparé… et
redistribué !
Les donneries de Lyon acceptent presque tout, mis à part le linge et les
vêtements pour lesquels des points de collecte existent déjà depuis
longtemps. Pour le reste, aucun souci ! Poussettes, vélos, livres,
Hi-Fi, électroménager, informatique, meubles, jouets… tout est ok !
Source : Grand Lyon
Un système pas tout à fait nouveau qui n’est pas sans nous rappeler celui
des recycleries et autres ressourceries, mais qui présente aussi
d’autres avantages.
Emeline Baume, conseillère communautaire à la métropole de Lyon, s’est confié à Rue89 :
Entre 500 et 1 000 personnes viennent déjà toutes les semaines pour donner.
Preuve que ce genre d’initiative a de l’avenir !
Ce labyrinthe rocheux de l’Ouest américain aux couleurs chatoyantes
On ne répétera jamais assez que la nature a créé des merveilles de
paysages à travers le monde. Sans nul doute, l’Antelope Canyon (Arizona)
fait partie de ces lieux d’exception qui nous laissent totalement sans
voix par leur singularité et leur beauté. Ce site à l’architecture
hallucinante et aux couleurs sublimes est le fruit de l’érosion et de
l’œuvre du temps. SooCurious vous dévoile les secrets de ce lieu qui
semble appartenir à une autre planète.
Situé au sud-ouest des États-Unis dans l’État de l’Arizona, l’Antelope Canyon (Canyon de l’Antilope)
est l’une des gorges les plus connues et les plus photographiées du pays.
Ce monument appartient aux Indiens Navajos d’où son autre nom indien “Tsé bighánílíní dóó Hazdistazí” qui signifie
“le lieu où l’eau coule à travers les rochers”. Le site est situé au nord de l’Arizona, à proximité du lac Powell.
Il fait partie de la réserve de la nation Navajo. L’histoire retient que
ce canyon a été découvert en 1931 par une jeune bergère indienne qui
était partie à la recherche d’un de ses moutons égarés. Depuis ce temps,
le lieu est devenu un site extrêmement apprécié par les touristes, les
aménagements se faisant en accord avec les Navajos. Lorsque l’on évoque
l’Antelope Canyon, il convient de décrire sa structure et sa formation.
L’Antelope Canyon est ce qu’on appelle en anglais un “slot-canyon”, ce qu’on peut
traduire littéralement par gorge en fente. Cette gorge a été creusée
dans le grès par l’eau et le vent. Elle s’est formée dans le lit de
l’Antelope Creek. L’arroyo, un affluent du lac Powell est le principal
facteur de l’érosion du canyon, même s’il est à sec la plupart du temps.
Il a creusé deux étroits défilés, l’Upper Antelope Canyon (1 200 m
d’altitude) surnommé “la fissure”, et le Lower Antelope Canyon, surnommé
“le tire-bouchon”. En tout, le canyon fait huit kilomètres de long.
L’accès est relativement aisé, ce qui explique pourquoi il est
le plus visité. Le Lower Antelope Canyon est lui plus long mais aussi
plus étroit, avec des différences de niveaux importantes. Sa visite est
donc plus sportive. En tout cas, ce canyon est l’un des lieux les plus
visités du pays.
Le tourisme sur le site s’est considérablement développé avec les années.
Reste que les visites sont l’apanage des Indiens Navajos (les seuls à être habilités).
La partie haute est la plus facile d’accès. Les guides déposent les touristes à l’entrée après
avoir suivi le lit d’une ancienne rivière sur cinq kilomètres.
Sur place, il n’y a qu’à apprécier les reflets superbes de la lumière sur
les parois, ce qui crée des changements de couleur étonnants. La gorge
pouvant être étroite par endroits, il faut être assez prudent.
A ce titre, la partie basse plus étroite est plus difficile à visiter.
L’entrée a été munie d’un escalier métallique (installé par les
Navajos). Les visites sont un peu plus restreintes dans cette partie. La
zone la plus basse est vraiment difficile d’accès et nécessite un
équipement solide. C’est dans cette partie qu’une crue subite avait fait
11 morts le 12 août 1997. Visiter l’Antelope Canyon peut donc être
dangereux à cause des aléas climatiques (des crues peuvent survenir
ainsi que des pluies diluviennes). Cela explique donc pourquoi les
excursions sont guidées. En tout cas, les deux parties du canyon sont
aussi belles et valent le détour.
L’Antelope Canyon de nuit via Shutterstock
Le canyon et ses lumières magiques via Shutterstock
Le canyon illuminé en Arizona via Shutterstock
Le canyon de l’intérieur via Shutterstock
Des touristes se baladent dans les gorges via Shutterstock
Les parois de grès de l’Antelope Canyon via Shutterstock
L’afflux de touristes chaque année en est la preuve : l’Antelope Canyon est un
site naturel qui mérite d’être exploré. Son architecture est
magnifiquement ciselée et la lumière qui s’y s’engouffre donne des
reflets incroyables aux parois. L’autre intérêt de ce canyon réside dans
le fait qu’il est globalement bien préservé : pas de restaurants ou
d’hôtels à côté ni d’installations superflues (hormis l’escalier en
métal). Sa formation étant vieille de plusieurs millions d’années, on
peut espérer que cette merveille survivra encore longtemps. L’Antelope
Canyon fait partie de ces endroits sur Terre qui nous donnent justement l’impression d’être sur une autre planète.
Et c’est sans doute ce sentiment qui est le plus agréable lorsque l’on
s’aventure dans ce canyon étroit.