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Par Margo 1 il y a 6 années 7 mois
26/05/2020 - 12:30
ASTUCE POUR MASQUES LAVABLES   :

    -  Pour DECONTAMINER VOTRE MASQUE ,
    -  Mettre 1 verre d'eau dans une casserole large ( 20 cm de diamètre ) !
    -  Porter l'eau à ébullition (rapide),
    -  Mette le masque tenu par une fourchette ou une baguette de bois, au raz de la casserole, dans la vapeur (15 secondes minimum!)
    -  Celà permet de réutiliser le masque rapidement , après sèchage.

    LA VAPEUR À 100°  DENATURE , DÉTRUIT LE VIRUS !!!!!!






18/05/2020 - 14:45
COVID-19 : 7 habitudes à prendre pour éviter la contamination lors du déconfinement
 

 
Tant attendu depuis plusieurs semaines, le déconfinement progressif de la France a commencé le 11 mai. Afin de garantir aussi bien la santé de tous que la diminution des nouvelles contaminations au coronavirus, le gouvernement rappelle l’importance des gestes barrières à respecter.
Pour aller plus loin, il convient également de changer ses habitudes de vie. Que pouvez-vous faire pour limiter au maximum les risques de contamination après votre sortie à l’extérieur ?

Découvrez les 7 habitudes à prendre dès maintenant.
 
Habitude n° 1 : bien se laver les mains
C’est bien évidemment le principal geste barrière à appliquer plusieurs fois par jour, le lavage de mains. À l’aide d’une solution hydroalcoolique ou tout simplement avec de l’eau et du savon, lavez-vous les mains avec minutie :
effectuez un lavage « zone par zone » : la paume et le dos de la main, les poignets et les doigts ,
insistez particulièrement sur les entre-doigts et les ongles
lavez-vous les mains au moins 30 secondes
séchez vos mains avec une serviette propre, à utiliser une seule fois
Quelle que soit votre fréquence de lavage, ne réduisez pas ces gestes.
Si vous avez la peau sensible, appliquez une crème hydratante après le séchage de vos mains.
 
Habitude n° 2 : bien retirer ses gants
Autre objet qui a envahi notre quotidien durant le confinement, les gants.
Bien entendu, ils se portent sur des mains propres et ne remplacent en rien le lavage. Une fois portés, retirez vos gants en prenant soin :
de saisir un premier gant au poignet et de le retirer sans toucher la peau
de conserver le gant retourné dans l’autre main gantée
de retirer le second gant avec la main non gantée, mais uniquement par l’intérieur (ne touchez pas l’extérieur du gant)
de jeter vos gants immédiatement de vous laver précautionneusement les mains  
 
Habitude n° 3 : bien retirer son masque
Dans les transports en commun comme dans certains commerces, le port du masque est obligatoire. On ne compte plus le nombre de tutos et de conseils pour bien retirer son masque. Dès que vous souhaitez retirer votre masque en tissu, votre masque chirurgical ou votre masque FFP2, prenez garde :
à ne jamais toucher la surface extérieure de votre masque
à le saisir par les élastiques ou les attaches
à le jeter immédiatement (dans le cas d’un masque jetable) ou à le mettre aussitôt à laver en machine, de préférence à 60° (dans le cas d’un masque en tissu)

Petit conseil à destination des enfants :
pour leur apprendre à bien retirer leur masque, transformez l’expérience en jeu ludique qui, certes, sacrifiera un masque jetable, mais qui permettra à l’enfant de mieux assimiler les gestes. Appliquez quelques touches de peinture à l’eau surles doigts de l’enfant. Si la peinture apparaît sur le masque, c’est qu’il a été touché, le but du jeu étant d’avoir le moins de traces de peinture sur le masque.

Habitude n° 4 : bien désinfecter ses objets du quotidien (clés, portable…)  
Vous n’êtes pas le (la) seul(e) à profiter de votre sortie. Vos objets du quotidien vous suivent partout, voilà pourquoi il est impératif de bien les nettoyer (ou les désinfecter lorsque cela est possible).
Par exemple, pensez à nettoyer :
votre portefeuille et/ou votre sac à main
vos clés de voiture et/ou de logement
votre téléphone portable…  

Habitude n° 5 : laver immédiatement ses habits
Savez-vous que le coronavirus peut survivre jusqu’à 12 h sur les tissus ? Afin d’éviter toute contamination par ce biais, retirez vos vêtements dès votre arrivée chez vous, direction la machine à laver !
Un lavage à 60° pendant au moins 30 minutes détruit les traces éventuelles de virus sur les fibres. Si le type de tissu ne vous permet pas ce lavage, laissez vos vêtements à l’air libre pendant au moins 12 h. Passé ce délai, vous pourrez les laver de manière habituelle.
 
Habitude n° 6 : enlever immédiatement ses chaussures  
Là encore, une méthode simple pour limiter les risques de contamination, retirez vos chaussures, idéalement à l’extérieur de chez vous. Même si la tenue du virus sur les chaussures n’est pas prouvée, autant ne pas prendre de risques, comme l’indique Yves Coppieters, professeur à l’École de Santé publique de l’université libre de Bruxelles et épidémiologiste. De plus, avouons qu’il n’y a rien de plus agréable que de se glisser dans ses chaussons après une sortie, alors autant en profiter.

Habitude n° 7 : changer sa manière de faire les courses (et de les ranger)
Enfin, s’il est un domaine où l’application de gestes barrières est aussi nouvelle qu’indispensable, les courses. Suivez scrupuleusement ces conseils pour éviter tout risque de contamination :
posez vos courses sur le sol, et non sur un plan de travail ou un meuble de cuisine
lavez-vous soigneusement les mains
retirez tous les suremballages (emballage de pots de yaourt, étui de gâteaux, plastique sur les packs d’eau…)
lavez à l’eau claire tous les aliments qui peuvent l’être (fruits, légumes…)
rangez vos surgelés et laissez les autres aliments quelques heures à l’extérieur de vos placards
conservez vos produits frais dans un sac isotherme ou une glacière quelques heures avant de les ranger dans le réfrigérateur

Avec ces quelques gestes simples, vous réduisez drastiquement le risque de contamination au coronavirus. Au fur et à mesure, ces gestes deviendront de nouvelles habitudes, que nous vous recommandons de conserver même au-delà de l’épidémie de COVID-19.
Ce commentaire a été modifié le 18/05/2020 à 14:46
14/05/2020 - 14:49
 Remèdes de grand-mère contre le mal de dents
 


 
Difficile de supporter une douleur dentaire ! En attendant le rendez-vous chez le dentiste, il est parfois utile de calmer le mal de dents 
 
Calmer une rage de dents grâce à des remèdes naturels 
 Une rage de dents est particulièrement douloureuse, raison pour laquelle il est important d’agir vite pour calmer les maux. Certains ingrédients naturels peuvent être très efficaces pour soulager la douleur vive, grâce à leurs propriétés calmantes, anti-inflammatoires et antiseptiques.
 
Les clous de girofle  
En cas de rage de dents, prenez un clou de girofle dont les propriétés anesthésiantes sont très efficaces. Mettez un clou de girofle à l’emplacement de la dent douloureuse ; serrez la mâchoire de manière à activer les effets du clou de girofle, qui seront quasiment instantanés.
 
Le gingembre  
Le gingembre a une action anti-inflammatoire, antiseptique et antibactérienne qui aide à soulager le mal de dents. Pour cela, prenez 2 c. à café de poudre de gingembre que vous mélangerez à 1 c. à café d’eau jusqu’à obtenir une pâte consistante. Ensuite, placez cette préparation sur un coton et appliquez-le sur la dent douloureuse sans toucher la gencive.
 
Le cataplasme d’argile  
Imprégnez d’eau un peu de poudre d’argile verte. À l’aide d’une cuillère en bois,mélangez l’ensemble jusqu’à obtenir une pâte homogène. Disposez le cataplasme sur la joue, au niveau de la douleur, et laissez agir pendant 1 heure. Prévoyez des séances de cataplasme toute la journée, mais n’enfaites jamais à 2 endroits en même temps. Songez plutôt à alterner les poses.
 
Diminuez l’infection grâce à l’ail
L’ail contient de l’allicine. Cette substance a des propriétés désinfectantes et antibiotiques. Pour atténuer la douleur, écrasez une gousse d’ail et frottez la dent douloureuse ainsi que la gencive.
 
Désinfectez la bouche avec du bicarbonate de soude  
Le bain de bouche au bicarbonate de soude élimine les microbes et les bactéries responsables des douleurs dentaires. Le mélange est simple : 1c. à café de bicarbonate alimentaire pour 250 ml d’eau tiède.
Ce commentaire a été modifié le 14/05/2020 à 14:50
10/05/2020 - 14:21
Mal de tête : 5 remèdes naturels pour vous soigner
 

 
Comment soulager un mal de tête avec les plantes ?
Stress, fatigue, dépression … Les causes du mal de tête sont multiples. Environ 30% de la population française serait touchée par des maux de tête. Les remèdes naturels, comme les plantes et les épices peuvent vous soulager efficacement.

Le gingembre
Le gingembre est traditionnellement utilisé en Asie pour soigner les maux de tête et les nausées.
Râpez l’équivalent d’une cuillère à café de gingembre frais dans une tasse.
Versez-y de l’eau bouillante. Laissez infuser pendant 5 minutes. Filtrezet buvez.
Le gingembre frais sera plus efficace, mais vous pouvez également utiliser du gingembre en poudre ou une infusion de gingembre.

Les clous de girofle
Écrasez quelques clous de girofle. Ajoutez-les dans une tasse remplie de thé noir fort.
La théine permet de diminuer la pression sanguine, tandis que les clous de girofle ont des vertus anti-inflammatoires.

La menthe
La menthe aide également à apaiser les maux de tête.
Faites bouillir dans une casserole d’eau quelques feuilles de menthe fraîche puis respirez les vapeurs.
A défaut de menthe fraîche, vous pouvez respirer l’arôme d’un thé à la menthe.

Les amandes
Une solution simple et plutôt agréable pour calmer un mal de tête est de manger des amandes. Celles-ci contiennent une substance appelée salicine, qui est un analgésique. De plus, c’est un des ingrédients principaux de l’aspirine, sous la forme d’acide salicylique.

Le thym
Versez une cuillère à café de thym frais dans une tasse d’eau bouillante. Laissez infuser pendant 10 minutes. Filtrez et buvez.

Les conseils
Buvez beaucoup d’eau dans la journée pour éviter les maux de tête.
08/05/2020 - 14:00
Un coléoptère contre nos allergies ?

Les amis de mes amis sont mes amis, c’est entendu. Mais qu’en est-il des ennemis de mes ennemis ?
La règle mathématique qui veut que pour la multiplication, « moins par moins, ça fait plus » peut-elle être transposée en biologie, et plus particulièrement dans le domaine des espèces envahissantes ? Un article publié mardi 21 avril pourrait nous aider à répondre à cette question un rien sibylline.


«
Ophraella communa », une espèce envahissante à même de venir à bout de lambroisie à feuilles darmoise.

En 1863, une mauvaise herbe américaine débarquait en France dans une cargaison de trèfles mauves. Jusque-là, quelques spécimens dʼAmbrosia artemisiifolia figuraient dans de très rares collections de jardins botaniques. Mais à partir de cette funeste année, c’est cachée dans des graines de trèfle, de luzerne ou même d’aliments pour oiseaux venus d’outre-Atlantique, que l’ambroisie à feuilles d’armoise s’installe en Europe.

Dans les champs, elle subit les assauts des agriculteurs. Alors elle fait son nid dans tous les lieux perturbés par la main de lʼhomme, bords de routes, talus, décharges ou encore aux alentours des points d’eau et des rivières. Elle dérange les écosystèmes, mais surtout, elle empoisonne les riverains. Car cette cousine du tournesol possède un pouvoir allergisant considérable.



Un envahisseur pour lutter contre lenvahisseur ?
Dans les vallées du Rhône, de la Loire ou de l’Allier, dans quelques zones du Sud-Ouest, des milliers de personnes se voient lourdement handicapées entre août et octobre, lorsque s’envolent les pollens d’ambroisie. « Une éradication par les moyens classiques est impossible car, pour des raisons environnementales, on ne peut ni faucher ni utiliser de pesticides en bord de rivières. Alors forcément, on pense à lʼOphraella », explique Bruno Chauvel, chercheur à lʼInrae (Dijon), auteur d’un rapport sur le sujet publié par lʼAnses en juin 2019.

Ophraella communa, plus précisément. Ce petit coléoptère sans charme est lui aussi une espèce envahissante, débarquée en Europe en provenance d’Amérique du Nord. « Il est arrivéà Milan en 2013, sans doute depuis la Chine, qui elle-même lavait reçue des Etats-Unis », poursuit l’agronome. Et là, miracle : dans la plaine du Pô, la bestiole sʼattaque directement à l’ambroisie. Dans l’article de Nature Communications, les biologistes Urs Schaffner, Heinz Müller-Schärer et leurs collègues européens racontent que dans la région de Milan, près de 100 % des plants ont été touchés, réduisant la quantité de pollen dans l’air de 82 %. Et faute de pollen, point d’allergie.

Un envahisseur pour lutter contre l’envahisseur ?
Les chercheurs européens en sont convaincus. Ils ont recensé toutes les régions touchées, France, Italie et bassin du moyen Danube en tête. Ils ont relevé les prescriptions médicales d’antiallergiques entre août et octobre – où peu d’autres pollens circulent – et étudié les conditions météorologiques pour voir si elles seraient propices à une installation des coléoptères. Enfin, l’équipe pluridisciplinaire a fait tourner les modèles. Selon elle, le nombre de personnes touchées par les allergies pourrait passer de 13,5 millions à 11,2 millions, et le coût pour la société de 7,4 à 6,4 milliards d’euros par an.



C’est beaucoup et c’est peu.
« Seules 20 % des zones infestées par l’ambroisie sont favorables à l’installation de la chrysomèle. De plus, la température détermine le nombre de générations de coléoptères chaque année, et donc la densité d’insectes », explique Heinz Müller-Schärer. Pas question de les voir monter trop au Nord ou gravir les montagnes.

Pour lʼheure, Ophraella communa n’a même pas franchi la frontière française. « On pensait la voir vite dans le Midi, elle nest toujours pas là », raconte Bruno Chauvel. Faudrait-il l’introduire, réaliser des lâchers de masse, comme l’ont fait les Chinois ? Les producteurs de tournesol français y sont hostiles, redoutant des dégâts collatéraux. « Nos travaux ont montré que les risques étaient très limités, mais je ne dirais pas quils sont nuls », admet l’agronome.

Alors que faire ?
Sa voix semble trahir un sourire : « Pour le moment, on attend. Ça arrange tout le monde. Enfin presque. » Dans la seule région Rhône-Alpes, 200 000 personnes souffriraient d’allergie à l’ambroisie à feuilles d’armoise.
Ce commentaire a été modifié le 08/05/2020 à 14:01
24/04/2020 - 14:59
Les vertus insoupçonnées de la cannelle
 

 
Epice dorée déjà utilisée par les égyptiens il y a plusieurs millénaires, la cannelle parfume agréablement nos plats. Mais elle possède bien d’autres vertus.

Les vertus de la cannelle
Ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes sont aujourd’hui reconnues. Elle permet ainsi de prévenir ou d’apaiser les douleurs liées à l’arthrose mais également d’agir contre les maladies cardio-vasculaires et le diabète. Au-delà, elle est à la fois
tonifiante, antibiotique et digestive. La cannelle est aussi utile pour le cœur, contre les nausées ou les flatulences mais également la fatigue et les infections intestinales.

Contre la grippe, utilisez-la pour faire un grog. Pour cela faites bouillir del’eau pendant 3 minutes dans laquelle vous aurez plongé un bout de cannelle et un clou de girofle. Ajoutez enfin le jus d’un demi-citron etune cuillère à soupe de miel ou de sirop d’agave. Laissez infuser pendant 20 minutes avant de consommer.
 
Comment consommer la cannelle ?
Au moment de choisir votre cannelle, préférez toujours celle de Ceylan à celle de Chine. Vous pouvez en revanche indistinctement la consommer sous forme de poudre ou de bâtonnets. En poudre, n’hésitez pas à en saupoudrer vos compotes, beignets, crêpes, yaourts, vins chauds, potagescouscous ou paellas.
En tisane mettez 1/2 bâton de cannelle par tasse.
23/04/2020 - 13:59
Gardez longtemps vos fruits et vos légumes frais avec ces astuces.
 
Que ce soit au marché, au supermarché ou chez le primeur, les fruits et légumes sont sélectionnés en fonction de leur fraîcheur, qu’il convient de préserver afin de concocter des plats sains. C’est donc une question de conservation qui permet le maintien des qualités nutritionnelles et gustatives des fruits et légumes. Voici quelques astuces pour qu’ils gardent toute leur fraîcheur.
 


Bien conserver les aliments nécessite une certaine vigilance mais promet également des économies en les empêchant de pourrir. Pour cela, il faut faire attention au climat de l’endroit où vous stockez vos végétaux et qui pourrait grandement affecter leur qualité. Certaines méthodes et astuces sont efficaces pour mieux préserver leur fraicheur.
 
1. Les bananes
Lorsqu’elles murissent, les bananes émettent un gaz : l’éthylène. En couvrant la tige, celui-ci est empêché d’atteindre d’autre parties du fruit.
 

 
2. Les oignons
Si vous souhaitez prolonger la période de stockage de vos oignons jusqu’à 6ou 8 mois, placez-les dans des bas en nylon dans un endroit frais et à l’abri de lumière. Veillez à séparer chaque oignon de l’autre avec un nœud.
 

 
3. L’ail
La meilleure manière de conserver l’ail est de le placer dans un récipient ou un sac en papier dans un endroit sombre et sec.
 

 
4. Les herbes
Vous pourriez les garder pour 4 ou 5 jours si vous les placiez dans l’eau comme vous feriez avec des fleurs ou dans une boite hermétique en mettant un sopalin dessus et endessous du persil.
 

 
5. Les pommes de terre
De préférence dans un sac en papier ou en filet, les pommes de terre doivent être conservées au frais, pour une durée allant jusqu’à 1 ou 2 semaines.
 

 
6. Les avocats
Une conservation à basse température peut arrêter le processus de maturation des avocats. Vous devez plutôt les envelopper dans du papier journal et les placer dans un sac en papier. Si vous voulez qu’ils mûrissent encore plus vite, placez une banane à l’intérieur du sac.
 

 
7. Les tomates
Les saveurs des tomates dépendent du degré de maturation de ces dernières. La meilleure chose à faire est de les garder à une température supérieure à 10 degrés.
 
Ce commentaire a été modifié le 23/04/2020 à 14:01
20/04/2020 - 14:55
7 trucs et astuces pour conserver son pain frais plus longtemps.

Si les Français consomment moins de pain qu’auparavant, la baguette s’invite encore traditionnellement à la plupart des repas. Nous vous donne quelques astuces pour mieux conserver le pain, s’il en reste à la fin, et même congeler et décongeler du pain.



En baguette, en miche, aux noix ou aux olives, on en achète beaucoup, mais comment conserver le pain aussi frais que possible le plus longtemps possible ? Comment conserver le pain longtemps, congeler et décongeler du pain.

Mieux conserver son pain frais
Il  n’y rien de meilleur qu’une baguette encore tiède et fraîche. Le pain sert à chaque repas et on attend donc d’une baguette achetée le matin d’être encore bonne le soir. On dit aussi que le pain au levain se conserve mieux que d’autres variétés.Pourtant, en fonction de la météo, de l’humidité ambiante mais également de la qualité du pain, celui-ci durcit et s’effrite plus ou moins vite.


Une bonne tartine de pain au levain .

7 astuces pour mieux conserver le pain frais
Rien de pire que du pain dur mais aussi pour éviter le gaspillage  , appliquez les astuces suivantes et cerise sur le gâteau avec du pain rassis on peut aussi se régaler avec une bonne recette et un peu de savoir faire !

1.Pour conserver le pain plus longtemps, ne jamais le laisser à l’air libre
Si vous ne voulez pas qu’il sèche trop vite, ne laissez jamais un morceau de pain à l’air libre. Emballez-le dans un sachet en papier ou un torchon. Évitez le plastique qui ramollit le pain et favorise les moisissures, sauf si vous conservez le pain au frigo.

2. Congeler et décongeler du pain
Ou plus exactement surgelez-le (c’est plus froid). Si vous achetez une baguette pour votre repas du soir, coupez ce dont vous avez besoin et surgelez le reste dans un sachet hermétique. Quand vous avez besoin de pain, il ne vous reste qu’à le sortir du congélateur puis à le décongeler en quelques secondes au micro-ondes si vous n’avezpas le temps ou mieux, naturellement ou au four.

Décongeler du pain au four permet de conserver ses propriétés. Comme pour la cuisson du pain, préchauffez le four à 200°C. Placez ensuite une coupelle d’eau dans le four chaud et déposez directement le pain sur la grille du four. Après 5 minutes de cuisson, éteignez le four mais laissez le pain encore 5 minute au chaud avant de le sortir.

3. Ne coupez pas le pain à l’avance
Si vous recevez, ne coupez pas votre baguette à l’avance, l’humidité contenue dans votre pain pourrait se disperser plus rapidement et votre baguette s’assécher.


Le pain se conserve en entier. Ne le coupez pas à l’avance !

4. Placer une pomme coupée en deux dans la huche permet de bien conserver son pain
Cette astuce de grand-mère permet de ralentir l’assèchement du pain. Une autre astuce demande de remplacer la pomme par un morceau de sucre, un morceau de pomme de terre ou une branche de céleri.

5. Le passer au four
Si votre pain du matin a un peu séché à midi, passez-le quelques minutes au four ! Pour que votre morceau de pain soit croustillant,humidifiez la croûte avant.Cela permet même de redonner du moelleux à la mie et du croustillant à la croute à un pain un peu rassis ; dans ce cas il faudra le manger rapidement.

6. Conserver son pain à la bonne température
De préférence on choisit un endroit pas trop chaud ni trop froid, la température idéale se situant entre 14 et 18° si possible.

7. Le saviez-vous ?
La forme et la composition du pain ont leur importance pour sa conservation
Les pains qui se conservent le mieux sont le pain au seigle ou le pain complet . Le pain de campagne sera plus difficile à conserver.
Néanmoins, quelle que soit la composition, la forme du pain est un paramètre intéressant. Il sera plus facile de conserver le pain s’il a été modelé en miche ou en bâtard. Une forme allongée et peu épaisse sera plus compliquée à conserver. C’est très logique : question de surface.


Pain demi-perdu au beurre et à la marmelade

Que faire avec du pain rassis ?
Si votre pain est trop dur pour être mangé ou récupéré, ne le jetez pas. Il peut encore vous servir :
Trempez les tranches de pain rassis dans du lait puis dans de l’oeuf battu et saisissez à la poêle. Saupoudrez de cassonade : un bon pain perdu.Récupérez les morceaux de pain dur pour faire du pudding.

S’il reste du pain dont vous ne savez pas quoi faire, séchez-le au four avant de le réduire en poudre, cela vous servira de chapelure.Vous pouvez aussi faire sécher le pain au four après l’avoir aromatisé avec de l’ail écrasé, des herbes ou de la sauce tomate : cela vous servira de croûtons pour vos soupes cet hiver.
Ce commentaire a été modifié le 20/04/2020 à 14:56
15/04/2020 - 15:25
14/04/2020 - 14:56
La digitale, une fleur toxique qui nous fait du bien

La digitaline, très toxique, ne s'emploie pas en auto-médication. Mais on en extrait des molécules qui rentrent dans la composition de médicaments prescrits en cas d’insuffisance cardiaque.



Son nom « digitale » rappelle la forme de ses fleurs ressemblant à des doigts. Les taches que portent ses fleurs seraient, d’après une légende anglaise, la trace des doigts des elfes de la forêt, destinée à nous prévenir de la toxicité de cette plante que l’on trouve un peu partout en Europe du Nord.

Toute la plante est réputée toxique, et toute intoxication due à la digitale est considérée comme grave. Il est estimé que l’absorption de seulement quarante grammes de feuilles peut entraîner la mort suite à des troubles cardiaques par accélération du rythme cardiaque (tachycardie), ralentissement (brachycardie) ou par asphyxie.

Un poison difficile à doser
En Europe, au XVIème siècle, la digitale était utilisée en décoction, infusion, emplâtre pour soigner les blessures. La toxicité de la plante la rendait délicate à manier et nombre de patients ne sont pas morts de leur maladie mais d’une erreur de dosage… L’usage plus rationnel de la digitale est apparu au XVIIIème siècle, où elle n’était alors plus employée que pour des troubles précis tels
que des désordres nutritifs prédisposant à la tuberculose, l’épilepsie et surtout l’hydropisie (accumulation de liquide dans une cavité naturelle du corps).





La digitaline: cardio-protectrice
C’est sa prescription dans le cas d’œdème pulmonaire qui a permis, au XXème siècle de constater scientifiquement les effets de la digitale sur le rythme cardiaque et de permettre aux chercheurs d’isoler ses principes actifs. La digitale renferme deux glucosides, la digitoxine et la digoxine.

En cas de problèmes cardiaques, la digitoxine provoque un accroissement del’amplitude des battements du cœur et un ralentissement du rythme cardiaque. On constate également une amélioration de la circulation. La digitoxine agit selon la règle des trois « R » : renforce, régule, ralentit.

La digoxine, quant à elle, agit comme un puissant diurétique sur les reins. Cet effet est redoublé par l’effet toni-cardiaque de la digitoxine puisque lorsque le cœur pompe le sang de manière plus efficace, les reins évacuent plus facilement déchets et toxines.
Les ouvrages de référence médicaux, tel le Vidal, utilisent le terme de digitaline pour désigner les glycosides actifs dans la digitale. De nos jours, la digitale est prescrite en cas d’insuffisance cardiaque congestive et de fibrillation auriculaire, par exemple au travers du médicament du laboratoire Procter & Gamble Pharmaceutical : le « Digitaline Nativelle ».

Meilleure chimiste que les laboratoires
La digitale pourpre est très prisée par l’industrie pharmaceutique, mais sa présence naturelle étant insuffisante pour les besoins de la thérapeutique, la culture a été organisée dans des pays comme la Hollande ou la France. La récolte se fait au mois d’août au moment où les feuilles contiennent le plus de glycosides cardiaques.

Le succès thérapeutique de la digitale ouvre maintenant la recherche vers d’autres médicaments agissant sur le myocarde, la partie centrale et la plus épaisse de la paroi du cœur, et traitant les affections cardiaques.Les substances de la digitale sont utiles quel que soit le problème cardiaque, crise, infection ou troubles de l’appareil valvulaire, dont le souffle au cœur.

Mais la reproduction de la formule chimique complexe de la digitaline étant très onéreuse, les laboratoires extraient le remède directement des plantes, en réduisant les feuilles en poudre. Malgré les moyens et l’arsenal technique des laboratoires, la meilleure chimiste reste la plante.

Ce commentaire a été modifié le 14/04/2020 à 14:57