ARTS , ARTISANATS , TRAVAUX MANUELS , BRICOLAGES. ......

Par Victoria il y a 6 années 5 mois
23/08/2021 - 23:03
Aida Pravia

Aida est une artiste peintre miniaturiste originaire d’Oviedo, dans les Asturies, en Espagne.

 





Diplômée en histoire de l'art,
l'artiste a commencé dans cette aventure artisanale en peignant elle-même sur des toiles autodidactes et a tiré parti des connaissances acquises au cours de ses études comme source d'inspiration pour créer ses œuvres.

 


Non seulement l'artiste réalise des miniatures,
mais l'artiste travaille également avec d'autres formats, tels que des meubles de taille réelle et des tissus peints.

 


Pour se faire une idée de la qualité de son travail, l'artiste a réalisé en taille réelle des châlle de sainte vierge
(deux d'entre eux peuvent être vus dans la cathédrale d'Oviedo)
et châles de parti qui à l'époque avaient des personnalités telles que Reine Sofia  ou la soprano Montserrat Caballé  .




L'artiste enseigne actuellement des cours de peinture et de miniatures dans son atelier-boutique à Oviedo.

Depuis plus de 20 ans, Aida réalise des miniatures pour maisons de poupées , principalement des peintures à l'huile.

  


Pendant tout ce temps, l'artiste a forgé un style unique et incomparable caractérisé par la subtilité des coups de pinceau,
la perfection technique et le goût de ses pièces.




De plus, un autre élément qui rend les œuvres d'Aida uniques ce sont ses arabesques en relief.




L'artiste a participé à des expositions et à des foires de miniatures et de maisons de poupées nationales et internationales.

    

 


     


20/08/2021 - 14:17
  L’artiste lituanienne Severija Inčirauskaitė-Kriaunevičienė

réalise dans des objets en métal percés de centaines de minuscules trous des créations colorées en utilisant la technique de la broderie.

En fabriquant ses oeuvres comme ça elle allie la douceur et la fragilité du fil et du textile avec la solidité du métal.





L'artiste lituanienne Severija Inčirauskaitė-Kriaunevičienė

poursuit son oeuvre consistant à utiliser le processus traditionnellement délicat du point de croix pour orner des objets en métal avec des images tout aussi subtiles.

Ses travaux récents incluent une cuve rouillée et décorée de nénuphars et une série de boîtes de conserve récupérées et agrémentées de papillons et d’insectes colorés.

En jouant sur l’ironie de la juxtaposition, l’artiste est capable de raconter une histoire sur les objets.

Installées dans l’espace public de Vilnius, capitale de la Lituanie,
     les « Nymphéas » renvoient aux motifs de Claude Monet et parlent de l’histoire de la région.

Autrefois utilisés pour transporter l’eau des sources naturelles vers les réservoirs, les jardins, les bains et les rues, les camions-citernes sont maintenant plus couramment utilisés pour transporter des déchets;
     l’eau propre est devenue la substance la plus rare et la plus chère.

La série « Tourist’s Delight » utilise des canettes et boites trouvées dans les montagnes du Caucase pour argumenter l’effet papillon de la pollution humaine sur la nature.

Bien que partiellement décomposés, les objets survivront toujours aux créatures délicatement brodées dessus.







Photos © Modestas Ežerskis / Severija Inčirauskaitė-Kriaunevičienė

Elle est professeur au
Département Textile de la Vilnius Academy of Arts, qu’elle dirige également.




Ses deux parents étant artistes,
Severija a pu plonger avec aisance dans l’expression de sa créativité.

Son père, sculpteur sur métal, lui a donné le courage de travailler cet élément peut malléable.

Mais elle se défend de tout autre influence.

Elle s’est d’ailleurs d’abord tournée vers le textile pour créer des costumes et utiliser ces techniques dans son travail artistique.

Ce n’est qu’en 2004 qu’elle commence à travailler aussi le métal.

Les tissus sont trop souples et « leur  instabilité m’irritait » !

De plus, elle préfère les œuvres en trois dimensions, ce qui est difficile à obtenir avec des tissus.

Elle a besoin de résistance et de force, de contrôle aussi.

Elle se tourne vers des objets qui portent déjà en eux une histoire, qui existent par eux-mêmes.

Elle ne leur donne pas une seconde vie mais les transformer pour explorer une autre facette.

Severija a choisi le point de croix comme étant le point le plus simple, le plus universellement utilisé.

Elle choisit ses motifs dans les magazines «pour femmes» :
     «j’aime cette ancienne tradition de passer un motif d’une femme à l’autre pour décorer des intérieurs différents.
Ces motifs sont rassurants, ils sont communautaires et deviennent une référence culturelle.»

Elle aime ainsi associer deux arts bien différents pour parler de la condition humaine, de sa soif d’embellir le quotidien.

Sous l’époque soviétique, les femmes décoraient de broderies leurs objets quotidiens, créant souvent des objets absurdes,
voir  inutilisables.

Le foyer se devait d’être un espace libre de tension.

Sortir la broderie, source d’apaisement, pour la mettre sur des objets rigides, masculins, permet à Severija de bousculer les codes.

Les modèles de broderie, réalisables à l’infini, sont paradoxalement utilisés pour transformer des objets courants
en œuvres d’art uniques.

Severija utilise aussi l’ironie pour décentraliser les rôles :
      l’homme et sa voiture,
       la femme et son aiguille.

Chez elle, les voitures se couvrent de roses « brodés ».

Clin d’œil aussi au taux élevé d’accidents de voitures en Lituanie (le taux le plus élevé d’Europe) :
    les fleurs en plastiques décorent les routes pour marquer un lieu d’accident mortel.

Les fleurs décorent aussi les voitures transportant les morts.

Plus récemment, l’artiste s’est penchée sur une action bien connue de tous les brodeurs :
         celle de découdre, de défaire, de remettre à vide.

Et ainsi de préparer le terrain pour une nouvelle œuvre.
Extraits traduits par Claire de Pourtalès pour : Le Temps de Broder - Site de Severija -article paru sur Art Cart


18/08/2021 - 20:59
Aïe le sujet suivant , il y a des photos qui se répètent ....

Si les  touches  ' modifier '  ou  ' effacer '  étaient toujours en fonction , j'aurai pu rectifier mon sujet  , le modifier.....
Ce n'est pas le cas .
Désolée pour les photos qui se 'répètent '....Et qui sont donc en double ou triple exemplaires

 
18/08/2021 - 20:50
Idée déco récup avec des ampoules défectueuses



Les ampoules constituent des éléments dont on épuise régulièrement.

Cependant, une fois consommée, nous jetons les fioles.

Or, il est
possible de fabriquer de multiples petites merveilles avec, comme c’est le cas avec ces suspensions.

Pour les confectionner,
vous aurez besoin de :

 - Ampoule
-  Paillette ou
-  peinture,
-  de nombreuses couleurs
-  Colle en bombe ou
-  Colle extra forteSpray fixant, une laque pour cheveux fait également l’affaire
-  Ficelle de chanvre,
-  Couteau Suisse
-  Masking Tape






























18/08/2021 - 14:08

CHATEAUX DE SABLE


plage de Haifa (Israël).Photo : Adib Roy


Un souvenir de la plage de Copacabana (Rio de Janeiro).
Photo : Márcio Cabral de Moura


Cayucos (Californie).
Photo : Chuck Abbe


une plage de Chine.
Photo : Pashmina


Harrysand (Canada).Photo : Duncan Creamer



Neptune Festival à Virginia Beach (États-Unis).Photo : Rocky A

Un château de sable

est une sculture de sable, pouvant représenter une construction humaine (généralement un château) 
ou simplement être de forme quelconque , on peut alors difficilement le distinguer des sculptures de sable.

Le site tout désigné pour sa construction est la plage , mais certains concours déplacent du sable jusqu'à leur site.

Il s'agit généralement d'une construction éphémère , disparaissant au gré des vagues ou du vent , ou alors d'œuvres pérennes, préservées à l'aide de colles .

Dans leur forme primaire, les châteaux de sable participent davantage du jeu ou de la socialisation que de l'art.

S'inscrivant dans la  nature, depuis les jeux d'enfants jusqu'aux œuvres sophistiquées,
ils participent aussi du  LAND  ART  .

Il existe de nombreux FESTIVALS et de CONCOURS de châteaux ou de sculptures de sable dans le monde.

14/08/2021 - 00:00
  L’artiste Tania Lissova crée des bouquets de fleurs miniatures en papier

Les bouquets de cette artiste russe n’ont  rien de périssable .

Tania Lissova est une paperartist, autrement dit elle maîtrise le papier comme personne.

Et plus précisément la découpe de la matière puisque Tania s’amuse à créer des petits bouquets de FLEURS  colorées
en jouant avec des couleurs différentes.



Le résultat est assez impressionnant puisque, mis à part le côté miniature de ses créations, les fleurs semblent incroyablement réelles.

Artiste russe aux doigts de fée, Tania Lissova travaille le papier jusqu'au moindre détail pour créer des cartes et affiches minimalistes
et végétales uniques.

Artiste ultra créative et passionnée,
Tania Lissova a étudié l’architecture et les arts, découvrant l’illustration et s’inspirant d’artistes ce qui la guideront vers sa passion :    -  -  l’art du papier. 

Elle utilise le micro-style de la technique de coupe du papier à l’aide d’outils de coupe très tranchants, très rarement des ciseaux !

Ses adorables créations végétales prouvent avec délicatesse que les plantes sont éternelles .

Ses emballages sont aussi jolis que ses créations de papier … encore un détail qui fait toute la différence !



Bien que petites,
ces jolies fleurs sont composées de plusieurs pièces individuelles coupées à la main qui sont collées ensemble avec un soin précis.



Si vous regardez attentivement, vous verrez que Lissova a même alterné la couleur du papier à certains endroits pour donner à ses
plantes un "ombrage" en trois dimensions.  



Dans ses beaux bouquets se trouvent :
     des tiges de jonquilles,
     de marguerites,
    de pivoines,
    de tournesols,
    de pensées,
    de jacinthes
et plus encore.


Une fois qu'elle a cultivé un jardin abondant de fleurs, l'artiste les utilise dans des arrangements vibrants .

  Son populaire Composition florale  le collage présente un nombre variable de délicates fleurs coupées à la main qui
sont collées sur du papier blanc d'amidon.

Lissova a également trouvé un moyen fantaisiste de «planter» ses pièces botaniques.

l' Enveloppe pleine de fleurs sauvages
comprend 13 de ses fleurs en papier uniques qui sont collées sur une enveloppe ouverte – comme si la papeterie débordait de vie.

      

En plus de sa série de bouquets de fleurs en papier,
Lissova coupe également d'adorables plantes d'intérieur, telles que :
     des dragonniers,
     des ficus et
      différents types de plantes succulentes.



Tout comme les bouquets de fleurs ont reçu leur propre papier d'emballage et ficelle,
les plantes de Lissova sont placées dans leurs propres pots uniques.



Certains sont plus minimalistes dans des lavages de gris ou de blanc, tandis que d'autres sont ornés de motifs de paniers tissés et d'imprimés chevrons.

L'artiste russe donne finalement à ces plantes en pot des maisons dans ses collages en couches d'espaces intérieurs.

Chaque pièce est composée de plusieurs pièces individuelles qui sont collées ensemble pour un effet 3D.



Aussi connu sous le pseudonyme de Lissova Craft sur Instagram,
Tania est une paper artist Russe de 26 ans, créative et passionnée par le papier.

Elle a étudié l’architecture et l’art à l’Université puis s’est ensuite intéressé au papier en 2016.

Son art est né de son amour pour les plantes, mais, n’a pas la main verte .

C’est pourquoi, pour décorer son intérieur et apporter un petit coup de vert dans sa vie, elle s’est mise à confectionner des compositions florales et des plantes vertes en papier découpé.



Avec ses doigts de fées, une minutie sans failles et une paire de ciseaux, Tania utilise la technique du découpage et du collage de papier en version miniature. 



Ces réalisations ornent souvent les cartes de vœux ainsi que des œuvres d’art encadrées.



Suivi par plus de 430 000 personnes sur son compte Instagram, Tania Lissova à ouvert une boutique en ligne sur
son site internet, où elle y commercialise ses réalisations.





    
30/07/2021 - 19:30
Merci Victoria pour cet article sur la broderie !
30/07/2021 - 17:24
La  broderie

est un art de décoration des tissus 
     qui consiste à ajouter sur un tissu un motif plat ou en relief fait de fils simples, parfois en intégrant des matériaux
tels que des paillettes, des perles, voire des pierres précieuses.

La broderie d'art
ornemente ainsi des tissus au moyen de différents points faits avec le fils — qui peut être de lin, de coton, de soie, de laine… — requérant des connaissances techniques particulières.

Les broderies se retrouvent par exemple sur :
- des vêtements,
- des accessoires vestimentaires,
- des mouchoirs,
- du linge de maison ou
- des éléments de décoration intérieure.

Les brodeuses et brodeurs utilisent des outils spécifiques, tels que:
- l' AIGUILLE à COUDRE ou le CROCHET 
— de nos jours souvent réservés au secteur de la HAUTE-COUTURE  lorsqu'il sont faits à la main — ;

Haute-Couture

- La MACHINE à BRODER ou des machines industrielles .

C’est au XVIIème siècle que de nombreux artisans-brodeurs s’installent à Lunéville, une des
résidences des ducs de Lorraine, et adoptent le nom de cette ville pour désigner leur broderie


Des supports particuliers, comme:
- le ROND ou la TABLE à BRODER  sont également utilisés.



En FRANCE,
le brodeur au crochet peut utiliser le crochet de  LUNÉVILLE  afin d'insérer des perles et des paillettes dans la composition.
Lunéville est une commune française du département de Meurthe-et-Moselle

Voici un exemple de broderie (ici un model de Carole Magne), que l'on peu faire avec le
crochet de luneville (petit outil sur la photo), le motif est fait à partir de perles, pailettes, d'inscrutation de dentelle et de velour.

Les brodeurs sur machine guidée main peuvent, eux, broder avec plusieurs fils et pour des ouvrages de plus grande taille.


La broderie actuelle peut être catégorisée en trois grandes classes :
- la broderie manuelle, faite à la main au moyen d'une aiguille au crochet ;
- la broderie semi-mécanique, faite à la machine ;
- la broderie mécanique, faite de façon industrielle.


Au Moyen Âge :

Datant du XIe siècle,

la TAPISSERIE  de BAYEUX  est en réalité une broderie — l'ancienne expression était :
« tapisserie aux points d'aiguille » — ;

 

elle a été inscrite en 2007 au registre MÉMOIRE du MONDE de l'UNESCO .

Cette œuvre d'art fait le récit de la Bataille d'Hastings * et est devenue une source importante concernant les modes de vie
au MOYEN ÂGE * et plus particulièrement au XIe siècle.



Elle mesure 68,80 mètres sur 50 centimètres, avec un poids total d'environ 350 kilogrammes



(* La bataille d'Hastings s'est déroulée le 14 octobre 1066 à une dizaine de kilomètres au nord de la ville d'Hastings, dans le
Sussex de l'Est. Elle oppose le dernier roi anglo-saxon d'Angleterre, Harold Godwinson, au duc de Normandie Guillaume le Conquérant, qui
remporte une victoire décisive.)

           (*Le Moyen Âge est une période de l'histoire de l'Europe,
s'étendant de la fin du Ve siècle à la fin du XVe siècle, qui débute avec le déclin de l'Empire romain d'Occident et se termine par la Renaissance et les Grandes découvertes. Située entre l'Antiquité et l'époque moderne, la période est subdivisée entre le haut Moyen Âge, le Moyen Âge central et le Moyen Âge tardif.)


La broderie d'art et le mouvement Arts & Crafts au Royaume-Uni :

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, au  ROYAUME-UNI,
certains artistes du mouvement ARTS & CRAFTS (littéralement « Arts et artisanats ») réalisent des œuvres en broderie d'art
(sous l'expression anglaise art needlework).
C'est ainsi le cas de William Morris  et de sa fille Mary Morris .

William Morris, né le 24 mars 1834 à Walthamstow, Essex et mort le 3 octobre 1896 à Hammersmith, Londres, est un fabricant, designer textile, imprimeur, écrivain, poète, conférencier, peintre, dessinateur et architecte ; Mary « May » Morris est une femme artisan, designeuse de broderies, joaillière, socialiste et éditrice anglaise. Elle est la plus jeune fille de l'artiste pré-raphaélite et designer William Morris et de Jane Morris, son épouse et modèle, qui était aussi une couturière du mouvement Arts and Crafts.

Le mouvement Arts and Crafts, littéralement « Arts et artisanats », est un mouvement artistique réformateur dans les domaines de
l'architecture, des arts décoratifs, de la peinture et de la sculpture, né en Angleterre dans les années 1860 et qui se développa durant les années 1880 à 1910, à la fin de l'époque victorienne. Il peut être considéré comme l'initiateur du Modern style, concurrent anglo-saxon de  l'Art nouveau français et belge.




Détail du travail de broderie d'art « Artichoke » en laine sur lin, dessiné par l'artiste et entrepreneur anglais  William Morris  en 1877 et réalisé par son entreprise Morris and Co. en 1890.

En Autriche :
Le Land du  Vorarlberg *, en Autriche , a abrité le site principal de production industrielle de broderie de ce pays,
le bourg de  Lustenau *.
Les broderies locales avaient d'abord été faites à la main au crochet puis sur tissu, avant de profiter de la mécanisation nouvelle du XIXe siècle pour les motifs sur tissu.
Les utilisations de ces broderies allaient des décorations d'intérieurs aux vêtements des jours de fête.
En 1980, l'industrie du Vorarlberg est composée à moitié de celle du textile ; toutefois, cette dernière commence à péricliter dans les
décennies suivantes, avec notamment moins de débouchés pour les costumes traditionnels autrichiens et la concurrence de tissus chinois à moindre prix que ceux autrichiens.
La recherche de nouveaux clients sur le continent africain, débutée en 1967 a cependant permis à certaines entreprises liées à la broderie de poursuivre leur travail ;
ainsi, en 2013, il en existe encore une trentaine, avec pour clients notamment des personnes riches de Lagos au Nigéria cherchant des produits de luxe
.
* Le Vorarlberg est le land le plus occidental de l'Autriche. Situé « devant l'Arlberg »Sa capitale est Brégence, sa plus grande ville est Dornbirn.
land autrichien du Tyrol. C'est le seul land alémanique d'Autriche.

*
Lustenau est une Marktgemeinde du Vorarlberg en Autriche. Elle est située au
bord du Rhin qui forme la frontière avec la Suisse.



Broderie contemporaine :

De nos jours, avec des techniques de plus en plus modernes, certaines sociétés peuvent broder sur tous supports des logos ou des images de plus en plus complexes, en grandes quantités et avec une grande rapidité.

Les œuvres des célèbres brodeurs et créateurs français :

FRANÇOIS LESAGE ,


RENÉ BÉGUÉ , dit Rébé,




MIGUEL CISTERNA 

sont notamment exposées au MUSÉE des ARTS DÉCORATIFS de PARIS .

D'une part,
ils témoignent d'une maîtrise hors du commun de la très minutieuse technique,
d'autre part, les matériaux utilisés ne font pas seulement partie du registre du luxe , comme la soie et les fils en or,
mais ils introduisent des matériaux inattendus :
- coques de moules,
- matériaux simples tels que strass ancien,
- éclats de jais,
- perles de bois,
- fils de cuivre,
- crin de cheval,
- raphia
- et paille.

En France,PASCAL JAOUEN   a relancé la broderie BRETONNE  en créant en 1995 une école de broderie à QUIMPER .




Le couple Franco-Suédois Charles et Elin sont des précurseurs de la broderie architecturale en enseignant à des milliers de personnes à travers le monde




Techniques de broderie/couture :


--Le point compté et le point de croix


--Le point Catherine de Médicis:
Mis au point par la reine , ce point se répand en France au début du XVIIe siècle.
Il est réalisé sur un tissu de coton assez épais et lâche, appelé « buratto ».
Les dessins représentent des feuillages, ou des compositions géométriques.
Le tracé se fait en deux temps, au point faufilure d'abord, puis, au retour, en changeant les points de manière à obtenir une broderie à deux lignes. On le pratique en Italie  sous le nom de « punto Madama »(qui peut être traduit par « point Madame »).


--Le petit point :
Une toile peinte à large maillage est remplie de petits points, de points de croix ou de demi-points pour remplir la grille peinte et devenir un tableau.
Il s'agit d'un passe-temps  masculin attesté dans la  marine britannique


-- La peinture à l'aiguille :




La broderie au passé empiétant imite l'aquarelle (Chine,Europe).
Cette technique de broderie originaire de l'extrême-orient a pour but de reproduire des sujets — essentiellement botaniques et animaliers, voire mythologiques — avec la plus grande précision ;
pour y parvenir, les brodeuses et brodeurs ont recours à la technique du fil unique.

L'utilisation d'un seul brin, très souvent de soie , implique une charge de travail nettement supérieure.

Les variantes de techniques sont nombreuses mais l'une des plus spectaculaires reste sans doute
-- la broderie « double face » toujours exécutée en Chine.



Aujourd'hui, elle compte plusieurs variétés :
- la broderie sur un seul côté,
- la broderie présentant de chaque côté les mêmes dessins et couleurs,
- la broderie aux dessins et couleurs différents des deux côtés.


--La broderie en relief :



--La broderie au point de Beauvais :


--La broderie au ruban




--La broderie diamant (ou diamond painting) est une technique de broderie sur un support vide et collant à compléter avec de petites pièces très brillantes (appelées « diamants »)qui, une fois mises toutes ensemble, forment un tableau d'un motif particulier, à l'instar de la broderie classique en couture.



-- La Broderie au fil d'or
est une technique particulière qui utilise des fils d'or  ou d'argent et qui a été largement utilisée pour les vêtements militaires, liturgiques, royaux, officiels, etc. Les fils utilisés portent des noms spécifiques tels que : cannetille, jaseron ou filé.
Chacun de ces fils nécessite une technique de travail différente. Aujourd'hui, cette technique est notamment utilisée en haute-couture  ou en décoration et est toujours portée par certains militaires et religieux.



--Broderie japonaise sashiko :



--Broderie en Inde:



--Broderie Renaissance ou broderie Richelieu :


--Broderie sur tulle:



--Blackwork :
Le Blackwork est une technique à points comptés, retranscrit sur une grille, comme le point de croix.
La broderie est réalisée majoritairement au point de piqûre (ou point arrière) complétés de point de croix.

--Les jours :



--La broderie Hardanger :




ETC.......
21/06/2021 - 15:16
VICTORIA, INTÉRESSANT AUSSI .   BISOUS , BON AM.
20/06/2021 - 16:54
Merci

William Amor : 
l’homme qui métamorphose le plastique en fleurs

Parce qu’il ne regarde pas le monde de la même façon que les autres, William Amor a focalisé un jour sur un sac plastique.

Il y a vu :
- la transparence,
- la gracilité et
- la légèreté des pétales d’une fleur.



« Je viens de la campagne. J’ai toujours été inspiré par la nature.
Puis, je suis arrivé à Paris et j’ai rencontré un sac plastique !

raconte-t-il en souriant.

De ceux qu’on jetait partout dans les années 2000 et 2010 où il y avait moins de réglementations que maintenant.
J’ai fait une focale sur ce sac et j’y ai vu la transparence des pétales.
Alors j’ai réalisé plein de tests , fait vivre au plastique des tas d’expériences pour voir la réaction du matériau et
comment je pouvais le traiter
 »

 

Sa première création a été un coquelicot à partir de sac en plastique rouge.

Mais sa fleur préférée, c'est plutôt la rose à laquelle il rend un hommage émouvant par ses créations de
roses anciennes qu'on croirait réelles.

Aujourd’hui, il se présente comme un "ennoblisseur de matières délaissées".




Il a inscrit son activité dans le secteur des métiers d’art et réinvente en quelque sorte le métier de parurier floral,
en tout cas de la création de fleurs artificielles.

Sa spécificité : ne traiter que des matériaux délaissés.
Sa signature artistique s’exprime sur les matériaux de la pollution plastique:
- sacs,
- bouteilles,
- filets de pêche,
- cordage
- les mégots de cigarette.


"Je cherchais comment faire les étamines et dans les Landes je vois tous ces bouts de filets de pêches
abandonnés sur la plage.
En les façonnant d’une certaine manière, je suis parvenu à les transformer.
C'est aussi comme ça que j’ai regardé les mégots qui sont  également des dérivés de plastique.
De la matière fibreuse, j'ai voulu faire du mimosa.
J’ai nettoyé, enlevé les toxines, blanchi et après un travail de colorisation j'ai réalisé un prototype.
C'est monté comme de la joaillerie sur des tiges qui font à peine quelques millimètres."




  "Les créations messagères"




·
Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière le porche du 70, rue René-Boulanger, une petite voie privée nous conduit au
« 4, villa du Lavoir ».
Face à de verdoyantes bâtisses baignées de lumière par leurs larges fenêtres, cette ancienne station électrique alimentant les théâtres alentours fut transformée, dans les années 2000, en résidences d’artistes, pour devenir, en juin 2019,
une « cité artisanale » soutenant les industries créatives et les métiers d’art.
Là, au second étage du bâti réhabilité, entre autres, en douze ateliers, William Amor, « ennoblisseur de matières délaissées »


William Amor est fasciné par la nature.
Dans la campagne lorraine, entre Nancy et Metz, l’enfant des années 1980 collectionne de nombreuses fleurs et plantes, dont il connaît la nomenclature par cœur, et rêve de devenir botaniste pour créer ses propres espèces.

« Lorsqu’on observe le fonctionnement et l’esthétique inégalée du végétal, on se dit qu’on est vraiment peu de choses.
Certaines espèces agissent comme de véritables centrales électriques. »


Après des études de biologie génétique, William Amor arrive à Paris en 2007, mais cherche toujours sa voie.

     Tour à tour paysagiste, vendeur ou encore agent d’artistes, il réalise des fleurs artificielles, dans l’intimité de son petit appartement parisien.

« Ma collection de 250 orchidées naturelles supportait mal le manque de lumière.
Au départ, je n’aimais pas les fleurs artificielles que je trouvais plutôt kitsch.
          Mais un jour, j’ai réalisé que la texture des sacs plastique provenant du commerce me faisait curieusement penser à celle des pétales de fleurs.
Mon avis sur le sujet a alors changé.
J’ai fait des recherches sur le recyclage des déchets en m’intéressant au concept de l’upcycling, dont je souhaitais dépasser la démarche en y appliquant un façonnage issu des méti
er d’art. »

Ancien résident aux Ateliers de Paris entre 2017 et 2019,
William Amor devient, en 2019, lauréat de la fondation EY, de la fondation Banque Populaire
et grand prix de la Création de la Ville de Paris.

Pour ne citer que quelques-unes de ses productions de cette même année, il réalisa Pour un monde plus beau,
un champ de deux cents coquelicots géants, au cœur du palais Brongniart, à Paris, pour la maison Kenzo.

Ou encore une installation de petits pavots et bleuets sur les rails du musée des Sciences et Techniques Léonard de Vinci, à Milan,
dans le cadre de l’exposition « Ro Plastic-Master’s Pieces »,
organisée par la galeriste et designer Rossana Orlandi, durant la « Milano Design Week ».

En 2020, sa dernière intervention fut d’imaginer Bloom of Rose,
décoration florale pour les vitrines de la maison Guerlain sur les Champs-Élysées et rue Saint-Honoré,
ainsi qu’une édition limitée de parures d’exception pour le parfum Mon Guerlain,
Bloom of Rose, en collaboration avec la maison Baccarat, exposée en boutique. Orfèvre du plastique solidaire

Toutefois, circonscrire son expertise à la création de pièces – bijoux, trophées, installations arty, parures – à l’esprit écologique est réducteur.

Depuis 2018, il s’applique à former des personnes en situation de handicap, avec les Ateliers du Moulin de la fondation franco-britannique de Sillery.

« Tous les mardis,je reçois entre quatre à six personnes à qui j’enseigne les gestes nécessaires pour la réalisation des
“créations messagères”.
À terme, j’espère créer une “petite maison messagère” offrant des emplois pérennes qui redonneraient confiance à des personnes en marge de la société. »


Si, pour l’heure, la pandémie lui a enjoint de réduire son personnel,
si l’exposition « Matières à l’œuvre », à laquelle il devait participer lors des JEMA 2020 au Mobilier National, a été déprogrammée,
cet entrepreneur quadragénaire empathique et artiste de la pétrochimie poétique ne songe aucunement à restreindre ses ambitions engagées.

« Fonctionnant à la commande, nos délais de création seront éventuellement rallongés selon le nombre de personnes en activité.
Comme tous les acteurs des métiers d’art et de la création, je suis un résilient qui sait s’adapter. »


creationsmessageres.com