ARTS , ARTISANATS , TRAVAUX MANUELS , BRICOLAGES. ......

Par Victoria il y a 6 années 5 mois
27/05/2021 - 17:01
Waouh !
Très intéressant.
26/05/2021 - 23:07
suite du sujet précédent :


26/05/2021 - 22:55
Merci Christine

Les épées d’académiciens
demeurent encore aujourd’hui des objets importants, tant aux yeux de leurs possesseurs et de leurs familles,
que pour les musées et les collectionneurs.
L’épée académique
est un élément particulier du rituel codifié de l’Institut de France car elle constitue l’attribut personnel du nouvel académicien.
Elle lui est, du reste, remise lors d’une cérémonie d’ordre privé.

  En 1910,
Henri Lavedan présentait l’épée comme la plus considérable des joies « successives et savoureuses » qui, avec les bottes vernies et le chapeau à plumes, accompagnent le port de l’habit vert.
Henri Lavedan
« L’épée d’académicien ne fut pas conçue comme une arme mais comme le portrait de celui qui l’arbore :
elle est à la fois souvenir, reflet et espoir.

Loin d’annoncer quelques luttes à venir, elle est signe d’existence et par là impose le respect.
Elle est aussi la force d’une œuvre d’art qui illustre, à travers de précieux matériaux, un parcours, un esprit, un envol.
Je l’ai dit, à elle seule, l’épée est un portrait.
»

Arnaud d’Hauterives, préface à Épées de l’Académie des beaux-arts

L'épée offerte au duc d'Aumale conservée au musée Condé de Chantilly

Le duc était membre de l’Académie française depuis 1871,
ainsi que de l’Académie des beaux-arts ; il fut élu à l’Académie des inscriptions et  belles-lettres en 1889.
Il est donc probable que cette épée d’honneur, malgré sa date, est liée à sa double, voire bientôt triple, élection à  l’Institut de France.
       -   Cette épée a été dessinée par Honoré Daumet,
architecte en charge de la reconstruction de Chantilly depuis 1876, et proche du prince ;
- elle a été exécutée en ivoire par les sculpteurs Chapu, Chaplain
- et en argent  par l’orfèvre Froment-Meurice.
La fusée d’ivoire représente un guerrier casqué et vêtu d’une cotte collante.
Sur la coquille figure un trophée composé d’armes orientales et de manuscrits dont l’un porte la légende Histoire des princes de condé, ouvrage écrit par le duc d’Aumale durant son exil en Angleterre.
Au fond se dresse une vue cavalière de Chantilly.
Les armes d’Orléans y figurent avec la devise du prince depuis l’exil : j’attendrai, et l’inscription latine gallia memor.
Les dessins préparatoires de Daumet sont également conservés à Chantilly.

Le tout début du XXe siècle voit coexister trois types d’épées :
- originales,
- d’uniforme
- et anciennes.



De l’an IV à l’an IX, à plusieurs reprises, les membres de l’Institut ont manifesté le désir d’avoir un signe distinctif : carte, médaille, insigne, habit. Ces demandes se sont produites, semble-t-il, après des incidents de séance publique ou de cérémonie officielle :
- question de préséance,
- difficulté de parvenir à la place désignée,
- outrages même puisque le mot a été écrit par un président.
C’est après avoir reconnu la nécessité d’un  signe distinctif et éprouvé l’insuffisance de la carte ou de la médaille, que l’Institut juge convenable de solliciter un costume particulier...
       De nos jours,
la confection de cet habit est réalisée par des couturiers tels que Lanvin, Pierre Balmain, Pierre Cardin, Christian Lacroix,
Stark & Sons, ou bien le tailleur de l’armée.

L'ÉPÉE :
Remise à l’élu quelques jours avant sa réception,
l’épée est à l’origine le signe de l’appartenance des académiciens à la Maison du roi ; son port se généralise à partir de la Restauration ; seuls les ecclésiastiques et, en principe, les femmes n’en reçoivent pas.
        Mme de Romilly n’en portait pas, ayant remplacé l’épée par un attribut féminin,un sac à main brodé.
         Mmes Hélène Carrère d’Encausse, Florence Delay, Assia Djebar, Simone Veil, Danièle Sallenave et Dominique Bona ont
choisi d'en porter une.

De Marguerite Yourcenar à Simone Veil en passant par Hélène Carrère d'Encausse et Assia Djebar, elles ne sont que six femmes à avoir été élues au sein du collège des 40Immortels de l'Académie française.

Traditionnellement la poignée de l’épée porte les symboles représentant la vie et l’œuvre du futur académicien.
Son épée, emblème de sa personnalité, est généralement offerte au nouvel académicien par ses amis et admirateurs grâce à
l’ouverture d’une souscription (Comité de l’épée), au cours d’une cérémonie qui précède la réception officielle.
Elle revient à la famille lors du décès de ce dernier.
L’épée d’académicien est conçue avec beaucoup de liberté par des artistes joailliers tels que:
Goudji, la maison Arthus Bertrand, René Boivin, Stéphane Bondu, Boucheron, Cartier,Mellerio dits Meller, Jean Vendome , etc.
ou des artistes renommés tels que :
Pierre Soulages, César, Ousmane Sow.
Les épées anciennes sont fourbies par Michel Renonciat .

Jean Cocteau Cartier la réalise en 1955

L'épée qui a fait de Simone Veil une immortelle à l'Académie française portant sur sa poignée le matricule 78651, stigmate indélébile, de sa déportation à  Auschwitz-Birkenau


Il s'agit de l'épée de l'Académicien Roger Caillois (1913-1978), créée par le bijoutier joaillier Jean Vendome (1930-) à la demande de l'écrivain passionné de minéralogie. Tourmaline, or, quartz, péridot, grenat, béryl aigue-marine, obsidienne, diamant.
Roger Caillois (1913 – 1978), écrivain
C'est la première des huit épées d'Académiciens que réalisera Jean Vendome.
Joaillier né à Lyon, Jean Vendome peut être considéré comme l’un des principaux initiateurs du bijou moderne.

Épées réalisées par Jean Vendome :

Romancier, auteur dramatique et poète,
René de Obaldia
a reçu de nombreux prix qui ont couronné sa carrière littéraire. La Monnaie de Paris a éditée une médaille à son effigie en 1997.
     La poignée de son épée est en argent et vermeil.
Elle est sertie d’un lapis-lazuli taillé en demi-cylindre.
La garde, un disque de vermeil, est évidée en flèche en son centre.
D’un côté de cette ouverture est représenté son portrait en relief, le même profil qui figure sur la médaille à son effigie.
En vis-à-vis, sa signature, et sur le pourtour, les titres de ses principales œuvres théâtrales sont gravés.
Sur le bas de la garde, le sceau de ses armoiries est représenté.
Sur le haut de la lame jaillit une plume en or jaune symbolisant ses nombreux écrits entre les pans d’un rideau de rubis brut.


Quinze symboles sont réunis dans l’épée de
Maurice Schumann
qui fut « la voix de la France » pendant l’occupation, figure politique majeure,ministre du général de Gaulle et écrivain.
    La poignée dans son entité en or jaune poli, au dessin mouvementé, tumultueux, dynamique proue de drakkar, évoque à la fois le débarquement des alliés en Normandie et le livre les flots roulant ou loin de Maurice Schumann.
Sa fusée est un cristal de quartz.
La croix de Lorraine gravée matérialise l’attachement de Maurice Schumann au général de Gaulle.
Des cisailles coupant des chaînes symbolisent la libération.
   Une fleur de lin est ciselée afin de représenter le département du Nord dont Maurice Schumann est sénateur.
Le scintillement d’un diamant serti exprime Luce, l’épouse de l’académicien.
Le pommeau est une boule de quartz.
Deux mains d’or unies portent le monde.
L’Europe et le tiers-monde, travaillés en application par le joaillier, sont reliés par un rameau d’olivier symbolisant la paix et la
foi chrétienne.
La garde, en or jaune dans ses mouvements ronds et sensuels s’apparente à la touche picturale du Tintoret, peintre de
prédilection de Maurice Schumann.
La lame est ornée dans sa partie supérieure d’une croix à quatre clous avec une couronne d’épines.
Elle symbolise le Christ et les barbelés des camps de concentration.

Dieu occupait une grande place dans l’œuvre littéraire et la vie de Julien Green, écrivain d’origine américaine.
Sa seule exigence fut que les symboles de la chrétienté figurent sur son épée.
    La poignée, étonnante obsidienne, évoque la Terre.
   Le pommeau est orné d’une boule en quartz rutile qui symbolise le monde.
La main de Dieu, en application, sort des nuages d’or.
Elle tient l’échelle de Jacob et aboutit à l’inscription gravée « SPES », (du latin sperare, espérer).
On retrouve dans l’échelle l’esprit de la ligne Nocturne.
   La garde, une demi-sphère pavée d’une mosaïque de cent cinquante plaquettes de lapis-lazuli, figure le ciel où brillent sept étoiles de diamant.
Une grappe de raisin, faite d’émeraudes et de rubis, est sertie sur la partie inférieure de la garde.
Elle symbolise le vin, le sang du Christ.
   Sur la lame est appliqué un épi de blé en or jaune, serti de diamants jonquille.
Il symbolise quant à lui le pain, le corps du Christ. 


Les cinq symboles souhaités par Roger Caillois sont tous représentés par des pierres pour rappeler que l’Académicien était grand amateur et collectionneur de minéraux :
la Croix du Sud sur le pommeau ; la pieuvre (l’animal le plus intelligent du monde, au dire de l’Académicien) sur la garde ;
la Tchécoslovaquie par la moldavite de Bohème formant le pommeau pour rappeler le pays de son épouse, Aléna ;
le Brésil par le bloc de tourmaline constituant la poignée ; l’espace avec la moldavite de la collection personnelle de Roger Caillois et qui représentait, à ses yeux, « une pierre de l’espace tombée sur la terre ». (Épée conservée au musée des Confluences à Lyon).

Photos et textes fournis par Thierry Vendome, fils du joaillier Jean Vendome.
26/05/2021 - 21:13
Merci Victoria , c'est super intéressant!
26/05/2021 - 20:41
SUITE :

ÉPÉES , FLEURETS , SABRES ,ETC....

Après le Moyen-Âge , la Renaissance , le Premier Empire .....
Nous voici
après la Première Guerre

La guerre de 1914 - 1918 a montré que le sabre , passés les premiers mois de charges héroïques mais meurtrières ,
n'a plus beaucoup servis dés lors que les tranchées ont été creusées.

La guerre terminée bien que le sabre serve surtout pour les prises d'armes et affirmer ainsi le rang social des officiers ,
le ministre de la guerre souhaite une uniformisation des sabres d'officier et la suppression de toutes les épées .

Il y aura donc deux sabres :
- un pour l'Infanterie ,
- un autre pour la Cavalerie
Leur monture sera identiques mais leurs lames seront différentes .



26/05/2021 - 18:47
SUITE :

ÉPÉES , SABRES,  KANATAS , FLEURETS.....


Une journée de garnison
vaudeville de Jean-Toussaint Merle et Maurice Ourry
Costumes de Cazot (Bataille) et Brunet (Moutonnet), Martinet (Paris),1812
© Gallica/BnF

L’Ancien Régime et la Corporation
Pour bien comprendre l’escrime pratiquée par les hommes de la Grande Armée,
il faut d’abord décortiquer ce qui se pratiquait avant, car plusieurs éléments de l’Ancien Régime continuent d’être suivis après la
Révolution.

Sous l’Ancien Régime, l’escrime est surtout gérée par la corporation des maîtres en faist d’armes basée à Paris.

    Cette corporation voit à la certification des provost et des maîtres de salles, mais aussi à la répression de ceux qu’on appelle
les « ferrailleurs », ces maîtres non reconnus et, par ce fait, opérant dans l’illégalité.

La corporation demande alors à tout maître
souhaitant enseigner de se soumettre à un examen comprenant :

- des assauts
- et démonstrations d’habileté avec :
--l’épée,
--l’épée et le poignard,
--le sabre,
--mais aussi la hallebarde et
--le bâton à deux bouts.
Épée des Mousquetaires: En 1622 Louis XIII créait le corps spécial de Mousquetaires
Rapière du XVIIe siècle à taza.
C’est l'épée des Trois mousquetaires, du capitaine Fracasse, de Cyrano de Bergerac et autres héros des romans de cap et d’ épée. Elle est gravée de deux des quatres vertus cardinales Prudencia et Justitia...et de 1572... la date anniversaire de la Saint Barthélemy.
   Période de Viollet le Duc.
Sur une face est gravé "Justitia 1572" (mais le style de cette rapière date des années 1620), sur l'autre face est gravé "Prudentia 1572".
1572est la date anniversaire de la Saint Barthélemy...
Les quatres vertus cardinales sont: La prudence, La tempérance La justice Le courage .
Les quatres vertus que l'on retrouve dans les textes des religions et notamment des Evangiles, procurent facilité, maîtrise et joie pour menerune vie moralement bonne sur terre.

L’enseignement de ces armes pour le moins inusitées dans la France du XVIIIe siècle est une affaire de tradition,
mais probablement aussi une manière de bloquer la route aux maîtres étrangers souhaitant enseigner dans le royaume.
    En effet, la plupart des maîtres italiens ne pratiquent plus ces armes et se voient donc désavantagés.
Cela n’empêche pas ces maîtres d’enseigner par d’autres moyens, soit par permission royale ou bien au travers des différents académies qui opèrent quelque peu en dehors du système de la corporation.
Son influence est également limitée dans les colonies, telle la Nouvelle-France, où certains maîtres d’armes éliront domicile

Fiore dei Liberi ( 1350-1420 ) était un des plus grand maitre d’arme
maître d’armes du Moyen Âge et le meilleur de l’école italienne.


Avec la Révolution, les différentes guildes et corporations voient leurs privilèges abolis, et celle des maîtres d’armes ne fait pas exception. On voit alors apparaître des structures plus décentralisées.
    L’apprentissage continuant de suivre une certaine structure plutôt uniforme, mais basée plutôt sur la réputation du maître que sur le
contrôle d’une guilde.
Des structures se forment quand même, notamment dans l’armée .
On voit apparaître des brevets, parfois richement décorés, certifiant un maître ou un prévôt.
      Ces brevets sont donnés parfois sous le titre très général “d’escrime”, mais plus couramment ils commencent à être décernés pour des spécialisation particulières telle la pointe, l’espadon, la contre-pointe, la canne ou le bâton.

En effet, pendant le XVIIIe siècle,l’escrime française continue à se développer.

Le maître en faist d’armes du XVIIIe siècle préfère beaucoup plus discuter de l’escrime de la pointe, escrime qui fait sa renommée à
travers toute l’Europe.
Le sabre ou la forte épée sont pourtant maniés par les militaires, mais ces derniers ne bénéficient pas encore du cachet qu’ils obtiendront sous l’Empire.

Magnifique sabre d'Officier supérieur de Cavalerie Légère, d'Etat-Major ou de Général.
Bel exemple de production de sabres de luxe sous le Premier Empire qui servit sur de nombreux champs de bataille.
Monture en laiton doré, gardeà une branche avec croisière décorée en relief sur ses deux faces d'un buste de guerrier à l'antique. Calotte à courte queue à tête de lion de Némée, écailles de poisson et étoile.
Arc de jointure ciselé d'une petite tête face léonine rejoignant la tête de lion.
Garde à une branchegravée et deux oreillons en navette à bordure moulurée, ornés de bustes casqués d'Athéna, de chaque côté.


Epée d'officier de la Garde Impériale, modèle 1860, Second Empire avec Napoléon III.
Monture en bronze doré (la dorure a totalement disparu).
Garde décorée du “N”sous couronne impériale posé sur fond rayonnant avec fuseau de Jupiter étincelant.
Clavier formant un plateau moulé en relief des Grandes Armes Impériales, quillon décoré d'une palmette.
Fusée en corne avec filigrane en laiton (manque filigranne).
Pommeau décoré de l'aigle impériale aux ailes déployées.
Contre-clavier repliable avec inscription "Garde impériale" avec rameaux de chêne et laurier.


sabre sous Napoléon

Sabre d'Officier du 33 ème Régiment d'Infanterie Légère


A  SUIVRE ......
26/05/2021 - 17:34
ÉPÉES , SABRES,  FLEURETS,  KATANAS .....

Les Mérovingiens ont laissé des épées de légende.

        Epées célèbres :
-  Durandal (l'épée mythique qui a appartenu au chevalier Roland (736-778)),
-  Joyeuse (nom de l'épée de Charlemagne dans la Chanson de Roland, et d'autre part, le nom d'une épée utilisée lors du sacre des rois de France à partir du XIIe ou du XIIIe siècle) en acier tressé (Musée du Louvre).
Durandal
'Joyeuse'

épée Templier
épée de Richard Coeur de Lion

épée Christophe Collomb

SABRE

Il y a les épées mentionnées dans les légendes nordiques, notamment la saga des Nibelungen.
       La très fameuse épée Ulfberht et ses copies (années 800 - 1000)

          

SABRES  JAPONAIS :
          Le musée Bizen Osafune expose de nombreuses épées et sabres et katanas  japonais.
Tous les savoir-faire en lien avec les épées peuvent être découverts dans ce musée, que ce soit aiguiser ou graver des lames,
fabriquer des fourreaux, ou encore décorer la poignée de l’épée avec du fil tissé, caractéristique des épées japonaises.



Le musée est situé dans la ville de Setouchi, dans la préfecture d’Okayama – une région à la réputation millénaire,
pour la finesse des lames qui y sont produites.

Fabriquer des épées japonaises requiert trois ressources clé
– du sable ferreux pour récupérer le minerai,
- du pin rouge pour les charbons qui pourront brûler ardemment pour forger l’acier,
- et de l’eau pour tremper les lames.
Avec des montagnes riches en fer, des forêts garnies de pins et la rivière Yoshii, Bizen s’est naturellement développée comme une
capitale de cet art.
Près de 50% des épées classées Trésors nationaux du Japon sont sorties des forges de Bizen
y compris l’épée Tomonari vénérée dans le sanctuaire Itsukushima-jinja de l’île de Miyajima.

katanas

La petite histoire de la métallurgie des armes blanches :
    Depuis, environ 4000 ansi l’évolution de l’armement a suivi de près celle de la métallurgie.

  L’introduction du fer en tant que constituant de la lame est considérée comme la révolution la plus importante dans l’histoire de
la métallurgie des armes blanches.

C’est durant le premier millénaire que les plus grandes découvertes en matière de fabrication des armes blanches se firent.
     En effet c’est lors de cette période que se vulgarisa la fabrication d’épées par forgeage et soudage répétés de fer et d’acier.
Pour mémoire :
- les lames du japon, des pays islamiques (Damas, Tolède), du monde occidentale ( armes mérovingiennes).
Tolède

Épée Hsu Jian Chine pour le Tai Chi

ESCRIME :

fleuret
L’épée, le fleuret et le sabre sont trois modalités de l’escrime, sport qui appartient à la famille olympique
depuis les jeux Olympiques d’Athènes de 1896 avec le fleuret et le sabre; postérieurement, aux olympiades de Paris de 1900, s’introduit l’épée.
Ces trois disciplines de l’escrime, se différencient dans la forme, le poids, la poignée et la modalité de combat.

Fleuret:

Se considère toucher, en partant du cou jusqu’en bas.
On peut toucher seulement avec la pointe.
Le fleuret est légé et flexible et exige beaucoup d’adresse, autant physique que mentale car le fleuretiste nécessite habilité et rapidité dans ses mouvements (parades et contres attaques).
Le fleuret pèse approximativement 450 grammes.

Sabre:
Se considère toucher, en partant de la ceinture jusqu’en haut. on peut toucher avec la pointe ou avec le fil (non tranchant) du sabre.
   Cette modalité exige une bonne forme physique, car les assaults sont beaucoup plus rapides et agiles de toute l’escrime.
Le sabre à le même poids que le fleuret, c’est à dire, approximativement 450 grammes.

Épée:
C’est la plus rigide et la plus lourde des trois.
on peut toucher sur tout le corps, mais seulement avec la pointe.
Elle possède une espèce de cloche (pour la protection de la main) plus grande que celle du fleuret.
L’épée pèse approximativement 750 grammes.

    Le sabre a une poignée traditionnelle, pendant que l’épée et le fleuret ont une poignée quelque peu plus sophistiquée, qui permet de l’empoignée comme si elle était le prolongement du bras.

En 1913 naît la Fédération Internationale d’Escrime.

Dans l’escrime moderne on utilise le fleuret, l’épée et le sabre, fabriqués en acier trempé.
La longitude minimum permise de la lame pour le fleuret et l’épée est de 90 cms et pour le sabre de 88 cms, la longitude maximum de l’arme étant de 110 cms pour le fleuret et l’épée et de 105 cms pour le sabre.
Le poids maximum autorisé doit être inférieur à 500 grammes pour le fleuret et le sabre, et de 750 grammes pour l’épée.

Sabre de troupe de Cuirassier, Modèle An XI, de la Grande Armée de Napoléon.
Un des sabres les plus emblématiques du Premier Empire, celui-ci date de Mai 1810,
mois de naissance de Alexandre Walewski, fils naturel de Napoléon et de Maria Walewski.
Les cuirassiers seront de toutes les charges de l'Empire, d'Austerlitz à Waterloo.
Il s'agit ici de la dernière version dites de l'an XI avec quatre branches de garde en laiton, se rejoignant à la calotte sous forme de trois boutons.
Notre sabre a été monté à Versailles avec le poinçon de Nicolas Boutet, le célèbre arquebusier de l'Empire. Il a du avoir une deuxième vie, après l'Empire, jusqu'au Second Empire.
En effet, on trouve gravés sur la monture, trois jeux de marquages de régiments "J 135", "I 94" et "1857".
De plus le filigrane sur la poignée a quinze spirales de laiton torsadé, changées selon les goûts en vigueur durant la restauration, la poignée originelle ayant que onze ou treize spirales.
Poignée ronde surmontée d’une calotte en laiton de forme ovale, coupée en accolade sur la poignée, avec virole en cuivre.
La pièce de rivure couronne le tout.
Lame droite à double pans creux de 94 cm (97.5 cm avant taillage en pointe).
La largeur au talon est de 3,85 cm.
L'arme pèse 1.1 kg sans fourreau et 2.1 kg avec et  mesure 110 cm au total.

A Suivre .........
26/05/2021 - 02:27
Merci
25/05/2021 - 06:54
MERCI VICTORIA POUR TOUS CES TRES BONS ARTICLES TRES DOCUMENTES QUE VOUS NOUS PROPOSEZ VOS RECHERCHES SONT TRES FOUILLEES C'EST UN VRAI REGAL ON APPREND A TOUT AGE JE VOUS SOUHAITE UNE BONNE JOURNEE
25/05/2021 - 02:37




Un parapluie est un dispositif portable et pliable, permettant de se protéger de la PLUIE 
Les parasols et les ombrelles   sont construits sur le même principe, mais ne sont pas forcément étanches  et ne protègent généralement que du soleil.
  
Le dispositif varie en taille et en forme, mais sa conception est fondamentalement la même :

- Un bâton (ou mât) central soutient des tiges articulées (les baleines) par l'intermédiaire d'un anneau coulissant (ou coulant).

Lorsque l'anneau est en position basse, les baleines sont complètement aplaties le long du mât ;
lorsque l'anneau est en position haute, les baleines sont déployées et leur tension tend la toile en cercle autour du mât.

Le nombre de baleines varie de
:
- quatre (pour les parasols carrés utilisés sur les marchés de plein air)
- à huit ou dix en général pour les parapluies.
        Elles sont réparties à intervalles réguliers sur le pourtour du mât.

Sur les parapluies la tige centrale comporte une poignée à son extrémité inférieure, pour une meilleure prise en main.

 

En France :
Le premier parapluie pliant est créé à Paris en 1705 par un commerçant, Jean Marius, qui invente:
- le « parapluie brisé » se mettant dans un étui.

En 1759, un savant français du nom de Navarre imagine le parapluie-canne, où la seconde sert d'étui au premier.
La diffusion de cet objet dans la haute société du XVIIIe siècle progresse rapidement, au point qu'il devient un accessoire de mode pendant la Révolution française .

En 1852,Samuel Fox   introduit le très novateur « U », conçu pour l'acier du parapluie à squelette nervuré de façon à combiner légèreté, force et élasticité.
Le manche télescopique est quant à lui attribué à l’Allemand Hans Haupt en 1930 ;
même si dès 1705 le Français Jean Marius avait inventé un système pliant le parapluie en trois afin de le ranger dans une poche .

Il existe également des parapluies ultra-compacts, dont la tige est télescopique et dont les baleines peuvent se replier en deux.
   Leur déploiement est automatique :
- un mécanisme à  ressort est libéré par une pression sur un simple bouton.
Le ressort est retendu lors du repliement par l'utilisateur.

Les archives de Toulouse indiquent que l'armée anglaise avait réquisitionné des parapluies chez les bergers des Pyrénées  .
  Lors de la  bataille de Toulouse (1814)  cela leur donnait un net avantage sur les troupes françaises, parce que la poudre  des fusils restait sèche, tandis que celle de l'adversaire était mouillée par la pluie et donc inutilisable.

Dernière née d'une saga familiale,
la marque "Le Véritable Cherbourg" fondée par Jean-Pierre Yvon multiplie les innovations pour faire du parapluie bien plus qu'un
accessoire de mode.


Tout commence en 1830, à Cherbourg.
La famille Yvon fonde une tannerie, qui prospère pendant un siècle... jusqu'à ce que les cuirs canadiens à bas prix envahissent le marché.
En pleine crise des années 1930, René Yvon, grand-père de Jean-Pierre, lance alors une diversification osée mais payante en créant une ligne de bottes en crêpe.
Au moment de la Seconde Guerre Mondiale, il est réquisitionné comme expert pour veiller àla qualité des chaussures de l'armée française.
C'est son fils, alors âgé de 16 ans, qui devient patron de l'entreprise familiale.
Tout en continuant le commerce de chaussures de gros, son frère Bernard et lui lancent un magasin d'emballage industriel et décoratif qui se développe après la guerre.
La voie semble toute tracée pour le jeune Jean-Pierre, qui baigne dans cette atmosphère depuis tout petit...

Sauf que la vie lui fait prendre un détour. « J'aurais dû prendre la suite mais à l'époque, le commerce ne m'intéressait absolument pas », se remémore-t-il.
Il a un rêve : la photo, autre passion familiale puisque père et grand-père sont des vidéastes et photographes amateurs.
 
Jean-Pierre Yvon commence alors une carrière de photographe publicitaire.
 
Cinq ans plus tard, c'est l'illumination :
    « Cherbourg est toujours associé aux parapluies.
Et si je créais un parapluie qui serait résistant aux bourrasques, à l'image de cette ville qui fut longtemps une place forte ? ».
« LE Véritable Cherbourg » est né, réponse aux parapluies importés de piètre qualité .
 
Dix ans plus tard, un nouveau cap est franchi :
-     Jean-Pierre Yvon décide de créer une manufacture pour maîtriser la fabrication de bout en bout mais le pari du made in France – en l'occurrence du made in Cherbourg – est risqué. «

Peu à peu, il parvient à donner naissance à sa vision :
- des parapluies élégants et graphiques,solides et résistants, produits dans des locaux qu'il a entièrement dessinés.

La production ne dépasse pas les 10000 à 15000 unités par an :
« Avec des modèles vendus entre 135 et 170 euros pièce, nous sommes dans la haute couture », souligne-t-il.

L'entreprise obtient d'ailleurs le premier prix du Salon de la Haute Façon en 2007.

parapluie Cherbourg