ARTS , ARTISANATS , TRAVAUX MANUELS , BRICOLAGES. ......

Par Victoria il y a 6 années 5 mois
23/03/2021 - 21:03
 (PARIS)


ENSEIGNES    


Mulhouse doit son nom au moulin bâtit à son endroit au 9e siècle.

C’est Frédéric 1er Barberousse qui en fait une véritable cité dès le 14e siècle.

En 1798, la ville vote son rattachement à la France, abandonnant ainsi son autonomie et son  indépendance.

Son activité industrielle, notamment celle de l’impression sur tissus, remonte à 1746, date de l’implantation de la première manufacture.

Mulhouse s’est depuis fortement développée.

La seconde guerre mondiale fit beaucoup de dégâts, sans toutefois atteindre le cœur de la ville.

Ce cœur est situé autour de la Place de la Réunion où l’ambiance est encore médiévale et les bâtiments historiques nombreux.

Là se tenaient foires et marchés et toute une vie, une animation que l’on ressent en sillonnant les rues de la vieille ville où l’on peut admirer des enseignes en fer forgé, sans doute récentes, mais qui font si bien  revivre ce passé.

MULHOUSE :


ENSEIGNES EN PAYS DE SOMME :


Petite histoire de l'Enseigne:
L'enseigne est d'abord utilisée par les nobles pour arborer leur blason, puis inscrite sur les murs même des maisons,
elle est sculptée en bois ou en pierre dans une niche, à l'angle des murs, dans l'imposte ou peinte sur le mur.

On s'aperçoit alors qu'il faut passer devant elle pour la voir,
alors on invente les enseignes accrochées aux devantures, qui se balancent dans le vent et qu'on peut voir du bout de la rue.

Ces enseignes, généralement en fer forgé, sont des panneaux imagés qui indiquent au passant souvent illettré,
la présence d'artisans sur cour et invisibles de la rue

Rue Victor Hugo- Amiens
La belle enseigne sous forme de vitrail vous invite à aller voir le petit musée du verre du célèbre verrier Claude Barre, avec comme point
de repère, la majestueuse flèche de la Cathédrale. 


Millencourt-en-Ponthieu- Enseigne de Forgeroon


Enseigne en bois de l'Auberge fleurie à Heilly


Ecuries du P'tit Loup- Vaux-en-Amiénois



A Villefranche de Conflent  (P.-O.)

ALSACE :






ETC....
Ce commentaire a été modifié le 23/03/2021 à 21:07
22/03/2021 - 13:19

Merci Victoria pour toutes les propositions
22/03/2021 - 03:37
Depuis le début des années 50, la maison de porcelaine Lladro est célèbre pour ses sculptures d’une extrême délicatesse.




Chaque pièce Lladro est élaborée par un artiste à partir d'un moule d'albâtre.




Les produits sont des pièces issues d’un travail artisanal et les plus grands créateurs tels que :

- Jaime Hayon,
imaginent aussi bien des bougeoirs que des sculptures fantaisistes.



Lladro produit notamment la collection Love qui représente des couples parés de fleurs collées une à une à la main et qui apportent poésie et romantisme



Du raffinement à l’état pur, telle est la caractéristique principale de cette prestigieuse maison de porcelaine.




Lladro
Fondée en 1953 par les frères Juan, José et Vicente Lladró à la périphérie de Valence, en Espagne, dans le village de Almacera.
  


La société de porcelaine Lladró produit initialement des céramiques fonctionnelles :

- comme des vases et des assiettes de service.


En 1955, les frères Lladró se lancent dans la production de figurines, avec des pièces inspirées de célèbres manufactures du
18e siècle comme Meissen et Capodimonte.




: Meissen :Capodimonte


À la fin des années 1950,
Lladró établit une nouvelle technique de cuisson qui réduit le processus de trois couches à une seule couche infusé avec des tons pastel.



Vers la même époque, les frères ont également adopté un logo officiel comportant le nom "Porcelanas Lladró".

A cette époque, le style Lladró avec ses figurines surdimensionnées, ses lignes stylisées et ses teintes pastel est bien établi.

       



Dans les années 1970,
la société lance une nouvelle ligne"Grès" de porcelaine, qui est utilisé pour créer de plus grandes sculptures avec un fini mat et des teintes terre.



L'une des réalisations techniques remarquables de Lladró était les «fleurs de la saison"
:


série en 1982, qui comprend des bouquets de fleurs minuscules sculptés à la main sur chaque pièce.


Depuis 1985, des pièces en série limitée sont produites.

    


Depuis les années 1990,
des pièces Lladró ont été ajoutés aux collections des musées de renommée mondiale,
tel que :
- le Musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg :





ESPAGNE :
Centre d'Exposition et Musée Lladró Ctra. Alboraya, s/n.  46016 - Tavernes Blanques(Valencia)
     On y découvrira, au cours d´une agréable visite guidée de deux heures,
la fascinante série d´opérations, entièrement artisanales, qui donne vie aux sculptures Lladró.




Ce commentaire a été modifié le 22/03/2021 à 04:01
13/03/2021 - 11:37
Merci

Quelques idées de décorations pour Pâques
Travaux manuels





Guirlande de Pâques :
Vous pouvez utiliser différents matériaux: tissu, feutre, .....
Vous pouvez coller des œufs traditionnels, vous pouvez utiliser des branches et des oiseaux, des lapins et des fleurs.




 
Suspendue à la porte d’entrée, la couronne de Pâques devient un signe de bienvenue pour les habitants et leurs invités.

Et, en plus d’être une magnifique décoration de Pâques extérieure, la couronne attire bien des regards.

En quelques étapes, apprenez à fabriquer une couronne de Pâques personnalisée et originale :


Concernant le matériel à se procurer, il nous faut  :
-   une couronne en sarments de vigne,
-  de la mousse végétale décorative,
-  des œufs décoratifs colorés,
-  des fleurs artificielles,
-  de la colle et
-  du ruban à notre convenance.


La première étape du bricolage consiste à enrouler la mousse autour de la couronne, préalablement enduite de colle chaude.

Ensuite, collez à la colle chaude vos œufs décoratifs sur la mousse.

Ajoutez les fleurs en les distribuant de façon à remplir les espaces vides.

Enfin, faites un grand nœud décoratif et fixez-le à votre couronne de Pâques !

PLIAGE DE LAPINS :





Il faut vous procurer :
-  quelques boîtes d’œufs blancs décoratifs,
-  une couronne en sarments de vigne,
-  un peu de peinture dorée,
-  quelques pinceaux et
-  un peu de colle.

Il faut décorer les œufs blancs :

- Peignez une dizaine d’œufs avec de la peinture dorée.
- Les autres œufs devront être décorés de divers motifs de votre choix (pois, arabesques etc.).
- Prenez un œuf et collez-le sur votre couronne,
- puis répétez l’opération pour les œufs restants.





Matériel requis:

Des serviettes de table en papier (napkins) aux couleurs thématiques

Des ciseaux

De la colle blanche

Un pinceau

Des oeufs en plastique

Une couronne en paille

De la paille en papier pour paniers de Pâques

Étapes du bricolage:

Couper une serviette en papier (non déplié) en carrés de 1 pouce (2 cm).

2. Enduire un oeuf avec un peu de colle, à l’aide du pinceau.

3. Appliquer des carrés de serviettes en papier partout sur l’oeuf.

4. Enduire à nouveau l’oeuf de colle.

5. Laisser sécher complètement.
       Répéter l’opération avec tous les oeufs désirés.

6. Avec de la colle chaude, fixer un peu de pailles pour panier tout autour de la couronne.
          Sécuriser le tout avec une épingle florale

7. Appliquer de la colle chaude sur un oeuf et le fixer sur la couronne.
     Répéter avec les autres oeufs.

Évidemment, vous pouvez garnir votre couronne avec tout ce que vous voulez.
Petites fleurs, mini lapins, rubans, poussins… Laissez aller votre créativité!


24/02/2021 - 10:18
Merci pour toutes ces recherches faites par vous, qui me ravissent vraiment, c'est très très intéressant
23/02/2021 - 22:26
Merci 


Jean Couty (1907-1991)  :
Le 12   Mars  1907  naissance de Jean Couty.
Ses parents sont originaires de la Creuse.

Jean Couty (1907-1991), artiste majeur lyonnais,
prix de la Critique de Paris
en 1950 et Grand Prix des peintres témoins de leur temps en 1975, compta parmi les grandes figures de la peinture française du XXe siècle.
    À quelques mètres de la maison familiale et de l'atelier de l'artiste, le musée Jean Couty permet de découvrir ou revoir l'oeuvre importante de ce peintre figuratif, témoin de son temps.



   La période n’est pas favorable aux visites guidées des Musées,
qui sont tenus de se réinventer sans cesse, s’ils ne veulent pas tomber dans la morosité et afficher un bilan de fréquentation financière catastrophique, pour l’année en cours.

On connait le dynamisme de Myriam et Charles Couty -créateurs à l’Ile barbe- (Lyon) du musée d’art moderne et contemporain qui porte le nom de Jean Couty (1907-1991).

L’idée d’un timbre postal a germé dans leur esprit, pour  faire face à la terrible pandémie…

En effet, s’il y a eu l’indispensable « timbre du vaccin »,

maintenant il y aura le « timbre postal » mais de collection.

En accord avec André Van Dooren, président de l’Association Philatélique Rhodanienne,
les descendants du peintre ont imaginé qu’une  toile du célèbre peintre ornerait en 2023, une vignette philatélique.


Leurs choix judicieux se sont arrêtés sur des paysages connus :

- « huit décembre à Lyon »
,
tableau qui avait fait l’affiche de l’exposition « bâtisseurs de Lumière » au domaine de Lacroix-Laval (1993),
quand le Département du Rhône célébrait le centenaire de la basilique de Fourvière.

- Ou alors un « Venise » quand Jean Couty emmenait son épouse Simone rêver,
et que la place Saint-Marc, ravivait les cœurs du couple…

Mais le choix qui retient toute notre attention c’est incontestablement une vue de :
- « Notre-Dame de Paris »
un chef-d’œuvre signé Jean Couty, daté de 1983, (huile sur toile 61×50 cm)
qui montre la cathédrale en majesté avec sa flèche dressée par Violet-Leduc, et
-comme une vision de l’artiste- la tour Eiffel en point de mire.

Notre choix,
car il montre que le peintre lyonnais qui a exposé toute sa vie à Partis chez Katia Granoff, place Beauvau, est rayonnant en capitale.

Et qu’il participe pleinement à la résurrection du monument sinistré par le terrible incendie du 15 avril 2019.




AUTRES TABLEAUX DE  JEAN  COUTY
:


Jean Couty à toujours peint la vie. Mais aujourd’hui, ce n’est pas le peintre des hommes, que nous allons rencontrer, bien -au
delà- c’est l’amoureux de la nature, le peintre des paysages, l’aventureux -toujours au départ- le peintre de nulle part et d’ailleurs, un gourmand de peinture, un gourmet de partout, le chercheur du goût des autres…

Couty (1907-1991) est seul dans son atelier, au troisième étage de sa grande maison,
sise à coté de Jocteur, le boulanger de l’île-barbe.

Déjà, il voyage, destination plein Sud,
côté soleil, la boule de feu, qu’il a vu en admirant «sa» basilique de Fourvière.

Il a oublié le Moscou d’hiver, dont il avait paré la cathédrale de l’Annonciation -sur fond de grisaille- par des rehauts jaunes somptueux, pour donner à l’orthodoxie les éclats de sa brillance et de sa toute-puissance tsarine.


Cathédrale de l’Annonciation à Moscou (Kremlin) 1975, huile sur toile 73 x 60 cm

Départ pour l’Espagne, plus aride, quand Couty plus essoufflé entreprend les Pyrénées, pour nous faire basculer, du côté où paissent les ânes, là, entre les maisons d’albâtre, aux toits de paille.
   Quand l’astre feu,s’efface derrière la muraille de montagnes frémissante dès que la nuit tombe soudain.
Les pinceaux s’agitent devant la splendeur du monde, c’est que Couty a offert ses plus beaux élans à la Catalogne, pays du feu qui danse sans cesse.

L’Espagne 1967, huile sur toile 73×60

Plus tard, il traverse à grandes enjambées, lui petit homme trapu.

     Il a contourné l’Italie et Venise.
Il se laisse porter dans les canaux qui grouillent de gondoles et chahutent les gondoliers.

On le retrouve en Grèce, plus exactement à Santorin, avec -pour clichés- ses amas de bleus sur les toitures en coupoles, agglutinées aux rochers qui font barrage,encerclés par la Méditerranée.
   Là, on ne risque rien, tellement le paysage est enfermé sur lui-même, forteresse qui préserve les hommes de tous les dangers dans les ruelles serpentines.


Grèce, Santorin 1977 huile sur toile 81x116cm

Un peu plus loin, il est reparti Couty, laissant à Simone son épouse, le soin des valises.
   Lui, pour ne pas s’égarer, s’interdit de penser au matériel, sauf pour ses outils papier, crayons et pastels pour ne prendre que le pouls des sensations, des vibrations intimistes, les vraies émotions de sa moisson abondante et méditative.

Il plonge sur la Tunisie et surtout sur le Maroc,
délaissant la si belle Algérie (où son livre « Couty inédit », -la Taillanderie, 2006- rayonne désormais depuis 2010, en lieu sûr, au Musée des Beaux-Arts, à Alger).
      Au Royaume du Maroc, il s’est régalé -en autres cités impériales, de la ville de Meknès, qu’il a voulu -sertie de roses appuyés et de verts bleutés enchanteurs- sur fond d’un œil-soleil qui offre toute la vie au monde à l’appel de la prière du muezzin.
Splendide ode éperdue à la magnificence du Tout-Puissant.


Village marocain 1970, 61x50cm
Meknès au Maroc 1970, huile sur toile 73x60cm

Et là encore, plus au Sud, avant Agadir, la porte du désert, quand Couty recherche les couleurs authentiques retrouvées des architectures de terre, il jouit de l’ocre cuisant des matériaux.
   La terre rouge, inondée du soleil qui inlassablement cogne, lui parle.
Il révèle, était ce à Diabat – le village au-dessus d’Essaouira, (où Jimi Hendrix a vécu onze jours en 1968, après un concert autant hallucinant que mémorable) – qu’il pose son regard avide des couleurs toutes paysannes des torchis.
    Couleurs que les apprentis architectes, en quête d’authenticité, se doivent de collecter, en guise de références ultimes
pour un avenir salvateur.
 C’est que la terre, le ciel et la mer, ne font qu’un seul bloc unitaire et indissociable.

C’est ce qu’il assène à grands renforts de convictions intimes.
    Lui le fils de paysan et de maçons, lui le grand croyant devant l’éternel.

Il donne le meilleur de lui, peintre et architecte, témoin des choses de son temps, émerveillé par la beauté originelle du monde.


Le peintre Jean Couty

Jean Couty (1907-1991), artiste majeur lyonnais, prix de la Critique de Paris en 1950 et Grand Prix des peintres témoins de leur temps en 1975, compta parmi les grandes figures de la peinture française du XXe siècle.

À quelques mètres de la maison familiale et de l'atelier de l'artiste, le musée Jean Couty permet de découvrir ou revoir l'oeuvre importante de ce peintre figuratif, témoin de son temps.


1907
Le 12 Mars naissance de Jean Couty.
Ses parents sont originaires de la Creuse.
Ses ancêtres sont paysans et maçons.


1918
Il réalise ses premiers dessins au crayon représentant des bateaux et des pêcheurs.

1920
Création à Lyon, du groupe Ziniar, autour des critiques d'art Marius Mermillon et Georges Besson.

1922
Il a 15 ans lorsqu'il rencontre l'architecte Tony Garnier qui lui conseille de suivre les cours de l'école des Beaux-Arts de Lyon.


1925
Il entre dans la classe d'architecture de Sainte-Marie Perrin.
Il obtient le premier prix d'archéologie sous la direction d'Henri Focillon. Création par les Ziniars, du Salon du Sud-Est, Palais des Expositions,
quai de Bondy, Lyon 5e.


1926
Couty entre à l'atelier de Tony Garnier, qui lui conseillera plus tard d'opter pour la peinture. Couty admire l'oeuvre de Gustave Courbet.


1927
Il est admis à l'école régionale d'architecture de Lyon et suit en parallèle les cours de la classe supérieure d'architecture des beaux-arts de Paris. C'est en vacances dans la Creuse qu'il dessine et peint ses premières compositions.


1928
Réalise ses premiers dessins d'églises romanes. Il va également souvent dessiner à la gare d'eau de Vaise.


1930
Il obtient un sursis pour le service militaire.


1931
Après une visite à l'Hôpital du Vinatier, Couty peint "La Parabole des fous",
puis il peint à Rives-de-Gier, les Hauts-Fourneaux. Création du groupe Témoignage, autour de Marcel Michaud (galerie Folklore), René-Maria Burlet (Académie du Minotaure) et Albert Gleizes (à Moly Sabata).



1932
Il aborde divers thèmes :
- les grandes compositions,
- paysages sous la neige,
- peinture avec des personnages,
- peintures sur les courtisanes.


1933
Jean Couty obtient son diplôme d'architecte DPLG.
Il est nommé sociétaire au Salon du Sud-Est où il expose "Sans travail".
Le tableau est remarqué par deux critiques d'art, Georges Besson et Marius Mermillon dont Couty va faire la connaissance.
Création du groupeLes Nouveaux (Pelloux, Chartres, Vieilly, Chancrin, Aynard, Besset et Carlotti).


1935
Couty se joint au groupe Les Nouveaux. Par l'intermédiaire de Georges Besson. Il expose une toile à la galerie Braun à Paris.


1936
Son tableau "La Mère "reste seule exposé à Paris au Salon des Indépendants est remarqué par André Lhote.
Couty exposera régulièrement aux Indépendants ainsi qu'au Salon d'Automne.

1937
Reçoit le Grand Prix du Groupe Paris-Lyon.
L'Etat achète la toile "bords de saône" aujourd'hui propriété du Musée Denon de Chalon-sur-Saône. Il expose plusieurs toiles à la Galerie Worms.



1938
Voyage en Bretagne.
Effectue des recherches sur la nature morte.


1939
Mobilisation dans l'infanterie à Lyon à la caserne du "le Fort-Lamothe."

1940
Peint des portraits à l'Hospice de la rochette ainsi que chez les pères capucins et franciscains.
Couty se lie avec les écrivains Claude Aveline et Louis Martin-Chauffier et fait la connaissance de Katia Granoff qui deviendra son marchand à Paris.
         Il fait le premier dessin de la résistance dans Les Temps Nouveaux.


1941
Couty va peindre en Haute Loire.

1943
Fait de nombreuses études sur les portraits suite à son séjour chez les frères des Ecoles chrétiennes de Lyon.
Couty illustre lespoèmes de Paul Claudel, Louis Gillet et Stanislas Fumet dans l'ouvrage Saint-François, chez nous.


1944
Réalise une série de dessins sur le thème de la déportation.

1945
Katia Granoff présente la première exposition de Jean Couty à Paris. Il sera montré par la galerie jusqu'en 1997.
Il exposes plusieurs toiles dont "Le Bénédicté" remarquée et admirée par Picasso et aujourd'hui propriété du Musée des Hospices civils de Lyon.
Jean Couty exposera régulièrement dans la galerie pendant plus de quarante ans.
    L'Etat achète la toile "Portrait d'un théologien".


1946
Travaille à l'Hospice de la Rochette.
Pour ses natures mortes travaille le thème le pain et le vin.
Participe à une exposition collective d'art contemporain au musée du Luxembourg.


1947
Peint des portraits d'enfants dans les orphelinats.
Participe à l'exposition d'art français à Ottawa, The National Gallery of Canada.


1948
Exposition collective au Whitney Museum, à New York.
Participe à une exposition d'art sacré en Amérique du Sud.
    L'Etat achète "les deux vieilles" (ou les femmes au bol), exposé à la galerie Granoff.
Couty offre une toile à l'Institut français d'Athènes où il participe à une exposition aux côtés des grands de l'Ecole de Paris
(Picasso, Matisse, Braque, Marquet...).
Une peinture est vendue aux enchères au profit des oeuvres soutenues par l'Unesco.


1949
Visite des églises romanes en Haute Loire. Rejoint le groupe L'Homme témoin crée par Lorjou.
Expose à la Galerie Claude à Paris.


1950
Couty reçoit le grand Prix de la Critique de Paris un an après Buffet et Lorjou.
    L' Etat achèle plusieurs toiles de Couty :
- " la femme à la chaise ",
- " le repas " et
- " l'ouvrier emboutisseur ".
 -      Une grande toile intitulée "La Mort" est acquise par Jean Cassou, pour le musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.
La presse est abondante et élogieuse.


1951
Couty est invité au Salon des Peintres Témoins de leur Temps, au musée Galliera à Paris.
Il présente aussi la toile "Le  Baptême" à la galerie Sainte Placide lors de l'exposition du Prix de la Critique.
Il participe à l'exposition France-Italie à Turin.


1952
Lors d'un voyage en Italie, Couty est bouleversé par Masaccio et Pierro della Francesca.
Il expose à la Biennale de Gênes.
Exposition collective à Belgrade et en Belgique.

1953
Lors d'un voyage en Hollande, Couty est bouleversé par la Beethsabée de Rembrandt.
De retour, il peint une série de vues du "port d'Amsterdam".
Il est nommé pour le Prix de la Triennale de Menton.
Il participe à l'exposition d'art contemporain à Ljubljana.
     L'Etat achète la toile "nature morte à la nappe turque" et la toile "le chandelier".


1954
Il expose au Salon des Peintres Témoins de leur Temps à Paris.
Série de dessins sur les banlieues industrielles.

1955
Séjour en Auvergne où il peint de nombreuses églises romanes mais aussi des volcans.
Va également peindre dans le Brionnais.
Participe au Salon de mai.
   l'Etat achète une toile "nature morte aux pommes".

1956
Décès de son père dont il avait fait plusieurs portraits.
Il peint "Le Massacre des juifs du ghetto de Varsovie".
La toile sera vendue aux enchères à Drouot en 1967 au profit du peuple d'Israël.
    L'Etat achète la toile "le pressurage à Juliénas".

1957
Première exposition à la galerie Malaval à Lyon.
Voyage en Provence.
    L'Etat achète la toile "la tarte".

1958
Couty est promu « Chevalier des Arts et Lettres ».

1959
Jean Couty est le premier peintre qui illustre "le billet de la loterie nationale".
Il commence une série consacrée aux Eglises romanes qu'il exposera à la Galerie Katia Granoff.
      Un ouvrage sur ce thème paraîtra sous la plume de Lydia Harambourg (historienne et critique d'art pour la Gazette Drouot), chez Ides & Calendes, à Neuchâtel, en 1998.
Mourlot, à Paris édite une lithographie "Les Gardes Suisses".

1960
Invité à la galerie Charpentier à Paris pour une exposition de l'Ecole de Paris.
Il est fait chevalier de la légion d'honneur
.
Salon des peintres témoin de leur temps.
      L'Etat achète "la cathédrale du Puy", toile qui se trouve aujourd'hui au Musée de Cambrai.


1961
Mourlot à Paris édite une lithographie représentant l'église romane de Semur en Brionnais.
Exposition Galerie Katia Granoff.


1962
Couty illustre pour le livre un texte de Jean Giono, intitulé Routes et chemins, paru aux éditions des Peintres Témoins de leur Temps.
L'Etat achète la toile représentant l'abbaye de "Moissac".


1963
Couty entreprend un voyage en Espagne, via la Corrèze.
Mourlot édite à Paris, une lithographie intitulée "Le Chandelier".
Il  illustre pour le livre L'Événement un texte de André Flament, édité par les Peintres témoins de leur Temps.

1964
Couty visite la Bretagne, le Poitou et la Charente.
Il se rend aussi en Allemagne.
Les Nations Unies éditent 2 cartes postales pour Noël ("Eglise de St Saturnin" et "Eglise d'Elne").
L'Etat achète "l'église de Saintes" exposée chez Granoff, et qui se trouve aujourd'hui au Musée des Beaux Arts de la rochelle.


1965
Expose à la galerie Baukunst à Cologne. Participe à l'exposition 35 peintres au musée de l'Athénée à Genève. Voyage dans le sud de l'Italie. La ville de Paris, acquiert au salon des Peintres Témoins de leur Temps, la toile intitulée Le Pain et le vin. Mourlot édite à Paris, une lithographie intitulée Collonges la rouge. Voyage en Italie (Venise, Sicile).


1966
Décès de sa mère (un de ses portraits peint en 1939 est exposé au musée des Beaux-Arts de Lyon).
Il rencontre et épouse Simone Drevon.
Exposition à la galerie Verrière à Lyon. Séjour à Venise.
L'UNICEF édite des cartes postales de Noël au profit de l'enfance défavorisée. Daragnès édite un dessin lithographié intitulé La Solitude.
       L'Etat achète la toile "la Saône".

1967
Voyage en Espagne (Andalousie).
Le couple donne naissance à un fils unique qu'il prénomme Charles-Olivier.
Couty est médaillé par laville de Montrouge.
       Il reçoit le grand Prix de l'Académie de Mâcon.


1968
Couty expose à la galerie Verrière à Lyon et à la galerie Granoff à Paris.
Voyage en Espagne.

1970
Couty est fait officier des Arts et des Lettres.
Exposition à la galerie Verrière à Paris.
Voyage au Maroc.
Nouveau séjour en Italie.

1971
La Maison de la Culture de Bourges présente une rétrospective (catalogue, préface de jean Goldman).

1972
Voyage en Sicile, nombreux croquis, nouveau séjour en Italie.

1973
Exposition à la galerie Verrière à Paris.
Couty s'intéresse aux chantiers du métro de Lyon.
Couty inscrit ses pas dans ceux de  l'histoire sainte,visitant Israel.
Plusieurs toiles sont consacrées à Jerusalem.


1974
Voyage en Sicile et en Turquie.

1975
Exposition Galerie Drouant à Paris. Long voyage en URSS.
Couty est lauréat du Grand Prix des Peintres Témoins de leur Temps
avec la toile "le Chantier du Métro".
Exposition Galerie Katia Granoff.

1976
Voyage en Egypte.
Il se brûle accidentellement la main et ne pourra pas peindre pendant plus d'un an.

1977
L'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC), créé par les critiques d'art lyonnais organise une rétrospective intitulée Le Peintre et le format.
Couty y est présenté par Jean-Luois Maubant, avec Hantaï et Fougeron.
Voyage en Grèce et en Crète.

1978
Voyage en Côte d'Ivoire (nombreux dessins).

1979
Le Musée d'Art Moderne de la ville de Paris présente 41 toiles Jean Couty, les chantiers de ce temps (du 4 Octobre au 11 Novembre).
Le catalogue est préfacé par Pierre Mazars et comporte un texte de René Deroudille.
Il reçoit la médaille d'honneur de la société d'encouragement au progrès.


1980
Rétrospective à la Maison pour Tous à Annemasse.
Voyage à Ceylan (Sri Lanka ).
Don de la toile "construction de  l'auditorium" au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris.


1981
Exposition à la galerie des Granges à Genève.
Exposition au château de Simiane à Valréas.


1982
Participe à l'exposition collective Cent ans d'achats de la ville de Lyon à l'Elac. Voyage aux Etats-Unis et au Canada. Plusieurs grandes toiles sont consacrées à New- York, la nuit.

1983
Couty hérite du fauteuil de René Chancrin (1911-1981) à l'Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Lyon.
Un dessin de Couty représentant "Le Palais Saint-Jean" – siège de l'Académie – sert désormais de motif aux documents de la dite assemblée. Exposition Galerie Katia Granoff.

1984
Exposition à la mairie de la Croix-Rousse.
Couty dessine – à la demande de BG – la couverture de l'hebdomadaire diocésain L'Essor duRhône (N°1956 du 20 Avril).
Le peintre choisit le thème de Pâques.
Il représente Jésus triomphant au dessus d'un paysage urbain.


1986
Exposition à la galerie Granoff à Paris. Exposition à la mairie de la Côte-Saint- André.
Voyage en Espagne.

1987
Gilbert Carrère, Préfet de la Région Rhône-Alpes (et actuel président de l'association des Amis de Jean Couty) remet à Jean Couty,
la médaille de Commandeur des Arts et Lettres.
Une exposition rétrospective est accueillie à la Malmaison (Champagne-au-Mont-d'Or), par la Fondation Léa et Napoléon Bullukian, rappelant les liens amicaux que l'artiste et le mécène ont toujours entretenus.


1988
Voyages en Hongrie et en Tchécoslovaquie.

1989
Exposition galerie Katia Granoff sur le thèmes Les Cathédrales.
Invité d'honneur au musée de la Grotte à Lourdes où lui est décerné le Prix du Peintre de la Lumière et de la Spiritualité.
Exposition collective au Japon dans les villes de Tokyo, Osaka, Hiroshima et Fukuoka.
Edition d'une lithographie "le beaujolais nouveau". Voyage en Belgique.

1990
Couty offre à Jacques Oudot, Le Résistant pour le musée de la Résistance et de la Déportation de Lyon.
Exposition à la fondation Vasarely à Aix-en-Provence.
Rétrospective Couty à l'Auditorium Maurice Ravel.
  Couty réunit dans un ouvrage monographique les textes de ses amis écrivains et critiques d'art.
La réalisation est confié à Georges Daru et Alain Vavrot.
      Edition d'une lithographie Rochers au soleil jaune.
Couty reçoit pour la deuxième fois le Prix du Groupe Paris-Lyon
.


1991
Participe à la biennale internationale d'art sacré de Lourdes.

Le 14 mai 1991 Jean Couty décède.


1992
Rétrospective sous forme d'hommage à celui qui avait été lauréat de la Biennale de Mention en 1955
au musée des Beaux-Arts –Palais Carnolès – à Menton
.
Le Salon du Sud-Est dont Couty était sociétaire- présente un « hommage ».

1996
Inaugurée par Michel Mercier président du Conseil général du Rhône et par Mgr Jean Balland évêque de Lyon,
l'exposition Bâtisseurs de lumière au domaine de Lacroix-Laval, fait une large part au peintre.
La couverture du catalogue et l'affiche proposent le" Huit décembre à Lyon".
Le commissaire d'exposition présente une reconstitution d'une toile La Chasuble et le pain sur le site, avec les objets qui ont servi pour la composition.    
La mairie de Villeurbanneprésente une exposition dans son hall, une exposition Couty, inaugurée par Gilbert Chabroux.


1997
Raymond Barre inaugure l'école maternelle Jean Couty à Lyon.
Participe à L'Hommage à René Deroudille au musée des Beaux-Arts de Lyon.
Invité d'honneur au salon de Bourg-de-Péage.
Exposition Galerie Larock-Granoff à Paris.

1999
Inauguration par Gérard Collomb de l'Espace Jean Couty à Gorge de Loup, Lyon 9e (Vaise).

2000
Gilbert Carrère, ancien Préfet de Rhône-Alpes, réunit autour de Simone et Charles-Olivier Couty,
crée l'association Les Amis de Jean Couty.


2001
Exposition Couty, à Chateauneuf-de-Gallaure (Drôme), lieu que le peintre affectionne particulièrement, car il lui rappelle l'omniprésence de
Marthe Robin, la célèbre stigmatisée.

2002
Le musée Paul Dini (musée Municipal de Villefranche-sur-Saône), accueille une grande exposition consacrée aux Portraits.


2003
La Maison du Grand Lyon à Paris accueille une exposition consacrée aux Villes du monde (du 18 Novembre au 19 Décembre). L'inauguration a lieu en présence de Gérard Collomb, Maire de Lyon.
Un catalogue est édité.
Le musée des Beaux-Arts de Lyon consacre à Couty une exposition dossier de sa propre collection.


2005
Présentation des peintres contemporains de la collection Bullukian (Couty, Chancrin, Fusaro, Montet, etc...), à l'espace culturel
Léa et Napoléon Bulukian, place Bellecour à Lyon.
Une toile, "Les Afghans" est présentée dans l'exposition Présence de l'humain dans la peinture contemporaine à Lyon (Maison Ravier à Morestel).
 
Le 15 Août, naissance de Candice Couty, petite-fille de l'artiste.



2006
Couty est présent dans l'exposition Voici des fleurs à Mornant (Rhône).
Exposition Couty "inédit" au Château de Vogüé (Ardèche).
Outre les thèmes choisis par Albert Cardinal et les membres du bureau de l'Association Vivante Ardèche,
(comme Les Grands chantiers, Les Églises romanes ou encore Couty, humaniste, l'hommage à Courbet),
des toiles de la collection Couty de la Fondation Léa et Napoléon Bullukian (qui comporte 19 oeuvres), sont présentées pour la première fois.
     L'intégralité est reproduite dans le présent ouvrage sera exposée en décembre 2006 à l'Espace Culturel Bullukian .
En Juin, une toile "le repos" (1934) est offerte par la famille Couty au musée Paul Dini, par l'intermédiaire de Jean-Jacques Pignard, maire de la commune de Villefranche-sur-Saône.

2007
Naissance de Clémence, la deuxième petite fille de l'artiste le 30 mars.

Plusieurs manifestations sont organisées à l'occasion du centenaire de la naissance de Jean Couty  :


- Juin : Sortie du livre Couty 100 ans, aux éditions la Taillanderie.
- Juin à septembre : Rétrospective Couty au Dôme de l'Hôtel-Dieu pour les 100 ans du peintre, commisariat d'exposition : Michèle Caussin-Bellon.
- Septembre à décembre : Exposition au Musée des Beaux-Arts de Lyon.
- Octobre : Exposition à la Cour des Loges ( Commissaire d'exposition Michèle Caussin-Bellon).
- Hommage à Jean Couty lors de la manisfestation Tapis Rouge rue Aguste Comte à Lyon.
- Décembre : édition par la Poste d'enveloppes pré-timbrées avec des vues de Lyon de Couty.


2008
Exposition Couty Galerie Larock-Granoff à Paris.

2010
Exposition au Musée d'Arts religieux de Fourvière.
Exposition au Musée Palué de Tain l'Hermitage.
Exposition au Musée de la Chaussure à Romans.

2011
20ème anniversaire de la mort de Jean Couty :
- inauguration du jardin aquatique Jean Couty à Lyon et hommage à l'Hôtel de ville de Lyon pour la présentation en avant-première du livre Jean Couty aux éditions Cercle d'Art.


2012
Mars : exposition en hommage à Jean Couty à Vourles (Rhône).
Juillet : rétrospective Jean Couty à Sanary sur Mer (Var).


2013
"Jean Couty et Lyon". Exposition rétrospective au siège de  LCL à Lyon (catalogue couleur aux éditions Mémoire des Arts).

2014 - 2015
Exposition Musée de Bourgoin-Jallieu 2014.
Juin-septembre : Musée Palué-Tain l'Hermitage.
Exposition l'École de Paris

2016
Exposition de groupe « Arts et Métiers » au Musée d'Allard de Montbrison

2017
17 mars : inauguration du Musée Jean Couty à Lyon par Gérard Collomb, Simone Couty, Charles et Myriam Couty.


2018
Juillet-août : exposition au Château de Chauffailles.

2019
Mai : Exposition au Collège Supérieur (Lyon).
Juillet : Exposition à l'Espace André Malraux (Tarare)


2020
Février : Exposition au domaine de la Maison Forte à Vourles




EGLISES  ROMANES

LYON : L'ÎLE BARBE :
 



LYON :
SAINT  JEAN



PAYSAGES :










PORTRAITS :



VENISE :




Ce commentaire a été modifié le 23/02/2021 à 22:32
21/02/2021 - 12:08
Ho la la !
La sculpture !
Et, la musique !

Merci pour toutes ces découvertes
Ce commentaire a été modifié le 21/02/2021 à 12:13
20/02/2021 - 17:18
Merci beaucoup ,Victoria,pour ce sujet très intéressant.Vous avez réalisé un travail de recherche très fouillé et fort bien documenté.Pas du tout fascinée par la sculpture,vous avez réussi à m'entraîner dans cet art.
20/02/2021 - 16:33
  VICTORIA, ET MERCI, TRÉS INTÉRESSANT TON SUJET AVEC CES SCULPTURES                                                                                                             D'ÉMILIE  TOLOT !!!                   
20/02/2021 - 16:00
Emilie Tolot

Née en 1980. 
Fille d’un architecte et d’une dessinatrice.
Maîtrise d’histoire de l’art à l’université Lyon II.
Piano. Cours d’Anatomie aux Beaux-Arts. 
Influencée aussi bien par le travail de Camille Claudel que d'Ousman Sow.
Passionnée de littérature : Rilke, Zweig, Juliet…

Commence à sculpter à 15 ans.
Rencontre la céramiste Cécilia Delgadoqui l’initie au modelage.
Puis donne des cours de sculpture d’après modèle vivant.

Dessins au fusain. Restauration d’objets d’art. Premières expositions et premiers prix.

 Travail dans son atelier. Réalise des bronzes, expose à ArtClub Gallery à Lyon. 

Privilégie le mouvement qui commence à s’inscrire dans son geste.

En utilisant la terre auto-durcissante.

Découvre le danseur et chorégraphe Mourad Merzouki. A travers «Boxe Boxe». Collabore avec lui sur le Festival Karavel.

Dessins, sculptures et stop motion.

Réduit la taille de ses personnages pour adopter un format de 16 cm et travailler sur des groupes.

Adopte la pâte à modeler pour animer ses œuvres, leur impulser un Mouvement et réaliser ses films en stop motion.

Conçoit un projet plus large pour associer danse, sculpture et lumière.
Une boite noire qui réunit ses films et ses sculptures.
A l'intérieur des petites boites noires, des scènes prennent soudainement vie sous les yeux du curieux et animent tout un univers
onirique.
"C'est une autre porte d'entrée, on regarde le corps autrement, ce sont des sculptures en mouvement et j'aime bien ces
relations entre les différents arts, comment créer du dialogue même si on n'a pas la même histoire.
",
dit encore le chorégraphe.






Lucie, détail, terre cuite


Maternité, détail, terre cuite


Mère et enfants, terre cuite


Triangle, terre cuite


Rencontre, terre


Karavel, haut-relief, terre et plâtre


Grand saut, terre


D'après "Santa Madera", festival utopistes, terre


D'après "Folia"de Mourad Merzouki, terre

Une culture classique mais un geste contemporain.
Emilie Tolot sculpte le mouvement.
Et elle a choisi la danse.
Des oeuvres en terre surtout mais aussi en bronze…
Et aujourd’hui des films d’animation qui mettent en scène ses sculptures.


Son style ? Ses références ? Son rêve ?
Emilie n’aime pas qu’on lui pose des questions.
Et quand elle répond c’est à contre-coeur, d’une voix douce.
Un murmure, un petit sourire amusé au coin des lèvres.
Brune aux yeux bleus, teint pâle…
Tout est discrétion chez cette jeune femme.
Et tout semble fragile, sauf ses mains, longues et musclées. 

«J’ai toujours dessiné, beaucoup dessiné. Des personnages surtout, des corps,des mouvements…»,

explique cette fille d’architecte qui va, à 17 ans, faire une rencontre décisive :
Cécilia Delgado.
«Elle exposait sur le marché des potiers dans le Vieux Lyon.
Tout de suite j’ai aimé ce qu’elle faisait.
Assez classique, des nus féminins surtout.
Mais elle m’a donné envie d’aller plus loin que le dessin pour apprendre la sculpture.
Le volume, la matière, le contact avec la matière…»


Cette lyonnaise rejoint alors son atelier où elle va «faire de la terre».

Tout en rejoignant l’université en histoire de l’art pour préparer une maitrise.
Puis en suivant aussi des cours de dessin et modèle vivant à’ Ecole des Beaux-Arts.

Emilie choisit de travailler la faïence, une des trois variétés d’argile utilisée en sculpture avec le grès et la porcelaine.
Une terre de base.
«La contrainte technique est plus forte que pour le dessin, mais une fois assimilée, ce n’est plus un problème.
Au contraire, avec la terre, je me suis sentie plus libre, plus créative».


Papier, pierre, bois, bronze…
Elle essaye toutes les matières mais reste fidèle au geste fondateur, «modeler la terre».

Parce qu’elle aime «travailler vite et passer à autre chose» pour «s’inscrire dans une dynamique».

Elle ajoute : «La terre est à la sculpture ce que le dessin est à la peinture».
Une approche où se joue l’essentiel. 

Rapidement, elle enseigne mais participe aussi à des expositions collectives et des salons où elle va décrocher plusieurs prix.
      La discrète n’en dira pas plus.

Elle préfère évoquer une deuxième rencontre décisive, en 2014, avec le danseur et chorégraphe Mourad Merzouki.
Le prophète du hip-hop.

«Je n’ai jamais dansé.
Mais j’ai toujours été fascinée par le mouvement.
Notamment à travers le sport.
Et j’ai eu envie de m’en emparer». 


Le déclic : un spectacle de la compagnie Käfig, "Boxe-Boxe."
«Un mélange entre des arts qui n’ont rien à voir : hip-hop, musique classique, boxe…Une alchimie qui fonctionnait très bien».
         Mourad va lui faire confiance.
Portes ouvertes, elle peut tout voir :
résidences, répétitions, spectacles, coulissses…
   Tout de suite, elle se sent en phase avec le hip-hop : performance physique, technique, énergie…
«L’évolution du corps dans l’espace et la recherche d’équilibre, c’est le point commun entre la danse et la sculpture. C’est
encore plus fort avec le hip-hop qui s’inscrit dans un cercle. Intéressant car la sculpture est un geste circulaire».




Il y a deux ans, elle franchit un nouveau cap en découvrant la terre auto-durcissante qui sèche très vite, sans cuisson.
«On doit donc travailler plus rapidement, de façon plus spontanée, avec moins de reprise».
Une dynamique qui la stimule.
Cette terre est également plus lisse donc plus précise, ce qui lui permet de travailler sur des petits formats.
        Elle décide alors de réduire la taille de ses sculptures à 16 centimètres, « la taille idéale » pour privilégier le mouvement. 

Derrière la douceur d’Emilie, une volonté. De la maturité, de la profondeur.
Tout sauf un papillon qui virevolte au gré des modes, des flatteries ou des critiques.

Ses références ?
«Les grands classiques», s’excuse-t-elle en citant Rodin et «sa façon d’exagérer une partie du corps pour le rendre plus
expressif».
Camille Claudel aussi.
Ousman Sow «pour ses grandes figures en terre dont il fait des personnages vivants»…

Au passage elle précise :
«J’ai plus de mal avec tout ce qui est abstrait.Ça me fait moins rêver. J’aime bien qu’il y ait à la fois de la technique et de la poésie. Mais c’est rare que les deux soient au rendez-vous. C’est ce qui me fascine chez Mourad».

La peinture ?
«J’aime bien, le dessin surtout», se défile l’artiste en expliquant qu’elle n’a pas de «peintre fétiche».
Mais quand on insiste, elle finit par avouer que cette discipline lui est étrangère :
«Je n’arrive pas avec la couleur. Ça ne me parle pas. Pour moi, l’essentiel c’est le trait, la forme…».
En revanche, pour le trait, elle convoque spontanément Giacometti, Michel Ange, Rodin… Tous sculpteurs !



Émilie Tolot pose son regard sur les 20 ans de la compagnie Käfig et propose une variation singulière sur les spectacles de Mourad Merzouki dans un film d'animation.
Direction artistique Mourad Merzouki
Sculpture animée Émilie Tolot
Réalisation, montage Benjamin Sozzi
D’après les chorégraphies de Mourad Merzouki : Boxe Boxe, Agwa, Dix Versions, Terrain Vague, Tricôté, Yo Gee Ti, Récital, Le Chêne et le Roseau, Des Chaussées, Corps est Graphique, Mekech Mouchkin, Käfig Brasil, Correria, 7 Steps, Käfig, Pixel
© Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne /
Compagnie Käfig – direction Mourad Merzouki – 2016


Elle a  réaliser ce film pour les 20 ans de Käfig, la compagnie de Mourad Merzouki.
Des dizaines de sculptures en pâte à modeler, réalisées à partir des 16 spectacles, qu’elle a ensuite photographiées.
Résultat : 3 000 images qui défilent en quatre minutes.
Une performance .



Boite Käfig


Perchoir, terre cuite


Ensemble, terre cuite