Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
31/03/2018 - 08:13
                                                    Oeufs de PâquesVoici venir Pâques fleuries,
Et devant les confiseries
Les petits vagabonds s’arrêtent, envieux.
Ils lèchent leurs lèvres de rose
Tout en contemplant quelque chose
Qui met de la flamme à leurs yeux.
Leurs regards avides attaquent
Les magnifiques œufs de Pâques
Qui trônent, orgueilleux, dans les grands magasins,
Magnifiques, fermes et lisses,
Et que regardent en coulisse
Les poissons d’avril, leurs voisins.
Les uns sont blancs comme la neige.
Des copeaux soyeux les protègent.
Leurs flancs sont faits de sucre. Et l’on voit, à côté,
D’autres, montrant sur leurs flancs sombres
De chocolat brillant dans l’ombre,
De tout petits anges sculptés.
Les uns sont petits et graciles,
Il semble qu’il serait facile
D’en croquer plus d’un à la fois ;
Et d’autres, prenant bien leurs aises,
Unis, simples, pansus, obèses,
S’étalent comme des bourgeois.
Tous sont noués de faveurs roses.
On sent que mille bonnes choses
Logent dans leurs flancs spacieux
L’estomac et la poche vides,
Les pauvres petits, l’œil avide,
Semblent les savourer des yeux.
     
30/03/2018 - 14:02
Le frêne.

Dès que la neige commence à fondre et que le soleil réchauffe la terre, les habitants de
la forêt célèbrent la venue du printemps. Les jacinthes et les
jonquilles se mettent à fleurir, dans leur jolie robe bleue, rose ou
jaune. Les oiseaux sortent de leur nid et chantent gaiement en voletant
de branche en branche. Les loirs se réveillent et sortent du long
engourdissement de l'hiver.

Les arbres aussi se préparent. Ils revêtent leur nouvelle parure pour être élégants lors de
cette grande fête.Les plus impatients et les premiers à bourgeonner sont
les saules et les joncs qui poussent au bord de l'eau. Ainsi, ils
peuvent se mirer à loisir et jouer les dandies. Puis viennent les
bouleaux au corps mince et élancé comme celui des danseuses. Leur
feuillage argenté les distingue des autres arbres; on dirait des jeunes
filles poudrées impatientes d'aller valser.

Il fallut un peu plus de temps au vieux chêne centenaire pour se préparer. Il hésita longtemps
avant de choisir la tenue qui le flatterait le plus. Enfin, il se fit
faire par un tailleur habile un feuillage dentelé, qui le faisait
ressembler à un respectable académicien.

Il n'y a qu'un arbre qui ne s'était occupé de rien. Il continuait à dormir, comme si la neige
tombait encore, ou que le brouillard régnait en maître. C'était le
frêne, que n'avaient réveillé ni le gazouillis des oiseaux, ni le
bourdonnement des abeilles. Il continua même à dormir lorsque la douce
pluie de mars entreprit de rafraîchir la forêt. Il fallut que la brise
tiède aille chercher du renfort auprès d'un vent énergique pour que le
frêne sorte de sa léthargie. Alors, il ouvrit timidement un œil, et
s'étonna de voir, tout autour de lui, les arbres qui avaient verdi.

Déjà ? Nous sommes au printemps ?
Et oui, grand paresseux ! répondirent les bouleaux.
Nous sommes tous prêts, habillés, pomponnés. Dépêche-toi, ou tu ne trouveras rien à te
mettre. Tu ne peux pas rester ainsi, nu comme un ver !
Et les bouleaux se mirent à rire, bientôt suivis par les joncs et le chêne.

Alors le frêne, de peur de ne rien trouver, se prépara à la va-vite. Tellement vite, qu'il
ne prit pas le temps de faire des essayages, ni même de choisir des
feuilles à sa taille. Elles étaient petites, peu découpées et le
feuillage n'était pas assez touffu pour dissimuler sa nudité.

Les joncs, les bouleaux et le chêne se moquèrent de lui :
On dirait que tu n'es qu'à moitié habillé !
Il te manque des feuilles ! On aperçoit ton tronc et presque toutes tes branches !
Hou ! Hou ! Il est presque nu !

Mécontent, le frêne reconnut que sa tenue laissait à désirer. Aussi, il résolut de se
débarrasser très vite de ses feuilles lorsque viendrait l'automne.
Et en effet, à la fin de l'été, au moment où les jours raccourcissent, mais alors que le
soleil est encore chaud et que les vendanges commencent à peine , le
frêne s'impatienta.

Est-ce l'automne ? Ne sentez-vous pas souffler le vent du nord ?
Attends un peu, lui répondirent les autres arbres.Laisse-nous profiter encore du beau temps,
et de notre belle parure. L'hiver est si long, nous aurons si froid, et
plus de feuillage pour nous tenir chaud.

Mais le frêne s'en moquait. Au contraire ! Trop content de se défaire de son vêtement raté,
il perdit toutes ses feuilles et se dressa tout droit dans la forêt,
attendant l'hiver. Autour de lui, les joncs, les bouleaux et le chêne
luttaient de toutes leurs forces contre la bise pour garder le plus
longtemps possible toutes leurs feuilles.

Mais le frêne, étourdi, n'avait tiré aucune leçon de son expérience. L'année suivante, à
la fin de l'hiver, il dormait encore et il oublia de se préparer à
temps. Encore une fois, il resta mal habillé tout l'été, et fut le
premier à se déshabiller lorsque les jours raccourcirent.
Ce commentaire a été modifié le 30/03/2018 à 14:02
30/03/2018 - 10:49
                                                    
ŒUFS DE PAQUES !
 
 
 
Voici venir Pâques fleuries,
 
Et devant les confiseries
 
Les petits vagabonds s'arrêtent, envieux.
 
Ils lèchent leurs lèvres de rose
 
Tout en contemplant quelque chose
 
Qui met de la flamme à leurs yeux.
 
Leurs regards avides attaquent
 
Les magnifiques œufs de Pâques
 
Qui trônent, orgueilleux, dans les grands magasins,
 
Magnifiques, fermes et lisses,
 
Et que regardent en coulisse
 
Les poissons d'avril, leurs voisins.
 
Les uns sont blancs comme la neige.
 
Des copeaux soyeux les protègent.
 
Leurs flancs sont faits de sucre. Et l'on voit, à côté,
 
D'autres, montrant sur leurs flancs sombres
 
De chocolat brillant dans l'ombre,
 
De tout petits anges sculptés.
 
Les uns sont petits et graciles,
 
Il semble qu'il serait facile
 
D'en croquer plus d'un à la fois ;
 
Et d'autres, prenant bien leurs aises,
 
Unis, simples, pansus, obèses,
 
S'étalent comme des bourgeois.
 
Tous sont noués de faveurs roses.
 
On sent que mille bonnes choses
 
Logent dans leurs flancs spacieux
 
L'estomac et la poche vides,
 
Les pauvres petits, l'œil avide,
 
Semblent les savourer des yeux.
 
 
 
29/03/2018 - 11:57
                                                        
Pâques : Histoire et légendesPâques, dimanche qui suit la pleine lune venant après l’équinoxe de printemps, soit entre le 22 mars et le 25
avril, est la fête chrétienne de la résurrection de Jésus-Christ, trois
jours après sa mort sur la croix à Jérusalem. Pâques toujours au pluriel
lorsqu’il s’agit de la fête chrétienne tient son nom de Pessa’h (probablement de l’hébreu Pâsah “passer”, “épargner”).
Dans les jardins, les enfants trouvent au matin des œufs en chocolat ou en
sucre, ainsi que d’autres friandises en forme de cloches, poules,
lapins, agneaux, poissons… déposés mystérieusement dans la nuit par les
cloches de retour de Rome, dit-on généralement ou par le lièvre de
Pâques.
Ces confiseries ont remplacé les œufs teints ou naturels, symboles universels de vie et d’éternité, que l’on
s’échangeait ce jour là.
Le lundi de Pâques, jour férié en France, est la trace de l’octave (les huit jours suivants) qui prolongeait la fête jusqu’au dimanche de Quasimodo.
Le dimanche de Quasimodo est le premier dimanche après Pâques. Dans le calendrier liturgique, ce dimanche qui
“poursuit la joie de la résurrection du Christ” est noté comme le
“deuxième dimanche se Pâques”. Il tient son nom des premiers mots de la
prière d’introduction de la messe du jour, l’introït : Quasimodo geniti
infante (comme des nouveau-nés). Ce dimanche était également appelé “Pâques closes”, “petites Pâques”, ou “Pâquettes”.
L’œuf de PâquesL’œuf symbole universel de perfection, est fêté au printemps car il est lié à
la nouvelle vie et à la fécondité : il figure dans de nombreuses
légendes sur l’origine du monde. Abondants dans les basses-cours à cette
époque, les œufs sont célébrés au moment de pâques, tout comme certains
animaux réputés pour leur fécondité : poule, poisson, lièvre. L’agneau
est également un symbole biblique de croissance des cheptels. Pour les
enfants, des œufs en chocolat et autres friandises sont cachés dans les
jardins le matin de Pâques, déposés par les cloches de retour de Rome (dit-on dans la plupart des régions de France) ou par un mystérieux lièvre (en Alsace et dans une partie de la Lorraine, comme dans les pays germaniques et anglo-saxons).
L’agneau pascalSelon la bible, peu avant le départ précipité des Hébreux d’Égypte à la suite de Moïse (vers 1300 avant J.C), un ange exterminateur fut envoyé par Dieu pour frapper les enfants
premiers-nés d’Égypte. Dieu voulait par ce terrible fléau manifester sa
colère auprès du pharaon qui avait contraint les hébreux à de durs
travaux. Moïse, prévenu par Dieu, fit marquer de sang d’agneau les deux
montants et le linteau des portes des maisons de son peuple afin
qu’elles puissent être épargnées. Pour cela, les juifs devaient chaque
année commémorer la Pâque en offrant en sacrifice à la première pleine
lune de printemps le 14 Nissan, un agneau ou un chevreau sans défaut âgé
de moins d’un an.
La Pâque juive commémore toujours lors du grand repas (le Seder) ce sacrifice de l’agneau. La fête catholique de Pâques (au pluriel cette fois) commémore la résurrection de Jésus-Christ mort sur la croix trois jours
plus tôt. Jean-Baptiste avait annoncé le Christ “Sauveur du monde” en
le désignant ainsi : “Voici l’agneau de Dieu”. Les chrétiens font
également un grand repas le jour de Pâques où il est fréquent de manger
de l’agneau ainsi qu’une pâtisserie contenant des oeufs en abondance.
Les cloches de PâquesAu moment de Pâques, les cloches jouent encore aujourd’hui un rôle
important dans toute la France. Après l’hymne du Gloria de la messe du
jeudi saint, veille de la mort de Jésus-Christ sur la croix, les cloches
se taisent en signe de deuil jusqu’au Gloria de la veillée pascale.
Selon la tradition on dit qu’elles vont à Rome pour se faire bénir et
chercher des œufs qu’elles répandent au retour dans les jardins. Le
folkloriste Arnold Van Gennep pense que cette croyance serait apparue à
la fin du XIIème siècle, avec l’interdiction venant de Rome de faire
sonner alors des cloches de métal.
26/03/2018 - 10:06
Poème De Jean De Lafontaine...

Un Jour La Folie Décida d'Inviter Ses Amis...


 La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa..

On joue à cache-cache.

* Cache-cache ? C'est quoi, ça ? - demanda la Curiosité
* Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.
Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouvesera le prochain à compter.
Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse. 1, 2, 3,... -
La Folie commença à compter.

L'Empressement se cacha le premier, n'importe où.
La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre.
La Joie courut au milieu du jardin.
La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher.L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.
La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.
Le Désespoir étaient désespéré en voyant que la Folie était déjà à nonante-neuf. * Cent ! cria la Folie. Je vais commencer à chercher...

La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert.

En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché.

Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité...

Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda...
*Où est l'Amour ?
Personne ne l'avait vu. La Folie commença à le chercher.

Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers. Mais elle ne trouvait pas l'Amour.

Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, pris un bout de bois
et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri.  C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un oeil.

La Folie ne savait pas quoi faire.
Elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours. 

L'Amour accepta les excuses.

Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours.


Poème De Jean De Lafontaine
 http://ma-planete.com/poeme/main


23/03/2018 - 12:17


Les corbeaux
 

« Croa, croa ! »
 
Écoute...
Des oiseaux sombres
Et des doutes.
 
« Croa, croa ! »
 
Vêtus
Tout de noir
Les entends-tu ?
 
« Croa, croa ! »
 
Quelques corbeaux
Au loin
Font les beaux
 
« Croa, croa ! »
 
Inquiétants ?
Préjugés !
Épatants !
 
« Croa, croa ! »
 
Ils vivent, imitent
Avec aisance
Nos limites.
 
« Croa, croa ! »
 
Ils jouent
Se disputent
Tout comme nous.
 
« Croa, croa ! »
 
Des corps beaux
Au loin
Les corbeaux.
 

Thierry PETIBON
« Sur les routes de mon pays »

 
Ce commentaire a été modifié le 23/03/2018 à 12:20
21/03/2018 - 15:07

ELLE SE VIT...

Les mots me font défaut

Ils défaillent, perdent leur sens

Ils tremblent, c'est un fléau !

En mille pas de danse

Les gouttes d'encre vagabondent

Elles courent assoiffées de liberté

Sous l'orage qui gronde

Faisant fleurir les astres noyés

Laissant en pleurs l'immensité

D'un coeur de lettres sous des souliers piégés

D'un monde destructuré

Par l'errance d'un chant inspiré

Dénaturé en rêves, la bohème est signée...

Elle se vit à la lecture du tarot

Comme le perce-neige, le poème éclot

Qu'importe le froid, il sème

Les parfums délicats que j'aime

En lettres blanches caligraphiées

Aux jours les plus beaux...

Les rimes se tiennent tendrement

La main même hors du temps

Face au soleil levant

Sous la pluie et le vent...

@ Copyright Onoma Gaïa
20/03/2018 - 17:39
20/03/2018 - 17:34
20/03/2018 - 10:20
Grand merci à toutes, c'est vraiment joli tout ça, il va venir le printemps!!! il suffit de le croire!!!!
Les jonquilles en particulierr sont magnifiques,merci Marie-Jeanne!
Grand merci aussi à Mimit, pour le chanteur Irlandais, que je ne connaissais pas. La voix est très belle, la musique aussi, même si je n'ai rien compris aux paroles, j'ai trouvé l'ensemble magnifique,( j'ai retrouvé ce chanteur sur You tube), mais cette chanson, est la + belle je trouve, et le chanteur est beau aussi, ce qui ne gache rien! hi!hi!