A ces grenouilles qui croassent, dans les églises et les paroisses, l'eau bénite produit un effet, de subtilité dans ce monde subjugué.
A ces crapauds qui prédisent avec leurs cris, la bonne prière jusqu'au cimetière, les vêpres du matin qui en dépit, servent à quoi pour nos heures entières.
Bien loin de moi de dénigrer ces adeptes, de ces cathédrales aux cimes élancées. vers un ciel gothique et romancé, leurs visions de l'avenir est inerte, dans l'éphémère qui vient devant, avec la simplicité du grès du vent.
Le bénitier et son eau sacrée, pourra toujours dire l'amen, des groupuscules des abdomens, pour totalement en interrompre l'arrêt.
Les cornettes se glacent, dans le froid d'un matin d'hiver, imaginez les en cornet de glace, à la vue de nos yeux ouverts.
Les grenouilles sortent même en temps de pluie, en fond le brouillard qui efface ce noir, ces silhouettes intouchables couleur de suie, en rang bien ordonné d'un brève de comptoir.
Les on dit que, et tu as vu celà, des commérages dans le village, qui nourrit les langues de vipères, en un deux trois quatre plus d'une paire....
Cette vie est trop belle Pour que du hasard je sois le fruit. Jamais des atomes jetés pêle-mêle Un si beau monde auraient produit. —D’après John Dryden
Ce n'est pas seulement dans l'univers pris dans sa globalité que l'on observe la marque du plan divin. Les savants découvrent des preuves irréfutables de l'existence d'un tel plan, à quelque échelle que ce soit, celle de l'univers, de notre galaxie, du système solaire, des étoiles, des planètes, de la cellule, de l'atome, ou des particules fondamentales. À chaque niveau du monde physique, on constate la présence persistante de mécanismes d'une extrême minutie en faveur de la vie et de l'humanité. — Hugh Ross, astro-physicien
Selon tous les critères en vigueur dans l'univers, il est clair que nous sommes des créatures choyées, chéries et protégées. Si l'univers n'avait pas été créé avec une précision aussi minutieuse, notre espèce n'aurait jamais pu voir le jour. Au vu des circonstances, je suis de ceux qui croient que l'univers a été créé pour que l'homme puisse y vivre. — John O'Keefe, astronome à la NASA
Derrière tout ce qui est, je constate qu'il y a des indices extrêmement convaincants en faveur de l'existence d'un Créateur. On dirait que quelqu'un a ajusté les paramètres de la nature dans le but de créer l'univers. On ne peut s’empêcher de penser qu’il y a un — Paul Davies, astrophysicien Britannique
Je ne vois pas comment quelqu'un pourrait observer la nature et être athée. Et je ne peux concevoir qu'on puisse contempler les cieux et dire que Dieu n'existe pas. — D'après Abraham Lincoln
Les découvertes de l'astronomie semblent converger vers un événement unique, un univers créé à partir de rien, qui témoigne d'un équilibre extrêmement subtil assurant avec une précision extraordinaire les conditions indispensables à la préservation de la vie. Si l'on exclut l'hypothèse hautement improbable d'un accident, les observations de la science moderne suggèrent l'existence d'un plan sous-jacent que l'on peut à juste titre qualifier de surnaturel. — Arno Penzias, Prix Nobel
Le savant est habité par la notion de causalité universelle. Sa conscience religieuse prend la forme d'un émerveillement sans bornes devant la parfaite harmonie des lois naturelles, qu'il reconnait comme la marque d'une intelligence d'une magnitude telle, qu'en comparaison, tous les actes et toutes les savantes cogitations de l'être humain ne sont qu'une pâle imitation. — Albert Einstein
Il me semble que lorsqu'on est mis en présence du miracle de la vie et des merveilles que renferme l'univers, on est bien obligé de se demander pourquoi, et pas seulement comment. Les seules réponses possibles sont d'ordre religieux. Je découvre la nécessité de Dieu dans l'univers comme dans ma vie. — Arthur L. Schawlow, professeur de physique à l'université de Stanford, Prix Nobel 1981
Dès qu'on se donne la peine d'analyser les indices qui sont à notre disposition, on est bien forcé de conclure à l’intervention d’un tiers surnaturel, ou, devrais-je dire, d’un Tiers. Est-il possible que tout à coup, sans même le vouloir, nous soyons tombés par hasard sur la preuve scientifique de l'existence d'un Être Suprême ? Ce serait donc Dieu qui a créé de façon providentielle l'univers cosmique à notre intention ? — George Greenstein, astronome
La création de Dieu est un témoin silencieux. — Auteur inconnu
Un jour qu'un philosophe athée lui demandait : « Où est Dieu ? », son interlocuteur chrétien lui répondit : « Dites-moi d'abord où Il n'est pas ? » — Aaron Arrowsmith
Tout ce que je vois m'incite à faire confiance au Créateur pour tout ce que je ne vois pas.
Tout ce qui existe a un sens et une importance. — Auteur inconnu
On dit qu’au cours des âges, il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais un autre homme ou une autre femme exactement comme vous. Vous êtes un exemplaire unique. — D’après Viola Walden
Sentier printanier Il est un sentier creux dans la vallée étroite, Qui ne sait trop s'il marche à gauche ou bien à droite. C'est plaisir d'y passer, lorsque moi sur ses bords Comme un jeune prodigue égrène ses trésors. L'aubépine fleurit ; les frêles pâquerettes, Pour fêter le printemps, ont mis leurs collerettes. La pâle violette, en son réduit obscur, Timide, essaie au jour son doux regard d'azur. Et le gai bouton-d'or, lumineuse parcelle, Pique le gazon vert de sa jaune étincelle. Le muguet, tout joyeux, agite ses grelots. Et les sureaux sont blancs de bouquets frais éclos Les fossés ont des fleurs à remplir vingt corbeilles. À rendre riche en miel tout un peuple d'abeilles. Théophile Gautier
LANGAGE Ne parle pas avec haine, que l'amitié soit ton labour, tu trouveras un ciel plus clair dans tout les yeux des alentours. Ne parle pas avec haine, parle plutôt avec douceur, tu donneras à qui voudra et à toi même du bonheur. Ne parle pas avec haine parle plutôt avec désir, pour que les revers du monde au lendemain puisse servir. ne parle pas avec haine, ainsi tu trouveras ce jour la paix qui te tendra la main: tu parleras avec amour. . poète Belge Roger Wastijn né en 1928 mort en 1998 8
La beauté, dit-on, est dans les yeux de celui qui regarde. Dans cette optique, j’ai entrepris d’interroger un certain nombre de personnes ? hommes ou femmes, jeunes ou moins jeunes, d’origines diverses ? pour savoir ce qui, à leur sens, rendait quelqu’un attractif.
Voici donc certaines de leurs réponses :
Ce que je trouve de plus attractif chez une femme, c’est qu’elle ne se soucie pas trop de ce que les autres pensent d’elle, et qu’elle soit naturelle. ? Raymond (29 ans)
Une façon pour moi de juger de la beauté d’une femme, c’est de voir si elle sourit, ou si ses yeux reflètent le bonheur. Si c’est le cas, pour moi elle est belle, même si elle ne correspond pas à l’idée qu’on se fait habituellement de la beauté plastique. — Tim (20 ans)
Si quelqu’un est gentil et attentionné, il est beau, quel que soit son physique. — Mélodie (21 ans)
Personnellement, ma définition d’une belle femme a changé au long des années. Elle est passée de la blonde ravissante, à la femme mûre, bien dans sa peau, sachant converser, douée du sens de l’humour ; pour enfin devenir la femme qui est tout simplement heureuse de me tenir compagnie pendant que je regarde la télé. — Étienne (70 ans)
La beauté naturelle a sa place, mais si une jeune fille est charmante, drôle, d’un abord simple et naturel, alors elle est belle. Ou bien, si elle est inattendue, pleine d’humour, aventureuse, passionnée et attentionnée, pour moi elle est attirante. — Jacques (17 ans)
On dit que les yeux sont le miroir de l’âme, et c’est vrai. La première fois que j’ai rencontré mon mari, ce sont ses yeux qui m’ont attirée. Il avait des yeux magnifiques, qui m’ont touchée au plus profond de mon âme. — Joyce (46 ans)
C’est souvent à sa voix que je peux dire qu’une femme est attractive ou non. — Jimmy (38 ans)
L’amabilité, la gentillesse, la positivité, la conviction, le sens de l’humour : ce sont là des qualités qui, parmi d’autres, font qu’une personne est belle. — Armina (27 ans)
Une femme est belle par son esprit, par la manière dont elle réagit à son entourage et aux situations. — Nathan (24 ans)
Ce n’était là qu’un simple petit sondage, mais le consensus est clair : Toutes les personnes interrogées ont répondu que la vraie beauté est plus profonde que les attributs physiques, que la façon de s’habiller ou de se maquiller : la vraie beauté vient de l’intérieur.
************ Note de Patrick:
La beauté de la jeunesse est passagère, elle se transforme avec les années en une beauté plus profonde, plus durable. Cette beauté-là, elle prend de la valeur avec les années. Les yeux sont véritablement le reflet de l'âme et du coeur. Si nous voulons vraiment découvrir la personnalité d'une personne, il faut sonder plus profondément que juste l'attraction physique et le plaisir des yeux. Un bon jardinier vous dira: on reconnaît un bon arbre à ses racines; si les racines sont saines, alors, il portera beaucoup de bons fruits. N'oublions pas que le meilleur ingrédient pour quoi que cela soit, c'est l'amour sincère, vrai et désintéressé!
Pour un bain de minuit, la lune se dénude, Et plonge son image sur une mer étale, Elle glisse en silence, ivre de solitude, Clignant parfois de l'oeil comme femme fatale, Quand la brise s'en vient soulever des ridules, Sur son visage d'or, de cuivre et d'opale. Un nuage s'en vient, d'un coup de mandibule, Il croque, il déchiquette et soudain il avale L'astre qui rétrécit et devient ridicule. Puis, la nuée, dolente, peu à peu se décale, La lune prend ses aises, s'écrit en majuscules, Entretenant son feu, impassible vestale!
Le Petit Flocon De Neige Par une belle journée d’hiver ensoleillée, À l’extérieur je me promenais. Une petite marche de santé Je venais d’entamer. Quand, un gros nuage gris c’est installé Et le beau soleil il est venu cacher. Alors quelques flocons sont tombés, Et le plus beau sur ma main c’est posé Tout doucement comme un tendre baiser. Comme un diamant il à osé briller, De toutes ses couleurs je suis resté émerveillé. Pour un court instant j’ai pu admirer Ses cristaux dépareillés. Car malheureusement sa vie à été de courte durée, Et comme une larme, sur ma main il c’est transformé. Sa disparition m’a beaucoup attristé, Même si d’autres flocons sur moi ils tombèrent. Celui-là, le plus beau pour moi était. Et, Un joyeux souvenir de lui j’ose garder! Signé : Anne Marie/**Hirondelle**
Le Maître, de Ses yeux, cherchait un récipient. Il n’avait, à vrai dire, que l’embarras du choix. « C’est moi que Tu dois prendre, dit un vase brillant, Je suis le seul, je crois, qui sois digne de Toi, Car je suis tout en or, et de grande valeur, Ma beauté et mon lustre dépassent bien les leurs.»
Le Maître continua, silencieusement. Une urne magnifique, toute faite d’argent, Lui dit : « Je veux, mon Maître, je veux servir Ton vin, Je serai sur Ta table, chacun de Tes festins, Je suis bien ciselée, mon contour est gracieux, L’argent, n’est-il pas vrai, convient aussi à Dieu.»
Sans entendre, le Maître croise un cuivre brillant, Si flambant, si brillant qu’on se voyait dedans, « Ici, cria le vase, c’est moi qu’il faut vouloir, Place-moi sur Ta table, que tous puissent me voir.»
« Regarde-moi, lança la coupe de cristal, Ma transparence à moi demeure sans égale, D’accord, je suis fragile, mais que je serais fière De Te servir maintenant et ma vie tout entière! »
Près d’un vase de bois, le bon Maître arriva, Un beau vase sculpté, qu’on avait placé là. « Sers-toi de moi, hasarda celui-ci, Mais, s’il te plaît, pas pour le pain, que pour les fruits. »
Le Maître en baissant les yeux vit un vase d’argile. Sale, vide, brisé, il gisait sans espoir Que le Maître choisirait quelque chose d’aussi vil, Pour le récupérer, le réparer, le ravoir. « Ah, voilà bien le vase que J’espérais trouver ! Oui, Je le ferai Mien, Je vais le réparer.
Je ne veux pas d’un vase qui de lui-même est fier, Ni de celui, si fin, qui trône sur l’étagère, Ni du flambant brillant qui parle à voix si haute, Ni de celui encore, qui veut se faire valoir, Non plus de l’orgueilleux qui s’estime sans faute. En ce vase de terre, Je mettrai Mon pouvoir. »
Alors Dieu, doucement, prend le vase d’argile, Le répare, le nettoie, le remplit, le renomme, « Une tâche spéciale J’ai pour toi, lui dit-Il, Ce que Je verse en toi, répands-le sur les hommes.»
************
Quand les choses vont mal, quelquefois c’est forcé, Quand la route escarpée ne cesse de grimper, Quand l’argent se fait rare, que les dettes s’accumulent, Quand, ne pouvant sourire, il te faut soupirer, Quand les soucis t’oppressent, te font désespérer, Repose-toi, peut-être, mais jamais ne recule.
Les détours de la vie sont étranges parfois, Comme tous, tôt ou tard, nous le constatons. Combien d’échecs nous ont renversés, toi et moi, Quand on aurait gagné, pour peu qu’on tienne bon. Oui, tu peux ralentir, mais ne pas abandonner : À ton prochain essai, tu pourrais bien gagner.
Bien souvent la victoire paraît trop incertaine Au pauvre homme qui défaille, qui titube et s’épuise. Et souvent celui-ci s’abandonne à sa peine À deux pas de la coupe qui lui était promise. Et trop tard il apprend, quand vient l’obscurité, Qu’il a manqué de peu couronnes et lauriers.
Le succès est un revers qu’on voit à l’envers, Le contour lumineux des nuages menaçants. On ne sait jamais très bien où l’on se situe, Parfois, on se sent loin mais on est près du but, Il suffit quelquefois de compter jusqu’à quatre. Plus c’est difficile, plus il faut se battre Et c’est au moment où l’on croit avoir échoué, C’est à ce moment-là qu’il faut persévérer. (Frank Stanton)
Est-ce qu’on pourrait se revoir un jour Et si ce jour était demain Et si demain revenait pour toujours On ne verrait jamais la fin
Si on allait jusqu’au bout On serait plus fort que tout
Je donnerais tout de moi Pour une vie avec toi Mais comment te dire tout ça si tu pars Maintenant Je donnerais tout de moi Pour une nuit dans tes bras Je veux te dire que je t’attends depuis longtemps Comme on attend le printemps
Et si on pouvait se voir encore Tous les jours de notre vie Qui sait ce qui nous attend dehors ? Entre le soleil et la pluie
Si on allait quelque part Et si on partait ce soir
Je donnerais tout de moi Pour une vie avec toi Mais comment te dire tout ça si tu pars Maintenant Je donnerais tout de moi Pour une nuit dans tes bras Je veux te dire que je t’attends depuis longtemps Comme on attend le printemps
A ces grenouilles qui croassent,
dans les églises et les paroisses,
l'eau bénite produit un effet,
de subtilité dans ce monde subjugué.
A ces crapauds qui prédisent avec leurs cris,
la bonne prière jusqu'au cimetière,
les vêpres du matin qui en dépit,
servent à quoi pour nos heures entières.
Bien loin de moi de dénigrer ces adeptes,
de ces cathédrales aux cimes élancées.
vers un ciel gothique et romancé,
leurs visions de l'avenir est inerte,
dans l'éphémère qui vient devant,
avec la simplicité du grès du vent.
Le bénitier et son eau sacrée,
pourra toujours dire l'amen,
des groupuscules des abdomens,
pour totalement en interrompre l'arrêt.
Les cornettes se glacent,
dans le froid d'un matin d'hiver,
imaginez les en cornet de glace,
à la vue de nos yeux ouverts.
Les grenouilles sortent même en temps de pluie,
en fond le brouillard qui efface ce noir,
ces silhouettes intouchables couleur de suie,
en rang bien ordonné d'un brève de comptoir.
Les on dit que, et tu as vu celà,
des commérages dans le village,
qui nourrit les langues de vipères,
en un deux trois quatre plus d'une paire....
merci a toi L'ami Didier
Sentier printanier
Il est un sentier creux dans la vallée étroite,
Qui ne sait trop s'il marche à gauche ou bien à droite.
C'est plaisir d'y passer, lorsque moi sur ses bords
Comme un jeune prodigue égrène ses trésors.
L'aubépine fleurit ; les frêles pâquerettes,
Pour fêter le printemps, ont mis leurs collerettes.
La pâle violette, en son réduit obscur,
Timide, essaie au jour son doux regard d'azur.
Et le gai bouton-d'or, lumineuse parcelle,
Pique le gazon vert de sa jaune étincelle.
Le muguet, tout joyeux, agite ses grelots.
Et les sureaux sont blancs de bouquets frais éclos
Les fossés ont des fleurs à remplir vingt corbeilles.
À rendre riche en miel tout un peuple d'abeilles.
Théophile Gautier
Ne parle pas avec haine,
que l'amitié soit ton labour,
tu trouveras un ciel plus clair
dans tout les yeux des alentours.
Ne parle pas avec haine,
parle plutôt avec douceur,
tu donneras à qui voudra
et à toi même du bonheur.
Ne parle pas avec haine
parle plutôt avec désir,
pour que les revers du monde
au lendemain puisse servir.
ne parle pas avec haine,
ainsi tu trouveras ce jour
la paix qui te tendra la main:
tu parleras avec amour.
.
poète Belge Roger Wastijn né en 1928 mort en 1998
8
Un petit sondage sur la beauté
(Andrew Mateyak)
La beauté, dit-on, est dans les
yeux de celui qui regarde. Dans
cette optique, j’ai entrepris
d’interroger un certain nombre
de personnes ? hommes ou femmes,
jeunes ou moins jeunes, d’origines
diverses ? pour savoir ce qui,
à leur sens, rendait quelqu’un
attractif.
Voici donc certaines de leurs
réponses :
Ce que je trouve de plus attractif
chez une femme, c’est qu’elle ne se
soucie pas trop de ce que les autres
pensent d’elle, et qu’elle soit
naturelle.
? Raymond (29 ans)
Une façon pour moi de juger de la
beauté d’une femme, c’est de voir si
elle sourit, ou si ses yeux reflètent
le bonheur. Si c’est le cas, pour moi
elle est belle, même si elle ne
correspond pas à l’idée qu’on se fait
habituellement de la beauté plastique.
— Tim (20 ans)
Si quelqu’un est gentil et attentionné,
il est beau, quel que soit son physique.
— Mélodie (21 ans)
Personnellement, ma définition d’une
belle femme a changé au long des années.
Elle est passée de la blonde ravissante,
à la femme mûre, bien dans sa peau,
sachant converser, douée du sens de
l’humour ; pour enfin devenir la femme
qui est tout simplement heureuse de me
tenir compagnie pendant que je regarde
la télé.
— Étienne (70 ans)
La beauté naturelle a sa place, mais si
une jeune fille est charmante, drôle,
d’un abord simple et naturel, alors elle
est belle. Ou bien, si elle est inattendue,
pleine d’humour, aventureuse, passionnée
et attentionnée, pour moi elle est
attirante.
— Jacques (17 ans)
On dit que les yeux sont le miroir de
l’âme, et c’est vrai. La première fois
que j’ai rencontré mon mari, ce sont ses
yeux qui m’ont attirée. Il avait des yeux
magnifiques, qui m’ont touchée au plus
profond de mon âme.
— Joyce (46 ans)
C’est souvent à sa voix que je peux dire
qu’une femme est attractive ou non.
— Jimmy (38 ans)
L’amabilité, la gentillesse, la positivité,
la conviction, le sens de l’humour : ce
sont là des qualités qui, parmi d’autres,
font qu’une personne est belle.
— Armina (27 ans)
Une femme est belle par son esprit, par
la manière dont elle réagit à son
entourage et aux situations.
— Nathan (24 ans)
Ce n’était là qu’un simple petit sondage,
mais le consensus est clair : Toutes les
personnes interrogées ont répondu que la
vraie beauté est plus profonde que les
attributs physiques, que la façon de
s’habiller ou de se maquiller : la vraie
beauté vient de l’intérieur.
************
Note de Patrick:
La beauté de la jeunesse est passagère,
elle se transforme avec les années en
une beauté plus profonde, plus durable.
Cette beauté-là, elle prend de la valeur
avec les années.
Les yeux sont véritablement le reflet
de l'âme et du coeur.
Si nous voulons vraiment découvrir la
personnalité d'une personne, il faut
sonder plus profondément que juste
l'attraction physique et le plaisir
des yeux.
Un bon jardinier vous dira: on reconnaît
un bon arbre à ses racines; si les
racines sont saines, alors, il portera
beaucoup de bons fruits.
N'oublions pas que le meilleur ingrédient
pour quoi que cela soit, c'est l'amour
sincère, vrai et désintéressé!
Patrick
Pour un bain de minuit, la lune se dénude,
Et plonge son image sur une mer étale,
Elle glisse en silence, ivre de solitude,
Clignant parfois de l'oeil comme femme fatale,
Quand la brise s'en vient soulever des ridules,
Sur son visage d'or, de cuivre et d'opale.
Un nuage s'en vient, d'un coup de mandibule,
Il croque, il déchiquette et soudain il avale
L'astre qui rétrécit et devient ridicule.
Puis, la nuée, dolente, peu à peu se décale,
La lune prend ses aises, s'écrit en majuscules,
Entretenant son feu, impassible vestale!
Nicole Larrue
Le Petit Flocon De Neige
Par une belle journée d’hiver ensoleillée,
À l’extérieur je me promenais.
Une petite marche de santé
Je venais d’entamer.
Quand, un gros nuage gris c’est installé
Et le beau soleil il est venu cacher.
Alors quelques flocons sont tombés,
Et le plus beau sur ma main c’est posé
Tout doucement comme un tendre baiser.
Comme un diamant il à osé briller,
De toutes ses couleurs je suis resté émerveillé.
Pour un court instant j’ai pu admirer
Ses cristaux dépareillés.
Car malheureusement sa vie à été de courte durée,
Et comme une larme, sur ma main il c’est transformé.
Sa disparition m’a beaucoup attristé,
Même si d’autres flocons sur moi ils tombèrent.
Celui-là, le plus beau pour moi était. Et,
Un joyeux souvenir de lui j’ose garder!
Signé : Anne Marie/**Hirondelle**
LE RÉCIPIENT
(B. V. Cornwall)
Le Maître, de Ses yeux, cherchait un récipient.
Il n’avait, à vrai dire, que l’embarras du choix.
« C’est moi que Tu dois prendre, dit un vase brillant,
Je suis le seul, je crois, qui sois digne de Toi,
Car je suis tout en or, et de grande valeur,
Ma beauté et mon lustre dépassent bien les leurs.»
Le Maître continua, silencieusement.
Une urne magnifique, toute faite d’argent,
Lui dit : « Je veux, mon Maître, je veux servir Ton vin,
Je serai sur Ta table, chacun de Tes festins,
Je suis bien ciselée, mon contour est gracieux,
L’argent, n’est-il pas vrai, convient aussi à Dieu.»
Sans entendre, le Maître croise un cuivre brillant,
Si flambant, si brillant qu’on se voyait dedans,
« Ici, cria le vase, c’est moi qu’il faut vouloir,
Place-moi sur Ta table, que tous puissent me voir.»
« Regarde-moi, lança la coupe de cristal,
Ma transparence à moi demeure sans égale,
D’accord, je suis fragile, mais que je serais fière
De Te servir maintenant et ma vie tout entière! »
Près d’un vase de bois, le bon Maître arriva,
Un beau vase sculpté, qu’on avait placé là.
« Sers-toi de moi, hasarda celui-ci,
Mais, s’il te plaît, pas pour le pain,
que pour les fruits. »
Le Maître en baissant les yeux vit un vase d’argile.
Sale, vide, brisé, il gisait sans espoir
Que le Maître choisirait quelque chose d’aussi vil,
Pour le récupérer, le réparer, le ravoir.
« Ah, voilà bien le vase que J’espérais trouver !
Oui, Je le ferai Mien, Je vais le réparer.
Je ne veux pas d’un vase qui de lui-même est fier,
Ni de celui, si fin, qui trône sur l’étagère,
Ni du flambant brillant qui parle à voix si haute,
Ni de celui encore, qui veut se faire valoir,
Non plus de l’orgueilleux qui s’estime sans faute.
En ce vase de terre, Je mettrai Mon pouvoir. »
Alors Dieu, doucement, prend le vase d’argile,
Le répare, le nettoie, le remplit, le renomme,
« Une tâche spéciale J’ai pour toi, lui dit-Il,
Ce que Je verse en toi, répands-le sur les hommes.»
************
Quand les choses vont mal, quelquefois c’est forcé,
Quand la route escarpée ne cesse de grimper,
Quand l’argent se fait rare, que les dettes s’accumulent,
Quand, ne pouvant sourire, il te faut soupirer,
Quand les soucis t’oppressent, te font désespérer,
Repose-toi, peut-être, mais jamais ne recule.
Les détours de la vie sont étranges parfois,
Comme tous, tôt ou tard, nous le constatons.
Combien d’échecs nous ont renversés, toi et moi,
Quand on aurait gagné, pour peu qu’on tienne bon.
Oui, tu peux ralentir, mais ne pas abandonner :
À ton prochain essai, tu pourrais bien gagner.
Bien souvent la victoire paraît trop incertaine
Au pauvre homme qui défaille, qui titube et s’épuise.
Et souvent celui-ci s’abandonne à sa peine
À deux pas de la coupe qui lui était promise.
Et trop tard il apprend, quand vient l’obscurité,
Qu’il a manqué de peu couronnes et lauriers.
Le succès est un revers qu’on voit à l’envers,
Le contour lumineux des nuages menaçants.
On ne sait jamais très bien où l’on se situe,
Parfois, on se sent loin mais on est près du but,
Il suffit quelquefois de compter jusqu’à quatre.
Plus c’est difficile, plus il faut se battre
Et c’est au moment où l’on croit avoir échoué,
C’est à ce moment-là qu’il faut persévérer.
(Frank Stanton)
Comme on attend le printemps
Est-ce qu’on pourrait se revoir un jour
Et si ce jour était demain
Et si demain revenait pour toujours
On ne verrait jamais la fin
Si on allait jusqu’au bout
On serait plus fort que tout
Je donnerais tout de moi
Pour une vie avec toi
Mais comment te dire tout ça si tu pars
Maintenant
Je donnerais tout de moi
Pour une nuit dans tes bras
Je veux te dire que je t’attends depuis longtemps
Comme on attend le printemps
Et si on pouvait se voir encore
Tous les jours de notre vie
Qui sait ce qui nous attend dehors ?
Entre le soleil et la pluie
Si on allait quelque part
Et si on partait ce soir
Je donnerais tout de moi
Pour une vie avec toi
Mais comment te dire tout ça si tu pars
Maintenant
Je donnerais tout de moi
Pour une nuit dans tes bras
Je veux te dire que je t’attends depuis longtemps
Comme on attend le printemps
"Jérome Couture"