Dieu prit la force d’une montagne Y ajouta la majesté d’un arbre, La chaleur d’un soleil d’été, Le calme tranquille de l’océan, La générosité de la nature, La douceur apaisante de la nuit, La sagesse des anciens, La puissance de l’aigle dans son vol, La joie d’un matin de printemps, La foi d’une graine de moutarde, La patience de l’éternité, Et le sérieux des responsabilités,
Dieu combina donc ces qualités… Quand Il n’eut plus rien à ajouter, Il sut que mieux faire Il ne pourrait pas… Alors, Il appela ce chef-d’œuvre Papa
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Citations sur les papas
Un cœur de père est le chef-d'oeuvre de la nature. [Abbé Antoine Prévost]
Le coeur d'un père s'agrandit avec chaque enfant. [Jean Basile Bezroudnoff]
Un père vaut plus qu'une centaine de maîtres d'école. [George Herbert]
Dans une prochaine vie, papa, j'aimerais te reprendre comme père. [Bernard Werber]
Un homme n'est jamais si grand que lorsqu'il est à genoux pour aider un enfant. [Pythagore]
Il n'y a que le père qui n'envie pas le talent de son fils. [Johann Wolfgang von Goethe]
Les pères doivent toujours donner pour être heureux. Donner toujours, c'est ce qui fait qu'on est père. [Honoré de Balzac]
Il est plus facile pour un père d'avoir un fils que pour un enfant d'avoir un bon père. [Jean XXIII]
Devenir père n'est pas difficile. L'être l'est, cependant. [Wilhelm Busch]
C'est long à élever, un père. [Christine Latour]
Quand un enfant naît, un père naît aussi. [Frederick Buechner] Ne les oubliez pas ! Il n'y a pas besoin d'avoir un jour spécial dans l'année pour penser à eux; aimez-les chaque jour de l'année! (Patrick Etienne)
Sur la route j'en ai rencontré Des doux , des moches , des beaux Chacun ses goûts après tout Des gros pour se faire gronder Des courts , des longs Sans frontière ni couleur
A chaque fois Ils se sont croisés Cases blanches et noires Se sont mêlés Dans tous les sens Voires mélangés et même fléchés !
Toujours en quête D'un bel ou faux - ami Des traits pour l'union, des accents Pour leur donner du caractère Des points , des virgules Pour les aimer , les séparer
Des interrogations Posant maintes questions Des exclamations Exprimant l'émotion Une consonne pour elle ... Une voyelle pour lui ...
Parfois les mots "braillent" Pour les voir avec les doigts Aussi fendant l'air de gestes Les mains se font entendre Les maux et l' émo * Les mots , les mots croisés ... * émo = l'émotion
Poème en alphabet Copyright@thierrypoetilbon Poésies IV
Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d'attentes, de bonjours, d'au-revoirs et d'adieux. Le succès est d'avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu'on donne le meilleur de nous-mêmes.
On ne sait pas à quelle station nous descendrons. Donc vivons heureux, aimons et pardonnons ! Il est important de le faire, car lorsque nous descendrons du train, nous devrions ne laisser que des beaux souvenirs a ceux qui continuent leur voyage… Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique. Aussi, merci d'être un des passagers de mon train. Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d'avoir fait un bout de chemin avec toi !
L'invitation au voyage. Charles Baudelaire (1821-1867)
Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur D'aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants, Polis par les ans, Décoreraient notre chambre ; Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l'ambre, Les riches plafonds, Les miroirs profonds, La splendeur orientale, Tout y parlerait À l'âme en secret Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux Dormir ces vaisseaux Dont l'humeur est vagabonde ; C'est pour assouvir Ton moindre désir Qu'ils viennent du bout du monde. - Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D'hyacinthe et d'or ; Le monde s'endort Dans une chaude lumière. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Recueil : Les Fleurs Du Mal Charles Baudelaire : (1821-1867)
Le vieux Sam a dû travailler dur toute sa vie dans une grande plantation de cotton. Sa mère et son père avaient été esclaves dans cette plantation aussi, mais depuis la guerre civile l'esclave avait été aboli, plus personne n'était appelé esclave! Malgrès cela, les pauvres devaient continuer à travailler pour les riches.
Quand Sam était plus jeune, il a dû aller travailler dans les champs de coton. Maintenant qu'il commençait à devenir vieux et que sa chère femme n'était plus de ce monde,tout ce qui lui restait à faire, c'était de prendre soin de son maître.
En dépit de cela, il était un homme heureux, bien que la vie était dure pour lui par moment, avec son lot de tristesse et de malheurs. Mais il aimait Dieu en dépit de tout cela.
Donc, il aimait Dieu et Dieu l'aimait beaucoup aussi. Il faisait de son mieux pour aider les autres et de leur parler de sa foi.
Maître Jackson était plus jeune que Sam.Sa vie avait été toujours facile. Il aimait le vieux Sam, mais il n'arrivait pas à comprendre sa foi en Dieu.Secrètement, il voulait croire en Dieu comme Sam le faisait, mais il semblait pour lui que Sam avait plus de problèmes que lui.
Un jour, il demanda à Sam: "Explique moi Sam, comment ce fait-il que toi qui est croyant, tu as tous ces problèmes et ces épreuves dans ta vie? Vois-tu, moi, je ne crois même pas en Dieu, et pourtant ma vie a été beaucoup plus facile que la tienne!"
Sam resta silencieux pour un petit moment et répondit: "Bien patron, il va falloir que je réfléchisse à votre question avant d'y répondre.
"Quack, quack, quack!" Quelques jours plus tard, le son du bruit migratoire des canards rappela à maître Jackson que la saison de chasse venait de commencer.
"Allons s'y Sam, prépare mon fusil, nous allons avoir du canard rôti au dîner ce soir!"
Aussitôt, Sam et son maître se retrouvèrent sur les bords d'un étang, à l'affût derrière un arbre.
Un groupe de canards se mit à faire des cercles et soudainement, "Bang! Bang!", plusieurs canards tombèrent dans l'eau, certains morts, d'autres juste blessés.
"Ensache ceux qui sont vivants! Ensache ceux qui sont vivants! Laisse les autres pour plus tard!" crit maître jackson à Sam.
Il savait que que ceux qui étaient blessés pouvaient encore s'échapper, si on ne les attrapaient pas rapidement.
Quand Sam retourna avec son sac rempli de canards, il avait un grand sourire sur son visage.
"Je pense maître, que j'ai la réponse à votre question. Vous voyez, je suis un vivant, et le Diable à peur que je me sauve, c'est pour cela qui me donne tous ces problèmes, pour essayer de me mettre dans son sac en premier. Vous, vous êtes déjà mort, il vous a déjà attrapé, alors il n'a pas besoin de s'inquièter après vous.
Certaines personnes ont une fausse idée quand devenant chrétien que tous leurs problèmes se trouveront automatiquement résolus, et de façon définitive. Ils pensent qu’ils n’auront plus jamais de difficultés. Mais ce n’est généralement pas le cas.
“Le Diable ne se met pas à tirer avant que vous ne vous jetiez à l’assaut!”
L'allusion vient de la guerre de tranchées au cours de la première guerre mondiale. Il n’était pas rare que les soldats, des deux côtés, restent blottis dans leurs tranchées, des jours, voire des semaines durant, sans qu’aucun coup de feu ne soit tiré.Mais pour peu que l’un des deux antagonistes prenne l’offensive et que des soldats sortent de leurs tranchées pour se jeter à l’assaut de l’ennemi, aussitôt l’autre camp se mettait à tirer sur eux de toute sa puissance de feu!
J’aimerais vous parler de quelque chose qui m’a fascinée lorsque j’étais enfant. J’étais allée au cirque et le spectacle se déroulait sur trois pistes. J’en ai un souvenir très clair. Je revois encore les acrobates qui se balançaient, puis voltigeaient dans les airs ou sautaient dans le vide. Mais, sur la troisième piste, un numéro capta mon attention.
Un garçon et une fille lançaient des projectiles multicolores d’un bout à l’autre de la piste. Ces projectiles parcouraient une certaine distance avant de revenir se loger dans leurs mains. Et cela, quelle que soit la direction où ils avaient été envoyés.
J’étais médusée. Comment ces projectiles pouvaient-ils changer de direction pour revenir à leur point de départ ? À peine avaient-ils été lancés par les jeunes artistes qu’ils leur revenaient droit dans les mains !
Alors quelqu’un à côté de moi dit (et c’est la première fois que j’entendais le mot) :
« Ce sont des boomerangs ! »
De retour à la maison, je m’empressai de me faire expliquer le phénomène.
Or, depuis le jour où j’ai enfoui ce mot dans ma mémoire d’enfant, je l’ai entendu maintes fois et j’ai constaté que le même phénomène se produisait dans la vie.
Parce que la vie elle-même est un boomerang. Tout ce que vous faites finit par vous revenir un jour ou l’autre.
« Tout ce qu’un homme sème, il le moissonne, » lit-on dans la Bible. Chaque parole que vous lancez vous revient un jour. Je crois que même nos pensées nous reviennent, car, après tout, les pensées sont des choses réelles.
Étrange, cette façon qu’a le boomerang de modifier sa trajectoire pour revenir à son lanceur !
Mais voyez-vous, la loi de pesanteur spirituelle, la loi de rétribution, n’est pas moins étrange. Il s’agit d’une loi infaillible :
ce qu’un homme « lance » dans le monde lui reviendra dans sa propre vie.
S’il « lance » le pain de la gentillesse, celui-ci lui reviendra comme une bénédiction ! S’il lance une malédiction, tôt ou tard, celle-ci lui reviendra sous la forme d’une plus grande malédiction.
« Vous avez votre boomerang et moi le mien ; chacun fonctionne différemment », objecterez-vous peut-être. chacune de nos actions nous revient. Je sais que des paroles aimables que j’ai prononcées il y a bien des années ont suivi leur cours et que, récemment, j’en ai récolté les fruits. Et vous aussi, vous récoltez aujourd’hui l’amour et la reconnaissance d’un boomerang que vous avez lancé il y a bien des années.
Je connais un père de famille qui vit près de chez moi. C’est un homme particulièrement impatient et irritable. Or, l’autre jour, j’ai entendu son fils lui répondre avec la même impatience, la même irritabilité. Alors j’ai pensé : « Ce n’est que le retour du boomerang »
Il y a quelques mois, et je ne pourrai jamais l’oublier, j’ai entendu une brave femme prier. C’était une mère. Elle disait que son garçon s’était dévoyé, et que c’était comme un boomerang parce qu’elle ne l’avait pas élevé dans le droit chemin. La vie de l’enfant, comme le métal quand il est chaud, avait coulé dans le moule puis avait durci. Et maintenant qu’il était un homme, elle ne pouvait plus le raisonner. Mais c’était dû à ses erreurs à elle.
Maintenant, c’était le retour du boomerang et elle se lamentait : « Oh ! comme c’était différent alors ! Jamais je n’aurais pensé que ça me reviendrait. Je ne m’inquiétais de rien et ne songeais qu’à profiter de la vie. À mes yeux, il était absurde de penser à un tel retour des choses. » Puis elle ajouta : « J’entends maintenant le cliquetis des menottes, le bruit des portes de prison qui se referment sur mon fils. C’est comme l’écho lointain de ma propre vie et de ce que j’ai semé dans la vie de mon garçon. »
Un matin, dans un hôpital de Paris, en France, j’ai rendu visite à deux patientes. La première était Marie Dubois. Elle était gravement malade, sa chambre était remplie de fleurs, de toutes sortes de cartes et de jolis petits cadeaux qu’on lui avait envoyés. Elle était entourée de mille petites marques de gentillesse. C’était le reflet exact de sa vie. Tout au long des années, elle avait semé l’amour et la gentillesse autour d’elle, et voilà qu’à présent cela lui revenait dans cet hôpital, au cours de sa terrible maladie.
Dans une autre chambre, une femme était alitée, aigrie, solitaire. On pouvait lire la méfiance sur chaque trait de son visage. L’égoïsme et l’animosité avaient ruiné sa vie. Elle était étendue là, le visage tourné contre le mur. Autour d’elle, elle avait construit des murs d’antipathie, de froideur, de dureté et d’égoïsme, et voilà qu’à présent, sur son lit de mort, elle était enfermée dans la solitude.
Quelle différence entre ces deux chambres ! C’était le juste retour du boomerang.
En Proverbes 26:27, nous lisons : « Qui creuse une fosse tombera dedans et la pierre reviendra sur celui qui la roule » , et puis en Ecclésiaste 11:1: « Jette ton pain sur la face des eaux, car tu le trouveras après bien des jours »
Vivez généreusement, secourez l’affligé, aidez-le à porter son fardeau, soulagez sa peine...
Comme le volcan Comme le volcan le plus sage, depuis des siècles en sommeil Grondant ses états d'âme dans les profondeurs abyssales Au monde paraître serein, le danger et les horreurs en veille Sous son manteau bouillonne la hargne d'une chaleur optimale Mon cœur est noyau où se déchirent les pires ressentiments Lutte impétueuse ravageant mes rares instants bien-être Torrent incandescent sous ma peau affamée de tendres moments Comme un volcan libérateur, entre tes bras me soumettre Douceur sont tes mains satinées sur mes courbes frémissantes Aimantes sont tes lèvres goûtant le sel de mon désir Me noyer dans ton regard langoureux qui me rend impuissante Partage d'une passion, dans l'ardeur d'un même plaisir A toi me donner et dans tes bras, sans pudeur m'épanouir Bercée par la houle d'un sublime voyage vers l'ailleurs Survoler ce monde et par ses saveurs me laisser séduire Au ciel me perdre, les yeux clos dans un râle pourvoyeur Savourer cet instant, nos corps unis dans une même jouissance Rester encore immobile, prolonger cette fusion amoureuse Recueillir dans mes entrailles apaisées la précieuse semence Brasier est mon être dans cette irruption voluptueuse. Sérénité en nos âmes, la fougue commuer en satisfaction Me blottir dans tes bras, caresse tendresse en sursis D'amour t'entourer, de ma sève abreuver cette passion Sommeil du volcan, appétence devineresse assouvie Marie.C
*~*~*UNE BELLE LEÇON *~*~* [table]Un garçon offre à sa fiancé une poupée. Elle s'énerve, prend la poupée et la jette dans la rue. Son fiancé arrive et lui dit : - Pourquoi tu as jeté la poupée ? Elle répond : - Parce que je n'aime pas ton cadeau. Lui va dans la rue et ramasse la poupée, quand surgit une voiture qui circulait dans la rue et le renverse, causant ainsi sa mort. Le jour de l'enterrement, la fiancée en larmes prend la poupée, la serre dans ses bras... Au moment où elle la serre dans ses bras, la poupée dit : Veux - tu te marier avec moi ? Alors elle, impressionnée, laisse tomber la poupée, et de la poche de la poupée tombent 2 alliances. Réflexion et Enseignement : " Aime ce que tu as, avant que la vie t'enseigne à aimer ce que tu as perdu "...
Mots croisés
Sur la route j'en ai rencontré
Des doux , des moches , des beaux
Chacun ses goûts après tout
Des gros pour se faire gronder
Des courts , des longs
Sans frontière ni couleur
A chaque fois
Ils se sont croisés
Cases blanches et noires
Se sont mêlés
Dans tous les sens
Voires mélangés et même fléchés !
Toujours en quête
D'un bel ou faux - ami
Des traits pour l'union, des accents
Pour leur donner du caractère
Des points , des virgules
Pour les aimer , les séparer
Des interrogations
Posant maintes questions
Des exclamations
Exprimant l'émotion
Une consonne pour elle ...
Une voyelle pour lui ...
Parfois les mots "braillent"
Pour les voir avec les doigts
Aussi fendant l'air de gestes
Les mains se font entendre
Les maux et l' émo *
Les mots , les mots croisés ...
* émo = l'émotion
Poème en alphabet
Copyright@thierrypoetilbon
Poésies IV
"Quand je suis capable de voir
ce qui est beau dans ma vie,
c'est que je porte en moi la beauté -
puisque le monde est un miroir
qui renvoie à chacun
l'image de son propre visage".
Paul Coelho
Romancier et interprète brésilien.
Poéme et montage
Thème ( Les Mains)
Mes mains ( chanson écrite par Pierre Delanoë et composée par Gilbert Bécaud
A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.
Et on croit qu'ils voyageront toujours avec nous.
Pourtant, à une station, nos parents descendront du train,
nous laissant seuls continuer le voyage…
Au fur et à mesure que le temps passe,
d'autres personnes montent dans le train.
Et ils seront importants : notre fratrie, amis, enfants,
même l'amour de notre vie.
Beaucoup démissionneront (même l'amour de notre vie)
et laisseront un vide plus ou moins grand.
D'autres seront si discrets
qu'on ne réalisera pas qu'ils ont quitté leurs sièges.
Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d'attentes,
de bonjours, d'au-revoirs et d'adieux.
Le succès est d'avoir de bonnes relations avec tous les passagers
pourvu qu'on donne le meilleur de nous-mêmes.
On ne sait pas à quelle station nous descendrons.
Donc vivons heureux, aimons et pardonnons !
Il est important de le faire, car lorsque nous descendrons du train,
nous devrions ne laisser que des beaux souvenirs a ceux qui continuent leur voyage…
Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique.
Aussi, merci d'être un des passagers de mon train.
Et si je dois descendre à la prochaine station,
je suis content d'avoir fait un bout de chemin avec toi !
Charles Baudelaire (1821-1867)
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Recueil : Les Fleurs Du Mal
Charles Baudelaire : (1821-1867)
Je suis un vivant!
Le vieux Sam a dû travailler dur
toute sa vie dans une grande
plantation de cotton.
Sa mère et son père avaient été
esclaves dans cette plantation
aussi, mais depuis la guerre
civile l'esclave avait été aboli,
plus personne n'était appelé
esclave!
Malgrès cela, les pauvres devaient
continuer à travailler pour les
riches.
Quand Sam était plus jeune, il a
dû aller travailler dans les
champs de coton. Maintenant qu'il
commençait à devenir vieux et que
sa chère femme n'était plus de ce
monde,tout ce qui lui restait à
faire, c'était de prendre soin de
son maître.
En dépit de cela, il était un homme
heureux, bien que la vie était dure
pour lui par moment, avec son lot
de tristesse et de malheurs. Mais
il aimait Dieu en dépit de tout cela.
Donc, il aimait Dieu et Dieu
l'aimait beaucoup aussi. Il faisait
de son mieux pour aider les autres
et de leur parler de sa foi.
Maître Jackson était plus jeune que
Sam.Sa vie avait été toujours facile.
Il aimait le vieux Sam, mais il
n'arrivait pas à comprendre sa foi
en Dieu.Secrètement, il voulait
croire en Dieu comme Sam le faisait,
mais il semblait pour lui que Sam
avait plus de problèmes que lui.
Un jour, il demanda à Sam:
"Explique moi Sam, comment ce fait-il
que toi qui est croyant, tu as tous
ces problèmes et ces épreuves dans
ta vie? Vois-tu, moi, je ne crois
même pas en Dieu, et pourtant ma vie
a été beaucoup plus facile que la tienne!"
Sam resta silencieux pour un petit
moment et répondit:
"Bien patron, il va falloir que je
réfléchisse à votre question avant
d'y répondre.
"Quack, quack, quack!" Quelques
jours plus tard, le son du bruit
migratoire des canards rappela à
maître Jackson que la saison de
chasse venait de commencer.
"Allons s'y Sam, prépare mon fusil,
nous allons avoir du canard rôti au
dîner ce soir!"
Aussitôt, Sam et son maître se
retrouvèrent sur les bords d'un
étang, à l'affût derrière un arbre.
Un groupe de canards se mit à faire
des cercles et soudainement,
"Bang! Bang!", plusieurs canards
tombèrent dans l'eau, certains morts,
d'autres juste blessés.
"Ensache ceux qui sont vivants!
Ensache ceux qui sont vivants!
Laisse les autres pour plus tard!"
crit maître jackson à Sam.
Il savait que que ceux qui étaient
blessés pouvaient encore s'échapper,
si on ne les attrapaient pas
rapidement.
Quand Sam retourna avec son sac
rempli de canards, il avait un grand
sourire sur son visage.
"Je pense maître, que j'ai la
réponse à votre question.
Vous voyez, je suis un vivant, et le
Diable à peur que je me sauve, c'est
pour cela qui me donne tous ces
problèmes, pour essayer de me mettre
dans son sac en premier.
Vous, vous êtes déjà mort, il vous a
déjà attrapé, alors il n'a pas besoin
de s'inquièter après vous.
Certaines personnes ont une fausse
idée quand devenant chrétien que tous
leurs problèmes se trouveront
automatiquement résolus, et de façon
définitive. Ils pensent qu’ils
n’auront plus jamais de difficultés.
Mais ce n’est généralement pas le cas.
“Le Diable ne se met pas à tirer
avant que vous ne vous jetiez à
l’assaut!”
L'allusion vient de la guerre de
tranchées au cours de la première
guerre mondiale. Il n’était pas rare
que les soldats, des deux côtés,
restent blottis dans leurs tranchées,
des jours, voire des semaines durant,
sans qu’aucun coup de feu ne soit
tiré.Mais pour peu que l’un des deux
antagonistes prenne l’offensive et
que des soldats sortent de leurs
tranchées pour se jeter à l’assaut
de l’ennemi, aussitôt l’autre camp
se mettait à tirer sur eux de toute
sa puissance de feu!
LE BOOMERANG
J’aimerais vous parler de quelque chose
qui m’a fascinée lorsque j’étais enfant.
J’étais allée au cirque et le spectacle
se déroulait sur trois pistes. J’en ai
un souvenir très clair. Je revois encore
les acrobates qui se balançaient, puis
voltigeaient dans les airs ou sautaient
dans le vide. Mais, sur la troisième
piste, un numéro capta mon attention.
Un garçon et une fille lançaient des
projectiles multicolores d’un bout à
l’autre de la piste. Ces projectiles
parcouraient une certaine distance
avant de revenir se loger dans leurs
mains. Et cela, quelle que soit la
direction où ils avaient été envoyés.
J’étais médusée. Comment ces
projectiles pouvaient-ils changer de
direction pour revenir à leur point
de départ ? À peine avaient-ils été
lancés par les jeunes artistes qu’ils
leur revenaient droit dans les mains !
Alors quelqu’un à côté de moi dit
(et c’est la première fois que
j’entendais le mot) :
« Ce sont des boomerangs ! »
De retour à la maison, je m’empressai
de me faire expliquer le phénomène.
Or, depuis le jour où j’ai enfoui ce
mot dans ma mémoire d’enfant, je l’ai
entendu maintes fois et j’ai constaté
que le même phénomène se produisait
dans la vie.
Parce que la vie elle-même est un
boomerang. Tout ce que vous faites
finit par vous revenir un jour ou
l’autre.
« Tout ce qu’un homme sème, il le
moissonne, » lit-on dans la Bible.
Chaque parole que vous lancez vous
revient un jour. Je crois que même
nos pensées nous reviennent, car,
après tout, les pensées sont des
choses réelles.
Étrange, cette façon qu’a le
boomerang de modifier sa trajectoire
pour revenir à son lanceur !
Mais voyez-vous, la loi de pesanteur
spirituelle, la loi de rétribution,
n’est pas moins étrange. Il s’agit
d’une loi infaillible :
ce qu’un homme « lance » dans le
monde lui reviendra dans sa propre
vie.
S’il « lance » le pain de la
gentillesse, celui-ci lui reviendra
comme une bénédiction ! S’il lance
une malédiction, tôt ou tard,
celle-ci lui reviendra sous la forme
d’une plus grande malédiction.
« Vous avez votre boomerang et moi
le mien ; chacun fonctionne
différemment », objecterez-vous
peut-être. chacune de nos actions
nous revient. Je sais que des paroles
aimables que j’ai prononcées il y a
bien des années ont suivi leur cours
et que, récemment, j’en ai récolté
les fruits. Et vous aussi, vous
récoltez aujourd’hui l’amour et la
reconnaissance d’un boomerang que
vous avez lancé il y a bien des années.
Je connais un père de famille qui vit
près de chez moi. C’est un homme
particulièrement impatient et irritable.
Or, l’autre jour, j’ai entendu son fils
lui répondre avec la même impatience,
la même irritabilité. Alors j’ai pensé :
« Ce n’est que le retour du boomerang »
Il y a quelques mois, et je ne pourrai
jamais l’oublier, j’ai entendu une brave
femme prier. C’était une mère. Elle
disait que son garçon s’était dévoyé,
et que c’était comme un boomerang parce
qu’elle ne l’avait pas élevé dans le
droit chemin. La vie de l’enfant, comme
le métal quand il est chaud, avait coulé
dans le moule puis avait durci. Et
maintenant qu’il était un homme, elle
ne pouvait plus le raisonner. Mais
c’était dû à ses erreurs à elle.
Maintenant, c’était le retour du
boomerang et elle se lamentait :
« Oh ! comme c’était différent alors !
Jamais je n’aurais pensé que ça me
reviendrait. Je ne m’inquiétais de rien
et ne songeais qu’à profiter de la vie.
À mes yeux, il était absurde de penser
à un tel retour des choses. » Puis elle
ajouta : « J’entends maintenant le
cliquetis des menottes, le bruit des
portes de prison qui se referment sur
mon fils. C’est comme l’écho lointain
de ma propre vie et de ce que j’ai
semé dans la vie de mon garçon. »
Un matin, dans un hôpital de Paris,
en France, j’ai rendu visite à deux
patientes. La première était Marie
Dubois. Elle était gravement malade,
sa chambre était remplie de fleurs,
de toutes sortes de cartes et de
jolis petits cadeaux qu’on lui avait
envoyés. Elle était entourée de mille
petites marques de gentillesse.
C’était le reflet exact de sa vie.
Tout au long des années, elle avait
semé l’amour et la gentillesse autour
d’elle, et voilà qu’à présent cela
lui revenait dans cet hôpital, au
cours de sa terrible maladie.
Dans une autre chambre, une femme
était alitée, aigrie, solitaire.
On pouvait lire la méfiance sur
chaque trait de son visage.
L’égoïsme et l’animosité avaient
ruiné sa vie. Elle était étendue
là, le visage tourné contre le mur.
Autour d’elle, elle avait construit
des murs d’antipathie, de froideur,
de dureté et d’égoïsme, et voilà
qu’à présent, sur son lit de mort,
elle était enfermée dans la solitude.
Quelle différence entre ces deux
chambres ! C’était le juste retour
du boomerang.
En Proverbes 26:27, nous lisons :
« Qui creuse une fosse tombera dedans
et la pierre reviendra sur celui qui
la roule » , et puis en
Ecclésiaste 11:1: « Jette ton pain
sur la face des eaux, car tu le
trouveras après bien des jours »
Vivez généreusement, secourez
l’affligé, aidez-le à porter son
fardeau, soulagez sa peine...
Un jour, un merveilleux boomerang
vous reviendra.
Comme le volcan
Comme le volcan le plus sage, depuis des siècles en sommeil
Grondant ses états d'âme dans les profondeurs abyssales
Au monde paraître serein, le danger et les horreurs en veille
Sous son manteau bouillonne la hargne d'une chaleur optimale
Mon cœur est noyau où se déchirent les pires ressentiments
Lutte impétueuse ravageant mes rares instants bien-être
Torrent incandescent sous ma peau affamée de tendres moments
Comme un volcan libérateur, entre tes bras me soumettre
Douceur sont tes mains satinées sur mes courbes frémissantes
Aimantes sont tes lèvres goûtant le sel de mon désir
Me noyer dans ton regard langoureux qui me rend impuissante
Partage d'une passion, dans l'ardeur d'un même plaisir
A toi me donner et dans tes bras, sans pudeur m'épanouir
Bercée par la houle d'un sublime voyage vers l'ailleurs
Survoler ce monde et par ses saveurs me laisser séduire
Au ciel me perdre, les yeux clos dans un râle pourvoyeur
Savourer cet instant, nos corps unis dans une même jouissance
Rester encore immobile, prolonger cette fusion amoureuse
Recueillir dans mes entrailles apaisées la précieuse semence
Brasier est mon être dans cette irruption voluptueuse.
Sérénité en nos âmes, la fougue commuer en satisfaction
Me blottir dans tes bras, caresse tendresse en sursis
D'amour t'entourer, de ma sève abreuver cette passion
Sommeil du volcan, appétence devineresse assouvie
Marie.C
*~*~*UNE BELLE LEÇON *~*~*
[table]Un garçon offre à sa fiancé une poupée.
Elle s'énerve, prend la poupée et la
jette dans la rue. Son fiancé arrive
et lui dit : - Pourquoi tu as jeté la poupée ?
Elle répond : - Parce que je n'aime pas ton cadeau.
Lui va dans la rue et ramasse la poupée,
quand surgit une voiture qui circulait
dans la rue et le renverse,
causant ainsi sa mort.
Le jour de l'enterrement, la fiancée
en larmes prend la poupée,
la serre dans ses bras...
Au moment où elle la serre dans ses bras,
la poupée dit : Veux - tu te marier avec moi ?
Alors elle, impressionnée,
laisse tomber la poupée,
et de la poche de la poupée
tombent 2 alliances.
Réflexion et Enseignement :
" Aime ce que tu as,
avant que la vie t'enseigne à aimer
ce que tu as perdu "...
[/table]