Don Quichotte de la Manche, le croisé fou! Un héros très, très populaire!
Don Quichotte est considéré comme étant le premier livre a succès de l’histoire de l’édition. Cervantès a commencé à écrire les aventures de Don Quichotte en 1602, alors qu’il était en prison. À cette époque, les romans de chevalerie étaient aussi populaires que le sont les aventures de Harry Potter à notre époque… Cervantès a vendu 30 000 exemplaires de son roman en deux ans et il y a eu treize éditions du vivant de l’auteur – un succès phénoménal pour l’époque! Il a publié la deuxième partie de Don Quichotte dix ans après la première, soit en 1615. Quatre siècles après sa première parution. Don Quichotte A été traduit en plus de soixante-dix langues. On dit que c’est le livre le plus lu sur la planète après la Bible! Le plus drôle, c’est que si Don Quichotte n’était pas d’abord destiné aux enfants, il a quand même intéressées jeunes dès sa parution. Et, encore aujourd’hui, il est toujours aussi populaire! Pourquoi? Sans doute parce que tous les lecteurs peuvent y trouver leur compte : Don Quichotte, c’est tout à la fois un roman comique, d’aventures, philosophique, historique, mais aussi un roman qui dénonce les idées mises en place par les gouvernements. Le roman de Cervantès A aussi inspiré bien des peintres, des graveurs, sculpteurs, que des auteurs et des réalisateurs. Mais encore, si le roman de Cervantès plaît toujours autant, c’est sans doute parce que nous avons tous à l’intérieur de nous un Don Quichotte la tête dans les nuages, prêt à s’enflammer pour de grandes causes et un Sancho Pança plus prudent et bien dans son quotidien…
Savez-vous…
Don Quichotte de la Manche a été appelé le livre le plus populaire dans l’histoire après la Bible, et le premier roman moderne ? Il est plus qu’un roman, il est un manuel sur la vie, avec Des leçons comment aimer, rêver, l’âge, l’amitié. Il pose des questions importantes sur la vie comme : Qui je suis ? Pourquoi je suis ici ? Qu’elle est ma responsabilité envers les autres ? Qu’elle est le sens de ma vie sur Terre ? Il est le livre des livres part son acte, son art, sa lecture, Un livre qui nous fait vraiment réfléchir et bouger !
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Il vivait dans un monde de fantaisie Où tous étaient fous sauf lui. Il vivait dans un monde de folie Où n’était libre que lui !
Il vivait dans un monde de cinglés Où lui seul était sensé Il leur apporta joie et gaîté En retour des tourments lui ont donnés.
Il vivait dans un monde de folie Où lui seul était sage. Eux vivaient dans un monde d’ennui C’était un fol camouflage !
Là où le bonheur est folie C’est sagesse déguisée… Là où le bon sens est ennui C’est folie d’être sensé !
Oh ! Donne-moi un monde de folie Si la folie est d’être gai ! Mieux vaut bonheur et folie Qu’être triste et sensé !
Si la folie est gaîté Etre sage est insensé ! Si le bon sens n’est qu’ennui Ça m’en fait perdre l’esprit !
Fais-moi souffrir dans l’allégresse Si la sagesse est en vain C’est bien meilleur que la tristesse Et aussi que d’être sain !
Si chanter remplit d’allégresse Comme chanter sous la pluie Et la sagesse n’apporte que tristesse, Au bon sens je préfère la folie !
Pour eux, notre bonté est infamie Et il est vain de chanter ! Mais leur sagesse est folie ; J’aime mieux chanter que pleurnicher !
Pour eux elle est folie notre bonté, Mieux vaut chercher les biens du monde ! Mais quel ennui d’être sensé Car trop en souffrent à la ronde !
Oh ! Donne-moi mon monde de folie ! Donne-moi mes chansons sous la pluie ! Leur tristesse et bon sens ils peuvent garder Je préfère être joyeux bien qu’insensé !
C’est tout leur monde qui est folie C’est tout leur monde qui est insensé ! Moi je préfère ma folie et ma gaîté A leur bon sens et leur ennui.
C’est leur monde qui est folie ! C’étaient eux les insensés ! Son espoir, son amour, sa joie, sa gaîté Valent mieux que tourments et soucis.
Ils vivent dans un monde de folie, C’était lui qui était vraiment sensé !
Quel monde plein de violence et de folie Si fou, insensé et violent ! Préfères-tu ma joie à leur ennui ? Préfères-tu mon bonheur à leurs tourments ?
Oh que je suis las d’étudier ! A lire des livres, y a pas de fin ! Ne vois-tu pas que leur esprit est embrouillé ? Ce sont eux qui sont zinzin !
Ils aiment être riches et bigots Livrer des guerres à n’en plus finir ! Ne laisse pas leur pollution m’engloutir Car j’aime mieux réparer et guérir.
Nous vivons dans un monde plein de folie Où tous sauf nous sont insensés ! Je garde mon monde plein de gaîté Même si tu l’appelles fantaisie !
Flotte, flotte Dans le vent ; Dance, dance Sous la pluie ; Libère-toi mon âme… Libère-toi des filets Qui t’entraînent Vers le bas. Prends ton essor, Prends ton essor Mon cœur, Sois rempli De vin doux Qui libère l’esprit, Qui libère le cœur, Le vin de l’esprit Qui libère les hommes. Cours, cours, Ils ne pourront T’attraper, ni te ligoter ; Sois fou et libre, Cours, cours, Dans le vent sauvage, Où l’esprit libère, Où l’esprit rend libre. Dénude-toi, dénude-toi Mon être de ces chaînes, Sois poussière encore, Poussière d’amour, Poussière d’espoir…
Désolé, je ne peux M’arrêter, souffler, Sinon je vais mourir, Mourir avec ce monde, Je dois continuer Si je veux respirer, L’esprit du vent, Du vent sauvage…
Ami, donne-moi Ta main, ton cœur, Allons ensemble Où le bonheur N’a pas de prix, Où le bonheur Rend libre, Où le vent Sauvage Nous entraîne !... Patrick Etienne
L'histoire de chat la plus incroyable ! L'animal au destin fou se nomme Radamenes et vit dans un refuge de la ville de Bydgoszcz en Pologne. Jusque-là, rien d'extraordinaire, sauf que... Alors qu'il n'avait que 2 mois, ses propriétaires voulaient le piquer, car il souffrait d'une grave infection respiratoire. Mais le vétérinaire réussit miraculeusement à le sauver. Depuis, Radamenes a eu un changement de comportement radical, comme une révélation ! Une fois remis sur pieds, il est resté là-bas et il est devenu l'assistant personnel de l'homme qui l'avait sauvé, pour l'aider à soigner les autres animaux du refuge.
Eh oui... Radamenes est un chat-infirmier ! En effet, depuis qu'il a retrouvé une bonne santé, le chat ne peut pas s'empêcher d'aider les vétérinaires et les infirmiers, comme s'il avait une dette envers eux, comme s'il voulait les remercier de lui avoir sauvé la vie... Chaque jour, il renvoie l'ascenseur à ses camarades à poils dont la santé faiblit. Des câlins aux massages en passant par la toilette, Radamenes fait tout ce qui est en son pouvoir pour que les animaux du refuge se rétablissent le plus vite possible ! En bon infirmier, ceux qu'il chouchoute le plus sont ceux qui sortent de lourdes opérations ou de graves blessures. Le "chat infirmier" est devenu une vraie star en Pologne et sa réputation ne devrait pas tarder à franchir les frontières. De plus en plus de personnes font le déplacement pour lui rendre visite et espèrent ainsi qu'il leur portera chance ! Imaginez un peu la surprise pour le staff du centre vétérinaire lorsqu'ils ont vu Radamenes les aider ! Vraiment troublant... ************ Mon Dieu, faut-il que cela soit les animaux qui nous apprennent comment on devrait se comporter les uns envers autres ? Lisez ce petit poème qui en dit long : LES TROIS SINGES Trois singes étaient assis sur un grand cocotier Pour discuter, dit-on, de la conjoncture. L’un disait aux deux autres: “Vous devez m’écouter, Il est une rumeur qui me semble imposture: Les hommes descendraient de notre noble race. C’est ce qu’on dit pourtant, mon Dieu, quelle disgrâce! Mais jamais singe, non, n’abandonne sa femme Ne laisse son petit, le déserte et l’affame. Vous n’entendrez jamais parler d’une femelle Qui laisse ses bébés, les expose au danger. Jamais non plus, vous n’entendrez parler D’un mâle qui, la nuit, va faire du vacarme, Se sert d’un fusil, d’un bâton, d’une arme, Pour buter lâchement l’un de ses congénères! Laissez-moi vous dire, mes frères, Oui, l’homme descend bien, Descend bien de quelqu’un, Mais ce dangereux fou Ne descend pas de nous!”
Lorsqu'Angela n'était qu'une enfant, âgée de 2 ou 3 ans Ses parents lui enseignaient déjà à ne jamais dire NON Ils lui répétaient qu'elle devait toujours Obéir à son père et à sa mère Qu'autrement elle serait punie et devrait aller au lit Toujours est-il que les années passèrent Et Angela devint une fille obéissante Elle ne cédait jamais à la colère et à la rébellion Se montrait toujours généreuse et prévenante Car peu importe ce que lui disaient ses parents Elle croyait toujours qu'ils avaient raison Angela fut une élève douée et charmante Ses professeurs la trouvaient bien élevée Mais ils ne se demandèrent jamais Comment elle se sentait Angéla n'avait que des amis Qui savaient qu'on pouvait toujours compter sur elle Même malade et alitée, si on lui demandait d'aider Elle répondait ''oui'' sans hésiter Mariée à un avocat, Angela avait maintenant 33 ans Une belle vie à la banlieue et de beaux enfants Si quelqu'un lui demandait comment elle allait Elle disait toujours : ''Bien, merci '' Mais, par une nuit froide, elle resta éveillée dans son lit Étourdie par un tourbillon de pensées Sans savoir pourquoi ni comment Elle ne voulait plus vivre Elle supplia même le Tout-Puissant De mettre un terme à sa vie Elle entendit alors, au plus profond de son être Une voix douce et grave Qui ne souffla qu'un seul mot... non A partir de ce moment-là Angela sut ce qu'il lui restait à faire Comme toute sa vie avait tourné autour de ce mot Voilà ce qu'elle réserva aux êtres qui lui étaient chers NON, je refuse NON, je ne suis pas d'accord NON, c'est à toi de le faire NON, je n'aime pas ça NON, ça me fait trop mal NON, je suis fatiguée NON, je suis occupée NON, ce n'est pas ce que je veux Sa famille en fut étonnée, ses amis en restèrent bouche bée Mais, ils le voyaient bien dans ses yeux, Angela avait changé Car, lors de cette nuit froide et tourmentée Angela l'angélique avait reçu la permission de dire non Depuis Angela est d'abord une femme Ensuite une mère et une épouse Elle a sa propre vie, ses talents et ses ambitions Elle connaît ses besoins, ses désirs et ses émotions Elle a son propre compte en banque et Elle a enfin son mot à dire Et à son fils et à sa fille, elle enseigne C'est très bien d'être d'accord Mais pour grandir et se réaliser pleinement Il faut savoir dire non Car je sais que j'ai parfois tort Et comme je vous aime profondément Vous serez toujours mes anges Même quand vous me dites non
Habillée en deuil, la femme hurle sur la fillette de 6 ans. 4 semaines plus tard, elle le regrette après avoir reçu cette lettre... Cette histoire montre à quel point le fait d’être constamment occupé par nos soucis nous empêche de remarquer que les gens autour de nous peuvent souffrir. Mais une petite fille a ouvert les yeux de cette femme.
“Elle avait 6 ans la première fois que je l’ai rencontrée. C’était sur une plage, qui se trouve à 5 ou 6 kilomètres de ma maison. Je vais toujours à la plage quand je n’en peux plus et que j’ai l’impression que le monde autour de moi va s’effondrer. La fillette construisait un château de sable ou un truc dans le genre. Quand elle m’a regardé, j’ai vu ses yeux qui étaient bleus comme la mer.
“Bonjour” a-t-elle dit. J’ai répondu d’un mouvement de tête, pas vraiment d’humeur à m’embêter pour un enfant. “Je construis”, a-t-elle continué. “Oui je vois. Qu’est-ce que c’est ? “ ai-je demandé, indifférente. “Oh je ne sais pas. J’aime seulement la sensation du sable,” a-t-elle répondu. Ça a l’air bien, ai-je pensé, et j’ai enlevé mes chaussures. Un oiseau est passé en planant au-dessus de nous.
“Ça porte bonheur”, a dit la fillette. “Ma maman dit que les bécassines portent bonheur.” Puis l’oiseau a continué à sillonner la plage. “Adieu le bonheur, bonjour les ennuis”, ai-je murmuré dans ma barbe. Puis je me suis tournée et j’ai marché. J’étais déprimée. Ma vie avait l’air d’être anéantie. “Comment tu t’appelles ? “ a demandé la fille, qui ne voulait vraiment pas abandonner. “Ruth. Je m’appelle Ruth Petersen”. “Je m’appelle Wendy…j’ai six ans.” “Bonjour Wendy”, ai-je grommelé. Elle a gloussé : “Tu es drôle.” Malgré mon humeur, j’ai rigolé aussi. Et son petit rire musical a suivi. “Revenez, madame P”, a-t-elle dit. “Comme ça, nous pourrons passer une autre journée de bonheur.” Source : La Bécassine Des Marais Twitter/Joaquin Baldwin Les semaines suivantes ont été très stressantes et chargées : les scouts, les réunions de parents d’élèves, et ma mère malade. Un matin que le soleil brillait, j’ai soudain arrêté l’aspirateur. “J’ai besoin d’une bécassine”, me suis-je dit, puis j’ai pris ma veste et suis partie pour la plage. Le son des vagues et l’odeur du large m’attendaient. Il y avait une brise fraîche, mais j’ai continué, pour essayer de retrouver le moment de sérénité et de bonheur dont j’avais besoin. J’avais complètement oublié la fillette et fut complètement surprise lorsqu’elle est revenue.
“Bonjour ! Tu veux jouer ? “ “À quoi tu veux jouer ? “ ai-je demandé, un peu embêtée. “Je ne sais pas. C’est toi qui choisis ! “ “Et si on jouait aux charades ? “ ai-je proposé sarcastiquement. Elle a explosé de rire. “Je ne sais pas ce que c’est ! “ “Alors pourquoi on ne marcherait pas, tout simplement” ai-je suggéré. J’ai remarqué à quel point elle était mignonne. “Où habites-tu ? “ “Par là” a-t-elle dit, en pointant son doigt sur les maisons de vacances. Bizarre d’habiter là en hiver, me suis-je dit. “Où se trouve ton école ? “ “Je ne vais pas à l’école. Maman dit qu’on est en vacances.” Elle a continué à bavarder tout au long de notre promenade sur la plage. Mais je pensais à autre chose. Quand je l’ai laissée pour rentrer à la maison, Wendy a dit qu’elle avait passé une journée de bonheur. Étonnamment, je me sentais mieux, et je lui ai souri, pour montrer que, moi aussi, j’avais passé une belle journée. flickr/Joshua Smith Trois semaines plus tard, je me suis précipitée à la plage alors que j’avais une crise de panique. Je n’étais pas du tout d’humeur à papoter avec Wendy. J’ai vu sa mère sur le porche de la maison et j’avais envie d’aller la voir pour lui dire de garder son enfant chez elle. Mais quand Wendy est arrivée pour me saluer, je lui ai dit “Écoute, si ça ne te dérange pas, j’aimerais mieux rester seule aujourd’hui.” Elle était anormalement blanche et essoufflée. “Pourquoi ? “ a-t-elle demandé. Je me suis tournée vers elle et j’ai crié : “Parce que ma mère est morte ! “ et j’ai tout de suite pensé : oh mon dieu, qu’est-ce que je suis en train de dire à une fillette ? “Oh”, a-t-elle dit. “Alors c’est un jour de malheur.” “Oui, j’ai répondu, et c’était pareil hier et avant-hier ! Oh et puis zut, vas t’en ! “ “Ça t’a fait mal ? “ s’est-elle enquis ? “Qu’est-ce qui m’a fait mal ? “ Elle m’exaspérait. “Quand elle est morte ? “ “Bien sûr que ça fait mal !!! “ ai-je répliqué d’un ton sec, puis je suis partie.
Environ un mois plus tard, je suis revenue à la plage. Mais Wendy n’était pas là. Je me suis sentie coupable, honteuse et je devais admettre qu’elle me manquait. Alors j’ai rassemblé mon courage et après ma promenade, je suis allée chez elle et j’ai frappé à la porte. “Bonjour” ai-je dit. “Je suis Ruth Peterson. Votre fillette m’a manquée aujourd'hui et je me demandais si elle était là.” “Oh bien sûr, Madame Peterson. Entrez. Wendy parlait souvent de vous. Je suis désolée de l’avoir laissée vous déranger. Si elle vous a ennuyée, je vous présente mes excuses.” “Non pas du tout, c’est une enfant charmante” ai-je dit, réalisant
soudain que je le pensais vraiment. “Où est-elle ? “ “Wendy est morte la semaine dernière Madame Peterson. Elle avait une leucémie.
Peut-être ne vous l’avait-elle pas dit.” Je suis restée sans voix et j’ai cherché une chaise à tâtons. J’en avais le souffle coupé. “Elle adorait cette plage, alors quand elle a demandé si on pouvait venir ici nous n’avons pas pu dire non. Elle avait l’air d’aller tellement mieux ici et avait beaucoup de ce qu’elle appelait des “jours de bonheur”. Mais les dernières semaines, sa santé s’est rapidement détériorée…” sa voix a faibli.
“Elle vous a laissé quelque chose. Je vais le chercher. Voulez-vous bien attendre un moment ? ” J’ai dit oui de la tête alors que mon esprit cherchait rapidement quelque chose à dire, n’importe quoi, à cette jeune mère. Elle m’a donné une enveloppe sur laquelle un P était gribouillé. À l’intérieur, il y avait un dessin aux couleurs vives : une plage jaune, une mer bleue, et un oiseau marron. En-dessous, il y avait écrit :
“Une bécassine pour te porter bonheur” Des larmes ont coulé sur mes joues. Et mon coeur, qui avait presque oublié ce qu’était l’amour, a explosé. J’ai pris la mère de Wendy dans mes bras. “Je suis tellement, tellement désolée” ai-je répété sans m’arrêter, et nous avons pleuré ensemble. Ce petit dessin est maintenant encadré et est accroché dans mon bureau. Six mots - un pour chaque année de sa vie - qui me rappelle l’harmonie, le courage et l’amour inconditionnel. Un cadeau d’une fillette qui avait les yeux bleus comme la mer, les cheveux blonds comme le sable, et qui m’a fait don de l’amour.
Cette histoire fait vraiment réfléchir. Les derniers mots sont tellement importants, surtout parce qu’on ne sait jamais quand on pourra les prononcer. Le message de la petite Wendy a aidé cette femme à avoir une vie heureuse et joyeuse.
La jeunesse n’est pas une période de la vie, c’est un état d’esprit. Rien à voir avec la couleur des joues ni celle des lèvres, ni rien à voir avec la souplesse des genoux. Il s’agit d’une forme de volonté, d’une certaine qualité de l’imagination, du dynamisme des émotions. C’est la fraîcheur des sources profondes de la vie.
La jeunesse est une disposition de l’esprit où le courage prévaut sur la timidité, et le goût de l’aventure sur la recherche du confort. Une disposition que l’on a plus de chance de trouver chez un homme de cinquante ans que chez un garçon de vingt ans.
On ne vieillit pas parce que les années s’ajoutent. Mais parce que l’on abandonne ses idéaux.
Si les années rident la peau, la perte de l’enthousiasme ride l’âme. Le cœur se courbe sous le poids des soucis, des doutes, du manque de confiance en soi, des craintes et du désespoir. Et l’esprit s’en retourne à la poussière.
Il y a dans chaque être humain, qu’il ait soixante-dix ans ou qu’il en ait seize, l’attrait du merveilleux, le doux émerveillement devant les étoiles et tout ce qui leur ressemble, un sens du défi inébranlable face aux événements, l’intarissable soif du lendemain qu’on trouve chez les enfants, et la joie que procure le grand jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi, aussi vieux que vos doutes ; aussi jeune que votre confiance, aussi vieux que vos craintes ; aussi jeune que votre espérance, aussi vieux que votre désespoir.
Au plus profond de votre cœur, il y a un poste récepteur. Tant qu’il recevra des messages d’espoir, de beauté, de bonne humeur, de courage et de force ? qu’ils proviennent de la terre, des hommes ou de l’Infini ?, vous resterez jeune.
Quand votre antenne est baissée, et que votre esprit est recouvert de la neige du cynisme ou de la glace du pessimisme, c’est là que vous êtes devenu vieux.
L’âge est une qualité d’esprit !
Si vous avez abandonné vos rêves, Et que vos espoirs se sont envolés, Si vous ne regardez plus en avant, Si la flamme de vos ambitions s’est éteinte… Alors, vous êtes vieux.
Mais si de la vie vous prenez le meilleur Et gardez le sens de l’humour, Si au fond de votre cœur brûle l’amour… Peu importent les années qui passent, Et les printemps qui se succèdent, VOUS ÊTES JEUNE
Un monde inconnu pour beaucoup, avec ses murs, ses limites... Minuscule, cloisonné, presque vétuste. Et puis; une sagesse à découvrir... Ce que nous sommes et de quelle manière la défendre. J'ai retenu deux conceptions, je les soumets à mes lecteurs-amis, avec tout le respect qu'elles exigent....
- La manière noble. J'en vois une belle illustration dans Les sept Samouraïs de Kurosawa. L’histoire est captivante et bien menée puisque c’est un village pauvre qui se fait attaquer régulièrement par des voleurs et qu'ils vont engager sept samouraïs plus ou moins compétents pour aider le village, accepter de défendre les paysans impuissants. À quel prix, et pour quelle récompense ?
Ici, les samouraïs sont autodidactes, pauvres, dignes. Ils se battent pour manger et avoir un toit, semblent chercher quelque chose, un sens dans cette vie assez misérable, où la mort les guette à chaque instant suite à un coup de sabre. Loin d'être les protecteurs privilégiés de notables, ces samouraïs sont vêtus d'habits boueux, et finalement peu respectés jusqu'à l'accomplissement de leur mission. Les samouraïs, décrits ici, ne combattront d'ailleurs que pour la maigre récompense de trois repas par jour, du riz et quelques légumes uniquement, puisque le village n'a que peu de récoltes suite à une première attaque des brigands. Pourtant, c'est leur code d'honneur et leur perspicacité, leur clairvoyance sur la nature humaine, qui les distinguent des autres individus. Le code d'honneur les mènera à la victoire, mais aussi, le plus souvent, à leur perte. Kurosawa décrit une alliance de différentes individualités tendant vers un objectif commun et désintéressé, hormis quelques grains de riz.
Le vieux Samouraï, qui les commande, ne mène pas ses combats dans l'espoir de gagner de l'argent, ni même dans celui de survivre. Non ! Il le fait pcq il a décidé de le faire. Et loin de le faire tout seul, il va le faire en risquant sa vie avec d'autres, et que l'honneur le lui commande...
- Mourir avec la cause.
Chez-nous aussi, Français, "le vent divin" (kamikaze) a soufflé fort sur nos consciences. Ce fut les cas des jeunes gens qui, pour beaucoup d'entre-eux s'étaient engagés dans la Résistance à l'Occupant, puis avaient continué avec l'impétuosité des samouraïs, dans toutes les conflits nationaux de l'après-guerre. Tous n'étaient pas des fanas du colonialisme, une frange d'entre-eux seulement (et heureusement) ont souillé leurs mains dans la torture, mais quand il a fallu choisir entre leurs idéaux et le sang de leurs compatriotes, ils ont rendu leur épée symbolique et ont accepté la prison, voire l'idée de subir le peloton d'exécution.
Penser la question des valeurs morales conduit à débattre de ce qui touche à la vérité (ou aux vérités), au jugement et à sa subjectivité, à la croyance partagée, aux codes et aux normes... CQFD.
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Écrit et Présenté par J.A. Illustration Google.
Engagement à retirer l'image en cas de demande des ayants droit.
Réalisez ce qu’un petit bout de
femme comme elle, a pu réaliser ?
Réalisez combien 100,
pourraient réaliser?
Combien 1000 ou 10 000 alors ?
Cela pourrait littéralement changer
Notre monde pour de vrai !
Elle n’a pas seulement pensé à le faire,
elle l’a fait, elle a prouvé que cela
pouvait être fait, elle a donné sa vie
pour que cela soit fait, et c’est cela
le miracle !
Patrick Etienne
Un vent de liberté !
Flotte, flotte
Dans le vent ;
Dance, dance
Sous la pluie ;
Libère-toi mon âme…
Libère-toi des filets
Qui t’entraînent
Vers le bas.
Prends ton essor,
Prends ton essor
Mon cœur,
Sois rempli
De vin doux
Qui libère l’esprit,
Qui libère le cœur,
Le vin de l’esprit
Qui libère les hommes.
Cours, cours,
Ils ne pourront
T’attraper, ni te ligoter ;
Sois fou et libre,
Cours, cours,
Dans le vent sauvage,
Où l’esprit libère,
Où l’esprit rend libre.
Dénude-toi, dénude-toi
Mon être de ces chaînes,
Sois poussière encore,
Poussière d’amour,
Poussière d’espoir…
Désolé, je ne peux
M’arrêter, souffler,
Sinon je vais mourir,
Mourir avec ce monde,
Je dois continuer
Si je veux respirer,
L’esprit du vent,
Du vent sauvage…
Ami, donne-moi
Ta main, ton cœur,
Allons ensemble
Où le bonheur
N’a pas de prix,
Où le bonheur
Rend libre,
Où le vent
Sauvage
Nous entraîne !...
Patrick Etienne
Masque de flamme,
Pantin desarticulé,
Il pleure à fendre l'âme
Et rit tout juste après.
Il danse le tourment,
Rouge métal bizarre
S'élève tournoyant.
..Regards moqueurs hilares...
Ebauches d'arasbesques,
Fantôme ridicule
En un décor dantesque,
Sans cesse il gesticule.
Il trace gribouillis
Et guignols de nougats
Sur un vitrail noirci
Troué d'un seul éclat.
Notre pantin de flamme
Portant son coeur brisé,
Tel un spot de réclame,
Zigzague enluminé.
Scintillante flammèche
Il peint la galaxie,
Lui décoche des flèches
De couleurs à merci.
Des teintes inconnues,
Qui irisent le temps,
Projetant sur les nues
Son amour flamboyant.
copyright@Marie-Hélène
Lorsqu'Angela n'était qu'une enfant, âgée de 2 ou 3 ans
Ses parents lui enseignaient déjà à ne jamais dire NON
Ils lui répétaient qu'elle devait toujours
Obéir à son père et à sa mère
Qu'autrement elle serait punie et devrait aller au lit
Toujours est-il que les années passèrent
Et Angela devint une fille obéissante
Elle ne cédait jamais à la colère et à la rébellion
Se montrait toujours généreuse et prévenante
Car peu importe ce que lui disaient ses parents
Elle croyait toujours qu'ils avaient raison
Angela fut une élève douée et charmante
Ses professeurs la trouvaient bien élevée
Mais ils ne se demandèrent jamais
Comment elle se sentait
Angéla n'avait que des amis
Qui savaient qu'on pouvait toujours compter sur elle
Même malade et alitée, si on lui demandait d'aider
Elle répondait ''oui'' sans hésiter
Mariée à un avocat, Angela avait maintenant 33 ans
Une belle vie à la banlieue et de beaux enfants
Si quelqu'un lui demandait comment elle allait
Elle disait toujours : ''Bien, merci ''
Mais, par une nuit froide, elle resta éveillée dans son lit
Étourdie par un tourbillon de pensées
Sans savoir pourquoi ni comment
Elle ne voulait plus vivre
Elle supplia même le Tout-Puissant
De mettre un terme à sa vie
Elle entendit alors, au plus profond de son être
Une voix douce et grave
Qui ne souffla qu'un seul mot... non
A partir de ce moment-là
Angela sut ce qu'il lui restait à faire
Comme toute sa vie avait tourné autour de ce mot
Voilà ce qu'elle réserva aux êtres qui lui étaient chers
NON, je refuse
NON, je ne suis pas d'accord
NON, c'est à toi de le faire
NON, je n'aime pas ça
NON, ça me fait trop mal
NON, je suis fatiguée
NON, je suis occupée
NON, ce n'est pas ce que je veux
Sa famille en fut étonnée, ses amis en restèrent bouche bée
Mais, ils le voyaient bien dans ses yeux, Angela avait changé
Car, lors de cette nuit froide et tourmentée
Angela l'angélique avait reçu la permission de dire non
Depuis Angela est d'abord une femme
Ensuite une mère et une épouse
Elle a sa propre vie, ses talents et ses ambitions
Elle connaît ses besoins, ses désirs et ses émotions
Elle a son propre compte en banque et
Elle a enfin son mot à dire
Et à son fils et à sa fille, elle enseigne
C'est très bien d'être d'accord
Mais pour grandir et se réaliser pleinement
Il faut savoir dire non
Car je sais que j'ai parfois tort
Et comme je vous aime profondément
Vous serez toujours mes anges
Même quand vous me dites non
Barbara K. Bassett
L'homme et l'enfant!...
Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.
Un cartésien se pencha et dit:
"Vous n'êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou."
Un spiritualiste le vit et dit: "Vous avez dû commettre quelque péché."
Un scientifique calcula la profondeur du trou et la vitesse de chute.
Un journaliste l'interviewa sur ses douleurs.
Un yogi lui dit: "Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur."
Un médecin lui lança deux comprimés d'aspirine.
Une infirmière s'assit sur le bord et pleura avec lui.
Un psychanalyste l'incita à trouver les raisons pour lesquelles
ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.
Un thérapeute l'aida à se débarrasser
de sa compulsion à tomber dans les trous.
Une pratiquante de la pensée positive l'exhorta:
"Quand on veut, on peut!"
Un optimiste lui dit:
"Vous avez de la chance, vous auriez pu vous casser une jambe."
Un pessimiste lui dit: "Et ça risque d'empirer."
Puis un enfant passa et lui tendit la main...
Auteur inconnu
Habillée en deuil, la femme hurle sur la fillette de 6 ans. 4 semaines plus
tard, elle le regrette après avoir reçu cette lettre...
Cette histoire montre à quel point le fait d’être constamment occupé par nos
soucis nous empêche de remarquer que les gens autour de nous peuvent
souffrir. Mais une petite fille a ouvert les yeux de cette femme.
“Elle avait 6 ans la première fois que je l’ai rencontrée. C’était sur une
plage, qui se trouve à 5 ou 6 kilomètres de ma maison. Je vais toujours à
la plage quand je n’en peux plus et que j’ai l’impression que le monde
autour de moi va s’effondrer. La fillette construisait un château de
sable ou un truc dans le genre. Quand elle m’a regardé, j’ai vu ses yeux
qui étaient bleus comme la mer.
“Bonjour” a-t-elle dit. J’ai répondu d’un mouvement de tête, pas vraiment d’humeur à m’embêter pour un enfant.
“Je construis”, a-t-elle continué. “Oui je vois. Qu’est-ce que c’est ? “ ai-je demandé, indifférente.
“Oh je ne sais pas. J’aime seulement la sensation du sable,” a-t-elle répondu. Ça a l’air bien, ai-je pensé, et
j’ai enlevé mes chaussures. Un oiseau est passé en planant au-dessus de nous.
“Ça porte bonheur”, a dit la fillette. “Ma maman dit que les bécassines portent bonheur.” Puis l’oiseau a continué à sillonner la plage. “Adieu le bonheur, bonjour les ennuis”, ai-je murmuré dans ma barbe. Puis je me suis tournée et j’ai marché. J’étais déprimée. Ma vie avait l’air d’être anéantie. “Comment tu t’appelles ? “ a demandé la fille, qui ne voulait vraiment pas abandonner.
“Ruth. Je m’appelle Ruth Petersen”.
“Je m’appelle Wendy…j’ai six ans.”
“Bonjour Wendy”, ai-je grommelé.
Elle a gloussé : “Tu es drôle.”
Malgré mon humeur, j’ai rigolé aussi. Et son petit rire musical a suivi.
“Revenez, madame P”, a-t-elle dit. “Comme ça, nous pourrons passer une autre journée de bonheur.”
Source : La Bécassine Des Marais
Twitter/Joaquin Baldwin
Les semaines suivantes ont été très stressantes et chargées : les scouts,
les réunions de parents d’élèves, et ma mère malade. Un matin que le
soleil brillait, j’ai soudain arrêté l’aspirateur. “J’ai besoin d’une
bécassine”, me suis-je dit, puis j’ai pris ma veste et suis partie pour
la plage.
Le son des vagues et l’odeur du large m’attendaient. Il y avait une brise
fraîche, mais j’ai continué, pour essayer de retrouver le moment de
sérénité et de bonheur dont j’avais besoin. J’avais complètement oublié
la fillette et fut complètement surprise lorsqu’elle est revenue.
“Bonjour ! Tu veux jouer ? “
“À quoi tu veux jouer ? “ ai-je demandé, un peu embêtée.
“Je ne sais pas. C’est toi qui choisis ! “
“Et si on jouait aux charades ? “ ai-je proposé sarcastiquement.
Elle a explosé de rire. “Je ne sais pas ce que c’est ! “
“Alors pourquoi on ne marcherait pas, tout simplement” ai-je suggéré. J’ai remarqué à quel point elle était mignonne.
“Où habites-tu ? “
“Par là” a-t-elle dit, en pointant son doigt sur les maisons de vacances.
Bizarre d’habiter là en hiver, me suis-je dit. “Où se trouve ton école ? “
“Je ne vais pas à l’école. Maman dit qu’on est en vacances.”
Elle a continué à bavarder tout au long de notre promenade sur la
plage. Mais je pensais à autre chose. Quand je l’ai laissée pour rentrer
à la maison, Wendy a dit qu’elle avait passé une journée de bonheur.
Étonnamment, je me sentais mieux, et je lui ai souri, pour montrer que, moi aussi, j’avais passé une belle journée.
flickr/Joshua Smith
Trois semaines plus tard, je me suis précipitée à la plage alors que j’avais
une crise de panique. Je n’étais pas du tout d’humeur à papoter avec
Wendy. J’ai vu sa mère sur le porche de la maison et j’avais envie
d’aller la voir pour lui dire de garder son enfant chez elle. Mais quand
Wendy est arrivée pour me saluer, je lui ai dit “Écoute, si ça ne te dérange pas, j’aimerais mieux rester seule aujourd’hui.” Elle était anormalement blanche et essoufflée. “Pourquoi ? “ a-t-elle demandé.
Je me suis tournée vers elle et j’ai crié : “Parce que ma mère est morte ! “ et j’ai tout de suite pensé : oh mon dieu, qu’est-ce que je suis en train de dire à une fillette ?
“Oh”, a-t-elle dit. “Alors c’est un jour de malheur.”
“Oui, j’ai répondu, et c’était pareil hier et avant-hier ! Oh et puis zut, vas t’en ! “
“Ça t’a fait mal ? “ s’est-elle enquis ?
“Qu’est-ce qui m’a fait mal ? “ Elle m’exaspérait.
“Quand elle est morte ? “
“Bien sûr que ça fait mal !!! “ ai-je répliqué d’un ton sec, puis je suis partie.
Environ un mois plus tard, je suis revenue à la plage. Mais Wendy n’était pas
là. Je me suis sentie coupable, honteuse et je devais admettre qu’elle
me manquait. Alors j’ai rassemblé mon courage et après ma promenade, je
suis allée chez elle et j’ai frappé à la porte. “Bonjour” ai-je dit. “Je suis Ruth Peterson.
Votre fillette m’a manquée aujourd'hui et je me demandais si elle était là.”
“Oh bien sûr, Madame Peterson. Entrez. Wendy parlait souvent de vous. Je
suis désolée de l’avoir laissée vous déranger. Si elle vous a ennuyée,
je vous présente mes excuses.”
“Non pas du tout, c’est une enfant charmante” ai-je dit, réalisant
soudain que je le pensais vraiment. “Où est-elle ? “
“Wendy est morte la semaine dernière Madame Peterson. Elle avait une leucémie.
Peut-être ne vous l’avait-elle pas dit.”
Je suis restée sans voix et j’ai cherché une chaise à tâtons. J’en avais le souffle coupé.
“Elle adorait cette plage, alors quand elle a demandé si on pouvait venir ici
nous n’avons pas pu dire non. Elle avait l’air d’aller tellement mieux ici et avait beaucoup
de ce qu’elle appelait des “jours de bonheur”.
Mais les dernières semaines, sa santé s’est rapidement détériorée…” sa voix a faibli.
“Elle vous a laissé quelque chose. Je vais le chercher. Voulez-vous bien attendre un moment ? ”
J’ai dit oui de la tête alors que mon esprit cherchait rapidement quelque
chose à dire, n’importe quoi, à cette jeune mère. Elle m’a donné une
enveloppe sur laquelle un P était gribouillé. À l’intérieur, il y avait
un dessin aux couleurs vives : une plage jaune, une mer bleue, et un
oiseau marron. En-dessous, il y avait écrit :
“Une bécassine pour te porter bonheur”
Des larmes ont coulé sur mes joues. Et mon coeur, qui avait presque oublié
ce qu’était l’amour, a explosé. J’ai pris la mère de Wendy dans mes
bras. “Je suis tellement, tellement désolée” ai-je répété sans m’arrêter, et nous avons pleuré ensemble.
Ce petit dessin est maintenant encadré et est accroché dans mon bureau.
Six mots - un pour chaque année de sa vie - qui me rappelle l’harmonie,
le courage et l’amour inconditionnel. Un cadeau d’une fillette qui avait
les yeux bleus comme la mer, les cheveux blonds comme le sable, et qui
m’a fait don de l’amour.
Cette histoire fait vraiment réfléchir. Les derniers mots sont tellement
importants, surtout parce qu’on ne sait jamais quand on pourra les
prononcer. Le message de la petite Wendy a aidé cette femme à avoir une
vie heureuse et joyeuse.
Les Sept Samouraïs...JA.
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Accompagner ses Valeurs -
Ou mourir pour elles ?
Sagesse... ?
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Un monde inconnu pour beaucoup, avec ses murs, ses limites... Minuscule,
cloisonné, presque vétuste. Et puis; une sagesse à découvrir... Ce que
nous sommes et de quelle manière la défendre. J'ai retenu deux
conceptions, je les soumets à mes lecteurs-amis, avec tout le respect
qu'elles exigent....
- La manière noble.
J'en vois une belle illustration dans Les sept Samouraïs de Kurosawa.
L’histoire est captivante et bien menée puisque c’est un village pauvre
qui se fait attaquer régulièrement par des voleurs et qu'ils vont
engager sept samouraïs plus ou moins compétents pour aider le village,
accepter de défendre les paysans impuissants. À quel prix, et pour
quelle récompense ?
Ici, les samouraïs sont autodidactes, pauvres, dignes. Ils se battent pour
manger et avoir un toit, semblent chercher quelque chose, un sens dans
cette vie assez misérable, où la mort les guette à chaque instant suite à
un coup de sabre. Loin d'être les protecteurs privilégiés de notables,
ces samouraïs sont vêtus d'habits boueux, et finalement peu respectés
jusqu'à l'accomplissement de leur mission. Les samouraïs, décrits ici,
ne combattront d'ailleurs que pour la maigre récompense de trois repas
par jour, du riz et quelques légumes uniquement, puisque le village n'a
que peu de récoltes suite à une première attaque des brigands. Pourtant,
c'est leur code d'honneur et leur perspicacité, leur clairvoyance sur
la nature humaine, qui les distinguent des autres individus. Le code
d'honneur les mènera à la victoire, mais aussi, le plus souvent, à leur
perte. Kurosawa décrit une alliance de différentes individualités
tendant vers un objectif commun et désintéressé, hormis quelques grains
de riz.
Le vieux Samouraï, qui les commande, ne mène pas ses combats dans l'espoir
de gagner de l'argent, ni même dans celui de survivre. Non ! Il le fait
pcq il a décidé de le faire. Et loin de le faire tout seul, il va le
faire en risquant sa vie avec d'autres, et que l'honneur le lui
commande...
- Mourir avec la cause.
Chez-nous aussi, Français, "le vent divin" (kamikaze) a soufflé fort sur nos
consciences. Ce fut les cas des jeunes gens qui, pour beaucoup
d'entre-eux s'étaient engagés dans la Résistance à l'Occupant, puis
avaient continué avec l'impétuosité des samouraïs, dans toutes les
conflits nationaux de l'après-guerre. Tous n'étaient pas des fanas du
colonialisme, une frange d'entre-eux seulement (et heureusement) ont
souillé leurs mains dans la torture, mais quand il a fallu choisir entre
leurs idéaux et le sang de leurs compatriotes, ils ont rendu leur épée
symbolique et ont accepté la prison, voire l'idée de subir le peloton
d'exécution.
Penser la question des valeurs morales conduit à débattre de ce qui touche à
la vérité (ou aux vérités), au jugement et à sa subjectivité, à la
croyance partagée, aux codes et aux normes... CQFD.
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Écrit et Présenté par J.A. Illustration Google.
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