Méditations Poétiques est un recueil de poèmes de Lamartine, publié en 1820.
Les débuts de Lamartine dans la poésie, débuts de la poésie romantique dans la littérature française, furent un succès. Wikipédia
Source : Lake Tahoe, Nevada
Le Lac est le dixième poème du recueil de 24 poésies nommé Les Méditations poétiques d' Alphonse de Lamartine (1790-1869) publié en 1820. La poétique de ce poème comme de l'ensemble du recueil des méditations est classique, des quatrains d'alexandrins coupés à l'hémistiche donnant une harmonie, un équilibre lent propice à la description des sentiments de l'auteur.
Le Lac est considéré, aujourd’hui encore, comme le fleuron de la poésie romantique. Ce poème fut inspiré à Lamartine par la liaison amoureuse qu’il eut en 1816-1817 avec Julie Charles, une femme mariée atteinte d’un mal incurable qui l’emporta en 1817.
Lamartine revient seul revoir les lieux qu'il a visités autrefois avec elle. Le Lac de Lamartine est devenu le poème immortel de l'inquiétude devant le destin, de l'élan vers le bonheur et de l'amour éphémère qui aspire à L'Éternité.
Le Lac ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ?
Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes, Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés, Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes Sur ses pieds adorés.
Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ; On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux.
Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé frappèrent les échos ; Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère Laissa tomber ces mots :
" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours !
" Assez de malheureux ici-bas vous implorent, Coulez, coulez pour eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ; Oubliez les heureux.
" Mais je demande en vain quelques moments encore, Le temps m'échappe et fuit ; Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore Va dissiper la nuit.
" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ; Il coule, et nous passons ! "
Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse, Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur, S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur ?
Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ? Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus ! Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus !
Éternité, néant, passé, sombres abîmes, Que faites-vous des jours que vous engloutissez ? Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes Que vous nous ravissez ?
Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir !
Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux.
Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise : Ils ont aimé !
Alphonse De Lamartine
Le titre du poème évoque un lieu aimé qui a été le refuge du poète et de sa compagne : seule la nature peut conserver une trace intacte du bonheur.
La nature est très présente dans l’ensemble du poème. Nous la retrouvons sous la forme de l’élément liquide avec l’image du lac mais également à travers l’évocation du "vent" vers 11 ou du "Zéphyr" vers 57 qui représente l’air ou des "roches profondes" qui représente la terre.
Les "rochers", "grottes", "rocs" permettent quant à elle une image minérale de la nature, là où les "sapins", "coteaux", "forêts" et le "roseau" dressent une image végétale. Cette communication imagée du poète avec les éléments de la nature n’est en fait qu’une manière d’utiliser la fonction expressive du langage, puisque le poète n’a en réalité pour but que d’exprimer ses sentiments.
La nature en général et le lac en particulier sont le cadre du bonheur passé (vers 6 : "des flots chéris", 16 : "flots harmonieux") et la métaphore du navigateur (vers 3, 4, 35) renforce le sentiment d’impuissance : l’homme est un marin qui navigue sur l’océan des âges et voudrait jeter l’ancre pour arrêter le temps.
Le vers 64 ("Ils ont aimé") est la concentration de tout ce qui a été dit dans le poème. Ce vers est la chute et l’apogée du poème : le poète constate le pouvoir des sentiments. Le passé composé signale la conséquence sur le présent : le fait d’avoir aimé l’emporte sur toutes les constatations négatives et amères ; le poète termine sur une note optimiste.
Correspondance entre le paysage et les sentiments du poète.
Les pleurs du poète. Oh ! laissez-le pleurer sa céleste patrie, Dont il est exilé, qu'il ne fait qu'entrevoir : La fleur de pureté sur la terre est flétrie, Mais aux pleurs il reste un espoir.
Toujours elle m'émeut, la brûlante pensée Qui s'échappe d'un sein gonflé par les douleurs ; J'aime l'accord divin qui d'une âme angoissée Ne s'envole qu'avec des pleurs.
Ils ne sont plus, les temps où l'antique poète Enchantait la nature arrêtée à sa voix ; Où du ciel et des dieux magnifique interprète, Au monde il traduisait leurs lois ;
Où, sous le beau ciel grec et son soleil de fête, Des combats ou des jeux il chantait le vainqueur, Par le peuple admiré, le laurier sur la tête Et le triomphe dans le cœur.
Ils ne sont plus, les temps où, l'oreille attentive, Les princes écoutaient chant de gloire et d'amour ; Où pleurait noble dame à la chanson plaintive Du jeune et pâle troubadour ;
Les beaux temps où l'écho répétait au rivage Les hauts faits du guerrier, la gloire de sa mort ; Où se taisaient la mer, la tempête et l'orage Aux chants du vieux barde du Nord.
Le poète aujourd'hui connaît trop la souffrance ; Son chant en s'élevant, a déchiré son cœur ; Mais s'il pleure, il peut croire, et, paisible espérance. En Dieu retrouver le bonheur.
Il peut déjà compter sur la sainte victoire, Il peut se confier en l'éternel Amour Et voir briller au ciel cette immortelle gloire Qui sur nos fronts doit luire un jour. .Henri Durand est un homme politique, député de la Drôme, né à Rousset-les-Vignes le 14décembre1919, et décédé le 30mars2010.
Une légende raconte qu'au commencement du monde, quand Dieu décida de créer la femme, il trouva qu'il avait épuisé tous les matériaux solides dans l'homme et qu'il ne disposait plus de rien. Devant le dilemme et après une profonde méditation, voilà ce qu'il fit. Il prit la rondeur de la lune, les suaves courbes des vagues, la tendre adhérence du liseron, le tremblant mouvement des feuilles, la sveltesse du palmier, la teinte délicate des fleurs, l'amoureux regard du cerf, la joie du rayon du soleil et les gouttes des pleurs des nuages, l'inconstance du vent et la fidélité du chien, la timidité de la tourterelle et la vanité du paon, la suavité de la plume du cygne et la dureté du diamant, la douceur de la colombe et la cruauté du tigre, l'ardeur du feu et la froideur de la neige. Il mélangea ces ingrédients si divers, forma la femme et la donna à l'homme. Une semaine après l'homme vint et lui dit : Seigneur, la créature que tu m'as donnée me rend malheureux, elle requiert toute mon attention, ne me laisse jamais seul, bavarde intensément, pleure sans motif, s'amuse à me faire souffrir et je viens te la rendre car JE NE PEUX PLUS VIVRE AVEC ELLE. Bien, répondit Dieu et il prit la femme. Une semaine après, l'homme revint et lui dit : Seigneur, je me sens très seul depuis que je t'ai rendu la créature que tu as faite pour moi, elle chantait et jouait à mon côté, elle me regardait avec tendresse et son regard était une caresse, elle riait et son rire était musique, elle était belle à voir et douce au toucher. Rends-la-moi car JE NE PEUX PAS VIVRE SANS ELLE. Anonyme
Dans l'urne de mon coeur la fleur du souvenir Exhale son parfum et enchante mon âme Elle est ce bien sacré, l'adorable sésame Le baume merveilleux, l'ange de l'avenir
Je vis de son parfum, une pure senteur Me faisant évoquer mes jours de défaillances Qu'il fallut expier au prix de la souffrance Pour effleurer enfin les confins du bonheur.
La trame de nos jours est ce puissant miroir Qui siège dans nos coeur, reflète notre vie Il faut s'en imprégner, effacer la folie Corriger le péché, payer, enfin surseoir !
Elle suscite en nous les plus nobles désirs, Prépare le terrain à toute infrastructure C'est à nous d'ériger une superstructure Digne de notre Foi, trésor qu'il faut saisir,
Comme nous cette fleur s'étiole et disparaît, Sachons la consulter à ses heures de gloire. Sa présence ici-bas, toujours propitiatoire Ne nous quitte jamais, ineffable secret.
Et comme après l'hiver, triomphant du tombeau Après maints chocs, maints heurts, vivant à la victoire Elle reprend sa place en ce coeur méritoire C'est alors qu'a sonné le temps du renouveau. Philippe Straehl
Le Vieux Simon ! Un pasteur disait un soir, assez soucieux, au concierge de son église : - Je suis tracassé par le fait que chaque jour à midi, depuis des semaines, un pauvre vieux, aux habits râpés, entre dans l'église. Je peux le voir depuis la fenêtre du presbytère : il s'avance vers le choeur, il n'y reste que quelques minutes, puis il ressort. Cela me paraît bien mystérieux et je m'inquiète de peur qu'il y ait un vol ou une dégradation. J'aimerais bien que vous puissiez l'interroger. Le lendemain, et plusieurs jours de suite, le concierge vérifie qu'en effet ce pauvre visiteur, sur le coup de midi, entre dans l'église pour un court moment, puis sort sans hâte. Il l'accoste enfin : - Bonjour. Je vous vois venir très régulièrement à l'église. Savez-vous que vous êtes un des plus fidèles paroissiens ? - Je viens prier, dit tranquillement le vieil homme. - Allons donc ! Vous ne restez pas assez longtemps pour cela. Vous allez seulement jusqu'à l'autel puis vous repartez. Qu'est-ce que cela signifie ? - C'est exact, reprend le vieil homme. Mais, voyez-vous, je ne sais pas faire une longue prière. Pourtant, je viens chaque jour à midi et je lui dis simplement : " Jésus... c'est Simon !" Puis j'attends une minute et je m'en retourne. C'est une petite prière, mais je crois qu'il m'entend. Peu après, le pauvre Simon est renversé par un camion. On le transporte à l'hôpital. Là, malgré les efforts du personnel, beaucoup de malades sont grincheux et irrités, se plaignant du matin au soir. Mais voilà qu'un jour, une infirmière entend un éclat de rire ; elle s'étonne et demande : - Qu'est-ce qui se passe ? Vous voilà aujourd'hui de bonne humeur comme je ne vous ai jamais vu ! - Oh, c'est à cause du vieux Simon ! Il souffre, il a mal, mais jamais il ne se plaint. Il est toujours joyeux, content, patient. Il parle à chacun de nous, il écoute, il nous donne du courage. L'infirmière se dirige vers le lit de Simon : - Vous avez fait un miracle, vous faites envie à tous, vous êtes toujours heureux et joyeux, malgré vos douleurs. C'est formidable, merci ! - Comment ne le serais-je pas, répond Simon, c'est grâce à mon visiteur, lui me rend heureux jour après jour. - Votre visiteur ? Mais, Simon, il n'y a jamais personne qui vient vous voir, vous êtes seul du matin au soir, je n'ai rencontré aucun membre de votre famille ni aucun ami. Alors quand vient-il ? - Tous les jours à midi, répond Simon dans un élan joyeux. Il se tient, là, au pied de mon lit. Je le vois, il me dit: " Simon... c'est Jésus ! "
Amitié Didierspeedy et levez vous avec le SOURIRE …..@+
Il vient du ciel Il fait tourner la tête Il ne s’explique pas Nul au monde Ne peut l’acheter Car il n’a pas de prix. Pour un Roi, pour un Prince Ou pour un simple vagabond Il est toujours le même Car il n’a pas de mesure… Il est l’immensité.
Le Bonheur !
C’est la joie de l’enfant qui reçoit un jouet Le doux regard de celle ou celui que tu aimes Une musique qui te saisit et te fait frissonner
Ferme les yeux… ton coeur palpite… c’est le bonheur ! Un mot gentil, une attention délicate, un sourire Ça te remue le coeur… c’est le bonheur
Ne le cherche pas dans des rêves impossibles Ne le cherche pas dans des projets fabuleux La vie est si belle ! La nature est si riche ! Le bonheur est là, dans la simplicité Chacun sur cette terre a le droit de le posséder Chacun sur cette terre peut le fabriquer.
Viens ! Viens ! Sans dire un mot ! Ouvre les yeux ! Avec un peu de coeur, avec un peu d’amour Le bonheur est là … à ta portée.
La Petite Boîte À Bonheur. La Carotte, L'Oeuf Et Le Café Source Inconnue
Vous ne regarderez plus jamais une tasse de café de la même façon. Une jeune femme va chez sa mère et lui dit que sa vie est tellement difficile qu'elle ne sait pas si elle peut continuer. Elle veut abandonner, elle est fatiguée de se battre tout le temps. Il semble qu'aussitôt qu'un problème est réglé, un autre apparaît. Sa mère l'amena dans la cuisine. Elle remplit trois chaudrons d'eau et les place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l'eau commence à bouillir. Dans le premier chaudron, elle place des carottes, dans le deuxième, elle met des oeufs et dans le troisième, elle met des grains de café moulus. Elle les laisse bouillir sur le feu sans dire un mot. Après 20 minutes, elle retourne à la cuisinière. Elle sort les carottes et les place dans un bol. Elle sort les oeufs et les place dans un bol. Puis, elle verse le café dans une carafe. Se tournant vers sa fille, elle dit : "Dis-moi, que vois-tu?" "Des carottes, des oeufs et du café", répondit sa fille. La femme l'amena plus près et lui demanda de toucher les carottes. La fille leur toucha et nota qu'elles étaient toutes molles et souples. La mère lui demanda alors de prendre un oeuf et de le briser. La fille enleva la coquille d'un oeuf et observa qu'il était cuit dur. Finalement, la mère lui demande de goûter au café. La fille sourit comme elle goûtait son arôme riche. La fille demanda alors, "Qu'est-ce que ça veut dire maman ? " Sa mère lui expliqua que chaque objet avait fait face à la même eau bouillante, mais que chacun avait réagit différemment. La carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans l'eau bouillante, elle a ramolli et est devenue faible. L'oeuf était fragile avec l'intérieur fluide. Mais après être passé dans l'eau bouillante, son intérieur est devenu dur. Quant aux grains de café, eux, ont réagi de façon unique. Après avoir été dans l'eau bouillante, ils ont changé l'eau. "Lequel es-tu ? ", demanda la mère à sa fille. "Lorsque l'adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu ? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café ? " Penses-y ? Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui dans la douleur et l'adversité devient molle et perd sa force ? Suis-je un oeuf qui commence avec un coeur malléable, mais change avec les problèmes ? Ai-je un esprit fluide qui devient dur et inflexible dans la douleur ? Est-ce que ma coquille ne change pas, mais mon intérieur devient encore plus dur ? Ou suis-je comme un grain de café ? Le grain change l'eau, il change la source de sa douleur. Lorsque l'eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme un grain de café, tu deviens meilleure et change la situation autour de toi lorsque les choses en sont à leur pire.
Un matin, alors qu’il se rendait à son travail, Carl eut un accrochage avec une automobiliste. Les deux voitures s’arrêtèrent, la femme au volant de l’autre voiture sortit pour examiner les dégâts. Elle avait l’air affolée…
Elle reconnaissait qu’elle était en tort, mais sa voiture était neuve, achetée depuis moins de deux jours au salon d’exposition, et elle redoutait la réaction de son mari...
Carl, qui comprenait sa détresse, n’en devait pas moins procéder au constat.
Elle ouvrit sa boite à gants pour en retirer l’enveloppe contenant les documents nécessaires. Un papier s’en échappa, sur lequel elle reconnut l’écriture de son mari. Il avait écrit: « En cas d’accident, ma chérie, souviens-toi que c’est toi que j’aime, pas la voiture. »
Méditations Poétiques est un recueil de poèmes de Lamartine, publié en 1820.
Les débuts de Lamartine dans la poésie, débuts de la poésie romantique
dans la littérature française, furent un succès. Wikipédia
Source : Lake Tahoe, Nevada
Le Lac est le dixième poème du recueil de 24 poésies nommé Les Méditations poétiques
d' Alphonse de Lamartine (1790-1869) publié en 1820.
La poétique de ce poème comme de l'ensemble du recueil des méditations est classique,
des quatrains d'alexandrins coupés à l'hémistiche donnant une harmonie, un équilibre lent
propice à la description des sentiments de l'auteur.
Le Lac est considéré, aujourd’hui encore, comme le fleuron de la poésie
romantique. Ce poème fut inspiré à Lamartine par la liaison amoureuse
qu’il eut en 1816-1817 avec Julie Charles, une femme mariée atteinte
d’un mal incurable qui l’emporta en 1817.
Lamartine revient seul revoir les lieux qu'il a visités autrefois avec elle.
Le Lac de Lamartine est devenu le poème immortel de l'inquiétude devant le
destin, de l'élan vers le bonheur et de l'amour éphémère qui aspire à L'Éternité.
Le Lac ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?
Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :
" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.
" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.
" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "
Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?
Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !
Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !
Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.
Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !
Alphonse De Lamartine
Le titre du poème évoque un lieu aimé qui a été le refuge du poète et de
sa compagne : seule la nature peut conserver une trace intacte du
bonheur.
La nature est très présente dans l’ensemble du poème. Nous la
retrouvons sous la forme de l’élément liquide avec l’image du lac mais
également à travers l’évocation du "vent" vers 11 ou du "Zéphyr" vers 57
qui représente l’air ou des "roches profondes" qui représente la terre.
Les "rochers", "grottes", "rocs" permettent quant à elle une image minérale
de la nature, là où les "sapins", "coteaux", "forêts" et le "roseau"
dressent une image végétale. Cette communication imagée du poète avec
les éléments de la nature n’est en fait qu’une manière d’utiliser la
fonction expressive du langage, puisque le poète n’a en réalité pour but
que d’exprimer ses sentiments.
La nature en général et le lac en particulier sont le cadre du bonheur
passé (vers 6 : "des flots chéris", 16 : "flots harmonieux") et la
métaphore du navigateur (vers 3, 4, 35) renforce le sentiment
d’impuissance : l’homme est un marin qui navigue sur l’océan des âges et
voudrait jeter l’ancre pour arrêter le temps.
Le vers 64 ("Ils ont aimé") est la concentration de tout ce qui a été dit
dans le poème. Ce vers est la chute et l’apogée du poème : le poète
constate le pouvoir des sentiments. Le passé composé signale la
conséquence sur le présent : le fait d’avoir aimé l’emporte sur toutes
les constatations négatives et amères ; le poète termine sur une note
optimiste.
Correspondance entre le paysage et les sentiments du poète.
Alphonse de Lamartine - Les Méditations poétiques
Les pleurs du poète.
Oh ! laissez-le pleurer sa céleste patrie,
Dont il est exilé, qu'il ne fait qu'entrevoir :
La fleur de pureté sur la terre est flétrie,
Mais aux pleurs il reste un espoir.
Toujours elle m'émeut, la brûlante pensée
Qui s'échappe d'un sein gonflé par les douleurs ;
J'aime l'accord divin qui d'une âme angoissée
Ne s'envole qu'avec des pleurs.
Ils ne sont plus, les temps où l'antique poète
Enchantait la nature arrêtée à sa voix ;
Où du ciel et des dieux magnifique interprète,
Au monde il traduisait leurs lois ;
Où, sous le beau ciel grec et son soleil de fête,
Des combats ou des jeux il chantait le vainqueur,
Par le peuple admiré, le laurier sur la tête
Et le triomphe dans le cœur.
Ils ne sont plus, les temps où, l'oreille attentive,
Les princes écoutaient chant de gloire et d'amour ;
Où pleurait noble dame à la chanson plaintive
Du jeune et pâle troubadour ;
Les beaux temps où l'écho répétait au rivage
Les hauts faits du guerrier, la gloire de sa mort ;
Où se taisaient la mer, la tempête et l'orage
Aux chants du vieux barde du Nord.
Le poète aujourd'hui connaît trop la souffrance ;
Son chant en s'élevant, a déchiré son cœur ;
Mais s'il pleure, il peut croire, et, paisible espérance.
En Dieu retrouver le bonheur.
Il peut déjà compter sur la sainte victoire,
Il peut se confier en l'éternel Amour
Et voir briller au ciel cette immortelle gloire
Qui sur nos fronts doit luire un jour.
.Henri Durand est un homme politique, député de la Drôme, né à Rousset-les-Vignes le 14 décembre 1919,
et décédé le 30 mars 2010.
Une légende raconte qu'au commencement du monde,
quand Dieu décida de créer la femme,
il trouva qu'il avait épuisé tous les matériaux solides dans l'homme
et qu'il ne disposait plus de rien. Devant le dilemme et après une profonde méditation, voilà ce qu'il fit.
Il prit la rondeur de la lune,
les suaves courbes des vagues,
la tendre adhérence du liseron,
le tremblant mouvement des feuilles,
la sveltesse du palmier,
la teinte délicate des fleurs,
l'amoureux regard du cerf,
la joie du rayon du soleil et
les gouttes des pleurs des nuages,
l'inconstance du vent et la fidélité du chien,
la timidité de la tourterelle et la vanité du paon,
la suavité de la plume du cygne et
la dureté du diamant,
la douceur de la colombe et la cruauté du tigre,
l'ardeur du feu et la froideur de la neige.
Il mélangea ces ingrédients si divers, forma la femme et la donna à l'homme.
Une semaine après l'homme vint et lui dit :
Seigneur, la créature que tu m'as donnée me rend malheureux,
elle requiert toute mon attention,
ne me laisse jamais seul,
bavarde intensément,
pleure sans motif,
s'amuse à me faire souffrir
et je viens te la rendre car JE NE PEUX PLUS VIVRE AVEC ELLE.
Bien, répondit Dieu et il prit la femme.
Une semaine après, l'homme revint et lui dit :
Seigneur, je me sens très seul depuis que je t'ai rendu la créature que tu as faite pour moi,
elle chantait et jouait à mon côté,
elle me regardait avec tendresse et son regard était une caresse,
elle riait et son rire était musique,
elle était belle à voir et douce au toucher.
Rends-la-moi car JE NE PEUX PAS VIVRE SANS ELLE.
Anonyme
LA FLEUR DU SOUVENIR
Dans l'urne de mon coeur la fleur du souvenir
Exhale son parfum et enchante mon âme
Elle est ce bien sacré, l'adorable sésame
Le baume merveilleux, l'ange de l'avenir
Je vis de son parfum, une pure senteur
Me faisant évoquer mes jours de défaillances
Qu'il fallut expier au prix de la souffrance
Pour effleurer enfin les confins du bonheur.
La trame de nos jours est ce puissant miroir
Qui siège dans nos coeur, reflète notre vie
Il faut s'en imprégner, effacer la folie
Corriger le péché, payer, enfin surseoir !
Elle suscite en nous les plus nobles désirs,
Prépare le terrain à toute infrastructure
C'est à nous d'ériger une superstructure
Digne de notre Foi, trésor qu'il faut saisir,
Comme nous cette fleur s'étiole et disparaît,
Sachons la consulter à ses heures de gloire.
Sa présence ici-bas, toujours propitiatoire
Ne nous quitte jamais, ineffable secret.
Et comme après l'hiver, triomphant du tombeau
Après maints chocs, maints heurts, vivant à la victoire
Elle reprend sa place en ce coeur méritoire
C'est alors qu'a sonné le temps du renouveau.
Philippe Straehl
Un pasteur disait un soir, assez soucieux, au concierge de son église :
- Je suis tracassé par le fait que chaque jour à midi, depuis des
semaines, un pauvre vieux, aux habits râpés, entre dans l'église. Je
peux le voir depuis la fenêtre du presbytère : il s'avance vers le
choeur, il n'y reste que quelques minutes, puis il ressort. Cela me
paraît bien mystérieux et je m'inquiète de peur qu'il y ait un vol ou
une dégradation. J'aimerais bien que vous puissiez l'interroger.
Le lendemain, et plusieurs jours de suite, le concierge vérifie qu'en
effet ce pauvre visiteur, sur le coup de midi, entre dans l'église pour
un court moment, puis sort sans hâte. Il l'accoste enfin :
- Bonjour. Je vous vois venir très régulièrement à l'église.
Savez-vous que vous êtes un des plus fidèles paroissiens ?
- Je viens prier, dit tranquillement le vieil homme.
- Allons donc ! Vous ne restez pas assez longtemps pour cela. Vous allez
seulement jusqu'à l'autel puis vous repartez.
Qu'est-ce que cela signifie ?
- C'est exact, reprend le vieil homme. Mais, voyez-vous, je ne sais pas
faire une longue prière. Pourtant, je viens chaque jour à midi et je lui
dis simplement : " Jésus... c'est Simon !" Puis j'attends une minute et
je m'en retourne. C'est une petite prière, mais je crois qu'il m'entend.
Peu après, le pauvre Simon est renversé par un camion. On le transporte à
l'hôpital. Là, malgré les efforts du personnel, beaucoup de malades sont
grincheux et irrités, se plaignant du matin au soir. Mais voilà qu'un
jour, une infirmière entend un éclat de rire ; elle s'étonne et demande :
- Qu'est-ce qui se passe ? Vous voilà aujourd'hui de bonne humeur comme je ne vous ai jamais vu !
- Oh, c'est à cause du vieux Simon ! Il souffre, il a mal, mais jamais il
ne se plaint. Il est toujours joyeux, content, patient. Il parle à
chacun de nous, il écoute, il nous donne du courage.
L'infirmière se dirige vers le lit de Simon :
- Vous avez fait un miracle, vous faites envie à tous, vous êtes toujours
heureux et joyeux, malgré vos douleurs. C'est formidable, merci !
- Comment ne le serais-je pas, répond Simon, c'est grâce à mon visiteur,
lui me rend heureux jour après jour.
- Votre visiteur ? Mais, Simon, il n'y a jamais personne qui vient vous
voir, vous êtes seul du matin au soir, je n'ai rencontré aucun membre de
votre famille ni aucun ami. Alors quand vient-il ?
- Tous les jours à midi, répond Simon dans un élan joyeux. Il se tient,
là, au pied de mon lit. Je le vois, il me dit: " Simon... c'est Jésus ! "
Amitié Didierspeedy et levez vous avec le SOURIRE …..@+
Il vient du ciel
Il fait tourner la tête
Il ne s’explique pas
Nul au monde
Ne peut l’acheter
Car il n’a pas de prix.
Pour un Roi, pour un Prince
Ou pour un simple vagabond
Il est toujours le même
Car il n’a pas de mesure…
Il est l’immensité.
Le Bonheur !
C’est la joie de l’enfant qui reçoit un jouet
Le doux regard de celle ou celui que tu aimes
Une musique qui te saisit et te fait frissonner
Ferme les yeux… ton coeur palpite… c’est le bonheur !
Un mot gentil, une attention délicate, un sourire
Ça te remue le coeur… c’est le bonheur
Ne le cherche pas dans des rêves impossibles
Ne le cherche pas dans des projets fabuleux
La vie est si belle ! La nature est si riche !
Le bonheur est là, dans la simplicité
Chacun sur cette terre a le droit de le posséder
Chacun sur cette terre peut le fabriquer.
Viens ! Viens ! Sans dire un mot ! Ouvre les yeux !
Avec un peu de coeur, avec un peu d’amour
Le bonheur est là … à ta portée.
Auteur inconnu
La Carotte, L'Oeuf Et Le Café
Source Inconnue
Vous ne regarderez plus jamais une tasse de café de la même façon.
Une jeune femme va chez sa mère et lui dit que sa vie est tellement
difficile qu'elle ne sait pas si elle peut continuer. Elle veut
abandonner, elle est fatiguée de se battre tout le temps. Il semble
qu'aussitôt qu'un problème est réglé, un autre apparaît.
Sa mère l'amena dans la cuisine. Elle remplit trois chaudrons d'eau et les
place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l'eau commence à
bouillir.
Dans le premier chaudron, elle place des carottes, dans le deuxième, elle
met des oeufs et dans le troisième, elle met des grains de café moulus.
Elle les laisse bouillir sur le feu sans dire un mot. Après 20 minutes,
elle retourne à la cuisinière. Elle sort les carottes et les place dans
un bol. Elle sort les oeufs et les place dans un bol. Puis, elle verse
le café dans une carafe.
Se tournant vers sa fille, elle dit : "Dis-moi, que vois-tu?"
"Des carottes, des oeufs et du café", répondit sa fille.
La femme l'amena plus près et lui demanda de toucher les carottes. La
fille leur toucha et nota qu'elles étaient toutes molles et souples.
La mère lui demanda alors de prendre un oeuf et de le briser. La fille enleva la coquille d'un oeuf et
observa qu'il était cuit dur.
Finalement, la mère lui demande de goûter au café. La fille sourit comme elle goûtait son arôme riche.
La fille demanda alors, "Qu'est-ce que ça veut dire maman ? "
Sa mère lui expliqua que chaque objet avait fait face à la même eau bouillante, mais que chacun avait
réagit différemment.
La carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans
l'eau bouillante, elle a ramolli et est devenue faible.
L'oeuf était fragile avec l'intérieur fluide. Mais après être passé dans l'eau bouillante, son intérieur est devenu dur.
Quant aux grains de café, eux, ont réagi de façon unique. Après avoir été dans l'eau bouillante, ils ont changé l'eau.
"Lequel es-tu ? ", demanda la mère à sa fille. "Lorsque l'adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu ?
Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café ? "
Penses-y ?
Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui dans la douleur et l'adversité devient molle et perd sa force ?
Suis-je un oeuf qui commence avec un coeur malléable, mais change avec les
problèmes ? Ai-je un esprit fluide qui devient dur et inflexible dans la
douleur ?
Est-ce que ma coquille ne change pas, mais mon intérieur devient encore plus dur ?
Ou suis-je comme un grain de café ? Le grain change l'eau, il change la
source de sa douleur. Lorsque l'eau devient chaude, il relâche sa
fragrance et sa saveur.
Si tu es comme un grain de café, tu deviens meilleure et change la
situation autour de toi lorsque les choses en sont à leur pire.
Volcan Équatorien Chimborazo, volcan éteint
Dans le volcan éteint
Au fond du lac
Le long baiser des truites.
Haïku
Maruyama Kaidô
Contemporain
Un matin, alors qu’il se rendait à son travail,
Carl eut un accrochage avec une automobiliste.
Les deux voitures s’arrêtèrent, la femme
au volant de l’autre voiture sortit
pour examiner les dégâts.
Elle avait l’air affolée…
Elle reconnaissait qu’elle était en tort,
mais sa voiture était neuve,
achetée depuis moins de deux jours
au salon d’exposition, et
elle redoutait la réaction de son mari...
Carl, qui comprenait sa détresse,
n’en devait pas moins procéder au constat.
Elle ouvrit sa boite à gants
pour en retirer l’enveloppe contenant
les documents nécessaires.
Un papier s’en échappa,
sur lequel elle reconnut l’écriture
de son mari. Il avait écrit:
« En cas d’accident, ma chérie,
souviens-toi que c’est toi que j’aime,
pas la voiture. »
—D’après Paul Harvey