Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
21/04/2015 - 07:52

 

 

Monsieur Printemps

Monsieur Printemps est un bel homme

Toujours pimpant frais et dispos

Il enfile son habit vert pomme

Et n'est jamais en repos

Il met son nez à la fenêtre

Dès que revient le mois d'avril

Et dit tout haut : "quel temps fait-il ?

Voici le moment de paraître "

 
Monsieur Printemps, Monsieur Printemps

Revenez-nous et pour longtemps

Monsieur Printemps, Monsieur Printemps

Restez chez nous encore longtemps

 
Voici que la rosée en perles

Brille partout sur les gazons

Les papillons ouvrent leurs ailes

Et au-dessus font des tourbillons

Les oisillons font des aubades

Et disent bonjour au soleil

En criant "voilà le réveil

Rions ! Chantons ! les camarades ! "

 
Monsieur Printemps, Monsieur Printemps

Revenez nous et pour longtemps

Monsieur Printemps, Monsieur Printemps

Restez chez nous encore longtemps !


20/04/2015 - 16:00



La femme chinoise   
Dragons brodés
Sur paravent chinois
Table de noir laquée
Porcelaines fines.

A tous petits pas
Elle avançait
Fleur fragile
Robe de soie.

De sa démarche incertaine
Ses tous petits pieds
Gainés de noir.

Femmes de Chine
Fleurs fragiles
Qu'on mutilait
Pour qui, pourquoi.

Maîtresses ou concubines
Esclaves des hommes
Poupées de plaisir
D'un jour, d'un soir.

Fleur fragile
Robe de soie
A tous petits pas
Femme de Chine.


  
Laure Bachelier
18/04/2015 - 08:57
17/04/2015 - 09:45

Quelles sont belles nos campagnes !
 
Quelles sont belles nos campagnes
Verdoyantes et chantantes
Avec ses petits villages
Aux clochers sonnants.
 
Qu’il fait bon d’y vivre
Respirer son air pur
Aux grés des vents
Aux grés de la pluie.
 
On aime se baigner
Dans ces journées ensoleillées
Où le cœur est léger
Où les amours fleurissent.
 
Les nuages flirtent avec le vent
Et paressent dans le ciel
Pendant que la nature a décidé
De se prélasser et de bayer.
 
Tout vit, tout respire
Dans cette nature palpitante
Du brin d’herbe
Aux chênes majestueux.
 
Tous s’accordent, tous s’harmonisent
Chacun jouant de son instrument favori
Grands et petits participant
À cette symphonie champêtre.
 
Chacun trouve sa place
Dans ce grand orchestre
Accepte son rôle
La partition qu’il doit jouer.
 
Rappelons-nous ce qu’un de nos
Grands hommes a dit un jour :
Nos campagnes sont les poumons
De notre grande nation.
 
Prenons bien soin de cet héritage
Qui est notre plus grand trésor
Aimons cette belle terre
Que nous a été confiée par nos anciens.
 
Patrick Etienne





« Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France. »
   SULLY (1559-1641)

 

17/04/2015 - 08:06
16/04/2015 - 08:39

Le jardin délaissé



Du vieux jardin d'enfants le chant des oisillons
Bien loin des carrousels de l'éteinte jouvence
Éloignés les démons et la jeune éloquence
C'est l'oiseau qui pépie, dépourvu des nistons
Sainte acerbe s'irrite où tout est mis en cage
Le fruit qu'on exila et le cygne d'un plan
La veine d'autrefois la pierre n'est plus banc
Le laurier incliné à son désavantage.
L'effigie de Verlaine et Rimbaud mis à mort
La fontaine asséchée et ses assises veuves
De silence enlacées les troublantes épreuves
Où tout est délabré, qui fait profit du sort ?
Perdition diabolique au gibet de ce monde
L'humain s'est consacré dégrader l'avenir
Au parc ma nostalgie la fleur ne plus cueillir
Ses reflets du passé la pensée vagabonde
L'intégral disparu, la nurse et ses moutards
Eux dépendants des jeux je veux chanter le livre
Et ranimer le lieu, bruits d'enfance poursuivre
Où ces voix excitées feront de beaux gaillards

G. Artal (avril 2015)
Photo Chris
.Les poèmes de Artal...


15/04/2015 - 12:37
     La rose pourpre est la réponse

La rose pourpre est la réponse
 
Les moineaux nous survivront
C’est là ma seule cohérence
Au crépuscule des émotions
S’attardent les pleurs que rien ne panse
 
Mes amours posez-vous là
À l’ombre de mes souvenirs
Si je ne sais rien du temps qui va
J’aimerais tant vous retenir
 
Déshabille-moi
Une fleur
Une pensée d’aurore boréale
Belle comme ton âme
Quand elle me goûte
 
Mon corps est un fleuve sans mémoire
Son cours fuit déjà d’entre mes mains
Qui saura dire son histoire
Les méandres las de son chagrin
 
Mes amours ma pensée s’égare
Tant de mots encore restent à dire
Mon esprit délace ses amarres
Je n’ai jamais le temps de tout écrire
 
Imagine-moi
Un langage
Un poème baiser
À retenir au creux
De mon poing serré

Les moineaux nous survivront
En vérité je ne sais mieux dire
Sans éclaboussures je fuis je fonds
Il est passé le temps du choisir
 
Mes amours encore une fois
Pour vous je m’esquisse poétique
En accords secrets et maladroits
D’avoir trop quêté la rime antalgique
 
Effleure-moi
D’un Graal
Mélopée de notes colorées
Un Fado mélancolique
Sur un cœur qui dort
Les moineaux nous survivront
À cette violence insoutenable
Résiste un souvenir plus profond
L’amour intense d’une vie indomptable
 
Nourris-moi
De la Rose
Au pied de sa Tour
De palabres dans le soir
Inépuisables
Aime-moi de toi
Ta tranquille certitude
Dessus mes peurs
Baume candeur
Pour une caresse pourpre

Auteur : Inconnu

15/04/2015 - 12:34
          Citations Amérindiennes




 
La terre a un chant, elle porte les sons de l’univers.

Chaque créature a un chant.

Chaque plante a un chant.

 


 
L’homme croit quelquefois qu’il a été crée pour dominer, pour diriger.

Mais il se trompe, il fait partie seulement d’un tout.

Sa fonction ne consiste pas à exploiter, mais à surveiller, à être régisseur.

L’homme n’a ni pouvoir ni privilèges, seulement des responsabilités.

 
(Oren Lyons, Iroquois Onondaga)


 
15/04/2015 - 11:18
11/04/2015 - 08:37

Les chevaux de la mer


Je voyais déferler les chevaux de la mer

D’un sauvage galop sur la plage un dimanche
Les naseaux fulminant de leur écume blanche
Sur les galets mouillés de ce matin d’hiver.

Les attaques du temps sur mon beau paysage
Ont poussé l’océan vers la digue de fer
Cet ultime rempart aux portes du village.

Les errances du vent façonnent l’horizon
En lui donnant parfois des reflets de saison.

Les chevaux de la mer meurent sur mon rivage.

"jc blondel"