Un papillon, sur son retour, Racontait à deux tourterelles, Combien dans l'âge de l'amour Il avait caressé de belles : "Aussitôt aimé qu'amoureux, Disait-il, ô l'aimable chose ! Lorsque, brûlant de nouveaux feux, Je voltigeais de rose en rose ! Maintenant on me suit partout, Et partout aussi je m'ennuie ; Ne verrai-je jamais le bout D'une si languissante vie ?" Les tourterelles sans regret Répondirent : "Dans la vieillesse Nous avons trouvé le secret De conserver notre tendresse ; À vivre ensemble nuit et jour Nous goûtons un plaisir extrême : L'amitié qui vient de l'amour Vaut encor mieux que l'amour même." Jean Baptiste Willart de Grecourt (1683- 1743 )
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-==- Un jour, un Oiseau blanc descendit des nuages.
Il se posa sur un grand livre ouvert qu'un inconnu avait oublié sur la plage, un livre ouvert.
Et l'oiseau picora des mots sur le papier.
"Notre vraie nationalité, c'est l'humanité"
L'oiseau engloutit aussi: justice, parole, liberté,il dégusta les mots de: écoute, dignité, tolérance,se delecta de Paix,tendresse, differences,se rassasia de : joie, compassion, amitié.
"Un regard est dans tout pays un langage"
De son regard aigu, il vit poindre un mirage, bientôt à l'horizon flou de sables mouvants, entre le ciel limpide, bleu, sans nuage et les plis esquissés du sol incandescent.
"C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas"
De terre rouge et d'or, une ville apparut, close sur ses palais aux fenêtres obscures et ses jardins secrets envahis de verdure.
L'oiseau contempla également des gens :marchant et circulant dans les rues,d'autres s'adossant à l'entrée de leur immeuble, il a vu d'autres avancer avec indifférence sur des quais et sur les trottoirs et même sur les tapis roulants, aux rythmes implacables, aux sourds piétinements, sans se soucier des autres.
L'oiseau ouvrit son bec et sema quelques mots dans la ville:
Il sema:
- tolérance
il sema:
- différences
et enfin il sema: tendresse, écoute dans le silence.
Ensuite il s'envola à grands battements d'ailes vers d'autres vies errant sur des rives nouvelles.
Ouvrant encore son bec,une dernière fois, il sema:
- compassion
- paix
- amitié
et joie
Ensuite l'oiseau s'éloigna dans un battement d'ailes pour s'envoler, plus en plus haut loin dans le ciel.
Epuisé, il revint lentement sur la plage, où le livre géant mouvait toujours ses pages.
L'oiseau s'apperçut qu'il avait oublié de picorer un mot sans lequel rien n'existe, rien ne peut commencer d'éclore, ni de pousser.
Il le prit dans son bec, et, tout comme un artiste lance au vent un poème, un accord de guitare, ou un trait de lumière il le jeta en l'air, gaiement avec vigueur.
Et le mot s'enroula autour de la terre.
C'était le mot Amour sans ce mot,
l'existence n'est plus qu'une prison ou qu'une longue errance.
Puis l'oiseau repartit d'où il était venu.
Aussitôt envolé, assitôt disparu.
Ne resta sur la plage qu'un livre blanc, ouvert sur lequel des enfants venaient parfois le soir, réinventer des mots:
Le chat-garou. C'est un vieux matou gris triste et solitaire Qu'un souci de santé rendait atrabilaire. Il aspirait très fort à retrouver ses chats, Fidèles compagnons des siestes et des repas. Eux seuls bizarrement trouvaient grâce à ses yeux, Ils partageaient sa couche et se prêtaient aux jeux Des matins délirants, et aux douces caresses. Et les félins bien sûr apaisaient sa tristesse. C'était un chat-garou,qui le soir à la brune Donnait concert miaulant en hommage à la lune.
Il existe un hameau du fond des Pyrénées Que nul ne peut connaître à part ses habitants, Découvert par hasard, au cours de randonnées Nous tendant sans faillir de sublimes instants.
Après avoir suivi la route de montagne, Bravé les éboulis, traversé nombreux rus, Vraiment seuls en chemin, l’émotion pour compagne, Nous sommes arrivés dans un monde reclus.
Quatre moutons, un âne, une vieille chapelle Et quelques vieille gens surgissant d’un tableau Suranné mais combien nous faisant l’heure belle, Loin de notre habituel et moderne fardeau !
Jamais je n’oublierai l’accueil et la confiance Des modestes bergers plus sages que des dieux Ayant offert leur toit sans aucune méfiance, Là, quand la terre enfin semble toucher les cieux !
Merci La Vie Pour la terre et pour l'eau / Bravo ! Pour le ciel et l'oiseau / Chapeau ! Pour le soleil, la pluie / Aussi ! Je dis Merci ! Merci la vie !
Pour ce monde qui va / Viva ! Pour ces rires en éclat / Hourra ! Pour quelques larmes aussi / Tant pis ! Je dis Merci ! Merci la vie !
Pour le ruisseau qui va vers la mer Pour l'oasis dans le désert Les pluies d'étoiles et leur cortège
Pour les grandes vacances et pour Noël Pour les abeilles et pour leur miel Les cloches de Pâques et les bonhommes de neige
Pour ce lait Grenadine / Chin ! Chin ! Quand il faut qu'on s'en aille / Bye ! Bye ! Et pour tous ces retours / Bonjour ! Je dis Merci ! Merci la vie !
Pour tout ce que l'on a / Extra ! Pour ce qu'il reste à faire / Super ! Pour ce rêve infini / Aussi ! Je dis Merci ! Merci la vie !
Lalalalalala/Cadeau Lalalalalala/Chapeau Lalalalalala Je dis Merci! Merci la vie
Lalalalalala/Vivra Lalalalalala/Extra Lalalalalala Merci! Merci la vie Lalalalalala/ Super Lalalalalala/Bye bye Ginette Reno
Racontait à deux tourterelles,
Combien dans l'âge de l'amour
Il avait caressé de belles :
"Aussitôt aimé qu'amoureux,
Disait-il, ô l'aimable chose !
Lorsque, brûlant de nouveaux feux,
Je voltigeais de rose en rose !
Maintenant on me suit partout,
Et partout aussi je m'ennuie ;
Ne verrai-je jamais le bout
D'une si languissante vie ?"
Les tourterelles sans regret
Répondirent : "Dans la vieillesse
Nous avons trouvé le secret
De conserver notre tendresse ;
À vivre ensemble nuit et jour
Nous goûtons un plaisir extrême :
L'amitié qui vient de l'amour
Vaut encor mieux que l'amour même."
Jean Baptiste Willart de Grecourt (1683- 1743 )
L'oiseau au fond des bois
Le murmure de l'été"
Le sang qui monte en soi ...."
Jacques Brel
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-==-
Un jour, un Oiseau blanc descendit des nuages.
Il se posa sur un grand livre ouvert qu'un inconnu avait oublié sur la plage, un livre ouvert.
Et l'oiseau picora des mots sur le papier.
"Notre vraie nationalité, c'est l'humanité"
L'oiseau engloutit aussi: justice, parole, liberté,il dégusta les mots de: écoute, dignité, tolérance,se delecta de Paix,tendresse, differences,se rassasia de : joie, compassion, amitié.
"Un regard est dans tout pays un langage"
De son regard aigu, il vit poindre un mirage, bientôt à l'horizon flou de sables
mouvants, entre le ciel limpide, bleu, sans nuage et les plis esquissés du sol incandescent.
"C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain
n'écoute pas"
De terre rouge et d'or, une ville apparut, close sur ses palais aux fenêtres obscures et
ses jardins secrets envahis de verdure.
L'oiseau contempla également des gens :marchant et circulant dans les rues,d'autres
s'adossant à l'entrée de leur immeuble, il a vu d'autres avancer avec indifférence
sur des quais et sur les trottoirs et même sur les tapis roulants, aux rythmes
implacables, aux sourds piétinements, sans se soucier des autres.
L'oiseau ouvrit son bec et sema quelques mots dans la ville:
Il sema:
- tolérance
il sema:
- différences
et enfin il sema: tendresse, écoute dans le silence.
Ensuite il s'envola à grands battements d'ailes vers d'autres vies errant sur des rives nouvelles.
Ouvrant encore son bec,une dernière fois, il sema:
- compassion
- paix
- amitié
et joie
Ensuite l'oiseau s'éloigna dans un battement d'ailes pour s'envoler, plus en plus haut loin dans le ciel.
Epuisé, il revint lentement sur la plage, où le livre géant mouvait toujours ses pages.
L'oiseau s'apperçut qu'il avait oublié de picorer un mot sans lequel rien n'existe, rien ne peut commencer d'éclore, ni de pousser.
Il le prit dans son bec, et, tout comme un artiste lance au vent un poème,
un accord de guitare, ou un trait de lumière il le jeta en l'air,
gaiement avec vigueur.
Et le mot s'enroula autour de la terre.
C'était le mot Amour sans ce mot,
l'existence n'est plus qu'une prison ou qu'une longue errance.
Puis l'oiseau repartit d'où il était venu.
Aussitôt envolé, assitôt disparu.
Ne resta sur la plage qu'un livre blanc, ouvert sur lequel des enfants venaient parfois le soir, réinventer des mots:
bonheur, gaieté, espoir, inoncence, danse, rires, voyages.
Le vent tout doucement, en agitait les pages, un vent doux, insouciant qui venait de la mer.
Le mot sans lequel rien n'existe... est le mot:. AMOUR
Le chat-garou.
C'est un vieux matou gris triste et solitaire
Qu'un souci de santé rendait atrabilaire.
Il aspirait très fort à retrouver ses chats,
Fidèles compagnons des siestes et des repas.
Eux seuls bizarrement trouvaient grâce à ses yeux,
Ils partageaient sa couche et se prêtaient aux jeux
Des matins délirants, et aux douces caresses.
Et les félins bien sûr apaisaient sa tristesse.
C'était un chat-garou,qui le soir à la brune
Donnait concert miaulant en hommage à la lune.
Je regarde les nouvelles internationales
chaque jour. Ce que je vois et ce que lis
me peine vraiment. J’ai écrit ce poème,
comme un cri de désespoir, vers cette
humanité qui court vers sa destruction !
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Plus jamais cela !...
Ils n’y a pas de bon et de méchant
Quand il y a une guerre ;
Seulement des pauvres âmes,
Qui ne savent pas pourquoi
On leurs a donné un fusil.
Les vrais méchants
On ne les voit pas
Sur les champs de bataille.
Quant aux bons,
On ne les reconnait plus
Tellement la guerre les a changés.
On se mitraille, on s’entretue,
Tout cela pour qu’après,
Plusieurs décennies plus tard,
On se sert la main.
On fait comme si, tout cela,
N’est pas vraiment arrivé.
« C’était juste un affreux cauchemar »
Disent nos politiciens !
« Ni pensons plus
Ce qui a été détruit,
On peut le reconstruire. »
Alors, parmi les nations,
S’élève un cri unanime :
« Plus jamais cela ! »
Les hommes reprennent espoir,
La vie reprend son court
Comme si rien ne s’était passé !
On élève quelques monuments
En mémoire de ceux qui ont péris.
Jusqu’à ce qu’une ou deux générations
Plus tard, ne se rappelant plus
De cette histoire disparue,
Soient de nouveau envoyé
Sur les champs de bataille !
************
Un grand historien anglais*
Une fois a dit sagement :
« La seule chose que nous
Apprenons de l’histoire,
C’est que nous n’apprenons
Jamais de l’histoire ! »
Patrick Etienne
*Toynbee, Arnold, (1889-1975)
Je rêve d'un bateau
qui traverse l'univers
sans besoin de radeau
où il n'y a pas d'hiver…
Je rêve d'un soleil
qui purifie le monde
un endroit sans pareil
où l'amour inonde…
Je rêve de la transparence
et que l'eau cristalline
soit une fragrance
de mon âme enfantine…
Je rêve d'un amour
qui serai sans frontière
aussi pur que le jour
qui donne la lumière…
Je rêve aussi de l'extase
où fusionnent les cœurs
je rêve de l'espace
qui sera chaleur…
DJENNIE