Comme j'ai attendu la Saint glinglin, Mais glinglin était un petit malin... J'étais une petite fille d'environ 5ans Et je demandais sans cesse, c'est quand ? - Quand les poules auront des dents... Tout ça me semblait bien compliqué Car je n'avais pas remarqué Que les poules étaient édentées !
Et "le beau rien du tout, tout neuf" Celui que l'on me promettait en cadeau Et que mon imaginaire voyait si beau ! Lors des repas de famille, c'était Un petit canard que l'on me proposait, Que j'acceptais le coeur en émoi, Et les yeux brillants de joie. Je lui donnais un nom à ce caneton J'en rêvais, comme il allait être mignon... Devant ma crédulité toute la famille riait, Mon beau rêve se transformait en sucre mouillé Dans une liqueur, que l'on me donnait à sucer...
Alors, je comprenais, et riais avec eux, Mais j'avais des larmes plein les yeux. J'avais compris qu'ils m'avaient dupés, Mais je riais pour cacher mon coeur blessé. Souvenirs lointains, presque attendrissants, Car il n'y avait rien de bien méchant... Les parents n'avaient pas lu Françoise Dolto Ils ignoraient qu'une promesse de cadeau Reste aux yeux d'un enfant, presque un serment, Les grands devraient tenir leurs engagements Car perdre la confiance C'est perdre un peu de son enfance...
Il faut y croire, ce n’est pas terminé La terre continue toujours de tourner Seul le froid, a envie de nous quitter Craignant le soleil qui veut se rapprocher
On voit des oiseaux se refaire un nid Aussi toute cette neige, déjà parti Quand hier encore, tout était blanc Et ça, depuis déjà un long moment
Notre ciel en avril devient plus bleu Nous d’ailleurs on se sent plus heureux C’est comme au printemps de la vie Quand on est encore un peu endormi
Mais bientôt, on fera face à l’été Du soleil, on n’en aura jamais assez Avant qu’on se retrouve en automne Que l’on vive quelques heures monotones
Oui, l’hiver viendra, comme chaque année Il faut y croire, ce n’est pas terminé Avec portes closes, rideaux fermés Notre terre continue toujours de tourner
C’est avec les beaux souvenirs de la vie Que l’on vivra, le reste de notre vie
Comme j'ai attendu la Saint glinglin,
Mais glinglin était un petit malin...
J'étais une petite fille d'environ 5ans
Et je demandais sans cesse, c'est quand ?
- Quand les poules auront des dents...
Tout ça me semblait bien compliqué
Car je n'avais pas remarqué
Que les poules étaient édentées !
Et "le beau rien du tout, tout neuf"
Celui que l'on me promettait en cadeau
Et que mon imaginaire voyait si beau !
Lors des repas de famille, c'était
Un petit canard que l'on me proposait,
Que j'acceptais le coeur en émoi,
Et les yeux brillants de joie.
Je lui donnais un nom à ce caneton
J'en rêvais, comme il allait être mignon...
Devant ma crédulité toute la famille riait,
Mon beau rêve se transformait en sucre mouillé
Dans une liqueur, que l'on me donnait à sucer...
Alors, je comprenais, et riais avec eux,
Mais j'avais des larmes plein les yeux.
J'avais compris qu'ils m'avaient dupés,
Mais je riais pour cacher mon coeur blessé.
Souvenirs lointains, presque attendrissants,
Car il n'y avait rien de bien méchant...
Les parents n'avaient pas lu Françoise Dolto
Ils ignoraient qu'une promesse de cadeau
Reste aux yeux d'un enfant, presque un serment,
Les grands devraient tenir leurs engagements
Car perdre la confiance
C'est perdre un peu de son enfance...
Il faut y croire, ce n’est pas terminé
La terre continue toujours de tourner
Seul le froid, a envie de nous quitter
Craignant le soleil qui veut se rapprocher
On voit des oiseaux se refaire un nid
Aussi toute cette neige, déjà parti
Quand hier encore, tout était blanc
Et ça, depuis déjà un long moment
Notre ciel en avril devient plus bleu
Nous d’ailleurs on se sent plus heureux
C’est comme au printemps de la vie
Quand on est encore un peu endormi
Mais bientôt, on fera face à l’été
Du soleil, on n’en aura jamais assez
Avant qu’on se retrouve en automne
Que l’on vive quelques heures monotones
Oui, l’hiver viendra, comme chaque année
Il faut y croire, ce n’est pas terminé
Avec portes closes, rideaux fermés
Notre terre continue toujours de tourner
C’est avec les beaux souvenirs de la vie
Que l’on vivra, le reste de notre vie
Texte Claude Marcel Breault
Si j'étais la lune
Ah si j’étais la Lune
J’abandonnerais là
Dans les guerres importunes
D’un monde sans émoi
Entre tous ces malsains
Et tous ces égoïstes
Je m’éteindrais sans fin
Pour ces non altruistes
Mais elle est toujours là
Chaque jour, chaque nuit,
Malgré tous les effrois
Des hommes d’aujourd’hui
Ah si j’étais la Lune
Je botterais les culs
J’aurais tant de rancune
Que je n’brillerais plus...
Auteur : Inconnu
Passion - Rod Stewart
" Va, dit le bon amour, va, va, va :
c’est par fidélité à la source que le ruisseau s’en éloigne et passe en rivière,
en fleuve, en océan, en sel, en bleu, en chant. "
Christian Bobin
Il y a un temps pour parler et un temps pour se taire.
Lorsque je vais au cimetière, je regarde ta tombe, elle est couverte de noms, je ne pense rien alors,
je ne pense que des choses triviales,
je me dis que tu es là à deux mètres sous mes pieds,
deux mètres ou trois, je ne sais plus, et je ne crois pas ce que je pense,
et ça vient d’un seul coup,
ça vient lorsque je me retourne,
c’est là que je te vois, dans l’amplitude et l’ouvert du paysage,
dans la beauté sans partage de la terre
et du grand ciel, toi partout à l’horizon
c’est en tournant le dos à ta tombe que je te vois.
J’ai au coeur un tourment de bois noir, je vais laisser tout ça virer au rouge et au clair.
Je vais traverser cet hiver en silence,
on ne peut s’approcher d’une rose rouge qu’en silence.
Je n’ai aucun doute sur le lieu où tu es réellement :
tu es cachée dans le coeur des roses rouges.
Le coeur de ceux que nous aimons est notre vraie demeure.
Qui n’a pas connu l’absence ne sait rien de l’amour.
Christian Bobin
Hymne à l'amour - Edith Piaf -