Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
25/04/2015 - 11:33




  Comme j'ai attendu la Saint glinglin,
Mais glinglin était un petit malin...
J'étais une petite fille d'environ 5ans
 Et je demandais sans cesse, c'est quand ?
- Quand les poules auront des dents...
Tout ça me semblait bien compliqué
 Car je n'avais pas remarqué
Que les poules étaient édentées !

Et "le beau rien du tout, tout neuf"
Celui que l'on me promettait en cadeau
Et que mon imaginaire voyait si beau !
Lors des repas de famille, c'était
  Un petit canard que l'on me proposait, 
  Que j'acceptais le coeur en émoi,
Et les yeux brillants de joie.
 Je lui donnais un nom à ce  caneton
 J'en rêvais, comme il allait être mignon...
Devant ma crédulité toute la famille riait,
Mon beau rêve se transformait en sucre mouillé
 Dans une liqueur, que l'on me donnait à sucer...

Alors, je comprenais, et riais avec eux,
 Mais j'avais des larmes plein les yeux. 
J'avais  compris qu'ils m'avaient dupés,
Mais je riais pour cacher mon coeur blessé.
Souvenirs lointains, presque attendrissants, 
Car il n'y avait rien de bien méchant...
 Les parents n'avaient pas lu Françoise Dolto
 Ils ignoraient qu'une promesse de cadeau
 Reste aux yeux d'un enfant, presque un serment,
 Les grands devraient tenir leurs engagements
 Car perdre la confiance 
C'est perdre un peu de son enfance...



Harmonia

 
25/04/2015 - 11:32



25/04/2015 - 08:47





Roman Sarrazin Gendron

La terre a... et va tourner




Il faut y croire, ce n’est pas terminé
La terre continue toujours de tourner
Seul le froid, a envie de nous quitter
Craignant le soleil qui veut se rapprocher

On voit des oiseaux se refaire un nid
Aussi toute cette neige, déjà parti
Quand hier encore, tout était blanc
Et ça, depuis déjà un long moment

Notre ciel en avril devient plus bleu
Nous d’ailleurs on se sent plus heureux
C’est comme au printemps de la vie
Quand on est encore un peu endormi

Mais bientôt, on fera face à l’été
Du soleil, on n’en aura jamais assez
Avant qu’on se retrouve en automne
Que l’on vive quelques heures monotones

Oui, l’hiver viendra, comme chaque année
Il faut y croire, ce n’est pas terminé
Avec portes closes, rideaux fermés
Notre terre continue toujours de tourner

C’est avec les beaux souvenirs de la vie
Que l’on vivra, le reste de notre vie
 

Texte Claude Marcel Breault
25/04/2015 - 08:28
24/04/2015 - 07:45



23/04/2015 - 07:51



Si j'étais la lune

Ah si j’étais la Lune
J’abandonnerais là
Dans les guerres importunes
D’un monde sans émoi

Entre tous ces malsains
Et tous ces égoïstes
Je m’éteindrais sans fin
Pour ces non altruistes

Mais elle est toujours là
Chaque jour, chaque nuit,
Malgré tous les effrois
Des hommes d’aujourd’hui

Ah si j’étais la Lune
Je botterais les culs
J’aurais tant de rancune
Que je n’brillerais plus...


Auteur : Inconnu
22/04/2015 - 11:46
21/04/2015 - 11:43
                                                                                           
21/04/2015 - 08:31

"Quand on vit un truc formidable,c'est dur d'y renoncer


Passion - Rod Stewart


21/04/2015 - 08:00
 Reste près de moi ", dit le mauvais amour.

" Va, dit le bon amour, va, va, va :

c’est par fidélité à la source que le ruisseau s’en éloigne et passe en rivière,

en fleuve, en océan, en sel, en bleu, en chant. "

Christian Bobin


 



Il y a un temps pour parler et un temps pour se taire.

Lorsque je vais au cimetière, je regarde ta tombe, elle est couverte de noms, je ne pense rien alors,

je ne pense que des choses triviales,

je me dis que tu es là à deux mètres sous mes pieds,

deux mètres ou trois, je ne sais plus, et je ne crois pas ce que je pense,

et ça vient d’un seul coup,

ça vient lorsque je me retourne,

c’est là que je te vois, dans l’amplitude et l’ouvert du paysage,

dans la beauté sans partage de la terre

et du grand ciel, toi partout à l’horizon

c’est en tournant le dos à ta tombe que je te vois.

J’ai au coeur un tourment de bois noir, je vais laisser tout ça virer au rouge et au clair.

Je vais traverser cet hiver en silence,

on ne peut s’approcher d’une rose rouge qu’en silence.

  Je n’ai aucun doute sur le lieu où tu es réellement :

tu es cachée dans le coeur des roses rouges.

Le coeur de ceux que nous aimons est notre vraie demeure.

Qui n’a pas connu l’absence ne sait rien de l’amour. 

 
 Christian Bobin




 



 
 Hymne à l'amour - Edith Piaf -