Le Coq De Barcelos - Légende Du Portugal - Source : Légende du coq de Barcelos dans Poule & coq... Brown_Leghorn_rooster_en_Australie... Le calvaire du XVIe siècle, conservé au Musée d'Archéologie de la ville debarcelos, est associé à la curieuse légende d'un coq, symbole de cette ville. D'après cette légende, un jour un crime fut commis dans ce village. Or, on ne retrouva pas le coupable, et les habitants de barcelos furent intrigués par cela. Cette Histoire Les Préoccupait & Les Affolait. Un jour apparut dans la ville un homme de Galice, sur qui se portèrent on ne sait pour quelles raisons, immédiatement les soupçons. Les Autorités L'arrêterent Sans Preuves. L'homme eut beau protester et clamer son innocence, rien n'y fit. Personne ne voulu croire que cet homme se rendait à saint jacques de compostelle pour accomplir un voeu...Car il était un fervent adorateur du saint que l'on vénérait à compostelle...Ainsi que de Saint Paul et de Notre-Dame... L'homme fut condamné à être pendu ! Au moment où on le conduisait à la potence, il demanda à être remis en présence du juge qui l'avait condamné. X L'autorisation lui fut concédée et on l'emmena à la résidence du magistrat, qui était en plein banquet avec quelques amis. L'accusé affirma de nouveau son innocence et devant l'incrédulité des assistants, il montra un coq rôti qui était sur la table et s'exclama... Cette déclaration ne fit que provoquer les éclats de rire de toute l'assistance; mais personne ne toucha au coq rôti, qui resta donc entierdans son plat. On Entraîna Alors L'homme Vers La Potence. Et ce qui semblait impossible arriva ! Au moment où le pèlerin allait êtrependu, le coq rôti se dressa sur la table et chanta. Le juge et ses invités restèrent ébahis. Personne ne douta plus de l'innocence du condamné. Le juge couru à la potence etquelle ne fut pas sa stupéfaction quand il vit le pauvre homme la cordeau cou, mais le noeud refusant absolument de se serrer ! On le délivra immédiatement et on le renvoya en paix. Quelques années plus tard il revint à Barcelos, où il fit ériger un monument en hommage à la vierge et à Saint Jacques. Le portugal adopta le coq de Barcelos comme symbole... Sans doute car ce dernier symbolisait une histoire morale, optimiste et juste.
Le geste d’une main suspendue au rideau relevé. Elle regarde sans vraiment voir, Les yeux égarés dans de lointains soirs. Le regard triste d’avoir sans doute trop pleuré. L’intérieur ne résonne que de silence Coupé par le tic-tac de l’horloge en somnolence. Plus loin, un vieil homme attend lui aussi tout ridé. Derrière sa fenêtre il fixe les passants, Sa vie n’a plus d’intimité à présent. Ce qui fascine encore est dehors, Curiosités de deux vies vieillissantes et solitaires sans réconfort. Sa pensée virevolte de toit en toit, Reflet d’un miroir qui aide à vivre quand il n’y à pas d’autre choix. Si l’un ou l’autre ont des enfants Ils sont absents d’ici depuis très longtemps. Le jour, l’été derrière les persiennes la lumière éclaire leur nuit, Elle est la seule clarté dans leur demeure qui encore luit. Depuis son fauteuil, le vieillard encore s’émerveille De la vue de l’autre fenêtre couleur vermeil. Dans leurs cris joyeux que nulle fatigue n’arrête, Ils sont si loin les rires, des enfants sur les bicyclettes. Son cœur lui murmure que bientôt sera l’adieu, D’un dernier voyage au cimetière des vieux. Qui, viendra alors parler à vos âmes, Se signer, faire dire une messe pour vous à Notre Dame.
@copyrightClaudie
Ce commentaire a été modifié le 27/02/2019 à 06:19
Il est de bon ton de ne pas trop le montrer A part pour ceux et celles qui en firent leur métier, Mais qu'on se ruine pour n'en avoir qu'un aperçu, Il n'en reste pas moins que l'on reste assis dessus.
Notre monde tourne autour de cette lune Que l'on peut voir le soir chez l'autre et l'une, Des villes dortoirs aux manoirs les plus cossus, On finit tôt au tard par s'asseoir dessus.
Il faut dire que l'architecte du corps S'est creusé la tête sur cette mine d'or, J'imagine à quel point il serait déçu De constater qu'on est constamment dessus.
Depuis toujours, il est au centre des complexes De celles qui pour un regard mal placé se vexent Alors que pétrie de défauts ou même toute bossue, On trouvera toujours quelqu'un pour monter dessus.
Il fait le bonheur des blagueurs de treize Et la grande fortune des vendeurs de chaises, Il est la cible de bien des coups de pied reçus, Mais globalement, on arrive à s'asseoir dessus.
Il est la muse des amoureux de Vénus Et de tous les fétichistes d'Uranus Mais rarement le soleil ne se couche dessus À moins qu'on soit particulièrement fessu. Y avait-il de quoi en faire une chansonnette Ou de quoi convaincre les plus malhonnêtes? S'il le faut, je vous montre mon argument massue Et si vous n'en voulez pas, je m'assiérais dessus!
Toi le pinson des arbres que j’aime éperdument, Ton chant mystérieux doit susurrer les doux mots à mon amant. Mon bel oiseau va lui dire mes « Je t’aime » Qu’il puisse t’entendre à son réveil dans le petit jour blême. Dans l’aube paresseuse, le vent joue avec tes plumes qu’il ébouriffe Sur ton petit corps bleuté, tes frêles pattes griffent Le sol gelé pour manger les graines éparpillées En me jetant des regards apeurés. Petite boule de plumes aux yeux de jais pétillant de malice Par ta présence tu illumines mon jardin de délice. Reste ici pour construire ton joli nid d’amour Te voir sautiller près de moi m’offre du bonheur chaque jour.
Le Poème Du Mardi En Matinée...Poème De Victor Hugo...
D'où Vient Le Verbe ? Et D'où Viennent Les Langues ?
Victor Hugo Voyons, d'où vient le verbe ? Et d'où viennent les langues ? Voyons, d'où vient le verbe ? Et d'où viennent les langues ? De qui tiens-tu les mots dont tu fais tes harangues ? Écriture, Alphabet, d'où tout cela vient-il ? Réponds.
Platon voit l'I sortir de l'air subtil ; Messène emprunte l'M aux boucliers du Mède ; La grue offre en volant l'Y à Palamède ; Entre les dents du chien Perse voit grincer l'R ; Le Z à Prométhée apparaît dans l'éclair ; L'O, c'est l'éternité, serpent qui mord sa queue ; L'S et l'F et le G sont dans la voûte bleue, Des nuages confus gestes aériens ; Querelle à ce sujet chez les grammairiens : Le D, c'est le triangle où Dieu pour Job se lève ; Le T, croix sombre, effare Ézéchiel en rêve ; Soit ; crois-tu le problème éclairci maintenant ? Triptolème, a-t-il fait tomber, en moissonnant, Les mots avec les blés au tranchant de sa serpe ? Le grec est-il éclos sur les lèvres d'Euterpe ? L'hébreu vient-il d'Adam ? le celte d'Irmensul ? Dispute, si tu veux ! Le certain, c'est que nul Ne connaît le maçon qui posa sur le vide, Dans la direction de l'idéal splendide... Les lettres de l'antique alphabet, ces degrés Par où l'esprit humain monte aux sommets sacrés, Ces vingt-cinq marches d'or de l'escalier Pensée.
Eh bien, juge à présent. Pauvre argile insensée, Homme, ombre, tu n'as point ton explication ; L'homme pour l'oeil humain n'est qu'une vision ; Quand tu veux remonter de ta langue à ton âme, Savoir comment ce bruit se lie à cette gamme...
Néant. Ton propre fil en toi-même est rompu. En toi, dans ton cerveau, tu n'as pas encor pu Ouvrir ta propre énigme et ta propre fenêtre... Tu ne te connais pas, et tu veux le connaître, LUI ! Voyant sans regard, triste magicien, Tu ne sais pas ton verbe et veux savoir le sien !
Source : Légende du coq de Barcelos dans Poule & coq... Brown_Leghorn_rooster_en_Australie...
Le calvaire du XVIe siècle, conservé au Musée d'Archéologie de la ville debarcelos, est associé à la curieuse légende d'un coq, symbole de cette ville.
D'après cette légende, un jour un crime fut commis dans ce village. Or, on ne retrouva pas le coupable, et les habitants de barcelos furent intrigués par cela.
Cette Histoire Les Préoccupait & Les Affolait.
Un jour apparut dans la ville un homme de Galice, sur qui se portèrent on ne sait pour quelles raisons, immédiatement les soupçons.
Les Autorités L'arrêterent Sans Preuves.
L'homme eut beau protester et clamer son innocence, rien n'y fit.
Personne ne voulu croire que cet homme se rendait à saint jacques de compostelle pour accomplir un voeu...Car il était un fervent adorateur du saint que l'on vénérait à compostelle...Ainsi que de Saint Paul et de Notre-Dame...
L'homme fut condamné à être pendu !
Au moment où on le conduisait à la potence, il demanda à être remis en présence du juge qui l'avait condamné.
X
L'autorisation lui fut concédée et on l'emmena à la résidence du magistrat, qui était en plein banquet avec quelques amis.
L'accusé affirma de nouveau son innocence et devant l'incrédulité des assistants, il montra un coq rôti qui était sur la table et s'exclama...
Cette déclaration ne fit que provoquer les éclats de rire de toute l'assistance; mais personne ne toucha au coq rôti, qui resta donc entierdans son plat.
On Entraîna Alors L'homme Vers La Potence.
Et ce qui semblait impossible arriva ! Au moment où le pèlerin allait êtrependu, le coq rôti se dressa sur la table et chanta. Le juge et ses invités restèrent ébahis.
Personne ne douta plus de l'innocence du condamné. Le juge couru à la potence etquelle ne fut pas sa stupéfaction quand il vit le pauvre homme la cordeau cou, mais le noeud refusant absolument de se serrer !
On le délivra immédiatement et on le renvoya en paix.
Quelques années plus tard il revint à Barcelos, où il fit ériger un monument en hommage à la vierge et à Saint Jacques.
Le portugal adopta le coq de Barcelos comme symbole...
Sans doute car ce dernier symbolisait une histoire morale, optimiste et juste.
Le geste d’une main suspendue au rideau relevé.
Elle regarde sans vraiment voir,
Les yeux égarés dans de lointains soirs.
Le regard triste d’avoir sans doute trop pleuré.
L’intérieur ne résonne que de silence
Coupé par le tic-tac de l’horloge en somnolence.
Plus loin, un vieil homme attend lui aussi tout ridé.
Derrière sa fenêtre il fixe les passants,
Sa vie n’a plus d’intimité à présent.
Ce qui fascine encore est dehors,
Curiosités de deux vies vieillissantes et solitaires sans réconfort.
Sa pensée virevolte de toit en toit,
Reflet d’un miroir qui aide à vivre quand il n’y à pas d’autre choix.
Si l’un ou l’autre ont des enfants
Ils sont absents d’ici depuis très longtemps.
Le jour, l’été derrière les persiennes la lumière éclaire leur nuit,
Elle est la seule clarté dans leur demeure qui encore luit.
Depuis son fauteuil, le vieillard encore s’émerveille
De la vue de l’autre fenêtre couleur vermeil.
Dans leurs cris joyeux que nulle fatigue n’arrête,
Ils sont si loin les rires, des enfants sur les bicyclettes.
Son cœur lui murmure que bientôt sera l’adieu,
D’un dernier voyage au cimetière des vieux.
Qui, viendra alors parler à vos âmes,
Se signer, faire dire une messe pour vous à Notre Dame.
@copyrightClaudie
Il est de bon ton de ne pas trop le montrer
A part pour ceux et celles qui en firent leur métier,
Mais qu'on se ruine pour n'en avoir qu'un aperçu,
Il n'en reste pas moins que l'on reste assis dessus.
Notre monde tourne autour de cette lune
Que l'on peut voir le soir chez l'autre et l'une,
Des villes dortoirs aux manoirs les plus cossus,
On finit tôt au tard par s'asseoir dessus.
Il faut dire que l'architecte du corps
S'est creusé la tête sur cette mine d'or,
J'imagine à quel point il serait déçu
De constater qu'on est constamment dessus.
Depuis toujours, il est au centre des complexes
De celles qui pour un regard mal placé se vexent
Alors que pétrie de défauts ou même toute bossue,
On trouvera toujours quelqu'un pour monter dessus.
Il fait le bonheur des blagueurs de treize
Et la grande fortune des vendeurs de chaises,
Il est la cible de bien des coups de pied reçus,
Mais globalement, on arrive à s'asseoir dessus.
Il est la muse des amoureux de Vénus
Et de tous les fétichistes d'Uranus
Mais rarement le soleil ne se couche dessus
À moins qu'on soit particulièrement fessu.
Y avait-il de quoi en faire une chansonnette
Ou de quoi convaincre les plus malhonnêtes?
S'il le faut, je vous montre mon argument massue
Et si vous n'en voulez pas, je m'assiérais dessus!
Toi le pinson des arbres que j’aime éperdument,
Ton chant mystérieux doit susurrer les doux mots à mon amant.
Mon bel oiseau va lui dire mes « Je t’aime »
Qu’il puisse t’entendre à son réveil dans le petit jour blême.
Dans l’aube paresseuse, le vent joue avec tes plumes qu’il ébouriffe
Sur ton petit corps bleuté, tes frêles pattes griffent
Le sol gelé pour manger les graines éparpillées
En me jetant des regards apeurés.
Petite boule de plumes aux yeux de jais pétillant de malice
Par ta présence tu illumines mon jardin de délice.
Reste ici pour construire ton joli nid d’amour
Te voir sautiller près de moi m’offre du bonheur chaque jour.
@copyrightClaudie
D'où Vient Le Verbe ? Et D'où Viennent Les Langues ?
Victor Hugo
Voyons, d'où vient le verbe ? Et d'où viennent les langues ?
Voyons, d'où vient le verbe ? Et d'où viennent les langues ?
De qui tiens-tu les mots dont tu fais tes harangues ?
Écriture, Alphabet, d'où tout cela vient-il ?
Réponds.
Platon voit l'I sortir de l'air subtil ;
Messène emprunte l'M aux boucliers du Mède ;
La grue offre en volant l'Y à Palamède ;
Entre les dents du chien Perse voit grincer l'R ;
Le Z à Prométhée apparaît dans l'éclair ;
L'O, c'est l'éternité, serpent qui mord sa queue ;
L'S et l'F et le G sont dans la voûte bleue,
Des nuages confus gestes aériens ;
Querelle à ce sujet chez les grammairiens :
Le D, c'est le triangle où Dieu pour Job se lève ;
Le T, croix sombre, effare Ézéchiel en rêve ;
Soit ; crois-tu le problème éclairci maintenant ?
Triptolème, a-t-il fait tomber, en moissonnant,
Les mots avec les blés au tranchant de sa serpe ?
Le grec est-il éclos sur les lèvres d'Euterpe ?
L'hébreu vient-il d'Adam ? le celte d'Irmensul ?
Dispute, si tu veux ! Le certain, c'est que nul
Ne connaît le maçon qui posa sur le vide,
Dans la direction de l'idéal splendide...
Les lettres de l'antique alphabet, ces degrés
Par où l'esprit humain monte aux sommets sacrés,
Ces vingt-cinq marches d'or de l'escalier Pensée.
Eh bien, juge à présent. Pauvre argile insensée,
Homme, ombre, tu n'as point ton explication ;
L'homme pour l'oeil humain n'est qu'une vision ;
Quand tu veux remonter de ta langue à ton âme,
Savoir comment ce bruit se lie à cette gamme...
Néant. Ton propre fil en toi-même est rompu.
En toi, dans ton cerveau, tu n'as pas encor pu
Ouvrir ta propre énigme et ta propre fenêtre...
Tu ne te connais pas, et tu veux le connaître,
LUI ! Voyant sans regard, triste magicien,
Tu ne sais pas ton verbe et veux savoir le sien !
Victor Hugo