FEVRIER. Février part en bamboche... Et va se taper la cloche... Au bras de la Fée Vrillée... Déjà les crêpes s'envolent ... Aux lancers des discoboles... Ceints de leurs blancs tabliers... On se récrée en cuisine... Des nuages de farine ... Saupoudrent les bouts de nez... Mardi-gras est de la fête... Et sans tambour ni trompette... Organise un défilé ... Pour Carnaval et sa troupe... Qui sont gros mangeurs de soupe... Et dévoreurs de beignets... Février n'est plus maussade... Il s'en va en promenade... Des douceurs plein son panier... Au bras de la Fée Vrillée. MARCEK
Laisse-moi t'emmener dans mon monde, j'y guiderai chacun de tes pas, j'apprendrai tes réveils, j'inventerai tes nuits, je resterai près de toi. J'effacerai tous les destins tracés, recoudrai toutes les blessures. je collerai ma bouche à la tienne pour étouffer tes cris et rien ne sera plus jamais pareil, et si tu es seul nous serons seuls à deux.
Une fleur meurtrie rappelle qu'un jour Qu'une saison a mis au monde un amour Sous le voile léger de la beauté mortelle Un fantôme éphémère, fugitif et frêle
C'était le miroir de mon identité Mon exquis double au plus voilé L'écho divin de mes rêves cachés À la fois métaphore et réalité
Quel était donc cet instant magique Où mon cœur jusqu'au plus infime N'était plus que toi, ombre de ma vie Lueur ardente de mes nuits intimes
T'es mots doux m'enflammaient Un soupir, une caresse naissante Insidieux tu faisais ton chemin Sur l'avenue de mon destin
Trouble, dont je ne pouvais me soustraire Partout ton image m'accompagnait Toi, qui était l'objet de mes sensations Chaque jour fortifiait mes sentiments.
Pourtant le froid a détruit le silence Se consument dans les débris du temps Dis-moi tendre cupidon, que serait demain ? Dis-moi mon miroir, que sera mon chagrin ?
L'eau élargit le soleil dans les colliers de l'ambre, _Entends-tu? "C'est comme si le ruisseau scintillant était le mirage du pays où il fait jour." ...Ton regard invisible dessine mes matins... _Quand pourrons -nous marier nos saisons? ...Je suis comme l'eau cachée dans l'herbe haute: "Je cherche un ciel sans nom..." ...Dans la brise d'octobre, Flottements d'étoffes... La solitude amère plane sur le couloir des dormeurs quand la chanson du vent vient bercer mon coeur lourd. Les cailloux indifférents contemplent le ciel aux lueurs du levant qui attirent les hirondelles. ...Simple ébauche d'une aurore aux brumes automnales...
Février part en bamboche... Et va se taper la cloche... Au bras de la Fée Vrillée... Déjà les crêpes s'envolent ...
Aux lancers des discoboles... Ceints de leurs blancs tabliers... On se récrée en cuisine... Des nuages de farine ...
Saupoudrent les bouts de nez... Mardi-gras est de la fête... Et sans tambour ni trompette... Organise un défilé ...
Pour Carnaval et sa troupe... Qui sont gros mangeurs de soupe... Et dévoreurs de beignets... Février n'est plus maussade...
Il s'en va en promenade... Des douceurs plein son panier... Au bras de la Fée Vrillée.
MARCEK
Ah ! Le vent d’autan
Bouche pleine de feuilles
Et verre vidé
J.A.
Sans doute, on lui préférera le haïku japonais :
Le vent de l'été
apporte dans ma soupe
des pivoines blanches
Ryôkan (1758 - 1831)
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Illustration : "On ne peut empêcher le vent de souffler et les femmes de parler". (Occitan de Toulouse)
Écrit et Présenté par J.A. Illustration (Google).
Engagement à retirer l'illustration en cas de demande des ayants droit.
Laisse-moi t'emmener dans mon monde,
j'y guiderai chacun de tes pas,
j'apprendrai tes réveils,
j'inventerai tes nuits, je resterai près de toi.
J'effacerai tous les destins tracés,
recoudrai toutes les blessures.
je collerai ma bouche à la tienne pour étouffer tes cris
et rien ne sera plus jamais pareil,
et si tu es seul nous serons seuls à deux.
- Marc Levy.
Miroir de mon identité
Une fleur meurtrie rappelle qu'un jour
Qu'une saison a mis au monde un amour
Sous le voile léger de la beauté mortelle
Un fantôme éphémère, fugitif et frêle
C'était le miroir de mon identité
Mon exquis double au plus voilé
L'écho divin de mes rêves cachés
À la fois métaphore et réalité
Quel était donc cet instant magique
Où mon cœur jusqu'au plus infime
N'était plus que toi, ombre de ma vie
Lueur ardente de mes nuits intimes
T'es mots doux m'enflammaient
Un soupir, une caresse naissante
Insidieux tu faisais ton chemin
Sur l'avenue de mon destin
Trouble, dont je ne pouvais me soustraire
Partout ton image m'accompagnait
Toi, qui était l'objet de mes sensations
Chaque jour fortifiait mes sentiments.
Pourtant le froid a détruit le silence
Se consument dans les débris du temps
Dis-moi tendre cupidon, que serait demain ?
Dis-moi mon miroir, que sera mon chagrin ?
© Mariefleur
L'eau élargit le soleil dans les colliers de l'ambre,
_Entends-tu?
"C'est comme si le ruisseau scintillant
était le mirage du pays où il fait jour."
...Ton regard invisible dessine mes matins...
_Quand pourrons -nous marier nos saisons?
...Je suis comme l'eau cachée dans l'herbe haute:
"Je cherche un ciel sans nom..."
...Dans la brise d'octobre,
Flottements d'étoffes...
La solitude amère plane sur le couloir des dormeurs
quand la chanson du vent vient bercer mon coeur lourd.
Les cailloux indifférents contemplent le ciel
aux lueurs du levant qui attirent les hirondelles.
...Simple ébauche d'une aurore aux brumes automnales...
@copyright Marie-Hélène
Illustration Google