Expression!!! Un petit cours d'histoire en même temps pour votre information. LA CHIENNE À JACQUES (Tirée de: Société franco-ontarienne d'histoire et de généalogie) . Cette expression signifie habituellement que notre habillement, qui plus est, notre accoutrement laisse à désirer et n'est pas conforme aux conventions sociales ou de modes imposées. On dit souvent d'une personne dont les vêtements sont mal assortis qu'elle est habillée comme la chienne à Jacques. Mais qui est ce Jacques? Et, que dire de sa chienne? Il a pourtant bel et bien existé. Cette expression proviendrait du bas du fleuve où vivait un certain Jacques Aubert au début du 19e siècle. Jacques était un célibataire endurci et ne possédait pour seule compagnie qu'une chienne qui avait une maladie et avait perdu tout son poil. Pour qu'elle survive l'hiver, Jacques Aubert la revêtait de vieux chandails usés et inutilisables. Conséquemment, ses voisins et connaissances voyaient passer cette chienne vêtue de vieux vêtements. Quand on voulait se moquer de quelqu'un qui était mal vêtu, on disait de lui qu'il était habillé comme la chienne à Jacques. Comme toute bonne expression, celle-ci a fait son petit bonhomme de chemin en traversant la terre québécoise pour se rendre chez-nous, en sol ontarien. Quelle tête ferait Jacques Aubert et sa chienne aujourd'hui en sachant qu'ils font maintenant partie du folklore canadien français.
La légende raconte que quand les anges à quatre pattes (ou tout autre animal que nous avons aimé) nous disent au revoir, dans un dernier souffle, ils traversent le pont de l'arc en ciel.
De l'autre côté de ce pont, se trouvent des prés et des collines sur lesquels on peut courir, jouer et profiter de l'innocence On dit que là, de l'autre côté du pont de l'arc en ciel, il y a suffisamment d'espace, de nourriture, d'eau et de soleil pour que tout le monde se sente bien.
De plus, selon la légende, tout ceux qui ont été malades, mutilés ou cruellement blessés voient leur santé restaurée et débordent de joie.
Selon cette jolie légende, nos amis sont heureux et satisfaits, sauf lorsqu'ils pensent à ceux qu'ils ont laissé de l'autre côté du pont de l'arc en ciel. Alors que les autres gambadent et jouent, l'un d'entre eux s'arrête et plonge son regard dans l'horizon. Leur corps tremble et avec une grande émotion, il se sépare de son groupe en courant très vite.
La légende raconte qu'alors, humains et animaux, amis de l'âme, sont réunis et ne se séparent plus jamais. Leurs coups de langue humides inondent notre visage et nos mains et on ne peut que les caresser. Nous restons alors unis pour toute l'éternité à travers un regard sage plein d'amour et de noblesse. Cette légende remplit notre cœur face à la perte de nos animaux tant aimés.
Ce commentaire a été modifié le 06/11/2018 à 15:25
C'est auprès du feu, Quand il ne peut plus marcher sur la route, Que le Manouche voyage le plus loin. Le vent lui raconte Les paysages qu'il a traversés. Les hommes qu'il a rencontrés. Les espaces bordés de haies, les hérissons qui s'y cachent. Pour lui...le voyage ne s'arrête jamais.La Tzigane
La Tzigane savait d'avance Nos deux vies barrées par les nuits Nous lui dîmes adieu et puis De ce puits sortit l’espérance L'amour lourd comme un ours privé Dansa debout quand nous voulûmes Et l'oiseau bleu perdit ses plumes Et les mendiants leurs Avé
On sait très bien que l'on se damne Mais l'espoir d'aimer en chemin Nous fait penser main dans la main À ce qu'a prédit la tzigane
L’arbre & La Pirogue - Un Conte Sur Deux Besoins Essentiels... De Chaque Être Humain...Par Jeff...
Je vous invite à méditer sur un conte inspirant à propos de deux besoins essentiels à chacun de nous... L’exploration et l’enracinement. On comprend ainsi que l’un et l’autre sont liés. Tout homme est tiraillé entre deux besoins... Le besoin de la Pirogue, c’est-à-dire du voyage, de l’arrachement à soi-même... Et le besoin de l’Arbre, c’est à dire de l’enracinement, de l’identité... Et les hommes errent constamment entre ces deux besoins... En cédant tantôt à l’un, tantôt à l’autre ; Jusqu’au jour où ils comprennent que c’est avec l’Arbre... Qu’on fabrique la Pirogue...
T'aimer sans t'envahir Te garder sans te dévorer T'accompagner sans te guider Et être ainsi moi-même au plus secret de toi T'aimer sans te soumettre… T'apprivoiser sans t'enfermer T’accueillir sans te retenir Te demander sans t'obliger Te donner sans me vider T'être fidèle sans me tromper Te sourire et m'attendrir Te découvrir et m'étonner M’émerveiller, m'abandonner à la fluidité de l'élan
La comtesse Anna-Élisabeth de Noailles... Née princesse Bibesco Bassaraba de Brancovan... Est une poétesse et romancière française, d'origine roumaine... Née à Paris le 15 novembre 1876 et morte à Paris le 30 avril 1933. Wikipédia
Voici un poème retrouvé... De la comtesse Anna de Noailles (1876-1933), née à Paris d’un prince d’origine roumaine... Amie de Proust, Cocteau et Colette, et qui avait passé sa jeunesse sur les rives du Léman...
Il s’intitule «Chaleur».
Tout luit, tout bleuit, tout bruit, Le jour est brûlant comme un fruit Que le soleil fendille et cuit. Chaque petite feuille est chaude Et miroite dans l'air où rôde Comme un parfum de reine-claude. Du soleil comme de l'eau pleut Sur tout le pays jaune et bleu Qui grésille et oscille un peu. Un infini plaisir de vivre S'élance de la forêt ivre, Des blés roses comme du cuivre.
Nous sortions de l’école au plein cœur de décembre La bise de l’hiver engourdissait nos membres Nous courions en soufflant des jets de fumée blanche Cachant nos mains rougies dans le creux de nos manches
La rue vêtue de blanc à nos cris restait sourde Et la neige crissait sous nos semelles lourdes Des flocons voletaient et fondaient sur nos cils S’amusant de nos jeux enneigeant nos profils
Sur le seuil des maisons nous laissions nos galoches Et allions nous sécher tout en vidant nos poches Tandis que nous buvions un chocolat fumant Le vieux poêle ronronnait comme un gros chat content
La vie s’arrêtait là dans ce petit village Je m’en souviens toujours en dépit de mon âge Les odeurs et les bruits, les moments d’insouciance Qu’il est doux de pouvoir prolonger son enfance
Et si c'était ça, le bonheur,
pas même un rêve,
pas même une promesse,
juste l'instant
-Delphine de Vigan-
En ce paisible matin d'automne,
Un rayon de soleil timide et pâle
Filtre à travers les persiennes,
Dans la chambre...qui sommeille !
Une bonne odeur de café flotte...
Doucement, la maisonnée,s'éveille !
On entend la baguette croustiller
Et l'eau de la bouilloire, chanter !
Devant un frugal petit déjeuner,
Une famille joyeuse, s'est attablée,
Pour commencer dans la gaieté
Une agréable et douce matinée !
Michelle
LA CHIENNE À JACQUES (Tirée de: Société franco-ontarienne d'histoire et de généalogie) .
Cette expression signifie habituellement que notre habillement, qui plus est, notre accoutrement laisse à désirer et n'est pas conforme aux conventions sociales ou de modes imposées. On dit souvent d'une personne dont les vêtements sont mal assortis qu'elle est habillée comme la chienne à Jacques.
Mais qui est ce Jacques? Et, que dire de sa chienne? Il a pourtant bel et bien existé.
Cette expression proviendrait du bas du fleuve où vivait un certain Jacques Aubert au début du 19e siècle. Jacques était un célibataire endurci et ne possédait pour seule compagnie qu'une chienne qui avait une maladie et avait perdu tout son poil. Pour qu'elle survive l'hiver, Jacques Aubert la revêtait de vieux chandails usés et inutilisables. Conséquemment, ses voisins et connaissances voyaient passer cette chienne vêtue de vieux vêtements. Quand on voulait se moquer de quelqu'un qui était mal vêtu, on disait de lui qu'il était habillé comme la chienne à Jacques.
Comme toute bonne expression, celle-ci a fait son petit bonhomme de chemin en traversant la terre québécoise pour se rendre chez-nous, en sol ontarien.
Quelle tête ferait Jacques Aubert et sa chienne aujourd'hui en sachant qu'ils font maintenant partie du folklore canadien français.
La légende raconte que quand les anges à quatre pattes (ou tout autre animal que nous avons aimé) nous disent au revoir, dans un dernier souffle, ils traversent le pont de l'arc en ciel.
De l'autre côté de ce pont, se trouvent des prés et des collines sur lesquels on peut courir, jouer et profiter de l'innocence
On dit que là, de l'autre côté du pont de l'arc en ciel, il y a suffisamment d'espace, de nourriture, d'eau et de soleil pour que tout le monde se sente bien.
De plus, selon la légende, tout ceux qui ont été malades, mutilés ou cruellement blessés voient leur santé restaurée et débordent de joie.
Selon cette jolie légende, nos amis sont heureux et satisfaits, sauf lorsqu'ils pensent à ceux qu'ils ont laissé de l'autre côté du pont de l'arc en ciel.
Alors que les autres gambadent et jouent, l'un d'entre eux s'arrête et plonge son regard dans l'horizon.
Leur corps tremble et avec une grande émotion, il se sépare de son groupe en courant très vite.
La légende raconte qu'alors, humains et animaux, amis de l'âme, sont réunis et ne se séparent plus jamais.
Leurs coups de langue humides inondent notre visage et nos mains et on ne peut que les caresser.
Nous restons alors unis pour toute l'éternité à travers un regard sage plein d'amour et de noblesse.
Cette légende remplit notre cœur face à la perte de nos animaux tant aimés.
Quand il ne peut plus marcher sur la route,
Que le Manouche voyage le plus loin.
Le vent lui raconte
Les paysages qu'il a traversés.
Les hommes qu'il a rencontrés.
Les espaces bordés de haies, les hérissons qui s'y cachent.
Pour lui...le voyage ne s'arrête jamais.La Tzigane
La Tzigane savait d'avance
Nos deux vies barrées par les nuits
Nous lui dîmes adieu et puis
De ce puits sortit l’espérance
L'amour lourd comme un ours privé
Dansa debout quand nous voulûmes
Et l'oiseau bleu perdit ses plumes
Et les mendiants leurs Avé
On sait très bien que l'on se damne
Mais l'espoir d'aimer en chemin
Nous fait penser main dans la main
À ce qu'a prédit la tzigane
APOLLINAIRE
Je vous invite à méditer sur un conte inspirant à propos de deux besoins essentiels à chacun de nous...
L’exploration et l’enracinement.
On comprend ainsi que l’un et l’autre sont liés.
Tout homme est tiraillé entre deux besoins...
Le besoin de la Pirogue, c’est-à-dire du voyage, de l’arrachement à soi-même...
Et le besoin de l’Arbre, c’est à dire de l’enracinement, de l’identité...
Et les hommes errent constamment entre ces deux besoins...
En cédant tantôt à l’un, tantôt à l’autre ;
Jusqu’au jour où ils comprennent que c’est avec l’Arbre...
Qu’on fabrique la Pirogue...
Mythe Mélanésien De L’île Du Vanuatu
Source : La librairie des champs
Je dédie cette courte poésie
À une amie que j'aime beaucoup
Je sais qu'elle se reconnaîtra
T'aimer
T'aimer sans t'envahir
Te garder sans te dévorer
T'accompagner sans te guider
Et être ainsi moi-même au plus secret de toi
T'aimer sans te soumettre…
T'apprivoiser sans t'enfermer
T’accueillir sans te retenir
Te demander sans t'obliger
Te donner sans me vider
T'être fidèle sans me tromper
Te sourire et m'attendrir
Te découvrir et m'étonner
M’émerveiller, m'abandonner à la fluidité de l'élan
Jacques Salomé
Un Poème D'Anna De Noailles
La comtesse Anna-Élisabeth de Noailles...
Née princesse Bibesco Bassaraba de Brancovan...
Est une poétesse et romancière française, d'origine roumaine...
Née à Paris le 15 novembre 1876 et morte à Paris le 30 avril 1933.
Wikipédia
Voici un poème retrouvé...
De la comtesse Anna de Noailles (1876-1933), née à Paris d’un prince d’origine roumaine...
Amie de Proust, Cocteau et Colette, et qui avait passé sa jeunesse sur les rives du Léman...
Il s’intitule «Chaleur».
Tout luit, tout bleuit, tout bruit,
Le jour est brûlant comme un fruit
Que le soleil fendille et cuit.
Chaque petite feuille est chaude
Et miroite dans l'air où rôde
Comme un parfum de reine-claude.
Du soleil comme de l'eau pleut
Sur tout le pays jaune et bleu
Qui grésille et oscille un peu.
Un infini plaisir de vivre
S'élance de la forêt ivre,
Des blés roses comme du cuivre.
Anna De Noailles
CLIC.....................Y A N N I - One Man Dream from José Lopes on Vimeo.
Nous sortions de l’école au plein cœur de décembre
La bise de l’hiver engourdissait nos membres
Nous courions en soufflant des jets de fumée blanche
Cachant nos mains rougies dans le creux de nos manches
La rue vêtue de blanc à nos cris restait sourde
Et la neige crissait sous nos semelles lourdes
Des flocons voletaient et fondaient sur nos cils
S’amusant de nos jeux enneigeant nos profils
Sur le seuil des maisons nous laissions nos galoches
Et allions nous sécher tout en vidant nos poches
Tandis que nous buvions un chocolat fumant
Le vieux poêle ronronnait comme un gros chat content
La vie s’arrêtait là dans ce petit village
Je m’en souviens toujours en dépit de mon âge
Les odeurs et les bruits, les moments d’insouciance
Qu’il est doux de pouvoir prolonger son enfance
Marie-Christine Guidon