Que le temps a passé depuis votre arrivée, Que de paroles en l'air vous avez débitées ! Ils sont où les serments d'amour Les promesses, les toujours ? Un autre temps s'est installé Des joies nouvelles sont arrivées Pour à jamais oublier les rêves évaporés !
Les yeux bleus entre deux néants Sur l'océan d'un battement De cils auroraux D'autres sur terre astraux ... Battements d'amour en prose Où se révèlent quelques nuages létaux Dans l'espace démoniaque en névrose... Mirage de l'esprit Le vagabond de l'âme s'écrit Et pourtant le rythme d'une plume bien humaine... Franchissant les frontières du méprit Oubliant à chaque point ses peines Où l'iréel sans égal Se partage à l'éternelle beauté littérale...
Si peu d’oeuvres pour tant de fatigue et d’ennui ! De stériles soucis notre journée est pleine : Leur meute sans pitié nous chasse à perdre haleine, Nous pousse, nous dévore, et l’heure utile a fui… « Demain ! J’irai demain voir ce pauvre chez lui, « Demain je reprendrai ce livre ouvert à peine, « Demain je te dirai, mon âme, où je te mène, « Demain je serai juste et fort… pas aujourd’hui. » Aujourd’hui, que de soins, de pas et de visites ! Oh ! L’implacable essaim des devoirs parasites Qui pullulent autour de nos tasses de thé ! Ainsi chôment le cœur, la pensée et le livre, Et, pendant qu’on se tue à différer de vivre, Le vrai devoir dans l’ombre attend la volonté.
René-François Sully Prudhomme, Les vaines tendresses
Une amitié virtuelle Naît avec deux "ailes" Mais elle peut aussi s'envoler Comme elle est arrivée... Car Dans cet univers feutré, Tout est sublimé Relations harmonieuses, Sereines et bienheureuses, Qui grandit chaque jour. Arrosé d’une pluie d’amour...
Ce sentiment pur et bon, Illumine les sombres horizons Mais qui se veut honnête et sincère, Dans un univers bien éphémère, Car Ce serait dommage, De se mettre en cage, Dans un monde de méfiance, Alors Reste la vigilance... Et La Prudence Qui nous met sur nos gardes, Si toutefois par mégarde, Venait subitement se détruire Ce bel et immense empire, Qu'est cette pure amitié...... Cette perle rare...tant recherchée ( Auteur inconnu)
Ce commentaire a été modifié le 30/10/2018 à 07:14
Après un certain temps, tu apprendra que le soleil brûle si tu t'y exposes trop.
Accepteras le fait que même les meilleurs peuvent te blesser parfois, et que tu auras à leur pardonner. Tu apprendras que parler peut alléger les douleurs de l'âme.
Tu apprendras qu'il faut beaucoup d'années pour bâtir la confiance, et à peine quelques secondes pour la détruire, et que toi aussi, tu pourrais faire des choses dont tu te repentiras le reste de ta vie.
Oui, il existe ce bonheur Oui, il est dans ton coeur Regarde bien Il est près de toi Tu ne le vois pas Pourtant il est bien là Tout près Il n'attend que toi Ouvre grand tes yeux Il est derrière toi Il brille de mille couleurs Il t'entoure de tendresse Il est sagesse Il t'entoure d'amour Il t'offre un monde meilleur Un monde de doux rêves Un monde d'espoir Un monde à toi Il est bonheur Si tu y ouvres ton petit coeur
Surtout ne pas déranger L’ordre établi Surtout ne pas gêner, Chut ! Pas de vagues… Oui, bien sûr, l’injustice est là, Intolérable, criante, criarde, L’on s’en accommode, Chut ! Pas de vagues… Oui, bien sûr, la démagogie est là, Grande dame toujours bien portante, Dans les bouches vénéneuses, Injure faite aux humbles Que l’on dit vouloir défendre, Qui sont utilisés, Et personne pour le crier, Personne pour le hurler, Chut ! Pas de vagues… L’on gênerait, L’on se ferait remarquer, L’on prendrait parti, Partis, qui, entre eux, Ont pris le parti, En toute connivence, d’en profiter, De se partager les pouvoirs, le pouvoir. Non, gardons-nous de dénoncer les excès Après tout nous ne sommes que des hommes, Que pouvons-nous faire ? Chut ! Pas de vagues… Pourtant, partout, le vent souffle, imprécis, Généreux, en poussées incohérentes Mais certaines, Non domptées. D’aucuns savent mais ne disent mot, Complices, veules, Chut ! Pas de vagues… Le souffle se fait plus puissant, Ecrase encore plus la platitude des hommes, La petitesse des hommes. Il prend force et majesté, enfle, Les scandales dégoulinent, inondent, Envahissent, mais, Chut ! Pas de vagues… La vérité dérange, n’est jamais bonne à dire Si au groupe l’on veut continuer à appartenir, Du troupeau ne pas s’extraire, Alors l’on se bâillonne, l’on se muselle L’on s’isole, l’on se mure, Chut ! Pas de vagues…
Et pendant ce temps, du fond de la misère, Du fond de l’honnêteté, Du fond de la conscience des hommes, La tempête gronde, Devient démesurée, Prend une ampleur immense, Des allures de typhon que rien n’arrête et, Vague énorme, cataclysme gigantesque Chaos immonde, Noie les bons et les méchants, Les coupables et les innocents, Tout sombre, se dévague, divague Pour retomber, inerte, hébété, sans vie, A pris sa force car Maintenant, anéantie Celle-ci n’en fait plus…
Le vent balançait les roseaux, Une demoiselle frêle et aérienne Dansait au chant de la brise. Les yeux fermés, un joueur de mirliton Au regard triste, les accompagnait. ...Océan de sérénité... Un orgue désaccordé Jouait des musiques nostalgiques, Plus loin, un "félibre" vêtu d'un bourgeron, Et coiffé d'une casquette de papé, Déclamait en occitan. Sur une estrade, un parisien Chantait aussi en patois Avec un fort accent de Belleville Plutôt cocasse, (Les gens riaient) Mais son chant parlait d'eau, Il disait: "Je suis l'eau" Et c'était beau... Une musique envoûtante, Venant d'on ne sait où, Ajoutait je ne sais quoi dans l'air, L'on entendait des histoires d'avant Dans une ambiance désuète. ...Début de crépuscule, Le soleil incendiait l'horizon, Atmosphère irréelle d'autrefois, Retour vers le passé... Le chêne centenaire secouait ses branches Au tempo de la fête.
@copyright Marie-Hélène Illustration google "Félibre: poète de langue occitane"
Que le temps a passé depuis votre arrivée,
Que de paroles en l'air vous avez débitées !
Ils sont où les serments d'amour
Les promesses, les toujours ?
Un autre temps s'est installé
Des joies nouvelles sont arrivées
Pour à jamais oublier les rêves évaporés !
Michelle
LES YEUX...
Les yeux bleus entre deux néants
Sur l'océan d'un battement
De cils auroraux
D'autres sur terre astraux ...
Battements d'amour en prose
Où se révèlent quelques nuages létaux
Dans l'espace démoniaque en névrose...
Mirage de l'esprit
Le vagabond de l'âme s'écrit
Et pourtant le rythme d'une plume bien humaine...
Franchissant les frontières du méprit
Oubliant à chaque point ses peines
Où l'iréel sans égal
Se partage à l'éternelle beauté littérale...
@Copyright Onoma Gaïa
René-François Sully Prudhomme
Si peu d’oeuvres pour tant de fatigue et d’ennui !
De stériles soucis notre journée est pleine :
Leur meute sans pitié nous chasse à perdre haleine,
Nous pousse, nous dévore, et l’heure utile a fui…
« Demain ! J’irai demain voir ce pauvre chez lui,
« Demain je reprendrai ce livre ouvert à peine,
« Demain je te dirai, mon âme, où je te mène,
« Demain je serai juste et fort… pas aujourd’hui. »
Aujourd’hui, que de soins, de pas et de visites !
Oh ! L’implacable essaim des devoirs parasites
Qui pullulent autour de nos tasses de thé !
Ainsi chôment le cœur, la pensée et le livre,
Et, pendant qu’on se tue à différer de vivre,
Le vrai devoir dans l’ombre attend la volonté.
René-François Sully Prudhomme, Les vaines tendresses
Une amitié virtuelle
Naît avec deux "ailes"
Mais elle peut aussi s'envoler
Comme elle est arrivée...
Car Dans cet univers feutré,
Tout est sublimé
Relations harmonieuses,
Sereines et bienheureuses,
Qui grandit chaque jour.
Arrosé d’une pluie d’amour...
Ce sentiment pur et bon,
Illumine les sombres horizons
Mais qui se veut honnête et sincère,
Dans un univers bien éphémère,
Car Ce serait dommage,
De se mettre en cage,
Dans un monde de méfiance,
Alors Reste la vigilance...
Et La Prudence
Qui nous met sur nos gardes,
Si toutefois par mégarde,
Venait subitement se détruire
Ce bel et immense empire,
Qu'est cette pure amitié......
Cette perle rare...tant recherchée
( Auteur inconnu)
Après un certain temps,
tu apprendra que le soleil brûle si tu t'y exposes trop.
Accepteras le fait que même les meilleurs peuvent te blesser parfois,
et que tu auras à leur pardonner.
Tu apprendras que parler peut alléger les douleurs de l'âme.
Tu apprendras qu'il faut beaucoup d'années pour bâtir la confiance,
et à peine quelques secondes pour la détruire,
et que toi aussi, tu pourrais faire des choses
dont tu te repentiras le reste de ta vie.
(Willam Shakespeare)
LE BONHEUR
Oui, il existe ce bonheur
Oui, il est dans ton coeur
Regarde bien
Il est près de toi
Tu ne le vois pas
Pourtant il est bien là
Tout près
Il n'attend que toi
Ouvre grand tes yeux
Il est derrière toi
Il brille de mille couleurs
Il t'entoure de tendresse
Il est sagesse
Il t'entoure d'amour
Il t'offre un monde meilleur
Un monde de doux rêves
Un monde d'espoir
Un monde à toi
Il est bonheur
Si tu y ouvres ton petit coeur
@copyright Théma
Surtout ne pas déranger
L’ordre établi
Surtout ne pas gêner,
Chut ! Pas de vagues…
Oui, bien sûr, l’injustice est là,
Intolérable, criante, criarde,
L’on s’en accommode,
Chut ! Pas de vagues…
Oui, bien sûr, la démagogie est là,
Grande dame toujours bien portante,
Dans les bouches vénéneuses,
Injure faite aux humbles
Que l’on dit vouloir défendre,
Qui sont utilisés,
Et personne pour le crier,
Personne pour le hurler,
Chut ! Pas de vagues…
L’on gênerait,
L’on se ferait remarquer,
L’on prendrait parti,
Partis, qui, entre eux,
Ont pris le parti,
En toute connivence, d’en profiter,
De se partager les pouvoirs, le pouvoir.
Non, gardons-nous de dénoncer les excès
Après tout nous ne sommes que des hommes,
Que pouvons-nous faire ?
Chut ! Pas de vagues…
Pourtant, partout, le vent souffle, imprécis,
Généreux, en poussées incohérentes
Mais certaines,
Non domptées.
D’aucuns savent mais ne disent mot,
Complices, veules,
Chut ! Pas de vagues…
Le souffle se fait plus puissant,
Ecrase encore plus la platitude des hommes,
La petitesse des hommes.
Il prend force et majesté, enfle,
Les scandales dégoulinent, inondent,
Envahissent, mais,
Chut ! Pas de vagues…
La vérité dérange, n’est jamais bonne à dire
Si au groupe l’on veut continuer à appartenir,
Du troupeau ne pas s’extraire,
Alors l’on se bâillonne, l’on se muselle
L’on s’isole, l’on se mure,
Chut ! Pas de vagues…
Et pendant ce temps, du fond de la misère,
Du fond de l’honnêteté,
Du fond de la conscience des hommes,
La tempête gronde,
Devient démesurée,
Prend une ampleur immense,
Des allures de typhon que rien n’arrête et,
Vague énorme, cataclysme gigantesque
Chaos immonde,
Noie les bons et les méchants,
Les coupables et les innocents,
Tout sombre, se dévague, divague
Pour retomber, inerte, hébété, sans vie,
A pris sa force car
Maintenant, anéantie
Celle-ci n’en fait plus…
Gérard GAUTIER
Recueil « ECLATS » Novembre 1983
Dragons brodés
Sur paravent chinois
Table de noir laquée
Porcelaines fines.
A tous petits pas
Elle avançait
Fleur fragile
Robe de soie.
De sa démarche incertaine
Ses tous petits pieds
Gainés de noir.
Femmes de Chine
Fleurs fragiles
Qu'on mutilait
Pour qui, pourquoi.
Maîtresses ou concubines
Esclaves des hommes
Poupées de plaisir
D'un jour, d'un soir.
Fleur fragile
Robe de soie
A tous petits pas
Femme de Chine.
Laure Bachelier
La fête au village.
Le vent balançait les roseaux,
Une demoiselle frêle et aérienne
Dansait au chant de la brise.
Les yeux fermés, un joueur de mirliton
Au regard triste, les accompagnait.
...Océan de sérénité...
Un orgue désaccordé
Jouait des musiques nostalgiques,
Plus loin, un "félibre" vêtu d'un bourgeron,
Et coiffé d'une casquette de papé,
Déclamait en occitan.
Sur une estrade, un parisien
Chantait aussi en patois
Avec un fort accent de Belleville
Plutôt cocasse, (Les gens riaient)
Mais son chant parlait d'eau,
Il disait: "Je suis l'eau"
Et c'était beau...
Une musique envoûtante,
Venant d'on ne sait où,
Ajoutait je ne sais quoi dans l'air,
L'on entendait des histoires d'avant
Dans une ambiance désuète.
...Début de crépuscule,
Le soleil incendiait l'horizon,
Atmosphère irréelle d'autrefois,
Retour vers le passé...
Le chêne centenaire secouait ses branches
Au tempo de la fête.
@copyright Marie-Hélène
Illustration google
"Félibre: poète de langue occitane"