Il faudrait peut-être que je rencontre un cuisinier Il mettait les petits plats dans les grands J'aurais ainsi une chance que la sauce prenne Et puis ne dit-on pas que : "Chaque marmite finit par trouver son couvercle".
Furtivement le jour se lève Laissant, désœuvrés lutins et farfadets Qui hantent la nuit sombre, Dont ils ont pris possession. Dans leur royaume de l'ombre, Se gaussant des humains endormis, Se jouant des peureux rencontrés, Ils règnent en maîtres sur les ténèbres; A l'aube naissante, ils s'évaporent Grimaçants... l'aurore les a fait fuir, Jusqu'au prochain crépuscule !
Quand doucement la forêt Habille ses couleurs rousses Les feuilles d'or papillonnent Légèrement d'un petit arbre rouge Aux branches vidées de ses parures Une petite feuille encore résiste Me caresse de son sourire triste Comme un papillon dans l'air d'automne Se berce au rythme d'une brise soudaine S'accroche têtu au gré du vent Se souvient avec nostalgie Au soleil d'un printemps idyllique Au ciel d'un azur cristallin Messager du joli mois de mai Effleure l'aube douce et pâle de l'été Sans nuages, sans un souffle Symphonie d'une verte prairie Petite feuille sur un dernier sourire Et d'une langueur monotone Se pose tristement sur le vert hâlé. Encore voilé des premières rosées
Quand la nuit .. je sors de mon lit. Vers le ciel les yeux levés , j’avance sans bruit. Je me laisse envahir par toutes ces ombres qui surgissent J’écoute le bruit des feuilles qui bruissent.
Souvent, lorsque la lune me sourit, Je sens mon corps qui frémit. Je pense à toi, amour que je chéris Toi qui es chaque jour dans ma vie.
Chaque nuit, lorsque la lune soudain s’enfuit, Je m’endors, avec toi dans mon lit. Je sombre dans mes rêves les plus fous, Réclamant tes baisers les plus doux.
Souvent la nuit, lorsque le sommeil me fuit Je regarde ton doux visage endormi Je me laisse envahir par mes douces émotions Réveillant ainsi de nombreux, doux frissons.
Où est le goût de la pluie la douce pluie celle qui caressait tes cheveux qui luisait comme tes yeux où est la couleur de la pluie la douce pluie celle qui mouillait tes lèvres qui chantait les ruisseaux il fait beau sans eau la vie s’enfuit sous le feu qui reluit la terre sèche il fait beau plus d’eau où est la fraîcheur de la pluie la douce pluie celle qui s’abreuvait de tes larmes qui entretenait la vie….
La magie automnale lentement s’installe, Des brumes vaporeuses s’élèvent offrant un aspect un peu virginal. Dans la lumière cristalline du soleil Une douce rosée recouvre les pétales au réveil. Partout explose des couleurs en feu d’artifice Dame nature pare le moindre édifice. Palette de bruns, d’ocres et vermillons, Gerbes d’orangés et de jaunes d’or en échantillon. Comme dans un voyage irréel d’un tableau de maitre, Pour un regard de fantaisie qu’elle veut nous soumettre. Hymne à la beauté véritable jusqu’au long des sentiers, Magnificence extrême de la nature jusqu’au couvert forestier. Dans l’air doux et parfumé passe les bernaches et oies sauvages, Qui offrent une note chantante au ciel avec des souvenirs d’un autre âge. Le froissement des feuilles accompagne ma promenade, Un monde d’odeurs et de sons différents en sérénade. Puis viendra l’épais silence de l’hiver, Troublé simplement sur ma rivière par le cri de quelques colverts. L’automne alors s’effacera doucement sur la pointe du pied, Et disparaitra le plaisir d’écouter pépier. Le monde se refermera sur la chaleur du foyer, Blotti en ton lit Amour, il ne nous restera qu’à nous choyer.
Sa vie est bouleversée quand il rencontre Arthur Rimbaud en septembre 1871. Leur vie amoureuse tumultueuse et errante en Angleterre et en Belgique débouche sur la scène violente où, à Bruxelles, Verlaine, d'un coup de revolver, blesse au poignet celui qu'il appelle son « époux infernal » : jugé et condamné, il passe deux années de prison., à Mons. En détention, il écrira, "Cellulairement" un recueil de poèmes jamais publié...
Le ciel est, par-dessus…
Le ciel est, par-dessus le toit, Si bleu, si calme ! Un arbre, par-dessus le toit, Berce sa palme. La cloche, dans le ciel qu’on voit, Doucement tinte. Un oiseau sur l’arbre qu’on voit Chante sa plainte. Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là, Simple et tranquille. Cette paisible rumeur-là Vient de la ville. – Qu’as-tu fait, ô toi que voilà Pleurant sans cesse, Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà, De ta jeunesse ?
Le Poésie Du Mardi En Matinée... Le miroir reflète votre image, Mais votre âme reflète votre beauté... Dans chaque regard, chaque larme , Chaque sourire, votre nature brille à travers... » Qui voit la figure humaine correctement ? Le photographe, le miroir ou le peintre. » Pablo Picasso .
LE TEMPS Si précieux Il est toute ma vie Il est mon chemin Il est mon destin Il est fait de souvenirs Il est fait de patience Il est fait de sagesse Il est fait de tendresse Il est fait de gentillesse Il est fait d'amitié Il est fait d'amour Il est fait de passion Il est fait de raison Le temps Ne se rattrape pas Il faut le vivre À chaque moment de sa vie @copyright Théma
Les rencontres virtuelles
le cuisinier
Il faudrait peut-être que je rencontre un cuisinier
Il mettait les petits plats dans les grands
J'aurais ainsi une chance que la sauce prenne
Et puis ne dit-on pas que :
"Chaque marmite finit par trouver son couvercle".
Furtivement le jour se lève
Laissant, désœuvrés lutins et farfadets
Qui hantent la nuit sombre,
Dont ils ont pris possession.
Dans leur royaume de l'ombre,
Se gaussant des humains endormis,
Se jouant des peureux rencontrés,
Ils règnent en maîtres sur les ténèbres;
A l'aube naissante, ils s'évaporent
Grimaçants... l'aurore les a fait fuir,
Jusqu'au prochain crépuscule !
Michelle
Face à mon reflet
Cette racine d'arbre en mon coeur
Oublie le cycle des saisons
Figeant le néant de l'histoire
D'une multitudes d'erreurs illusoires...
Au fil de ma raison
Je perds la notion de vie
De cette branche vieillie...
Plus rien ne se dit
Plus aucune sensation
Une perte de la notion de temps
Dans cette ramure qui me ment...
Seule la présence de la peur
Caresse mes épaules
Dans l'obscure de cet hall...
Adossée à ce branchage dénudé
Je suis l'ombre inaperçue
Simple électron libre
Manquant d'équilibre
Jouant à perte de vue
Notre musique sur un chibre...
Attendant la hache des valeurs
Qui nous glacera d'effroi
Souriant à l'âme de bois
L'étoile riant ses couleurs...
@Copyright Onoma Gaïa
La dernière feuille.
Quand doucement la forêt
Habille ses couleurs rousses
Les feuilles d'or papillonnent
Légèrement d'un petit arbre rouge
Aux branches vidées de ses parures
Une petite feuille encore résiste
Me caresse de son sourire triste
Comme un papillon dans l'air d'automne
Se berce au rythme d'une brise soudaine
S'accroche têtu au gré du vent
Se souvient avec nostalgie
Au soleil d'un printemps idyllique
Au ciel d'un azur cristallin
Messager du joli mois de mai
Effleure l'aube douce et pâle de l'été
Sans nuages, sans un souffle
Symphonie d'une verte prairie
Petite feuille sur un dernier sourire
Et d'une langueur monotone
Se pose tristement sur le vert hâlé.
Encore voilé des premières rosées
© Mariefleur
Quand la nuit .. je sors de mon lit.
Vers le ciel les yeux levés , j’avance sans bruit.
Je me laisse envahir par toutes ces ombres qui surgissent
J’écoute le bruit des feuilles qui bruissent.
Souvent, lorsque la lune me sourit,
Je sens mon corps qui frémit.
Je pense à toi, amour que je chéris
Toi qui es chaque jour dans ma vie.
Chaque nuit, lorsque la lune soudain s’enfuit,
Je m’endors, avec toi dans mon lit.
Je sombre dans mes rêves les plus fous,
Réclamant tes baisers les plus doux.
Souvent la nuit, lorsque le sommeil me fuit
Je regarde ton doux visage endormi
Je me laisse envahir par mes douces émotions
Réveillant ainsi de nombreux, doux frissons.
Où est le goût de la pluie
la douce pluie
celle qui caressait tes cheveux
qui luisait comme tes yeux
où est la couleur de la pluie
la douce pluie
celle qui mouillait tes lèvres
qui chantait les ruisseaux
il fait beau
sans eau
la vie s’enfuit
sous le feu qui reluit
la terre sèche
il fait beau
plus d’eau
où est la fraîcheur de la pluie
la douce pluie
celle qui s’abreuvait de tes larmes
qui entretenait la vie….
(Malices)
La magie automnale lentement s’installe,
Des brumes vaporeuses s’élèvent offrant un aspect un peu virginal.
Dans la lumière cristalline du soleil
Une douce rosée recouvre les pétales au réveil.
Partout explose des couleurs en feu d’artifice
Dame nature pare le moindre édifice.
Palette de bruns, d’ocres et vermillons,
Gerbes d’orangés et de jaunes d’or en échantillon.
Comme dans un voyage irréel d’un tableau de maitre,
Pour un regard de fantaisie qu’elle veut nous soumettre.
Hymne à la beauté véritable jusqu’au long des sentiers,
Magnificence extrême de la nature jusqu’au couvert forestier.
Dans l’air doux et parfumé passe les bernaches et oies sauvages,
Qui offrent une note chantante au ciel avec des souvenirs d’un autre âge.
Le froissement des feuilles accompagne ma promenade,
Un monde d’odeurs et de sons différents en sérénade.
Puis viendra l’épais silence de l’hiver,
Troublé simplement sur ma rivière par le cri de quelques colverts.
L’automne alors s’effacera doucement sur la pointe du pied,
Et disparaitra le plaisir d’écouter pépier.
Le monde se refermera sur la chaleur du foyer,
Blotti en ton lit Amour, il ne nous restera qu’à nous choyer.
copyright@Claudie
Sa vie est bouleversée quand il rencontre Arthur Rimbaud en septembre 1871. Leur vie amoureuse tumultueuse et errante en Angleterre et en Belgique débouche sur la scène violente où, à Bruxelles, Verlaine, d'un coup de revolver, blesse au poignet celui qu'il appelle son « époux infernal » : jugé et condamné, il passe deux années de prison., à Mons.
En détention, il écrira, "Cellulairement" un recueil de poèmes jamais publié...
Le ciel est, par-dessus…
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu’on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
– Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
Paul Verlaine, Sagesse (1881)
Le miroir reflète votre image,
Mais votre âme reflète votre beauté...
Dans chaque regard, chaque larme ,
Chaque sourire, votre nature brille à travers...
» Qui voit la figure humaine correctement ?
Le photographe, le miroir ou le peintre. »
Pablo Picasso .
LE TEMPS
Si précieux
Il est toute ma vie
Il est mon chemin
Il est mon destin
Il est fait de souvenirs
Il est fait de patience
Il est fait de sagesse
Il est fait de tendresse
Il est fait de gentillesse
Il est fait d'amitié
Il est fait d'amour
Il est fait de passion
Il est fait de raison
Le temps
Ne se rattrape pas
Il faut le vivre
À chaque moment de sa vie
@copyright Théma