Jean de la Fontaine n'a pas écrit que des fables animalières…… !!!
Invitation de la Folie ! (fable de Jean de la Fontaine). Illustration : J.J. Grandville La Foliedécida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle. Tous les invités y allèrent. Après le caféla Folieproposa : - On joue à cache-cache ? - Cache-cache ? C'est quoi, ça ? demandala Curiosité. - Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez. Quand j'ai fini de compter… je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter. Tous acceptèrent, saufla Peuretla Paresse. - 1, 2, 3…La Foliecommença à compter. L'Empressementse cacha le premier, n'importe où. La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre. La Joiecourut au milieu du jardin. La Tristessecommença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher. L'Envieaccompagnale Triompheet se cacha près de lui derrière un rocher. La Foliecontinuait de compter tandis que ses amis se cachaient. Le Désespoirétait désespéré en voyant quela Folieétait déjà à 99. CENT ! criala Folie, je vais commencer à chercher... La première à être trouvée futla Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert. En regardant sur le côté,la Folievitle Douteau-dessus d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché. Et ainsi de suite, elle découvritla Joie,la Tristesse,la Timidité... Quand ils étaient tous réunis,la Curiositédemanda : - Où estl'Amour? Personne ne l'avait vu. La Foliecommença à le chercher. Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers. Mais elle ne trouvaitpasl'Amour. Cherchant de tous côtés,la Folievit un rosier, prit un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri : C'étaitl'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un œil. La Foliene savait pas quoi faire. Elle s'excusa, imploral'Amourpour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours. L'Amouraccepta les excuses. Aujourd'hui,l'Amourest aveugle etla Foliel'accompagne toujours...(C’est Jean de la Fontaine qui le dit) et Dieu de son côté a toujours confirmé. Joli, n’est-ce pas !?!
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son cœur; Sans remord, sans regret, sans regarder l'heure; Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur; Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps; Le garder sain en dedans, beau en dehors. Ne jamais abdiquer devant un effort. L'âge n'a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce À ceux qui se sentent perdus dans la brousse, Qui ne croient plus que la vie peut être douce Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement. Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan. Être fier d'avoir les cheveux blancs, Car, pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour, Savoir donner sans rien attendre en retour; Car, où que l'on soit, à l'aube du jour, Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir; Être content de soi en se couchant le soir. Et lorsque viendra le point de non-recevoir, Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir.
Comme c'est joliment dit... faites suivre vers ceux que vous aimez merci.
Des chaumières tranquilles, De timides éclairages, Dans un hameau paisible... Un chemin de terre Qui s'enfonce dans la campagne, La silhouette noire d'une ferme; Le vent souffle, sec, tiède Chargé des derniers relents d'été, Et, sous un morceau de lune Qui, de sa lumière dorée Adoucit les ténèbres, La campagne respire avec calme !
On l’appelle le glouton ou le carcajou, voilà une bête peu sympathique qu’on n’aime pas voir rôder près de nous. Le glouton est un animal charognard en voie de disparition aujourd’hui, mais il n’en a pas toujours été ainsi.
Les Micmacs appellent cette bête Kek-oua-gou. Selon eux, le principal plaisir du glouton n’est pas de manger, mais plutôt de jouer des tours.
Il y a plusieurs années, deux vieilles femmes l’ont appris à leurs dépens. Elles étaient parties faire de la cueillette en forêt. À la nuit tombée, elles s’installèrent près d’un abri qu’elles avaient construit, dans une clairière.
L’automne était déjà bien avancé, il faisait froid, et les vieilles décidèrent de faire un feu pour se réchauffer. Elles s’endormirent rapidement, blotties l’une près de l’autre, au bord du feu, toutes vêtues et leurs mocassins aux pieds.
Le glouton ne tarda pas à surgir près d’elles… En ricanant, il prit unebranche et poussa la braise vers le mocassin de l’une des dormeuses. Untison s’enflamma.
La vieille se réveilla en hurlant de douleur. Elle plongea son pied dans une marmite d’eau posée près du feu et se mit à crier contre sa compagne. « Tu devrais avoir honte !
Tu ne sais donc pas dormir? Tu as failli causer ma mort! » Pendant que sonamie, mal éveillée, tentait en vain de se défendre, le glouton ricanait dans son coin…
Après une longue dispute, les deux femmes finirent par se rendormir.
Le glouton bondit sur l’occasion ! Il revint près du feu, joua de nouveau dans la braise et poussa cette fois un gros tison vers le pied de la deuxième femme.
Tout comme son amie peu de temps avant, celle-ci se réveilla sous le coup de la douleur et se mit à hurler !
Elle plongea son pied dans l’eau de la marmite et manifesta sa colère contre sa compagne...
« C’est bien la peine de m’insulter! C’est toi qui ne sais pas dormir! Tu m’as blessée… Tu aurais pu me tuer! » L’autre vieille, encore ensommeillée, protesta mollement d’abord, puis plus férocement.
Dans la forêt, on n’entendait plus que les cris des vieilles femmes. Elles étaient si fâchées qu’elles en vinrent même aux coups, l’une frappant l’épaule de l’autre, l’autre ripostant en lui tirant les cheveux.
Le glouton regardait la scène, enchanté, et il riait, il riait… Il était si fier de son coup qu’il n’arrivait plus à arrêter de rire. Et il rit tant et si bien que la peau recouvrant ses côtes se déchira soudain. La bête se mit à crier de douleur à son tour.
Les deux vieilles femmes cessèrent leur dispute et aperçurent le glouton… Elles comprirent rapidement quel vilain tour on leur avait joué. Elles se précipitèrent sur lui et le frappèrent si fort qu’il tomba à leurs pieds.
Le croyant mort, elles décidèrent de le faire cuire pour le manger et de l’écorcher pour suspendre sa peau dans leur campement. La peau leur rappellerait toujours qu’on doit avoir des preuves avant d’accuser qui que ce soit.
La chaleur de l’eau bouillante ranima le glouton, qui recouvra ses forces maléfiques et réussit à sortir de la marmite.
Il se précipita sur sa peau, qu’il décrocha à toute vitesse, et s’enfuit dans la forêt en courant le plus longtemps possible.
Quand il s’arrêta enfin, il voulut enfiler sa peau. Il s’aperçut que sa chair était devenue plus foncée, à cause de la chaleur du feu, et aussi que son corps avait rétréci.
La peau ne lui allait plus tout à fait. Elle formait ici et là des plis hideux.
Depuis ce jour, l’homme n’a cessé de persécuter cette redoutable bête et les Micmacs demeurent méfiants quand d’étranges événements se produisent en forêt…
Leurs Soupçons Vont Toujours D’abord Vers Le Glouton...
Ce commentaire a été modifié le 11/10/2018 à 08:00
Un Monde Meilleur C’est une terre de splendeur C’est une vie de bonheur _Un monde meilleur, C’est un peuple de vertues C’est une violence perdue. _Un monde meilleur, C’est un rêve, un espoir Que nous pouvons avoir Mais que nous arrivons à concevoir… _Un monde meilleur, N’est qu’un leurre Un dogme que nous ne pouvons exercer Une réalité que nous faisons qu’effleurer… _Un monde meilleur, C’est comme une étoile en pleine apogée, Nous nous imaginons à la toucher Mais nous ne pouvons qu’en rêver… _Un monde meilleur, C’est le paradis Où les hommes et femmes s’unifient Au nom de l’amour et de l’amitié. _Un monde meilleur, C’est l’utopie ! ..
Un farfadet s’est égaré près d’une rivière de diamants Il n’a pas vu le fleuve de beauté se baigner dans l’océan Il n’a pas vu un cœur oublié Battre de tendresse Un poète qui passait sur l’estran de sable clair Un poète s’éprit du cœur l’emporta au fond des eaux Tous les deux ont disparu Ne sont jamais revenus
Tant de cailloux ont fleuri sur mes sentiers que le vent s’est arrêté pour les écouter sous l’ivresse de la liberté au couvert de regards croisés les galets crissent par la nuit illuminés leur cri atteint au cœur les ciels étoilés
Tant d’Himalayas se sont soudain érigés surgis des entrailles d’un univers fracturé un éclair rouge résonnait grondement insoupçonné les rochers ont roulé bien au-delà des près les torrents sous mes pieds les ont roulés
Tant de colchiques désordonnées ont éclaté alors que mon regard en l’azur se perdait où la douce brise s’égarait les temps étaient comptés il fallait bien sur le chemin enchanté vivre sur cette terre mille instants rêvés
Invitation de la Folie !
(fable de Jean de la Fontaine).
Illustration : J.J. Grandville
La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
Tous les invités y allèrent.
Après le café la Folie proposa :
- On joue à cache-cache ?
- Cache-cache ? C'est quoi, ça ? demanda la Curiosité.
- Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.
Quand j'ai fini de compter… je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter.
Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
- 1, 2, 3… La Folie commença à compter.
L'Empressement se cacha le premier, n'importe où.
La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre.
La Joie courut au milieu du jardin.
La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher.
L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.
La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.
Le Désespoir était désespéré en voyant que la Folie était déjà à 99.
CENT ! cria la Folie, je vais commencer à chercher...
La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert.
En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché.
Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité...
Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda :
- Où est l'Amour ?
Personne ne l'avait vu.
La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers.
Mais elle ne trouvait pas l'Amour.
Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, prit un bout de bois et commença à chercher parmi les branches,
lorsque soudain elle entendit un cri : C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un œil.
La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours.
L'Amour accepta les excuses.
Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours...(C’est Jean de la Fontaine qui le dit) et Dieu de son côté a toujours confirmé.
Joli, n’est-ce pas !?!
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son cœur;
Sans remord, sans regret, sans regarder l'heure;
Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur;
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps;
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
L'âge n'a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan.
Être fier d'avoir les cheveux blancs,
Car, pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour;
Car, où que l'on soit, à l'aube du jour,
Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir;
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir.
Comme c'est joliment dit... faites suivre vers ceux que vous aimez merci.
Des chaumières tranquilles,
De timides éclairages,
Dans un hameau paisible...
Un chemin de terre
Qui s'enfonce dans la campagne,
La silhouette noire d'une ferme;
Le vent souffle, sec, tiède
Chargé des derniers relents d'été,
Et, sous un morceau de lune
Qui, de sa lumière dorée
Adoucit les ténèbres,
La campagne respire avec calme !
Michelle
On l’appelle le glouton ou le carcajou, voilà une bête peu sympathique qu’on n’aime pas voir rôder près de nous. Le glouton est un animal charognard en voie de disparition aujourd’hui, mais il n’en a pas toujours été ainsi.
Les Micmacs appellent cette bête Kek-oua-gou. Selon eux, le principal plaisir du glouton n’est pas de manger, mais plutôt de jouer des tours.
Il y a plusieurs années, deux vieilles femmes l’ont appris à leurs dépens.
Elles étaient parties faire de la cueillette en forêt. À la nuit tombée, elles s’installèrent près d’un abri qu’elles avaient construit, dans une clairière.
L’automne était déjà bien avancé, il faisait froid, et les vieilles décidèrent de faire un feu pour se réchauffer. Elles s’endormirent rapidement, blotties l’une près de l’autre, au bord du feu, toutes vêtues et leurs mocassins aux pieds.
Le glouton ne tarda pas à surgir près d’elles… En ricanant, il prit unebranche et poussa la braise vers le mocassin de l’une des dormeuses. Untison s’enflamma.
La vieille se réveilla en hurlant de douleur. Elle plongea son pied dans une marmite d’eau posée près du feu et se mit à crier contre sa compagne. « Tu devrais avoir honte !
Tu ne sais donc pas dormir? Tu as failli causer ma mort! » Pendant que sonamie, mal éveillée, tentait en vain de se défendre, le glouton ricanait dans son coin…
Après une longue dispute, les deux femmes finirent par se rendormir.
Le glouton bondit sur l’occasion ! Il revint près du feu, joua de nouveau dans la braise et poussa cette fois un gros tison vers le pied de la deuxième femme.
Tout comme son amie peu de temps avant, celle-ci se réveilla sous le coup de la douleur et se mit à hurler !
Elle plongea son pied dans l’eau de la marmite et manifesta sa colère contre sa compagne...
« C’est bien la peine de m’insulter! C’est toi qui ne sais pas dormir! Tu m’as blessée… Tu aurais pu me tuer! » L’autre vieille, encore ensommeillée, protesta mollement d’abord, puis plus férocement.
Dans la forêt, on n’entendait plus que les cris des vieilles femmes. Elles étaient si fâchées qu’elles en vinrent même aux coups, l’une frappant l’épaule de l’autre, l’autre ripostant en lui tirant les cheveux.
Le glouton regardait la scène, enchanté, et il riait, il riait… Il était si fier de son coup qu’il n’arrivait plus à arrêter de rire. Et il rit tant et si bien que la peau recouvrant ses côtes se déchira soudain. La bête se mit à crier de douleur à son tour.
Les deux vieilles femmes cessèrent leur dispute et aperçurent le glouton… Elles comprirent rapidement quel vilain tour on leur avait joué. Elles se précipitèrent sur lui et le frappèrent si fort qu’il tomba à leurs pieds.
Le croyant mort, elles décidèrent de le faire cuire pour le manger et de l’écorcher pour suspendre sa peau dans leur campement. La peau leur rappellerait toujours qu’on doit avoir des preuves avant d’accuser qui que ce soit.
La chaleur de l’eau bouillante ranima le glouton, qui recouvra ses forces maléfiques et réussit à sortir de la marmite.
Il se précipita sur sa peau, qu’il décrocha à toute vitesse, et s’enfuit dans la forêt en courant le plus longtemps possible.
Quand il s’arrêta enfin, il voulut enfiler sa peau. Il s’aperçut que sa chair était devenue plus foncée, à cause de la chaleur du feu, et aussi que son corps avait rétréci.
La peau ne lui allait plus tout à fait. Elle formait ici et là des plis hideux.
Depuis ce jour, l’homme n’a cessé de persécuter cette redoutable bête et les Micmacs demeurent méfiants quand d’étranges événements se produisent en forêt…
Leurs Soupçons Vont Toujours D’abord Vers Le Glouton...
Un Monde Meilleur
C’est une terre de splendeur
C’est une vie de bonheur
_Un monde meilleur,
C’est un peuple de vertues
C’est une violence perdue.
_Un monde meilleur,
C’est un rêve, un espoir
Que nous pouvons avoir
Mais que nous arrivons à concevoir…
_Un monde meilleur,
N’est qu’un leurre
Un dogme que nous ne pouvons exercer
Une réalité que nous faisons qu’effleurer…
_Un monde meilleur,
C’est comme une étoile en pleine apogée,
Nous nous imaginons à la toucher
Mais nous ne pouvons qu’en rêver…
_Un monde meilleur,
C’est le paradis
Où les hommes et femmes s’unifient
Au nom de l’amour et de l’amitié.
_Un monde meilleur,
C’est l’utopie ! ..
Auteur(e) Anonyme
Un farfadet
s’est égaré près
d’une rivière de diamants
Il n’a pas vu
le fleuve de beauté
se baigner dans l’océan
Il n’a pas vu
un cœur oublié
Battre de tendresse
Un poète
qui passait
sur l’estran de sable clair
Un poète
s’éprit du cœur
l’emporta au fond des eaux
Tous les deux
ont disparu
Ne sont jamais revenus
(Malices)
23/09/2018
Tant de cailloux ont fleuri sur mes sentiers
que le vent s’est arrêté pour les écouter
sous l’ivresse de la liberté
au couvert de regards croisés
les galets crissent par la nuit illuminés
leur cri atteint au cœur les ciels étoilés
Tant d’Himalayas se sont soudain érigés
surgis des entrailles d’un univers fracturé
un éclair rouge résonnait
grondement insoupçonné
les rochers ont roulé bien au-delà des près
les torrents sous mes pieds les ont roulés
Tant de colchiques désordonnées ont éclaté
alors que mon regard en l’azur se perdait
où la douce brise s’égarait
les temps étaient comptés
il fallait bien sur le chemin enchanté
vivre sur cette terre mille instants rêvés
(Malices)
19/09/2018