Dans la région d'Arles, les habitations font chanter toute la gamme des teintes provençales avec leurs façades ocre jaune ou orange profond,leurs volets bleus ou verts et leurs toits rouges, elles offrent un contraste saisissant, encore plus accentué lorsque le soleil brille hautau zénith. Un paradis de couleurs qui, conjugué aux paysages et à la lumière si particulière de la Provence, a fait rêver des générations de peintres.
Des murs blanchis à la chaux. A Paris, Toulouse Lautrec avait vanté à Van Gogh les paysages et la luminosité de la Provence. Vincent y succombe dès qu'il arrive à Arles en février 1888. En mars, il écrit à son ami le peintre Emile Bernard : "Il y aurait peut-être un réel avantage pour bien des artistes amoureux de soleil et de couleur d'émigrer dans le Midi." A Arles, il loge d'abord dans le petit hôtel Carrel de la rue de la Cavalerie, qu'il quitte en mai car l'hôtelier luidemande un prix exorbitant pour entreposer ses toiles.
Il s'installe alors au numéro 2 de la place Lamartine, au bas de l'Avenue de la Gare, dans la "Maison jaune" dont il occupe l'aile droite, comportant quatre pièces dont deux petites. "C'est peint en jaune dehors, blanchit à la chaux à l'intérieur, en plein soleil, je l'ai loué à raison de 15 francs par mois", écrit-il à son frère Théo.
Devant se trouve un jardin public qu'il apprécie et dont il fera le sujet de plusieurs de ses toiles.
Jaune soufre et bleu Cobalt Dans cette maison où il croit trouver la sérénité Van Gogh rêve d'installer une coopérative d'artistes. La réalité sera toute autre.. Mais entre-temps, il la peint, en déployant des trésors de talent et de patience. Car bien qu'il réalise cette oeuvre en septembre, il lui faut batailler avec l'absence d'ombre et la dureté de la lumière dus à ce soleil toujours implacable. " Un soleil de soufre, sous un ciel de cobalt pur. Le motif est dur !.
Mais justement je veux le vaincre. Car c'est terrible ces maisons jaunes dans le soleil, et puis l'incomparable fraîcheur du bleu. Tout le terrain est jaune aussi." Son séjour arlésien sera malgré cela le plus producteur entableaux et en dessins, plus trois cents oeuvres en quinze mois !
La maison jaune elle, disparaîtra sous les bombardements le 25 juin 1944.
Le Parc ornithologique de Pont de Gau est situé à 5 kilomètres des Saintes-Maries de la Mer en Camargue dans le département des Bouches du Rhône. Il est ouvert toute l'année. C'est le lieu idéal pour découvrir des centaines de flamants roses dans leur milieu naturel, et bien d'autres oiseaux... Le parc, c'est 60 hectares entre étangs, marais, pelouses, roubines (canaux), roselières et sansouïres et plus de 7 kilomètres de sentiers bordés d'observatoires. Cette proximité avec la faune est juste magnifique. Les bancs installés tout au long du parcours permettent de faire des pauses tout en regardant les oiseaux évoluer.
Un peu d'histoire : La réserve est avant tout une histoire de famille. En 1949, un passionné de nature, André Lamouroux, aménage un petit parc zoologique qui évolue peu au fil des années. Ce n'est qu'en 1974, que René (le fils) reprend la suite avec un regard novateur. Il insuffle au parc une bouffée d'oxygène, qui aura pour but la protection et la découverte de la nature Camarguaise. La création d'un centre de soins de la faune sauvage voit le jour et accueille de nombreux oiseaux en détresse chaque année.
Il troque les anciennes et vétustes cages pour de grandes volières. Puis, il agrandit les lieux et aménage les 12 hectares du marais de chasse voisin. Il fait circuler des sentiers de découverte à travers ce nouvel espace qu’il a totalement pensé pour accueillir de nombreuses espèces d’oiseaux. Il aménage des îlots, plante des arbres et des arbustes et installe de vastes panneaux thématiques.
En 1987, il loue au Parc Naturel Régional de Camargue les 48 hectares du marais de Ginès dont il devient le gestionnaire exclusif en 2005. Cet espace naturel est le complément idéal de Pont de Gau. Sa grande diversité d’habitats, la gestion hydraulique quotidienne de l’équipe du Parc, ses aménagements et infrastructures qui permettent d’observer au plus près la faune sans être vu, ont permis d’accueillir plus de deux cent espèces d’oiseaux.
Au début des années 90, ses trois fils, Vincent, Jérôme et Frédéric le rejoignent et continuent son action accompagnés de toute une équipe de passionnés. Aujourd’hui le Parc représente 60 hectares et plus de 7 kilomètres de balades dans une nature préservée et une proximité inégalable avec les oiseaux.
A peine entrés dans le parc, Ouah ! des groupes de flamants roses partout... La proximité avec les oiseaux est vraiment extraordinaire. Onapprend en lisant les panneaux pédagogiques que la meilleure période pour apprécier leur sublime plumage est de novembre àmars... La parade amoureuse démarre après la mue en novembre jusqu'au printemps. C'est aussi à ce moment que la couleur rose est la plus prononcée. Le flamant rose change de partenaire chaque année (pas très fidèle ce grand oiseau...), ainsi on comprend mieux l’enthousiasme pour la parade nuptiale, qui est à priori un spectacle fabuleux .
Les flamants vivent en groupes de plusieurs centaines d’individus. Ils se déplacent dans les zones humides du bassin méditerranéen de manière erratique. Le nomadisme est l’une des particularités de cet oiseau. Surprise peu avant le coucher de soleil alors que nous attendions tranquillement pour les photos, une soigneuse est arrivée et à jeté des poignées de brisures de riz dans l'eau. Les flamants, canards et ragondins se sont alors amassés au bord de l'étang afin de récupérer quelques graines dont à priori ils sont très friands...
Un peu d'histoire sur ce fabuleux "flamant rose". Ce bel oiseau mesure à l'âge adulte entre 1,10 m et 1,50 m. Son poids varie de 2 à 4 kg.
La parade nuptiale c'est quoi ? Un ballet en trois temps, avec tout d’abord, le cou bien étiré, tournant la tête énergiquement de gauche à droite. Puis se déployant les ailes afin de montrer l’intérieur aux teintes carnées et noires, c’est le "salut". Enfin, ultime argument pour enjôler : réaliser une aristocratique courbette. Il y a les cris aussi quasi-continus. Et quelques prises de becs, forcément.
L’accouplement : les deux partenaires se mettent à la construction du nid, de préférence sur un îlot qui les met à l’abri des prédateurs, à l’aide du substrat de celui-ci (boue, vase, cailloux,…). La femelle y pond généralement qu'un seul œuf qui sera couvé par les deux partenaires durant 29 jours. Le poussin passe ses premiers jours au nidmais rejoint très vite les autres poussins qui se regroupent pour former des "crèches". Les adultes viennent régulièrement nourrir leur jeune avec une sécrétion nutritive rouge. Les poussins, qui passent du blanc au gris durant leur croissance, n’acquerront leur plumage rose caractéristique qu’au bout de 2 à 4 ans. L’envol se fait autour de 80 jours.
La nourriture: Elle se compose principalement d’invertébrés aquatiques (larves et œufs). Mais aussi de crustacés tels les artémies (qui contribuent à la coloration rose du plumage), de mollusques, d'insectes, de vers, de poissons, d'algues... Les flamants roses peuvent également consommer des graines de plantes aquatiques tel le riz.
Les prédateurs : Malgré leur taille importante, ils doivent faire face à plusieurs prédateurs dont les goélands qui s’attaquent aux œufs et aux poussins. Mais aussi les rapaces, les sangliers et les renards...
La plupart des oiseaux trouvent de la nourriture en quantité suffisante et ne sont pas obligés de migrer. De nombreuses espèces tels hérons, aigrettes, courlis cendré, foulques, vanneaux huppés, bécassines des marais, chevaliers gambettes... sont observables à la réserve.
Le parc c'est aussi un centre de soins et plusieurs volières sont installées afin d'accueillir les oiseaux blessés. Lors de notre visite, nous avons pu voir une cigogne et deux hiboux grand duc qui ne peuvent plus voler, impossible pour eux de survivre dans la nature. Chaque année, plusieurs centaines d'oiseaux reçoivent des soins à la réserve et heureusement beaucoup peuvent repartir...
Sur l'immensité des marais, on y croise de nombreux ragondins qui sont de véritables opportunistes. Pour preuve, au moment de la distribution du riz, ils sont arrivés en nombre...
Ce commentaire a été modifié le 05/02/2020 à 19:30
Un peu d'histoire : La plupart des mimosas sont originaires d'Australie. Le mimosa a été introduit sur la Côte d'Azur vers 1850. On compte plus de 1200 espèces dans le monde. Le mimosa d'hiver ou Acacia dealbata est un bel arbre à fleurs jaune qui illumine les jardins et ensoleille la maison. Son feuillage persistant est décoratif toute l'année. Ses fleurs appelées glomérules ont la particularité d'être sessiles (directement accrochées sur la tige). Sa floraison attire les papillons.
Petits conseils afin de conserver votre bouquet : Recouper les tiges sur environ 5 cm.Écraser le bout des tiges au marteau. Mettre les fleurs dans de l’eau tiède un peu sucrée. Placez le vase dans une pièce à - de 20 °C. Rajouter régulièrement de l'eau dans le vase. Mettre le mimosa dans un lieu frais la nuit ou sur le rebord de la fenêtre.
La nature est belle pour qui sait la regarder ! En levant les yeux, nous avons pu admirer une mésange se régalant sur un nid de chenilles processionnaires... Nous étions à quelques mètres et notre présence ne l'a absolument pas dérangée ! Pour info : La mésange est un prédateur naturel de la chenille processionnaire.
Ce commentaire a été modifié le 03/02/2020 à 21:01
Qu'ils soient drôles, étranges, insolites... Ils ne laissent pas indifférents ! Dans le département, beaucoup sont vraiment des œuvres d'art. Le plus difficile est de pouvoir s'arrêter afin de les photographier ! Bien sûr, je ne peux pas tous vous les présenter aujourd'hui... En voici quelques uns qui méritent que l'on s'y attardent...
Bourcefranc le Chapus : le Fort Louvois, "création de Jacky Bureau".
Bourcefranc le Chapus : le Moulin de la Plataine, "création de Jacky Bureau".
Muron : le puits
Ile d'Oléron : les cabanes ostréicoles de La Chavalerie
St Pierre d'Oléron : banc de sardines sous le Cep de vigne "création de Jean-Luc Plé".
La Tremblade : les bateaux en papier, "création de Jean - Luc Plé".
Marennes : l'enfant et l'huitre géante, "création Jean - Luc Plé".
Marennes : le bateau de pêche
Surgères : la main de Ronsard, "création de Jean - Luc Plé".
Chaillevette : 4 barques pour 4 routes "Chaillevette, Etaules, La Tremblade, Saujon"
Tonnay Charente : Portes d'écluses
St Georges de Didonne : les parasols, "création Jean - Luc Plé".
St Georges de Didonne : les pommes de pins, "création Jean - Luc Plé".
La Palmyre : le golf du Club Med.
Vaux sur Mer : le carrelet
Royan : Koh Royan en bois flotté, aménagement éphémère par la ville...
Breuillet : le puits.
Les Mathes : Le rond point a été complètement démolit puis reconstruit. Jumelage des communes "Les Mathes - La Palmyre" avec "Antey St André" (commune italienne alpine de la région Vallée d'Aoste) .
L'Aiguille sur Seudre : huître géante (2,40 m) et des mains qui l'ouvrent "création Jean - Luc Plé".
Ce commentaire a été modifié le 03/02/2020 à 20:41
La France n’a pas le monopole de la crêpe. Certes, on en a des très bonnes, mais le disque fin se décline dans plusieurs pays, selon diverses recettes.
Blinis russes. C’est un des plats les plus célèbres de Russie, qu’on déguste habituellement lors des fêtes religieuses (notamment Pâques), accompagné de crème fraîche, de beurre fondu, et d’une multitude de poissons : saumon, truite, hareng, maquereau. Et pour mieux digérer, on porte des toast de vodka tout au long de la soirée !
Dorayaki Japon. La version nippone des pancakes américains : tout aussi gonflés, on lesmange par deux avec de la pâte aux haricots rouges au milieu, comme un petit sandwich. Ils peuvent se manger tièdes au petit déjeuner ou au goûter, accompagnés d’un thé vert matcha pour faire comme là-bas !
Les pancakes, aux Etats-Unis Inutile de présenter cette crêpe américaine que tout le monde connait et qui fleurit sur les comptes Instagram des nouveaux petits restos parisiens proposant des brunchs. On les connait bien servis avec du sirop d’érable, certains les mangent avec du lard (en plus du sirop, ouioui), on a aussi trouvé certains endroits où ils sont servis avec de laglace (ou de la mascarpone) et des myrtilles. Anti-régime mais pro-bonheur.
Les Poffertjes, aux Pays-Bas. Il est très probable que vous n’en ayez jamais croisés, et pour cause il n’en existe presque pas en France. Il s’agit de toutes petites crêpestrès gonflées, d’environ 4 cm de diamètre. Elles sont servies avec beaucoup de beurre doux et de sucre glace, et elles sont parfaites quandvous venez de marcher une heure dans le vent des dunes hollandaises !
Le Msemen, au Maroc. C’est une crêpe feuilletée à base de farine de semoule, qui pourrait nous faire penser au Chapati indien, à cela près que les bords sont rabattus de façon à lui donner une forme carrée. On l’imbibe dans du miel pour la boire avec un thé chaud, mais on peut aussi la farcir et dans ces cas-là elle sera plutôt salée : oignons, poivrons, tomates…
Le Dosa, en Inde. Ces grandes, très grandes crêpes du sud de l’Inde sont plutôt salées. Elles sont épaisses et brune, elle tiennent leur couleur de la farine de lentille qui les compose. Elle sont roulées, croustillantes, et peuvent être accompagnée de fromage, d’oeuf, d’oignons, de chutney, de viande hachée… On en trouve rarement dans les restaurants indiens, sauf dans ceux spécialisés dans la cuisine du Sud.
Les Baghrir, en Algérie. C’est ce qu’on appelle plus communément la “crêpe aux mille trous”. Il s’agit, comme son nom l’indique, d’une crêpe aérienne, à base de farine de maïs, et pleine de trous. On la trempe dans du miel mélangé à du beurre (pourquoi se priver ?), et on boit un thé à la menthe avec. What else ?
La galette bretonne. Notre plat national bien-aimé, une grande galette à base de farine de sarrasin, qui se mange avec du salé exclusivement (les crêpes sucrées sont faites à base de froment), sont issues de Bretagne. On a l’habitude de les manger avec des oeufs, du jambon, ou du fromage, les plus audacieux tenteront la sauce à l’oignon ou la version andouille-miel.
Les Jian Bing, en Chine. A base de farine de blé et de haricots mungo, le Jian Bing signifie littéralement “galette frite dans l’huile”. Elle vient d’une ville à 200km de Pékin, où elle était vendue par des vendeurs ambulants qui ont aujourd’hui disparu. On la prépare dans une crêpière et on casse l’oeuf dans la pate pendant cuisson, avant d’ajouter les oignons hachés, le soja fermenté et tout ce qui compose les crêpes.
La tortilla au Mexique. Largement importée en France, même si très probablement beaucoup moins bonne, la tortilla est faite de farine de maïs. Si on a l’habitude, ici de la manger avec du poulet, du poivron, du riz, ou encore des haricots rouge et plein de sauces, les mexicains la mangent aussi bien au dîner qu’au petit déjeuner, garnie d’oeuf. Ou comment un plat peut être mangé à toutes les sauces.
Les Blintz. Recette ashkénaze qu’on retrouve surtout à New York, les blintz sont des petites crêpes sucrées, grillées avec une farce à la ricotta et aux oeufs. On les déguste accompagnés de confiture de myrtilles, un peu tiède. Un dessert (ou goûter) régressif à souhait et réconfortant ! (C’est la recette originale de Marc Grossman que je vous ai mise, testée mille fois et approuvée tout autant !)
Où que vous soyez, d’où que vous veniez, vous ne pourrez échapper à la Chandeleur, au contraire : profitez de cette fête pour faire découvrir à votre entourage les crêpes de vos pays. Encore mieux, organisez un concours de crêpes !
Ce commentaire a été modifié le 02/02/2020 à 14:39
Mexique, Etats-Unis, Luxembourg… comment la Chandeleur est fêtée à travers le monde
Si, en France, le 2 février est dédié à la confection de crêpes pour célébrer la Chandeleur, ailleurs on déguste des tamales ou on observe le terrier d'une marmotte.
Les tamales, au Mexique, sont l’équivalent de nos crêpes…
Le Dia de la Candelaria au Mexique Jour férié important dans le pays, le Dia de la Candeleria s’inscrit dans la tradition chrétienne mexicaine. Comme en France, on célèbre avant tout la présentation de Jésus-Christ au Temple. Après avoir fait bénir des poupons vêtus avec soin et représentant l’enfant Jésus, les familles se retrouvent autour d’un plat de tamales.
Ces galettes de maïs garnies de farce, sucrée à base de crème ou de fruits, ou salée avec de la viande ou des haricots noirs, sont un héritage de la période précolombienne. Dans certaines régions, le maïs est remplacé par des feuilles de bananier. La tradition veut que ce soit la personne couronnée lors de l’Épiphanie qui régale l’ensemble des convives.
Le jour de la Marmotte aux États-Unis et au Canada.
Le jour de la Marmotte ou observer la sortie de terrier du rongeur pour prédire, ou pas, la fin de l’hiver… Rien à voir cette fois avec le culte chrétien.
En Amérique du Nord, le jour de la Marmotte relève d’une habitude folklorique quelque peu désuète. L’observation de la sortie du terrier du rongeur doit permettre de prédire la fin de l’hiver. Si la marmotte bondit hors de ses pénates sans voir son ombre, on prétend que le printemps est proche. Dans le cas contraire, bonnets et écharpes seront encore nécessaires durant plusieurs semaines. Cette tradition, héritée des colons allemands, provoque chaque année la venue de plusieurs milliers de touristes dans les villes ayant la chance d’avoir un animal reconnu pour ses prédictions.
Le Liichtmëssdag au Luxembourg- Un mélange entre Mardi gras et Halloween.
Le Liichtmëssdag luxembourgeois est une fête dédiée aux enfants. Munis de lampions fabriqués par leurs soins à l’école ou à la crèche, ces derniers vont en procession de maison en maison pour chanter des airs traditionnels. Il est de coutume de les récompenser avec des sucreries ou un peu de monnaie. Autrefois, les voisins leur offraient du lard, des petits pois ou encore des biscuits de carnaval. Un appel à Saint Blaise Les origines du Liichtmëssdag remontent à l’époque pré-chrétienne, mais la fête est aujourd’hui liée au personnage de Saint Blaise, un des 14 saints auxiliaires. Il protège non seulement le bétail, mais aide aussi contre les maux de gorge, les ulcères et la peste. Le passage des enfants avec leurs lampions sert d’ailleurs à rappeler aux gens que le Christ s’est défini lui-même comme la lumière du monde qui porte la lumière dans les ténèbres.
Ce commentaire a été modifié le 01/02/2020 à 21:12
Un nouveau mois débute en ce jour, il s’appelle : FEVRIER !Février provient du nom latin du mois, februarius, lui-même dérivé du verbe februare signifiant « purifier ».
Februare, dieu des morts et de la purification.
Mois consacré à NEPTUNE, dieu de la mer et de la navigation, protégeant ceux qui voyagent sur les eaux. Mais, d’un caractère ombrageux, il peut aussi provoquer les tempêtes, les ouragans et les raz de marée.-----------------------------------------------------------------------------Mais pourquoi ce mois est plus court que les autres ? Et pourquoi avoir choisi février ?
À l’origine le calendrier Romain est né avec la création de la ville de Rome, par Rémus et Romulus, le 21 avril 753 av. J.-C. (Début du calendrier) - À l’origine le calendrier Romain n’avait que 10 mois, et ne comptait que 304 jours. Il commençait au mois de Mars pour finir en Décembre.
Vers 713 av. J.-C. le roi légendaire Numa POMPILIUS aurait ajouté deux nouveaux mois : février et janvier, au calendrier Romain, pour l’étendre à 355 jours. Février était le 11ème mois. Puis en 450 av. J.-C. il y a eu un changement de l’ordre des mois, positionnant Février comme dernier mois de l’année (le 12ème)
...
[… C’est ici qu’entre en scène Jules CÉSAR qui veut mettre de l’ordre dans tout cela, ne serait-ce que pour asseoir son autorité et faire entrer l’argent des impôts dans les caisses de l’Etat. Il fit venir d’Alexandrie l’astronome Sosigène et le prit pour conseiller. L’année devint solaire et ne tint plus compte de la Lune. Les mois furent allongés en respectant les croyances ; ils eurent ainsi alternativement 31 ou 30 jours jusqu’à épuisement des 365 jours en commençant par Mars. Le dernier mois des morts eut ainsi les restes : 28 jours.
Pourquoi a-t-il certaines années 29 jours ? Car l’année solaire dure 365,25 jours (en première approximation) Sosigène proposa ainsi une 2ème modification à Jules CÉSAR : ajouter un jour supplémentaire à février tous les 4 ans. Afin de ne pas choquer inutilement son peuple en rendant favorable un mois qui ne l’est pas (29 est impair), l’empereur adopta la règle suivante : « on doublera, tous les 4 ans, le 6ème jour avant les calendes de Mars », d’où le nom de bi-sextil donné à ce jour. …]
(Extrait du texte « Astronomie - Pourquoi février est-il le mois le plus court ? » de Michel VIGNAND, Association Astronomique de la Réunion Observatoire des Makes.)
Les consuls prenaient leurs fonctions le 1er mai et le 15 mars, jusqu’en 153 av. J.-C. Après cette date, ils les prennent le 1er janvier.
En l’année 46 av. J.-C. Jules CÉSAR réforma le calendrier Romain, qu’il fit débuter le 1er janvier (Date ou les consuls prenaient leur fonction. - Jules CÉSAR, entame alors son quatrième mandat de consul.) L’année 45 av. J.-C. fut la première année d’application régulière du nouveau calendrier julien.
C’est ainsi que février est le 2ème mois de l’année. (Il conserve ses 28 jours, et 29 les années bissextiles) [Calendrier Julien et Grégorien]---------------------------------------------- Selon la légende : Auguste aurait déplacé un jour du mois de février au mois d’août lorsque ce dernier est renommé en son honneur en 8 av. J.-C. Comme le mois précédent de juillet, renommé en l’honneur de Jules CÉSAR, en 38 av. J.-C. comptait 31 jours, Auguste aurait désiré que son propre mois en compte autant.
Il existe cependant des documents indiquant que l’irrégularité de février date d’avant la réforme julienne (‽) …---------------------------------------------- Au cours de ce mois :
Le 2 : ►La Chandeleur ►Selon la légende, le 2 février, c’est le « Jour de la marmotte » (Groundhog day) en Amérique. - En France (moins connu), l’animal est l’ours.
Le 14 : ►Fête des amoureux. ►Mise en place de la première horloge parlante du monde (14 février 1933)
Le 15 : ►Adoption du drapeau tricolore comme pavillon officiel de la France (15 février 1794)
Le 26 : ►Les départements français furent créés sous la Révolution (26 février 1790) Le 29 : ►Année bissextile - Parution du journal français « La Bougie du Sapeur » Ce journal parait uniquement les 29 février.
[table]Elle tire son nom du latin : festa candelorum (fête des chandelles) évoquant les cierges que l'on portait en procession lors de sa célébration. La Chandeleur se fête le 2 février, soit 40 jours après Noël. Elle est toujours très proche des croyances et traditions liées à la Lumière, la Purification, la Prospérité et la Fécondité. Cette manifestation ouvre solennellement la saison agraire, car les jours allongent sérieusement, la végétation du blé en herbe prend de l'importance.
Chez les romains ... A l'époque romaine, on la fêtait vers le 15 février, correspondant au début de la saison des amours chez les oiseaux, pour célébrer le dieu de la Fécondité : Lupercus, au cours de « Lupercales » et fêtant le retour de la lumière.
Cette manifestation en l'honneur du dieu Pan(nom plus commun), donnait lieu à des défilés de débauchés munis de flambeaux arpentant les rues de Rome pendant la nuit. Ils offraient des sacrifices aux Dieux et mangeaient des galettes de céréales à la lueur des torches ; est-ce l'origine des crêpes mangées le jour de la Chandeleur ?
Chez les celtes ... Il existait un rite : la fête d'Imbolc, le 1er février, calée sur la fin de l'hiver. C'était aussi la fête de la purification de l'eau, qui assurait fertilité et fécondité avec le retour de la vie animale et végétale. Les peuplades du Nord de l'Europe et les celtes célébraient en même temps le soleil, dont le retour commençait enfin à se préciser, à travers la roue solaire.
Chez les chrétiens ... Le 2 février est officiellement aujourd'hui la "Purification de la Vierge". Ce qui laisse dans des abîmes de réflexion, puisque Marie est l'Immaculée Conception.
En fait cela correspond plutôt à la loi de Moïse, qui selon les rites hébraïques, oblige toute mère juive à présenter son enfant nouveau-né au temple 40 jours après sa naissance. Jésus, est donc présenté au Seigneur à cette occasion ! Cette cérémonie, fut l'occasion de la rencontre de Marie avec le vieillard Siméon qui lui fit la prophétie de la mort de son fils.
Comme l'avait déjà fait César, en rebaptisant les dieux grecs, l'Eglise engagea dès la fin de l'Empire Romain une vaste opération pour remplacer systématiquement les rites païens par des fêtes chrétiennes. L'Histoire raconte que le pape Gélase Ier, pour réconforter des pèlerins harassés, leur fit cuire des galettes faites avec de la farine et des oufs, et eut l'idée d'instituer en 472 la fête de la Chandeleur (Fête de la présentation de Jésus au Temple), 40 jours après Noël, qui est aussi un rite d'origine hébraïque.
En Orient, c'était jour chômé. En Occident, les fidèles défilaient en procession avec des torches, puis des cierges allumés et bénits à la main en souvenir de la purification de la Vierge. Cette fête devînt officielle en 1372 en Avignon.
Superstitions : Le cierge de la Chandeleur devait être rapporté de l'église jusqu'à chez soi, en restant allumé. Mais les processions aux chandelles sont de plus en plus rares de nos jours.
On lui prête certains pouvoirs, si l'on en croit le dicton Franc-Comtois : "Celui qui la rapporte chez lui allumée, Pour sûr ne mourra pas dans l'année."
Les cierges porteurs de nombreuses vertus, étaient précieusement conservés dans l'armoire familiale. Ils étaient sortis en cas de maladie grave, pour abréger les souffrances d'un mourant ou, en cas d'orage, ils avaient, soit disant, le pouvoir d'éloigner la foudre et de l'empêcher de tomber sur les habitations. Ils étaient allumés chaque fois qu'il y avait la nécessité d'implorer le ciel ou Dieu, d'écarter les mauvais esprits et de protéger les foyers, les vignobles et les champs. L'on disait même que quelques gouttes de sa cire posées sur des oeufs mis à couver en assureraient la bonne éclosion.
Et les crêpes dans tout cela ?!! C'est la survivance d'un mythe remontant au temps les plus reculés et symboliserait la roue solaire. En France, cette coutume s'est développée au Moyen Age. Elle était liée au Carnaval et à la période du Carême qui marquait une journée de festivités alimentaires pour rompre avec l'austérité du temps de Carême. Cela expliquerait la coutume des crêpes (ou des beignets de forme ronde, dans le sud de la France) que l'on mange à cette période. Des siècles durant les paysans ont pensé que s'ils ne faisaient pas de crêpes le jour de la Chandeleur, leur blé risquait de s'abîmer. Les crêpes étaient faite à base du froment de la moisson précédente, que l'on utilisait ainsi en quantité car les futures moissons n'étaient plus très loin !
"Si point ne veut de blé charbonneux Mange des crêpes à la Chandeleur."
Aujourd'hui, tous ces symboles se retrouvent dans cet emblème de la Chandeleur qu'est la crêpe. Accompagnée souvent d'une bolée de cidre.
Et la pièce dans la main ?!! En tenant une pièce d'or dans la main gauche, tandis que de la droite on faisait sauter la première crêpe, on était assuré, disait-on, d'avoir de l'argent toute l'année. Cette crêpe était ensuite enroulée autour de la pièce d'or et portée en procession par toute la famille jusqu'à la chambre où on la déposait jusqu'à l'année suivante sur le haut de l'armoire (en Ile de France et en Vendée). Les débris de la crêpe de l'an passé étaient alors récupérés et la pièce qu'elle contenait donnée au premier pauvre qui passait.
Celui qui retourne sa crêpe avec adresse, qui ne la laisse pas tomber à terre ou qui ne la rattrape pas sous la forme navrante de quelque linge fripé, celui-là aura du bonheur jusqu'à la Chandeleur prochaine.
Et la météo ?!! Une autre croyance que l'on retrouve dans plusieurs pays, veut qu'un ours sorte de sa tanière le jour de la Chandeleur. Si la température est douce et s'il voit le soleil, il retourne vite reprendre son hibernation, car il sait que le beau temps ne durera pas : "Si fait beau et luit Chandeleur Six semaines se cache l'ours."
"Si le deuxième de février Le soleil apparaît entier L'ours étonné de sa lumière Se va mettre en sa tanière Et l'homme ménager prend soin De faire resserrer son foin Car l'hiver tout ainsi que l'ours Séjourne encore quarante jours."
"Soleil de la Chandeleur Annonce hiver et malheur."
La Chandeleur en Bourgogne ... La Chandeleur y était jadis une grande fête, et même un jour chômé dans le Mâconnais. Elle passait aussi pour le véritable début de l'année. En Bresse, le matin de la Chandeleur, les habitants se saluaient avec des souhaits de prospérité et de bonheur "Chandelouse ! Chandeleur, Bonjour ! Bonne oeuvre !"
Plusieurs coutumes marquaient cette fête en Bourgogne : - Participation à la messe des femmes et des jeunes filles, pour les purifier comme Marie. - Bénédiction d'un cierge, gardé ensuite précieusement, et allumé à toutes les grandes occasions. - Confection de gâteaux spéciaux. - Visites de sources accompagnées de pratiques assez variées. - Croyances d'ordre agricoles, et début de l'embauche dans les fermes des ouvriers saisonniers.
Dictons bourguignons ... "Rosée à la Chandeleur Hiver à sa dernière heure.
A la Chandeleur, L'hiver s'apaise ou reprend vigueur.
"Quand le soleil, à la Chandeleur, dit lanterne Quarante jours après il hiverne."
dans le Nord : "Quand Notre-Dame de la Chandeleur luit L'hiver de quarante jours s'ensuit."
en Hautes-Pyrénées: "Lorsqu'à la Chandeleur le temps persiste au beau Berger serre ton foin, fais paître ton troupeau."
dans le Vivarais: "Quand pour la Chandeleur le soleil est brillant, Il fait plus froid après qu'avant.
au Pays Basque : "À la Chandeleur verdure, À Pâques neige forte et dure."
en Bretagne: "A la chandeleur, il fait jour à 6 heures à chaque travailleur sauf au tailleur et au fainéant."
Divers Dictons : "Si l'hiver ne fait son devoir en mois de décembre et janvier, au plus tard il se fera voir au deuxième de Février."
"Quand la Chandeleur est claire, l'hiver est par derrière. Quand elle est trouble, l'hiver redouble."
"La Chandeleur claire laisse l'hiver durer. La Chandeleur noire, l'hiver a fait son devoir."
"Quand le soleil à la Chandeleur a fait lanterne, pendant quarante jours après, il hiverne."
"Si la loutre voit son ombre le jour de la Chandeleur, pendant quarante jours, elle rentre dans son trou."
"Beau et clair à la Chandeleur, l'hiver garde sa rigueur."
"Soleil le deux Février, l'hiver sera prolongé."
"Quand Notre-Dame de la Chandeleur luit, l'hiver quarante jours s'ensuit."
"A la Chandeleur, les jours croissent de plus d'une heure, et le froid pique avec douleur."
"A la Chandeleur venue, range le rouet et prends la charrue."
"Lorsqu'à la Chandeleur le temps persiste au beau, berger serre ton foin, fais paître ton troupeau."
"Etrennes d'honneur durent jusqu'à la Chandeleur."
"Chandeleur derrière, je me moque de l'hiver."
"La Chandeleur rompt le cou aux veilleurs, mais les bons enfants vont jusqu'au Carême-Prenant."
"Selon que nos vieillards on dit, si le soleil se montre et luit à la Chandeleur, croyez qu'encore un hiver vous aurez. Partant gardez bien votre foin, car il vous sera de besoin."
"S'il pleut sur Notre-Dame des chandelles, beaucoup de miel pour la demoiselle."
"Quand arrive la Chandeleur, le coudrier est en fleurs."
"Quand la Chandeleur est arrivée, la perdrix grise est mariée."
"A la Chandeleur, verdure, à Pâques, neige forte et dure."
"Lorsque la grive chante à la Chandeleur, autant de froid devant comme derrière."
En 2020... La Chandeleur se fêtera ce dimanche 2 Février !!! [/table]
Origine et signification de la Chandeleur La Chandeleur est une fête chrétienne célébrée tous les 2 février, soit 40 jours après Noël. Le terme de Chandeleur vient de « fête des chandelles », lui-même traduit du latin festa candelarum. Il s'agit pour les fidèles de célébrer le fait que « Jésus est lumière », ainsi que la pureté de la vierge Marie.
En effet, la Chandeleur commémore la présentation de Jésus au Temple, la tradition juive voulant que chaque premier-né mâle de la famille soit amené au Temple 40 jours après sa naissance afin d'être consacré au seigneur. Cette durée de 40 jours correspond à la période durant laquelle les mères étaient considérées comme impures par la loi juive après leur accouchement, interdiction leur était donc faite de se rendre sur un lieu de culte.
Une fois ce délai écoulé, les mères pouvaient se rendre au temple afin d'y effectuer un sacrifice animal et recouvrer ainsi leur pureté. Le jour où Marie et Joseph emmenèrent Jésus au Temple, l'évangile de Luc raconte qu'un homme nommé Siméon y vint, poussé par l'Esprit Saint et lapromesse qu'il ne mourrait pas avant d'avoir vu le Messie. Il y prit Jésus dans ses bras et dit « Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut. Salut que tu as préparé devant tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations. Et gloire d'Israël, ton peuple ».
C'est donc cet événement religieux précis que les fidèles se remémorent lors de la Chandeleur. Toutefois, il semble que cette fête ait des origines plus anciennes, et pourrait être la reprise d'un rite romain, les amburbiales, lié à la purification de la ville. Rite célébré par des processions au flambeau autour de Rome. La christianisation de ce rite païen serait l'oeuvre du pape Gélase 1er(en 494) ou de l'empereur Justinien (dans un édit de 542), les sources divergeant à ce sujet.
Présentation de Jésus au temple , Andréa Mantegna , 1465
Célébration de la Chandeleur Dans la religion catholique, la Chandeleur donne lieu à une bénédiction des cierges, puis à une procession aux chandelles jusqu'à l'église où a lieu une messe solennelle, cela afin de rappeler aux fidèles la montée de Joseph et Marie, portant Jésus au Temple. À l'issue de cette messe, chaque fidèle rapporte chez lui un cierge auquel on prête des vertus purificatrices selon les traditions locales ou nationales.
La Chandeleur dans la culture populaire : les crêpes Aujourd'hui, comme Mardi Gras, cette fête est associée aux crêpes que l'on cuisine à cette occasion.
Tradition que l'on fait remonter à la coutume de distribuer des galettesaux pèlerins venant à Rome, ou plus simplement, pour se rappeler que la fin de l'hiver approche et que l'on a encore des réserves de nourriture. Cette pratique associant fête des Lumières à la consommation d'un dessert « gras » se retrouve aussi dans la tradition juive qui consiste à manger des beignets lors dela fête de Hanoucca (fête des Lumières du judaïsme).
De plus, lorsqu'on cuisine la première crêpe, il est courant de la faire sauter plusieurs fois de suite afin de conjurer le mauvais sort pour l'année à venir. Une vieille tradition rapporte que les paysans avaient coutume de le faire en tenant une pièce de monnaie dans la main gauche (un louis d'or pour les plus riches) afin d'attirer sur eux bonheur et prospérité...
Photos de la Chandeleur Quelques photos qui illustrent la Chandeleur à l'église ainsi que des Crêpes qui se dégustent à cette occasion.
De nombreux cierges allumées pour la Chandeleur dans la paroisse Saint Victor de Marseille.
Joli cliché d'une crêpe prête à être tartinée de confiture aux fruits rouges.
Préparation de crêpes sucrées avec confiture et pâte à tartiner.
Le genre Iochroma se compose d'une vingtaine d'espèces arbustives ou arborescentes originaires des zones boisées et humides d'Amérique centrale et du Sud. Ce genre fait partie de la famille des Solanacées, qui comporte les genres Brugmansia, Datura, Solanum (aubergine, pomme de terre, tomate…) pour les plus connus. Les Iochroma se caractérisent par une croissance rapide et une faible rusticité due à leur origine tropicale.
Les feuilles, persistantes ou caduques selon l'espèce, sont simples, entières et disposées de façon alterne sur les rameaux.
La floraison estivale prend la forme de fleurs tubulaires et pendantes, solitaires ou en bouquets, déclinant une large palette de coloris allant du blanc au pourpre foncé en passant par le jaune, le rouge et le bleu.
Les fleurs sont suivies de baies globuleuses et pulpeuses très décoratives.
L'iochroma à fleurs bleues, est l'espèce la plus couramment commercialisée et présente dans les jardins bénéficiant d'un climat doux. En effet, ce grand arbuste dressé d'origine sud-américaine (Colombie, Équateur, Pérou) supporte difficilement des températures négatives, surtout ses premières années de vie.
La partie aérienne est grillée par le gel. La souche, surtout des sujets adultes, résiste à des températures autour de -5 °C.Le feuillage de l'Iochroma cyanea est persistant, ovale et étroit. Les feuilles gris-vert, de 10 à 15 cm de longueur, sont pubescentes. Les rameaux plutôt cassants sont également duveteux.
À la fin du printemps et jusqu'en automne, l'arbuste produit denombreux bouquets terminaux de fleurs bleu foncé à bleu pourpré, évoquant des ombelles. Les fleurs pendantes forment un long tube, de 3 à 5 cm de long, terminé par une corolle évasée formée de 5 lobes.
Ce commentaire a été modifié le 31/01/2020 à 14:34
Dans la région d'Arles, les habitations font chanter toute la gamme des teintes provençales avec leurs façades ocre jaune ou orange profond,leurs volets bleus ou verts et leurs toits rouges, elles offrent un contraste saisissant, encore plus accentué lorsque le soleil brille hautau zénith. Un paradis de couleurs qui, conjugué aux paysages et à la lumière si particulière de la Provence, a fait rêver des générations de peintres.
Des murs blanchis à la chaux.
A Paris, Toulouse Lautrec avait vanté à Van Gogh les paysages et la luminosité de la Provence. Vincent y succombe dès qu'il arrive à Arles en février 1888. En mars, il écrit à son ami le peintre Emile Bernard : "Il y aurait peut-être un réel avantage pour bien des artistes amoureux de soleil et de couleur d'émigrer dans le Midi." A Arles, il loge d'abord dans le petit hôtel Carrel de la rue de la Cavalerie, qu'il quitte en mai car l'hôtelier luidemande un prix exorbitant pour entreposer ses toiles.
Il s'installe alors au numéro 2 de la place Lamartine, au bas de l'Avenue de la Gare, dans la "Maison jaune" dont il occupe l'aile droite, comportant quatre pièces dont deux petites. "C'est peint en jaune dehors, blanchit à la chaux à l'intérieur, en plein soleil, je l'ai loué à raison de 15 francs par mois", écrit-il à son frère Théo.
Devant se trouve un jardin public qu'il apprécie et dont il fera le sujet de plusieurs de ses toiles.
Jaune soufre et bleu Cobalt
Dans cette maison où il croit trouver la sérénité Van Gogh rêve d'installer une coopérative d'artistes. La réalité sera toute autre.. Mais entre-temps, il la peint, en déployant des trésors de talent et de patience. Car bien qu'il réalise cette oeuvre en septembre, il lui faut batailler avec l'absence d'ombre et la dureté de la lumière dus à ce soleil toujours implacable. " Un soleil de soufre, sous un ciel de cobalt pur. Le motif est dur !.
Mais justement je veux le vaincre. Car c'est terrible ces maisons jaunes dans le soleil, et puis l'incomparable fraîcheur du bleu. Tout le terrain est jaune aussi." Son séjour arlésien sera malgré cela le plus producteur entableaux et en dessins, plus trois cents oeuvres en quinze mois !
La maison jaune elle, disparaîtra sous les bombardements le 25 juin 1944.
Le Parc ornithologique de Pont de Gau est situé à 5 kilomètres des Saintes-Maries de la Mer en Camargue dans le département des Bouches du Rhône. Il est ouvert toute l'année. C'est le lieu idéal pour découvrir des centaines de flamants roses dans leur milieu naturel, et bien d'autres
oiseaux...
Le parc, c'est 60 hectares entre étangs, marais, pelouses, roubines (canaux), roselières et sansouïres et plus de 7 kilomètres de sentiers bordés d'observatoires. Cette proximité avec la faune est juste magnifique. Les bancs installés tout au long du parcours permettent de faire des pauses tout en regardant les oiseaux évoluer.
Un peu d'histoire :
La réserve est avant tout une histoire de famille. En 1949, un passionné de nature, André Lamouroux, aménage un petit parc zoologique qui évolue peu au fil des années. Ce n'est qu'en 1974, que René (le fils) reprend la suite avec un regard novateur. Il insuffle au parc une bouffée d'oxygène, qui aura pour but la protection et la découverte de la nature Camarguaise. La création d'un centre de soins de la faune sauvage voit le jour et accueille de nombreux oiseaux en détresse chaque année.
Il troque les anciennes et vétustes cages pour de grandes volières. Puis, il agrandit les lieux et aménage les 12 hectares du marais de chasse voisin. Il fait circuler des sentiers de découverte à travers ce nouvel espace qu’il a totalement pensé pour accueillir de nombreuses espèces d’oiseaux. Il aménage des îlots, plante des arbres et des arbustes et installe de vastes panneaux thématiques.
En 1987, il loue au Parc Naturel Régional de Camargue les 48 hectares du marais de Ginès dont il devient le gestionnaire exclusif en 2005. Cet espace naturel est le complément idéal de Pont de Gau. Sa grande diversité d’habitats, la gestion hydraulique quotidienne de l’équipe du Parc, ses aménagements et infrastructures qui permettent d’observer au plus près la faune sans être vu, ont permis d’accueillir plus de deux cent espèces d’oiseaux.
Au début des années 90, ses trois fils, Vincent, Jérôme et Frédéric le rejoignent et continuent son action accompagnés de toute une équipe de passionnés. Aujourd’hui le Parc représente 60 hectares et plus de 7 kilomètres de balades dans une nature préservée et une proximité inégalable avec les oiseaux.
A peine entrés dans le parc, Ouah ! des groupes de flamants roses partout... La proximité avec les oiseaux est vraiment extraordinaire. Onapprend en lisant les panneaux pédagogiques que la meilleure période pour apprécier leur sublime plumage est de novembre àmars...
La parade amoureuse démarre après la mue en novembre jusqu'au printemps. C'est aussi à ce moment que la couleur rose est la plus prononcée. Le flamant rose change de partenaire chaque année (pas très fidèle ce grand oiseau...), ainsi on comprend mieux l’enthousiasme pour la parade nuptiale, qui est à priori un spectacle fabuleux .
Les flamants vivent en groupes de plusieurs centaines d’individus. Ils se déplacent dans les zones humides du bassin méditerranéen de manière erratique. Le nomadisme est l’une des particularités de cet oiseau. Surprise peu avant le coucher de soleil alors que nous attendions tranquillement pour les photos, une soigneuse est arrivée et à jeté des poignées de brisures de riz dans l'eau. Les flamants, canards et ragondins se sont alors amassés au bord de l'étang afin de récupérer quelques graines dont à priori ils sont très friands...
Un peu d'histoire sur ce fabuleux "flamant rose".
Ce bel oiseau mesure à l'âge adulte entre 1,10 m et 1,50 m. Son poids varie de 2 à 4 kg.
La parade nuptiale c'est quoi ?
Un ballet en trois temps, avec tout d’abord, le cou bien étiré, tournant la tête énergiquement de gauche à droite. Puis se déployant les ailes afin de montrer l’intérieur aux teintes carnées et noires, c’est le "salut". Enfin, ultime argument pour enjôler : réaliser une aristocratique courbette. Il y a les cris aussi quasi-continus. Et quelques prises de becs, forcément.
L’accouplement :
les deux partenaires se mettent à la construction du nid, de préférence sur un îlot qui les met à l’abri des prédateurs, à l’aide du substrat de celui-ci (boue, vase, cailloux,…). La femelle y pond généralement qu'un seul œuf qui sera couvé par les deux partenaires durant 29 jours. Le poussin passe ses premiers jours au nidmais rejoint très vite les autres poussins qui se regroupent pour former des "crèches". Les adultes viennent régulièrement nourrir leur jeune avec une sécrétion nutritive rouge. Les poussins, qui passent du blanc au gris durant leur croissance, n’acquerront leur plumage rose caractéristique qu’au bout de 2 à 4 ans. L’envol se fait autour de
80 jours.
La nourriture :
Elle se compose principalement d’invertébrés aquatiques (larves et œufs). Mais aussi de crustacés tels les artémies (qui contribuent à la coloration rose du plumage), de mollusques, d'insectes, de vers, de poissons, d'algues... Les flamants roses peuvent également consommer des graines de plantes aquatiques tel le riz.
Les prédateurs :
Malgré leur taille importante, ils doivent faire face à plusieurs prédateurs dont les goélands qui s’attaquent aux œufs et aux poussins.
Mais aussi les rapaces, les sangliers et les renards...
La plupart des oiseaux trouvent de la nourriture en quantité suffisante et ne sont pas obligés de migrer. De nombreuses espèces tels hérons, aigrettes, courlis cendré, foulques, vanneaux huppés, bécassines des marais, chevaliers gambettes... sont observables à la réserve.
Le parc c'est aussi un centre de soins et plusieurs volières sont installées afin d'accueillir les oiseaux blessés. Lors de notre visite, nous avons pu voir une cigogne et deux hiboux grand duc qui ne peuvent plus voler, impossible pour eux de survivre dans la nature.
Chaque année, plusieurs centaines d'oiseaux reçoivent des soins à la réserve et heureusement beaucoup peuvent repartir...
Sur l'immensité des marais, on y croise de nombreux ragondins qui sont de véritables opportunistes. Pour preuve, au moment de la distribution du riz, ils sont arrivés en nombre...
Le mimosa fleurit très tôt cette année et sera sans doute fané pour la fête du Mimosa qui a lieu chaque année sur l'Île d’Oléron et plus précisément à St Trojan.
Cette fête aura lieu les 14, 15 et 16 février. C'est une immense et très belle fête qui attire beaucoup de monde.
Voici en images quelques photos prises çà et là sur l'Ile d'Oléron.
Un peu d'histoire : La plupart des mimosas sont originaires d'Australie. Le mimosa a été introduit sur la Côte d'Azur vers 1850. On compte plus de 1200 espèces dans le monde.
Le mimosa d'hiver ou Acacia dealbata est un bel arbre à fleurs jaune qui illumine les jardins et ensoleille la maison. Son feuillage persistant est décoratif toute l'année. Ses fleurs appelées glomérules ont la particularité d'être sessiles (directement accrochées sur la tige). Sa floraison attire les papillons.
Petits conseils afin de conserver votre bouquet :
Recouper les tiges sur environ 5 cm.Écraser le bout des tiges au marteau.
Mettre les fleurs dans de l’eau tiède un peu sucrée.
Placez le vase dans une pièce à - de 20 °C.
Rajouter régulièrement de l'eau dans le vase.
Mettre le mimosa dans un lieu frais la nuit ou sur le rebord de la fenêtre.
La nature est belle pour qui sait la regarder !
En levant les yeux, nous avons pu admirer une mésange se régalant sur un nid de chenilles processionnaires... Nous étions à quelques mètres et notre présence ne l'a absolument pas dérangée !
Pour info : La mésange est un prédateur naturel de la chenille processionnaire.
Qu'ils soient drôles, étranges, insolites... Ils ne laissent pas indifférents !
Dans le département, beaucoup sont vraiment des œuvres d'art. Le plus difficile est de pouvoir s'arrêter afin de les photographier !
Bien sûr, je ne peux pas tous vous les présenter aujourd'hui... En voici quelques uns qui méritent que l'on s'y attardent...
Bourcefranc le Chapus : le Fort Louvois, "création de Jacky Bureau".
Bourcefranc le Chapus : le Moulin de la Plataine, "création de Jacky Bureau".
Muron : le puits
Ile d'Oléron : les cabanes ostréicoles de La Chavalerie
St Pierre d'Oléron : banc de sardines sous le Cep de vigne "création de Jean-Luc Plé".
La Tremblade : les bateaux en papier, "création de Jean - Luc Plé".
Marennes : l'enfant et l'huitre géante, "création Jean - Luc Plé".
Marennes : le bateau de pêche
Surgères : la main de Ronsard, "création de Jean - Luc Plé".
Chaillevette : 4 barques pour 4 routes "Chaillevette, Etaules, La Tremblade, Saujon"
Tonnay Charente : Portes d'écluses
St Georges de Didonne : les parasols, "création Jean - Luc Plé".
St Georges de Didonne : les pommes de pins, "création Jean - Luc Plé".
La Palmyre : le golf du Club Med.
Vaux sur Mer : le carrelet
Royan : Koh Royan en bois flotté, aménagement éphémère par la ville...
Breuillet : le puits.
Les Mathes : Le rond point a été complètement démolit puis reconstruit.
Jumelage des communes "Les Mathes - La Palmyre" avec "Antey St André" (commune italienne alpine de la région Vallée d'Aoste) .
L'Aiguille sur Seudre : huître géante (2,40 m) et des mains qui l'ouvrent "création Jean - Luc Plé".
La France n’a pas le monopole de la crêpe. Certes, on en a des très bonnes, mais le disque fin se décline dans plusieurs pays, selon diverses recettes.
Blinis russes.
C’est un des plats les plus célèbres de Russie, qu’on déguste habituellement lors des fêtes religieuses (notamment Pâques), accompagné de crème fraîche, de beurre fondu, et d’une multitude de poissons : saumon, truite, hareng, maquereau. Et pour mieux digérer, on porte des toast de vodka tout au long de la soirée !
Dorayaki Japon.
La version nippone des pancakes américains : tout aussi gonflés, on lesmange par deux avec de la pâte aux haricots rouges au milieu, comme un petit sandwich. Ils peuvent se manger tièdes au petit déjeuner ou au goûter, accompagnés d’un thé vert matcha pour faire comme là-bas !
Les pancakes, aux Etats-Unis
Inutile de présenter cette crêpe américaine que tout le monde connait et qui fleurit sur les comptes Instagram des nouveaux petits restos parisiens proposant des brunchs. On les connait bien servis avec du sirop d’érable, certains les mangent avec du lard (en plus du sirop, ouioui), on a aussi trouvé certains endroits où ils sont servis avec de laglace (ou de la mascarpone) et des myrtilles. Anti-régime mais pro-bonheur.
Les Poffertjes, aux Pays-Bas.
Il est très probable que vous n’en ayez jamais croisés, et pour cause il n’en existe presque pas en France. Il s’agit de toutes petites crêpestrès gonflées, d’environ 4 cm de diamètre. Elles sont servies avec beaucoup de beurre doux et de sucre glace, et elles sont parfaites quandvous venez de marcher une heure dans le vent des dunes hollandaises !
Le Msemen, au Maroc.
C’est une crêpe feuilletée à base de farine de semoule, qui pourrait nous faire penser au Chapati indien, à cela près que les bords sont rabattus de façon à lui donner une forme carrée. On l’imbibe dans du miel pour la boire avec un thé chaud, mais on peut aussi la farcir et dans ces cas-là elle sera plutôt salée : oignons, poivrons, tomates…
Le Dosa, en Inde.
Ces grandes, très grandes crêpes du sud de l’Inde sont plutôt salées.
Elles sont épaisses et brune, elle tiennent leur couleur de la farine de lentille qui les compose. Elle sont roulées, croustillantes, et peuvent être accompagnée de fromage, d’oeuf, d’oignons, de chutney, de viande hachée… On en trouve rarement dans les restaurants indiens, sauf dans ceux spécialisés dans la cuisine du Sud.
Les Baghrir, en Algérie.
C’est ce qu’on appelle plus communément la “crêpe aux mille trous”. Il s’agit, comme son nom l’indique, d’une crêpe aérienne, à base de farine de maïs, et pleine de trous. On la trempe dans du miel mélangé à du beurre (pourquoi se priver ?), et on boit un thé à la menthe avec. What else ?
La galette bretonne.
Notre plat national bien-aimé, une grande galette à base de farine de sarrasin, qui se mange avec du salé exclusivement (les crêpes sucrées sont faites à base de froment), sont issues de Bretagne. On a l’habitude de les manger avec des oeufs, du jambon, ou du fromage, les plus audacieux tenteront la sauce à l’oignon ou la version andouille-miel.
Les Jian Bing, en Chine.
A base de farine de blé et de haricots mungo, le Jian Bing signifie littéralement “galette frite dans l’huile”. Elle vient d’une ville à 200km de Pékin, où elle était vendue par des vendeurs ambulants qui ont aujourd’hui disparu. On la prépare dans une crêpière et on casse l’oeuf dans la pate pendant cuisson, avant d’ajouter les oignons hachés, le soja fermenté et tout ce qui compose les crêpes.
La tortilla au Mexique.
Largement importée en France, même si très probablement beaucoup moins bonne, la tortilla est faite de farine de maïs. Si on a l’habitude, ici de la manger avec du poulet, du poivron, du riz, ou encore des haricots rouge et plein de sauces, les mexicains la mangent aussi bien au dîner qu’au petit déjeuner, garnie d’oeuf. Ou comment un plat peut être mangé à toutes les sauces.
Les Blintz.
Recette ashkénaze qu’on retrouve surtout à New York, les blintz sont des petites crêpes sucrées, grillées avec une farce à la ricotta et aux oeufs. On les déguste accompagnés de confiture de myrtilles, un peu tiède. Un dessert (ou goûter) régressif à souhait et réconfortant ! (C’est la recette originale de Marc Grossman que je vous ai mise, testée mille fois et approuvée tout autant !)
Où que vous soyez, d’où que vous veniez, vous ne pourrez échapper à la Chandeleur, au contraire : profitez de cette fête pour faire découvrir à votre entourage les crêpes de vos pays. Encore mieux, organisez un concours de crêpes !
Si, en France, le 2 février est dédié à la confection de crêpes pour célébrer la Chandeleur, ailleurs on déguste des tamales ou on observe le terrier d'une marmotte.
Les tamales, au Mexique, sont l’équivalent de nos crêpes…
Le Dia de la Candelaria au Mexique
Jour férié important dans le pays, le Dia de la Candeleria s’inscrit dans la tradition chrétienne mexicaine. Comme en France, on célèbre avant tout la présentation de Jésus-Christ au Temple. Après avoir fait bénir des poupons vêtus avec soin et représentant l’enfant Jésus, les familles se retrouvent autour d’un plat de tamales.
Ces galettes de maïs garnies de farce, sucrée à base de crème ou de fruits, ou salée avec de la viande ou des haricots noirs, sont un héritage de la période précolombienne. Dans certaines régions, le maïs est remplacé par des feuilles de bananier. La tradition veut que ce soit la personne couronnée lors de l’Épiphanie qui régale l’ensemble des convives.
Le jour de la Marmotte aux États-Unis et au Canada.
Le jour de la Marmotte ou observer la sortie de terrier du rongeur pour prédire, ou pas, la fin de l’hiver… Rien à voir cette fois avec le culte chrétien.
En Amérique du Nord, le jour de la Marmotte relève d’une habitude folklorique quelque peu désuète. L’observation de la sortie du terrier du rongeur doit permettre de prédire la fin de l’hiver. Si la marmotte bondit hors de ses pénates sans voir son ombre, on prétend que le printemps est proche. Dans le cas contraire, bonnets et écharpes seront encore nécessaires durant plusieurs semaines.
Cette tradition, héritée des colons allemands, provoque chaque année la venue de plusieurs milliers de touristes dans les villes ayant la chance d’avoir un animal reconnu pour ses prédictions.
Le Liichtmëssdag au Luxembourg- Un mélange entre Mardi gras et Halloween.
Le Liichtmëssdag luxembourgeois est une fête dédiée aux enfants. Munis de lampions fabriqués par leurs soins à l’école ou à la crèche, ces derniers vont en procession de maison en maison pour chanter des airs traditionnels. Il est de coutume de les récompenser avec des sucreries ou un peu de monnaie. Autrefois, les voisins leur offraient du lard, des petits pois ou encore des biscuits de carnaval.
Un appel à Saint Blaise
Les origines du Liichtmëssdag remontent à l’époque pré-chrétienne, mais la fête est aujourd’hui liée au personnage de Saint Blaise, un des 14 saints auxiliaires. Il protège non seulement le bétail, mais aide aussi contre les maux de gorge, les ulcères et la peste. Le passage des enfants avec leurs lampions sert d’ailleurs à rappeler aux gens que le Christ s’est défini lui-même comme la lumière du monde qui porte la lumière dans les ténèbres.
Februare, dieu des morts et de la purification.
Mois consacré à NEPTUNE, dieu de la mer et de la navigation, protégeant ceux qui voyagent sur les eaux.
Mais, d’un caractère ombrageux, il peut aussi provoquer les tempêtes, les ouragans et les raz de marée. ----------------------------------------------------------------------------- Mais pourquoi ce mois est plus court que les autres ?
Et pourquoi avoir choisi février ?
À l’origine le calendrier Romain est né avec la création de la ville de
Rome, par Rémus et Romulus, le 21 avril 753 av. J.-C. (Début du
calendrier)
- À l’origine le calendrier Romain n’avait que 10 mois, et ne comptait que 304 jours.
Il commençait au mois de Mars pour finir en Décembre.
Vers 713 av. J.-C. le roi légendaire Numa POMPILIUS aurait ajouté deux nouveaux
mois : février et janvier, au calendrier Romain, pour l’étendre à 355
jours. Février était le 11ème mois.
Puis en 450 av. J.-C. il y a eu un changement de l’ordre des mois, positionnant Février comme dernier mois de l’année (le 12ème)
...
[… C’est ici qu’entre en scène Jules CÉSAR qui veut mettre de l’ordre dans tout
cela, ne serait-ce que pour asseoir son autorité et faire entrer
l’argent des impôts dans les caisses de l’Etat. Il fit venir
d’Alexandrie l’astronome Sosigène et le prit pour conseiller. L’année
devint solaire et ne tint plus compte de la Lune.
Les mois furent allongés en respectant les croyances ; ils eurent ainsi
alternativement 31 ou 30 jours jusqu’à épuisement des 365 jours en
commençant par Mars. Le dernier mois des morts eut ainsi les restes : 28
jours.
Pourquoi a-t-il certaines années 29 jours ?
Car l’année solaire dure 365,25 jours (en première approximation) Sosigène proposa ainsi une 2ème modification à Jules CÉSAR : ajouter un jour supplémentaire à février tous les 4
ans. Afin de ne pas choquer inutilement son peuple en rendant favorable
un mois qui ne l’est pas (29 est impair), l’empereur adopta la règle
suivante : « on doublera, tous les 4 ans, le 6ème jour avant les calendes de Mars », d’où le nom de bi-sextil donné à ce jour. …]
(Extrait du texte « Astronomie - Pourquoi février est-il le mois le plus court ? »
de Michel VIGNAND, Association Astronomique de la Réunion Observatoire des Makes.)
Les consuls prenaient leurs fonctions le 1er mai et le 15 mars, jusqu’en 153 av. J.-C. Après cette date, ils les prennent le 1er janvier.
En l’année 46 av. J.-C. Jules CÉSAR réforma le calendrier Romain, qu’il fit débuter le 1er janvier (Date ou les consuls prenaient leur fonction. - Jules CÉSAR, entame alors son quatrième mandat de consul.)
L’année 45 av. J.-C. fut la première année d’application régulière du nouveau calendrier julien.
C’est ainsi que février est le 2ème mois de l’année. (Il conserve ses 28 jours, et 29 les années bissextiles) [Calendrier Julien et Grégorien] ----------------------------------------------
Selon la légende :
Auguste aurait déplacé un jour du mois de février au mois d’août lorsque ce
dernier est renommé en son honneur en 8 av. J.-C. Comme le mois
précédent de juillet, renommé en l’honneur de Jules CÉSAR, en 38 av.
J.-C. comptait 31 jours, Auguste aurait désiré que son propre mois en
compte autant.
Il existe cependant des documents indiquant que l’irrégularité de février date d’avant la réforme julienne (‽)
… ----------------------------------------------
Au cours de ce mois :
Le 2 :
►La Chandeleur
►Selon la légende, le 2 février, c’est le « Jour de la marmotte » (Groundhog day) en Amérique.
- En France (moins connu), l’animal est l’ours.
Le 14 :
►Fête des amoureux.
►Mise en place de la première horloge parlante du monde (14 février 1933)
Le 15 :
►Adoption du drapeau tricolore comme pavillon officiel de la France (15 février 1794)
Le 26 :
►Les départements français furent créés sous la Révolution (26 février
1790)
Le 29 :
►Année bissextile - Parution du journal français « La Bougie du Sapeur »
Ce journal parait uniquement les 29 février.
La CHANDELEUR :
[table]Elle tire son nom du latin : festa candelorum (fête des chandelles) évoquant
les cierges que l'on portait en procession lors de sa célébration.
La Chandeleur se fête le 2 février, soit 40 jours après Noël. Elle est toujours très
proche des croyances et traditions liées à la Lumière, la Purification,
la Prospérité et la Fécondité.
Cette manifestation ouvre solennellement la saison agraire, car les jours
allongent sérieusement, la végétation du blé en herbe prend de
l'importance.
Chez les romains ...
A l'époque romaine, on la fêtait vers le 15 février, correspondant au
début de la saison des amours chez les oiseaux, pour célébrer le dieu de
la Fécondité : Lupercus, au cours de « Lupercales » et fêtant le retour
de la lumière.
Cette manifestation en l'honneur du dieu Pan(nom plus commun), donnait lieu à
des défilés de débauchés munis de flambeaux arpentant les rues de Rome
pendant la nuit. Ils offraient des sacrifices aux Dieux et mangeaient
des galettes de céréales à la lueur des torches ; est-ce l'origine des
crêpes mangées le jour de la Chandeleur ?
Chez les celtes ...
Il existait un rite : la fête d'Imbolc, le 1er février, calée sur la fin
de l'hiver. C'était aussi la fête de la purification de l'eau, qui
assurait fertilité et fécondité avec le retour de la vie animale et
végétale. Les peuplades du Nord de l'Europe et les celtes célébraient en
même temps le soleil, dont le retour commençait enfin à se préciser, à
travers la roue solaire.
Chez les chrétiens ...
Le 2 février est officiellement aujourd'hui la "Purification de la
Vierge". Ce qui laisse dans des abîmes de réflexion, puisque Marie est
l'Immaculée Conception.
En fait cela correspond plutôt à la loi de Moïse, qui selon les rites
hébraïques, oblige toute mère juive à présenter son enfant nouveau-né au
temple 40 jours après sa naissance. Jésus, est donc présenté au
Seigneur à cette occasion ! Cette cérémonie, fut l'occasion de la
rencontre de Marie avec le vieillard Siméon qui lui fit la prophétie de
la mort de son fils.
Comme l'avait déjà fait César, en rebaptisant les dieux grecs, l'Eglise
engagea dès la fin de l'Empire Romain une vaste opération pour remplacer
systématiquement les rites païens par des fêtes chrétiennes. L'Histoire
raconte que le pape Gélase Ier, pour réconforter des pèlerins harassés,
leur fit cuire des galettes faites avec de la farine et des oufs, et
eut l'idée d'instituer en 472 la fête de la Chandeleur (Fête de la présentation de Jésus au Temple), 40 jours après Noël, qui est aussi un rite d'origine hébraïque.
En Orient, c'était jour chômé. En Occident, les fidèles défilaient en
procession avec des torches, puis des cierges allumés et bénits à la
main en souvenir de la purification de la Vierge. Cette fête devînt
officielle en 1372 en Avignon.
Superstitions :
Le cierge de la Chandeleur devait être rapporté de l'église jusqu'à chez soi, en restant allumé.
Mais les processions aux chandelles sont de plus en plus rares de nos
jours.
On lui prête certains pouvoirs, si l'on en croit le dicton Franc-Comtois :
"Celui qui la rapporte chez lui allumée,
Pour sûr ne mourra pas dans l'année."
Les cierges porteurs de nombreuses vertus, étaient précieusement conservés
dans l'armoire familiale. Ils étaient sortis en cas de maladie grave,
pour abréger les souffrances d'un mourant ou, en cas d'orage, ils
avaient, soit disant, le pouvoir d'éloigner la foudre et de l'empêcher
de tomber sur les habitations. Ils étaient allumés chaque fois qu'il y
avait la nécessité d'implorer le ciel ou Dieu, d'écarter les mauvais
esprits et de protéger les foyers, les vignobles et les champs. L'on
disait même que quelques gouttes de sa cire posées sur des oeufs mis à
couver en assureraient la bonne éclosion.
Et les crêpes dans tout cela ?!!
C'est la survivance d'un mythe remontant au temps les plus reculés et
symboliserait la roue solaire. En France, cette coutume s'est développée
au Moyen Age. Elle était liée au Carnaval et à la période du Carême qui
marquait une journée de festivités alimentaires pour rompre avec
l'austérité du temps de Carême. Cela expliquerait la coutume des crêpes
(ou des beignets de forme ronde, dans le sud de la France) que l'on
mange à cette période. Des siècles durant les paysans ont pensé que
s'ils ne faisaient pas de crêpes le jour de la Chandeleur, leur blé risquait de s'abîmer. Les crêpes étaient faite à base du
froment de la moisson précédente, que l'on utilisait ainsi en quantité
car les futures moissons n'étaient plus très loin !
"Si point ne veut de blé charbonneux
Mange des crêpes à la Chandeleur."
Aujourd'hui, tous ces symboles se retrouvent dans cet emblème de la Chandeleur qu'est la crêpe. Accompagnée souvent d'une bolée de cidre.
Et la pièce dans la main ?!!
En tenant une pièce d'or dans la main gauche, tandis que de la droite on
faisait sauter la première crêpe, on était assuré, disait-on, d'avoir de
l'argent toute l'année. Cette crêpe était ensuite enroulée autour de la
pièce d'or et portée en procession par toute la famille jusqu'à la
chambre où on la déposait jusqu'à l'année suivante sur le haut de
l'armoire (en Ile de France et en Vendée). Les débris de la crêpe de
l'an passé étaient alors récupérés et la pièce qu'elle contenait donnée
au premier pauvre qui passait.
Celui qui retourne sa crêpe avec adresse, qui ne la laisse pas tomber à terre
ou qui ne la rattrape pas sous la forme navrante de quelque linge
fripé, celui-là aura du bonheur jusqu'à la Chandeleur prochaine.
Et la météo ?!!
Une autre croyance que l'on retrouve dans plusieurs pays, veut qu'un ours sorte de sa tanière le jour de la Chandeleur. Si la température est douce et s'il voit le soleil, il retourne vite
reprendre son hibernation, car il sait que le beau temps ne durera pas :
"Si fait beau et luit Chandeleur
Six semaines se cache l'ours."
"Si le deuxième de février
Le soleil apparaît entier
L'ours étonné de sa lumière
Se va mettre en sa tanière
Et l'homme ménager prend soin
De faire resserrer son foin
Car l'hiver tout ainsi que l'ours
Séjourne encore quarante jours."
"Soleil de la Chandeleur
Annonce hiver et malheur."
La Chandeleur en Bourgogne ...
La Chandeleur y était jadis une grande fête, et même un jour chômé dans le Mâconnais.
Elle passait aussi pour le véritable début de l'année. En Bresse, le
matin de la Chandeleur, les habitants se saluaient avec des souhaits de prospérité et de bonheur "Chandelouse ! Chandeleur, Bonjour ! Bonne oeuvre !"
Plusieurs coutumes marquaient cette fête en Bourgogne :
- Participation à la messe des femmes et des jeunes filles, pour les purifier comme Marie.
- Bénédiction d'un cierge, gardé ensuite précieusement, et allumé à toutes les grandes occasions.
- Confection de gâteaux spéciaux.
- Visites de sources accompagnées de pratiques assez variées.
- Croyances d'ordre agricoles, et début de l'embauche dans les fermes des ouvriers saisonniers.
Dictons bourguignons ...
"Rosée à la Chandeleur
Hiver à sa dernière heure.
A la Chandeleur,
L'hiver s'apaise ou reprend vigueur.
A la Chandeleur,
Le jour croît de deux heures."
"À la Chandeleur
Tous les oiseaux se marient."
"Avoines de février, remplissent le grenier."
"Pluies de février, valent du jus de fumier."
"En février, l'groueiller doit feuiller."
"À la Chandeleur
l'hiver passe ou prend vigueur."
"Quand le soleil, à la Chandeleur, dit lanterne
Quarante jours après il hiverne."
dans le Nord :
"Quand Notre-Dame de la Chandeleur luit
L'hiver de quarante jours s'ensuit."
en Hautes-Pyrénées:
"Lorsqu'à la Chandeleur le temps persiste au beau
Berger serre ton foin, fais paître ton troupeau."
dans le Vivarais:
"Quand pour la Chandeleur le soleil est brillant,
Il fait plus froid après qu'avant.
au Pays Basque :
"À la Chandeleur verdure,
À Pâques neige forte et dure."
en Bretagne:
"A la chandeleur,
il fait jour à 6 heures
à chaque travailleur
sauf au tailleur
et au fainéant."
Divers Dictons :
"Si l'hiver ne fait son devoir en mois de décembre et janvier, au plus tard il se fera voir au deuxième de Février."
"Quand la Chandeleur est claire, l'hiver est par derrière. Quand elle est trouble, l'hiver redouble."
"La Chandeleur claire laisse l'hiver durer. La Chandeleur noire, l'hiver a fait son devoir."
"Quand le soleil à la Chandeleur a fait lanterne, pendant quarante jours après, il hiverne."
"Si la loutre voit son ombre le jour de la Chandeleur, pendant quarante jours, elle rentre dans son trou."
"Beau et clair à la Chandeleur, l'hiver garde sa rigueur."
"Soleil le deux Février, l'hiver sera prolongé."
"Quand Notre-Dame de la Chandeleur luit, l'hiver quarante jours s'ensuit."
"A la Chandeleur, les jours croissent de plus d'une heure, et le froid pique avec douleur."
"A la Chandeleur venue, range le rouet et prends la charrue."
"Lorsqu'à la Chandeleur le temps persiste au beau, berger serre ton foin, fais paître ton troupeau."
"Etrennes d'honneur durent jusqu'à la Chandeleur."
"Chandeleur derrière, je me moque de l'hiver."
"La Chandeleur rompt le cou aux veilleurs, mais les bons enfants vont jusqu'au Carême-Prenant."
"Selon que nos vieillards on dit, si le soleil se montre et luit à la Chandeleur, croyez qu'encore un hiver vous aurez. Partant gardez bien votre foin, car il vous sera de besoin."
"S'il pleut sur Notre-Dame des chandelles, beaucoup de miel pour la demoiselle."
"Quand arrive la Chandeleur, le coudrier est en fleurs."
"Quand la Chandeleur est arrivée, la perdrix grise est mariée."
"A la Chandeleur, verdure, à Pâques, neige forte et dure."
"Lorsque la grive chante à la Chandeleur, autant de froid devant comme derrière."
En 2020... La Chandeleur se fêtera ce dimanche 2 Février !!! [/table]
Origine et signification de la Chandeleur
La Chandeleur est une fête chrétienne célébrée tous les 2 février, soit 40 jours après Noël. Le terme de Chandeleur vient de « fête des chandelles », lui-même traduit du latin festa candelarum. Il s'agit pour les fidèles de célébrer le fait que « Jésus est lumière », ainsi que la pureté de la vierge Marie.
En effet, la Chandeleur commémore la présentation de Jésus au Temple, la tradition juive voulant que chaque premier-né mâle de la famille soit amené au Temple 40 jours après sa naissance afin d'être consacré au seigneur. Cette durée de 40 jours correspond à la période durant laquelle les mères étaient considérées comme impures par la loi juive après leur accouchement, interdiction leur était donc faite de se rendre sur un lieu de culte.
Une fois ce délai écoulé, les mères pouvaient se rendre au temple afin d'y effectuer un sacrifice animal et recouvrer ainsi leur pureté.
Le jour où Marie et Joseph emmenèrent Jésus au Temple, l'évangile de Luc raconte qu'un homme nommé Siméon y vint, poussé par l'Esprit Saint et lapromesse qu'il ne mourrait pas avant d'avoir vu le Messie. Il y prit Jésus dans ses bras et dit « Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut. Salut que tu as préparé devant tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations. Et gloire d'Israël, ton peuple ».
C'est donc cet événement religieux précis que les fidèles se remémorent lors de la Chandeleur. Toutefois, il semble que cette fête ait des origines plus anciennes, et pourrait être la reprise d'un rite romain, les amburbiales, lié à la purification de la ville. Rite célébré par des processions au flambeau autour de Rome. La christianisation de ce rite païen serait l'oeuvre du pape Gélase 1er(en 494) ou de l'empereur Justinien (dans un édit de 542), les sources divergeant à ce sujet.
Présentation de Jésus au temple , Andréa Mantegna , 1465
Célébration de la Chandeleur
Dans la religion catholique, la Chandeleur donne lieu à une bénédiction des cierges, puis à une procession aux chandelles jusqu'à l'église où a lieu une messe solennelle, cela afin de rappeler aux fidèles la montée de Joseph et Marie, portant Jésus au Temple.
À l'issue de cette messe, chaque fidèle rapporte chez lui un cierge auquel on prête des vertus purificatrices selon les traditions locales ou nationales.
La Chandeleur dans la culture populaire : les crêpes
Aujourd'hui, comme Mardi Gras, cette fête est associée aux crêpes que l'on cuisine à cette occasion.
Tradition que l'on fait remonter à la coutume de distribuer des galettesaux pèlerins venant à Rome, ou plus simplement, pour se rappeler que la fin de l'hiver approche et que l'on a encore des réserves de nourriture. Cette pratique associant fête des Lumières à la consommation d'un dessert « gras » se retrouve aussi dans la tradition juive qui consiste à manger des beignets lors dela fête de Hanoucca (fête des Lumières du judaïsme).
De plus, lorsqu'on cuisine la première crêpe, il est courant de la faire sauter plusieurs fois de suite afin de conjurer le mauvais sort pour l'année à venir. Une vieille tradition rapporte que les paysans avaient coutume de le faire en tenant une pièce de monnaie dans la main gauche (un louis d'or pour les plus riches) afin d'attirer sur eux bonheur et prospérité...
Photos de la Chandeleur
Quelques photos qui illustrent la Chandeleur à l'église ainsi que des Crêpes qui se dégustent à cette occasion.
De nombreux cierges allumées pour la Chandeleur dans la paroisse Saint Victor de Marseille.
Joli cliché d'une crêpe prête à être tartinée de confiture aux fruits rouges.
Préparation de crêpes sucrées avec confiture et pâte à tartiner.
Le genre Iochroma se compose d'une vingtaine d'espèces arbustives ou arborescentes originaires des zones boisées et humides d'Amérique centrale et du Sud. Ce genre fait partie de la famille des Solanacées, qui comporte les genres Brugmansia, Datura, Solanum (aubergine, pomme de terre, tomate…) pour les plus connus.
Les Iochroma se caractérisent par une croissance rapide et une faible rusticité due à leur origine tropicale.
Les feuilles, persistantes ou caduques selon l'espèce, sont simples, entières et disposées de façon alterne sur les rameaux.
La floraison estivale prend la forme de fleurs tubulaires et pendantes, solitaires ou en bouquets, déclinant une large palette de coloris allant du blanc au pourpre foncé en passant par le jaune, le rouge et le bleu.
Les fleurs sont suivies de baies globuleuses et pulpeuses très décoratives.
L'iochroma à fleurs bleues, est l'espèce la plus couramment commercialisée et présente dans les jardins bénéficiant d'un climat doux. En effet, ce grand arbuste dressé d'origine sud-américaine (Colombie, Équateur, Pérou) supporte difficilement des températures négatives, surtout ses premières années de vie.
La partie aérienne est grillée par le gel. La souche, surtout des sujets adultes, résiste à des températures autour de -5 °C.Le feuillage de l'Iochroma cyanea est persistant, ovale et étroit. Les feuilles gris-vert, de 10 à 15 cm de longueur, sont pubescentes. Les rameaux plutôt cassants sont également duveteux.
À la fin du printemps et jusqu'en automne, l'arbuste produit denombreux bouquets terminaux de fleurs bleu foncé à bleu pourpré, évoquant des ombelles. Les fleurs pendantes forment un long tube, de 3 à 5 cm de long, terminé par une corolle évasée formée de 5 lobes.