De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
10/01/2020 - 18:39
Le pont Besleti ou pont de la reine Tamar







Le pont Besleti ou pont de la reine Tamar est un pont médiéval de pierre situé à Soukhoumi dans la république séparatiste géorgienne d’Abkhazie.
Situé à 6 km du centre-ville, ce pont enjambe la petite rivière de montagne Besletka et sa construction remonte à la fin du 12ème siècle.
Avec ses trente-cinq mètres de long hors tout (l’arc lui-même mesure 13,3 m)et ses huit mètres de haut, ce pont à une seule arche est l’un des exemples les plus illustratifs de la conception de ponts médiévaux durant le règne de Tamar de Géorgie (1184- 1213).
10/01/2020 - 18:30
La pochette de costume , Un peu dans l'oubli ....
 

Accessoire de mode masculin qui se place dans la poche extérieure gauche de la veste au niveau de la poitrine, on l'appelle parfois mouchoir, elles peuvent être fabriquées en coton, laine, soie ou lin, de toutes les couleurs et avec de nombreux motifs.



Quand on étudie l'histoire de la pochette, on s'aperçoit qu'elle na cessé d'osciller entre l'usage hygiénique que l'on fait d'un mouchoir et l'élégance qu'elle apporte à une tenue. En Egypte, en 4.000 ans avant J.C on utilise des mouchoirs de lin lors des cérémonies. Vers 2.000 ans avant J.C les Egyptiens fortunés portent des pochettes en lin blanc décoloré. Dans la Grèce Antique, les notables parfument leurs pochettes et l'utilisaient pour se moucher.



Au IVe siècle, le clergé romain a l'habitude de porter un mouchoir de lin blanc sur le bras gauche, c'est le manipule, accessoire liturgique. Au XIVe siècle, les nobles de France, parfument leur mouchoir de soie pour se protéger des mauvaises odeurs, la toilette quotidienne n'est pas répandue à l'époque. On dit que c'est le roi Richard II d'Angleterre qui invente le mouchoir vers 1390, il en répandit l'usage, la pochette est alors surtout portée par les nobles .



Au XVIIe siècle, la pochette devient populaire à travers l'Europe de l'ouest, elle n'est plus portée par les riches mais par des personnes de toute classe sociale. La pochette étaitplacée dans la poche du pantalon  car il était considéré comme sale d'arborer un mouchoir dans la poche de la veste.



L'usage change avec l'arrivée des costumes deux pièces au XIXe siècle, cette technique demeura et dans les années 1920 la pochette devient un accessoire de mode, elle reste à la mode jusque dans les années 1950-1960, elle connue un passage à vide
jusqu'aux années 1990 mais revient depuis à la mode . 
Ce commentaire a été modifié le 10/01/2020 à 18:31
09/01/2020 - 14:39
Les lieux incontournables à voir en Macédoine


La capitale Skopje

Peuplée de seulement un demi-million d’habitants, la petite capitale de la Macédoine est loin d’être l’une des métropoles européennes les plus fréquentées et pourtant, elle recèle de nombreux lieux intéressants et mérite largement d’y flâner au moins une journée. En 1963, un violent tremblement de terre a dévasté une bonne partie du centre-ville de l’époque mais a heureusement en partie épargné son quartier le plus intéressant, celui du Vieux Bazar ou "Stara Carsija".

Depuis la grande place de la Macédoine, on franchit le Pont de Pierre, un bel édifice ottoman qui enjambe le fleuve Vardar, et on a alors la sensation de changer de continent et de pénétrer en Orient au fil des ruelles pavées tortueuses du plus vieux quartier de la ville. Ces dernières portent les noms des artisanats séculaires de cet endroit fondé par les Turcs à la fin du 14e siècle, tels que le textile,la tannerie, ou encore la ferronnerie. Vous prendrez un plaisir tout particulier à contempler les étalages du "Bit Paza", le plus grand bazar des Balkans en dehors d’Istanbul et un immense marché où l’on trouve de tout, allant des épices savoureuses à de rares pièces de brocante...


    Le canyon de Matka

Situé à moins d’une heure de route de Skopje, le canyon de Matka est une destination prisée des Macédoniens et constitue une excursion idéale à la journée depuis la capitale. Le site est constitué d’une longue gorge occupée par un lac artificiel, formant un beau canyon sur la rivière Treska aux magnifiques teintes vert émeraude. Le monastère Saint-André, construit au 14e siècle, est bucoliquement posé sur les berges du lac et on peut y contempler de belles fresques aux teintes bleutées. Des sentiers de randonnée creusés dans le canyon vous permettent de profiter de superbes points de vue au fil de l’eau.

Les denses forêts environnantes abritent une riche biodiversité dont certaines espèces endémiques, parmi lesquelles le fameux papillon des Balkans. Enfin, l’endroit est également réputé pour ses grottes et phénomènes karstiques remarquables, ainsi que pour l’un des plus profonds siphons naturels au monde.


Tetovo et sa mosquée peinte

La ville de Tetovo, qui se trouve à seulement 40 kilomètres de Skopje, peut constituer la première étape d’un circuit en Macédoine. Cette ville de 150 000 habitants est située dans la plaine du Polog, juste au pied des monts Sar. Proche du Kosovo, les deux tiers de sa population sont d’origine albanaise et elle est même considérée comme la capitale officieuse des Albanais de Macédoine du nord, ce qui n’a pas été sans poser quelques problèmes au cours du passé. Elle est aujourd’hui réputée pour son artisanat, notamment le travail du bois pour la construction de meubles.

Il est agréable de passer un moment dans les rues de son centre-ville, notamment pour admirer son étonnante mosquée peinte construite par les Turcs au milieu du 15e siècle. Des formes multicolores de toute beauté sont représentées sur une multitude de panneaux de bois qui ornent ses murs. Trente mille œufs ont été nécessaires pour élaborer le liant dans la peinture ! Autre monument rare et remarquable au niveau architectural, l'"Arabati Baba Tekke", un couvent réservé aux Soufis datant du 16e siècle aux nombreux éléments de bois sculpté. Vous l’aurez compris, la Macédoine abrite un riche patrimoine datant des diverses époques qui ont marqué son histoire !



Le parc national de Mavrovo

Le parc national de Mavrovo s’étire au nord-ouest de la Macédoine le long de la frontière albanaise.
Fondé en 1952, c’est le plus ancien des trois parcs du pays, les deux autres étant ceux de Galicica et de Pelister. Cette vaste zone sauvage et d’une grande beauté englobe les monts Korab, Desat et Bistra.

La porte d’entrée du parc est le petit village de Mavrovi Anovi situé à 1200 mètres d’altitude et lové sur les bords d’un lac de barrage artificiel, avec diverses possibilités d’hébergement et de restauration.

Détail surprenant et photogénique à souhait, on peut observer depuis les rives du lac le clocher de l’église de l’ancien village englouti, qui surgit littéralement des eaux. Les paysages très variés — gorges, sources, forêts, torrents, lacs glaciaires — en font un paradis pour la randonnée pédestre. De nombreux sentiers de tous niveaux et en général bien fléchés sillonnent le parc. On peut y contempler une faune et flore extrêmement riches : de nombreuses espèces de fleurs dont l’asphodèle, mais aussi ours, loups, lynx, cerfs, bouquetins qui peuplent ses montagnes.

La fin d’été et le début de l’automne constituent une période idéale pour visiter le parc : la chaleur y est moins intense et les forêts de feuillus se parent de teintes sublimes. C’est également la période de récolte des champignons pour les amateurs de ces trésors de la nature.



Le village de montagne de Galicnik

Perché à 1 611 mètres d’altitude, le petit village montagnard de Galicnik constituera sans aucun doute l’un des coups de cœur de votre périple en Macédoine. Il se situe dans la zone du parc national de Mavrovo, plus précisément au niveau de la région sauvage et isolée de la Reka, marquée par une forte identité pastorale au cours de son histoire.

Habitée par les nomades valaques éleveurs et bergers et par les Mijaks, ethnie légèrement différente du reste des Macédoniens, la vie de Galicnik fut rythmée pendant des siècles par les saisons et la production de bois, de laine et de fromage (notamment le fameux « kaskaval » , une sorte d’emmental). Les Mijaks étaient également renommés pour leurs talents de peintres d’icônes ainsi que de bâtisseurs et de menuisiers, ce qui explique la splendide architecture de bois et de pierre.

L’accès à Galicnik se fait soit à pied depuis le village de Jance par un sentier raide de quatre kilomètres ou bien depuis Mavrovo par une route étroite et cabossée à travers les magnifiques hauts plateaux de Bistra. Lorsqu’on atteint enfin le village construit à flanc de montagne, la sensation est saisissante : le site en lui-même est spectaculaire et la vue est tout simplement sublime sur la vallée de la rivière Radika en contrebas et sur les hauts sommets environnants. Progressivement vidé de ses habitants au siècle dernier du fait de sa difficulté d’accès et peuplé désormais de seulement 3 habitants à l’année, Galicnik revit à la saison estivale grâce au développement de l’écotourisme.


Le lac Ohrid et sa vieille ville

Capitale touristique du pays, Ohrid est classée patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979. Celle qu’on surnomme la « Jérusalem des Balkans » fut dès le 9e siècle un grand centre religieux et culturel : Saint Clément d’Ohrid y fonde alors un grand archevêché et participe à l’élaboration de l’alphabet cyrillique. La vieille ville ou « Varos », dominée par l’imposante forteresse de Samuel, est idéalement située sur les bords du lac. Ses ruelles étroites et sinueuses sont une invitation à s’y perdre et elles abritent de splendides maisons de bois à encorbellement aux influences byzantines datant de la fin du 18e siècle.

Le patrimoine d’Ohrid est le reflet des diverses strates historiques de l’histoire complexe et fascinante de la Macédoine : monuments grecs - vestiges d’un théâtre antique -, slaves - diverses églises et monastères -turcs - les étals du bazar...
De nombreux bars et restaurants permettent de faire une halte bien méritée et de goûter les saveurs de la cuisine macédonienne, ainsi que de contempler les magnifiques teintes bleutées du lac Ohrid. Ce dernier est le plus profond lac d’Europe et l’un des plus anciens au monde avec les lacs Baïkal et Titicaca. D’une superficie de 358 km2, il forme un bel ovale et est entouré de montagnes, partageant une frontière commune avec l’Albanie. On peut y réaliser d’agréables excursions en bateau et déguster sa truite endémique.


Le monastère de Sveti Naum

Construit au 10e siècle, le monastère de Sveti Naum est l’un des lieux les plus fréquentés du pays avec son architecture typiquement byzantine. Cette dernière a cependant été modifiée au cours des siècles, son aspect actuel datant surtout des 18 et 19e siècles. Il est situé sur la rive sud du lac juste avant la frontière albanaise et l’on peut s’y rendre en bateau pendant la saison estivale depuis la ville d’Ohrid ; donnant l’occasion d’une belle balade sur le lac.

Sveti Naum est un lieu très important pour les Macédoniens de confession orthodoxe : les restes du Saint qui a fondé le lieu sont exposés dans une petite chapelle et associés à des miracles de guérison. La légende dit aussi que la pierre au-dessus de ces reliques réaliserait les souhaits de la personne qui la touche et que l’on peut entendre le cœur de St Naum battre dans la chapelle. Le 3 juillet, jour de la fête du monastère, voit ainsi une foule de pèlerins déferler.

Le lieu offre de beaux points de vue sur le lac et la montagne Galicica, et il est agréable de déambuler dans ses jardins, au milieu desquels des paons se promènent en toute liberté.
Autre détail intéressant, Sveti Naum se situe à l’endroit où les eaux du lac de Prespa se déversent dans le lac Ohrid, surgissant de galeries souterraines au milieu d’arbres et de marécages.Il est possible de réaliser de petites balades en barque pour contempler une végétation et des eaux d’une grande limpidité et d’un vert sublime.


Le lac de Prespa et le parc national de Galicica

Créé en 1958 afin de protéger la faune et la flore locale, le parc national de Galicica se situe entre les deux lacs d’Ohrid et Prespa. Il est constitué par les monts Galicica, une chaîne calcaire avec un surprenant réseau karstique : par un système de grottes et rivières souterraines, les eaux du lac de Prespa alimentent celui d’Ohrid. On peut y admirer une flore très riche et près de 200 espèces endémiques, dont certains papillons incroyables ! Ses belles forêts de hêtres et de bouleaux abritent également ours, chamois et sangliers. Une route en lacet traverse le parc et relie les deux lacs, en passant par le col de Livada, duquel on a une vue splendide sur lacs et montagnes.

Plusieurs sentiers de randonnée partent depuis le col, notamment celui qui mène au point culminant du parc, le mont Magaro avec ses 2 255 mètres. Il ne comporte pas de difficultés particulières et l’on passe du couvert forestier à une lande d’altitude, avec un panorama à couper le souffle depuis le sommet. C’est en basculant de l’autre côté du col que l’on trouve le lac de Prespa, plus petit et
moins profond que celui d’Ohrid, qui se partage entre la Macédoine, l’Albanie et la Grèce. Il est aussi beaucoup moins fréquenté mais est peut-être plus charmant avec ses plages tranquilles et ses réserves naturelles. Sur sa rive est, le petit village de Brajcino se distingue quant à lui par sa belle architecture traditionnelle, et est en train de devenir une référence en matière de tourisme rural.


Les forêts du parc national du Pelister

Le parc national du Pelister est le plus ancien des trois parcs nationaux de Macédoine. Créé en 1948 à l’époque de l’ex-Yougoslavie, il se situe entre le lac de Prespa et la plaine de Pélagonie et englobe les monts Baba, culminant à 2 601 mètres au Pic Pelister. Le but premier de sa fondation était de protéger un des emblèmes du pays, le fameux pin « molika », une espèce endémique de la région. Une grande partie du parc est ainsi couverte de ces belles forêts, mais son attrait réside également dans ses nombreux cours d’eau qui se jettent dans le lac de Prespa ou la mer Égée. La biodiversité y est très riche : il concentre un tiers de la flore macédonienne, dont près de cent espèces d’arbres, et ses forêts sont peuplées par des ours bruns, loups,cerfs, sangliers, perdrix bartavelles, aigles royaux...

Le village de Trnovo est la porte d’entrée du parc, à partir duquel il existe de nombreux sentiers de randonnée pédestre ou à vélo. L’excursion la plus recherchée consiste à monter jusqu’à deux beaux lacs glaciaires appelés les « yeux du Pelister  ». Situé à 2 200 mètres d’altitude, le plus grand des deux, le « Golemo Ezero  », se distingue par sa forme ovale parfaite et ses tons superbes allantdu vert au bleu saphir. Des refuges permettent également de randonner sur plusieurs jours dans le parc. On peut enfin envisager la longue et belle ascension du mont Pelister à travers forêts denses et parties rocheuses. Vous l’aurez compris, ce parc a de nombreux trésors à vous dévoiler et vous n’hésiterez pas à partir à leur rencontre pendant quelques jours !


Les gorges de Demir Kapiya

Peuplée de cinq mille habitants, la petite ville de Demir Kapiya se situe dans le sud de la Macédoine surl’axe Skopje-Thessalonique. Envahie au 14e siècle par les Turcs, elle leur doit son nom actuel, signifiant littéralement les « Portes de Fer ». Elle se trouve en effet à l’entrée d’une gorge sur le fleuve Vardar, dernier resserrement avant qu’il ne se jette dans la mer Égée. Demir Kapiya a occupé une position stratégique pendant des siècles, verrou entre pays balkaniques et ceux du bassin méditerranéen. Mais aujourd’hui, elle attire les visiteurs pour la beauté spectaculaire de ses gorges, longues d’une trentaine de kilomètres et hautes de plusieurs centaines de mètres.

L’endroit est le refuge d’espèces rares comme le vautour à tête blanche ou l’aigle royal et abrite une riche flore endémique. Afin de profiter au mieux du site, il est préférable de prendre la petite route qui longe la rive droite du Vardar. Un sentier permet également d’accéder sur le haut des gorges où se trouvent les ruines des forteresses médiévales de Prosek, Postralec et Ramniste. Les points de vue depuis le sommet de ces grands pitons rocheux sont tout simplement superbes. Enfin, Demir Kapiya est le paradis des activités de plein air : les amateurs de kayak, escalade, randonnée et spéléologie seront comblés par les diverses possibilités qui s’offrent à eux !



  Les ruines antiques de Bitola

Troisième ville du pays, Bitola est située dans le sud du pays au niveau de la plaine de Pélagonie, à une quinzaine de kilomètres de la Grèce. Traversée par la rivière Dragor, un affluent du Vardar, elle abrite un riche héritage architectural témoin des différentes influences de l’histoire du pays. Il est très agréable de flâner le long de sa rue principale, « Sirok Sokak », bordée par de nombreux cafés et restaurants et présentant une architecture typique de l’empire austro-hongrois avec ses façades enduites de stuc de couleur et sa foison de détails. Le centre-ville estassez restreint et se visite facilement. L’autre principal point d’intérêt est le Vieux Bazar ottoman avec ses maisons basses typiques, son « Bezisten » ou vaste marché couvert, son hammam, sa mosquée « Jeni », l’un des plus beaux exemples d’architecture islamique en Macédoine, transformée désormais en galerie d’art.

Mais ce qui fait la renommée de Bitola est sans conteste les vestiges de sa ville antique. Fondée au milieu du 4e siècle avant Jésus-Christ par Philippe II de Macédoine, père d’Alexandre le Grand, « Heracela Lyncestis » fut un centre prospère avant de décliner face à diverses invasions et à un violent tremblement de terre au 6e siècle. On peut y admirer aujourd’hui les restes d’un théâtre, de basiliques et de fortifications, le joyau de ce site situé sur une petite colline à l’extérieur de la ville étant ses mosaïques multicolores représentant des animaux possédant une symbolique forte pour les premiers chrétiens (poissons pour le Christ, paons pour la résurrection, cygnes pour la pureté...).



  Le monastère de Treskavets

C’est par une petite route escarpée et sinueuse au milieu d’un splendide chaos rocheux que l’on accède au monastère de Treskavets, dominant la plaine de Pélagonie et la petite ville de Prilep toute proche. Situé dans le centre du pays à près de 1 300 mètres d’altitude et proche de la cime du mont Zlatovrv, il abrite en son sein une petite église construite au 5e siècle. Les bâtiments monastiques aux alentours ont malheureusement été ravagés par un incendie il y a quelques années mais dès que l’on franchit la magnifique porte en bois sculpté datant du 16e siècle, on a la sensationde pénétrer dans un autre monde. Des fresques aux multiples tonalités revêtent les murs de cet édifice religieux qui pourrait servir de décor aux aventures du personnage Indiana Jones dans le film « Les Aventuriers de l’Arche perdue ».

Le site de Treskavets existe depuis l’Antiquité comme en témoignent les vestiges d’un temple romain dédié à Artémis et Apollon mais il a acquis une certaine notoriété surtout depuis le Moyen Âge car le monastère faisait figure de lieu de pèlerinage pour les malades. Aujourd’hui, outre son intérêt religieux et architectural, le lieu attire également les amateurs d’escalade et de parapente avec son fascinant chaos rocheux en contrebas du monastère et ses thermiques souvent favorables.


L'architecture typique de Krusevo

Ville la plus haute de Macédoine, Krusevo se situe à 1 350 mètres d’altitude sur les flancs du mont Baba dans le massif de la Busova. Elle est célèbre pour son rôle-clé dans l’histoire du pays : le premier micro-État macédonien moderne y fut déclaré en 1903 dans un mouvement de rébellion contre l’occupation ottomane. Mais elle est également réputée pour la belle architecture de ses demeures datant du 18e siècle lors de l’installation d’opulents commerçants valaques. Il est aujourd’hui très agréable de déambuler dans ses ruelles pavées en pente qui quadrillent la douzaine de quartiers étagés ayant pour centre le bazar ou « carsijo », le pittoresque quartier commerçant. Les différentes demeures à encorbellement et faites de bois et torchis abritent pour certaines de charmantes échoppes où vous pourrez trouver des souvenirs typiques de la région.

Autre curiosité architecturale datant des années 1970, le « Makedonium » a été érigé au nord de la ville pour commémorer le soulèvement de 1903. Il a une forme curieuse d’atome géant en béton et la tombe de Nikola Karev, président de cette éphémère République qui dura seulement dix jours, se trouve à l’intérieur. Dans un registre plus sportif, la montagne Meckin Kamen toute proche est un lieu prisé des amateurs de parapente et de nombreux sentiers VTT et de randonnée ont été aménagés au cours de ces dernières années. La ville dispose aussi d’une petite station de ski de fond et alpin et les abondantes chutes de neige y sont fréquentes en hiver...
Le

La vieille ville de Kratovo

Peuplée d’un peu moins de dix mille habitants, Kratovo se situe dans le nord-est de la Macédoine et comme Krusevo, elle est réputée pour son architecture, mais cette fois-ci pour le caractère pittoresque de son centre médiéval. Nichée à 600 mètres d’altitude au pied du massif sauvage de l’Osogovo et entourée de vastes forêts, elle a la particularité d’être construite dans le cratère d’un ancien volcan aujourd’hui éteint. Ses sous-sols riches en fer contribuèrent à l’ouverture de mines dès le 13e siècle, et ce jusqu’à la fin du 19e siècle lorsque ces dernières commencèrent à s’épuiser.

La principale curiosité de la ville est le vestige de tours de défense car la richesse minière de la ville attisait alors les convoitises : sur les dix-sept bâties au Moyen-Age, douze tours subsistent dont six encore en bon état. Toutes sont en pierre et seule la tour de l’Horloge est ouverte aux visiteurs. On trouve également quatre beaux ponts de pierre construits par les Ottomans entre le 17e et le 19e siècle. Kratovo ne fait pas partie des lieux les plus connus et fréquentés de Macédoine mais vous serez d’autant plus séduits par la beauté de son site et le caractère authentique de l’endroit. Vous aurez plaisir à vous balader au cœur de ses ruelles bordées de commerces typiques.
Ce commentaire a été modifié le 09/01/2020 à 14:45
07/01/2020 - 14:26
  Expressions populaires avec des noms de légumes.



Des légumes pour parler d'argent...
Avoir du blé
Avoir de l'oseille
Ne pas avoir un radis
Ne pas valoir une cacahuète
La feuille de chou pour le journal
Une prune pour un PV
Le panier à salade pour la camionnette de police
Une grosse légume pour une personne importante
 
Pour qualifier une personne…
Rouge comme une tomate
Se fendre la pêche
Avoir une tête de chou
Oreilles en feuille de chou
Avoir un coeur d'artichaut
Haut comme trois pommes
Être une asperge
Être une bonne poire/pomme
Avoir la banane/pêche/patate
Avoir les yeux en amande
Être un chou
Être bête comme chou
Avoir un pois chiche dans la tête
 
Ou pour insulter...
Espèce de patate
Espèce de cornichon
 
Mais aussi des expressions toutes faites...
Tomber dans les pommes
Ce n'est pas vos oignons
En rang d'oignons
Les carottes sont cuites
Prendre une prune
La fin des haricots
Faire chou blanc
Couper la poire en deux
Raconter des salades
Recevoir quelque chose en pleine poire
Faire le poireau
Se prendre une châtaigne/marron
Se prendre le chou
Appuyer sur le champignon
Le navet pour décrire un mauvais film
Marcher à la carotte
Manger les pissenlits par les racines
Ramener sa fraise
 
Ces listes d'expressions ne se veulent pas exhaustives…
Ce commentaire a été modifié le 07/01/2020 à 14:26
06/01/2020 - 14:35
L'épiphanie



Les coutumes françaises
 Dans le sud-ouest de la France, traditionnellement, on ne prépare pas une galette, mais un gâteau des rois qui est une brioche en forme de couronne, que l'on nomme «còca» en occitan et qui est couverte de sucre granulé.
 

La brioche des rois, parfumée à la fleur d’oranger et recouverte de grains de sucre
 
Dans le sud-est, cette même couronne est, en plus du sucre, garnie et couverte de fruits confits. Un santon (généralement santon-puce) tend à remplacer la fève. Cette «couronne des Rois» est toujours très présente mais se fait souvent concurrencer par la galette, moins chère (les fruits confits sont coûteux) mais aussi de fabrication et conservation plus faciles.
 

La couronne des rois et ses fruits confits figurant rubis, émeraudes et pierres précieuses
 
En Franche-Comté, les enfants se déguisaient en Roi mage et portaient une ceinture dorée sur une chemise constellée d'étoiles. Ils allaient de porte en porte en chantant et en agitant des sonnettes réclamer leur part. C'est aussi la galette de goumeau qui peut peser jusqu'à 150 kilos qu'on appelle aussi bisontine, galette desrois ou papet. Faite de pâte briochée, on la retrouve chez tous les boulangers pâtissiers bisontins et quelques autres du département du Doubs.

  Galette de goumeau.

En Basse Bretagne, c'est un pauvre tirant un cheval orné de buis et de laurier qui s'arrêtait de porte en porte pour recueillir la part des pauvres.
 
A Paris, les artisans boulangers-pâtissiers offrent tous les ans la galette de l'Élysée. Cette galette ne contient pas de fève de façon à ce que le président de la République ne puisse pas être couronné. Cette tradition remonte à l'année 1975, date à laquelle fut offerte à Valéry Giscard d'Estaing une galette géante d'un mètre de diamètre.
 

La galette des rois dite aussi galette parisienne, fourrée de frangipane
 
En Guadeloupe, on ne fête pas comme tout le monde…L'Épiphanie ne représente pas le dernier jour des festivités de Noël mais le premier jour de "kannaval" qui se termine ... le soir du Mercredi des Cendres, dernier jour de folie où diables et diablesses vêtus uniquement de noir et blanc envahissent les rues.
Le soir voit s'approcher la fin du carnaval par "Grand brilé Vaval", l'incinération du roi Carnaval, "Vaval", sous les cris et lamentations de la foule.

  Vaval en train de brûler.

Coutumes d’ailleurs
 
En Espagne, « Los Reyes Magos » le Jour des Rois Mages est un jour férié, celui où les enfants reçoivent les cadeaux tant attendus. La veille, en soirée, ils peuvent voir la cavalcade des Rois Mages qui font un tour dans les rues, les saluer et leur demander des cadeaux. Avant de se coucher, ils laissent leurs chaussures dans un endroit très évident de la maison pour que les Rois y déposent leurs cadeaux ;

Au petit déjeuner, on mange en famille le «Roscón de Reyes», gâteau des Rois, en forme d'anneau décoré de fruits confits représentant les rubis et les émeraudes qui ornent les manteaux des Rois Mages. Une petite fève se cache dans le gâteau et la personne qui la trouve est couronnée roi ou reine de la maison, une très bonne manière de commencer la nouvelle année.
 

Le Roscón de Reyes
 

En Catalogne, la couronne devient le Tortell de Reis
 
Au Portugal, le gâteau des rois change de forme et devient...
 

le Bolo Rei
 
En Italie, principalement au sud, l'ambiance est tout autre. Une fée bienfaitrice, Befana, distribue pendant la nuit de l'Epiphanie, les cadeaux, comme le Père Noël. Mais elle a un côté «Père Fouettard» car, aux enfants désobéissants, elle donne un bout de charbon tiré de son grand sac. Elle est vêtue de noir, et symbolise à la fois le mal et la fin de la saison des nuits longues. Toujours les mêmes croyances ancestrales, la peur de l'interminable nuit.
 

La Befana : jouet ou morceau de charbon ?
 
En Belgique et aux Pays-Bas, on mange également une galette à la pâte d’amande et pendant la journée, les enfants parcourent les rues en chantant la chanson de l’étoile en faisant du porte à porte pour recevoir des mandarines et des bonbons.
 
En Grèce et à Chypre, pas de galette «des rois» à proprement parler. On mange la Vassilopita, une galette en l'honneur de Saint Basile de Césarée ; cette galette est préparée la veille du nouvel an et ce n'est qu'au 1er janvier, jour anniversaire de la mort du saint qu'elle est coupée. Une pièce en or est mise dans la galette pour rappeler que le saint avait fait répartir équitablement la rançon non utilisée pour stopper le siège de Césarée.
 

La Vassilopita et sa pièce d’or
 
Au Mexique, les préparatifs commencent 10 jours avant Noël avec les posadas. Imitant les Rois Mages guidés par l’étoile, chaque famille, en procession, apporte des friandises sur la place du village ; elles serviront à remplir les pinatas, d'énormes animaux en poterie ou papier mâché très colorés qu'on suspend le jour de l'Épiphanie. Les enfants doivent essayer de briser la pinata afin
qu'elle s'ouvre comme une corne d'abondance, déversant tout leur contenu de friandises et de menues monnaies.
 

Une pinata, superbe et pleine à craquer de friandises
 

Un coup de bâton bien ajusté et c’est une averse de friandises
 
Dans le sud des Etats-Unis, c’est le King Cake que l’on mange traditionnellement pendant la saison du carnaval qui commence le 6 janvier, la «Nuit des Rois».
Le King Cake est un gâteau ovale décoré de couleurs royales : pourpre pour la Justice, vert pour Foi et or pour le Pouvoir, qui rappellent les  pierreries des Mages qui sont venue adorer l’Enfant Jésus. Un bébé en plastique ou porcelaine est caché dans le gâteau.
 
 


Ce commentaire a été modifié le 06/01/2020 à 14:44
05/01/2020 - 21:20
Epiphanie.



La Marche des rois est un chant de Noël populaire d’origine provençale qui célèbre l’Epiphanie. Les paroles racontent l’histoire d’un voyageur qui croise le convoi des Rois mages en route vers la crèche. Tout en suivant l’étoile, les mages louent le Seigneur par leurs chants puis se prosternent devant le « bienheureux enfant ».

La Marche des Rois, chant populaire provençal du XVIIème siècle
Musique : Jean-Baptiste Lully
Chanté par la chorale Gaudete – Notre Dame des Champs


 De bon matin,
J'ai rencontré le train
De trois grands Rois qui allaient en voyage,
De bon matin,
J'ai rencontré le train
 
De trois grands Rois dessus le grand chemin.
 
Venaient d'abord les gardes du corps,
Des gens armés avec trente petits pages,
Venaient d'abord les gardes du corps
Des gens armés dessus leurs just'au corps.
 
Puis sur un char,
Doré de toute part,
On voittrois rois modestes comme d'anges
Puis sur un char,
Doré de toute part
Trois rois debouts parmi les étendards.
 
L'étoile luit
Et les Rois conduit,
Par longs chemins,
Devant une pauvre étable,
 
L'étoile luit
Et les Rois conduit,
Par longs chemins devant l'humble réduit.
 
Au fils de Dieu
Qui naquit en ce lieu
Ils viennent tous présenter leurs hommages,
Au fils de Dieu
Qui naquit en ce lieu
Ils viennent tous présenter leurs doux vœux.
 
De beaux présents,
Or, myrrhe et encens
Ils vont offrir au maître tant admirable
De beaux présents,
Or, myrrhe et encens
Ils vont offrir au bienheureux enfant.
05/01/2020 - 10:35
                                                      Les galettes des rois ici et ailleurs !
Synthèse

21.12.2018

Appelée "galette des rois", "bolo rei" ou "vassilopita", plusieurs pays européens maintiennent la tradition d'une galette pendant
la période des fêtes dans laquelle ils cachent une fève ou une pièce de
monnaie destinée aux plus chanceux. Toute l''Europe vous propose un
petit panorama des différentes galettes des rois en Europe.




Noël en Europe
Une pâte feuilletée chez les Français En France, on appelle la fête des Rois, l'Epiphanie. Un mot d’origine grecque - "epiphaneia" - qui signifie "apparition". Célébrée le 6
janvier, cette fête commémore la présentation de Jésus aux trois Rois
mages : Balthazar, Melchior et Gaspard.

La galette des Rois la plus connue est une pâte feuilletée, simplement dorée au four, fourrée ou non à la frangipane. Dans le sud de
la France, on appelle généralement "galette des rois" une brioche en
forme de couronne (la version en pâte feuilletée étant qualifiée de
"parisienne").

Mais on trouve aussi des galettes à base de pâte sablée dans l’Ouest. La tradition veut que ce soit l’occasion de "tirer les rois" à
l’Épiphanie : celui qui obtient la fève cachée dans la galette, devient
le roi de la fête et porte une couronne de fantaisie souvent
collectionnée, avec les fèves, par les enfants.

Le bolo rei du Portugal Au Portugal, c'est un gâteau de forme arrondie et creusé au centre, symbolisant la couronne des Rois mages. Composé d'une pâte briochée, le
bolo rei est garni à l'intérieur et à l'extérieur de raisins secs et de
fruits confits recouverts de sucre. La fève est toujours là, pour le
bonheur de tous, cachée au milieu des fruits multicolores.

La fève en porcelaine allemande La première fève en porcelaine fut fabriquée en 1874 en Allemagne sous forme de baigneur. Celle-ci remplace les fèves véritables et autres
haricots secs qui étaient jusqu'à présent dissimulées dans la pâte des
galettes de l’Épiphanie. Si les premières figurines furent d’inspiration
religieuse, les motifs sont aujourd'hui plus variés.

La galette des rois provençale, le roscon de Reyes ou le tortell espagnol En Espagne, les galettes de l’Épiphanie ressemblent à la couronne briochée provençale et sont, elles aussi, soigneusement décorées de
fruits confits. Le gâteau des Rois ou couronne des Rois (en catalan,
Tortell de Reis) est parfumé à l'essence de fleur d'oranger. A Valence
dans la Drôme, elle se nomme "la pogne".

La Grèce et sa vassilopita La vassilopita, qui veut dire Galette de Saint Bésil, est un gâteau traditionnel pour célébrer le jour de l’an. On y introduit une pièce de
monnaie et celui qui obtient la part du gâteau dans laquelle elle est
cachée aura selon la tradition de la chance toute l’année.

Cette tradition remonte à la période de l’antiquité, culte de Déméter ou dédicace à d’autres dieux ou démons auxquels on offrait "un pain
sacré" pour obtenir santé et puissance. De même, lors des Saturnales
grecques ou romaines, une monnaie cachée dans un gâteau était signe de
chance pour celui qui la trouvait et devenait le "roi de la fête".

Au Danemark, le kransekage  est un gâteau en forme de couronne très impressionnant par sa hauteur et sa décoration soignée. En Italie ce sont plutôt des petits gâteaux qui sont appréciés, avec le Panettone et
le Pandoro pour accompagner les repas de fin d'année.

En Croatie, le passage des rois mages le 6 janvier donne lieu à la dégustation d’une galette, qui a une forme ronde et une
couleur dorée. Traditionnellement on dépose, le 25 décembre, une
couronne de pain tressée au centre de la table pour le repas de Noël.
Elle y reste jusqu’au 6 janvier, jour du passage des Rois mages. Le 6
janvier est un jour férié en Croatie.
05/01/2020 - 10:32
                                                         
La galette des rois est un gâteau qui se partage traditionnellement le 6 janvier, le jour de l’Epiphanie. Elle marque
l’arrivée des Rois Mages à Bethléem.






Composée d’une pâte feuilletée, dans laquelle est dissimulée une fève, elle est généralement fourrée à la frangipane,
crème à base d’amandes douces, de beurre, d’œufs et de sucre. Mais on en
trouve de plus gourmandes pour ravir nos palais : au chocolat, à la
pomme, aux fruits confis… Tous les ans, les grands pâtissiers français
proposent des créations exclusives pour « tirer les rois ».
La saison de la galette des rois débute douze jours après Noël et se
termine le jour de Mardi Gras. Célébrée le 6 janvier, l’Epiphanie
correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages, Melchior,
Gaspard et Balthazar, venus de trois continents, l’Asie, l’Afrique et
l’Europe, pour remettre leurs dons. Comme beaucoup de fêtes chrétiennes,
la date de l’Epiphanie correspond, à l’origine, à une fête païenne. Car
autrefois, les Romains fêtaient les Saturnales, fêtes du solstice
d’hiver, qui consistaient à désigner le roi ou la reine d’un jour, au
moyen d’une fève blanche ou noire cachée dans une galette.
La galette des rois, dans sa version simple, est une galette de pâte feuilletée ciselée d’entailles croisées et dorée au four. Elle est
généralement accompagnée par diverses préparations : frangipane, fruits,
chocolat, crèmes…La galette préférée des Français est celle fourrée à
la frangipane, crème à base d’amandes douces, de beurre, d’œufs et de
sucre. Elle aurait été inventée par un noble florentin, le marquis de
Frangipani, au XIVème siècle.
Jadis, la galette était partagée en autant de parts que de convives, plus une. Cette dernière, appelée « part du pauvre », était destinée au
premier pauvre qui se présentait au logis. Dans le sud de la France, le
dessert traditionnel n’est pas une galette mais une brioche aux fruits,
contenant aussi une fève : le gâteau des rois. Il s’agit d’une pâte
briochée aromatisée à l’essence de fleur d’oranger, en forme de
couronne, avec des morceaux de fruits rouges sur le dessus et du sucre.
On tirait le gâteau des rois même à la table de Louis XIV. Les dames de
la cour qui tiraient la fève devenaient reines de France d’un jour et
pouvaient demander au roi un vœu dit « grâces et gentillesse ». Mais le
Roi Soleil, Louis XIV, devait abolir cette coutume.
Au XVIIIème siècle, la fève est une figurine en porcelaine représentant
la nativité et les personnages de la crèche. De nos jours, il existe
une multitude de fèves qui font le bonheur des collectionneurs. La
tradition familiale veut que l’on se rassemble pour découper la fameuse
galette. L’enfant le plus jeune se place sous la table et désigne les
invités qui reçoivent ainsi leur part de gâteau. Une couronne en carton
est fournie avec la galette. Celui ou celle qui trouve la fève est
couronné et choisit sa reine ou son roi.
Chaque année, les chefs pâtissiers proposent des créations originales afin de mêler la tradition à de nouveaux goûts. La Maison
Dalloyau, à Paris, met tous ses talents et son expérience de plus de 300
ans dans la réalisation de pâtisseries. Sa dernière création est la
Galette d’Or et d’Orange. Sa fine pâte feuilletée croustillante, aux
reflets dorés, est la gardienne d’une crème d’amande onctueuse aux
pépites d’oranges confites, subtilement parfumées au Grand Marnier.
Chaque bouchée, exquise et fondante, laisse éclater un feu d’artifice de
notes d’agrumes. Pierre Hermé, un des plus grands pâtissiers au monde, a
créé quant à lui une galette aux consonances latines : infiniment
chocolat, un feuilleté croquant au chocolat du Vénézuela, garni d’une
ganache onctueuse. Du côte de chez Ladurée, la galette des rois 2012 est
une création Poire et Epices douces. La Maison Hédiard, quant à elle,
dévoile sa galette à la pâte feuilletée 100 % pur beurre, avec une crème
d’amande délicatement parfumée à la vanille Bourbon de Madagascar : un
délice ! Tandis que Christophe Roussel propose une galette façon
orientale, aux abricots, épices, figues et miel.
La galette ne se limite pas aux grandes signatures. On la trouve dans toutes les boulangeries-pâtisseries de France. Les artisans la
façonnent avec un savoir-faire reconnu, pour le plus grand bonheur des
gourmands.
Tous les ans, lors de la traditionnelle réception à l’Elysée, une énorme galette (1,20 m de diamètre pour 150 personnes) est élaborée pour
le président de la République française. Mais l’artisan
boulanger-pâtissier chargé de la confectionner a pour instruction de n’y
placer aucune fève car « on ne saurait désigner un roi au sein de la
présidence de la République ».
A l’étranger, la célèbre galette des rois trouve de nombreux adeptes, notamment sur les tables belges et hollandaises. Même s’il est
surtout coutume de la déguster à la Nouvelle-Orléans, pendant le
Carnaval, on la savoure aussi à New York, à Londres ou à Berlin.
04/01/2020 - 21:52
04/01/2020 - 14:32
Un peintre , un tableau

Caspar David Friedrich, né le 5 septembre 1774  à  Greifswald et mort le 7 mai 1840 à Dresde , est un peintre et un dessinateur  allemand  considéré comme l'artiste le plus significatif et influent de la peinture romantique allemande du XIXe siècle .
 
Paysage d'hiver-1811

Ce commentaire a été modifié le 04/01/2020 à 14:33