De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
02/06/2016 - 10:00
« Grand Remplacement » : même le dalaï-lama s’y met !

Et que dit-il, ce brave homme ? Qu’il y a trop de réfugiés en Europe :
Il y en a tant que cela devient difficile sur le plan pratique. Et sur le plan moral, je trouve aussi que ces réfugiés ne devraient être accueillis que provisoirement. L’objectif devrait être
qu’ils retournent [dans leur pays] et aident à reconstruire leur pays. »
La presse française n’aurait pas osé lui poser de telles questions, alors le sage tibétain parle au quotidien allemand Frankfuter Allgemeine Zeitung. Et dit ce que personne, chez nous, n’aurait osé imprimer, sauf à voir les antifas grimper au rideau :
L’Europe, l’Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe. L’Allemagne est l’Allemagne. »
Tout cela, basique dans le principe, relève certes du bon sens élémentaire, mais par les temps qui courent, ça nous illumine comme le phare de la pensée.
C’est que le dalaï-lama sait de quoi il parle. Il aimerait bien, lui, retourner dans son Tibet natal. C’est le seul souhait terrestre qu’il voudrait voir s’accomplir avant d’entrer dans le Nirvana de l’Illumination. Et si le chef spirituel s’efforce d’épouser les préceptes du Bouddha de Compassion, il sait bien, lui, qu’on n’est pas citoyen du monde mais qu’on appartient corps et âme à la terre de ses ancêtres.(sic)
02/06/2016 - 09:53


02/06/2016 - 08:12
Salers, Un Tempérament Volcanique...


Ce bourg au coeur du Cantal, juché sur sa planèze basaltique, semble
défier le temps : sous cette ossature architecturale faite de pierre de
lave, se cache un tempérament de feu !



Au-dessus de la Maronne, rivière prenant sa source au Roc des Ombres.
Salers prouve que la Haute-Auvergne n’a pas produit que du fromage et des
volcans, mais aussi des villages d’exception.

Rêvons un peu… Attablés au bistroquet ouvrant sur la place Tyssandier-d’Escous
et la maison dite du Bailliage, l'écrivain Henri Pourrat cause du pays
avec son ami Alexandre Vialatte, « écrivain notoirement méconnu » comme
il se définissait.

Le premier de dire que Salers est pour lui un « songe obscur de palais, de
fontaines et de jardins suspendus ». Le second de répondre : «
L’Auvergne… C’est un secret plus qu’une province. Elle vous tourmente
toujours d’un tendre songe. C’est quand on l’a trouvée qu’on la cherche
le plus. »

Son charme saisonnal... Surgi du milieu du vert des pâturages, Salers en impose, avec ses
enchevêtrements de toits de lauze et de tourelles qui griffent le ciel.
L’été, le soleil farde de rose les façades, l’air devient léger, les
terrasses sont envahies par la foule.

Au retour des mauvais jours, la belle redevient austère, digne sous la
pluie qui fait luire les toitures et assombrit la pierre. Et c’est
peut-être sous cet aspect-là qu’elle est la plus attachante, noble sans
artifices, chaque mur vibrant d’Histoire.


1 - La porte de Beffroi faisait partie du système de défense du village.
 Ce bourg qui comportait à l'origine quatres portes, n'en contient plus
que deux : la porte de Beffroi et la porte de la Martille.

2 - Le charme de Salers oppère, les touristes affluent et déambulent dans les rues du bourg.
Salers a conservé une partie de ses fortifications du XVe siècle. La porte du
Beffroi et celle de la Martille rappellent les périodes troublées de la
guerre de Cent Ans, quand la cité devait se défendre contre les Anglais
et contre les Routiers, ces bandits qui terrorisaient les campagnes.

Son histoire : le Roi-Soleil... Du château des barons de Salers, il ne reste rien, rasé sous l’ordre de
Louis XIV en 1666. Heureusement, la vindicte du Roi-Soleil contre
certains nobles auvergnats un peu trop rebelles à son autorité a épargné
la ville.

C’est un émerveillement de la découvrir préservée, avec ses hôtels
particuliers des XVe et XVIe siècles : ils sont les témoins de la
richesse de la cité et de ses magistrats, membres du bailliage des
Hautes-Montagnes d’Auvergne, sorte de tribunal royal.


Au fil des ruelles, vous pourriez observer les linteaux sculptés et les
portes d’entrée cloutées et ornées de motifs des maisons de la
Renaissance cantalienne. Tout est en osmose avec l'architecture du
bourg, une alchimie qui créer son charme redoutable.

À la fin du XVe siècle, Salers devient le chef-lieu de bailliage des Hautes-Montagnes d’Auvergne.
C’est alors que les familles bourgeoises, et notamment la petite noblesse de
robe, font élever des logis à tourelles. À l’arrière-plan, la porte de
la Martille, sur la partie occidentale de l’ancienne fortification.

Lieux emblématiques... Maisons du Bailliage, de la Ronade, de Flogeac : les plus belles sont
rassemblées sur la place Tyssandier-d’Escous et forment avec la fontaine
qui orne son centre un beau décor de cinéma.

Tourelles en encorbellement, fenêtres à meneaux, portes en ogive composent un
ensemble Renaissance harmonieux, qui se répète au fil des ruelles et de
vos découvertes.

Passez sous la porte du Beffroi pour descendre par la rue du même nom jusqu’à l’église Saint-Mathieu (XVe siècle).

Notez les toitures lourdes de leurs lauzes taillées en écaille de poisson et
équipées de barres à neige. À près de 1 000 mètres d’altitude, le Haut
Pays enregistre des températures hivernales parmi les plus rigoureuses
du Cantal.

Derrière son austère façade, des trésors insoupçonnables : des tapisseries
d’Aubusson, deux tableaux du peintre espagnol Ribera et une imposante
Mise au tombeau de la fin du XVe siècle, aux personnages grandeur nature
d’un réalisme surprenant.

Notre conseil ! De retour dans la ville haute, poussez jusqu’au Musée de Salers, dans la
rue des Templiers. L’histoire de l’agronome Ernest Tyssandier d’Escous
(1813-1889), le héros local, vous y est contée :

C’est lui qui créa la race bovine salers, officiellement nommée depuis 1852.

La coutume régionale : le fromage !
Sans vache, pas de fromage ! Ce bourg du Cantal perpétue les traditions et
le savoir-faire de la fabrication du Salers, AOC depuis 1961 et AOP
depuis 2003.

Salers doit sa renommée à sa vache du même nom, belle rousse aux cornes en
lyre qui offre une viande goûteuse et persillée, mais aussi à son
fromage haut en saveur, l’un des plus anciens de France.

Cousin du cantal, le salers est fabriqué de mai à octobre dans les burons, en
respectant la période de mise à l’herbe du troupeau.


En grosse fourme de 35 à 55 kg, il est affiné de trois mois à un an pour les plus vieux.
Pour en savoir plus, rendez-vous chaque mercredi matin, jour du marché à
Salers, ou visitez le musée du Fromage et de la vache salers. (voir
ci-dessous)

Agence locale de tourisme du Grand Pays de Salers - Infos touristiques - Voir la fiche
Musée du fromage et de la vache de Salers - Musée/Monument/Site - Voir la fiche







02/06/2016 - 08:04

En Normandie, découvrez les falaises d'Etretat...
Un paysage grandiose et époustouflant...
Entre Manche et verts bocages...

Célèbres spécimens de « falaises vives », les falaises d’Étretat présentent des
découpures insolites. Depuis la grève, vue sur la porte d’Amont (et son arche), taillée dans la falaise crayeuse
aux strates si horizontales qu’on les imaginerait être le résultat d’harmonieuses sculptures.

Un paysage complètement fou... Entre Ault et Le Havre, une falaise déploie ses verticalités plissées de
blanc et d’or, de gris et de noir. Au pied de ce rideau, la Manche opaline roule des tonnes de galets.

En haut, le bocage compose un nuancier de verts et de bruns. Aux pays de Bray et de Caux, 70 mètres de calcaire lisse isolent la campagne de la mer. Et c’est à Étretat que la falaise compose le paysage le plus fou.

Vers Étretat, la falaise se creuse d’arches et se prolonge au large sous la forme d’aiguilles que l’on croirait jaillies de la houle.
La meilleure façon d’aborder le site consiste à y venir depuis le cap d’Antifer, dont le phare se dresse solitaire, entre la campagne, le ciel et la mer. Et voici qu’une arche creusée dans une avancée de falaise se détache sur la mer.
C’est la Manneporte, au bout de la crique du Petit-Port, sous laquelle des plaisanciers font souvent le pari de passer, reprenant la suggestion faite par Maupassant dans Une vie : « Les grandes arcades d’Étretat, pareilles à deux jambes de la falaise marchant dans la mer, hautes à servir d’arche à des navires… »


Puis apparaît une seconde arche, plus impressionnante encore : la porte d’Aval, à côté de ce cône acéré qui jaillit de la Manche, l’Aiguille d’Étretat.
Le paysage est tellement célèbre que vous croiriez marcher dans une carte postale… ou dans Arsène Lupin :
« En face de lui, presque au niveau de la falaise, en pleine mer, se dressait un roc énorme, haut de plus de quatrevingts mètres, obélisque colossal, d’aplomb sur sa large base de granit que l’on apercevait au ras de l’eau et qui s’eflait ensuite jusqu’au sommet, ainsi que la dent gigantesque d’un monstre marin.
Blanc comme la falaise, d’un blanc gris et sale, l’effroyable monolithe était strié de lignes horizontales marquées par du silex, et l’on voyait le lent travail de siècles accumulant les unes sur les autres les couches calcaires et les couches de galets. »
Le feuilleton de Maurice Leblanc a si bien marqué la culture populaire qu’il n’est pas rare d’entendre ce commentaire :
« Ah, voilà l’Aiguille creuse d’Étretat ! »



Entre Yport (au sud) et Fécamp (au nord), la Côte d’Albâtre vous amène au vallon de Grainval. Une rampe d’accès vous dépose sur le platier rocheux, au pied d’un millefeuille de craie tendre et de silex dur. Au premier plan et à l’extrême droite de l’image, deux superbes exemples de valleuses.


Au niveau du terrain de golf, la Chambre des demoiselles, curieuse
excavation dans la falaise, offre le plus beau coup d’œil sur la plage
de galets et les toits d’ardoises d’Étretat. Un escalier raide y plonge.

De la plage, vous pouvez envisager de longer le pied de la falaise pour
voir les arches admirées d’en haut. Attention, ce sera au prix d’un
crapahutage sur des algues glissantes !

Et surtout, sachez que le passage au pied de la falaise est submergé
pendant 6 heures. Autrement dit, l’élémentaire prudence interdit la
balade en dehors de la marée descendante, de façon à disposer d’un
maximum de temps devant vous.

Vues du niveau de la mer, l’arche et la falaise donnent encore plus le vertige que de là-haut.
Mais voyez ces vestiges de bassins au pied de la falaise d’Aval : ils
servaient autrefois à purifer les huîtres. La reine Marie-Antoinette y
possédait, dit-on, un élevage réservé à sa consommation personnelle.


Sur le long trait de côte formant les falaises du pays de Caux, les falaises d’Aval et d’Amont d’Étretat culminent à 85 mètres.
À découvrir en cheminant, sur le sentier des douaniers (GR®21).
De l’autre côté de la plage, soit en longeant le pied de la falaise (si la
marée le permet), soit en passant par le casino, vous trouverez un
escalier qui grimpe vers la chapelle Notre-Dame-de-la-Garde et le
monument à la mémoire des aviateurs Nungesser et Coli.

En suivant le sentier côtier, vous atteignez la porte d’Amont, que
Maupassant compare à « la fgure d’un éléphant énorme enfonçant sa trompe
dans les fots » ; ce qui paraît très bien vu.

Enfin, plus loin dans l’est vous attend l’aiguille de Belval. Si elle est
moins connue que l’Aiguille d’Étretat, « l’Aiguille creuse », elle
paraît tout aussi impressionnante, parce que plus solitaire. Surtout
quand des cormorans noirs planent autour de la craie si blanche…

La caloge, habitat des marins... II n’y a qu’à Étretat que l’on peut voir encore ces étranges cabanes
constituées d’une barque chapeautée d’un toit de chaume. C’est une
tradition datant de l’époque où, sur la côte normande, les barques de pêche s’usaient très vite à force
d’être tirées au sec entre deux sorties en mer.



Une fois retirées du service, elles vivaient une seconde vie. Parfois
rehaussées, elles devenaient des cabanes où les équipages remisaient
leurs apparaux de pêche. Mais les plus grands bateaux – comme les
caïques d’Yport – pouvaient se transformer en véritables petites maisons!












02/06/2016 - 07:53
La Peel P50 – la plus petite voiture du monde

Voici la Peel P50, une automobile à trois roues qui est la plus petite
voiture du monde avec ses 1.37 mètres de long pour 99 cm de large.

Elle a été fabriquée entre 1962 et 1964 sur l’île de Man d’après une conception de Cyril Cannell.
Son moteur de 40 cc lui permet de transporter un seul passager avec sa valise à une vitesse maximum de 61 km/h.
Une seule porte et pas de marche arrière pour cette mini auto qui possède
toutefois une poignée à l’arrière pour faire les manoeuvres.

Avec ses moins de 60 kg à vide, il faut dire qu’elle est plutôt facilement mobile à la mano.
Avec une consommation de 2.8l/100 et son prix de vente à 199£, ce véhicule
arborait fièrement le slogan qu’il était plus cher de se déplacer à
pied…

En 1964, à l’arrêt de la production, seulement 50 de ces modèles ont été
vendus. Il en reste aujourd’hui 27 en circulation, ce qui fait de cette
automobile une des voitures les plus rares.

La production a repris en 2010 avec des modèles essence et électrique et
propose des séries limitées mais à des tarifs plus loin de ceux de
l’époque puisqu’ils sont de l’ordre de
16115€.
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
02/06/2016 - 07:47
        L'ART DANS LA RUE.....



Comme il parcourt le monde avec des bombes aérosols en main, l'artiste de rue
C 215 dépeint ce qu'il décrit comme « les choses et les gens que la
société vise à garder caché." Les sans - abri, les enfants des rues, les
fumeurs et les réfugiés sont tous muses pour son marque unique de
travail de pochoir complexe qui réduisent les visages de son sujet dans
les contours noueux.

L' une de ses choses préférées à dépeindre sont les visages des félins
amis qui regardent par des murs ou sur les côtés des poubelles,
curieusement parfaits et majestueux malgré leur environnement urbain
robustes. 

 























02/06/2016 - 07:38
LES ELEGANTES PROTECTIONS ANTI-BOMBARDEMENTS DES VITRINES DE PARIS EN 14/18

 
Pendant la Première Guerre Mondiale les commerçants de Paris posaient des
bandes de papier gommé collant sur leurs vitrines pour éviter que les
projections de verre fassent des blessés en cas de bombardement
allemand.

Au niveau du style il y avait plusieurs stratégies, certains avaient une
vision très utilitariste et faisaient de simples croix, d’autres
tentaient le coté géométrique avec des motifs qui reproduisaient des
motifs de fenêtres et ceux qui avaient une fibre artistique créent de
véritables illustrations qui reprenaient le thème de la boutique.






 
























 
01/06/2016 - 16:33
Éclairs : 10 conseils pour se protéger de la foudre...

100 personnes sont foudroyées chaque année en France. Il existe pourtant des recommandations simples pour éviter les drames...
Par : Axel leclercq -

Les événements de ce week-end nous l’ont brutalement rappelé : nul n’est à l’abri de la
foudre. L’occasion de revenir sur les quelques précautions à prendre
pour éviter les drames.

Chaque année, en France, un million d’éclairs touchent le sol, causant 20 000
sinistres (dont 15 000 incendies) et foudroyant une centaine de
personnes (surtout des adolescents et des jeunes adultes de sexe masculin.)



Source : Shutterstock
10% de ces foudroiements entraînent la mort et 70% des survivants en
gardent des séquelles permanentes. Or, beaucoup de ces drames pourraient
être évités…

Souvent, entre le moment où le ciel commence à sérieusement s’obscurcir et
l’instant où tombent les premiers éclairs, il y a y a un laps de temps
qui permet de prendre les mesures qui s’imposent. En voici la liste
(essentielle) :

-1- Si l’on est en plein air, s’éloigner de tout ce qui est métallique, notamment des clôtures et des pylônes.
-2- S’abriter dans un véhicule ou une maison.
-3- Ne jamais s’abriter sous un arbre (comme au parc Monceau), dans une grotte ou une cabine téléphonique.
-4- S’il est impossible de s’abriter, étendre un matériau isolant au sol et
s’allonger ou s’accroupir dessus : une bâche, des pneus, un ciré, voire
un duvet ou une toile de tente.

-5- Si aucun matériau isolant n’est disponible : se coucher au sol.
-6- Si l’on est en groupe : s’écarter les uns des autres d’au moins trois mètres (pour éviter le risque d’éclair latéral).
-7- Se séparer de tout objet métallique. Si l’on est dans une piscine : sortir de l’eau.
-8- Si l’on est en montagne : rester au moins trente mètres sous le sommet.
-9- Si l’on est à l’intérieur d’une maison : éviter l’usage du téléphone fixe (sauf urgence).
-10- Si la maison n’est pas équipée de parafoudre et de paratonnerre :
éviter les contacts avec les pièces métalliques (comme les robinets) et
les appareils électroménagers, débrancher l’antenne de la télé (et la
laisser un plus d’un mètre du poste), débrancher les ordinateurs.



Recevoir un éclair sur la tête étant plus fréquent qu’on ne le croit, ces
quelques parades toute simples mériteraient d’être connues. A faire
passer…











01/06/2016 - 16:26
Aveugle, cet artiste voit pour la première fois son portrait !


George Wurtzel est aveugle. Il a éprouvé une joie immense en découvrant son
portrait réalisé par un autre artiste avec plus de 4 000 vis colorées !

Par : Denis Gentile -

La joie de cet homme de plus de 60 ans est contagieuse. Et quand vous
connaîtrez un peu mieux son histoire, l’émotion sera encore plus grande.
Il s’appelle George Wurtzel et l’artiste Andrew Myers lui a fait un
merveilleux cadeau : son portrait avec plus de 4 000 vis ! Pourquoi ?
Explications.

George Wurtzel est un artiste non-voyant. Il conçoit et fabrique des meubles de qualité en
Californie dans la Napa Valley. Ce talent lui a été transmis par son
grand-père qui lui a appris tous les trucs et secrets du bon menuisier.


Source : Cantor Fine Art
Un beau jour, George découvrit les tableaux de l’artiste peintre Andrew Myers… avec ses mains !
Et il éprouva une joie indescriptible grâce au simple
toucher de la matière de ces oeuvres. Andrew Myers estime que
sa réaction fut « plus forte que celle montrée par les personnes
voyantes en les regardant ». Le toucher est-il un sens qui provoque une
émotion plus intense que la vue ? Ou l’âme des aveugles est-elle plus
sensible que celle des voyants ?


GEORGE WURTZEL



Source : Cantor Fine Art
Pour Andrew, ce fut l’une des expériences les plus émouvantes et intéressantes de sa carrière.
Et il s’interrogea :
« Mais pourquoi est-il interdit de toucher les oeuvres d’art ? »


Source : Cantor Fine Art

Source : Cantor Fine Art

Source : Cantor Fine Art

Source : Cantor Fine Art
Alors, il a voulu rendre hommage à cet autre artiste en lui faisant un cadeau :
une sculpture réalisée avec plus de 4 000 vis, toutes peintes à la
main. Le sujet ? Le portrait de ce menuisier aveugle. Voici la vidéo qui
retrace les deux mois de travail de Andrew Myers pour réaliser cette oeuvre.

 

Source : Cantor Fine Art
Sur ces images, on peut admirer l’émerveillement de George touchant pour la première fois son portrait.


Source : Cantor Fine Art
Comment ne pas être ému par son sourire ? Il est radieux. Les artistes ont le talent de nous offrir de nouvelles émotions.

Source : Cantor Fine ArT


Source : Cantor Fine Art


Source : Cantor Fine Art
Cette histoire et cette photo de George me rappellent un titre du groupe Deep Purple. Voici la dernière phrase de cette chanson :
« When a blind man cries, Lord, you know he feels it from his soul. » (Quand
un aveugle pleure, seigneur, tu sais que ça vient de son âme.)

Quand il s’agit de larmes de joie, l’émotion est encore plus belle et plus intense.


01/06/2016 - 16:18
Homo neanderthalensis...


C’est en 1856, dans la vallée du Neander, en Allemagne, que le premier
fossile d’un nouvel hominidé a été découvert : l’Homme de Neandertal
(Vallée de l'Homme nouveau).

Depuis, la relation exacte entre Homo neanderthalensis et Homo sapiens a fait l’objet de débats acharnés.
Cependant, grâce aux dernières découvertes et aux analyses ADN, les chercheurs
peuvent tracer un portrait plus détaillé de l’homme de Neandertal et
émettre des hypothèses sur les causes de sa disparition.


Les néandertaliens sont apparus lors d’un stade climatique tempéré
(l’interglaciaire Riss-Würm) et ont perduré en Europe bien après le
début de la dernière glaciation. En Europe, les plus anciennes traces de
l'homme de Neandertal remontent à 250 000 ans avant notre ère. La
mandibule de Montmaurin (gorge de la Seygouade, Haute-Garonne) est âgée
d'environ 130 000 ans. Un crâne, découvert dans le Pas-de-Calais, est
âgé de 180 000 ans.

Ils ont disparu il y a environ 28 000 ans.
Cet hominidé est associé aux cultures moustériennes (d’après le site de Moustier en Dordogne.)

Un crâne néandertalien découvert en Israël. © dinosoria.com

La date d'apparition exacte des néandertaliens est difficile à préciser.
En effet, il est très probable que cet hominidé est issu de petites
populations installées en Europe. Trouve-t-il son origine au sein des
populations d'Homo erectus, d'Homo georgicus ou d'Homo antecessor ?

Toujours est-il qu'à ce jour, les plus anciens pré-Néandertaliens seraient apparus il y a environ 500 000 ans.
Colonisation de l'Europe Les néandertaliens ont dominé l’Eurasie pendant des dizaines de millénaires et y ont évolué seuls.
Neandertal a colonisé progressivement le continent. Son déclin coïncide avec
l'arrivée d'Homo sapiens qui s'est installé peu à peu sur le même
territoire.

Des néandertaliens ont émigré au Proche-Orient. Des fossiles ont été
exhumés en Irak, en Syrie et en Israël. Des petits groupes se sont
également installés en Asie centrale et en Sibérie.


Reconstitution d'un homme de Neandertal . (Musée en Allemagne). By Jacob Enos

Durant tout le paléolithique, le climat s’est caractérisé par une alternance
de périodes glaciaires, au cours desquelles l'Europe de l'Ouest s’est en
partie couverte de toundra, et de phrases interglaciaires, plus courtes
et plus chaudes.

L’image habituelle de l’homme de Neandertal le représente chassant le mammouth dans un environnement glacial.
Mais, des fouilles menées notamment à Caours, dans la Somme, ont permis de
mettre au jour des fossiles qui démontrent que Homo neanderthalensis
vivait également dans des zones tempérées.

Leur présence est attestée tout le long de la Méditerranée, du détroit de
Gibraltar jusqu’en Grèce et en Irak. Au Nord, des populations vivaient
en Russie. Des traces ont également été découvertes en Grande-Bretagne
et jusqu’en Mongolie.

Les dernières données génétiques révèlent qu’ils ont occupé un territoire plus vaste qu’on ne le croyait jusqu’ici.
Relations entre Homo neanderthalensis et Homo sapiens On a longtemps cru que l’Homme de Neandertal était un ancêtre direct de l’Homme actuel (Homme moderne ou Homo sapiens.)
Mais, on sait aujourd’hui que l’Homme moderne est apparu en Europe il y a
environ 40 000 ans. La transition entre les deux espèces est donc impossible


Comparaison entre un crâne d'Homme moderne et celui d'un Homme de Neanderdal.
(Cleveland Museum of Natural History)
By Hairymuseummatt

L’homme de Neandertal est plutôt un cousin qui n’a laissé aucune descendance.

En 1997, le généticien Suante Pääbo, attaché à l’université de Munich, a
extrait un fragment de 378 lettres de l’ADN mitochondrial d’un os d’un
bras de néandertalien, vieux de 40 000 ans.

Les deux lignées ont divergé bien avant que les Hommes modernes n’émigrent depuis l’Afrique.
D’après les dernières recherches, les deux lignées ont commencé à diverger il y a environ 700 000 ans.
Il y a eu une période de coexistence entre les deux espèces.

Crâne d'un Homo neanderthalensis provenant de Dordogne (France). © dinosoria.com

Les découvertes effectuées sur la côte méditerranéenne d’Israël ont conduit les chercheurs à de nouvelles hypothèses.

En effet, une forme primitive d’Homme moderne occupait cette région il y a
92 000 ans. Dans le même secteur, on a retrouvé des fossiles de
néandertaliens datés d’environ 120 000 ans et d’autres de seulement 60 000 ans.

Donc, les néandertaliens étaient là avant les Hommes modernes et ont perduré
bien après. Leur coexistence en Europe a été de 5 000 ans et de 60 000
ans au Proche et Moyen-Orient.

On pense aujourd’hui que les deux espèces sont peut-être issues d'Homo heidelbergensis.
L’exploitation d’un même territoire par Néandertal et Homo Sapiens a été prouvée par
des recherches effectuées sur un site près de Cambrai par l'INRAP. Le
site d'Havrincourt occupé en premier par l’Homme de Néandertal et
ensuite par Homo Sapiens entre 50 000 ans et 30 000 ans avant notre ère.

Croisement entre Homo neanderthalensis et Homo sapiens Jusqu'en 2010, la théorie officielle voulait que
chaque espèce soit restée de son côté, en évitant l'autre. Mais, une étude effectuée par Svante
Pääbo, de l'Institut Max-Planck (Allemagne) a démontré que 1 à 4 % de notre génome provient de l'Homme de Neandertal.

Il y aurait donc bien eu reproduction entre les deux espèces. Apparemment, cette petite descendance s'est montrée fertile.
Les paléogénéticiens ont comparé les ADN nucléaires de cinq hommes d'aujourd'hui avec celui de Néandertaliens, grâce à la récupération d'ADN ancien en quantité suffisante sur des os vieux de 28 000 à 44 000 ans.
Portrait de l’homme de Neandertal Un cerveau plus volumineux que celui de l’Homme moderne : environ 1 500 ml contre 1 400 ml Bourrelet sus-orbitaire saillant Os du nez fortement relevés Mandibule massive Menton fuyant Taille d’environ 1,60 m pour les hommes pour un poids moyen de 84 kg Taille d’environ 1,57 m pour les femmes pour un poids moyen de 67 kg Muscles hypertrophiés Sur le plan génétique, les néandertaliens sont identiques aux Hommes modernes à 99,5 %.


Reconstitution d'un homme de Neandertal. (Maxwell Museum of Anthropology, New Mexico). By Hairymuseummatt

Steven E.Churchill, paléoanthropologue à l’université Duke, a calculé qu’un
homme devait absorber 5000 calories par jour pour résister au froid et
alimenter un squelette très robuste.

En octobre 2007, une équipe de chercheurs a isolé un gène de la
pigmentation à partir de l’ADN d’un individu découvert dans la grotte El Sidrón, en Espagne.

On sait ainsi que certains néandertaliens devaient avoir les cheveux roux, la peau claire et peut-être des taches de rousseur.
La même année, Svante Pääbo a fait une découverte très importante. Deux
individus d’El Sidrón partageaient avec l’Homme moderne une version du
gène FOXP2, qui entre en jeu dans l’aptitude au langage et à la parole.

Par contre, on ne sait pas si les néandertaliens possédaient un langage élaboré, ni de quel type était ce langage.
V. Battaglia (04.2005). M.à.J 07.2012
Vie quotidienne de l'homme de Neandertal .      Pourquoi l'homme de Neandertal a t-il disparu ?
Références
Berceaux de l’Humanité. Editions Larousse 2003
National Geographic Novembre 2008
Svante Pääbo. The Neandertal Genome Project. Department of Evolutionary Genetics
"A draft sequence and preliminary analysis of the Neandertal genome" (Green, R.E. et al., SCIENCE, 07 May 2010) (format PDF)
INRAP. Les steppes paléolithiques d'Havrincourt
< Homme de Neandertal