ROCHEFORT-EN-TERRE / Région BRETAGNE / Département du Morbihan «?Un village fleuri aux 50 artisans?»
Située à 35 km à l’est de Vannes, sur une butte rocheuse dominant la vallée du Gueuzon, le village de Rochefort-en-Terre est l’un des plus réputés de Bretagne et également l’un des plus petits, puisqu'il n'abrite que 697 habitants. 697 heureux bretons qui côtoient chaque jour ses remparts, son château, ses maisons à pans de bois, ses demeures Renaissance, ou ses bâtiments de style gothique. A Rochefort-en-terre, vous êtes convié à un voyage dans le temps des plus authentiques. Un bijou de ruelles pavées et d'échoppes d'artisans qui profite d’un fleurissement admirable soulignant la pierre omniprésente dans le village. Crédits photos : Alessandro Gui
LA FLORAISON DES ORCHIDEES EN ACCÉLÉRÉ (VIDEOS) Diplômes spécial à la 13e édition du Festival international de la non-commerciale Film Makers Tallinn `2015 3e au FIMES section 2015 mulitimedia Clic ici......https://vimeo.com/129435994
Ce film "Orchidées d'ouverture" a été conclu un festival de cinéma en Slovaquie a été placé en premier dans le multimédia. Clic ici.........https://vimeo.com/user426007/openingorchid
Lombok est une île volcanique d'Indonésie, située entre les îles de Bali et de Sumbawa. Elle fait partie des petites îles de la Sonde. Sa superficie est de 4 739 km². Wikipédia Lombok (Nusa Tenggara) Indonésie > Lombok (Nusa Tenggara) Depuis quelques années, Lombok attire ceux qui considèrent l'invasion touristique de Bali comme trop pressante. Sa beauté générale est sans doute moins, disons, démagogique, mais ses plages sont bien plus belles.
Pour autant, Lombok ne s'oppose en rien à Bali, ces deux îles possèdent au contraire des charmes différents et complémentaires. Le développement touristique de Lombok a été quelque peu ralenti par la crise économique, les attentats de 2002 et 2005 à Bali et l'effet psychologique du tsunami, freinant ainsi les investissements.
On apprécie aujourd'hui le riche artisanat de Lombok, son charme rustique et la culture des Sasaks, les autochtones qui conservent leurs traditions. Lombok est une île volcanique d'Indonésie, située entre les îles de Bali et de Sumbawa. Elle fait partie des petites îles de la Sonde. Sa superficie est de 4 739 km². Sa ville principale est Mataram, qui est aussi la capitale de la province de Nusa Tenggara occidental. Comme en témoigne la cratère sur la moitié nord de Lombok, l'île fut le foyer d'un volcan géant qui s'érompit en 12571. Géographie
Le volcan Rinjani L'île de Lombok fait partie de l'archipel de la Sonde, en Indonésie. Une profonde faille océanique la sépare de Bali. Dans le nord, le paysage de l'île est dominé par le volcan Rinjani (avec 3 726 m, le 3e sommet d'Indonésie après le Puncak Jaya en Papouasie et le Kerinci à Sumatra). La dernière éruption du Rinjani remonte à 1994. Celui-ci abrite la caldeira Segara Anak, en partie occupée par le lac Segara Anak, en forme de croissant, d'où émerge le cratère récent du Baru. Le volcan et le lac font partie d'un parc national établi en 1997. Le sud de Lombok est une plaine fertile où l'on cultive, outre le riz, le maïs, le café, le tabac et le coton. Le détroit de Lombok marque le passage de la division biogéographique entre la faune des écorégionsindomalaise et australasienne. Elle porte le nom de ligne Wallace, nommée d'après Alfred Russel Wallace, qui le premier remarqua les différences entre les deux zones. Histoire Une équipe internationale vient d'identifier (publication en septembre 2013) le volcan sur cette île responsable d'une des plus énorme explosion volcanique des 7 000 dernières années en 1257 ap. J.-C. Il s'agit du volcan Samalas, dont l'éruption est évoquée dans le Babad Lombok (Chronique de Lombok)3,4. Le Nagarakertagama, poème épique écrit en 1365 sous le règne (1350-1389) du roi Hayam Wuruk de Majapahit dans l'est de Java, cite Lombok parmi les « contrées tributaires » de ce royaume. Selon des légendes locales, deux des plus vieux villages de Lombok, Bayan et Sembalun, auraient été fondés par un prince de Majapahit. Les références à une origine Majapahit sont courantes à Lombok et dans l'île voisine de Bali. On trouve des éléments javanais dans la langue sasak de Lombok. L'islam ne semble pas apparaître à Lombok avant la première moitié du XVIe siècle. La tradition dit qu'un certain Sunan Prapen, fils du Susuhunan Ratu de Giri, est le premier à propager la nouvelle foi. Un manuscrit sur feuille de palmier lontar, le Babad Lombok (Chronique de Lombok), raconte que Sunan Prapen est envoyé par son père pour une expédition militaire à Lombok et Sumbawa pour y convertir la population. Un autre manuscrit sur lontar, le Petung Bayan, raconte que le premier roi à se convertir est le roi de Bayan. On ne peut toutefois considérer ces deux manuscrits comme des sources historiques fiables. Il semble en tout cas que dès le début, la nouvellereligion acquiert un caractère syncrétique, mêlant les éléments animistes, hindou-bouddhiques et islamiques. Dans les années 1630, le Dewa Agung (roi) de Gelgel de Bali mène des campagnes de conquête à Lombok et Sumbawa, où il se heurte à l'expansion du sultanat de Gowa du sud de Sulawesi. À la fin du XVIIe siècle, des soldats Bugis et Makassar, fuyant l'autoritarisme de leur souverain, écument les mers de l'archipel et sévissent notamment à Lombok. Les Hollandais débarquent à Lombok en 1674. Ils s'installent dans la partie orientale de l'île, les rois balinais de Karangasem revendiquant la souveraineté sur la partie occidentale. En 1740, Lombok est fermement sous le contrôle de Karangasem. Au début du XIXe siècle, le rapport s'est inversé et c'est le roi balinais de Lombok qui est souverain de Karangasem. Lombok soutient la campagne hollandaise contre Karangasem. Mais les Hollandais voulaient contrôler Lombok. En 1891, le roi balinais de Lombok lève des troupes parmi ses sujets Sasak musulmans pour mener campagne à Bali. L'événement déclenche un soulèvement, dirigé par un maître religieux. Les Hollandais en font un prétexte d'intervention, et débarquent à Lombok en 1894.
Une première expédition est mise en déroute par les troupes balinaises. Mais les Hollandais finissent par conquérir la capitale. La prise d'assaut du dernier bastion des Balinais poussent ceux-ci à commettre le puputan, une bataille jusqu'à la mort.
La guerre de Lombok était terminée. Les Hollandais ont occupé l'île de 1894 à 1942. À l'époque coloniale Lombok était, avec Ambon, Gorontalo et Minahasa, une des quatre régions de l'est des Indes néerlandaises à être sous administration directe. Flore et faune... Lombok se situant du côté « insulaire » de la ligne de Wallace, les grands mammifères continentaux laissent la place à des espèces plusdiscrètes de lézards, de petits marsupiaux, de perroquets et autres cacatoès qu’on retrouve jusqu’en Australie.
La pêche et la plongée sous-marine sont des activités très répandues sur les îles Gili, à l’ouest de Lombok, le surf, lui, se pratique couramment sur la côte sud, et il existe de beaux villages de pêcheurs autour de Labuhan Lombok, sur la côte est.
Requins marteau, requin de récifs à pointes blanches, pointes noires, raies manta, multitudes de poissons tropicaux, hippocampes, nudibranches ... sont les trésors de Lombok Ouest et bien entendu les tortues qui sont garanties aux environs de Gili Trawangan. Moins verte et plus rude que Bali à l'origine car depuis deux ans la mousson est très active, sa voisine, Lombok se divise en deux, en fonction des précipitations. Riche en cocotiers sur le littoral et en conifères sur les pentes du mont Rinjani, le nord est nettement plus arrosé que le sud, qui manque parfois cruellement d’eau.
Plus on se déplace vers l’est, plus la saison sèche s’allonge au point que le riz finit par disparaître : il est remplacé par le maïs et le sagou comme aliments de base. Les principales cultures se situent sur les pentes du Rinjani où café, et le fameux piment (lombok) extra fort, poussent sur ces terres.
Le « kopi » Lombok est principalement du pur arabica et on retrouve un goût fort et unique, un petit peu terreux due au terre fertile ornant leRinjani. Tourisme et transport Article détaillé : Tourisme en Indonésie. Comme de nombreuses régions d'Indonésie, Lombok se caractérise par la beauté de ses paysages, l'agrément de son climat, l'originalité de ses cultures.
Plage sur l'île de Gili Meno, avec Lombok en arrière-plan...
Violences conjugales: Les hommes battus souffrent en silence.
Violences conjugales: Les hommes battus souffrent en silence
Une minorité d'hommes battus porterait plainte. - A. GELEBART / 20 MINUTES
Thibaut Le Gal Seuls, dans le silence. Les hommes battus sont-ils l'objet d'un tabou dans notre société? «110.000 hommes se déclarent aujourd’hui victimes de violences conjugales dans les enquêtes de victimation, contre 330.000 femmes», explique Sylvianne Spitzer, fondatrice et présidente de SOS-Hommes battus. «Il est rare que les hommes ayant subi des violences de la part de leur femme portent plainte. Environ 2% le font contre 10% pour les femmes», ajoute la psychologue. «J'étais stupéfait par la violence et l’abondance des coups», lire le témoignage d'un homme battu «Ça fait encore beaucoup sourire»
Selon le rapport 2014 de l’ONDRP (Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales), 65.068 violences volontaires non mortelles par le conjoint ou l’ex-conjoint ont été constatées par les services de la sécurité publique et de la Gendarmerie nationale en 2013. 89% des victimes déclarées étaient des femmes (57.952).
Pourquoi les hommes sont-ils si peu à porter plainte (7132 en 2013)? «J’étais psychologiquement verrouillé. Je ne me voyais pas sortir cette information par rapport au tabou que ça impliquait. J’aurais été pointé du doigt», témoigne Maxime Gaget, auteur de Ma compagne, mon bourreau. «Il y a une part de honte dans la mesure où la masculinité se prend une belle claque», ajoute celui qui a vécu sous les coups de sa compagne pendant 17 mois.
«Ça fait encore beaucoup sourire. Notre association leur apporte avant tout un soutien psychologique et une orientation juridique. Certains commissariats refusent de prendre une main courante. Pouvoir être cru, être entendu, pouvoir pleurer et se poser en victime, c’est très important», précise Sylvianne Spitzer. «Le tabou est surtout politique»
Son association recevrait environ 3.500 demandes d’aide par an. «Le tabou est surtout politique. Les axes de préventions sont concentrés sur les femmes, qui sont les premières victimes. Mais on laisse de côté les hommes battus, comme s’ils n’existaient pas», regrette-t-elle.
«En moyenne, une femme décède tous les 3 jours et un homme tous les 14,5 jours sous les coups de leur compagne ou compagnon ou ex», rapporte le ministère de l’Intérieur. Sur les 146 décès enregistrés en 2013, 25 étaient des hommes.
********** Maxime Gaget a été battu par sa femme pendant 17 mois. Il fait désormais appel à la justice.
Hommes battus : des chiffres pour comprendre une réalité méconnue Le Monde.fr Par Leila Marchand
Ce sont des affaires dont on parle peu. Comme d'autres hommes, Maxime Gaget a été battu. Menacé et humilié par son ex-compagne pendant quinze mois, il a témoigné au procès de sa femme, jeudi 9 avril devant le tribunal correctionnel de Paris. Cinq ans d'emprisonnement ont été requis dans cette affaire où la procureure a évoqué une « inversion des rôles » avec une « femme bourreau et un homme victime ».
Pourtant, si les femmes restent, de loin, les premières victimes de violences conjugales, le cas des hommes battus ou maltraités est moins exceptionnel qu'on pourrait le croire.
149 000 hommes ont été victimes de violences au sein de leur couple en 2012 et 2013, selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (qui s'appuie l'enquête de victimisation « cadre de vie et sécurité »).
398 000 Sur la même période, les femmes étaient toutefois bien plus nombreuses à se déclarer victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint et de leur ex-conjoint.
Un rapide calcul des victimes de violences conjugales montre que les hommes représentent donc 27 % des cas de violence conjugales et 17 % des cas mortels. La formule – tristement consacrée – : « Tous les trois jours, une femme décède sous les coups de son conjoint » peut toutefois son équivalent pour l’autre sexe : « Tous les 14,5 jours, un homme décède sous les coups de sa conjointe ».
Cette violence, plus taboue, est mal représentée par les statistiques. Les hommes en parlent moins, le déclarent moins. Quand 10 femmes sur 100 déposent plainte suite aux violences qu’elles ont subies, seuls 3 hommes sur 100 osent se tourner vers la justice, toujours selon l’ONDRP.
Alors que les violences faites aux femmes font – à raison – l'objet de plans et de campagnes très médiatisées, il existe peu de structures d’aide aux hommes battus. La première association fondée en 2009, SOS Hommes Battus, affirme recevoir environ 2 500 appels et mails chaque année.
La nature des sévices endurés diffère selon les sexes. Les violences conjugales subies par les hommes sont beaucoup plus souvent physiques que sexuelles.
Et, alors que les femmes signalent fréquemment leur ex-compagnon comme leur bourreau, la grande majorité des hommes subissent l'emprise de leur partenaire de vie du moment
Qui sont les hommes battus ?
D’après les chiffres de l’ONDRP, les hommes victimes de violences conjugales sont souvent jeunes (entre 25 et 44 ans), vivent en couple – sans être mariés pour la plupart –, ont des revenus modestes et ont des enfants.
Un profil similaire à celui des femmes battues hormis sur un critère : le niveau d'éducation. Alors que la plupart des femmes battues sont sans diplôme ou peu diplômés, les hommes battus sont diplômés de l’enseignement supérieur. Qui sont les femmes violentes ?
Les études sur les femmes auteurs de violence conjugale manquent. Les seules données sur lesquelles on peut s'appuyer sont les recensements des morts violentes au sein des couples effectué chaque année par le ministère de l'intérieur. Avec un double biais : cela ne représente que la situation la plus extrême, l'homicide, et ne repose que sur l'étude de 25 cas en 2013.
Le portrait-robot qui en ressort est quasi similaire à celui des hommes. La femme qui en vient à donner la mort à son conjoint est « le plus souvent mariée, a entre 51 et 60 ans et n’exerce pas ou plus d’activité professionnelle », selon l'étude réalisée par la délégation aux victimes.
Les raisons du passage à l’acte, en cas d’homicide, diffèrent selon le sexe. Voici les plus fréquentes selon les témoignages des auteurs (lire, donc, par exemple « 33% des homicides au sein du couple causés par des femmes sont liés à une dispute »)
Le mode d'action est également différent ; alors que les hommes finissent pour la plupart par se saisir d’une arme à feu, les femmes optent plus souvent pour l’arme blanche.
En 2013, sur les 146 personnes décédées, 25 étaient des hommes. A chaque fois, il s’agissait de meurtre ou d’assassinat, et non pas d’homicide involontaire. Preuve que la violence délibérée est bien présente des deux côtés, que l’on soit homme ou femme.
500 millions d'euros : c'est la somme nécessaire à ce projet génial et ambitieux. Beaucoup ? Non, pas au regard des bénéfices attendus !
Dans le genre, voici une annonce aussi spectaculaire qu’inattendue. Michelle Bachelet, présidente du Chili, a annoncé que le métro de Santiago roulerait bientôt… grâce à l’énergie solaire et à l’éolien ! Une première mondiale réjouissante qui vaut bien quelques explications. Le métro de Santiago (capitale du Chili) est loin d’être un petit train pour touristes. Il compte 5 lignes, 108 stations, 110 km de rails et embarque 2,5 millions de passagers chaque jour qui passe ! Des chiffres qui donnent la mesure de la bête… Source : WikimediaLe projet qui concerne ce métro est donc loin d’être anodin et, encore moins, anecdotique. Il engage des millions de personnes. Michelle Bachelet (photo ci-dessous), lors d’une conférence de presse donnée le 23 mai dernier : « Les plus de 2,5 millions de passagers qui utilisent chaque jour le métro vont pouvoir voyager à bord d’un moyen de transport qui protège la planète, qui réduit notre empreinte carbone et qui rend possible un avenir soutenable pour tous. » Source : Michelle Bachelet Dans un premier temps, l’objectif des autorités chiliennes est de porter à 60% la part des énergies renouvelables alimentant le métro de Santiago. Et ce, dès 2018 ! Pour atteindre une telle performance en si peu de temps, les ingénieurs vont faire appel à deux sources propres et illimitées : le soleil et le vent. Crédit photo : Wikipedia Le désert d’Atacama va accueillir deux nouvelles centrales. Pelicano, une centrale photovoltaïque qui produira 42% de l’énergie nécessaire au métro, et San Juan, un parc éolien qui, lui fournira 18% de l’énergie totale ! Ainsi, le métro de Santiago sera le premier du monde à rouler majoritairement grâce aux énergies vertes ! Coût global de cet investissement : 500 millions d’euros. Vu comme ça, ça peut sembler énorme. Mais au regard des résultats attendus, c’est très peu ! Michelle Bachelet est formelle : l’alimentation du métro de Santiago en énergie propre permettra de faire diminuer les émissions de gaz carbonique de 130 000 tonnes par an ! Un chiffre impressionnant. Michelle Bachelet
« Nous entrons aujourd’hui dans ce futur de l’humanité qui a une conscience environnementale et dans ce futur du transport qui ne pollue pas. C’est une grande opportunité pour que notre capitale et notre pays se placent en première ligne du développement. »
Mais le Chili ne s’arrêtera pas là. Ce pays voit même beaucoup plus loin. Son objectif : produire 70% de toute son électricité à partir d’énergies renouvelables. Et ce, dès 2050 ! Le défi est ambitieux mais, apparemment, le Chili est prêt à se donner les moyens de l’atteindre. Et la volonté politique, dans le domaine, il n’y a que ça de vrai. Source : Wikipedia Inspirant ? Oui, clairement. Espérons que ça donne des idées à d’autre pays !
« Quand on dit taxidermiste, les gens s’imaginent d’emblée un vieil homme sale qui a empaillé sa propre femme. Or, je suis tout le contraire »
Jeroen Lemaître Jeroen n’a que 29 ans et exerce déjà depuis trois ans le métier de taxidermiste et entomologiste, spécialisé dans l’empaillage des animaux et des papillons. « Je suis fasciné par la taxidermie depuis ma plus tendre enfance mais n’avais jamais osé me lancer dans cette activité. J’étais rédacteur à la télévision publique mais mon contrat n’a soudain pas été renouvelé. Je ne savais plus à quel saint me vouer. J’ignorais totalement quelle activité exercer ou même quelle direction emprunter. Mais lorsque je suis allé sur un petit marché avec quelques papillons que j’avais empaillés et qu’ils se sont vendus comme des petits pains, j’y ai vu un créneau intéressant. » Formation « J’ai beaucoup appris par moi-même à l’aide des nombreux tutoriaux disponibles sur YouTube. Une fois que j’ai acquis un bon niveau, je me suis mis en quête de la perfection mais cela n’a guère été évident. Il n’y a en effet pas d’école ou de formation car un grand mystère règne autour de la taxidermie. Il faut pouvoir apprendre de quelqu’un qui pratique cette activité depuis des années. Je me suis donc mis à la recherche d’un stage, que j’ai finalement trouvé aux Pays-Bas. J’y suis resté un an et y ai tout appris. J’ai à présent mon propre magasin. Je ne travaille pas avec des animaux tués spécialement à cet effet. Si quelqu’un veut une autruche empaillée, je prends contact avec un élevage d’autruches et leur demande s’ils ont un animal décédé. Si c’est le cas, je peux alors me mettre au travail. » Couronne « J’empaille surtout des papillons et des insectes mais également des petits mammifères et des oiseaux tels que des perroquets et des oiseaux exotiques. Je n’empaille pas d’animaux domestiques décédés car je veux surtout souligner l’aspect esthétique. Je mets ainsi une petite couronne à un canard pour lui donner une dimension particulière. Chacun peut finir soi-même l’histoire. J’essaie de moderniser quelque peu la profession : chez moi, pas de scènes de chasse mais une tentative de faire entrer l’art dans l’intérieur des gens. » « Certains papillons empaillés sont déjà disponibles à partir de 14 € mais d’autres peuvent également valoir 250 €. Pendant les fêtes, je gagne bien ma vie car tout le monde est à la recherche d’un cadeau original mais les autres mois sont plus difficiles. Cette activité ne me rendra certes pas riche mais me permet d’exercer un métier que j’aime, de visiter de beaux endroits et de faire parfois des réalisations exceptionnelles. Ainsi, une dame m’a un jour demandé de réaliser une cloche avec deux scarabées : un qui s’envole et l’autre avec les ailes fermées. Cela symbolisait son mari qui était en phase terminale : lui qui partait et elle qui restait. J’ai terminé et lui ai remis cette réalisation durant la période de Noël : un moment de grande émotion. L’idée de pouvoir toucher les gens à l’aide de mes créations signifie beaucoup pour moi. Reconnaissance « Au début, tout le monde a été très étonné quand j’ai annoncé que j’allais ouvrir un magasin avec des animaux empaillés mais je bénéficie à présent d’une grande reconnaissance. J’ai ainsi pu aménager un bar londonien et la boutique du musée du Louvre a déjà présenté mes pièces. Il m’arrive également de donner des ateliers où les gens apprennent à empailler une autruche. Ces ateliers remportent toujours un franc succès. Je m’étonne toujours de l’intérêt que cela suscite, mais je ne m’en plains pas ! » Infos : www.animauxspeciaux.be
Ces petits accidents qui font les grands chef-d'oeuvre de l'art !
Parfois, une légère maladresse encouragée par une hasardeuse coïncidence donne plus de résultats que des heures de travail artistique. La preuve ! Par ; Axel Leclerck -
« Quand l’art est dû au hasard, est-ce toujours de l’art ? » Vous avez quatre heures ! Mais, pour vous aider à réfléchir et à disserter, on vous a quand même préparé une petite sélections d’images tout à fait appropriées ! Toutes les photos que vous allez voir sont le fruit d’un accident, d’une coïncidence ou d’une maladresse… mais toutes sont étrangement belles ! Mais alors, oeuvre d’art ou pas oeuvre d’art ? A vous de voir ! « Le type du magasin avait l’air de me trouver bizarre quand j’ai pris cette photo d’un pot de peinture. Moi, je trouvais ça magnifique... » Source : Tjah
Un cerf né d’une fuite de peinture noire. Source : Tommy Sutro
« Dans ma tasse à café, j’ai accidentellement dessiné une forêt. » Source : Jazzpenis
« Ma fille a jeté sa peinture dans l’évier. » Source : Beard of the sith
« Je travaille dans un magasin de peinture. Les teintes se sont échappées et ça ressemble à une éruption volcanique. » Source : Cazie
La bonne sieste… au bon endroit ! Source : Youtbuddcody
Couches de vernis pour voiture dans une ancienne usine de Detroit. Source : Proteon
Quand des gouttes de couleur tombent dans la peinture blanche. Source : Sebbosaurus
Une fuite de mousse à la station de lavage. Source : Cheezdealer
« Ma peinture est tombée par terre. Résultat : mieux que tout ce que j’aurais pu faire ! » Source : Free Sensations
Ce camion transportait 14 tonnes de peinture. Source : espigaonews
Un évier après une journée de travail artistique. Source : Inconnue
« En tombant par terre mon appareil photo s’est déclenché. » Source :?
Du pollen et de la pluie. Source :inconnue...
Des bulles parfaites sur une goutte de peinture. Source : Yesbutnowaityes
Après l’art, c’est toujours de l’art. Source : Imgur
New-York vue d’un bateau (qui bouge). Source : Inconnue
Cette baleine est un résidu de mousse à la surface d’une bière. Source : Inconnue
Un prof d’art photographie les éviers après le passage de ses élèves. Source : Dishonestbystander
Un camion, de la peinture, un accident. Source : Puggleky
On dit que la chance sourit aux audacieux. Mais, manifestement, elle sait aussi récompenser les maladroits ! Très beau en tout cas.
L'idée a émergé des coiffures très élaborées de la Renaissance. Nous voulions susciter des émotions universelles à travers nos sujets tout en gardant une image poétique et moderne. Le projet présente neuf portraits, neuf sujets, chacun des logements dans leurs propres paysages imaginaires, beaucoup plus grande que leur réalité individuelle. Cette série aurait pas été possible sans: Anaïs Faubert (concept et photographie), Geneviève Bellehumeur (concept et retouche photo), Marie Ossa du salon "Bar à Couleur" (cheveux), et Kristina Pileggi (MUA).
Pour bien commencer cette semaine, Cécile et Pierre vous proposent un petit tour parmi ces feuilletons un peu farfelus mais souvent très appréciés. Souvenez-vous....
Max La Menace... la série date des années 60..... Max est un agent secret , un mot pour le qualifier... disons : farfelu, loufoque avec des gadgets eux aussi loufoques(en photo, la chaussure téléphone). Bon résumé comme ça, la série semble voler bien bas, mais lorsqu elle était diffusée on cherchait une bonne place devant la télé du salon.. On riait des pitreries de l'agent 000!
l'agent triple 000 en mission avec l'agent 89! Don Adams et Barbara Feldon ----------------------------------------- Chapeau melon et bottes de cuir: "Madame Peel, je crois qu'on a besoin de nous"
Emma Peel (Diana Rigg) & John Steed (Patrick Macnee)1960 Chapeau melon et bottes de cuir [url=https://commons.wikimedia.org/wiki/File[img= width=220,height=158]]<img[/img][/url] Duchess Mews, lieu de tournage extérieur de l’appartement de Steed. série britanique SO BRITISH mélangeant espionnage, science-fiction et action, mettant en scène John Steed gentleman anglais adorant le champagne. ----------------------------------------------- Le prisonnier - The prisoner - Number 6 "Je ne suis pas un numéro. Je suis un homme libre !" Série de Patrick McGoohan (Royaume-Uni, 1967-68, 17 épisodes de 52 mn) Un agent secret britannique démissionne brutalement de son poste et rentre chez lui au volant de sa Lotus Seven. Alors qu'il fait ses valises pour partir en vacances, un gaz anesthésiant est diffusé dans son appartement londonien. À son réveil, il est dans un autre lieu, le Village. C'est un endroit étrange, à l'architecture baroque, dirigé par le Numéro 2 et habité par une communauté de villageois, tous vêtus d'habits colorés. Un badge numéroté sur la poitrine les identifie. L'homme est désormais le Numéro 6. L'acteur Principal: Patrick Mac Gohan: allias numéro 6 Le village où n°6 a été retenu. Un cauchemar à épisodes En réalité, les raisons qui ont poussé le Numéro 6 à démissionner n’intéressent guère les Numéro 2 successifs qui n’ont aucune conscience de leur chute prochaine ni de leur remplacement programmé. Persuadés d’être arrivés au sommet de leur carrière, ils ne réalisent pas qu’ils sont eux-mêmes des numéros. Ce qu’ils reprochent au Numéro 6, c’est de ne pas adhérer à l’esprit grégaire garant de la quiétude du Village. Le Numéro 6 est accusé dans l’épisode J’ai changé d’avis d’être un individualiste, c’est-à-dire de ne pas vouloir succomber à l’endormissement collectif organisé par les autorités. Ostracisé, isolé, Il se débat sous les yeux des téléspectateurs dont le malaise croît au fur et à mesure qu’ils prennent conscience qu’ils ne sont pas en train de regarder une série comme les autres mais une œuvre qui leur tend un miroir dans lequel ils observent le reflet de leur propre vie. « Qui est le Numéro 1 », la lancinante question que pose le Numéro 6, finit par résonner en eux pour devenir : « Qui est notre Numéro 1 ? »
Les réponses sont une prison C’est grâce au statut de vedette qu’il avait acquis en tournant Destination danger que Patrick McGoohan a réussi à imposer Le Prisonnier. Née à la suite d’une conversation avec George Markstein, qui évoquait l’existence de lieux où l’on mettait au vert d’anciens agents secrets, l’idée a fait son chemin dans l’esprit de l’acteur. Mais au lieu d’en faire une série d’espionnage (d’ailleurs, rien n’indique dans la VO que le Numéro 6 soit un ancien agent secret et McGoohan a révélé plus tard que son personnage était sans doute un ex-scientifique), il tourne une énigme allégorique. Le Prisonniern’est pas la suite deDestination danger, les deux séries n’ayant en commun, à quelques détails près, que leur interprète principal. D’ailleurs, Le Prisonnier ne saurait être la continuation ou le commencement de quoi que ce soit puisque la série boucle sur elle-même : la dernière image du dernier épisode est aussi la première du premier épisode. Pour Le Prisonnier, Patrick McGoohan s’occupe de tout. En plus d’avoir créé la série, il laproduit. Il en écrit et réalise de nombreux épisodes, certains sous les pseudonymes de Paddy Fitz et Joseph Serf. Il choisit comme cadre à son village imaginaire l’Hôtel Portmeirion, situé au Pays de Galles, œuvre d’un architecte visionnaire du nom de Clough Williams-Ellis, qui existe toujours aujourd’hui.
Une série intemporelle Lorsqu’il fut diffusé pour la première fois, le dernier épisode, intitulé Le dénouement, provoqua un beau tollé. L’acteur-producteur fut même obligé de quitter la Grande-Bretagne avec sa famille. Bon nombre de téléspectateurs s’obstinèrent (et certains persistent encore) à ne pas comprendre cette fin où l’identité du Numéro1 était enfin révélée. Patrick McGoohan s’en est parfois étonné : « Il n’est pas nécessaire d’être diplômé en philosophie pour comprendre que le sujet traité dans Le Prisonnier n’est autre que “nous sommes tous prisonniers de nous-mêmes” ». Le Prisonnier est bien autre chose qu’une simple série. Elle peut être revue inlassablement et chaque nouveau visionnage est une merveilleuse découverte. C’est uneœuvre d’art, accessible à tous, où la beauté des images le dispute à une structure narrative complexe. Le sens que chacun peut lui donner varie en fonction des individus et des âges de la vie auxquels elle est vue. Le Prisonnier est bel et bien une série intemporelle.
Nous vous souhaitons à toutes et à tous une excellente semaine Et......Bonjour chez vous! Cécile et Pierre
Terre d’histoire, le pays catalan cache en son cœur des citadelles, des forts et des châteaux qui tournent, chacun à leur façon, une page de l’aventure d’un territoire situé entre France et Espagne.
Villefranche-de-Conflent, la plus imposante Longiligne, Villefranche-de-Conflent aligne ses maisons aux toits de tuiles rose au pied des Pyrénées. Villefranche-de-Confents est l’un des plus beaux villages de France. Et pour cause ! Dans un creux des Pyrénées taillé par la Têt, Villefranche-de-conflent apparaît comme un bastion chargé d’histoire. Ici les siècles se mêlent au fil des remparts et des maisons serrées les unes contre les autres comme pour mieux se protéger de la rigueur des hivers. Si la cité fortifiée est d’origine médiévale, c’est Vauban qui lui a donné ses lettres de noblesse. Capitale du Conflent dès le 12ème siècle, la ville voit au cours des siècles, ses fortifications sans cesse remaniées jusqu’à ce que le Maréchal de Louis XIV, entreprenne de les démanteler pour les reconstruire. Le Roussillon vient de passer sous la tutelle des Français et Vauban veut contrôler l’accès de la vallée. Classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco, la cité fortifiée a des allures de bastion imprenable. Dans les pas de Vauban...A l’abri de ses murailles et de ses échauguettes, Villefranche-de-Conflent aligne aujourd’hui encore ses maisons héritées du Moyen-Age. On y découvre la Tour du Diable, les portes du Roussillon et de France mais aussi le chemin de ronde dont les meurtrières offrent des points de vue différents sur la ville et les montagnes alentours. Des points de vue dont certains ont campé le décor du Bossu, tourné ici en 1959. Villefranche-de-Conflent doit peut-être sa devise "Non commovebitur" (elle demeurera inébranlable) a son chemin de ronde couvert. La bonne adresse... On en profite pour aller boire un verre chez Joël Méné au barLeCanigou, un bistrot de pays comme on les aime avec une ambiance, des plats catalans et la gouaille du patron pour donner le ton. Le tout dans un décor dédié aux pompiers, l’autre passion de Joël. À noter les soirées à thèmes, musique, cinéma en plein air… Un vrai régal.
Fort Liberia, le plus mystérieux... Construit par Vauban, le fort Liberia a été fortifié sous Napoléon III. Perchée au-dessus de Villefranche-de-Conflent, le Fort Liberia surveille le Conflent depuis le 17ème siècle. Comme un vaisseau amarré aux rochers, il est le symbole de l’arsenal défensif voulu par Vauban. On le visite dans le silence de sa cour d’honneur et le mystère d’un escalier souterrain reliant le fort à la cité de Villefranche par 734 marches. On se souvient alors que ce monument historique inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco servit de prison aux empoisonneuses de Louis XIV.
Sentinelle de pierre veillant sur les 138 000 hectares du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes. Tchou-tchou !Il est un petit train qu’il ne faut rater sous aucun prétexte. Reliant Villefranche-de-Conflent à la Tour de Carol sur 63 km, le train jaune est une institution. En été, pour le plaisir de grimper à bord de ses waggons ouverts mais aussi en hiver lorsque les paysages de Cerdagne se couvrent de neige et que les ouvrages d’art prennent d’un coup un autre relief. Surtout le viaduc Séjourné suspendu à 65 m au-dessus du sol et le pont Gisclard enjambant un précipice.
Citadelle de Mont-Louis, la plus élevée... Une étoile de pierre dessinée sur les contreforts des Pyrénées. 1600 m d’altitude ! C’est la ville fortifiée la plus haute de France. Porte d’entrée de la Cerdagne, cette cité est le fruit de la volonté conjuguée de Louis XIV et de Vauban. Pour défendre un territoire passé sous la coupe de la France, le commissaire général des fortifications du roi conçoit ce bel exemple d’architecture militaire. Trois kilomètres de remparts...Se balader dans Mont-Louis, c’est découvrir une ville cernée par trois kilomètres de remparts, c’est flâner dans des rues que Vauban avait imaginé pour accueillir marchands, bourgeois et artisans, c’est franchir la Porte de France et son pont-levis, c’est enfin percer les secrets du Puits des forçats, qui doté d’une immense roue, permettait d’approvisionner en eau, la garnison. C’est enfin, comprendre pourquoi cette cité, dont la vocation militaire est toujours réelle avec la présence du Centre National d’Entraînement Commando, a été classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Mont-Louis doit son nom au roi Louis XIV et sa force au soleil. Cité du Soleil-Roi... Voulu par le Roi Soleil, Mont-Louis est aussi le site qui, à la fin de la deuxième guerre mondiale, accueillit le premier four solaire. Baignée par 3000 heures de soleil par an, la région fut en effet choisie par les scientifiques pour réaliser des travaux sur l’énergie solaire. Dès 1949 un immense miroir parabolique est implanté pour concentrer les rayons du soleil. Aujourd’hui, le four sert à la cuisson de céramiques d’art et la fabrication d’objets tels que le sifflet du célèbre Train Jaune. Sa visite est passionnante. On y découvre son fonctionnement et on assiste à quelques expériences. 6,50 €/adulte et 5 € pour les 7-17 ans. Renseignements : four-solaire.
Fort-les-Bains, le plus secret... A Amélie-les-Bains, le fort a gardé une émouvante modestie Une tour carrée dominant la forêt, des échauguettes surveillant un décor dédié au silence… A Amélie-les-Bains, le Fort-les-Bains est inscrit dans le paysage depuis des siècles. Depuis en fait que Vauban vint ajouter sa touche à un édifice construit par Saint Hilaire sur les fondations d’un château médiéval. Obéissant aux ordres de Louis XIV, Vauban fait une tournée d’inspection et juge utile de renforcer ce fort installé sur la ligne de défense de la frontière espagnole. Aujourd’hui, propriété privée, il s’observe uniquement de l’extérieur. Pour le plus joli coup d’œil, deux options : prendre le chemin de randonnée qui conduit jusqu’à la chapelle Santa Engracia ou celui qui monte jusqu’au rosaire de Montbolo pour une superbe vue de face. Pause détente... On en profite pour prendre les eaux. Celles d’Amélie-les-Bains sont réputées soigner les rhumatismes et les voies respiratoires. Pour bénéficier de tous leurs bienfaits, en dehors des cures médicales, direction le spa thermalet ses soins de balnéothérapie.
Fort de Bellegarde, le plus hispanique... Depuis sa terrasse, le Fort du Perthus offre uen superbe vue sur la plaine du Roussillon et de l'Emporda en Espagne Du Perthus, on ne connaît bien souvent qu’une enfilade de magasins. Et pourtant, en levant un peu les yeux, on peut apercevoir les lignes massives d’un fort dont les pierres grises viennent souligner le bleu du ciel. Construit sur la base d’une tour à signaux élevée par les rois de Majorque, ce fort devient stratégique lors des guerres entre la France et l’Espagne qui succèdent au Traité des Pyrénées. Vauban décide alors de l’agrandir, de le moderniser et de le renforcer afin qu’il puisse accueillir jusqu’à 1200 hommes et 150 chevaux. Lorsqu’en 1686, Vauban visite les travaux, il constate que cette citadelle sera « des plus jolies, des mieux situées, très bonne et des plus importantes ». À cheval sur la frontière franco-espagnole, Bellegarde devient un verrou décisif ainsi qu’une réserve de troupes et de munitions. Aujourd’hui de redoutes en remparts, le fort se souvient qu’il abrita un régiment de Napoléon, servit d’hôpital en 1939, lors de la Retirade des républicains espagnols avant de servir de prison à des Allemands de 1943 à 1945. Visites en été uniquement. 4 € / adultes et 2 € pour les 6-12 ans. Informations ici. Se laisser surprendre... On ne rate pas les visites guidées du Perthus. Juste pour le plaisir de tordre le cou aux clichés et de découvrir que derrière les boutiques se cachent de belles histoires. Marie avec passion mène du phare de l’aéropostale où passèrent Mermoz et St Exupéry à la tour de garde du 17ème siècle en passant par les bornes frontières. À découvrir aussi les traces laissées par les chars romains sur la via Domitia, les vestiges du Trophée de Pompée sur le site de Panissars ainsi que la Pyramide de Ricardo Bofill, architecte catalan.
Fort Lagarde, le plus théâtral... Au coeur de l'étoile dessinée par Vauban, une tour à signaux médiévale. Du haut de ses échauguettes et de ses remparts construits en granit, schiste et brique, le fort Lagarde veille sur Prats-de-Mollo dans toute la sagesse de ses pierres séculaires. Élevé pour garder la frontière franco-espagnole, il fut renforcé par Vauban à partir de 1686. En son cœur, une tour à signaux rappelle que ses fondations remontent au Moyen-Age. Cachée dans le secret de la terre, une voie de repli de 142 marches raconte comment les soldats pouvaient regagner le fort à l’abri des tirs.
Prends garde chevalier ! Chaque été, les soldats du roi reviennent au fort faire des démonstrations. Pour mieux s’imprégner de toute la puissance d’une telle construction, le mieux est de le visiter en été, lorsque des soldats en costume d’époque s’exercent au maniement de fusil à silex et font des démonstrations à cheval. Du Pavillon des officiers au Donjon réservé aux soldats de troupe, l’histoire se revisite sur un mode ludique. Ambiance garantie ! Tarifs : 7 €/adulte et 3,50 € pour les 6-12 ans. Entre tirs au fusil et démonstrations de dressage, le fort retrouve des couleurs. Descendre en ville... Un petit tour par la ville fortifiée s’impose ! Il faut se perdre dans les rues escarpées bordées de maisons étroites de la ville haute et découvrir les remparts ponctués de chemins de ronde, de grilles et de portes à bretèches. Nous, on a craqué pour le petit pont de pierre qui enjambe le cours d’eau, l’église Saintes Juste et Ruffine et son superbe mobilier d’art baroque et la vue depuis les meurtrières. Pause déjeuner...Rendez-vous au Sud, un petit restaurant installé sur les remparts et qui présente le gros avantage d’être ouvert à l’année. Le chef, un ancien de l’Auberge du Vieux Puits, le restaurant étoilé de Fontjoncouse, aime les produits du pays. Sa carte très courte, respire l’authenticité. Menu à partir de 12,50 €.
Forteresse de Salses, la plus orientale... Allongée dans la plaine du Roussillon, la forteresse de Salses garde l'entrée des Pyrénées-Orientales. Elle apparaît d’un seul coup. Comme pour mieux surprendre les ennemis d’hier et les visiteurs d’aujourd’hui. A 15 km de Perpignan, Salses dévoile sa forteresse entre Corbières et étang. Construite entre 1497 et 1502 par les rois catholiques espagnols Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille, elle verrouille l’entrée dans le Roussillon.
Au fil des siècles, Salses sert tour à tour de fortresse, de prison, de poudrière et de caserne. Superbe ouvrage militaire, cette forteresse qui accueillit Charles Quint et fut restaurée et transformée sous Vauban, est aujourd’hui une superbe exemple de transition entre le château fort médiéval et les fortifications bastionnées qui suivirent. Le temps d’une visite, on y découvre à quel point cette forteresse dotée de douves, de meurtrières, de couloirs étroits, de lourdes portes et de petites cours intérieures, était particulièrement bien pensée.
Sentinelle avancée du royaume d'Espagne, la forteresse est devenue française après le Traité des Pyrénées en 1659. Notre conseil : optez pour la visite guidée. Non seulement elle permet d’accéder à des lieux tels que la terrasse, le donjon ou encore les galeries non accessibles autrement mais en prime, elle fait revivre l’histoire à travers une multitude de détails et d’anecdotes. 7,50 €/ adulte, gratuit pour les – de 18 ans. Entrée gratuite pour tous le 6 décembre. Pause gourmande...De l’autre côté de l’étang, à Leucate, les ostréiculteurs ont monté des baraques où ils vendent huître et moules. À chacun son style mais pour toutes le plaisir de servir des assiettes de coquillages juste ramassées, arrosées d’un verre de blanc. Nous, on a craqué pour le Mas Bleu et la bonne humeur de Pascale, la maîtresse des lieux.
Château de Collioure, le plus royal...
Face à la mer, le château de Collioure contemple la cité des Fauves. Face à la baie de Collioure et à son célèbre clocher, le château est le symbole de la toute puissance des Rois de Majorque. Dominant le port d’une ville où transitaient hier, du vin, des draps, de l’huile, du miel, des sardines ou encore du savon, le château servit longtemps de résidence d’été à ces rois itinérants. Plus tard, d’Artagnan et ses mousquetaires investirent les collines alentours pour prendre cet édifice pendant que la flotte française bloquaient le port pour obliger les espagnols à se rendre. 4 €/ adulte, gratuit pour les – de 2 ans.
La cour royale accueillera en décembre un grand marché de Noël. Sainte nuit... Ne pas rater la Cour de Noël à partir du 27 novembre et jusqu’au 13 décembre. Pendant trois semaines, le château devient le rendez-vous des artisans et créateurs du coin qui viennent ici exposer leurs idées cadeaux. On se balade d’une salle à l’autre, à la rencontre d’une soixantaine d’exposants et les enfants peuvent même se prendre pour les Rois Mage en faisant des tours de dromadaires.
Palais des Rois de Majorque, le plus citadin... Haut lieu de l'histoire catalane, le Palais des Rois de Majorque est aussi devenu une scène culturelle incontournable. En plein cœur de Perpignan, ce palais édifié entre les 13ème et 14ème siècles, fait la fierté des catalans. Symbole du pouvoir des rois de Majorque, il mêle avec bonheur architecture romane et gothique, galets roulés par les rivières, briques rouges et pierres de taille. À l’intérieur, ses superbes chapelles illustrent tout le raffinement et la puissance dont fit preuve Perpignan, alors haut lieu économique, politique et culturel. Au cœur de l’arsenal défensif protégeant la frontière, il est à chaque époque doté de nouveaux dispositifs. Même Vauban s’intéressa à lui en ajoutant une caserne. Aujourd’hui, en dehors des visites du site, le Palais se prête à merveille aux concerts et expositions. Il faut venir les soirs d’été assister à des représentations en plein air. Tout simplement magique. 4 €/adulte et 2 € pour les 12-18 ans. A voir, l’exposition permanente sur « Un roi bâtisseur, Jaume II de Mallorca » qui commémore, le 700ème anniversaire de la mort du constructeur du palais.
«?Un village fleuri aux 50 artisans?»
Située à 35 km à l’est de Vannes, sur une butte rocheuse dominant la vallée du Gueuzon,
le village de Rochefort-en-Terre est l’un des plus
réputés de Bretagne et également l’un des plus petits, puisqu'il
n'abrite que 697 habitants. 697 heureux bretons qui côtoient chaque jour
ses remparts, son château, ses maisons à pans de bois, ses demeures
Renaissance, ou ses bâtiments de style gothique. A Rochefort-en-terre,
vous êtes convié à un voyage dans le temps des plus
authentiques. Un bijou de ruelles pavées et d'échoppes
d'artisans qui profite d’un fleurissement admirable soulignant la pierre
omniprésente dans le village.
Crédits photos : Alessandro Gui
Diplômes spécial à la 13e édition du Festival international de la non-commerciale Film Makers Tallinn `2015
3e au FIMES section 2015 mulitimedia
Clic ici......https://vimeo.com/129435994
Ce film "Orchidées d'ouverture" a été conclu un festival de cinéma en Slovaquie a été placé en premier dans le multimédia.
Clic ici.........https://vimeo.com/user426007/openingorchid
Lombok est une île volcanique d'Indonésie, située entre les îles de Bali et de
Sumbawa. Elle fait partie des petites îles de la Sonde. Sa superficie
est de 4 739 km². Wikipédia
Lombok (Nusa Tenggara)
Indonésie > Lombok (Nusa Tenggara)
Depuis quelques années, Lombok attire ceux qui considèrent l'invasion
touristique de Bali comme trop pressante. Sa beauté générale est sans
doute moins, disons, démagogique, mais ses plages sont bien plus belles.
Pour autant, Lombok ne s'oppose en rien à Bali, ces deux îles possèdent au
contraire des charmes différents et complémentaires. Le développement
touristique de Lombok a été quelque peu ralenti par la crise économique,
les attentats de 2002 et 2005 à Bali et l'effet psychologique du
tsunami, freinant ainsi les investissements.
On apprécie aujourd'hui le riche artisanat de Lombok, son charme rustique
et la culture des Sasaks, les autochtones qui conservent leurs traditions.
Lombok est une île volcanique d'Indonésie, située entre les îles de Bali et de Sumbawa.
Elle fait partie des petites îles de la Sonde. Sa superficie est de 4 739 km².
Sa ville principale est Mataram, qui est aussi la capitale de la province de Nusa Tenggara occidental.
Comme en témoigne la cratère sur la moitié nord de Lombok, l'île fut le foyer d'un volcan géant qui s'érompit en 12571.
Géographie
Le volcan Rinjani
L'île de Lombok fait partie de l'archipel de la Sonde, en Indonésie. Une profonde faille océanique la sépare de Bali.
Dans le nord, le paysage de l'île est dominé par le volcan Rinjani (avec 3 726 m, le 3e sommet d'Indonésie après le
Puncak Jaya en Papouasie et le Kerinci à Sumatra). La dernière éruption du Rinjani remonte à 1994.
Celui-ci abrite la caldeira Segara Anak, en partie occupée par le lac Segara Anak, en forme de croissant, d'où émerge le cratère récent du Baru. Le volcan et le lac font partie d'un parc national établi en 1997.
Le sud de Lombok est une plaine fertile où l'on cultive, outre le riz, le maïs, le café, le tabac et le coton.
Le détroit de Lombok marque le passage de la division biogéographique entre la faune des écorégions indomalaise et australasienne.
Elle porte le nom de ligne Wallace, nommée d'après Alfred Russel Wallace, qui le premier remarqua les différences
entre les deux zones.
Histoire
Une équipe internationale vient d'identifier (publication en septembre 2013) le volcan sur cette
île responsable d'une des plus énorme explosion volcanique des 7 000 dernières années en 1257 ap. J.-C.
Il s'agit du volcan Samalas, dont l'éruption est évoquée dans le Babad Lombok (Chronique de Lombok)3,4.
Le Nagarakertagama, poème épique écrit en 1365 sous le règne (1350-1389) du roi Hayam Wuruk de Majapahit
dans l'est de Java, cite Lombok parmi les « contrées tributaires » de ce royaume.
Selon des légendes locales, deux des plus vieux villages de Lombok, Bayan et Sembalun, auraient été fondés par un prince de Majapahit.
Les références à une origine Majapahit sont courantes à Lombok et dans l'île voisine de Bali. On trouve des éléments javanais dans la langue sasak de Lombok.
L'islam ne semble pas apparaître à Lombok avant la première moitié du XVIe siècle. La tradition dit qu'un certain Sunan Prapen, fils du Susuhunan Ratu de Giri, est le premier à propager la nouvelle foi.
Un manuscrit sur feuille de palmier lontar, le Babad Lombok (Chronique de Lombok), raconte que Sunan Prapen est envoyé par son père pour une expédition militaire à Lombok et Sumbawa pour y convertir la population.
Un autre manuscrit sur lontar, le Petung Bayan, raconte que le premier roi à se convertir est le roi de Bayan.
On ne peut toutefois considérer ces deux manuscrits comme des sources historiques fiables.
Il semble en tout cas que dès le début, la nouvellereligion acquiert un caractère syncrétique, mêlant les éléments animistes, hindou-bouddhiques et islamiques.
Dans les années 1630, le Dewa Agung (roi) de Gelgel de Bali mène des
campagnes de conquête à Lombok et Sumbawa, où il se heurte à l'expansion
du sultanat de Gowa du sud de Sulawesi.
À la fin du XVIIe siècle, des soldats Bugis et Makassar, fuyant l'autoritarisme de leur souverain, écument les mers de l'archipel et sévissent notamment à Lombok.
Les Hollandais débarquent à Lombok en 1674. Ils s'installent dans la partie orientale de l'île, les rois balinais de Karangasem revendiquant la souveraineté sur la partie occidentale.
En 1740, Lombok est fermement sous le contrôle de Karangasem. Au début du XIXe siècle, le rapport s'est inversé et
c'est le roi balinais de Lombok qui est souverain de Karangasem. Lombok soutient la campagne hollandaise contre
Karangasem.
Mais les Hollandais voulaient contrôler Lombok. En 1891, le roi balinais de Lombok lève des troupes parmi ses sujets Sasak musulmans pour mener campagne à Bali.
L'événement déclenche un soulèvement, dirigé par un maître religieux. Les Hollandais en font un prétexte d'intervention,
et débarquent à Lombok en 1894.
Une première expédition est mise en déroute par les troupes balinaises.
Mais les Hollandais finissent par conquérir la capitale. La prise
d'assaut du dernier bastion des Balinais poussent ceux-ci à commettre le
puputan, une bataille jusqu'à la mort.
La guerre de Lombok était terminée. Les Hollandais ont occupé l'île de 1894 à 1942.
À l'époque coloniale Lombok était, avec Ambon, Gorontalo et Minahasa, une des quatre régions de l'est des
Indes néerlandaises à être sous administration directe.
Flore et faune...
Lombok se situant du côté « insulaire » de la ligne de Wallace, les grands mammifères continentaux laissent la
place à des espèces plusdiscrètes de lézards, de petits marsupiaux, de perroquets et autres cacatoès qu’on retrouve jusqu’en Australie.
La pêche et la plongée sous-marine sont des activités très répandues sur les îles Gili, à l’ouest de Lombok, le surf,
lui, se pratique couramment sur la côte sud, et il existe de beaux villages de pêcheurs autour de Labuhan
Lombok, sur la côte est.
Requins marteau, requin de récifs à pointes blanches, pointes noires, raies
manta, multitudes de poissons tropicaux, hippocampes, nudibranches ...
sont les trésors de Lombok Ouest et bien entendu les tortues qui sont
garanties aux environs de Gili Trawangan.
Moins verte et plus rude que Bali à l'origine car depuis deux ans la mousson
est très active, sa voisine, Lombok se divise en deux, en fonction des
précipitations. Riche en cocotiers sur le littoral et en conifères sur
les pentes du mont Rinjani, le nord est nettement plus arrosé que le
sud, qui manque parfois cruellement d’eau.
Plus on se déplace vers l’est, plus la saison sèche s’allonge au point que
le riz finit par disparaître : il est remplacé par le maïs et le sagou comme aliments de base.
Les principales cultures se situent sur les pentes du Rinjani où café, et le fameux piment (lombok) extra fort,
poussent sur ces terres.
Le « kopi » Lombok est principalement du pur arabica et on retrouve un goût fort et unique, un petit peu terreux due au terre fertile ornant leRinjani.
Tourisme et transport
Article détaillé : Tourisme en Indonésie.
Comme de nombreuses régions d'Indonésie, Lombok se caractérise par la beauté
de ses paysages, l'agrément de son climat, l'originalité de ses cultures.
Plage sur l'île de Gili Meno, avec Lombok en arrière-plan...
Se trouvent sur la côte sud : Kuta, Mawun, Selong Blanak, Tambah.
Voir les images sur cette vidéo
Plongée sous-marine
Pour les plongeurs, il y a également les îles Gili Air, Gili Meno et Gili Trawangan (gili veut dire « île »).
La plongée est l'activité première à Lombok qui vous permettra de
découvrir près de 30 sites entre le Sud-Ouest de Lombok et les îles
Gili.
Au total Lombok compte quatre centres de plongée certifiés dont :
Sud-Ouest de Lombok,Îles Gili, Senggigi, sur la côte occidentale.
Portail de l’Indonésie
Portail du monde insulaire
[url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Portail[img]]c%C3%A9an_Indien">Portail[/img]
Lombok
Île en Indonésie
Lombok, sur Wikimedia Commons
Par : Axel Leclercq -
Dossier Ce sujet fait partie de notre Dossier Energie Renouvelable.
500 millions d'euros : c'est la somme nécessaire à ce projet génial et
ambitieux. Beaucoup ? Non, pas au regard des bénéfices attendus !
Dans le genre, voici une annonce aussi spectaculaire qu’inattendue. Michelle
Bachelet, présidente du Chili, a annoncé que le métro de Santiago
roulerait bientôt… grâce à l’énergie solaire et à l’éolien ! Une
première mondiale réjouissante qui vaut bien quelques explications.
Le métro de Santiago (capitale du Chili) est loin d’être un petit train pour touristes. Il
compte 5 lignes, 108 stations, 110 km de rails et embarque 2,5 millions
de passagers chaque jour qui passe ! Des chiffres qui donnent la mesure
de la bête…
Source : Wikimedia Le projet qui concerne ce métro est donc loin d’être anodin et, encore moins, anecdotique.
Il engage des millions de personnes.
Michelle Bachelet (photo ci-dessous), lors d’une conférence de presse donnée le 23 mai dernier :
« Les plus de 2,5 millions de passagers qui utilisent chaque jour le métro
vont pouvoir voyager à bord d’un moyen de transport qui protège la
planète, qui réduit notre empreinte carbone et qui rend possible un
avenir soutenable pour tous. »
Source : Michelle Bachelet
Dans un premier temps, l’objectif des autorités chiliennes est de porter à
60% la part des énergies renouvelables alimentant le métro de Santiago.
Et ce, dès 2018 ! Pour atteindre une telle performance en si peu de temps,
les ingénieurs vont faire appel à deux sources propres et illimitées :
le soleil et le vent.
Crédit photo : Wikipedia
Le désert d’Atacama va accueillir deux nouvelles centrales. Pelicano, une
centrale photovoltaïque qui produira 42% de l’énergie nécessaire au
métro, et San Juan, un parc éolien qui, lui fournira 18% de l’énergie
totale !
Ainsi, le métro de Santiago sera le premier du monde à rouler majoritairement grâce aux énergies vertes !
Coût global de cet investissement : 500 millions d’euros. Vu comme ça, ça
peut sembler énorme. Mais au regard des résultats attendus, c’est très
peu !
Michelle Bachelet est formelle : l’alimentation du métro de Santiago en énergie
propre permettra de faire diminuer les émissions de gaz carbonique de
130 000 tonnes par an ! Un chiffre impressionnant.
Michelle Bachelet
Mais le Chili ne s’arrêtera pas là. Ce pays voit même beaucoup plus loin.
Son objectif : produire 70% de toute son électricité à partir d’énergies
renouvelables. Et ce, dès 2050 !
Le défi est ambitieux mais, apparemment, le Chili est prêt à se donner les
moyens de l’atteindre. Et la volonté politique, dans le domaine, il n’y
a que ça de vrai.
Source : Wikipedia
Inspirant ? Oui, clairement. Espérons que ça donne des idées à d’autre pays !
Jeroen Lemaître
Jeroen n’a que 29 ans et exerce déjà depuis trois ans le métier de
taxidermiste et entomologiste, spécialisé dans l’empaillage des animaux
et des papillons. « Je suis fasciné par la taxidermie depuis ma plus
tendre enfance mais n’avais jamais osé me lancer dans cette activité.
J’étais rédacteur à la télévision publique mais mon contrat n’a soudain
pas été renouvelé.
Je ne savais plus à quel saint me vouer. J’ignorais totalement quelle
activité exercer ou même quelle direction emprunter. Mais lorsque je
suis allé sur un petit marché avec quelques papillons que j’avais
empaillés et qu’ils se sont vendus comme des petits pains, j’y ai vu un
créneau intéressant. »
Formation
« J’ai beaucoup appris par moi-même à l’aide des nombreux tutoriaux
disponibles sur YouTube. Une fois que j’ai acquis un bon niveau, je me
suis mis en quête de la perfection mais cela n’a guère été évident.
Il n’y a en effet pas d’école ou de formation car un grand mystère règne
autour de la taxidermie. Il faut pouvoir apprendre de quelqu’un qui
pratique cette activité depuis des années. Je me suis donc mis à la
recherche d’un stage, que j’ai finalement trouvé aux Pays-Bas.
J’y suis resté un an et y ai tout appris. J’ai à présent mon propre
magasin. Je ne travaille pas avec des animaux tués spécialement à cet
effet. Si quelqu’un veut une autruche empaillée, je prends contact avec
un élevage d’autruches et leur demande s’ils ont un animal décédé. Si
c’est le cas, je peux alors me mettre au travail. »
Couronne
« J’empaille surtout des papillons et des insectes mais également des
petits mammifères et des oiseaux tels que des perroquets et des oiseaux
exotiques.
Je n’empaille pas d’animaux domestiques décédés car je veux surtout
souligner l’aspect esthétique. Je mets ainsi une petite couronne à un
canard pour lui donner une dimension particulière.
Chacun peut finir soi-même l’histoire. J’essaie de moderniser quelque
peu la profession : chez moi, pas de scènes de chasse mais une tentative
de faire entrer l’art dans l’intérieur des gens. »
« Certains papillons empaillés sont déjà disponibles à partir de 14 €
mais d’autres peuvent également valoir 250 €. Pendant les fêtes, je
gagne bien ma vie car tout le monde est à la recherche d’un cadeau
original mais les autres mois sont plus difficiles.
Cette activité ne me rendra certes pas riche mais me permet d’exercer un
métier que j’aime, de visiter de beaux endroits et de faire parfois des
réalisations exceptionnelles.
Ainsi, une dame m’a un jour demandé de réaliser une cloche avec deux scarabées
: un qui s’envole et l’autre avec les ailes fermées.
Cela symbolisait son mari qui était en phase terminale : lui qui
partait et elle qui restait. J’ai terminé et lui ai remis cette
réalisation durant la période de Noël : un moment de grande émotion.
L’idée de pouvoir toucher les gens à l’aide de mes créations signifie
beaucoup pour moi.
Reconnaissance
« Au début, tout le monde a été très étonné quand j’ai annoncé que
j’allais ouvrir un magasin avec des animaux empaillés mais je bénéficie à
présent d’une grande reconnaissance.
J’ai ainsi pu aménager un bar londonien et la boutique du musée du Louvre a déjà présenté mes pièces.
Il m’arrive également de donner des ateliers où les gens apprennent à
empailler une autruche. Ces ateliers remportent toujours un franc
succès. Je m’étonne toujours de l’intérêt que cela suscite, mais je ne
m’en plains pas ! »
Infos : www.animauxspeciaux.be
Parfois, une légère maladresse encouragée par une hasardeuse coïncidence donne
plus de résultats que des heures de travail artistique. La preuve !
Par ; Axel Leclerck -
« Quand l’art est dû au hasard, est-ce toujours de l’art ? » Vous avez quatre
heures ! Mais, pour vous aider à réfléchir et à disserter, on vous a
quand même préparé une petite sélections d’images tout à fait
appropriées !
Toutes les photos que vous allez voir sont le fruit d’un accident, d’une
coïncidence ou d’une maladresse… mais toutes sont étrangement belles !
Mais alors, oeuvre d’art ou pas oeuvre d’art ? A vous de voir !
« Le type du magasin avait l’air de me trouver bizarre quand j’ai pris cette
photo d’un pot de peinture. Moi, je trouvais ça magnifique... »
Source : Tjah
Un cerf né d’une fuite de peinture noire.
Source : Tommy Sutro
« Dans ma tasse à café, j’ai accidentellement dessiné une forêt. »
Source : Jazzpenis
« Ma fille a jeté sa peinture dans l’évier. »
Source : Beard of the sith
« Je travaille dans un magasin de peinture. Les teintes se sont échappées et
ça ressemble à une éruption volcanique. »
Source : Cazie
La bonne sieste… au bon endroit !
Source : Youtbuddcody
Couches de vernis pour voiture dans une ancienne usine de Detroit.
Source : Proteon
Quand des gouttes de couleur tombent dans la peinture blanche.
Source : Sebbosaurus
Une fuite de mousse à la station de lavage.
Source : Cheezdealer
« Ma peinture est tombée par terre. Résultat : mieux que tout ce que j’aurais pu faire ! »
Source : Free Sensations
Ce camion transportait 14 tonnes de peinture.
Source : espigaonews
Un évier après une journée de travail artistique.
Source : Inconnue
« En tombant par terre mon appareil photo s’est déclenché. »
Source :?
Du pollen et de la pluie.
Source :inconnue...
Des bulles parfaites sur une goutte de peinture.
Source : Yesbutnowaityes
Après l’art, c’est toujours de l’art.
Source : Imgur
New-York vue d’un bateau (qui bouge).
Source : Inconnue
Cette baleine est un résidu de mousse à la surface d’une bière.
Source : Inconnue
Un prof d’art photographie les éviers après le passage de ses élèves.
Source : Dishonestbystander
Un camion, de la peinture, un accident.
Source : Puggleky
On dit que la chance sourit aux audacieux. Mais, manifestement, elle sait
aussi récompenser les maladroits ! Très beau en tout cas.
L'idée a émergé des coiffures très élaborées de la Renaissance. Nous voulions
susciter des émotions universelles à travers nos sujets tout en gardant
une image poétique et moderne.
Le projet présente neuf portraits, neuf sujets, chacun des logements dans
leurs propres paysages imaginaires, beaucoup plus grande que leur
réalité individuelle.
Cette série aurait pas été possible sans: Anaïs Faubert (concept et
photographie), Geneviève Bellehumeur (concept et retouche photo), Marie
Ossa du salon "Bar à Couleur" (cheveux), et Kristina Pileggi (MUA).
tour parmi ces feuilletons un peu farfelus mais souvent très appréciés.
Souvenez-vous....
Max La Menace... la série date des années 60..... Max est un agent secret ,
un mot pour le qualifier... disons : farfelu, loufoque avec des
gadgets eux aussi loufoques(en photo, la chaussure téléphone). Bon
résumé comme ça, la série semble voler bien bas, mais lorsqu elle était
diffusée on cherchait une bonne place devant la télé du salon..
On riait des pitreries de l'agent 000!
l'agent triple 000 en mission avec l'agent 89!
Don Adams et Barbara Feldon
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Chapeau melon et bottes de cuir:
"Madame Peel, je crois qu'on a besoin de nous"
Emma Peel (Diana Rigg) & John Steed (Patrick Macnee)1960
Chapeau melon et bottes de cuir
[url=https://commons.wikimedia.org/wiki/File[img= width=220,height=158]]<img[/img][/url]
Duchess Mews, lieu de tournage extérieur de l’appartement de Steed.
série britanique SO BRITISH mélangeant espionnage, science-fiction et action, mettant en
scène John Steed gentleman anglais adorant le champagne.
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Le prisonnier - The prisoner - Number 6 "Je ne suis pas un numéro. Je suis un homme libre !"
Série de Patrick McGoohan (Royaume-Uni, 1967-68, 17 épisodes de 52 mn)
Un agent secret britannique démissionne brutalement de son poste et rentre chez lui au volant de
sa Lotus Seven. Alors qu'il fait ses valises pour partir en vacances, un gaz
anesthésiant est diffusé dans son appartement londonien. À son réveil,
il est dans un autre lieu, le Village. C'est un endroit étrange, à l'architecture baroque, dirigé par
le Numéro 2 et habité par une communauté de villageois, tous vêtus d'habits
colorés. Un badge numéroté sur la poitrine les identifie. L'homme est
désormais le Numéro 6.
L'acteur Principal: Patrick Mac Gohan: allias numéro 6
Le village où n°6 a été retenu.
Un cauchemar à épisodes En réalité, les raisons qui ont poussé le Numéro 6 à démissionner
n’intéressent guère les Numéro 2 successifs qui n’ont aucune conscience de leur chute prochaine
ni de leur remplacement programmé. Persuadés d’être arrivés au sommet de leur
carrière, ils ne réalisent pas qu’ils sont eux-mêmes des numéros.
Ce qu’ils reprochent au Numéro 6, c’est de ne pas adhérer à l’esprit
grégaire garant de la quiétude du Village.
Le Numéro 6 est accusé dans l’épisode J’ai changé d’avis d’être un individualiste,
c’est-à-dire de ne pas vouloir succomber à l’endormissement collectif organisé par les autorités.
Ostracisé, isolé,
Il se débat sous les yeux des téléspectateurs dont le malaise croît au fur et à mesure qu’ils prennent conscience
qu’ils ne sont pas en train de regarder une série comme les autres mais une œuvre qui leur tend un miroir dans lequel
ils observent le reflet de leur propre vie. « Qui est le Numéro 1 », la lancinante question que pose le Numéro 6,
finit par résonner en eux pour devenir : « Qui est notre Numéro 1 ? »
Les réponses sont une prison C’est grâce au statut de vedette qu’il avait acquis en tournant Destination danger que
Patrick McGoohan a réussi à imposer Le Prisonnier. Née à la suite d’une conversation avec George Markstein, qui évoquait
l’existence de lieux où l’on mettait au vert d’anciens agents secrets, l’idée a fait son chemin dans l’esprit de l’acteur.
Mais au lieu d’en faire une série d’espionnage (d’ailleurs, rien n’indique dans la VO que le Numéro 6 soit un ancien agent
secret et McGoohan a révélé plus tard que son personnage était sans doute un ex-scientifique), il tourne une
énigme allégorique. Le Prisonnier n’est pas la suite de Destination danger, les deux séries n’ayant en commun,
à quelques détails près, que leur interprète principal.
D’ailleurs, Le Prisonnier ne saurait être la continuation ou le commencement de quoi que ce soit
puisque la série boucle sur elle-même : la dernière image du dernier
épisode est aussi la première du premier épisode. Pour Le Prisonnier, Patrick McGoohan s’occupe de tout.
En plus d’avoir créé la série, il laproduit. Il en écrit et réalise de nombreux épisodes, certains sous les
pseudonymes de Paddy Fitz et Joseph Serf. Il choisit comme cadre à son village imaginaire l’Hôtel Portmeirion,
situé au Pays de Galles, œuvre d’un architecte visionnaire du nom de Clough Williams-Ellis, qui existe toujours aujourd’hui.
Une série intemporelle Lorsqu’il fut diffusé pour la première fois, le dernier épisode, intitulé Le dénouement,
provoqua un beau tollé. L’acteur-producteur fut même obligé de quitter la Grande-Bretagne avec sa famille.
Bon nombre de téléspectateurs s’obstinèrent (et certains persistent encore) à ne pas comprendre cette fin où l’identité
du Numéro1 était enfin révélée. Patrick McGoohan s’en est parfois étonné : « Il n’est pas nécessaire d’être diplômé en philosophie pour comprendre que le sujet traité dans Le Prisonnier n’est autre que “nous sommes tous prisonniers de nous-mêmes” ».
Le Prisonnier est bien autre chose qu’une simple série.
Elle peut être revue inlassablement et chaque nouveau visionnage est une merveilleuse découverte.
C’est uneœuvre d’art, accessible à tous, où la beauté des images le dispute à
une structure narrative complexe. Le sens que chacun peut lui donner
varie en fonction des individus et des âges de la vie auxquels elle est
vue. Le Prisonnier est bel et bien une série intemporelle.
Nous vous souhaitons à toutes et à tous une excellente semaine
Et......Bonjour chez vous!
Cécile et Pierre
Par Valérie Ferrer...
Terre d’histoire, le pays catalan cache en son cœur des citadelles, des forts
et des châteaux qui tournent, chacun à leur façon, une page de
l’aventure d’un territoire situé entre France et Espagne.
Villefranche-de-Conflent, la plus imposante
Longiligne, Villefranche-de-Conflent aligne ses maisons aux toits de tuiles rose au pied des Pyrénées.
Villefranche-de-Confents est l’un des plus beaux villages de France. Et pour cause !
Dans un creux des Pyrénées taillé par la Têt, Villefranche-de-conflent apparaît comme un bastion chargé d’histoire.
Ici les siècles se mêlent au fil des remparts et des maisons serrées
les unes contre les autres comme pour mieux se protéger de la rigueur
des hivers. Si la cité fortifiée est d’origine médiévale, c’est Vauban
qui lui a donné ses lettres de noblesse.
Capitale du Conflent dès le 12ème siècle, la ville voit au cours des siècles, ses fortifications sans
cesse remaniées jusqu’à ce que le Maréchal de Louis XIV, entreprenne de
les démanteler pour les reconstruire.
Le Roussillon vient de passer sous la tutelle des Français et Vauban veut contrôler l’accès de la vallée.
Classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco, la cité fortifiée a des allures de bastion imprenable.
Dans les pas de Vauban... A l’abri de ses murailles et de ses échauguettes,
Villefranche-de-Conflent aligne aujourd’hui encore ses maisons héritées
du Moyen-Age.
On y découvre la Tour du Diable, les portes du Roussillon et de France
mais aussi le chemin de ronde dont les meurtrières offrent des points de
vue différents sur la ville et les montagnes alentours. Des points de
vue dont certains ont campé le décor du Bossu, tourné ici en 1959.
Villefranche-de-Conflent doit peut-être sa devise "Non commovebitur" (elle demeurera inébranlable)
a son chemin de ronde couvert.
La bonne adresse...
On en profite pour aller boire un verre chez Joël Méné au bar Le Canigou, un bistrot de pays comme on les aime avec une ambiance, des plats catalans et la gouaille du patron pour donner le ton. Le tout dans un décor dédié aux pompiers,
l’autre passion de Joël. À noter les soirées à thèmes, musique, cinéma en plein air… Un vrai régal.
Fort Liberia, le plus mystérieux...
Construit par Vauban, le fort Liberia a été fortifié sous Napoléon III.
Perchée au-dessus de Villefranche-de-Conflent, le Fort Liberia surveille le Conflent depuis le 17ème siècle.
Comme un vaisseau amarré aux rochers, il est le symbole de l’arsenal défensif voulu par Vauban.
On le visite dans le silence de sa cour d’honneur et le mystère d’un
escalier souterrain reliant le fort à la cité de Villefranche par 734
marches. On se souvient alors que ce monument historique inscrit au
Patrimoine mondial de l’Unesco servit de prison aux empoisonneuses de
Louis XIV.
Sentinelle de pierre veillant sur les 138 000 hectares du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes.
Tchou-tchou ! Il est un petit train qu’il ne faut rater sous aucun prétexte. Reliant Villefranche-de-Conflent à
la Tour de Carol sur 63 km, le train jaune est une institution.
En été, pour le plaisir de grimper à bord de ses waggons ouverts mais
aussi en hiver lorsque les paysages de Cerdagne se couvrent de neige et
que les ouvrages d’art prennent d’un coup un autre relief.
Surtout le viaduc Séjourné suspendu à 65 m au-dessus du sol et le pont Gisclard enjambant un précipice.
Citadelle de Mont-Louis, la plus élevée...
Une étoile de pierre dessinée sur les contreforts des Pyrénées.
1600 m d’altitude ! C’est la ville fortifiée la plus haute de France. Porte d’entrée de la Cerdagne, cette cité est le
fruit de la volonté conjuguée de Louis XIV et de Vauban.
Pour défendre un territoire passé sous la coupe de la France, le commissaire
général des fortifications du roi conçoit ce bel exemple d’architecture militaire.
Trois kilomètres de remparts... Se balader dans Mont-Louis, c’est découvrir une ville cernée par trois
kilomètres de remparts, c’est flâner dans des rues que Vauban avait
imaginé pour accueillir marchands, bourgeois et artisans, c’est franchir
la Porte de France et son pont-levis, c’est enfin percer les secrets du
Puits des forçats, qui doté d’une immense roue, permettait
d’approvisionner en eau, la garnison.
C’est enfin, comprendre pourquoi cette cité, dont la vocation militaire est
toujours réelle avec la présence du Centre National d’Entraînement
Commando, a été classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Mont-Louis doit son nom au roi Louis XIV et sa force au soleil.
Cité du Soleil-Roi...
Voulu par le Roi Soleil, Mont-Louis est aussi le site qui, à la fin de la deuxième guerre mondiale,
accueillit le premier four solaire.
Baignée par 3000 heures de soleil par an, la région fut en effet choisie par
les scientifiques pour réaliser des travaux sur l’énergie solaire.
Dès 1949 un immense miroir parabolique est implanté pour concentrer les
rayons du soleil. Aujourd’hui, le four sert à la cuisson de céramiques
d’art et la fabrication d’objets tels que le sifflet du célèbre Train
Jaune.
Sa visite est passionnante. On y découvre son fonctionnement et on assiste
à quelques expériences. 6,50 €/adulte et 5 € pour les 7-17 ans.
Renseignements : four-solaire.
Fort-les-Bains, le plus secret...
A Amélie-les-Bains, le fort a gardé une émouvante modestie
Une tour carrée dominant la forêt, des échauguettes surveillant un décor dédié au silence…
A Amélie-les-Bains, le Fort-les-Bains est inscrit dans le paysage depuis des siècles.
Depuis en fait que Vauban vint ajouter sa touche à un édifice construit par Saint Hilaire sur les fondations
d’un château médiéval.
Obéissant aux ordres de Louis XIV, Vauban fait une tournée d’inspection et juge
utile de renforcer ce fort installé sur la ligne de défense de la
frontière espagnole. Aujourd’hui, propriété privée, il s’observe
uniquement de l’extérieur.
Pour le plus joli coup d’œil, deux options : prendre le chemin de randonnée
qui conduit jusqu’à la chapelle Santa Engracia ou celui qui monte
jusqu’au rosaire de Montbolo pour une superbe vue de face.
Pause détente...
On en profite pour prendre les eaux. Celles d’Amélie-les-Bains sont
réputées soigner les rhumatismes et les voies respiratoires. Pour
bénéficier de tous leurs bienfaits, en dehors des cures médicales,
direction le spa thermal et ses soins de balnéothérapie.
Fort de Bellegarde, le plus hispanique...
Depuis sa terrasse, le Fort du Perthus offre uen superbe vue sur la plaine du Roussillon et de l'Emporda en Espagne
Du Perthus, on ne connaît bien souvent qu’une enfilade de magasins. Et
pourtant, en levant un peu les yeux, on peut apercevoir les lignes
massives d’un fort dont les pierres grises viennent souligner le bleu du ciel.
Construit sur la base d’une tour à signaux élevée par les rois de Majorque, ce
fort devient stratégique lors des guerres entre la France et l’Espagne
qui succèdent au Traité des Pyrénées. Vauban décide alors de l’agrandir,
de le moderniser et de le renforcer afin qu’il puisse accueillir
jusqu’à 1200 hommes et 150 chevaux.
Lorsqu’en 1686, Vauban visite les travaux, il constate que cette citadelle sera
« des plus jolies, des mieux situées, très bonne et des plus
importantes ».
À cheval sur la frontière franco-espagnole, Bellegarde devient un verrou
décisif ainsi qu’une réserve de troupes et de munitions.
Aujourd’hui de redoutes en remparts, le fort se souvient qu’il abrita
un régiment de Napoléon, servit d’hôpital en 1939, lors de la Retirade
des républicains espagnols avant de servir de prison à des Allemands de
1943 à 1945.
Visites en été uniquement. 4 € / adultes et 2 € pour les 6-12 ans. Informations ici.
Se laisser surprendre...
On ne rate pas les visites guidées du Perthus. Juste pour le plaisir de
tordre le cou aux clichés et de découvrir que derrière les boutiques se
cachent de belles histoires.
Marie avec passion mène du phare de l’aéropostale où passèrent Mermoz et St Exupéry à la tour de garde du 17ème siècle en passant par les bornes frontières.
À découvrir aussi les traces laissées par les chars romains sur la via
Domitia, les vestiges du Trophée de Pompée sur le site de Panissars
ainsi que la Pyramide de Ricardo Bofill, architecte catalan.
Fort Lagarde, le plus théâtral...
Au coeur de l'étoile dessinée par Vauban, une tour à signaux médiévale.
Du haut de ses échauguettes et de ses remparts construits en granit, schiste et brique, le fort Lagarde veille sur Prats-de-Mollo dans toute la sagesse de ses pierres séculaires.
Élevé pour garder la frontière franco-espagnole, il fut renforcé par Vauban à partir de 1686.
En son cœur, une tour à signaux rappelle que ses fondations remontent au Moyen-Age.
Cachée dans le secret de la terre, une voie de repli de 142 marches raconte
comment les soldats pouvaient regagner le fort à l’abri des tirs.
Prends garde chevalier !
Chaque été, les soldats du roi reviennent au fort faire des démonstrations.
Pour mieux s’imprégner de toute la puissance d’une telle construction, le
mieux est de le visiter en été, lorsque des soldats en costume d’époque
s’exercent au maniement de fusil à silex et font des démonstrations à
cheval.
Du Pavillon des officiers au Donjon réservé aux soldats de troupe,
l’histoire se revisite sur un mode ludique. Ambiance garantie !
Tarifs : 7 €/adulte et 3,50 € pour les 6-12 ans.
Entre tirs au fusil et démonstrations de dressage, le fort retrouve des couleurs.
Descendre en ville...
Un petit tour par la ville fortifiée s’impose ! Il faut se perdre dans les
rues escarpées bordées de maisons étroites de la ville haute et
découvrir les remparts ponctués de chemins de ronde, de grilles et de
portes à bretèches.
Nous, on a craqué pour le petit pont de pierre qui enjambe le cours d’eau,
l’église Saintes Juste et Ruffine et son superbe mobilier d’art baroque
et la vue depuis les meurtrières.
Pause déjeuner... Rendez-vous au Sud, un petit restaurant installé sur les remparts et qui
présente le gros avantage d’être ouvert à l’année.
Le chef, un ancien de l’Auberge du Vieux Puits, le restaurant étoilé de
Fontjoncouse, aime les produits du pays. Sa carte très courte, respire
l’authenticité. Menu à partir de 12,50 €.
Forteresse de Salses, la plus orientale...
Allongée dans la plaine du Roussillon, la forteresse de Salses garde l'entrée des Pyrénées-Orientales.
Elle apparaît d’un seul coup. Comme pour mieux surprendre les ennemis d’hier
et les visiteurs d’aujourd’hui. A 15 km de Perpignan, Salses dévoile sa forteresse entre Corbières et étang.
Construite entre 1497 et 1502 par les rois catholiques espagnols Ferdinand II
d’Aragon et Isabelle de Castille, elle verrouille l’entrée dans le Roussillon.
Au fil des siècles, Salses sert tour à tour de fortresse, de prison, de poudrière et de caserne.
Superbe ouvrage militaire, cette forteresse qui accueillit Charles Quint et fut
restaurée et transformée sous Vauban, est aujourd’hui une superbe
exemple de transition entre le château fort médiéval et les
fortifications bastionnées qui suivirent.
Le temps d’une visite, on y découvre à quel point cette forteresse dotée
de douves, de meurtrières, de couloirs étroits, de lourdes portes et de
petites cours intérieures, était particulièrement bien pensée.
Sentinelle avancée du royaume d'Espagne, la forteresse est devenue française après le Traité des Pyrénées en 1659.
Notre conseil : optez pour la visite guidée. Non seulement elle permet
d’accéder à des lieux tels que la terrasse, le donjon ou encore les
galeries non accessibles autrement mais en prime, elle fait revivre
l’histoire à travers une multitude de détails et d’anecdotes.
7,50 €/ adulte, gratuit pour les – de 18 ans. Entrée gratuite pour tous le 6 décembre.
Pause gourmande... De l’autre côté de l’étang, à Leucate, les ostréiculteurs ont monté des baraques où ils vendent huître et moules.
À chacun son style mais pour toutes le plaisir de servir des assiettes de
coquillages juste ramassées, arrosées d’un verre de blanc. Nous, on a
craqué pour le Mas Bleu et la bonne humeur de Pascale, la maîtresse des lieux.
Château de Collioure, le plus royal...
Face à la mer, le château de Collioure contemple la cité des Fauves.
Face à la baie de Collioure et à son célèbre clocher, le château est le symbole de la toute puissance des
Rois de Majorque.
Dominant le port d’une ville où transitaient hier, du vin, des draps, de
l’huile, du miel, des sardines ou encore du savon, le château servit
longtemps de résidence d’été à ces rois itinérants.
Plus tard, d’Artagnan et ses mousquetaires investirent les collines
alentours pour prendre cet édifice pendant que la flotte française
bloquaient le port pour obliger les espagnols à se rendre.
4 €/ adulte, gratuit pour les – de 2 ans.
La cour royale accueillera en décembre un grand marché de Noël.
Sainte nuit...
Ne pas rater la Cour de Noël à partir du 27 novembre et jusqu’au 13
décembre. Pendant trois semaines, le château devient le rendez-vous des
artisans et créateurs du coin qui viennent ici exposer leurs idées
cadeaux.
On se balade d’une salle à l’autre, à la rencontre d’une soixantaine
d’exposants et les enfants peuvent même se prendre pour les Rois Mage en
faisant des tours de dromadaires.
Palais des Rois de Majorque, le plus citadin...
Haut lieu de l'histoire catalane, le Palais des Rois de Majorque est aussi devenu une scène culturelle incontournable.
En plein cœur de Perpignan, ce palais édifié entre les 13ème et 14ème siècles, fait la fierté des catalans.
Symbole du pouvoir des rois de Majorque, il mêle avec bonheur architecture romane et gothique, galets
roulés par les rivières, briques rouges et pierres de taille.
À l’intérieur, ses superbes chapelles illustrent tout le raffinement et
la puissance dont fit preuve Perpignan, alors haut lieu économique,
politique et culturel.
Au cœur de l’arsenal défensif protégeant la frontière, il est à chaque
époque doté de nouveaux dispositifs. Même Vauban s’intéressa à lui en
ajoutant une caserne.
Aujourd’hui, en dehors des visites du site, le Palais se prête à merveille aux
concerts et expositions. Il faut venir les soirs d’été assister à des
représentations en plein air. Tout simplement magique.
4 €/adulte et 2 € pour les 12-18 ans.
A voir, l’exposition permanente sur « Un roi bâtisseur, Jaume II de Mallorca » qui commémore, le
700ème anniversaire de la mort du constructeur du palais.