INGREDIENTS : 4 cuisses de lapin (ou râbles), 4 grosses échalotes, 2 gousses d'ail , 1 citron non traité, 1 cube de bouillon de volaille, 2 cc de câpres, croûtes de parmesan, ciboulette, huile d'olive, sel et poivre. RECETTE : Peler les échalotes et les couper en deux. Réserver. Eplucher l'ail, retirer le germe et ciseler finement. Dans une sauteuse, faire rissoler les cuisses de lapin dans l'huile d'olive. Lorsqu'elles sont dorées, les retirer et mettre les échalotes. Lorsque les échalotes sont dorées, déglacer avec le jus d'un demi citron. Ajouter l'ail, les câpres et les croûtes de parmesan. Remuer. Remettre les cuisses de lapin dans la sauteuse, verser un grand verre d'eau et le cube de bouillon de volaille. Ajouter les zestes du citron. Couvrir et laisser mijoter à petit feu pendant 1 heure environ. Parsemer de ciboulette avant de servir (avec des tagliatelles pour moi).
Délicieuses boulettes de viande cuites dans une sauce tomates, une recette qui plait toujours aux petits comme aux grands. Un peu de soleil dans l’assiette, à déguster avec des pâtes ou avec du riz. En saison, vous pouvez les cuisiner avec des tomates fraîches, c’est encore meilleur !! Vous pouvez en faire plus et en congeler une partie, il suffira de les réchauffer à feu doux un soir où vous n’avez pas le temps ou pas envie de cuisiner…
Ingrédients : 4 personnes 500 g de haché porc et veau 1 œuf 3 échalotes 3 gousses d’ail 50 g de parmesan fraichement râpé 1 càs de persil haché 2 tranches de pain blanc Lait 700 ml de tomates concassées 3 càs d’huile d’olives 1 galet de basilic ou basilic frais 1 morceau de sucre Sel, poivre Préparation
Dans un bol, déposer la viande, ajouter l’œuf, 1 échalote et 1 gousse d’ail finement hachées, la mie de pain trempée dans du lait et bien essorée, le persil, le parmesan, sel et poivre. Bien malaxer le tout et former des boulettes d’environ 35-40g. Dans une sauteuse, faire chauffer l’huile d’olives et faire revenir les boulettes sur toutes les faces. Ajouter les 2 échalotes hachées et laisser revenir légèrement. Ajouter les tomates concassées, les 2 gousses d’ail hachées, le galet de basilic, le morceau de sucre, saler et poivrer. Couvrir et laisser mijoter à feu doux pendant environ 40 minutes.
Une autre brioche de Pâques mais cette fois-ci plus du Nord et anglaise : les Hot cross buns. Il s’agit plutôt de petits pains sucrés absolument délicieux, parfumés aux petits raisins et aux épices et caractérisés par une croix (cross) sur le dessus.
Très aimés, ils sont préparés et consommés le vendredi saint et s’offrent en signe d’amitié, se partagent… aussi toute l’année.
La croix sur les hot cross buns symbolise bien sûr la Chrétienté et Pâques mais il semblerait que ce signe remonte plus loin : ils étaient consommés par les Saxons en honneur de la déesse Eoste et les quatre parties de la croix représentaient les quatre quartiers de la lune.
On leur attribuait aussi des vertus de protection (on guérit ?) et de protection (de la maison, du navire…)
La base est proche d’un pain au lait mais plus parfumée.
Adorables et faciles à réaliser, ils sont parfaits à l’heure du goûter, au petit déjeuner ou à emmener en pique-nique.
Hot cross buns (petits pains sucrés de Pâques)
Hot cross buns, petits pains anglais aux raisins et aux épices typiques de Pâques (pour 10 à 12 pièces, 6 personnes)
Préparation : 30 min (+ 2h de levée) Cuisson : 20 min
Pour la pâte à pain : 450 g de farine riche en gluten (gruau, manitoba, bonne T45… ) + un peu (ou 300 g de farine + 150 g de farine de grand épeautre) 150 g de raisins secs (sultanine, Corinthe.. ou un mélange 50/50 de raisins et d’orange confite en dés, de qualité, ou de canneberges) 60 g de sucre 50 g de beurre fondu, tiède ou à température ambiante 20 cl de lait frais entier 8 g de sel fin 4 g de levure sèche de boulanger (ou 12 g de fraîche) 1 oeuf entier
épices : 1 càc de cannelle en poudre, 1/2 càc de gingembre en poudre, une belle pincée de quatre épices et une pincée de coriandre en poudre
Pour le sirop : 5 cl d’eau 40 g de sucre
Pour la pâte (pour réaliser les croix) : 50 g de farine + 2 à 3 càs d’eau
1. Préparer la pâte. Dans un saladier ou la cuve d’un robot mélanger la farine avec le sucre, la levure et les raisins. Former un puits au centre et y mettre l’oeuf, le lait, les épices et le sel. Mélanger et travailler la pâte jusqu’à ce qu’elle devienne souple et homogène et se détache un peu des parois. II faudra 5 à 10 min.
2. Fendre un peu la pâte (c’est une boule) et incorporer en deux fois le beurre fondu en ayant soin de bien attendre que la première quantité soit absorbée.
Au début, la pâte aura un peu de mal mais ensuite c’est avec le pétrissage que le beurre sera bien absorbé.
3. Former une boule, recouvrir le saladier ou la cuve de film alimentaire et laisser lever dans un endroit tiède (autour de 25°C, si plus cela lèvera plus vite et si moins il faudra plus de temps)
pendant une heure environ.
La pâte doit doubler de volume.
4. Peser le pâton et diviser en 10 ou 12 morceaux (c’est autour de 70-80 g chacun mais mieux vaut peser).
Former des boules les plus régulières possible en faisant rouler sur le plan de travail et sous la paume de la main. Poser les pâtons sur une plaque recouverte de papier cuisson en gardant un peu de distance.
5. À l’aide d’un couteau bien affuté, former deux incisions en forme de croix sur le dessus.
Faire lever dans le four éteint et fermé pendant 30 minutes environ, ils doivent gonfler sans pour autant doubler de volume.
6. Pendant ce temps préparer la pâte n.2 en mélangeant la farine avec l’eau jusqu’à obtenir une sorte de pâte à tarte mais encore souple.
L’étaler sur 2 mm d’épaisseur et former 24 rubans 1/5 cm maximum de large.
Les couper ensuite en deux.
7. Sortir les brioches du four et préchauffer celui-ci à 200°C (statique). Poser ces rubans sur les brioches, en forme de croix, en humidifiant un peu la surface de la brioche pour les faire bien adhérer.
8. Préparer le sirop en chauffant un peu (même au micro-ondes) l’eau avec le sucre de manière à le faire fondre.
9. Enfourner les hot cross buns pendant 15 à 20 minutes (pas plus) : ils doivent colorer et gonfler, comme si c’était un peu vide dedans. Le dessous doit colorer aussi.
Les sortir, les poser sur une grille, arroser de sirop et laisser tiédir.
Déguster tiède ou à température ambiante.
Conseils : – Conservation : même si comme toutes les brioches ils sont bien meilleurs juste sortis du four, les hot cross buns peuvent se garder jusqu’à deux jours bien enveloppés de film alimentaire.
– Base de la recette et texture : d’après mes nombreuses sources anglo-saxonnes (livres, magazines, amis) pas de vrais secrets puisque la base et les proportions sont pratiquement toujours les mêmes. Une brioche légère (différente de la brioche parisienne), peu beurrée, presque un pain au lait (d’ailleurs on parle de pain sucré) avec une texture moelleuse et peu dense.
En gros il y a environ la moitié de liquide par rapport à la farine et bien sûr du beurre.
– Sucre : il y a peu de sucre, tout d’abord car c’est un gâteau finalement peu sucré (dérivé d’un pain) et puis parce que les raisins apportent aussi leur dose
– Pâte pour la croix : ici elle est solide mais selon les recettes elle peut être aussi plutôt fluide comme un glaçage qu’on insère à la poche à douille dans la croix. * Dans le premier cas, c’est plus traditionnel mais il y a une étape en plus. * Dans le deuxième cas, il vous suffit d’ajouter un peu plus d’eau, vous gagnez du temps et vous n’avez pas le contraste des pâtes, tout reste moelleux.
– Sans laitages : remplacez le lait par de l’eau ou du lait de riz et le beurre par de l’huile d’olive ou de l’huile de coco fondue ou de pépins de raisins.
– Plus de moelleux : pour qu’ils conservent un peu plus leur moelleux : - remplacez 30 g de sucre par 1 càs de miel (il garde l’humidité)
– Je me suis inspirée avec quelques modifications de la recette classique du livre Cookies, Muffins & Co. de Pascale Weeks . Notamment j’ai gardé le mélange raisins oranges confites au lien de que des raisins.
Ingrédients pour 6 personnes: 18 biscuits à la cuiller, 6 rondelles d'ananas en boîte, 1 bol de salade de fruits, 5 feuilles de gélatine, 1 blanc d'oeuf, 2 c. à soupe de crème fraîche allégée, 100g de sucre
Préparation - Ecraser les fruits en purée et ajouter les feuilles de gélatine ramollie précédemment dans de l'eau. - Faire refroidir. - Battre les blancs en neige avec le sucre dans une terrine posée sur un bain-marie puis laisser refroidir lorsque la meringue est brillante. - Incorporer la purée à la crème fraîche avec une cuill 3/4re à soupe de meringue. - Battre quelques instants et ajouter à la meringue. - Poser une rondelle d'ananas au fond d'une tasse puis garnir les bords des tasses avec des biscuits coupés en petis morceaux. - Verser la mousse et finir par une couche de gâteaux. - Entreposer au frais et démouler avant de servir.
Recette pour 15 personnes Pour la recette de la cervelle de canut 420 g de faisselle de fromage blanc égoutté 45 g d'échalotes soit 2 8 g de gousse d'ail 1,2 g de cerfeuil séché 1 g d'estragon séché 6 g de persil frais 200 g de crème liquide entière 2,5 g de sel 0,6 g de poivre du moulin 80 g d'huile d'olive 60 g de vin blanc de votre région La Cervelle de Canut une bien belle histoire...
Ce plat n'est qu'une longue histoire qui pourrait avoir des ramifications jusqu'à la renaissance.
Un peu d'histoire. A cette époque les châteaux de la Loire sont à mode.La cour et le Roi passe plus de temps à festoyer et faire de grandes et belles fêtes qu'à vivre à Paris.
C'est aussi l'époque de la création de la langue française, des pléiades de Pierre de Ronsard et de ses compagnons.
La Pléiade est un groupe d'hommes d'abord nommé « la Brigade » de poètes rassemblés autour de Ronsard avec du Bellay, Guillaume des Autels, Pontus de Tyard (1525-1605), Remy Belleau, Jean Dorat, Jean de la Péruse mais aussi dans un autre registre Rabelais etc...
Les poètes de la Pléiade défendent en même temps, l'imitation des auteurs gréco-latins et la valeur culturelle de la langue française. Ils imposent l'alexandrin et le sonnet comme des formes poétiques majeures.
Tous sont protégés par les Roi successifs et vivent de bourses qui leurs sont attribuées.
A la mort de Henri IV , Louis XIII succède à son père mais est beaucoup trop jeune pour régner.
C'est donc le Cardinal de Mazarin qui prend les commandes de l'état et impose son style à l'Italienne.
Mazarin était un homme d'église qui avait été élevé par sa grand-mère. Elle lui avait donné une véritable éducation florentine. Il aimait les arts de la table, les beaux vêtements et les plus belles choses, mais aussi l'ordre politique et social, les arts musicaux, la peinture, les écrivains et les poètes.
C'est le raffinement exceptionnel de cet homme qui avait conduit Catherine de Médicis à l'introduire à la Cour du roi Henri IV pour qu'il apporte son savoir et son art de vivre afin d'éduquer cette cour de malotrus et de goujats.
Mais cet homme d'église était aussi un fin politique qui sut rapidement se rendre indispensable au royaume de France par ses conseils judicieux ou avisés.
Il semblerait que les gentilshommes de Florence se fournissaient en soieries dans la ville de Lyon et un commerce florissant à cette époque existait entre les deux villes autour des étoffes de luxe.
Gentilshommes florentins Mazarin conquis par la grande qualité des tissus luxueux de Lyon continua à se fournir aux même endroits une fois bien en place à la cour de France et c'est lui qui donna au jeune roi Louis XIII ce goût des belles choses, des beaux tissus de soies et de l'art de vivre florentin aidé en cela par Catherine de Médicis dont on ne sait pas si elle fut sa Maîtresse ou son amie.Cet art continua et l'éducation plus tard de Louis XIV sur ces sujets prouva qu'elle ne fut pas en vain.
Ce que nous savons par contre, c'est que malgré une ligne parfaite Mazarin aimait la bonne chère. Il affectionnait particulièrement un plat à base de crème de lait frais et d'une herbe sauvage qu'on soupçonne être de l'ail des ours ou de cerf et de vin blanc. Cette herbe donne de la force aux ruminants et autres bêtes sauvages qui se purgent avec en permanence.
Mazarin fut donc élever par sa grand-mère qui le fortifia de son mieux. Mazarin en garda un souvenir ému et ce plat resta immuable tout au long de sa vie dans ses festins.
Mazarin avait sa cour et offrait de grands dîners. Il avait compris que si un homme veut avoir ses courtisans, tout savoir, tout connaître il doit faire de grands dîners où se retrouveront ceux qui l'entourent, les anciens comme les nouveaux....et il était de bon ton d'amener à ces dîners de nouvelles têtes...il aimait en outre recevoir avec honneur ses ennemis pour mieux les connaître et les amadouer.C'était un renard retors et très dur.
Pour travailler avec ou auprès de Mazarin il fallait avoir sa confiance et Mazarin gardait autour de lui un cordon d'amis qui allaient de son coiffeur, son tailleur, son médecin, ses muses, ses auteurs, ses musiciens...
Pour le raffinement,de beaux tissus de soie pour les plus beaux habits. Il était de bon ton aussi entre courtisans de s'inviter les uns chez les autres ou les plats dégustés s'inspiraient beaucoup de ceux du Cardinal ou de ceux goûtés chez le Roi...
On peut donc penser que par le canal du tailleur et des marchands de soies, les mets royaux descendirent jusqu'à Lyon. Le monde de la soierie fut une des richesses de Lyon qui industrialisa ses fabrications. Beaucoup de ses ateliers à la fin du XVIII siècle s'étaient établis dans le quartier de la Croix Rousse sur les hauteurs de Lyon.
Les tisserands fabricants les étoffes de soie de la grande époque se faisaient remarqués par une grande canne qui ne les quittait pas et qui était recouverte de rubans de soies faites à la main et de fils d'or. Chaque pommeau la sculpture des armes de son ordre.
Après la révolution et la disparition de la royauté, le monde de la soie va sombrer dans une période néfaste et les boutiques des riches marchands ferment, mais les traditions demeurent. Peu à peu les derniers marchands tisserands vendent leurs biens et surtout ces rubans de soies et de fils d'or. Rapidement les cannes se retrouvent nues.
Seul reste le bois de l'arbre d'où elles ont été taillées, mais la canne reste nue mais demeure. Le nom canut vient donc de ce phénomène, les cannes nues devinrent "les canuts" surnom que l'on donna aux employés des dernières usines de tissage de la soie.
La canne est indispensable au tisserand car elle est aussi l'emblème du compagnonnage qui s'étend dans le monde du travail manuel à partir de la fin du XVIII siècle.
Du temps de leur splendeur la cervelle d'agneau était un plat très prisé qui se mangeait entre travailleurs dans les riches ateliers. C'était l'encas de chaque jour, notre rondelle de saucisson d'aujourd'hui voir notre tranche de pâté...
Mais beaucoup d'ouvriers tisserands très pauvres n'avaient pas les moyens de se payer un plat aussi cher surtout avec les salaires offerts dans les nouvelles usines qui s'étaient installées à la Croix Rousse avec des moyens industriels rénovés.C'est cette pauvreté qui les a poussé à cette pénible mais célèbre révolte, "La révoltes des canuts au cours des années 1831/1834".
Les ouvriers tisserands travaillaient durs et longtemps chaque jour, ils se nourrissaient de fromages frais qu'ils faisaient eux mêmes et se les partageaient au travail en les accommodant des produits de leurs jardins. Un amènerait le vin , l'autre les condiments qu'il avait récolté et les derniers les herbes qu'ils avaient ramassé.
Consciemment ou inconsciemment, ils ont reconstitué le fameux plat de Mazarin. Ce plat devint le plat des canuts , c'était leur cervelle à eux, celle qu'il ne pouvaient pas se payer aussi ce plat va devenir rapidement pour se moquer de leurs riches condisciples "La cervelle des canuts " et plus tard "la cervelle de canut"..
Il est certains que ce plat n'est pas du au hasard et que dans les familles de tisserands ou on était tisserand de père en fils et on vivait dans le respect des traditions ancestrales on ait aussi conservé la tradition de la nourriture et de certains plats ou on n'entrait pas dans le compagnonnage.
Une chose est sure c'est que la création en cuisine n'existe pas et les idées des uns et des autres ont toujours une source. Dans un milieu de création comme pouvait l'être celui des tisserands il est probable que ce plat en a profité beaucoup plus que d'autres et lui ont permis de gagner ses lettres de noblesse. Ce plat resta à la postérité et les halles de Lyon d'aujourd'hui en sont le fervent porte drapeau ce qui n'est pas pour nous déplaire et bien mérité.
Pour 4 personnes – Temps de préparation : moins de 10 min.
Préparer la sauce de salade dans un bol en commençant par le vinaigre, le sel et le poivre puis l’huile. Réserver (il ne faudra assaisonner la salade qu’au dernier moment pour éviter qu’elle ne « cuise » lors d’un contact trop prolongé avec la vinaigrette). Dans une poêle, faire chauffer le beurre puis déposer les noix de Saint-Jacques. Laisser cuire 3 min sur une face. Couvrir d’un couvercle. Couper le feu et attendre encore 2 min pour terminer la cuisson. Assaisonner la salade et la servir sur une assiette. Déposer sur chaque assiette 3 noix de Saint-Jacques et servir aussitôt.
Ingrédients 200 g de mâche 12 noix de Saint-Jacques 20 g de beurre 1 c à s de vinaigre balsamique 2 c à s d’huile d’olive 1 pincée de sel 1 pincée de poivre
Du bacon croustillant, de la laitue, de la tomate... Le sandwich BLT est fait pour vous.
Le sandwich BLT est l'abréviation d'un sandwich populaire aux États-Unis, composé de bacon, de laitue et de tomates servis entre deux tranches de pain et agrémenté de mayonnaise. Le BLT est un sandwich très facile à préparer, idéal pour un casse-croûte ou un déjeuner rapide. Fraîche et gourmande, cette recette regroupe trois aliments majeurs que sont le bacon pour le croustillant, la laitue pour la fraîcheur et la tomate pour l'aspect juteux nous rappelant le soleil. Le pain peut être grillé ou servi frais, les ingrédients sont légèrement arrosés d'huile d'olive et la mayonnaise est disposée sur le pain pour un sandwich délicieux. Découvrez comment le préparer chez vouset l'emporter au bureau ou à l'école (vous pouvez aussi le déguster chez vous). Pour réaliser cette recette, suivez les étapes ci-dessous : Sandwich BLT Ingrédients : Pour 2 personnes - 4 tranches de pain complet - 1 tomate - 6 tranches de bacon - 1 laitue iceberg - Sel - Poivre - Mayonnaise - 1 cuillère à soupe d'huile d'olive Préparation : 1. Commencez par faire cuire vos tranches de bacon sur une poêle à feu moyen. Grillez les tranches de chaque côté. 2. Passez vos tranches de pain au grille-pain puis ajoutez une cuillère de mayonnaise sur chaque tranche. 3. Ajoutez les tomates, salez et poivrez, puis déposez la salade avec un filet d'huile d'olive puis ajoutez le bacon. 4. Servez votre sandwich et dégustez-le avec les doigts ! Bon appétit !
Redécouvrez les plaisirs d'un bon hachis parmentier maison avec cette recette simple et très gourmande !
Avant la fin de l’hiver, préparez-vous un classique, mais savoureux hachis parmentier parfumé aux herbes et bien doré au four ! De la viande hachée, des pommes de terre onctueuses, des légumes, des herbes et une touche de fromage… Préparez-vous un délicieux hachis parmentier maison ! Cette recette est nommée en hommage à Antoine Parmentier qui a popularisé la pomme de terre en France. Ce repas était initialement prévu pour réutiliser les restes, les pommes de terre et les aromates sont utilisés pour revaloriser les restes de viande et de légumes de pot-au-feu avant d’être gratiné au four. Un vrai délice ! Pour réaliser cette recette, suivez les étapes ci-dessous : Hachis parmentier Ingrédients : - 700 g de viande hachée de bœuf - 1 kg de pommes de terre - 2 oignons - 1 carotte - Romarin, laurier - Thym - Persil - Noix de muscade - Beurre - 50 g de chapelure - Sel et poivre - 20 cl de lait - 2 gousses d’ail - 5 branches de persil - 200 g de gruyère râpé - Chapelure Préparation : 1. Lavez et épluchez les pommes de terre. Coupez-les pour qu’elles cuisent plus vite dans une marmite d’eau bouillante. 2. Préchauffez le four à 180 °C. Émincez les oignons, coupez les carottes en dés, hachez le persil et l’ail. 3. Faites revenir les légumes, l’oignon et l’ail. Dans une grande marmite avec une noisette de beurre. Ajoutez la viande hachée et les aromates. 4. Ajoutez le persil et réalisez la purée en écrasant les pommes de terre.Rallongez-la avec du lait et de l’eau de cuisson si vous la trouvez trop épaisse. Salez, poivrez et assaisonnez avec de la noix de muscade. 5. Dans un plat pouvant aller au four, déposez une couche de purée. Ajoutez une couche de viande hachée, puis une seconde de purée. Remplissez ainsi le plat. Ajoutez la chapelure, le gruyère râpé et enfournez pendant 30 minutes. Servez chaud !
Ingrédients : (pour 6 pers) -1,5 kg de joue de bœuf -1 tranche épaisse (200 g) de lard fumé -3 carottes -2 gros oignons -2 gousses d'ail -18 petits oignons grelots -50 g de beurre -1 cuil. à soupe d'huile -75 cl de vin rouge (bourgogne générique ou mâcon) -2 tranches de pain de mie -1 tablette de bouillon de volaille -50 g de farine -1 cuil. à café de thym -2 feuilles de laurier -6 brins de persil plat -Sel et poivre
Étapes : 1. Coupez le bœuf en gros cubes d'environ 5 cm de côté, en les dégraissant. Épluchez les carottes, coupez-les en dés. Pelez et émincez les gros oignons et l'ail. Détaillez le lard en gros lardons.
2. Faites dorer le tout sauf la viande dans une cocotte avec l'huile et la moitié du beurre. Après 8 à 10 min, égouttez avec une écumoire.
3. Dans la même cocotte, faites revenir les cubes de viande. Lorsqu'ils sont colorés, poudrez-les de farine à l'aide d'une passoire fine, et remuez bien 5 min sur feu vif.
4. Versez le vin, salez et poivrez, remuez, portez à ébullition. Réglez le feu au minimum, ajoutez le thym, le laurier, la tablette de bouillon et 30 cl d'eau chaude. Couvrez, laissez mijoter 3 h.
5. Pendant ce temps, ciselez le persil. Ôtez la croûte des tranches de pain et détaillez-les en croûtons. Pelez les oignons grelots.
6. Faites-les dorer à la poêle avec les croûtons dans le reste de beurre. 15 min avant la fin de la cuisson de la viande, ajoutez les oignons grelots dans la cocotte.
7. Si la sauce est trop liquide, finissez la cuisson à découvert. Servez le bourguignon très chaud, décoré de persil ciselé et de croûtons, avec des macaronis, du riz, de la polenta ou des pommes de terre cuites à la vapeur.
INGREDIENTS :
4 cuisses de lapin (ou râbles),
4 grosses échalotes,
2 gousses d'ail ,
1 citron non traité,
1 cube de bouillon de volaille,
2 cc de câpres,
croûtes de parmesan,
ciboulette,
huile d'olive, sel et poivre.
RECETTE :
Peler les échalotes et les couper en deux. Réserver.
Eplucher l'ail, retirer le germe et ciseler finement.
Dans une sauteuse, faire rissoler les cuisses de lapin dans l'huile d'olive.
Lorsqu'elles sont dorées, les retirer et mettre les échalotes.
Lorsque les échalotes sont dorées, déglacer avec le jus d'un demi citron.
Ajouter l'ail, les câpres et les croûtes de parmesan. Remuer.
Remettre les cuisses de lapin dans la sauteuse, verser un grand verre d'eau et le cube de bouillon de volaille.
Ajouter les zestes du citron.
Couvrir et laisser mijoter à petit feu pendant 1 heure environ.
Parsemer de ciboulette avant de servir (avec des tagliatelles pour moi).
Délicieuses boulettes de viande cuites dans une sauce tomates, une recette qui plait toujours aux petits
comme aux grands.
Un peu de soleil dans l’assiette, à déguster avec des pâtes ou avec du riz. En saison, vous pouvez les cuisiner avec des tomates fraîches, c’est encore meilleur !!
Vous pouvez en faire plus et en congeler une partie, il suffira de les réchauffer à feu doux un soir où vous n’avez pas le temps ou pas envie de cuisiner…
Ingrédients : 4 personnes
500 g de haché porc et veau
1 œuf
3 échalotes
3 gousses d’ail
50 g de parmesan fraichement râpé
1 càs de persil haché
2 tranches de pain blanc
Lait
700 ml de tomates concassées
3 càs d’huile d’olives
1 galet de basilic ou basilic frais
1 morceau de sucre
Sel, poivre
Préparation
Dans un bol, déposer la viande, ajouter l’œuf, 1 échalote et 1 gousse d’ail finement hachées, la mie de pain trempée dans du lait et bien essorée, le persil, le parmesan, sel et poivre. Bien malaxer le tout et former des boulettes d’environ 35-40g.
Dans une sauteuse, faire chauffer l’huile d’olives et faire revenir les boulettes sur toutes les faces. Ajouter les 2 échalotes hachées et laisser revenir légèrement.
Ajouter les tomates concassées, les 2 gousses d’ail hachées, le galet de basilic, le morceau de sucre, saler et poivrer. Couvrir et laisser mijoter à feu doux pendant environ 40 minutes.
Tags : ail, basilic, boulettes, recette italienne, tomates, échalotes
4 personnes
20 min de préparation
40 min de cuisson
INGRÉDIENTS
Surgelés Toupargel
1 Poulet fermier
600 g de Côtes de blettes
40 g de Mélange persil/ail
30 g de Beurre de printemps doux
Epicerie et Marché
30 g d'huile d'olive
100 g d'oignons nouveaux
60 g de brunoise de carottes
30 cl de vin blanc sec
40 g d'emmental râpé
PRÉPARATION
La veille, décongeler lentement le poulet au réfrigérateur.
Découper le poulet en 8 morceaux, couper les carottes en brunoise.
Faire revenir dans une cocotte avec un peu d'huile les morceaux de poulet, ajouter les oignons nouveaux et la brunoise de carottes.
Déglacer avec le vin blanc, verser le jus de volaille et assaisonner les blettes surgelés 3 à 4 min puis les égoutter.
Poêler les blettes au beurre, ajouter la persillade et assaisonner.
En fin de cuisson ajouter les blettes dans le jus de la fricassée de poulet. servir au plat la fricassée et les blettes saupoudrées d'emmental râpé.
les Hot cross buns.
Il s’agit plutôt de petits pains sucrés absolument délicieux, parfumés aux petits raisins et aux épices et caractérisés par une croix (cross) sur le dessus.
Très aimés, ils sont préparés et
consommés le vendredi saint et s’offrent en signe d’amitié, se partagent… aussi toute l’année.
La croix sur les hot cross buns symbolise bien sûr la Chrétienté et Pâques mais il semblerait que ce signe remonte plus loin :
ils étaient consommés par les Saxons en
honneur de la déesse Eoste et les quatre parties de la croix
représentaient les quatre quartiers de la lune.
On leur attribuait aussi des vertus de protection (on guérit ?) et de protection (de la maison, du navire…)
La base est proche d’un pain au lait mais plus parfumée.
Adorables et faciles à réaliser, ils sont parfaits à l’heure du goûter, au petit déjeuner ou à emmener en pique-nique.
Hot cross buns, petits pains anglais aux raisins et aux épices typiques de Pâques
(pour 10 à 12 pièces, 6 personnes)
Préparation : 30 min (+ 2h de levée)
Cuisson : 20 min
Pour la pâte à pain :
450 g de farine riche en gluten (gruau, manitoba, bonne T45… ) +
un peu (ou 300 g de farine + 150 g de farine de grand épeautre)
150 g de raisins secs (sultanine, Corinthe.. ou un mélange 50/50 de raisins et d’orange confite en dés, de qualité, ou de canneberges)
60 g de sucre
50 g de beurre fondu, tiède ou à température ambiante
20 cl de lait frais entier
8 g de sel fin
4 g de levure sèche de boulanger (ou 12 g de fraîche)
1 oeuf entier
épices :
1 càc de cannelle en poudre,
1/2 càc de gingembre en poudre,
une belle pincée de quatre épices et
une pincée de coriandre en poudre
Pour le sirop :
5 cl d’eau
40 g de sucre
Pour la pâte (pour réaliser les croix) :
50 g de farine +
2 à 3 càs d’eau
1. Préparer la pâte.
Dans un saladier ou la cuve d’un robot mélanger la farine avec le sucre, la levure et les raisins.
Former un puits au centre et y mettre l’oeuf, le lait, les épices et le sel.
Mélanger et
travailler la pâte jusqu’à ce qu’elle devienne souple et homogène et se détache un peu des parois.
II faudra 5 à 10 min.
2. Fendre un peu la pâte (c’est une boule) et incorporer en deux fois le beurre fondu en ayant soin de bien attendre que la première quantité soit absorbée.
Au début, la pâte aura un peu de mal mais ensuite c’est avec le pétrissage que le beurre sera bien absorbé.
3. Former une boule, recouvrir le saladier ou la cuve de film alimentaire et laisser lever dans un endroit tiède
(autour de 25°C, si plus cela lèvera plus vite et si moins il faudra plus de temps)
pendant une heure environ.
La pâte doit doubler de volume.
4. Peser le pâton et diviser en 10 ou 12 morceaux
(c’est autour de 70-80 g chacun mais mieux vaut peser).
Former des boules les plus régulières possible en faisant rouler sur le plan de travail et sous la paume de la main.
Poser les pâtons sur une plaque recouverte de papier cuisson en gardant un peu de distance.
5. À l’aide d’un couteau bien affuté, former deux incisions en forme de croix sur le dessus.
Faire lever dans le four éteint et fermé pendant 30 minutes environ, ils doivent gonfler sans pour autant doubler de volume.
6. Pendant ce temps préparer la pâte n.2 en mélangeant la farine avec l’eau jusqu’à obtenir une sorte de pâte à tarte mais encore souple.
L’étaler sur 2 mm d’épaisseur et former 24 rubans 1/5 cm maximum de large.
Les couper ensuite en deux.
7. Sortir les brioches du four et préchauffer celui-ci à 200°C (statique).
Poser ces rubans sur les brioches, en forme de croix, en humidifiant un peu la surface de la brioche pour les faire bien adhérer.
8. Préparer le sirop en chauffant un peu (même au micro-ondes) l’eau avec le sucre de manière à le faire fondre.
9. Enfourner les hot cross buns pendant 15 à 20 minutes (pas plus) :
ils
doivent colorer et gonfler, comme si c’était un peu vide dedans.
Le dessous doit colorer aussi.
Les sortir, les poser sur une grille,
arroser de sirop et laisser tiédir.
Déguster tiède ou à température ambiante.
Conseils :
– Conservation :
même si comme toutes les brioches ils sont bien meilleurs juste sortis du four, les hot cross buns peuvent se garder jusqu’à deux jours bien enveloppés de film alimentaire.
– Base de la recette et texture :
d’après mes nombreuses sources anglo-saxonnes (livres, magazines, amis) pas de vrais secrets puisque la base et les proportions sont pratiquement toujours les mêmes.
Une
brioche légère (différente de la brioche parisienne), peu beurrée, presque un pain au lait
(d’ailleurs on parle de pain sucré) avec une texture moelleuse et peu dense.
En gros il y a environ la moitié de
liquide par rapport à la farine et bien sûr du beurre.
– Sucre :
il y a peu de sucre, tout d’abord car c’est un gâteau finalement peu sucré (dérivé d’un pain) et puis parce que les raisins apportent aussi leur dose
– Pâte pour la croix :
ici elle est solide mais selon les recettes elle peut être aussi plutôt fluide comme un glaçage qu’on insère à la poche à douille dans la croix.
* Dans le premier cas, c’est plus traditionnel mais il y a une étape en plus.
* Dans le deuxième cas, il vous suffit d’ajouter un peu plus d’eau, vous gagnez du temps et vous n’avez pas le contraste des pâtes, tout reste moelleux.
– Sans laitages :
remplacez le lait par de l’eau ou du lait de riz
et le beurre par de l’huile d’olive ou de l’huile de coco fondue ou de pépins de raisins.
– Plus de moelleux :
pour qu’ils conservent un peu plus leur moelleux :
- remplacez 30 g de sucre par 1 càs de miel
(il garde l’humidité)
– Je me suis inspirée avec quelques modifications de la recette classique du livre
Cookies, Muffins & Co. de Pascale Weeks .
Notamment
j’ai gardé le mélange raisins oranges confites au lien de que des raisins.
PETITES CHARLOTTES AUX FRUITS
Ingrédients pour 6 personnes:
18 biscuits à la cuiller,
6 rondelles d'ananas en boîte,
1 bol de salade de fruits,
5 feuilles de gélatine,
1 blanc d'oeuf,
2 c. à soupe de crème fraîche allégée,
100g de sucre
Préparation
- Ecraser les fruits en purée et ajouter les feuilles de gélatine ramollie précédemment dans de l'eau.
- Faire refroidir.
- Battre les blancs en neige avec le sucre dans une terrine posée sur un bain-marie puis laisser refroidir
lorsque la meringue est brillante.
- Incorporer la purée à la crème fraîche avec une cuill 3/4re à soupe de meringue.
- Battre quelques instants et ajouter à la meringue.
- Poser une rondelle d'ananas au fond d'une tasse puis garnir les bords des tasses avec des biscuits coupés en petis morceaux.
- Verser la mousse et finir par une couche de gâteaux.
- Entreposer au frais et démouler avant de servir.
Recette pour 15 personnes
Pour la recette de la cervelle de canut
420 g de faisselle de fromage blanc égoutté
45 g d'échalotes soit 2
8 g de gousse d'ail
1,2 g de cerfeuil séché
1 g d'estragon séché
6 g de persil frais
200 g de crème liquide entière
2,5 g de sel
0,6 g de poivre du moulin
80 g d'huile d'olive
60 g de vin blanc de votre région
La Cervelle de Canut une bien belle histoire...
Ce plat n'est qu'une longue histoire qui pourrait avoir des ramifications jusqu'à la renaissance.
Un peu d'histoire.
A cette époque les châteaux de la Loire sont à mode.La cour et le Roi
passe plus de temps à festoyer et faire de grandes et belles fêtes qu'à
vivre à Paris.
C'est aussi l'époque de la création de la langue française, des pléiades de Pierre de Ronsard et de ses compagnons.
La Pléiade est un groupe d'hommes d'abord nommé « la Brigade » de poètes
rassemblés autour de Ronsard avec du Bellay, Guillaume des Autels,
Pontus de Tyard (1525-1605), Remy Belleau, Jean Dorat, Jean de la Péruse
mais aussi dans un autre registre Rabelais etc...
Les poètes de la Pléiade défendent en même temps, l'imitation des auteurs gréco-latins
et la valeur culturelle de la langue française. Ils imposent
l'alexandrin et le sonnet comme des formes poétiques majeures.
Tous sont protégés par les Roi successifs et vivent de bourses qui leurs sont attribuées.
A la mort de Henri IV , Louis XIII succède à son père mais est beaucoup trop jeune pour régner.
C'est donc le Cardinal de Mazarin qui prend les commandes de l'état et impose son style à l'Italienne.
Mazarin était un homme d'église qui avait été élevé par sa grand-mère. Elle lui
avait donné une véritable éducation florentine. Il aimait les arts de
la table, les beaux vêtements et les plus belles choses, mais aussi
l'ordre politique et social, les arts musicaux, la peinture, les
écrivains et les poètes.
C'est le raffinement exceptionnel de cet homme qui avait conduit Catherine de Médicis à l'introduire à la Cour
du roi Henri IV pour qu'il apporte son savoir et son art de vivre afin
d'éduquer cette cour de malotrus et de goujats.
Mais cet homme d'église était aussi un fin politique qui sut rapidement se rendre
indispensable au royaume de France par ses conseils judicieux ou avisés.
Il semblerait que les gentilshommes de Florence se fournissaient en
soieries dans la ville de Lyon et un commerce florissant à cette époque
existait entre les deux villes autour des étoffes de luxe.
Gentilshommes florentins
Mazarin conquis par la grande qualité des tissus luxueux de Lyon continua à se
fournir aux même endroits une fois bien en place à la cour de France et
c'est lui qui donna au jeune roi Louis XIII ce goût des belles choses,
des beaux tissus de soies et de l'art de vivre florentin aidé en cela
par Catherine de Médicis dont on ne sait pas si elle fut sa Maîtresse ou
son amie.Cet art continua et l'éducation plus tard de Louis XIV sur ces
sujets prouva qu'elle ne fut pas en vain.
Ce que nous savons par contre, c'est que malgré une ligne parfaite Mazarin aimait la bonne
chère. Il affectionnait particulièrement un plat à base de crème de lait
frais et d'une herbe sauvage qu'on soupçonne être de l'ail des ours ou
de cerf et de vin blanc. Cette herbe donne de la force aux ruminants et
autres bêtes sauvages qui se purgent avec en permanence.
Mazarin fut donc élever par sa grand-mère qui le fortifia de son mieux. Mazarin
en garda un souvenir ému et ce plat resta immuable tout au long de sa
vie dans ses festins.
Mazarin avait sa cour et offrait de grands dîners. Il avait compris que si un homme veut avoir ses courtisans, tout
savoir, tout connaître il doit faire de grands dîners où se
retrouveront ceux qui l'entourent, les anciens comme les nouveaux....et
il était de bon ton d'amener à ces dîners de nouvelles têtes...il aimait
en outre recevoir avec honneur ses ennemis pour mieux les connaître et
les amadouer.C'était un renard retors et très dur.
Pour travailler avec ou auprès de Mazarin il fallait avoir sa confiance et
Mazarin gardait autour de lui un cordon d'amis qui allaient de son
coiffeur, son tailleur, son médecin, ses muses, ses auteurs, ses
musiciens...
Pour le raffinement,de beaux tissus de soie pour les plus beaux habits.
Il était de bon ton aussi entre courtisans de s'inviter les uns chez les
autres ou les plats dégustés s'inspiraient beaucoup de ceux du Cardinal
ou de ceux goûtés chez le Roi...
On peut donc penser que par le canal du tailleur et des marchands de soies, les mets royaux descendirent jusqu'à Lyon.
Le monde de la soierie fut une des richesses de Lyon qui industrialisa ses
fabrications. Beaucoup de ses ateliers à la fin du XVIII siècle
s'étaient établis dans le quartier de la Croix Rousse sur les hauteurs
de Lyon.
Les tisserands fabricants les étoffes de soie de la grande époque se faisaient remarqués par une grande canne qui ne les
quittait pas et qui était recouverte de rubans de soies faites à la main
et de fils d'or. Chaque pommeau la sculpture des armes de son ordre.
Après la révolution et la disparition de la royauté, le monde de la soie va
sombrer dans une période néfaste et les boutiques des riches marchands
ferment, mais les traditions demeurent.
Peu à peu les derniers marchands tisserands vendent leurs biens et surtout ces rubans de soies
et de fils d'or. Rapidement les cannes se retrouvent nues.
Seul reste le bois de l'arbre d'où elles ont été taillées, mais la canne reste nue mais demeure.
Le nom canut vient donc de ce phénomène, les cannes nues devinrent "les
canuts" surnom que l'on donna aux employés des dernières usines de
tissage de la soie.
La canne est indispensable au tisserand car elle est aussi l'emblème du compagnonnage qui s'étend dans le monde du
travail manuel à partir de la fin du XVIII siècle.
Du temps de leur splendeur la cervelle d'agneau était un plat très prisé qui se
mangeait entre travailleurs dans les riches ateliers. C'était l'encas de
chaque jour, notre rondelle de saucisson d'aujourd'hui voir notre
tranche de pâté...
Mais beaucoup d'ouvriers tisserands très pauvres n'avaient pas les moyens de se payer un plat aussi cher surtout
avec les salaires offerts dans les nouvelles usines qui s'étaient
installées à la Croix Rousse avec des moyens industriels rénovés.C'est
cette pauvreté qui les a poussé à cette pénible mais célèbre révolte,
"La révoltes des canuts au cours des années 1831/1834".
Les ouvriers tisserands travaillaient durs et longtemps chaque jour, ils se
nourrissaient de fromages frais qu'ils faisaient eux mêmes et se les
partageaient au travail en les accommodant des produits de leurs
jardins. Un amènerait le vin , l'autre les condiments qu'il avait
récolté et les derniers les herbes qu'ils avaient ramassé.
Consciemment ou inconsciemment, ils ont reconstitué le fameux plat de Mazarin. Ce
plat devint le plat des canuts , c'était leur cervelle à eux, celle
qu'il ne pouvaient pas se payer aussi ce plat va devenir rapidement pour
se moquer de leurs riches condisciples "La cervelle des canuts " et
plus tard "la cervelle de canut"..
Il est certains que ce plat n'est pas du au hasard et que dans les familles de tisserands ou on
était tisserand de père en fils et on vivait dans le respect des
traditions ancestrales on ait aussi conservé la tradition de la
nourriture et de certains plats ou on n'entrait pas dans le
compagnonnage.
Une chose est sure c'est que la création en cuisine n'existe pas et les idées des uns et des autres ont toujours une
source. Dans un milieu de création comme pouvait l'être celui des
tisserands il est probable que ce plat en a profité beaucoup plus que
d'autres et lui ont permis de gagner ses lettres de noblesse.
Ce plat resta à la postérité et les halles de Lyon d'aujourd'hui en sont le
fervent porte drapeau ce qui n'est pas pour nous déplaire et bien
mérité.
Pour 4 personnes – Temps de préparation : moins de 10 min.
Préparer la sauce de salade dans un bol en commençant par le vinaigre, le sel et le poivre puis l’huile.
Réserver (il ne faudra assaisonner la salade qu’au dernier moment pour éviter qu’elle ne « cuise » lors d’un contact trop prolongé avec la vinaigrette).
Dans une poêle, faire chauffer le beurre puis déposer les noix de Saint-Jacques.
Laisser cuire 3 min sur une face. Couvrir d’un couvercle. Couper le feu et attendre encore 2 min pour terminer la cuisson.
Assaisonner la salade et la servir sur une assiette. Déposer sur chaque assiette 3 noix de Saint-Jacques et servir aussitôt.
Ingrédients
200 g de mâche
12 noix de Saint-Jacques
20 g de beurre
1 c à s de vinaigre balsamique
2 c à s d’huile d’olive
1 pincée de sel
1 pincée de poivre
Le sandwich BLT est l'abréviation d'un sandwich populaire aux États-Unis, composé de bacon, de laitue et de tomates servis entre deux tranches de pain et agrémenté de mayonnaise.
Le BLT est un sandwich très facile à préparer, idéal pour un casse-croûte ou un déjeuner rapide. Fraîche et gourmande, cette recette regroupe trois aliments majeurs que sont le bacon pour le croustillant, la laitue pour la fraîcheur et la tomate pour l'aspect juteux nous rappelant le soleil. Le pain peut être grillé ou servi frais, les ingrédients sont légèrement arrosés d'huile d'olive et la mayonnaise est disposée sur le pain pour un sandwich délicieux.
Découvrez comment le préparer chez vouset l'emporter au bureau ou à l'école (vous pouvez aussi le déguster chez vous).
Pour réaliser cette recette, suivez les étapes ci-dessous :
Sandwich BLT
Ingrédients :
Pour 2 personnes
- 4 tranches de pain complet
- 1 tomate
- 6 tranches de bacon
- 1 laitue iceberg
- Sel
- Poivre
- Mayonnaise
- 1 cuillère à soupe d'huile d'olive
Préparation :
1. Commencez par faire cuire vos tranches de bacon sur une poêle à feu moyen. Grillez les tranches de chaque côté.
2. Passez vos tranches de pain au grille-pain puis ajoutez une cuillère de mayonnaise sur chaque tranche.
3. Ajoutez les tomates, salez et poivrez, puis déposez la salade avec un filet d'huile d'olive puis ajoutez le bacon.
4. Servez votre sandwich et dégustez-le avec les doigts !
Bon appétit !
Avant la fin de l’hiver, préparez-vous un classique, mais savoureux hachis parmentier parfumé aux herbes et bien doré au four !
De la viande hachée, des pommes de terre onctueuses, des légumes, des herbes et une touche de fromage… Préparez-vous un délicieux hachis parmentier maison ! Cette recette est nommée en hommage à Antoine Parmentier qui a popularisé la pomme de terre en France.
Ce repas était initialement prévu pour réutiliser les restes, les pommes de terre et les aromates sont utilisés pour revaloriser les restes de viande et de légumes de pot-au-feu avant d’être gratiné au four. Un vrai délice !
Pour réaliser cette recette, suivez les étapes ci-dessous :
Hachis parmentier
Ingrédients :
- 700 g de viande hachée de bœuf
- 1 kg de pommes de terre
- 2 oignons
- 1 carotte
- Romarin, laurier
- Thym
- Persil
- Noix de muscade
- Beurre
- 50 g de chapelure
- Sel et poivre
- 20 cl de lait
- 2 gousses d’ail
- 5 branches de persil
- 200 g de gruyère râpé
- Chapelure
Préparation :
1. Lavez et épluchez les pommes de terre. Coupez-les pour qu’elles cuisent plus vite dans une marmite d’eau bouillante.
2. Préchauffez le four à 180 °C. Émincez les oignons, coupez les carottes en dés, hachez le persil et l’ail.
3. Faites revenir les légumes, l’oignon et l’ail. Dans une grande marmite avec une noisette de beurre. Ajoutez la viande hachée et les aromates.
4. Ajoutez le persil et réalisez la purée en écrasant les pommes de terre.Rallongez-la avec du lait et de l’eau de cuisson si vous la trouvez trop épaisse. Salez, poivrez et assaisonnez avec de la noix de muscade.
5. Dans un plat pouvant aller au four, déposez une couche de purée. Ajoutez une couche de viande hachée, puis une seconde de purée.
Remplissez ainsi le plat. Ajoutez la chapelure, le gruyère râpé et enfournez pendant 30 minutes. Servez chaud !
Bon appétit !
Ingrédients : (pour 6 pers)
-1,5 kg de joue de bœuf
-1 tranche épaisse (200 g) de lard fumé
-3 carottes
-2 gros oignons
-2 gousses d'ail
-18 petits oignons grelots
-50 g de beurre
-1 cuil. à soupe d'huile
-75 cl de vin rouge (bourgogne générique ou mâcon)
-2 tranches de pain de mie
-1 tablette de bouillon de volaille
-50 g de farine
-1 cuil. à café de thym
-2 feuilles de laurier
-6 brins de persil plat
-Sel et poivre
Étapes :
1. Coupez le bœuf en gros cubes d'environ 5 cm de côté, en les dégraissant.
Épluchez les carottes, coupez-les en dés. Pelez et émincez les gros oignons et l'ail. Détaillez le lard en gros lardons.
2. Faites dorer le tout sauf la viande dans une cocotte avec l'huile et la moitié du beurre. Après 8 à 10 min, égouttez avec une écumoire.
3. Dans la même cocotte, faites revenir les cubes de viande. Lorsqu'ils sont colorés, poudrez-les de farine à l'aide d'une passoire fine, et remuez bien 5 min sur feu vif.
4. Versez le vin, salez et poivrez, remuez, portez à ébullition. Réglez le feu au minimum, ajoutez le thym, le laurier, la tablette de bouillon et 30 cl d'eau chaude. Couvrez, laissez mijoter 3 h.
5. Pendant ce temps, ciselez le persil. Ôtez la croûte des tranches de pain et détaillez-les en croûtons. Pelez les
oignons grelots.
6. Faites-les dorer à la poêle avec les croûtons dans le reste de beurre. 15 min avant la fin de la cuisson de la viande,
ajoutez les oignons grelots dans la cocotte.
7. Si la sauce est trop liquide, finissez la cuisson à découvert. Servez le bourguignon très chaud, décoré de persil ciselé et de croûtons, avec des macaronis, du riz, de la polenta ou des pommes de terre cuites à la vapeur.