Par delà la campagne, allons nous promener, Admirons cette nature verdoyante ! L'air doux et pur, nous invite à la humer; Les fleurs se sont parées et se sont faites odorantes Pour recevoir abeilles et papillons colorés ! Que cette vallée est douce et accueillante, Suivons à petits pas, ce chemin ombragé Au delà duquel , l'onde gazouillante Du petit ruisseau, va nous désaltérer ! Sur l'herbe fraîche et reposante Asseyons-nous un instant et, dans le silence, Ecoutons...les oiseaux chanter !
Les prés ont une odeur d'herbe verte et mouillée, Un frais soleil pénètre en l'épaisseur des bois, Toute chose étincelle, et la jeune feuillée Et les nids palpitants s'éveillent à la fois.
Les cours d'eau diligents aux pentes des collines Ruissellent, clairs et gais, sur la mousse et le thym ; Ils chantent au milieu des buissons d'aubépines Avec le vent rieur et l'oiseau du matin.
Les gazons sont tout pleins de voix harmonieuses, L'aube fait un tapis de perles aux sentiers, Et l'abeille, quittant les prochaines yeuses, Suspend son aile d'or aux pâles églantiers.
Sous les saules ployants la vache lente et belle Paît dans l'herbe abondante au bord des tièdes eaux ; La joug n'a point encor courbé son cou rebelle, Une rose vapeur emplit ses blonds naseaux.
Et par delà le fleuve aux deux rives fleuries Qui vers l'horizon bleu coule à travers les prés, Le taureau mugissant, roi fougueux des prairies, Hume l'air qui l'enivre, et bat ses flancs pourprés.
La Terre rit, confuse, à la vierge pareille Qui d'un premier baiser frémit languissamment, Et son œil est humide et sa joue est vermeille, Et son âme a senti les lèvres de l'amant.
O rougeur, volupté de la Terre ravie ! Frissonnements des bois, souffles mystérieux ! Parfumez bien le cœur qui va goûter la vie, Trempez-le dans la paix et la fraîcheur des cieux !
Assez tôt, tout baignés de larmes printanières, Par essaims éperdus ses songes envolés Iront brûler leur aile aux ardentes lumières Des étés sans ombrage et des désirs troublés.
Alors inclinez-lui vos coupes de rosée, O fleurs de son Printemps, Aube de ses beaux jours ! Et verse un flot de pourpre en son âme épuisée, Soleil, divin Soleil de ses jeunes amours !
Les arbres sont une source d'énergie subtile, d'illumination ou même de guérison. Ils sont un symbole ancestral de Beauté et de Liberté. De nombreuses traditions conseillent de parler aux arbres, de les toucher ou de méditer sous leur ombrage.
Symbolique: Source inépuisable de force et de générosité. Symbole de majesté et attirant la foudre, c'est l'arbre sacré de la plupart des traditions. Pour les Grecs et les Celtes, le chêne représentait la force invincible et la longévité. -Force généreuse et solidité. -Communication entre le ciel et la Terre
Légende du chène . Abraham reçut les révélations de Yahvé auprés d'un chêne. C'est sous un chêne encore que Saint Louis, dans la forêt de Vincennes écoutait les doléances de ses sujets et rendait justice. L'arbre lui communiquait sa sagesse. Jeanne d'Arc, pendant sa jeunesse, écoutait les voix célestes qui se faisait entendre dans le chêne des fées qui trônait au centre du village de Domrémy. Emblème de l'hospitalité pour les Celtes qui l'adoraient tels les Grecs comme le temple vivant oùdemeuraient les nymphes. C'est pourquoi les bûcherons devaient être prudent lorsqu'ils coupaient un chêne. Le chêne était l'un des sept arbres sacré du bosquet des druides.
Sous le doux soleil radieux, Les oiseaux volètent, fougueux ! Leurs chants, gais et joyeux, Emplissent ce jour lumineux !
Charmantes, les hirondelles, font une aubade Au temps, qui se fait merveilleux ! La douce mésange, de tendres brindilles Pare son nid, pour accueillir ses petits.
Perché dans l'arbre en fleur, Chante, le rossignol du bonheur ! Et, l'espliègle petit moineau Qui près de moi s'est posé Me souhaite, une belle journée !
Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.
Il brûle tout, hommes et choses,
Dans sa placide cruauté.
Il met le désir effronté
Sur les jeunes lèvres décloses ;
Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.
Roi superbe, il plane irrité
Dans des splendeurs d’apothéoses
Sur les horizons grandioses ;
Fauve dans la blanche clarté,
Il brille, le sauvage Été.
Théodore de Banville (1823-1891)
C’est le doute
qui révèle la vérité
l’incertitude
féconde la recherche
celui qui sait
ignore qu’il ne sait pas tout
le manque implique de fouiller l’existence
La quête n’est qu’un pas
sur le chemin du temps
Tout ce qui est acquis n’est que provisoire
l’étape s’éloigne
comme fuit l’horizon
le savoir n’est que bulle de connaissance
(Malices)
24/05/2020
Comme la confiture sur la tartine,
Les mots s’étalent sur le papier;
Comme par les trous elle dégouline,
Ils se débinent, les gougnafiers!
Comme le maroilles, sur une tarte,
Déploie son arôme fleuri alentour,
Le phrases se déroulent accortes
Comme l’invite à danser toujours
Comme la cassonade, sur la gaufre,
Enchante le palais de gourmandise,
Comme la poésie qu’on nous offre
Est délice:
Dégustons cette friandise!
(Malices)
07/09/2015
Par delà la campagne, allons nous promener,
Admirons cette nature verdoyante !
L'air doux et pur, nous invite à la humer;
Les fleurs se sont parées et se sont faites odorantes
Pour recevoir abeilles et papillons colorés !
Que cette vallée est douce et accueillante,
Suivons à petits pas, ce chemin ombragé
Au delà duquel , l'onde gazouillante
Du petit ruisseau, va nous désaltérer !
Sur l'herbe fraîche et reposante
Asseyons-nous un instant et, dans le silence,
Ecoutons...les oiseaux chanter !
Michelle
Les prés ont une odeur d'herbe verte et mouillée,
Un frais soleil pénètre en l'épaisseur des bois,
Toute chose étincelle, et la jeune feuillée
Et les nids palpitants s'éveillent à la fois.
Les cours d'eau diligents aux pentes des collines
Ruissellent, clairs et gais, sur la mousse et le thym ;
Ils chantent au milieu des buissons d'aubépines
Avec le vent rieur et l'oiseau du matin.
Les gazons sont tout pleins de voix harmonieuses,
L'aube fait un tapis de perles aux sentiers,
Et l'abeille, quittant les prochaines yeuses,
Suspend son aile d'or aux pâles églantiers.
Sous les saules ployants la vache lente et belle
Paît dans l'herbe abondante au bord des tièdes eaux ;
La joug n'a point encor courbé son cou rebelle,
Une rose vapeur emplit ses blonds naseaux.
Et par delà le fleuve aux deux rives fleuries
Qui vers l'horizon bleu coule à travers les prés,
Le taureau mugissant, roi fougueux des prairies,
Hume l'air qui l'enivre, et bat ses flancs pourprés.
La Terre rit, confuse, à la vierge pareille
Qui d'un premier baiser frémit languissamment,
Et son œil est humide et sa joue est vermeille,
Et son âme a senti les lèvres de l'amant.
O rougeur, volupté de la Terre ravie !
Frissonnements des bois, souffles mystérieux !
Parfumez bien le cœur qui va goûter la vie,
Trempez-le dans la paix et la fraîcheur des cieux !
Assez tôt, tout baignés de larmes printanières,
Par essaims éperdus ses songes envolés
Iront brûler leur aile aux ardentes lumières
Des étés sans ombrage et des désirs troublés.
Alors inclinez-lui vos coupes de rosée,
O fleurs de son Printemps, Aube de ses beaux jours !
Et verse un flot de pourpre en son âme épuisée,
Soleil, divin Soleil de ses jeunes amours !
Charles-Marie Leconte de Lisle.
Les arbres sont une source d'énergie subtile, d'illumination ou même de guérison.
Ils sont un symbole ancestral de Beauté et de Liberté.
De nombreuses traditions conseillent de parler aux arbres, de les toucher ou de méditer sous leur ombrage.
Symbolique:
Source inépuisable de force et de générosité. Symbole de majesté et attirant la foudre, c'est l'arbre sacré de la plupart des traditions.
Pour les Grecs et les Celtes, le chêne représentait la force invincible et la longévité.
-Force généreuse et solidité.
-Communication entre le ciel et la Terre
Légende du chène .
Abraham reçut les révélations de Yahvé auprés d'un chêne.
C'est sous un chêne encore que Saint Louis, dans la forêt de Vincennes écoutait les doléances de ses sujets et rendait justice. L'arbre lui communiquait sa sagesse.
Jeanne d'Arc, pendant sa jeunesse, écoutait les voix célestes qui se faisait entendre dans le chêne des fées qui trônait au centre du village de Domrémy.
Emblème de l'hospitalité pour les Celtes qui l'adoraient tels les Grecs comme le temple vivant oùdemeuraient les nymphes. C'est pourquoi les bûcherons devaient être prudent lorsqu'ils coupaient un chêne.
Le chêne était l'un des sept arbres sacré du bosquet des druides.
Avant que la vie passe
Et que tout s'efface
Enivre toi de fleurs
Laisse entrer le bonheur
Tout au fond de ton coeur
Prends le temps
La vie n'est qu'une fête
Qui trop tôt s'arrête
Regarde vers le ciel
Laisse entrer le soleil
Un nouveau jour va naître
Prends le temps
Ecoute le vent
Il te dira que les rêves
Bien trop tôt s'achèvent
La vie est bien plus belle
Quand on prend le temps
Entre terre et mer
la frontière
Entre combat et caresse
les confins
Entre ici et là-bas
la barrière
Entre océan et falaise
le rivage
Entre maison et rue
le trottoir
Entre forêt et clairière
l’orée
Entre toi et moi
un regard
Entre chien et loup
le crépuscule
Entre nuit et brouillard
l’exode
Entre jour et nuit
le matin
Entre soleil et pluie
une diaprure
Entre plein et vide
un verre
Entre moi et toi
l’espace
Entre dedans et dehors
la porte
(Malices)
12/05/2020
Sous le doux soleil radieux,
Les oiseaux volètent, fougueux !
Leurs chants, gais et joyeux,
Emplissent ce jour lumineux !
Charmantes, les hirondelles, font une aubade
Au temps, qui se fait merveilleux !
La douce mésange, de tendres brindilles
Pare son nid, pour accueillir ses petits.
Perché dans l'arbre en fleur,
Chante, le rossignol du bonheur !
Et, l'espliègle petit moineau
Qui près de moi s'est posé
Me souhaite, une belle journée !
Michelle