Dans la verdoyante nature, Je passe et repasse guillerette, Tel une enfant sur ce charmant petit pont. Puis,je m'arrête...hume, respire, Ferme les yeux, l'air est bon ! Souvenirs heureux dans ma tête D'enfance, peuplés de ricochets.
Sur ce ruisseau, qu'il enjambe, Une bouffée de douceur m'envahit. Mes yeux s'ouvrent, et je vois, Émerveillée, la petite fille, que j'étais ! Il y a toujours un petit pont Pour s'arrêter, et respirer la vie... A plein poumon !
Avril mois du printemps est celui des averses Jour après jour le vent sur le sol les déverse. Les prés sont verdoyants et les arbres s'habillent D'un feuillage ondoyant que la brise brandille. S'il commence à pleuvoir, dès lors sous la pluie fine Pataugent les canards dont le corps se dandine. Puis le soleil revient, les gouttes cristallines De pluie dans les jardins sur les fleurs s'illuminent. Sans l'éclaircie du ciel, comme un heureux présage Surgit un arc en ciel irisant les nuages !
Il était une fois dans la belle région de Toscane, en Italie, un richissime comte qui vivait à Florence. Las de la ville et de ses tumultes, il acheta une belle propriété entourée de splendides jardins. Ce seigneur était un amoureux des fleurs et il engagea un jeune jardinier pour s'occuper de ses plantations.Le comte fit planter des roses de Mai, des violettes, des iris, des lys de la madone, du lilas, des œillets... Mais surtout du jasmin. Il aimait particulièrement cette fleur délicate au sublime parfum.
Tous les matins, il se promenait dans les allées de ses jardins avec son fidèle jardinier. Le jeune homme travaillait avec ardeur, dévotion et bonheur si bien que dans tout le pays toscan tout le monde enviait le comte et les plus grands parfumeurs venait visiter et acheter les fleurs au noble italien. Un dimanche, le jeune jardinier alla au village voisin et y rencontra une jeune fille, belle comme le jour. Il en tomba éperdument amoureux mais hélas, il ne pouvait se marier tant ils étaient tous deux sans le sou. La jeune lavandière fut alors promise à un paysan de Calabre et elle quitta la belle Toscane à la fin de l'été. Avant qu'elle ne parte, le jeune jardinier vola un plant de jasmin qu'il offrit à sa belle. La jeune fille, émue, l'emporta dans ses bagages et promit d'en prendre grand soin.
Le Comte ne remarqua pas le pied de jasmin manquant et le jardinier ne dit rien.Plusieurs hivers passèrent et le jardinier ne cessait de penser à la jeune lavandière partie avec le plant de jasmin. Pendant ce temps, en Calabre, la jeune fille planta le jasmin et en prit soin comme lui avait conseillé le jeune jardinier avant qu'elle ne parte. Son mari, un paysan bourru, mourut dans un règlement de compte et la jeune veuve était devenue la servante d'une noble famille.
Tous les étés, le plant de jasmin donnait de splendides fleurs que la jeune femme cueillait et revendait. Au bout de quelques années, le plant grossit et il y eu plus de fleurs. Très vite la jeune lavandière gagna de l'argent et le garda secrètement. Elle n'avait jamais oublié le jardinier toscan et espérait pouvoir un jour revenir au pays.
10 ans plus tard, la jeune femme eut enfin assez d'argent pour payer son voyage et se rendit en Toscane. Elle prévint le jardinier de son arrivée. Celui-ci, toujours au service du conte, ne s'était jamais marié et avait toujours gardé l'espoir de pouvoir épouser sa fiancée. Par un bel été, les deux jeunes gens se retrouvèrent donc et purent enfin se marier. Le jour de son mariage, le jeune femme, vêtue d'une robe blanche, portait une couronne de jasmin et arborait fièrement un joli bouquet de ces petites fleurs blanches parfumées.
Le plant volé dans les jardins du comte avait donné tant et tant de fleurs, que le jeune couple put s'installer et avoir eux aussi une belle plantation. De cette histoire en est resté une tradition. En Toscane, le jeune marié se doit d'offrir un brin de jasmin que la future mariée mettra dans son bouquet. Cette fleur apportera prospérité, amour et bonheur éternel au jeune couple.
Un jour, Täne Mahuta marchait à travers la forêt. Il regardait les arbres et il remarqua qu'ils commençaient à être malades. Des insectes mangeaient leurs feuilles et l'écorce. Il le rapporta à son frère, Täne Hokahoka, qui savait parler aux oiseaux. Täne Mahuta dit : « Les arbres sont malades. Il faut que l'une des espèces d'oiseaux descende de la cime des arbres et vive sur le sol, pour que les arbres soient sauvés. Qui voudra venir ? » Tout était silencieux, et aucun oiseau ne répondit.Täne Hokahoka se tourna vers Tui : « Tui, descendras-tu de la cime des arbres ? » Tui regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Tui regarda vers le sol sombre et froid, et frissonna. « Non, Täne Hokahoka, il y fait trop noir et je suis effrayé par le noir. » Täne Hokahoka se tourna vers Pükeko : « Pükeko, descendras-tu de la cime des arbres ? » Pükeko regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Pükeko regarda vers le sol froid et humide et frissonna. « Non, Täne Hokahoka, c'est trop humide et je ne veux pas me mouiller les pattes. » Täne Hokahoka se tourna vers Pipiwharauroa : « Pipiwharauroa, descendras-tu de la cime des arbres ? » Pipiwharauroa regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Pipiwharauroa regarda autour de lui et vit sa famille. « Non, Täne Hokahoka, car je suis occupé en ce moment à construire mon nid. »
Täne Hokahoka était bien triste, car il savait que si aucun oiseau ne descendait, non seulement son frère perdrait les arbres, mais les oiseaux n'auraient plus de maison. Täne Hokahoka se tourna vers Kiwi : « Kiwi, descendras-tu de la cime des arbres ? » Kiwi regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Il regarda autour de lui et vit sa famille, puis il regarda la terre froide et humide. Il regarda une fois de plus autour de lui, se tourna vers Täne Hokahoka et dit : « Je viendrai. » Täne Hokahoka et Täne Mahuta se réjouirent, car ce petit oiseau allait sauver la forêt par sa générosité. Mais Täne Mahuta voulait prévenir Kiwi de ce qui allait arriver. « Kiwi, est-ce que tu réalises que, si tu fais ça, tu devras avoir des jambes fortes et épaisses pour pouvoir marcher sur le sol, tu perdras tes magnifiques plumes colorées et tes ailes, tu ne pourras plus jamais retourner sur la cime des arbres, et tu ne verras plus jamais le soleil d'aussi près. » Kiwi regarda une dernière fois le soleil filtrer à travers les feuilles, et lui adressa un adieu silencieux. Kiwi regarda les autres oiseaux et leurs plumes colorées, et leur adressa un adieu silencieux. Il regarda autour de lui encore une fois, se tourna vers Täne Hokahoka, et dit : « Je viendrai. »
Alors Täne Hokahoka se tourna vers les autres oiseaux, et leur parla ainsi : « Tui, parce que tu étais effrayé à l'idée de descendre de la cime des arbres, à partir de maintenant tu porteras deux plumes blanches à la gorge comme marque de ta couardise. Pükeko, puisque tu ne voulais pas avoir tes pieds mouillés, tu vivras pour toujours dans les marais. Pipiwharauroa, parce tu étais trop occupé à construire ton nid, à partir de maintenant tu ne construiras plus jamais de nid, mais tu déposeras tes œufs dans les nids des autres. Mais toi, Kiwi, par ton grand sacrifice, tu deviendras le plus connu et le plus aimé de tous les oiseaux. »
Collectif, Contes d'Océanie, ill. Peggy Nille, rue des enfants .
En ce délicieux mois d’Avril La nature semble fébrile. Des légers cerisiers nippons Aux solides pommiers bretons, Un millier de crayons de couleurs Ont fait surgir de tendres fleurs. Du bleu profond de l’Azur, Souffle une brise légère et pure, Comme une jolie cascade d’eau Toute ruisselante de chants d’oiseau. Mais son cœur reste sourd A ces pépiements d’amour. Elle l’a enfermé à clef Pour qu’il ne puisse plus rêver. Le printemps n’est pas pour elle Que s'envole au loin, l'hirondelle, Que se fanent les primevères, Son coeur reste en Hiver.
J’ai attrapé un chant d’oiseau. J’ai attrapé un chant d’oiseau Et je l’ai mis dans ma guitare. Il en sort un refrain de paix Qui fait trêve de mes regrets.
J’ai rapporté des verts coteaux Un peu de leurs parfums sauvages. J’ai rapporté couleurs de mai Et les ai mises en un bouquet.
J’ai emporté dans mes voyages Et ta présence et ton visage. Et c’est comme un cadeau des cieux Car étant seul je suis à deux.
Dans la verdoyante nature,
Je passe et repasse guillerette,
Tel une enfant sur ce charmant petit pont.
Puis,je m'arrête...hume, respire,
Ferme les yeux, l'air est bon !
Souvenirs heureux dans ma tête
D'enfance, peuplés de ricochets.
Sur ce ruisseau, qu'il enjambe,
Une bouffée de douceur m'envahit.
Mes yeux s'ouvrent, et je vois,
Émerveillée, la petite fille, que j'étais !
Il y a toujours un petit pont
Pour s'arrêter, et respirer la vie...
A plein poumon !
Michelle
Avril
Avril mois du printemps est celui des averses
Jour après jour le vent sur le sol les déverse.
Les prés sont verdoyants et les arbres s'habillent
D'un feuillage ondoyant que la brise brandille.
S'il commence à pleuvoir, dès lors sous la pluie fine
Pataugent les canards dont le corps se dandine.
Puis le soleil revient, les gouttes cristallines
De pluie dans les jardins sur les fleurs s'illuminent.
Sans l'éclaircie du ciel, comme un heureux présage
Surgit un arc en ciel irisant les nuages !
Robert Calmels
Elle est venue avec ses cheveux et sa robe,
Sa robe de beau pourpre et ses beaux cheveux d’or !
Et mon âme aussitôt a pris un prompt essor
Dans l’ivresse du cher instant que l’on dérobe !..
Mon cœur lourd est léger comme une bulle d’or,
Puisque je la revois près de moi revenue !
Et comme en un miracle, apparue, advenue,
Une aile de chimère a repris son essor !
Renée Vivien, Dans un coin de violettes, 1910
Il était une fois dans la belle région de Toscane, en Italie, un richissime comte
qui vivait à Florence. Las de la ville et de ses tumultes, il acheta une belle
propriété entourée de splendides jardins.
Ce seigneur était un amoureux des fleurs et il engagea un jeune jardinier
pour s'occuper de ses plantations.Le comte fit planter des roses de Mai,
des violettes, des iris, des lys de la madone, du lilas, des œillets... Mais surtout du
jasmin. Il aimait particulièrement cette fleur délicate au sublime parfum.
Tous les matins, il se promenait dans les allées de ses jardins avec son
fidèle jardinier. Le jeune homme travaillait avec ardeur, dévotion et
bonheur si bien que dans tout le pays toscan tout le monde enviait le
comte et les plus grands parfumeurs venait visiter et acheter les fleurs
au noble italien.
Un dimanche, le jeune jardinier alla au village voisin et y rencontra une
jeune fille, belle comme le jour. Il en tomba éperdument amoureux mais
hélas, il ne pouvait se marier tant ils étaient tous deux sans le sou.
La jeune lavandière fut alors promise à un paysan de Calabre et elle
quitta la belle Toscane à la fin de l'été. Avant qu'elle ne parte, le jeune
jardinier vola un plant de jasmin qu'il offrit à sa belle. La jeune fille, émue,
l'emporta dans ses bagages et promit d'en prendre grand soin.
Le Comte ne remarqua pas le pied de jasmin manquant et le jardinier ne
dit rien.Plusieurs hivers passèrent et le jardinier ne cessait de penser
à la jeune lavandière partie avec le plant de jasmin.
Pendant ce temps, en Calabre, la jeune fille planta le jasmin et en prit soin
comme lui avait conseillé le jeune jardinier avant qu'elle ne parte. Son
mari, un paysan bourru, mourut dans un règlement de compte et la jeune
veuve était devenue la servante d'une noble famille.
Tous les étés, le plant de jasmin donnait de splendides fleurs que la jeune
femme cueillait et revendait.
Au bout de quelques années, le plant grossit et il y eu plus de fleurs.
Très vite la jeune lavandière gagna de l'argent et le garda secrètement.
Elle n'avait jamais oublié le jardinier toscan et espérait pouvoir un
jour revenir au pays.
10 ans plus tard, la jeune femme eut enfin assez d'argent pour payer son
voyage et se rendit en Toscane. Elle prévint le jardinier de son
arrivée. Celui-ci, toujours au service du conte, ne s'était jamais marié
et avait toujours gardé l'espoir de pouvoir épouser sa fiancée.
Par un bel été, les deux jeunes gens se retrouvèrent donc et purent enfin
se marier. Le jour de son mariage, le jeune femme, vêtue d'une robe
blanche, portait une couronne de jasmin et arborait fièrement un joli
bouquet de ces petites fleurs blanches parfumées.
Le plant volé dans les jardins du comte avait donné tant et tant de
fleurs, que le jeune couple put s'installer et avoir eux aussi une belle plantation.
De cette histoire en est resté une tradition. En Toscane, le jeune marié se doit d'offrir
un brin de jasmin que la future mariée mettra dans son bouquet. Cette
fleur apportera prospérité, amour et bonheur éternel au jeune couple.
L'histoire
Un jour, Täne Mahuta marchait à travers la forêt. Il regardait les arbres
et il remarqua qu'ils commençaient à être malades. Des insectes
mangeaient leurs feuilles et l'écorce. Il le rapporta à son frère,
Täne Hokahoka, qui savait parler aux oiseaux. Täne Mahuta dit :
« Les arbres sont malades. Il faut que l'une des espèces d'oiseaux descende
de la cime des arbres et vive sur le sol, pour que les arbres soient
sauvés. Qui voudra venir ? »
Tout était silencieux, et aucun oiseau ne répondit.Täne Hokahoka se tourna vers Tui :
« Tui, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Tui regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les
feuilles. Tui regarda vers le sol sombre et froid, et frissonna.
« Non, Täne Hokahoka, il y fait trop noir et je suis effrayé par le noir. »
Täne Hokahoka se tourna vers Pükeko :
« Pükeko, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Pükeko regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les
feuilles. Pükeko regarda vers le sol froid et humide et frissonna.
« Non, Täne Hokahoka, c'est trop humide et je ne veux pas me mouiller les pattes. »
Täne Hokahoka se tourna vers Pipiwharauroa :
« Pipiwharauroa, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Pipiwharauroa regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les
feuilles. Pipiwharauroa regarda autour de lui et vit sa famille.
« Non, Täne Hokahoka, car je suis occupé en ce moment à construire mon nid. »
Täne Hokahoka était bien triste, car il savait que si aucun oiseau ne descendait, non
seulement son frère perdrait les arbres, mais les oiseaux n'auraient
plus de maison. Täne Hokahoka se tourna vers Kiwi :
« Kiwi, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Kiwi regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les
feuilles. Il regarda autour de lui et vit sa famille, puis il regarda la
terre froide et humide. Il regarda une fois de plus autour de lui, se
tourna vers Täne Hokahoka et dit :
« Je viendrai. »
Täne Hokahoka et Täne Mahuta se réjouirent, car ce petit oiseau allait sauver la forêt
par sa générosité. Mais Täne Mahuta voulait prévenir Kiwi de ce qui
allait arriver.
« Kiwi, est-ce que tu réalises que, si tu fais ça, tu devras avoir des jambes
fortes et épaisses pour pouvoir marcher sur le
sol, tu perdras tes magnifiques plumes colorées et tes ailes, tu ne
pourras plus jamais retourner sur la cime des arbres, et tu ne verras
plus jamais le soleil d'aussi près. »
Kiwi regarda une dernière fois le soleil filtrer à travers les feuilles, et lui adressa un adieu
silencieux. Kiwi regarda les autres oiseaux et leurs plumes colorées, et
leur adressa un adieu silencieux. Il regarda autour de lui encore une
fois, se tourna vers Täne Hokahoka, et dit :
« Je viendrai. »
Alors Täne Hokahoka se tourna vers les autres oiseaux, et leur parla ainsi :
« Tui, parce que tu étais effrayé à l'idée de descendre de la cime des arbres,
à partir de maintenant tu porteras deux plumes blanches à la gorge
comme marque de ta couardise. Pükeko, puisque tu ne voulais
pas avoir tes pieds mouillés, tu vivras
pour toujours dans les marais. Pipiwharauroa, parce tu étais trop occupé
à construire ton nid, à partir de maintenant tu ne construiras plus
jamais de nid, mais tu déposeras tes œufs dans les nids des autres. Mais
toi, Kiwi, par ton grand sacrifice, tu deviendras le plus connu et le
plus aimé de tous les oiseaux. »
Collectif, Contes d'Océanie, ill. Peggy Nille, rue des enfants .
Soudain,
Née de ce sol ocre-jaune
S’élève une voix
Qui chante la mer,
Aigüe comme les cyprès
Souple entre les roseaux.
Elle a les courbes des monts
Et la couleur des vents
Aux reflets d’oliviers.
Rêche comme les ceps
Elle est ancrée dans la rocaille
Arômes de syrah et mourvèdre.
Fleurant le bleu romarin,
Écoute la voix
De langue d’ocre...
(Malices)
13/01/2017
Le joli mois d'avril
En ce délicieux mois d’Avril
La nature semble fébrile.
Des légers cerisiers nippons
Aux solides pommiers bretons,
Un millier de crayons de couleurs
Ont fait surgir de tendres fleurs.
Du bleu profond de l’Azur,
Souffle une brise légère et pure,
Comme une jolie cascade d’eau
Toute ruisselante de chants d’oiseau.
Mais son cœur reste sourd
A ces pépiements d’amour.
Elle l’a enfermé à clef
Pour qu’il ne puisse plus rêver.
Le printemps n’est pas pour elle
Que s'envole au loin, l'hirondelle,
Que se fanent les primevères,
Son coeur reste en Hiver.
J’ai attrapé un chant d’oiseau
Et je l’ai mis dans ma guitare.
Il en sort un refrain de paix
Qui fait trêve de mes regrets.
J’ai rapporté des verts coteaux
Un peu de leurs parfums sauvages.
J’ai rapporté couleurs de mai
Et les ai mises en un bouquet.
J’ai emporté dans mes voyages
Et ta présence et ton visage.
Et c’est comme un cadeau des cieux
Car étant seul je suis à deux.
Esther Granek