L'enfance est un pays de fleurs et de fontaines Baigné de soleil clair et de papillons bleus On y court en jouant à d'innombrables jeux Libres aventureux sans soucis et sans chaînes L'adolescence est un pays marécageux Aux pistes inconnus et pleines de danger Pays de désirs fous, de bonheurs partagés Où le beau temps cède la place aux orages L'âge mûr est rude pays de montagne On y trace sa route en traînant sa tribu On y a faim et soif et l'on monte fourbu A l'assaut des sommets que jamais l'on ne gagne La vieillesse est un doux et brumeux paysage Où le froid de l'hiver monte dans le lointain On y rêve d'hier plutôt que de demain Et les jours y sont courts et les nuits bien trop sages Texte trouvé sur le net !!
Sur ce chemin qui ne mène qu’ailleurs regarde le voici qui s’avance nimbé des feux du soir s’allant sur l’horizon c’est un enfant porteur d’ailes blanches aux ocelles de cuivre et de laiton
Et chaque pas est flamme de danse qui brille de cent mille fragrances le bonheur qui passe ne rayonne pas tant que son visage tourné vers les cieux où la brise légère le mène
Quand du soleil se cachera le jour l’air se colorera de tendresse l’ange disparaîtra et son effluve ineffable parfum du souvenir fermera la nuit d’un point argenté
Je n’ai pas peur de cette montagne.
Et même si c’est un volcan,
Je te suis.
Je n’ai pas peur de traverser la mer.
Et même si c’est un océan,
Je te suis.
Je n’ai pas peur de prendre le vent.
Tempête, tornade, ouragan...
Je te suis.
Les montagnes seront des collines,
Et les mers qu’une flaque,
Tends la main.
Attrape la mienne. Et emmène-moi.
Par ce chemin ou celui-là,
Je te suis.
Si tu me tiens la main, moi je suis là.
Par ce chemin, ou celui-là,
Emmène-moi.
Peu nous importe le chemin,
Il n’y aura jamais aucune montagne.
Puisqu'on est ensemble.
Gils Tannugi - 25.05.2020.
Comme un beau souvenir
S'habituer à vivre
Un peu au ralenti
Savoir se résigner
Rester sur le rivage
Vivre en solitaire
Sans devenir sauvage
Ne pas faire l'amour
Mais vivre avec tendresse
Sentir dans sa main
La douceur d'une caresse
S'inquiéter soudain
Du salut de son âme
S'en aller un jour
Sans faire de vagues
Sentir enfin un soir
Qu'on souffle sur votre flamme
Disparaître doucement
Dans un adieu sans retour.
Texte trouvé sur le net.
Joli texte, très beau, très vrai ….
À peine la journée commencée et ... il est déjà six heures du soir.
A peine arrivé le lundi et c'est déjà vendredi.
... et le mois est déjà fini.
... et l'année est presque écoulée.
... et déjà 40, 50 ou 60 ans de nos vies sont passés.
... et on se rend compte qu’on a perdu nos parents, des amis.
et on se rend compte qu'il est trop tard pour revenir en arrière ...
Alors... Essayons malgré tout, de profiter à fond du temps qui nous reste...
N'arrêtons pas de chercher à avoir des activités qui nous plaisent...
Mettons de la couleur dans notre grisaille...
Sourions aux petites choses de la vie qui mettent du baume dans nos cœurs.
Et malgré tout, il nous faut continuer de profiter avec sérénité de ce temps qui nous reste. Essayons d'éliminer les "après" ...
je le fais après ...
je dirai après ...
J'y penserai après ...
On laisse tout pour plus tard comme si "après" était à nous.
Car ce qu'on ne comprend pas, c'est que :
après, le café se refroidit ...
après, les priorités changent ...
après, le charme est rompu ...
après, la santé passe ...
après, les enfants grandissent ...
après, les parents vieillissent ...
après, les promesses sont oubliées ...
après, le jour devient la nuit ...
après, la vie se termine ...
Et après c’est souvent trop tard....
Alors... Ne laissons rien pour plus tard...
Car en attendant toujours à plus tard, nous pouvons perdre les meilleurs moments,
les meilleures expériences,
les meilleurs amis,
la meilleure famille...
Le jour est aujourd'hui... L'instant est maintenant...
Nous ne sommes plus à l'âge où nous pouvons nous permettre de reporter à demain ce qui doit être fait tout de suite.
Aux branches claires des tilleuls
Meurt un maladif hallali.
Mais des chansons spirituelles
Voltigent parmi les groseilles.
Que notre sang rie en nos veines,
Voici s’enchevêtrer les vignes.
Le ciel est joli comme un ange.
L’azur et l’onde communient.
Je sors. Si un rayon me blesse
Je succomberai sur la mousse.
Qu’on patiente et qu’on s’ennuie
C’est trop simple. Fi de mes peines.
Je veux que l’été dramatique
Me lie à son char de fortunes
Que par toi beaucoup, ô Nature,
- Ah moins seul et moins nul ! - je meure.
Au lieu que les Bergers, c’est drôle,
Meurent à peu près par le monde.
Je veux bien que les saisons m’usent.
A toi, Nature, je me rends ;
Et ma faim et toute ma soif.
Et, s’il te plaît, nourris, abreuve.
Rien de rien ne m’illusionne ;
C’est rire aux parents, qu’au soleil,
Mais moi je ne veux rire à rien ;
Et libre soit cette infortune.
Arthur Rimbaud
Guidés par une étoile, à Bethléem, un jour
Des mages d’Orient, inspirés par des anges,
Aux genoux d’un enfant enveloppé de langes,
Vinrent se prosterner, le cœur rempli d’Amour.
Des bergers, qui paissaient leurs troupeaux à l’entour,
Entendant, dans les airs, des murmures étranges
« Echos des chants sacrés des célestes phalanges »
Dans l’étable en ruine entrèrent à leur tour.
Les trois Mages avaient, l’Ecriture les nomme,
De l’encens pour le Dieu, de la myrrhe pour l’homme,
Et, symbole divin, des trésors pour le Roi.
Les pâtres, pour présents, portaient des Pâquerettes,
Qui venaient d’entr’ouvrir leurs blanches collerettes.
Mais ils avaient au cœur l’Amour avec la foi.
Aux pieds du nouveau-né, l’un des Mages s’empresse
De brûler son encens aux suaves senteurs ;
Le Roi Gaspard répand la myrrhe avec largesse ;
Melchior fait briller l’or aux fauves lueurs.
Les bergers, à genoux, voyaient avec tristesse
Cette adoration, et l’œil mouillé de pleurs :
« Ces Rois » se disaient-ils « vont, avec leur richesse
« Nous faire oublier, nous, qui n’avons que des fleurs ! »
Comme s’il eût compris cette pensée amère,
L’enfant pousse du pied une superbe aiguière,
Prends une fleur des champs, la baise, et puis s’endort.
C’est depuis ce jour-là, que l’humble Pâquerette,
Autrefois toute blanche, a, sur sa gorgerette,
Une Auréole rose et l’étamine d’Or
L'enfance est un pays de fleurs et de fontaines
Baigné de soleil clair et de papillons bleus
On y court en jouant à d'innombrables jeux
Libres aventureux sans soucis et sans chaînes
L'adolescence est un pays marécageux
Aux pistes inconnus et pleines de danger
Pays de désirs fous, de bonheurs partagés
Où le beau temps cède la place aux orages
L'âge mûr est rude pays de montagne
On y trace sa route en traînant sa tribu
On y a faim et soif et l'on monte fourbu
A l'assaut des sommets que jamais l'on ne gagne
La vieillesse est un doux et brumeux paysage
Où le froid de l'hiver monte dans le lointain
On y rêve d'hier plutôt que de demain
Et les jours y sont courts et les nuits bien trop sages
Texte trouvé sur le net !!
Sur ce chemin qui ne mène qu’ailleurs
regarde le voici qui s’avance
nimbé des feux du soir
s’allant sur l’horizon
c’est un enfant porteur d’ailes blanches
aux ocelles de cuivre et de laiton
Et chaque pas est flamme de danse
qui brille de cent mille fragrances
le bonheur qui passe
ne rayonne pas tant
que son visage tourné vers les cieux
où la brise légère le mène
Quand du soleil se cachera le jour
l’air se colorera de tendresse
l’ange disparaîtra
et son effluve
ineffable parfum du souvenir
fermera la nuit d’un point argenté
(Malices)
26/04/2020